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Mai 2011 Mai 2011 Edition ETUDE TERRITORIALE ETUDE TERRITORIALE CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE TERRITORIALE DE L’AISNE © Ville de Saint-Quentin - Service communication © MBK Bassin économique de Saint-Quentin

Bassin économique de Saint-Quentin

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Edité par la CCI T erritoriale de l'Aisne en Mai 2011

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Page 1: Bassin économique de Saint-Quentin

Mai 2011Mai 2011 Edition

ETU

DE

TER

RIT

OR

IALE

ETU

DE

TER

RIT

OR

IALE

C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E T E R R I T O R I A L E D E L ’ A I S N E

© Ville de Saint-Quentin - Service communication © MBK

Bassin économique de Saint-Quentin

Page 2: Bassin économique de Saint-Quentin

Page 2

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Bassin économique de Saint-Quentin

La situation géographique ............................................3

Le cadre administratif.................................................4

L’intercommunalité....................................................4

La démographie ........................................................5

Le logement.............................................................6

Le coût de l’immobilier ...............................................6

Le marché du travail...................................................7

La population active ...................................................8

L’emploi par secteurs d’activité.....................................9

Les revenus............................................................ 10

Les moteurs du développement territorial....................... 11

Les créations d’entreprises ......................................... 12

Les établissements ................................................... 13

L’agriculture .......................................................... 14

Les grands établissements industriels............................. 15

L’industrie............................................................. 17 Localisation des entreprises industrielles de +20 salariés ..... 27 La construction ....................................................... 28

Le commerce.......................................................... 30

Zoom sur le commerce de détail .................................. 32

L’observatoire des flux commerciaux............................. 34

Culture et tourisme .................................................. 35

Le tertiaire ............................................................ 36

Principaux établissements tertiaires .............................. 39

L’accueil des entreprises ........................................... 40

La localisation des parcs éoliens................................... 42

Les aides aux entreprises ........................................... 43

SOMMAIRE

Page 3: Bassin économique de Saint-Quentin

Située au nord-ouest du département de l’Aisne, la zone d’emploi de Saint-Quentin est constituée de l’agglomération de Saint-Quentin, qui polarise la plupart des communes. Recouvrant le pays historique du Vermandois, la zone est limitrophe des départements du Nord et de la Somme.

Ce positionnement géographique, qui lui valut par le passé de nombreuses invasions, s’est transformé aujourd’hui en situation avantageuse au cœur

du triangle Paris / Londres /Bruxelles, à proximité des grands pôles économiques du Nord de l’Europe.

Le territoire possède un réseau autoroutier le reliant à l’Angleterre et à l’Europe du Sud (A26), à Rouen et au Havre (A29), ainsi qu’à Paris et Bruxelles via la proximité avec l’A1.

Des axes secondaires structurés en étoile autour de Saint-Quentin et de sa rocade, complètent ce réseau routier.

Un service ferroviaire est assuré à partir de la gare de Saint-Quentin qui est desservie par des trains intercités et des TER. Des liaisons par bus permettent également de rejoindre la gare TGV Haute-Picardie (durée : 30 mn) située entre Amiens et Saint-Quentin, à la jonction des

autoroutes A29/A1.

Un accès à l’espace aérien est également garanti avec la liaison à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle ou l’aéroport de Beauvais en 1h20 ainsi qu’à l’aéroport de Lille-Lesquin en 1h.

Le territoire est par ailleurs traversé par le Canal de Saint-Quentin qui assure la jonction entre l’Oise, la Somme et l’Escaut, et met en relation le bassin parisien, le nord de la France et la Belgique.

LA SITUATION GEOGRAPHIQUELA SITUATION GEOGRAPHIQUELA SITUATION GEOGRAPHIQUE

© CCIA - SDE Annois

Artemps

Attilly

Aubencheul-aux-bois

Beauvois-en-v.

Bellenglise

Bellicourt

Benay

Berthenicourt

BOHAINBOHAINBony Brancourtle-grand

Castres

LE CATELETLE CATELET

Caulaincourt

Cerizy

Chatillon-sur-oise

Chevresis-monceau

Clastres

Contescourt

Croixfonsommes

Cugny

Dury

Essigny-le-G.

Essigny-le-petit

Estrees

Etaves-et-bocquiaux

Etreillers

Fayet

La ferte-chevresis

Fieulaine

Flavy-le-martel

Fonsommes

Fontaineles-clercs

Fontaine-notre-dame

Fontaineuterte

Foreste

Francillyselency

GauchyGermaine

Gibercourt

Gouy

Gricourt

Happencourt

Harly

Le haucourt

Hinacourt

Homblieres

Itancourt

Jeancourt

Joncourt

Jussy

Lanchy

Levergies

Ly-fontaine

Magnyla-fosse

Maissemy

Marcy

Mesnil-saint-laurent

Mezieres-sur-oise

Montbrehain

Mont-d'origny

Montescourtlizerolles

Montigny-en-arrouaise

Morcourt

MOY DEMOY DELL’’AISNEAISNE

Neuville-saint-amand

Neuvillette

Ollezy

Origny-sainte-benoite

Parpeville

Pithon

Pleine-selve

Premont

Ramicourt

Regny

Remaucourt

Remigny

Renansart

RIBEMONTRIBEMONT

RouvroySAINTSAINTQUENTINQUENTIN

SAINT SIMONSAINT SIMON

Savy

Seboncourt

Serain

Seraucourt-le-G.

Sery-les-mezieres

Sissy

Sommette-eaucourt

Surfontaine

Thenelles

Trefcon

Tugny-et-pont

Vaux-en-v.

Vendelles

Vendeuil

Vendhuile

Le verguier

VERMANDVERMAND

Villers-le-sec

Dallon

Holnon

Pontruet

Grugies

Alaincourt

Brissay-choigny

Brissyhamegicourt

Urvillers

Hargicourt

Lempire

Pontru

Villeret

A26

A29

D1029D1029

D1044

D1044D1

Cambrai Lille

Amiens Rouen

Le Havre

Chauny - Soissons

Laon Reims

Guise La Capelle

THIERACHETHIERACHEDDéépartement partement

de la de la SOMMESOMME

DDéépartement partement de lde l’’OiseOise

LAONNOISLAONNOIS

Canal de Saint-Quentin

Aubigny-aux-kaisnesBray-st-christophe

DouchyFluquieres

Roupy

Villers-saint-christophe

D930

D932

Beaurevoir

Nauroy

D8

Fresnoyle-grand

Lesdins

Omissy

Sequehart

Becquigny

DDéépartement du NORDpartement du NORD

Lille

Amiens

Beauvais

PARISReims

CharlevilleMézières

© CCIT de l’Aisne - SDE - Etudes Economiques

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Page 3

Page 4: Bassin économique de Saint-Quentin

Page 4

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LE CADRE ADMINISTRATIFLE CADRE ADMINISTRATIFLE CADRE ADMINISTRATIF

BohainLe Catelet

Vermand

Saint Simon

Moy de l’Aisne

RibemontSQ

SQ Nord

SQ Sud

Superficie .............................................. 1 071 km²

Nombre de communes ........................................126

Nombre de cantons ...............................................9

Chefs-lieux de cantons

Bohain-en-Vermandois Le Catelet Moy de l’Aisne Ribemont Saint-Simon Saint-Quentin (Centre, Nord, Sud)

Vermand

Sous-préfecture : Saint-Quentin

L’INTERCOMMUNALITEL’INTERCOMMUNALITEL’INTERCOMMUNALITE

© CASQ - Mairie de Gauchy

Pour plus d’informations

CA de Saint-Quentin 9 place Lafayette - BP 345 02100 SAINT-QUENTIN 03 23 62 82 82 03 23 62 82 83

www.agglo-saintquentin.fr _____________________________________________________________

CC du Vermandois Maison de Pays Riqueval - RD 1044 02420 BELLICOURT 03 23 09 50 51 03 23 06 57 07

www.cc-vermandois.com _____________________________________________________________

CC du canton de Saint-Simon Pôle communautaire Rue du Château d’eau 02440 CLASTRES 03 23 63 36 51 03 23 64 38 27

www.c32s.fr _____________________________________________________________

CC de la vallée de l’Oise Route d’Itancourt 02240 MEZIERES-SUR-OISE 03 23 66 73 17 03 23 66 86 98

www.ccvo.fr _____________________________________________________________

CC du Val d’Origny (1) 79 rue Pasteur - BP 4 02390 ORIGNY SAINTE BENOITE 03 23 09 31 68 03 23 09 76 71

Nombre de structures intercommunales ..................5

Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin, CC du Vermandois, CC de la vallée de l’Oise, CC du canton de Saint-Simon, CC du Val d’Origny

Nombre de Pays ................................................1

Le contrat de Pays a été signé le 30 juin 2005. Les 5 structures intercommunales font partie du périmètre ainsi que les 3 communes de Jussy, Hinacourt et Pithon. La Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin est chargée de la coordination de la procédure.

CA : Communauté d’Agglomération - CC : Communauté de Communes

(1) Dans le cadre de la réforme territoriale qui fixe le seuil de viabilité d’une structure intercommu-nale à 5 000 habitants, l’existence de la CC du Val d’Origny semble compromise. 2 structures ont fait connaître leur souhait d’accueillir la CC du Val d’Origny : la CCVO et la CC de la région de Guise.

CC du Vermandois

Hinacourt (en discussionpour intégrer la CCVO)

Jussy

Pithon

CC du val d'Origny

CC de la vallée de l'Oise

Communautéd’Agglomération

de St Quentin

CC du canton de St Simon

Page 5: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Page 5

Avec 131 317 habitants en 2007, la zone d’emploi de Saint-Quentin est la plus peuplée de l’Aisne. Elle repré-sente 24,4% de la population départe-mentale. Avec une densité de popula-tion de 122,6 habitants au km², le Saint-Quentinois constitue le territoire le plus densément peuplé. Cette densi-té s’explique par la présence de la pre-mière commune de l’Aisne en termes d’habitants. Avec 56 471 habitants, Saint-Quentin concentre 43% de la population totale de la zone (Près de 51% si l’on considère l’agglomération).

Le reste du territoire est à dominante rurale. Seules 2 communes recensent plus de 5 000 habitants (Bohain : 6 213 et Gauchy : 5 678), suivies de Fresnoy-le-Grand (3 019 habitants) et de Ribe-mont (2 042 habitants).

Amorcée en 1975, la baisse de la population n’a cessé de s’accroitre. La perte de plus de 3 200 habitants entre 1999 et 2007 (même rythme que sur la période 1990-1999) est liée à un solde migratoire extrêmement défici-taire, combiné à un ralentissement de la croissance naturelle de la popula-tion. Le nord de la zone d’emploi est plus particulièrement touché par ces pertes démographiques.

Les premiers résultats des popula-tions légales 2008 indiquent toutefois une légère reprise démographique. Un gain de 560 habitants est annoncé dont 2/3 (372 personnes) pour la ville de Saint-Quentin. Phénomène éphé-mère ou prélude à un retournement de tendance durable ? Les prochains recensements l’établiront.

Bien que la population du territoire soit relativement plus jeune qu’au niveau national (26,3% de moins de 20 ans contre 23,4%) et qu’elle enregistre une plus forte natalité, cet accroisse-ment natu-rel ne par-vient pas à compenser les départs.

LA DEMOGRAPHIELA DEMOGRAPHIELA DEMOGRAPHIE

Population (Nombre d’habitants) ......................... 131 317

Canton de Bohain-en-Vermandois .............. 14 463 Canton du Catelet ................................ 8 402 Canton de Moy de l’Aisne........................ 7 869 Canton de Ribemont.............................. 8 636

Canton de St-Simon............................... 11 319

Canton de Vermand............................... 9 388

Canton de St-Quentin Nord (n.c. partie ville de St Quentin) . 4 616

Canton de St-Quentin Sud (n.c. partie ville de St Quentin) ... 10 152

Ville de Saint-Quentin............................ 56 471

Densité de population .............................. 122,6 (Nombre d’habitants au km²) - Aisne ........................... 73

Nombre de ménages ................................ 54 823

Source : INSEE - RP 2007 - Exploitations principales

INDICATEURS DEMOGRAPHIQUES 1990 à 1999 1999 à 2007

Variation annuelle moyenne de la population (%) -0,3 -0,3

Due au solde naturel +0,4 +0,3

Due au solde migratoire -0,6 -0,6

Taux de natalité (‰) 13,6 13,5

Taux de mortalité (‰) 9,9 10,2

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

POPULATION PAR AGE ET PAR SEXE Hommes TOTAL

De 0 à 19 ans 17 510 34 544

65 à 74 ans 4 580 10 657

75 à 84 ans 3 275 8 784

85 ans et plus 618 2 222

TOTAL 63 029 131 317

Femmes

17 034

6 077

5 509

1 604

68 288

30 à 39 ans 8 264 8 616 16 880

40 à 49 ans 8 762 9 130 17 892

50 à 64 ans 12 420 12 896 25 316

De 65 ans et plus 8 473 13 190 21 663

Moins de 5 ans 4 420 4 050 8 470

5 à 14 ans 8 667 8 600 17 267

15 à 19 ans 4 423 4 384 8 807

De 20 à 64 ans 37 046 38 064 75 110

20 à 29 ans 7 600 7 422 15 022

%

26,3

6,5

13,1

6,7

57,2

11,4

12,9

13,6

19,3

16,5

8,1

6,7

1,7

100,0

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

Page 6: Bassin économique de Saint-Quentin

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LE LOGEMENTLE LOGEMENTLE LOGEMENT

1999 2007

Nombre de logements 57 561 60 356

Résidences principales 52 365 54 834

Résidences secondaires 1 369 984

Logements vacants 3 827 4 538

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

REPARTITION PAR TYPE DE LOGEMENT Nombre %

Maison 45 101 74,7%

Appartement 14 886 24,7%

Autre 369 0,6%

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales

La zone d’emploi de Saint-Quentin compte 60 356 logements contre 57 561 en 1999, soit une augmentation de 4,9%. Le parc s’est accru de près de 2 800 logements en 8 ans soit une moyenne de 350 logements par an, représentant 21% des nouvelles résidences axonaises. L’augmentation est plus sensible sur la partie centre-ouest et sud-ouest de la zone d’emploi.

Etant donné la composition de la zone qui réunit une agglomération et un espace rural, l’offre d’habitat comporte une part de logements individuels

relativement importante (74,7% de maisons contre 55,5% au niveau national).

Le nombre de propriétaires reste élevé comparé à la moyenne française (61,1% contre 57,4%) mais il croît moins vite : +1,1point pour le Saint-Quentinois entre 1999 et 2007 contre +2,7 points en France.

La part de logements sociaux est identique à celle observée au niveau national, à savoir 15% des résidences principales du territoire. La

ville de Saint-Quentin concentre 75,9% de ces logements, notamment sur les quartiers de Neuville et Europe.

LE COUT DE L’IMMOBILIERLE COUT DE L’IMMOBILIERLE COUT DE L’IMMOBILIER

Logements vacants7,5%Résidences

secondaires1,6%

Résidences principales

90,9%

REPARTITION DES RESIDENCES PRINCIPALES SELON LE STATUT D’OCCUPATION

Nombre %

Propriétaire 33 520 61,1%

Locataire 20 080 36,6%

Logé gratuitement 1 234 2,2%

Picardie Aisne Secteur de Saint-Quentin

Secteur de Péronne (Somme)

Secteur de Cambrai (Nord)

Appartements anciens 2 170 €/m² 1 480 €/m² 1 270 €/m² NC 1 600 €/m²

Appartements neufs 3 070 €/m² 2 690 €/m² 2 790 €/m² NC NC

Maisons anciennes 164 200 € 126 600 € 110 600 € 108 900 € 113 000 €

Terrains à bâtir 55 100 € 39 900 € 41 600 € 28 000 € 44 500 €

Source : Immoprix/Perval - Prix correspondant aux transactions réelles enregistrées du 01/02/10 au 31/01/11. NC : Non communiqué

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

Quartier de Neuville © Ville de Saint-Quentin - Service communication

Page 7: Bassin économique de Saint-Quentin

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LE MARCHE DU TRAVAILLE MARCHE DU TRAVAILLE MARCHE DU TRAVAIL

Nombre de DEFM de catégorie ABC (Janvier 2011) ..............11 928

Variation annuelle des DEFM (catégorie ABC).................. +3,8% (Aisne : +5,6% - Picardie : +5,3%)

Part des femmes (catégorie ABC) ................................. 46,6% (Aisne : 48,2% - Picardie : 49,3% )

Part des moins de 25 ans (catégorie ABC) ...................... 19,5% (Aisne : 18,8% - Picardie : 18,6%)

Part des DEFM de très longue durée (catégorie ABC) ........ 23,4% (Aisne : 21,7% - Picardie : 18,8%)

Part des DEFM de niveau I à IV (catégorie ABC)................ 25,8% (Aisne : 27,1% - Picardie : 31,5%)

Part des DEFM selon le niveau de qualification (cat.ABC)... - Ouvriers : 37% (Aisne : 35,4% - Picardie : 30,3%) - Employés : 56,6% (Aisne : 58,2% - Picardie : 60,9%) - Techniciens, agents de maîtrise : 4,1% (Aisne : 4,2% - Picardie : 5,6%) - Cadres : 2,3% (Aisne : 2,2% - Picardie : 3,2%)

Selon les dernières statistiques publiées, la zone d’emploi de Saint-Quentin compte près de 12 000 demandeurs d’emploi de catégorie ABC, c’est-à-dire tenus de faire des actes de recherche d’emploi. Ils représentent 26,5% des DEFM du département de l’Aisne. Sur un an, le nombre est certes orienté à la hausse mais à

un rythme inférieur à celui consta-té pour l’Aisne et même la Picar-die.

La zone d’emploi affiche le taux de chômage le plus élevé de l’Aisne. Il se situe dans le trio de tête des zones d’emploi nationa-les. Sur une longue période, l’écart avec le taux national s’est creusé et même amplifié lors de la

crise. L’intervalle atteint 5,7 points au 4ème trimestre 2010.

La part des chômeurs de moins de 25 ans est plus élevée que dans le reste du département ainsi que la part des chômeurs de très longue durée. La relative faiblesse des qualifications explique pour partie cette situation.

Source : INSEE - DARES - ANPE

Evolution du taux de chômage en % Données CVS

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

4T10

2T10

4T09

2T09

4T08

2T08

4T07

2T07

4T06

2T06

4T05

2T05

4T04

2T04

4T03

2T03

4T02

2T02

4T01

2T01

4T00

2T00

4T99

2T99

ZE Saint-Quentin Aisne Picardie France

3,44,3

5,7

NOTICE EXPLICATIVE Depuis février 2009, une nouvelle nomenclature est utilisée pour la publication des statistiques du marché du travail.

DEFM de catégorie A : Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes de recherche d’emploi, sans emploi. DEFM de catégorie B : Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte de 78 heures ou moins dans le mois. DEFM de catégorie C : Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue de plus de 78 heures dans le mois. DEFM de très longue durée : Demandeurs d’em-ploi en fin de mois inscrits depuis 2 ans et plus. DEFM selon le niveau de formation :

- Niveaux I-II-III : DUT, BTS, licence, maîtrise, doctorat

- Niveau IV : Baccalauréat (général, profession-nel, technologique)

TAUX DE CHOMAGE (données CVS)

4è trim. 2010

Zone d’emploi de Saint-Quentin 14,9%

Aisne 13,3%

Picardie 10,9%

France métropolitaine 9,2%

Source : INSEE - DARES - ANPE

Page 8: Bassin économique de Saint-Quentin

La zone d’emploi de Saint-Quentin compte près de 57 000 actifs dont un peu plus de 48 200 actifs ayant un emploi, alors que le nombre d’emplois dans la zone est de à peine 48 000. L’indicateur de concentration d’emplois est de 98,2. Il s’agit de l’indicateur le plus élevé de l’ensemble des territoires de l’Aisne.

La population active du territoire diminue depuis 1982 en raison d’une émigration des actifs plus importante que la croissance de la population en âge de travailler.

Parmi les actifs en emploi vivant sur le terri-toire, 8 500 partent travailler chaque jour hors de leur zone alors que 7 500 emplois sont occupés par des habitants d’autres terri-toires. Malgré la taille de Saint-Quentin et sa

proximité avec des territoires subissant également des diffi-cultés économiques, le nombre de navettes sortantes a aug-menté de 1 300 personnes depuis 1999. En parallèle, le nombre d’habitants des zones voisines qui viennent travailler dans le Saint-Quentinois ne s’est accru que de 600 personnes.

Les échanges avec les autres territoires se font principale-ment avec le Santerre-Somme (zone de Péronne) et la zone de Chauny-Tergnier-La Fère.

Concernant la répartition de la population active par CSP, on constate une surrepré-sentation de la catégorie des ouvriers, liée au caractère industriel de la zone d’em-ploi. Bien qu’en diminution de près de 14% depuis 1999, cette catégorie est supérieure de 8,8 points à la moyenne française.

Concernant la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures, bien que supérieure à la moyenne départe-mentale et en augmentation de 19,1% depuis 1999, le nombre reste largement en-deçà de la moyenne nationale (-6,2 points). La moyenne française évolue à un rythme 2 fois plus rapide que celle de la zone d’emploi de Saint-Quentin.

Page 8

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LA POPULATION ACTIVE LA POPULATION ACTIVE LA POPULATION ACTIVE

POPULATION DE 15 A 64 ANS 1999 2007

Population totale 85 936 83 919

Population active 58 311 56 843

Taux d’activité 67,9% 67,7%

Population active ayant un emploi 47 758 48 233

Taux d’emploi 55,6% 57,5%

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales

EMPLOIS ET ACTIVITE 1999 2007

Nombre d’emplois dans la zone 47 427 47 914

Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 47 934 48 783

Indicateur de concentration d’emploi(1) 98,9 98,2

Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales, lieu de résidence et lieu de travail. (1) Nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.

POPULATION ACTIVE DE 15 A 64 ANS PAR CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE (CSP)

Zone d’emploi Aisne en % Nombre %

Dont : - Agriculteurs exploitants 777 1,4 2,2 1,8

- Artisans, commerçants, chefs d’ent. 2 585 4,5 4,7 5,5

- Cadres et professions intellect. Sup. 4 767 8,4 7,9 14,6

- Professions intermédiaires 11 962 21,0 20,4 23,9

- Employés 17 052 30,0 29,2 29,1

- Ouvriers 18 702 32,9 33,5 24,1

TOTAL 56 882 100,0 100,0 100,0

France en %

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations complémentaires

EVOLUTION DE LA POP. ACTIVE PAR CSP ENTRE 1999 ET 2007

19,1%

5,6%

-14,3%

9,1%

-13,9%

-21,0%

-30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40%

Agriculteurs exploitants

Artisans, commerçants, chefs d'ent.

Cadres et professions intellectuelles sup.

Professions intermédiaires

Employés

Ouvriers France

Aisne

St Quentin

Source : INSEE - RP 2007 - exploitations complémentaires

Page 9: Bassin économique de Saint-Quentin

Page 9

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

L’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITEL’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITEL’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITE

Evolution de l'emploi salarié par secteurs de 99 à 08

22,3%

7,4%

7,7%

-1,6%

-17,0%

-26,4%

-40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40%

agriculture

industrie

construction

commerce

services

TOTAL

St Quentin Aisne

Evolution de l'emploi total (base 100 en 1999)

95,0

96,0

97,0

98,0

99,0

100,0

101,0

102,0

103,0

2008200720062005200420032002200120001999

St Quentin Aisne

La zone d’emploi de Saint-Quentin compte 46 751 emplois au 1er jan-vier 2008, se répartissant entre 43 235 salariés (92,5%) et 3 516 non salariés (7,5%). Il s’agit du premier pôle d’emplois du département avec 25,7% de l’emploi axonais.

Sur les 10 dernières années, le nombre d’emplois salariés et non salariés a diminué de 1,5% soit une perte sèche de 715 emplois. La baisse, dont les prémices

remontent à 2002, a été plus importante au niveau de l’emploi salarié et s’est particulièrement révélée au cours de l’année 2004 (-1 050 emplois).

Les 4 secteurs d’activité ont été touchés par ces pertes d’em-plois. Si la construction, le ter-tiaire et même l’agriculture ont retrouvé, voire amélioré, leur niveau d’emplois de 2004, la situa-tion est toute différente pour le secteur industriel qui continue,

de façon inexorable, à perdre des effectifs. En 10 ans, le secteur a perdu plus de 26% de ses salariés soit une perte de plus de 3 200 emplois. Sur la même période, le secteur tertiaire a gagné 2 200 emplois, soit un gain insuffisant pour compenser la disparition des emplois industriels. Aujourd’hui, le secteur tertiaire représente 71,1% de l’emploi salarié de la zone.

La construction rassemble 6,3% des emplois salariés du Saint-Quentinois. Le nombre d’emplois a cru de 22,3% en 10 ans soit un gain de 500 emplois.

La tentative de redressement de l’emploi a malheureusement été stoppée par la crise de 2008.

EVOLUTION DES EMPLOIS SALARIES PAR SECTEURS D’ACTIVITE DE 1999 A 2008

Source : INSEE estimations d’emploi - Données au 1er janvier

AGRICULTURE

700

750

800

850

900

950

1 000

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

INDUSTRIE

8 000

9 000

10 000

11 000

12 000

13 000

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

CONSTRUCTION

2 0002 1002 2002 3002 4002 5002 6002 7002 8002 9003 000

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

COMMERCE et SERVICES

28000

29000

30000

31000

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

810

8940

2720 30765

Répartition de l'emploi salarié au 01/01/2008

6,3%

12,6% 13,8%

58,7% 57,3%

2,7% 1,9%

20,7%19,1%

6,8%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

AISNE SAINT-QUENTINservicescommerceconstructionindustrieagriculture

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Page 10

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

60,8

61,3

63,7

26,8

25,5

23,7

7,1

7,6

6

5,3

5,6

6,5

0% 20% 40% 60% 80% 100%

St Quentin

Aisne

France

Revenus salariauxPensions, retraites et rentesRevenus des professions non salariéesAutres revenus

LES REVENUSLES REVENUSLES REVENUS

DISTRIBUTION DES REVENUS PAR UNITE DE CONSOMMATION(1) Zone Aisne France

Médiane (en euros) 15 595 16 007 18 129

1er décile 4 898 5 754 6 786

9ème décile 30 766 30 952 36 838

Rapport inter-déciles(2) 6,3 5,4 5,4

Nombre de ménages fiscaux ......... 54 782

Part des ménages fiscaux imposés .. 48,1%

(Aisne : 48,8% - France : 55,8%)

Source : INSEE - Revenus 2008

STRUCTURE DES REVENUS DECLARES

En 2008, la moitié des saint-quentinois dispose d’un niveau de vie infé-rieur à 15 595 € par an. Ce revenu est inférieur de 2,6% au revenu médian axonais et de 14% au revenu médian national.

48,1% des ménages de la zone d’emploi ont été imposés, soit un niveau relativement proche de la moyenne départementale mais inférieur de 7,7 points à la moyenne nationale.

Les 10% de saint-quentinois les plus pauvres vivent dans un ménage qui déclare un revenu par unité de consom-mation inférieur à 4 898 € par an (6 786 € pour la

France) et les 10% les plus riches dans un ménage dont le revenu déclaré est supé-rieur à 30 766 € par an (36 838 € en France).

La dispersion du revenu, mesurée par le rapport inter-déciles est de 6,3 (fait plus marquant pour un milieu urbain) alors qu’elle est de 5,4 pour l’Aisne et le niveau national. Ce rapport atteint 8,6 pour la commu-nauté d’Agglomération de Saint-Quentin et 11,3 pour la ville centre.

La part des revenus d’acti-vité atteint 67,9% des reve-nus déclarés (69,7% au niveau national).

NOTICE EXPLICATIVE

(1) Le revenu déclaré aux services fiscaux, plus simplement appelé revenu fiscal, est la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la « déclaration des revenus », avant abattement. Il comprend 4 catégories de revenus : les revenus salariaux (salaires, droits d’auteur, avantages en nature, indemnités de maladie, allocations de chômage et de préretraite, revenus perçus à l’étranger), les revenus des professions non salariées (revenus nets de déficits des indépendants comprenant les bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux), les retraites (hors minimum vieillesse), pensions d’invalidité, pensions alimentaires (déduction faite des pensions versées) et rentes viagères, les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine).

Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) présente l’avantage de relativiser le niveau de revenu par rapport à la composition du ménage fiscal. Par rapport au revenu d’une personne, il permet de prendre en compte les économies d’échelle résultant de la vie en groupe. Le revenu exprimé par UC devient un revenu par équivalent adulte, comparable d’un lieu à un autre et entre ménages de compositions différentes. Le nombre d’UC d’un ménage est évalué selon la définition utilisée par l’INSEE et par Eurostat : le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 UC, les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3 UC.

Pour étudier le niveau du revenu, on utilise la médiane du revenu fiscal par unité de consommation (UC), qui partage les personnes en deux groupes. (2) Le rapport inter-déciles (9ème décile / 1er décile) établit le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles.

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

MOTEURS DU DEVELOPPEMENT TERRITORIALMOTEURS DU DEVELOPPEMENT TERRITORIALMOTEURS DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

La carte présente le positionnement de zones en décalage par rapport au reste du territoire au vu de la proportion de personnes bénéficiant de la CMUC (zones où la proportion de personnes à faible revenu (au sens de la CMUC) est anormalement élevée par rapport à la situation moyenne de la commune). La population totale est celle couverte par le régime général de l’assurance maladie (carreaux de 200 m. de côté). Source : Cnam/TS 2006. INSEE

AUTRE REGARD SUR L’AGGLOMÉRATION DE SAINT-QUENTIN

IRIS

Commune

ZUS (zone urbaine sensible) Zone à forte proportion de personnes à faible revenu Distribution spatiale de la population

ZUS Europe

ZUS Neuville ZUS Faubourg d’Isle

ZUS Vermandois : Vermand, Fayet, Artois, Champagne

L’Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Caisse des Dé-pôts ont mis en place un observa-toire destiné à mesurer les de-grés d’exposition des économies locales à la crise. Une typologie des différents bassins d’emploi a été dressée afin d’analyser leur degré de vulnérabilité aux impacts de la crise.

L’approche mise en œuvre dans ce travail se rattache à la théorie « des bases économiques », c’est-à-dire expliquer le développe-ment des territoires non pas par la création de richesses (PIB) mais par le flux des revenus qui vien-nent les irriguer.

Ces revenus sont classés en 4 grandes familles :

Productif : revenus du capital et du travail liés à la vente à l’extérieur de biens et de servi-ces produits à l’intérieur du territoire.

Public : salaires des 3 fonctions publiques (Etat, collectivités locales, secteur hospitalier).

Résidentiel : revenus entrant sans lien avec la production et

du fait de l’offre résidentielle locale (actifs navetteurs, pen-sions de retraite, dépenses de tourisme).

Social : toutes les prestations sociales et sanitaires (prestations de chômage, mini-mas sociaux, aides au loge-ment,…).

La zone d’emploi est qualifiée se-lon que les parts de bases pèsent 10% de plus que le poids moyen.

Concernant la zone d’emploi de Saint-Quentin, les moteurs du dé-

veloppement territorial reposent sur une base productive/sociale et publique.

Le poids de la base sociale est particulièrement important. Cette sur-dépendance aux revenus so-ciaux (qui touche principalement les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie) pénalise le territoire.

A signaler par ailleurs la part im-portante du poids des pensions de retraite.

Source : « La crise et nos territoires : premiers impacts » octobre 2010 - Notes territoriales AdCF

ZE de St-Quentin

Moyenne arithmétique

ZE de St-Quentin (en € par Hbt)

Moyenne arithmétique (en € par Hbt)

Base productive 19% 16,9% 2 078 2 194

Base résidentielle 41% 52,8% 4 501 7 207

- salaire des migrants/alternants

10% 12% 1 094 1 527

- retraites 28% 25% 3 007 3 297

- dépenses touristiques 4% 16% 399 2 383

Base publique 11% 8,2% 1 182 1 066

Base sociale 29% 22,1% 3 167 2 877

TOTAL 100% 100% 10 928 13 343

DECOMPOSITION DES ELEMENTS DES BASES ECONOMIQUES

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LES CREATIONS D’ENTREPRISESLES CREATIONS D’ENTREPRISESLES CREATIONS D’ENTREPRISES En 2010, selon les premières estima-tions, 801 entreprises ont été créées sur la zone d’emploi de Saint-Quentin dont 458 demandes de créations sous le régime de l’auto-entrepreneur. Bien qu’en augmentation de 2,4% par rapport à 2009, l’évolution du nom-bre de créations d’entreprises a été nettement moins importante que celle constatée pour la Picardie (+9,8%) ou la France métropolitaine (+7,2%). Le nombre de créations sous le statut de l’auto-entrepreneur est resté stable entre 2009 et 2010 pour le Saint-Quentinois alors qu’il a progressé de 10,1% en région et de 12,1% au niveau national.

En 2009, le territoire comptait 182 créations d’entreprises pour 1 000 entreprises existantes et 58 créations pour 10 000 habitants. Ces 2 indica-teurs sont en-deçà de ceux observés au niveau de la France (hors Ile-de-France).

Près de la moitié des nouvelles entreprises saint-quentinoises sont concentrées dans 3 secteurs d’activi-té : le commerce de détail (20,6% des créations), la construction (15,6%) et les services en direction des personnes (10,4%).

L’inscription en entreprise indivi-duelle est la principale forme juridi-que d’immatriculation des nouvelles unités (suite à l’arrivée du régime de l’auto-entrepreneur). En 2009, les créations de sociétés ont représenté 22,3% des créations. Elles ont chuté de 10,8% entre 2008 et 2009. A l’instar de la situation nationale, 94,5% des entreprises créées ont démarré leur activité sans salarié, les dirigeants ayant pour objectif d’assurer avant tout leur propre emploi.

2005 328

2006 340

2007 411

2008 403

Nombre de créations annuelles d’entreprises

(données brutes)

2009 782

dont 454 auto-entrepreneurs

Estimation 2010

801 dont 458 auto-entrepreneurs

EN SAVOIR PLUS - www.insee.fr - www.lautoentrepreneur.fr - www.aisne.cci.fr/pages/juridique/fiches-reglementation.php

Source : INSEE - APCE 2010

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

INDICATEURS ANNUELS 2009 Zone d’emploi Aisne France (hors

Ile-de-France)

Taux de renouvellement annuel - pour 1 000 (1) 182 186 190

Densité de création pour 10 000(2) 58 56 84

Proportion d’auto-entrepreneurs 58,1% 60,4% 57,5%

Part des sociétés (EURL, SASU, SARL, SA,…) 22,3% 21,3% 23,2%

Source : INSEE - APCE 2010 (1) Nombre de créations d’entreprises recensées en 2009 rapporté au nombre d’entreprises existantes dans le stock au 1er janvier 2009. (Lecture : Dans l’Aisne, pour 1000 entreprises existantes on recense 186 créations en 2009). (2) Nombre de créations d’entreprises recensées en 2009 rapporté au nombre d’habitants recensés durant cette période. (Lecture : Dans l’Aisne, on recense 56 créations d’entreprises en 2009 pour 10000 habitants).

Répartition des 782 créations d'entreprises en 2009 par secteurs d'activité

Vente de services sous

forme de commerces*

21,5%

Commerces22,6%

Services aux particuliers**

11,8%

Industrie3,3%

Construction15,6%

Services aux entreprises

23,1%

Activités financières

2,0%

Source : INSEE - APCE 2010 * immobilier, hébergement et restauration, vente et réparation automobile, services en direction des personnes ** enseignement, arts, spectacles et activités récréatives, santé

LE STATUT D’AUTO-ENTREPRENEUR

La Loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008 avait pour but de simplifier l’exercice de petites activités indépendantes. Cette Loi est à l’origine du régime de l’auto-entrepreneur mis en place depuis le 1er janvier 2009. Il s’adresse à toutes les personnes désirant pratiquer une activité commerciale, artisanale ou libérale à titre principal ou complémentaire.

Le nombre de créations d’entreprises intègre sans distinction toutes les entreprises créées sous ce régime, qu’elles aient ou non effectivement démarré leur activité. L'évolution globale du nombre de créations résulte de la combinaison de 2 effets :

− un effet de substitution : création sous le régime de l'auto-entrepreneur de préférence à un autre régime, considéré comme moins avantageux,

− un effet d'ajout : création, sous le régime de l'auto-entrepreneur, d'entreprises qui n'auraient jamais vu le jour sans ce régime.

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Source : INSEE - CLAP 01/01/2009 - Les boulangeries/pâtisseries et les boucheries/charcuteries sont comptabilisées dans le secteur industriel (rubrique fabrication de denrées alimentaires) - 107 établissements sont recensés sur le territoire.

La zone d’emploi de Saint-Quentin compte 6 680 établissements dont 89,4% sont des petites unités employant moins de 10 salariés. Avec 413 établissements (520 unités auxquelles on soustrait 107 commerces de bouche), le secteur industriel ne représente que 6,2% des établissements totaux. 64 entreprises ont un effectif supérieur à 100 salariés.

Base de données CLAP

Il s’agit d’un système d’informations alimenté par différentes sources pour fournir des statistiques localisées au lieu de travail. Le référentiel établissement est constitué à partir du fichier SIRENE. Le champs couvert par CLAP est plus large que celui du répertoire SIRENE. Il comprend l’ensemble des activités hors agriculture, défense et intérim.

NOMBRE D’ETABLISSEMENTS PAR SECTEURS D’ACTIVITE PAR TRANCHE D’EFFECTIFS SALARIES 0 à 9 sal. 10 à 49 sal. 50 à 99 sal. 100 à 199 sal. 200 sal. et + TOTAL

Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 61 10 4 1 0 76

Industries extractives 2 0 0 0 0 2

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur, d’air conditionné, d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution

59 10 4 1 0 74

Fabrication de denrées alimentaires et de boissons 117 10 1 1 3 132

Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines 20 8 2 4 0 34

Fab. de produits informatiques, électroniques et optiques 2 0 0 0 0 2

Fab. d’équipements électriques 7 1 1 2 0 11

Fab. de machines et équipements 11 7 1 2 0 21

Fabrication de matériels de transport 3 1 1 0 1 6

Fabrication d’autres produits industriels 192 64 5 7 4 272

Fab. de textiles, ind. habillement, cuir et chaussures 48 15 0 2 1 66

Travail du bois, industries du papier et de l’imprimerie 32 4 1 2 0 39

Ind. chimique et pharmaceutique 4 1 1 1 2 9

Fab. produits en caoutchouc et plastiques et autres produits non métalliques 18 4 0 0 0 22

Métallurgie et fab. de produits métalliques (sauf machines et équipements) 28 23 3 1 1 56

Autres industries manufacturières - réparation de machines et équipements 62 17 0 1 0 80

INDUSTRIE 393 93 13 13 8 520

CONSTRUCTION 612 60 3 2 0 677

COMMERCE 1 258 106 7 2 3 1 376

Transports et entreposage 166 37 6 6 2 217

Hébergement et restauration 394 24 2 0 0 420

Information et communication 52 5 1 1 0 59

Activités financières et d’assurance 297 17 2 1 0 317

Activités immobilières 331 1 0 1 1 334

Activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien 759 43 9 1 0 812

Administration 1 127 170 26 18 5 1 346

Autres activités de services 584 16 2 0 0 602

TOTAL 5 973 572 71 45 19 6 680

TERTIAIRE 3 710 313 48 28 8 4 107

LES ETABLISSEMENTSLES ETABLISSEMENTSLES ETABLISSEMENTS

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

L’AGRICULTUREL’AGRICULTUREL’AGRICULTURE

Le paysage du Vermandois laisse entrevoir des plateaux ouverts et des plateaux vallon-nés, à la limite des bocages de la Thiérache. On y distingue de grandes étendues cultivées, la Surface Agricole Utilisée couvre en effet 85,5% du territoire. A l’approche des vallées de l’Oise, de la Somme et de l’Omignon, on découvre également un paysage verdoyant où bosquets et rivières agrémentent le paysage.

La zone est dominée par de grandes exploita-tions (109 ha de SAU en moyenne contre 82 ha au niveau départemental). Parmi les 841 exploitations recensées lors de la dernière enquête agricole, 80% sont des exploitations professionnelles avec une SAU moyenne de 131 ha, signe d’une restructuration de l’agriculture bien avancée.

4 exploitations sur 5 sont tournées vers les grandes cultures caractéristiques de la ré-gion Picardie, c’est-à-dire les céréales et les betteraves sucrières. La proximité de la sucre-rie TEREOS à Origny-Sainte-Benoite fait de la zone le plus gros pôle betteravier de l’Aisne.

Les exploitations agricoles utilisent l’équiva-lent de 1 581 personnes à temps plein (ces données incluent les entreprises de travaux agrico-les et les coopératives d’utilisation de matériel

agricole).

Cela représente en moyenne 1,9 actif par exploi-tation. La compo-sition de la force de travail est à 61,5% familiale.

841 exploitations dont 673 exploitations professionnelles

Surface Agricole Utilisée (SAU) : 91 552 ha

85 246 ha de terres labourables (dont 49 439 ha en céréales)

1002 chefs d’exploitations et co-exploitants

Population familiale active sur les exploitations : 1442

CHIFFRES-CLES

Source : Recensement Agricole (RA) 2000. Le RA a lieu tous les 10 ans. La prochaine collecte d’informations se déroulera de sept. 2010 à avril 2011.

© Chambre d’agriculture de l’Aisne

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LES GRANDS ETABLISSEMENTS INDUSTRIELSLES GRANDS ETABLISSEMENTS INDUSTRIELSLES GRANDS ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS

PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS Commune Code NAF Activité Effectifs

2010

1. MBK INDUSTRIE Rouvroy 3091Z Scooters, cycles, motocycles et moteurs de hors-bords (Groupe japonais YAMAHA MOTOR Ltd)

690

2. LE CREUSET INDUSTRIE Fresnoy-le-Grand 2599A Articles culinaires en fonte (Groupe hollandais CLIDEN BV) 504

3. TEREOS Origny-Sainte-Benoite 1081Z Sucrerie

(Groupe français TEREOS) 315

4. FAPAGAU ET Cie Gauchy 2042Z Articles de parfumerie (Groupe français L’OREAL) 289

5. NESTLE FRANCE Itancourt 1089Z Bouillons, potages déshydratés, nouilles asiatiques (Groupe suisse NESTLE)

281

6. SOPROCOS Gauchy 2042Z Produits cosmétiques (Groupe français L’OREAL) 275

7. CEREAL PARTNERS FRANCE Itancourt 1061B Céréales pour le petit-déjeuner (Groupe suisse NESTLE - Groupe américain GENERAL MILLS)

266

8. ENSIVAL MORET FRANCE Saint-Quentin 2813Z Pompes industrielles (Groupe français MORET) 240

9. HAZEMEYER Gauchy 2712Z Energie électrique 187

10. ONDULYS SAINT-QUENTIN Morcourt 1721A Onduleur et transformateur de carton (Groupe belge ONDULYS) 154

11. NEXANS FRANCE Bohain 2732Z Câbles pour le bâtiment (Groupe français NEXANS) 150

18. DUCAMP Saint-Quentin 3822Z Collecte de déchets industriels, assainissement, nettoyage industriel 108

19. APEGELEC INDUSTRIE Saint-Quentin 3320C Electricité industrielle 107

12. LE BOURGET Fresnoy-le-Grand 1431Z Bonneterie et articles textiles (Groupe italien CSP INTERNATIONAL FASHION GROUP)

147

13. MAHLE FILTERSYSTEME FRANCE Seboncourt 2829B

Filtres à air, absorbeurs d’essence, filtres habitacles industriels (Groupe allemand MAHLE)

146

14. LU FRANCE Jussy 1072Z Biscuits (Groupe américain KRAFT FOODS) 140

15. BORGERS FRANCE Saint-Quentin 1396Z Garnissage textile et pièces thermoformagées pour l’automobile (Groupe allemand BORGERS)

136

16. CEPAP LA COURONNE Gauchy 1732Z Articles de papeterie (Groupe espagnol TOMPLA) 125

17. AUNDE FRANCE Saint-Quentin 1391Z Tissus pour l’industrie automobile (Groupe allemand AUNDE ACHTER & EBELS) 109

20. LORRAINE TUBES Fresnoy-le-Grand 2420Z Tubes en acier soudé 100

Source : Fichier consulaire CCI territoriale de l’Aisne - Mars 2011

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Depuis le moyen-âge, Saint-Quentin possède une longue tradition industrielle. Reconnue dès le XIIe siècle comme une ville textile marquée par l’essor de l’activité lainière, la ville développera, après le siège de 1557 (mise à sac de la cité par les armées de Philippe II d’Espagne), la fabrication des toiles de lin.

