Barga, maître de la Brousse (La Renaissance du Livre) by Jean Sermaye; Barga « l'Invincible »(La Renaissance du Livre)Review by: J. PrugnotNouvelle revue des traditions populaires, T. 1, No. 2 (Mars-Avril 1949), p. 182Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/40991671 .

Accessed: 15/06/2014 11:33

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.

.

Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access toNouvelle revue des traditions populaires.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 195.78.108.40 on Sun, 15 Jun 2014 11:33:36 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

BIBLIOGRAPHIE

Jean Sermaye. - Barga, maître de la Brousse (La Renaissance du Livre). - Barga « l Invincible » (La Renaissance du Livre).

Le grand intérêt de ces deux livres au point de vue ethnographique réside dans le fait qu'ils sont une contribution à la connaissance des Noirs primitifs d'Afri- que et particulièrement du Niger. Jean Sermaye a vécu longtemps dans les ré- gions où il situe l'action de ses livres, à une époque où la pénétration des Blancs était encore insignifiante. Il a donc bien connu les indigènes dont il parle et, grâce à un remarquable don d'observa- teur, il a pu noter leurs mœurs caracté- ristiques. L'auteur a romancé le résultat de ses patientes investigations. Nous ne méconnaissons pas l'écueil que présente en général ce procédé aux yeux de l'eth- nographe professionnel habitué, par une discipline scientifique, à collecter des ma- tériaux bruts. Cependant, il y a dans ces deux ouvrages une si extraordinaire abondance de faits précis alliée à une si parfaite compréhension de la mentalité de l'homme noir et du monde matériel et psychique où il évolue que nous n'hé- sitons pas à les signaler comme des docu- ments réellement de premier ordre.

J. PrugNot.

CHANTS ET MUSIQUES FOLKLORIQUES

Edit, de la Phonothèque nationale.

La Phonothèque nationale et le Musée de la Parole de l'Université de Paris, 19, rue des Bernardins, Paris- Ve, mettent en vente un premier album de chants

et musiques folkloriques des provinces françaises sur disques, dont voici le détail :

1. ALPES (Briançon). - Le bacchu-ber ou mieux Ba-cubert (Bal couvert), par le chœur des « dames d'âge ».

Enregistré le 7 août 1939, à Pont-de- Cervières, en bas de Briançon, le bacchu- ber est une danse rituelle des épées en chaîne. Il se danse le 16 août, pour la Saint-Roch, par neuf danseurs vêtus de blanc, devant l'église, puis au milieu, puis en bas du village. Pas d'orchestre, pas d'instruments.Simplement l'air chanté par les femmes. Au cours de la danse, les danseurs entrecroisent leurs épées, dessinent des étoiles, des cercles, des carrés, des triangles. Les chanteuses forment un demi-chœur de jeunes filles et un demi-chœur de « dames d'âge ». Toutes ces figures, au nombre de trente- sept, ont été photographiées par Raphaël Blanchard, le Ba-cubert, Paris, Champion, 1914.

2. Tambourinaire provençal (BASSE-PRO- VENCE). - Airs de la Fête-Dieu d'Aix : La reine de Saba. Les dan- seurs. Les chevaux jrux. Défilé et danses exécutés sur tambourin et galoubet, par Pierre Rochas, de Brignoles (Var). Enregistré le 27 mai 1948, avec le concours des Amis des Arts populaires.

On trouve ces airs notés dans Y Expli- cation des Cérémonies de la Fête-Dieu d 'Aix-en-Provence. Aix, 1777. Ils étaient exécutés dans la curieuse parade avec cortège et danses travestis qui se dérou- lait dans Aix. Cortèges et airs, d'après la tradition, remontaient au roi René.

This content downloaded from 195.78.108.40 on Sun, 15 Jun 2014 11:33:36 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions