13
OBSERVATOIRE Baromètre de la maturité des entreprises françaises: Big Data signifie-t-il Big EIM (Entreprise Information Management)? Sponsorisé par Sébastien Lamour PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS IDC définit les technologies Big Data comme une nouvelle génération de technologies et d’architectures conçues pour extraire à un coût accessible de la valeur de très grands volumes d’une large variété de données, en permettant une capture, une exploration et/ou une analyse à grande vitesse. Porté par des promesses de création de valeur importante pour les entreprises, ce marché des technologies Big Data connaît une très forte croissance. IDC estime ainsi que ce marché va croître en France à un rythme annuel de 27% entre 2012 et 2017, passant de 152 millions d'Euros à 494 millions d'Euros. Innover en développant de nouvelles approches ou de nouveaux modèles, optimiser les processus existants (améliorer, étendre ou accélérer ce qui est déjà fait) et sécuriser l'entreprise en contrôlant mieux la conformité, les fraudes ou l'exposition aux risques, sont les 3 principaux usages rendus possibles par ces technologies. Au- delà des usages, ces technologies impactent également l’organisation et la gouvernance des données de l’entreprise. Les principaux enseignements de ce 2 ème Observatoire sur le Big Data et la gestion de l'information d'entreprise sont les suivants: La place des métiers se renforce significativement dans l'exploitation de la donnée de l'entreprise, tant en termes de besoins exprimés qu'en termes d'implication dans les projets voire, dans le choix des solutions. Le service clients, la R&D, les directions marketing et commerciales recourent de plus en plus aux données de l'entreprise, et la sensibilité et l'implication de l'exécutif dans la gouvernance de l'information augmentent fortement; La fiabilité des données ainsi que leur cohérence et leur intégrité sont considérées comme des aspects critiques par respectivement 93% et 78% des entreprises. La sensibilité à la gouvernance de l'information progresse également fortement. Malgré tout, seules 36% d'entre elles ont mis en place un outil et 27% une gouvernance pour gérer ces aspects, un niveau qu'IDC estime insuffisant; Les initiatives autour du Big Data progressent de 7 points, avec 19% des entreprises françaises de plus de 100 salariés qui ont lancé des initiatives sur le sujet. Plusieurs difficultés à cette progression ont été recensées et les premières qui ressortent sont le coût des infrastructures et l'incompréhension des bénéfices du Big Data par les métiers. L'ensemble des difficultés recensées apparaissent moins fortes pour les entreprises ayant mis en place un outil de gestion ou une gouvernance des informations d'entreprise. IDC France, 13 Rue Paul Valéry , 75116 Paris, Tél.: 01 56 26 26 66 Fax: 01 56 26 2670 www.idc.com/france/

Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

  • Upload
    vothuan

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

O B S E R V AT O I R E

B a r o m è t r e d e l a m a t u r i t é d e s e n t r e p r i s e s f r a n ç a i s e s : B i g D a t a s i g n i f i e - t - i l B i g E I M ( E n t r e p r i s e I n f o r m a t i o n M a n a g e m e n t ) ?

Sponsorisé par

Sébastien Lamour

P R I N C I P AU X E N S E I G N E M E N T S

IDC définit les technologies Big Data comme une nouvelle génération de

technologies et d’architectures conçues pour extraire à un coût accessible de la

valeur de très grands volumes d’une large variété de données, en permettant une

capture, une exploration et/ou une analyse à grande vitesse. Porté par des

promesses de création de valeur importante pour les entreprises, ce marché des

technologies Big Data connaît une très forte croissance. IDC estime ainsi que ce

marché va croître en France à un rythme annuel de 27% entre 2012 et 2017, passant

de 152 millions d'Euros à 494 millions d'Euros.

Innover en développant de nouvelles approches ou de nouveaux modèles, optimiser

les processus existants (améliorer, étendre ou accélérer ce qui est déjà fait) et

sécuriser l'entreprise en contrôlant mieux la conformité, les fraudes ou l'exposition

aux risques, sont les 3 principaux usages rendus possibles par ces technologies. Au-

delà des usages, ces technologies impactent également l’organisation et la

gouvernance des données de l’entreprise. Les principaux enseignements de ce 2ème

Observatoire sur le Big Data et la gestion de l'information d'entreprise sont les

suivants:

La place des métiers se renforce significativement dans l'exploitation de la

donnée de l'entreprise, tant en termes de besoins exprimés qu'en termes

d'implication dans les projets voire, dans le choix des solutions. Le service

clients, la R&D, les directions marketing et commerciales recourent de plus en

plus aux données de l'entreprise, et la sensibilité et l'implication de l'exécutif dans

la gouvernance de l'information augmentent fortement;

La fiabilité des données ainsi que leur cohérence et leur intégrité sont

considérées comme des aspects critiques par respectivement 93% et 78% des

entreprises. La sensibilité à la gouvernance de l'information progresse également

fortement. Malgré tout, seules 36% d'entre elles ont mis en place un outil et 27%

une gouvernance pour gérer ces aspects, un niveau qu'IDC estime insuffisant;

Les initiatives autour du Big Data progressent de 7 points, avec 19% des

entreprises françaises de plus de 100 salariés qui ont lancé des initiatives sur le

sujet. Plusieurs difficultés à cette progression ont été recensées et les premières

qui ressortent sont le coût des infrastructures et l'incompréhension des bénéfices

du Big Data par les métiers. L'ensemble des difficultés recensées apparaissent

moins fortes pour les entreprises ayant mis en place un outil de gestion ou une

gouvernance des informations d'entreprise.

IDC

Fra

nce, 1

3 R

ue P

aul V

alé

ry ,

75116 P

aris, T

él.:

01 5

6 2

6 2

6 6

6

Fax: 01 5

6 2

6 2

670 w

ww

.idc.c

om

/fra

nce/

Page 2: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

2 #FR274 ©2013 IDC

M E T H O D O L O G I E

Cette étude est la 2ème

version du baromètre de la maturité des entreprises et

administrations françaises sur l’Information Management et le Big Data, réalisée par

IDC pour le compte de SAP.

Afin de réaliser cet Observatoire Information Management - Big Data, IDC a réalisé

au deuxième trimestre 2013 une enquête auprès de 102 responsables ou dirigeants

informatiques d’organisations de plus de 100 salariés, issues des secteurs de

l’industrie, du commerce, des services et du secteur public.

L’analyse de l’évolution de la maturité des entreprises a été effectuée en comparant

ces résultats à ceux de l’enquête réalisée par IDC pour SAP/Sybase en Avril 2012

(Document publié en Juin 2012 et intitulé « Maturité des entreprises françaises vis-à-

vis des approches Big Data »).

E V O L U T I O N 2 0 1 2 - 2 0 1 3 D E L A M A T U R I T E D E S E N T R E P R I S E S

L’intérêt croissant et continu des directions métiers pour le SI

décisionnel

De 2012 à 2013, le baromètre confirme la tendance globale des directions

fonctionnelles à une utilisation croissante du SI décisionnel. Celui-ci dépasse le

spectre traditionnel des directions financières pour servir à un niveau de plus en plus

important les métiers, et ce quels qu’ils soient (voir ci-contre). Le pourcentage

d’utilisation par les métiers croit en moyenne de 4,4 points sur un an. Les besoins

d’analyse, de reporting, de consolidation de ces directions fonctionnelles se font sans

cesse plus forts pour accompagner les prises de décision, la compétitivité et le cœur

des métiers de l’entreprise.

Des entreprises qui prennent le sujet du Big Data en mains

L’observatoire IDC Information Management – Big Data pour SAP fait également

apparaitre des éléments structurants quant à la hausse de la maturité des entreprises

françaises sur le sujet du Big Data. On constate ainsi:

une amélioration de la compréhension du sujet du Big Data avec une

croissance de 12 points du pourcentage d’entreprises qui trouvent le terme

pertinent pour évoquer des problématiques bien identifiées

une évolution positive des bénéfices attendus pour l’ensemble de l’entreprise,

avec une recherche de connaissance des clients et tendances à long terme

une avancée des entreprises en termes de recherche de solutions ou

d’expertises autour du Big Data et en particulier dans le domaine des solutions

de stockage.

Q : quelles entités métier le système

d'information décisionnel alimente-t-il

régulièrement en données et analyses?

87%

59%

64%

43%

49%

24%

49%

15%

91%

58%

57%

41%

39%

15%

43%

20%

DAF

DRH

Direction commerciale

Marketing

Service client

R & D / Tests

Ingénierie, production, opérations

Autres

2013

2012N = 102

Page 3: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2013 IDC #FR274 3

F I G U R E 1

D o m a i n e s d ' é v o l u t i o n s d e l a m a t u r i t é d e s e n t r e p r i s e s

Source: IDC, 2013

Des attentes et des besoins métiers qui évoluent autour de la donnée

Des évolutions significatives apparaissent quant à la criticité de certains besoins

métiers. A ce titre, trois enseignements nous paraissent particulièrement importants

(voir figure 2) :

La capacité à garantir la fiabilité des données, leur cohérence et leur

intégrité revêt un caractère tout à fait critique pour l’entreprise avec des soldes

d’opinions très forts;

L’analyse des données issues des applications cœur de métier de

l’entreprise voit une croissance très forte de sa criticité (+45 points de solde

d’opinion), confirmant les attentes de plus en plus importantes d’analyse et

d’aide à la décision pour les métiers;

Des fonctionnalités enfin deviennent de plus en plus importantes afin

d’accompagner l’évolution des métiers, des modèles économiques et des

nouveaux produits et services, en particulier la vitesse de restitution des

données (+28 points de solde d’opinion) et la mise à jour des données en temps

réel (+42 points de solde d’opinion). En revanche, la collecte et le traitement des

données non structurées régressent en 2013 (-7 points de solde d’opinion).

34%

Compréhension

nette du terme Big

Data

Top 3 des bénéfices attendus pour

l’entreprise

2012 2013

Efficacité du SIConnaissance

des clients

Contrôle des

donnéesEfficacité du SI

Analyse de la

profitabilité

Identification

de tendances

19%

Entreprises ayant avancé

dans la recherche de

solutions Big Data

Page 4: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

4 #FR274 ©2013 IDC

F I G U R E 2

S o l d e d ’ o p i n i o n c o n c e r n a n t l a c r i t i c i t é d e s b e s o i n s m é t i e r s

Source: IDC, 2013

Les principaux usages du Big Data et les moyens mise en œuvre

Le programme de recherche mondial d'IDC a permis d’identifier trois grands usages

du Big Data par les entreprises :

l’innovation, c'est-à-dire le développement de nouveaux produits, services ou

solutions, rendus possibles par l'utilisation des technologies et approches Big

Data

l’optimisation, c'est-à-dire la capacité à améliorer, étendre ou accélérer des

processus existants

le contrôle, c'est-à-dire la capacité à sécuriser ou à réduire l'exposition aux

risques de l'entreprise (conformité, réglementation, fraude, etc.)

En France, les entreprises interrogées sont 67% à souhaiter utiliser le Big Data afin

d’innover. Elles sont 50% à souhaiter optimiser les processus existants et enfin

33% à souhaiter sécuriser l'entreprise.

Afin d’atteindre ces objectifs avec le Big Data, l’étude IDC démontre que brasser les

données brutes disponibles pour en extraire les plus pertinentes reste le premier

moyen que les entreprises souhaitent développer, tant en 2012 qu’en 2013. Au-delà

de ce moyen prioritaire, on constate certaines évolutions notables et en particulier

une croissance de l’utilisation des données issues de l’internet des objets ou des

« Machine-generated Data », une baisse des attentes liées à la performance (qu’on

retrouve sur le SI décisionnel mais pas sur les projets Big Data) et enfin une

croissance significative de l’intégration des données issues des réseaux sociaux.

Vitesse de restitution des

données lors des requêtes

décisionnelles

+44+16

2012 2013

Capacité à garantir la

fiabilité des données

+93

2012 2013

Capacité à analyser les

données issues des

applications du cœur de

métier de l'entreprise

+69

2012 2013

+24

Capacité à collecter et à

traiter des données non

structurées

2012 2013

-39 -46

Capacité à garantir la

cohérence et l'intégrité

des données à travers les

diverses applications

métiers

2012 2013

+74

Capacité à mettre à jour

les données en temps réel

2012 2013

+32

Note de lecture: Un solde d’opinion fort signifie que les entreprises qui considèrent cet aspect comme très critique (impossible pour le mét ier de fonctionner si

le besoin n’est pas satisfait) sont plus nombreuses que celles qui le considèrent peu critiques.

Page 5: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2013 IDC #FR274 5

F I G U R E 3

M o y e n s m i s e n œ u v r e e t u s a g e s p o u r l e B i g D a t a

Source: IDC, 2013

Freins et niveau de maturité dans la gouvernance des informations

d’entreprise

Le principal frein qui ressort à la mise en œuvre de projets Big Data pour l’ensemble

des entreprises interrogées est le coût des infrastructures. On trouve ensuite

l’incompréhension des bénéfices par les métiers, le manque de compétences pour

analyser les données tout d’abord puis le manque de compétences pour gérer les

projets. Apparaissent ensuite des freins liés à la gouvernance des données.

Il est intéressant de constater que les difficultés sont notablement différentes

lorsqu’on interroge uniquement des entreprises qui ont déjà un outil ou qui ont

déjà mis en place une gouvernance des informations d’entreprises, signe de

l'impact de ces approches sur l'efficacité des projets Big Data (figure 4).

Dans l’intensité des difficultés tout d’abord, puisque les entreprises sont en moyenne

37% de moins à évoquer des freins. Dans le type de difficulté ensuite puisque des

difficultés telles que l’incompréhension par les métiers, le manque de compétences

pour gérer les projets ou a fortiori une gouvernance des données qui limite les

possibilités reculent de manière significative. La mise en place d'un outil ou d'une

gouvernance de l'information génère donc des bénéfices directs, mais aussi indirects

au sein de toute l'entreprise.

Solution

Big Data

Données

brutes

Machine

generated

data

Réseaux

sociaux

33%

50%

67%

Contrôle

Optimisation

Innovation

Page 6: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

6 #FR274 ©2013 IDC

F I G U R E 4

D i f f i c u l t é s r e n c o n t r é e s p a r l e s e n t r e p r i s e s p o u r l e s p r o j e t s B i g

D a t a

Source: IDC, 2013

E T AT D E S L I E U X D E L ’ I N F O R M A T I O N M A N AG E M E N T

Dans le cadre de ce 2ème observatoire, une attention plus spécifique a été porté sur

les questions de gestion des données d’entreprises, afin d’évaluer la maturité des

entreprises sur ce sujet.

Une maturité qui progresse mais reste insuffisante

Il apparait dans notre observatoire, que si la gestion des données d’entreprises est

prise en compte par un certain nombre d’entreprises (voir figure 5), elle reste, selon

IDC, insuffisamment traitée afin de réellement tirer pleinement bénéfices des projets

décisionnels et Big Data.

F I G U R E 5

A v a n c é e s d a n s l a g e s t i o n d e s i n f o r m a t i o n s d ' e n t r e p r i s e

Source: IDC, 2013

En moyenne, un peu plus de 30% des entreprises ont déjà déployé des solutions ou

méthodes liées à la gestion de l'information d'entreprise (EIM). Des déploiements

sont également en cours et des projets sont planifiés. On perçoit donc un potentiel de

croissance et une maturité croissante mais celle-ci reste lente et insuffisante.

Manque de

compétences

pour gérer les

données

Coût des

infrastructures

Big Data

33%

45%

Manque de

compréhension

des bénéfices

par les métiers

Manque de

compétences

pour analyser

les données

Limites liées à la

gouvernance

actuelle des

données

Arbitrer sur les

données à

conserver ou

supprimer

Quelles sont les

principales

difficultés

auxquelles votre

entreprise fait

face vis à vis de

projet Big Data ?

Manque de

support de la

part des métiers

17%

39%

22%

27%

17%

23%

%

11%

22%

17%

20%

8%

17%Global

Entreprises ayant déjà un outil ou

une gouvernance

des informations

d’entreprise

Décider quelle

est la

technologie

appropriée

8%

17%

Outil pour gérer la qualité

des données

Initiative de gestion des

données de référence

Organisation pour qualifier

les informations

Déjà en place

23%

Non et pas de

projet

55%

Non mais

en projet

5%

En cours de

réflexion ou

de

déploiement

4%

Déjà en place

36%

Non et pas de

projet

55%

Non mais

en projet

6%

En cours de

réflexion ou

de

déploiement

7%

Non et pas de

projet

47%

Non mais

en projet

4%

Oui, pour un

département

ou un

domaine

20%

Déjà en place

29%

Page 7: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2013 IDC #FR274 7

Evolution de la gouvernance de l’information

L’explosion du volume de données, les possibilités offertes par l’utilisation des

informations ou encore le développement de nouvelles plateformes et de modèles

économiques qui créent, utilisent ou exploitent ces données ont permis l’émergence

d’un environnement extrêmement porteur pour le sujet de la maitrise des informations

d'entreprise.

Cet environnement se retrouve dans les résultats de l’étude IDC avec des soldes

d’opinion extrêmement positifs quant à la perception de l’évolution de la gouvernance

des informations dans les 5 années à venir (les soldes d'opinion sont entre

parenthèses) : sensibilité et implication de l’exécutif (+66), sensibilité des équipes en

charge du décisionnel (+63), croissance de l’offre de service des prestataires (+61),

développement de solutions techniques (+60) et sensibilité des utilisateurs finaux

(+48).

Dans ce contexte, il est par ailleurs intéressant de constater que le premier élément

qui se détache est celui de l’augmentation de la sensibilité et de l’implication de

l’exécutif dans la gouvernance de l’information. Les technologies numériques ont

un poids de plus en plus important dans les modèles économiques des entreprises et

la maitrise des informations devient une véritable source de productivité au même

titre que la maitrise d’une chaine de production, d’un circuit d’approvisionnement ou

de distribution.

Impact des Big Data sur la gouvernance de l’information

L’étude IDC pour SAP a également permis de mesurer l’impact du Big Data sur la

gouvernance des informations. On constate ainsi que:

17% des entreprises estiment que l'émergence de technologies et de projets Big

Data a très fortement modifié l'importance qu’elles portent à la qualité de leurs

données et informations;

Pour 11% d’entre elles, le Big Data modifie de manière mesurée ou avec des

initiatives ciblées l’importance portée à la qualité des données;

39% des entreprises estiment être déjà sensibilisées à l’importance de la qualité

des données et que c’est un processus continu;

33% des entreprises estiment que la qualité des données et informations n’est

pas un sujet critique pour leur activité et donc que le Big Data n’impacte pas leur

position en la matière.

L’enseignement le plus important est peut-être ici ce dernier chiffre : 33% des

entreprises estiment que la qualité des données et informations n’est pas un sujet

critique pour leur activité. Selon IDC, ce chiffre révèle qu’une partie des entreprises

françaises de plus de 100 salariés, bien que n’ayant pas toutes besoin de beaucoup

de données ou informations pour exercer leur activité, passent à côté de réels

gisements de productivité et de compétitivité que pourraient apporter une meilleure

exploitation de leur capital informationnel.

Big Data et Information Management

L’enquête IDC pour SAP a également permis d’identifier de manière assez nette trois

typologies d’entreprises en fonction du lien qu’elles perçoivent entre le Big Data et la

qualité des données et le MDM. On constate ainsi que :

41% des entreprises estiment que la qualité des données est un enjeu critique

dans le cadre de projet Big Data et qu’à ce titre, le MDM est une brique

indissociable d’un projet Big Data. La perception principale des entreprises sur

ce sujet est que le MDM permet de rapprocher les Big Data des données de

Page 8: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

8 #FR274 ©2013 IDC

références telles que les données clients ou produits au sein du système de

gestion des Big Data.

31% estiment qu’il s’agit d’un enjeu important (soit qu’il est non critique, soit qu’il

n’est pas possible de traiter actuellement) et que le MDM améliore l’efficacité

d’une initiative Big Data sans être indispensable

Enfin 31% d’entre elles estiment que la qualité des données n’est pas un enjeu

pour un projet Big Data et que par ailleurs l’intérêt d’une démarche Big Data est

de pouvoir s’affranchir des approches MDM.

Le dernier enseignement de l’étude permet de constater que le lien entre Big Data et

MDM n’est pas encore clairement appréhendé par les entreprises interrogées et que

les entreprises doivent encore gagner en maturité sur ces sujets. Ainsi 50% d’entre

elles ne savent pas se positionner et évaluer si les approches de gestion des Big

Data peuvent s’appliquer au processus du MDM.

F I G U R E 6

B i g D a t a e t I n f o r m a t i o n M a n a g em en t

Source: IDC, 2013

Q: Dans le cadre de projet Big Data, la

gouvernance des données est-elle:

Le MDM est une brique

indissociable d'un projet

Big Data42%

Le MDM améliore

l'efficacité d'une

initiative Big Data sans être indispensable

31%

L'intérêt

d'une démarche Big

Data est de pouvoir

s'affranchir des

approches MDM27%

Q: Quelle est la nature de cette connexion

entre MDM et Big Data ?

Le MDM

permet de

rapprocher

les Big Data

des données

de

références

telles que

les données

clients ou

produits au

sein du

système de

gestion des

Big Data

70%

Les données

MDM

peuvent

servir

d'indexation

de

recherche

pour des

analyses

plus fines

des Big Data

48%

Les données

MDM

peuvent

servir

d'indexation

de

recherche

pour des

analyses

plus fines

des Big Data

44%

Page 9: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2013 IDC #FR274 9

T r o i s q u e s t i o n s à K a r i m B e n y o u c e f , D i r e c t e u r E I M c h e z C G I

Comment percevez-vous le niveau de maturité de vos clients par rapport au Big

Data ?