Au milieu du XVIIIe siècle, l’usage du coton fait timidement son apparition et les tisserands s’adap-tent petit à petit à cette nouvelle fibre. Après la période troublée de la révolution française, le nombre de métiers à tisser en activité chute de 14 000 à 3 000. Au début des années 1800, on passe progressivement du système pré-industriel où fileurs et tisserands travaillent à domicile, essen-tiellement dans les campagnes du Saint-Quentinois et du Vermandois, au système industriel des filatures mécaniques. En 1804, la première filature mécanique est créée à Saint-Quentin.

Parallèlement, les activités métallurgiques, présentes dans la ville à travers les ateliers de forge, de serrurerie et de ferblanterie, se dévelop-pent et répondent aux besoins des industriels textiles locaux en machines nouvelles mais aussi aux besoins en machines motrices pour pallier l’insuffisance de la force hydraulique disponible. Au-delà de cette construction mécanique s’ajoute le développement d’équipements pour l’industrie sucrière qui à partir de 1825, prospère durablement.

En 1834, Saint-Quentin et sa périphérie comptent 37 filatures. Face au suréquipement de cette branche industrielle, l’activité rencontre des difficultés et le nombre d’établissements cotonniers décline. Mi- XIXe siècle, de nouvelles filatures de laines se créent à Saint-Quentin et à Ribemont. C’est à cette époque qu’apparaît un nouveau type d’usines : les sheds (bâtiment industriel en dents de scie). L’arrivée de ces ateliers s’accompagne de boulever-sements dans le paysage urbain, ponctué peu à peu dans sa périphérie de grandes unités de production autour desquelles s’agglomèrent les populations ouvrières issues de l’exode rural. Les tisserands des campagnes deviennent les tisseurs des villes.

La conjoncture économique et politique des années 1860 pousse les industriels à la modernisa-tion de leurs outils de production et le tissage mécanique connaît alors un formidable élan. Même si la construction mécanique reste dominante pour les industriels du textile et du sucre, elle n’en est pas pour autant exclusive. Les ateliers se diversifient et viennent répondre aux multiples besoins d’une ville en pleine expansion.

A la veille de la première Guerre Mondiale, le coton a repris la place qu’il oc-cupait au début des années 1860 et le nombre total de métiers mécaniques atteint son niveau maximal dans l’histoire du tissage Saint-Quentinois avec plus de 4 600 machines.

A l’issue du conflit, si l’on ajoute aux destructions la disparition des matières premières, des plans, dessins et archives, l’anéantissement des équipe-ments industriels est total. Commence alors la reconstitution industrielle sur des bases anciennes. Hormis quelques regroupements d’entreprises, le paysage industriel de la ville ne change guère. Les usines sont finalement reconstruites ou remises à neuf entre 1919 et 1922.

Le textile renaît mais la relance rencontre des difficultés : la mode de la belle époque est révolue, les salaires sont plus attractifs dans les nouvelles industries et la production qui s’est déplacée vers d’autres centres pendant le conflit, constitue désormais une nouvelle concurrence.

Parmi les apports industriels les plus significatifs de l’entre-deux-guerres figurent :

Dans la métallurgie/mécanique : la fonderie à Fresnoy (Le Creuset, 1924), le matériel électrique à Bohain et à Saint-Quentin (Cie Française Thomson Houston - Hazemeyer,1930)

Dans le textile : création d’une grande usine de bonneterie à Fresnoy (Ets Saltiel Le Bourget, 1926) et l’introduction de la fabrication de fibres artificielles à Saint-Quentin (CTA Gauchy, 1927).

A la fin des années 30, apparaît un nouveau phénomène, celui de la récupération des grandes usines textiles désaffectées. Ce processus s’ampli-fie dans les années 50 avec l’arrivée de Motobécane. En effet, au lendemain de la seconde guerre mondiale, le mouvement de décentralisation de l’industrie parisienne va modifier profondément le paysage industriel Saint-Quentinois. Ces nouvel-les implantations tiennent compte du positionne-ment géographique favorable de Saint-Quentin, de l’existence de locaux industriels désaffectés par les tissages de la ville, mais surtout de la disponibilité d’une main d’œuvre capable de s’adapter aux chaines de production.

Les années 50 et 60 donnent un nouveau souffle à l’industrie avec l’arrivée de nouvelles activités, encore présentes de nos jours (chimie/cosmétique, papeterie,…).

RETOUR SUR LE PASSE INDUSTRIEL DU SAINT-QUENTINOIS

Extrait de « SAINT-QUENTIN : histoire et patrimoine industriels » de Frédéric PILLET - Cahiers du patrimoine n°89 (2007)

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

La zone d’emploi de Saint-Quentin occupe un peu moins de 9 000 salariés dans le secteur industriel , soit 20,7% de l’emploi salarié de la zone. Il s’agit du 3ème

territoire le plus industrialisé après la Thiérache (25,7%) et le Chaunois (23,1%).

L’implantation industrielle sur la zone remonte réellement au XVIe siècle, bien que dès le XIIe siècle, Saint-Quentin apparaisse déjà comme une ville textile tournée vers le négoce des draps de laine (cf. encart page 16).

Au-delà de l’activité textile plus marquée sur la ville-centre, les bourgs situés aux environs ont pro-fité dès la seconde moitié du XIXe siècle de la diversification des fa-brications. Une multitude d’activi-té sont apparues sur Bohain, Fres-noy-le-Grand, Origny-Sainte-Benoîte,…. La période de l’entre-deux-guerres a permis des apports industriels significatifs, dont cer-tains subsistent encore de nos jours.

Bien que fortement représenté sur le territoire, le secteur industriel a cependant vu disparaître un nombre considérable d’emplois.

En 20 ans, la zone a perdu 6 624 emplois soit 43% de ses effectifs (-41,4% au niveau départemental), selon une pente ascendante régu-lière. Cette régression de l’indus-trie s’explique à la fois par un effet gain de productivité, par un effet d’externalisation et par un effet délocalisation.

Aujourd’hui, la structuration de l’appareil productif local expose fortement le territoire aux conséquences de la crise. La tra-dition industrielle de la zone, fon-dée sur le textile et la construc-tion mécanique, déjà vivement touchée par la crise qu’ont subi ces secteurs depuis les années 70 jusqu’à récemment, ne résiste pas au marasme économique.

De nombreux plans sociaux se succèdent et des établissements, comptant parmi les plus impor-tants de la zone en termes d’effectifs, ont réduit leur personnel ou ont définitivement fermé leurs portes. Parmi eux :

L’imprimerie MAULDE ET RE-NOU à Gauchy a été mise en liquidation judiciaire en juillet 2008. Sur les 143 salariés, 57 emplois ont été sauvés et ont intégré le groupe du repreneur (création de la société ROTO AISNE SN) et 86 personnes ont été licenciées.

La SOCIETE INDUSTRIELLE TEINTURERIE DE LA CHAUSSEE ROMAINE (ennoblissement tex-tile), sise zone industrielle de Morcourt-Rouvroy, a été placée en liquidation judiciaire en jan-vier 2009. Spécialisée dans la teinturerie fantaisie, l’établis-sement employait 41 salariés.

La société TECHNIQUE DE LA DECOUPE ALPI, basée à Ver-mand, n’a pas résisté à l’effon-drement du secteur automobile durant la crise et a définitive-

ment fermé ses portes en mars 2010. Les 16 salariés restants ont été licenciés.

TERGAL INDUSTRIES à Gauchy (fabrication de fibres de polyes-ter et de résines PET pour l’em-bouteillage) dont la liquidation judiciaire a été prononcée en septembre 2009. Les 170 sala-riés que comptait encore l’en-treprise en 2008 ont fait l’objet de vagues de licenciements. Les 130 derniers licenciés ont assis-té en novembre 2010 à la vente de tout l’immobilier de leur en-treprise.

Mise en liquidation de la société ANDERES BRODERIES en mars 2011. L’entreprise Saint-Quentinoise employait encore 14 personnes à la fabrication de dentelles haut de gamme.

Parmi les entreprises ayant dû procéder à des ajustements de leurs effectifs, citons les socié-tés MBK INDUSTRIE, APEGELEC, HOSTE, AUNDE,….

A ce jour, en termes d’effectifs, le secteur agro-alimentaire a supplanté les 2 filières tradition-nelles de la zone. La métallurgie/fabrication de produits métalliques vient se positionner à la 2ème place tandis que le textile/habillement prend la 3ème place. Toutefois, si l’on excluait le textile en rapport avec l’industrie automobile, la fi-lière se situerait alors à la 4ème place, derrière la fabrication de matériel de transport.

