608 Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637

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Automatisation informatique d’unecheck-list dosimétrique pour laradiothérapie stéréotaxiqueextracrânienne pulmonaireD. Nguyen 1,∗, F. Josserand-Pietri 1, G. Largeron 1, N. Barbet 2,F. Lorchel 2, S. Fafi 1, M. Khodri 1

1 Unité radiophysique, centre d’oncologie et de radiothérapie, Mâcon,France2 Orlam, Mâcon, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : nguyen.daniel@yahoo.fr (D. Nguyen)

Objectif L’objectif de ce travail était de développer un outil infor-matique permettant une vérification automatique du respect descontraintes de doses aux volumes cibles et organes à risques en sebasant sur les critères de l’essai 0813 du Radiation Therapy Onco-logy Group (RTOG).Matériels et méthodes Le programme permettant l’évaluationquantitative des plans de traitement qui utilise conjointement leslangage Java et XML (Extensible Markup Language). Le code Java etses bibliothèques sont implémentés pour calculer les paramètresdosimétriques. Ceux-ci sont ensuite utilisés pour mettre en placeles différents protocoles de validations grâce aux fichiers XML. Lesétapes consistent à exporter l’histogramme dose-volume calculépar le système de planification de traitement (ÉclipseV10–Varian),puis de l’importer dans une nouvelle base de données (MongoDB)via le module d’import. Il suffit par la suite de faire une recherche(par numéro de dossier ou par nom du patient), de sélectionner leplan et de lancer le calcul. Le programme exécute les tests deman-dés et affiche les résultats en vert si les contraintes sont respectées,en rouge dans le cas contraire.Résultats Pour les radiothérapies stéréotaxiques extracrâniennespulmonaires, l’essai 0813 du RTOG a été implémenté avec suc-cès. La précision et l’efficacité du programme ont été évaluéesen comparant les résultats avec ceux relevés manuellement.Une légère différence a été observée. Néanmoins, le tempsd’évaluation a été réduit de 10–20 min à 2 min en utilisant ceprogramme.Conclusion Ce logiciel vérifie la qualité du plan et permet de gui-der les dosimétristes, les physiciens dans la planification et lesmédecins dans l’évaluation et l’approbation des plans.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tions de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.065

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L’irradiation mammaire droiteidentifiée comme facteur prédictif decardiotoxicité au cours du traitementadjuvant par trastuzumabA. Dao 1,∗, H. Jabir 1, M. Boujaa 2, N. Benchakroun 1, S. Saharaoui 1,A. Benider 1

1 Centre de radiothérapie, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc2 Sahcham Assistance, El-Jadida, Maroc∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : daocl@yahoo.fr (A. Dao)

Objectif La cardiotoxicité du trastuzumab atteint 8 % despatientes prétraitées par des anthracyclines. L’objectif de l’étudeétait de décrire la cardiotoxicité chez 40 patientes suivies sur 2 anset rechercher des facteurs prédictifs.Patientes et méthode il s’agit d’une étude prospective observa-tionnelle sur 48 mois (de 2008 à 2012). Les patientes, atteintes decancer du sein exprimant HER2, consentantes, ayant recu 18 injec-tions de trastuzumab et eu des échocardiographies périodiques ontété inclues. Celles avec une fraction d’éjection ventriculaire (FEVG)

initiale de moins de 50 % ont été exclues. L’analyse a porté sur lesvariables âge, statut ménopausique, maladies associées (hyperten-sion artérielle, diabète), radiothérapie, indice de masse corporelle.L’analyse statistique a été faite sur SPSS 20.Résultats Quarante patientes ont été incluses. La moyenne d’âgeétait de 47,7 ans. Au total, 97,5 % des patientes avaient recu desanthracyclines en situation adjuvante. La moyenne de la fractiond’éjection ventriculaire à M0 était de 66,5 %. La fraction d’éjectionventriculaire moyenne a chuté significativement au M9, M12 etM24 avec un р respectif de 0,004, 0,022 et 0,02. Un dysfonction-nement cardiaque a été noté chez 45 %, dont 17,5 % de chutes dela fraction d’éjection ventriculaire de 11 à 16 points par rapport àcelle à M0, et 17,5 % de chutes de plus de 16 points et chez 10 %une chute au-dessous de 50 %. Il n’y avait pas de différence sta-tistiquement significative entre les aspects normaux et anormauxdes fractions d’éjection ventriculaire aux M3, M6, M12 et M24selon les facteurs de risque étudiés, sauf au M9, où l’anormalitéde la fraction d’éjection ventriculaire a été rapportée chez 44,4 %contre 5,8 % respectivement pour le sein droit et le sein gauche(p = 0,018)Conclusion la surveillance régulière par mesure de la fractiond’éjection ventriculaire doit être rigoureuse lors de l’administrationdu trastuzumab. L’impact de l’irradiation mammaire droite sur lachute de fraction d’éjection ventriculaire est paradoxale.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tions de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.066

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Utilisation d’une liste de tâches et sapérennité dans un département deradiothérapieG. Billaud , D. Antoni , N. Bauer , J. Clavier , M. Pop , P. Salze ,C. Schumacher , P. Truntzer , S. Guihard , G. Noël ∗Centre Paul-Strauss, Strasbourg, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : prgnoel@hotmail.fr (G. Noël)

Objectif La préparation des patients avant la mise en route d’untraitement est un processus à multiples étapes. La procrastinationconduit à des retards préjudiciables. La mise en place d’une liste detâches pourrait améliorer les délais de préparation.Matériels et méthodes Dans un le record and verify Mosaiq, a étémise en place une tâche à toutes les étapes de la préparation : sca-nographie, préparation, calcul, validation, transfert des données àl’appareil. Chaque tâche a été validée par l’exécutant et créée parle demandeur. Une date et une heure de création et de validationont été générées, permettant le calcul de délais. Le dossier était enretard si non arrivé 24 h 00 avant le traitement.Résultats De décembre 2012 à octobre 2013, 1571 préparationsont été effectuées. Le temps moyen entre la scanographie et ledébut de traitement était de 8,3 jours (0–72, écart-type de 4,5). Ledélai moyen de prescription et de délinéation était 1,9 jours (0–20,écart-type de 2,6). Le délai moyen de calcul était de 2 jours (0–17,écart-type de 2,1). Le délai moyen de validation était de 0,6 jours(0–10, écart-type de 0,9 jours). Le temps moyen de mise à disposi-tion était de 1,4 jours (−12–12, écart-type de 1,3). Le délai moyende disponibilité du dossier avant le traitement était de 2,4 jours(−4–49, écart-type de 2,5). Au total, 92 % des dossiers étaient dis-ponibles à la date demandée, et 8 % étaient en retard. Tous les délaisvarient significativement en fonction des oncologues radiothéra-peutes, ceux qui préparaient le plus de traitements ayant des délaisles plus longs.Conclusion Le taux de dossiers en retard était faible dès lors queles délais étaient vérifiés, transmis et analysés. Ce faible taux s’estpérennisé une fois que la compréhension de l’intérêt du patient aété bien assimilée.