Si la sensibilité et l’intérêt portés au Big Data sont réels, la maturité tant sur les usages

que les technologies reste encore globalement faible. Certains besoins nous arrivent sous

le dénominatif Big Data et d’autres ne sont pas exprimés en tant que tels, mais pour

autant le Big Data apporte les réponses appropriées. Nous sommes sollicités tant par les

métiers que l’IT sur ce sujet, sur de l’évangélisation, des études d’opportunité ou encore

des Proof of Concept.

Globalement, les demandes se concentrent autour de 3 grands sujets :

o Analyse prédictive ou marketing, domaine qui concentre le buzz, avec pour

objectif de maîtriser son image, d’améliorer ou lancer de nouveaux services.

o Mise à disposition en temps réel de très fortes volumétries de données de

l’entreprise à des fins d’optimisation ou fluidification de processus existants, en y

simplifiant l’accès, en ayant la capacité de les agréger et les corréler.

o Gestion événementielle et réponse à l’augmentation exponentielle du volume de

messages et de leur fréquence, lié par exemple à l’essor du Smart (compteurs

intelligents dans l’énergie, voiture intelligente dans l’automobile,

signaux/capteurs dans l’aéronautique) ou à des contraintes réglementaires

(traçabilité dans la pharmacie par exemple).

Quelle place prend la qualité des données face aux attentes véhiculées par le Big

Data?

Tout d’abord, il est important de savoir de quelle typologie de données il s’agit. Pour des

données issues de Twitter par exemple, la qualité sera sans doute faible. Les données

porteront alors un niveau de certitude ou de fiabilité, ce qui n’empêchera pas de faire des

analyses et du prédictif, la non qualité devenant en soit un axe d’analyse.

A contrario, si le Big Data met en œuvre des données opérationnelles supposées valides

pour les métiers, la qualité de données a un impact plus fondamental et peut faire perdre

son sens à l’initiative Big Data. La qualité doit être traitée en amont voir également en aval

de l’utilisation si on introduit des données nouvelles dans le SI.

En résumé, il est nécessaire d’attacher de l’importance à cette étape cruciale de définition

des sources et des données avec toutes leurs caractéristiques de qualité, de fraîcheur, de

disponibilité, etc., comme pour des projets MDM, BI ou ERP.

L’efficience des initiatives Big Data passe par la maîtrise de l’ensemble de la chaîne de

gestion des informations de l’entreprise en termes d’échanges, de qualité ou de données

référentielles, même si les technologies qu’elles mettent en œuvre apportent une rupture

et de nouvelles opportunités.

Quelles recommandations feriez-vous à une entreprise qui souhaiterait exploiter

ses données, le Big Data, mais ne sait pas exactement par où commencer ?

Passer par une expérimentation ! Elle doit porter tant sur les usages, la méthodologie et la

gouvernance de l’information que les choix techniques ou encore l’impact sur l’existant.

De fait, comme pour nos projets MDM, nous conseillons à nos clients de démarrer sur un

périmètre restreint mais significatif (nombre de sources, cas d’usages) tout en se projetant

les besoins futurs, avec des objectifs clairs et mesurables afin de dérouler la démarche de

bout en bout et de démontrer des gains rapidement.

Page 10: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

10 #FR274 ©2013 IDC

T r o i s q u e s t i o n s à S é b a s t i e n M e r l e , D i r e c t e u r a s s o c i é e n c h a r g e d u M D M c h e z C S C

Où en sont vos clients sur le sujet du Big Data et de la gestion de l'information

d'entreprise?

On perçoit un intérêt réel de la part de entreprises mais avec des demandes qui

manquent encore de structuration par rapport à nos missions traditionnelles. Ainsi sur le

sujet du Big Data, on nous consulte, au sens premier du terme, afin d'échanger, d'avoir

des retours, car les entreprises n'ont pas de certitudes. Il est également intéressant de

noter que ce sont majoritairement les métiers qui nous consultent, parfois même sur des

approches technologiques liées au stockage ou à des solutions progicielles. Ils souhaitent

savoir ce qu'il est possible de faire en l'état de l'art.

Concernant la gestion de l'information d'entreprise, c'est un domaine qui a énormément

progressé depuis quelques années et que les entreprises perçoivent désormais comme

une problématique à part entière. Pour autant, les demandes restent bien souvent au

stade de la réflexion, car les projets tournent encore essentiellement autour du conseil en

organisation, de la définition de trajectoires ou d'audits de conformité réglementaire, avec

des projets de mises en œuvre technique, mais qui prennent du temps à se lancer au-

delà de l'expérimentation.

Quels sont les rôles des métiers et de la DSI dans ces projets?