Société Textiles Bochard - © Courrier Picard

© Ministère de la culture - F. Pillet

L’INDUSTRIEL’INDUSTRIEL’INDUSTRIE

© Ministère de la culture - F. Pillet

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1.1. L’INDUSTRIE AGROL’INDUSTRIE AGRO--ALIMENTAIRE ALIMENTAIRE est le premier employeur de la zone avec 17,1% de l’emploi salarié industriel de la zone d’emploi. Les productions agricoles performantes, combinées à la localisation géographique du territoire ont permis des implanta-tions industrielles importantes en matière d’agro-alimentaire.

La production de betteraves sucrières, dont la plantation remonte à 1812, année où Napo-léon a demandé aux cultivateurs de planter des betteraves pour remplacer le sucre de canne antil-lais rendu inaccessible par la guerre contre les anglais - a rapi-dement contribué au développe-ment des sucreries sur le Saint-Quentinois. Vers 1860, la zone d’emploi en comptait une tren-taine. Les évolutions techniques ont entrainé un phénomène de concentration des unités.

Aujourd’hui TEREOS est le seul groupe su-crier encore présent. Il est implanté à Origny-Sainte-Benoîte. Si les origines de la société remontent à 1869, il faut attendre 1932 pour que soit créée la distille-rie-coopérative qui répond aux besoins de la pharmacie et de la parfumerie alors en pleine expansion. En 1951 a lieu l’inauguration de la sucrerie. C’est autour de la croissance de la coopérative d’Origny-Sainte-Benoîte que TEREOS s’est progressivement formé, pour rassembler aujourd’hui 12 000 agriculteurs et 17 000 salariés dans le monde, sur 35 site industriels.

Sur le site d’Origny-Sainte-Benoîte sont produits 100 000 tonnes de sucre blanc destiné au grand public (sous la marque BEGHIN-SAY) et à différentes industries, du sucre « saveur

vergeoise » et des sucres spéciaux, liquides et fondants (Société FRANCE FONDANTS). Sont également produits l’alcool de bouche commercia-lisé par la SDA BRABANT) et l’éthanol (cf. encart ci-dessus).

Depuis 2009, la coopérative a passé un accord avec le groupe de spiritueux améri-cain BACARDI afin de produire des alcools de blé de haute qualité destinés à la fabrica-tion de la vodka. TEREOS a in-vesti 15 millions d’euros dans un atelier spécifique, qui a per-mis la création d’une quinzaine d’emplois (Société DISTILLERIE DE LA VALLEE DE L’OISE). Le site servi-ra notamment au dé-veloppement de la vodka Grey Goose, produit-clé dans la stratégie de BACARDI.

En 2010, le groupe DANISCO a établi un partenariat avec TEREOS, pour inves-tir dans une nouvelle

unité d’extraction de bétaïne sur le site de production de bio-éthanol d’Origny-Sainte-Benoîte. Cette nouvelle activité, qui permet-tra d’optimiser la valorisation d’un coproduit de distillerie, devrait démarrer au printemps 2010 et permettre la création d’une vingtaine d’emplois.

La bétaïne d’origine naturelle agit comme régulateur de la pression osmotique, améliorant la santé intes-tinale et réduisant l’impact négatif du stress dû à la chaleur en produc-tion animale. Elle sera extraite de la vinasse, coproduit issu de la fabrica-

tion de bio-éthanol, en uti-lisant une tech-nologie de pointe dont DANISCO est le dépositaire. La bétaïne ainsi produite sera ensuite trans-portée vers le site finlandais de DANISCO pour la fabrica-tion de produits sous la marque BetafinTM.

BIO-ETHANOL NORD PICARDIE (BENP)

S’inscrivant dans le programme français d’accélération de la production de biocarburants, le groupe sucrier TEREOS est l’un des premiers à avoir obtenu, dès 2005, un agrément pour construire sur son site d’Origny-Sainte-Benoîte, une distillerie d’éthanol de betteraves. D’une capacité de production de 300 000 m3 d’alcool et d’éthanol par an, l’installation s’étend sur plus de 100 ha et compte notamment 44 réservoirs de stockage de produits finis et 2 réservoirs plus grands pour la matière première, capables de stocker 70 000 m3 chacun.

Mise en service début 2007, grâce à un investissement de 200 millions d'euros, la distillerie illustre le remarquable essor des biocarburants, qui devraient représenter 10% de la consommation totale des carburants en 2015. Cette unité ultramoderne, classée "Seveso 2" en raison du risque industriel, emploie 30 salariés.

© F-L. Athénas / CEDUS

© H-Dez / Bar Floréal / CEDUS

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2 sociétés agro-alimentaires, appartenant au groupe suisse NESTLE, sont implantées sur la commune d’Itancourt :

NESTLE France, dont la créa-tion remonte au début des années 80, est spécialisée dans la production de soupes dés-hydratées et d’aides culinai-res sous la marque MAGGI. L’usine emploie 281 personnes.

Créée en 1995, CEREAL PARTNERS FRANCE, dont le capital dépend également à 50% de la société américaine GENERAL MILLS, emploie 266 salariés à la production de cé-réales pour le petit-déjeuner (production d’une vingtaine de recettes sous marques Fitness, Nesquik, Clusters,…). L’entre-prise vient de décider de produire sur place les pépites de chocolat qui étaient aupara-vant confiées à des sous-traitants. Une dizaine de recrutements est prévue.

Parmi les sociétés qui utilisent les céréales, on peut citer :

La société LU (ex-VANDAMME) emploie 140 personnes à la fa-brication de cakes et gâteaux fourrés. Créée à Jussy en 1921, le site est passé dans le giron de BSN, puis de DANONE et enfin du groupe américain KRAFT FOODS depuis novem-bre 2007 lors de la cession de l’activité « biscuits et produits céréaliers » par le groupe agro-alimentaire français.

Appartenant au groupe NEU-HAUSER, l’UNION MUTUELLE DE BOULANGERIE (UMB) est spécialisée dans la fabrication

de pains crus. Implantée à Saint-Quentin depuis 1906, la société a déménagé ses lignes de production sur le parc des autoroutes courant 2010 et en a profité pour s’agrandir et se moderniser pour un investisse-ment total de 15 millions d’euros. Les nouveaux locaux de 6 000 m² voient sortir de leurs chaines de production 1,5 millions de baguettes crues surgelées chaque semaine. Les pains sont ensuite conditionnés et expédiés vers les points chauds des grandes et moyen-nes surfaces. Le groupe NEU-HAUSER emploie 1 000 salariés dont 55 sur le Saint-Quentinois.

La société HARRY’S RESTAU-RATION (ex-QUALITY BAKERS) est implantée à Gauchy depuis 1996. Elle fabrique et com-mercialise des buns (petits pains) pour le compte de clients industriels nationaux. Le groupe italien BARILLA, qui a opéré une prise de participation majoritaire sur HARRY’S en 2007, a constitué en 2009 BARILLA HARRY’S FRANCE. 47 personnes travail-lent sur le site gasiaquois.

Parmi les 2 meuneries encore présentes dans l’Aisne, l’une est située sur le territoire de-puis 1678. Il s’agit de la société EUROMILL NORD, LES GRANDS MOULINS DE SAINT-QUENTIN, qui résulte depuis 1969 de la fusion des moulins de Saint-Martin et de Tour y Val. L’en-treprise, qui appartient au groupe NUTRIXO, fabrique en-tre autres de la farine pour les pains BANETTE et emploie une vingtaine de salariés.

A signaler aussi la présence de la BISCUITERIE DUTOIT à Bohain. Fondée en 1948, la société est spécialisée dans la fabrication de fonds à garnir en pâte feuilletée et brisée, à destination principale des industriels. Après avoir sorti en 2010 son premier gâteau « le P’tio Crac’lin », l’entreprise, qui emploie 12 permanents et 9 saisonniers, envisage de s’agrandir en 2012.

Le territoire accueille également d’autres petites unités liées à l’agro-alimentaire :

LAMBERT PANIFICATION à Saint-Quentin (14 salariés) - Fabrication industrielle de pain et pâtisserie fraiche.

SA LANDON à Holnon (13 sala-riés) - Fabrication industrielle de charcuterie.

SARL LAILAND à Aubigny-aux-Kaisnes (9 salariés) - Fabrica-tion de fromage à pâte cuite.

LES VERGERS DE SERU

Implantés à Ribemont depuis 1979, les VERGERS DE SERU sont constitués d’une Société Civile d’Exploitation Agricole et de la SARL. L’entreprise couvre 70 ha d’arbres fruitiers (2 500 pom-miers et poiriers par ha). Lors des récoltes, l’entreprise embau-che 50 saisonniers. Cet arbori-culteur indépendant produit 4 000 tonnes de fruits dans l’année. Après la cueillette, les fruits sont stockés en chambre froide, conditionnés (plateaux, barquettes, sachets,…) dans un vaste atelier avant d’être vendus à la grande distribution ou aux industriels.

Société Cereal Partners France - © Courrier Picard

© Euromill - Grands moulins de Saint-Quentin

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Face à l’internationalisation des marchés et à l’accélération des progrès techniques, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique

industrielle visant à rapprocher les acteurs publics et privés de l’innovation. Combinée à une politique d’aménagement du territoire, cette stratégie de développement industriel a abouti à la création des pôles de compétitivité. La Picardie s’est engagée dans 3 pôles dont 2 à vocation mondiale : le pôle IAR et le pôle I-Trans.