Il existe une nécessité profonde de rapprocher les compétences métiers et techniques au

sein de l'entreprise, sinon il y a un risque réel d'échec de ces projets. La DSI a de vraies

problématiques à résoudre, mais ne peut avoir une approche centrée uniquement sur des

préoccupations technologiques de type modélisation de données, volumétrie ou

synchronisation des échanges, sous peine de générer des incompréhensions sur les

objectifs poursuivis. Dans ces projets, les questions tournant autour de l'optimisation des

processus, de la gestion de la gouvernance et des responsabilités sur la donnée

(producteur/consommateur) prennent toute leur importance. Certains de nos clients ont

par exemple des systèmes de PIM (Product Information Management) qui doivent à court

terme "homogénéiser" des millions de références ou encore être pilotés par une direction

Marketing devenue mondiale, le tout afin de rester compétitifs. Sans une organisation

interne actualisée et une collaboration entre départements repensée, ces projets critiques

pour l'entreprise risquent de ne pas délivrer les bénéfices attendus.

Les entreprises évoquent justement la difficulté de construire des business

cases et de défendre un ROI pour lancer ces projets de Gestion de

l'Information. Quand est-il selon vous?

Tout d'abord, il me semble fondamental de se poser les bonnes questions pour aborder

ce sujet: vise-t-on à se doter d'une équipe MDM "professionnalisée", à fiabiliser les

résultats de sa Business Intelligence, à améliorer la réactivité de la Supply Chain?

Ensuite, il faut comprendre que les résultats apportés par une solution de type Gestion

Référentielle peuvent être concrètement quantifiés, à travers une variété d'indicateurs

métiers tels qu'une baisse des taux de retours de livraison, une réduction des litiges de

facturation, une meilleure rationalisation du panel de fournisseurs, etc. En étant capable

de mesurer l'état actuel et l'état futur grâce à ces KPI, l'entreprise fait l'effort d'aller

chercher des ROI très concrets. Enfin, cela permet de déterminer si les axes de progrès

doivent être trouvés au sein de la gouvernance des organisations ou dans la maintenance

des infrastructures, déterminant de fait les orientations à prendre pour ces projets Big

Data et MDM.

Page 11: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2013 IDC #FR274 11

R é a c t i o n s d e D i d i e r M a m m a , H e a d o f D a t a b a s e / T e c h n o l o g i e s / H AN A c h e z S A P

Quels enseignements vous apportent l'étude et les témoignages de CGI et CSC

sur la gestion de l'information d'entreprise?

Les résultats de l'étude confirment de manière factuelle ce que nous percevons chez nos

clients en termes de comportements. Depuis une dizaine d'années, on constate une

conscience de l'importance de la donnée, de sa qualité et des risques à avoir de la non

qualité. Si cela se traduit sur le plan théorique par une perception des enjeux, ce n'est pas

encore le cas sur le plan opérationnel, où il n'y a pas de sens de l'urgence. Or cela est

devenu un risque de ne pas prendre ces éléments en compte.

Certains de nos clients ayant mis en place des EIM se différencient grâce à la réduction

de plusieurs jours à quelques minutes des temps de déploiement d'unités opérationnelles.

Certains bénéficient de gains directs grâce à un suivi beaucoup plus précis de leurs

fournisseurs. D'autres enfin savent contrôler les risques et éviter des crises majeures

grâce à une meilleure traçabilité des produits. Les solutions Big Data et EIM deviennent

une source de compétitivité et d'innovation pour les entreprises.

Le Big Data modifie-t-il ces approches de gestion de l'information d'entreprise?

L'EIM est impacté par le Big Data car ce dernier représente un changement d'échelle,

avec des volumétries qui explosent, des données non structurées et des délais qui ne

sont plus les mêmes. Plus que jamais, il va falloir mettre en place des stratégies pour

gouverner ces données, les raffiner et on constate ainsi une adhérence de plus en plus

forte entre EIM et Big Data.

La donnée étant souvent consommée par plusieurs services (commerce, marketing,

support, finance …), elle est régulièrement dupliquée faute d'arbitrage. De nouveaux

modèles de gouvernance doivent être mis en place. Au-début, cela peut se traduire par

des EIM tactiques autour de la connaissance clients, fournisseurs, etc. Mais pour que

l'entreprise fasse ressortir le maximum de valeur de ses données, il va falloir effectuer du

raffinage et intégrer de nouvelles sources. Cela peut aussi se traduire par l'acquisition de

nouveaux profils pour scruter la qualité de la donnée, l'analyser et la restituer.

Quels facteurs clés de succès vous paraissent les plus importants pour la

réussite de ces initiatives?

Il faut être conscient des enjeux, ne pas sous-estimer la tâche et prendre les choses en

mains, avec une volonté d'amélioration continue et la recherche de quick wins. C'est pour

cette raison que le premier facteur doit être une vraie volonté du top management. Cela

devrait être un des sujets prioritaires de l'entreprise. Une entreprise est valorisée par ses

chiffres, ses données immatérielles: le nombre de clients et les directions générales

doivent prendre le dossier à bras le corps.

Ensuite les métiers doivent s'approprier les sujets. La gouvernance, les processus

peuvent être impactés lorsqu'on cherche à déterminer qui est responsable de quelles

données et quels sont les objectifs poursuivis.

Enfin, il faut financer ces projets et investir. Ce sujet est reconnu comme un thème

stratégique et une priorité d'investissement par de nombreux pays et entreprises. Le

risque de perte de compétitivité est réel si les entreprises françaises laissent leurs

concurrents étrangers s'emparer seuls du sujet.

Page 12: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

12 #FR274 ©2013 IDC

C O N C L U S I O N

Les solutions Big Data / Analytics ont été identifiées par IDC comme un des quatre

piliers de la 3ème

plateforme informatique,

en complément du Cloud Computing, des

réseaux sociaux et de la mobilité (voir ci-

contre). Cette 3ème

plateforme représente

le nouvel environnement informatique sur

lequel des industries entières se

reposeront pour développer des nouveaux

modèles économiques, de nouvelles

approches et de nouvelles offres.

Ce 2ème

Observatoire sur le Big Data et la

gestion de l'information d'entreprise réalisé

par IDC pour SAP nous apprend que seule

une partie des entreprises françaises à

déjà pris en mains ce sujet, même si la très

grande majorité s'accorde sur son

importance et sa criticité. La capacité des

entreprises françaises à transformer ces

perceptions en projets et initiatives

opérationnels représente pourtant un enjeu

de taille pour leur compétitivité. La maitrise

et la gestion des informations d'entreprise

représentent à ce titre un facteur clé de

succès et l'implication conjointe de la

direction générale, des métiers et de la

direction informatique sera indispensable afin que les entreprises exploitent

efficacement ces nouvelles sources de données.

C o p y r i g h t N o t i c e

This IDC research document was published as part of an IDC continuous intelligence

service, providing written research, analyst interactions, telebriefings, and

conferences. Visit www.idc.com to learn more about IDC subscription and consulting

services. To view a list of IDC offices worldwide, visit www.idc.com/offices. Please

contact the IDC Hotline at 800.343.4952, ext. 7988 (or +1.508.988.7988) or

[email protected] for information on applying the price of this document toward the

purchase of an IDC service or for information on additional copies or Web rights.

Copyright 2013 IDC. Reproduction is forbidden unless authorized. All rights reserved.

Cloud

Big

Data / Analytics

Mobilité

Social

Business

Santé

publique

Smart

grids

Smart

buildings

Distribution

multi canal

Véhicules

connectés

Smart

cities

Télé-

médecine

Paiements

mobiles

Page 13: Baromètre IDC 'Big Data = Big EIM - …docs.media.bitpipe.com/io_11x/io_112071/item_768673/IDC... · des clients Contrôle des données Analyse de la ... données Coût des infrastructures

©2012 IDC #FR274 13

Etude sponsorisée par SAP

Restez connecté(e) :

@SAPFrance

@SAPEIM

#EIM

#RedefineData

#BigData

Plus d’information sur :

www.sap.com/france/eim

www.sap.com/france/realtimedataplatform

A propos de SAP

Leader des applications d’entreprise, SAP (NYSE : SAP) fournit aux entreprises de toutes tailles et

de tous secteurs les moyens logiciels d’une meilleure gestion. Du back office à la direction, de

l’entrepôt à la vente, quel que soit le terminal d’utilisation (ordinateur, terminal mobile), les

applications SAP permettent aux collaborateurs et aux organisations de travailler plus efficacement

ensemble et de s’appuyer sur des tableaux de bord personnalisés afin de conserver leur avance

dans un contexte concurrentiel.

Les applications et services SAP offrent à plus de 238 000 clients (y compris les utilisateurs des

solutions de SuccessFactors) la possibilité d’être rentables, de s’adapter continuellement et de croître

durablement. Pour plus d’informations, consultez le site http://www.sap.com