Co-piloté par les régions Champagne-Ardenne et Picardie, le pôle IAR propose de mettre à profit la diversité végétale disponible dans les 2 régions, afin de valoriser tous les composants de la plante valoriser tous les composants de la plante à des fins non alimentairesà des fins non alimentaires. Le pôle ambitionne de rentabiliser le recours aux agro-ressources et a ainsi défini 4 domaines d’actions stratégiques, regroupés sous le concept de bio-raffinerie :

Les bioénergies Les agro-matériaux Les biomolécules Les ingrédients végétaux

« La finalité du pôle IAR est de réunir toutes les compétences et les technologies d’extraction, de transformation et de formulation des composants de la biomasse, permettant d’effectuer toutes les étapes depuis le laboratoire jusqu’au développement industriel d’un projet innovant, s’inscrivant dans une perspective de développement durable » (Source : pôle IAR).

Les régions Picardie et Champagne-Ardenne disposent à cet effet d’importantes ressources

agricoles et d’un potentiel de recherche et de formation de plus de 800 chercheurs ainsi que d’un gisement conséquent d’entreprises industrielles.

Quelques exemples de projets du pôle IAR :

1. PYROBIO ENERGY + Il s’agit du premier projet du pôle à avoir été labellisé et financé par le FCE*. Il est porté par le groupe sucrier TEREOS (02), la société marnaise FINAXO INDUSTRIE et le Centre de Valorisation des Glucides de Dury (CVG - 80). Une nouvelle technique de pyrogazéification rapide transforme en source d’énergie les vinasses, résidus issus de la distillation de la betterave.

2. TECHFLAX Le projet est labellisé par le pôle Wallon WAGRALIM et porté par l’entreprise VANDEPUTTE OLEOCHEMICALS. Il a pour objectif de valoriser les fractions issues du raffinage de la graine de lin pour la fabrication de colles, de matériaux d’isolation ou de produits cosmétiques.

3. BIOMAT Le projet a pour objectif de substituer les matériaux traditionnellement utilisés à l’intérieur des véhicules par des matériaux d’origine 100% végétale, renouvelables et respectant les contraintes techniques, économiques et environnementales liées à l’automobile.

Le pôle IAR soutient aussi les projets …

Synthons, Acropole, Lif, BioH2gen, Agrosolvants, Emac, Futurol, Chimiosub, Catia,… .

Contact :

Pôle de compétitivité IAR 50-52 boulevard Pierre Brossolette BP 5 - 02930 LAON Cedex +33 (0)3 23 23 25 25 +33 (0)3 23 23 25 26

www.iar-pole.com

* FCE : fonds de compétitivité des entreprises

POLE DE COMPETITIVITE

INDUSTRIES ET AGRO-RESSOURCES (IAR)

© DR

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2. 2. Le secteur de LA LA METALLUR-METALLUR-GIEGIE ETET DEDE LALA FABRICATIONFABRICATION DESDES PRODUITSPRODUITS METALLIQUESMETALLIQUES consti-tue le 2ème secteur d’activité avec 16,8% de l’emploi salarié indus-triel de la zone d’emploi. Une seule entreprise est de taille majeure, le secteur étant majori-tairement composé de PME.

La plus importante en termes d’effectifs est la société LE CREUSET INDUSTRIE. Implan-tée à Fresnoy-le-Grand depuis 1925 en raison de sa position géographique, l’entreprise produit la célèbre cocotte en fonte émaillée LE CREUSET et décline sa batterie de cuisine dans 300 formes et 40 coloris. Equipement incontournable pour les familles à l’origine, la cocotte est aujourd’hui devenue un produit haut de gamme depuis son rachat en 1990 par Paul Van Zuydam.

Tout en conservant son cœur de gamme en fonte, dont la production est assurée sur le site fresnoysien, l’entreprise s’est diversifiée avec des gam-mes de plats en grés émaillé, des ustensiles en silicone, des poêles et casseroles en alumi-nium multicouches. L’entre-prise propose également des tire-bouchons et accessoires pour le vin de marque SCREW-PULL. Sur les 1 200 employés que compte LE CREUSET à ce jour, 504 sont basés à Fres-noy-le-Grand. L’entreprise exporte 90% de son chiffre d’affaires. Un projet d’exten-sion de la fonderie est en pré-paration avec à terme le dou-blement de la capacité de pro-duction. L’investissement se-rait de l’ordre de 45 millions

d’euros avec à la clé 200 em-plois supplémentaires échelon-nés sur 4 ans.

Egalement implantée à Fres-noy-le-Grand, depuis 1935, la société LORRAINE TUBES (Tubes de la Providence) emploie 90 personnes à la fabrication de tubes profilés. Rachetée par le groupe espa-gnol CONDESA en 2004, cette ex-usine d’ARCELOR est spécia-lisée dans les tubes et tuyaux en métaux ferreux et en acier soudés haute fréquence, pour les secteurs de l’automobile, du mobilier et construction,….

D’origine plus récente (1981), la SOCIETE DES ATELIERS DE CONSTRUCTIONS MECANIQUES D’HOLNON (SACMO) emploie 79 salariés à la fabrication de machines de conditionnement et d’emballages, principale-ment pour l’industrie cosméti-que et pharmaceutique. La société adapte également des machines-outils d’occasion. Après avoir intégré en 2007 le groupe de conditionnement international SIRIUS MACHINERY GROUP, appartenant au fonds d’investissement suédois NORDSTJERNAN, la SACMO a rejoint fin 2008 la société d’in-vestissement COESIA GROUP ,

leader ita-lien en ma-chines au-tomatiques de condi-tionne-ment.

La SOCIETE INDUSTRIELLE DES FONTES (SIF) est implantée sur Saint-Quentin depuis 1932. Elle est spécialisée dans la fabrication de pièces moulées en fonte, brutes ou usinées, avec ou sans traitement de sur-face. Les pièces peuvent peser quelques grammes jusqu’à 80 kg. 70% de la production est ré-alisée pour le secteur ferro-viaire (pièces de voies, de caténaires, de wagons,…). La SIF emploie 71 salariés.

A ces sociétés viennent s’ajouter dans la tranche des 20 à 50 salariés :

Création de MECA’ELEC en 1999 (45 salariés) à Harly. Tôlerie, presses, mécanique générale, connectiques, traitement de surfaces, services et assemblages.

Création en 1912 de LAMORY ET WALD SN (38 salariés) à Saint-Quentin. Mécanique de précision, taillage d’engrena-ges et d’outillages.

SOCIETE DE PRODUCTION INDUSTRIELLE DE ROTORS ET D’EMBOUTISSAGE (SPIRES) - 34 salariés à Saint-Quentin.

SOVEFAM HIVET (27 salariés) à Neuville-Saint-Amand - Mécanique de précision.

ESPACE ALUMINIUM DU VER-MANDOIS (23 salariés) à Saint-Quentin - Menuiserie métalli-que aluminium.

DECAPAGE DE L’AISNE (23 salariés) à Saint-Quentin - Décapage des métaux par voie chimique ou thermique ou dans le domaine du microbillage et grenaillage.

CONCEPT DESIGN MOULE ET OUTILLAGE (CDMO) - 23 sala-riés à Saint-Quentin - Etude, conception et fabrication de moules et modèles.

FONDERIE E. DOURLET (23 salariés) à Saint-Quentin - Fonderie d’aluminium.

© Société SACMO

© Société Industrielle des Fontes

© Société Le Creuset

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Si l’on ajoute la FABRICATION DE FABRICATION DE MACHINES ET D’EQUIPEMENTSMACHINES ET D’EQUIPEMENTS, le secteur passe alors à 24,2% de l’emploi salarié industriel de la zone d’emploi. Certains de ces établissements trouvent leurs ori-gines aux côtés du développement de l’industrie sucrière. Parmi les établissements les plus importants en termes de salariés, 2 ont un ef-

fectif supérieur à 100 personnes.

La société ENSIVAL MORET FRANCE est im-plantée sur Saint-Quentin depuis 1868, date à laquelle Lucien Moret ouvre un atelier de construction métallique qui fournit du maté-riel à destina-tion des IAA et des usines texti-

les. Après s’être spécialisé dans les années 1900 dans la fabrica-tion de matériel de manuten-tion (vis d’Archimède, éléva-teurs, pompes,…) pour l’indus-trie sucrière, l’usine s’est développée et a fusionné avec la société belge ENSIVAL fin 2000. Le groupe ainsi constitué représente aujourd’hui 500 per-sonnes dont 240 sur le site de Saint-Quentin. Il conçoit, fa-brique et fournit une gamme étendue de pompes. Il est l’un des leaders mondiaux dans le pompage des acides phosphori-que et sulfurique, des liquides chargés ainsi que dans les in-dustries sucrière et papetière.

La société MAHLE FILTERSYS-TEME FRANCE est une filiale du groupe allemand MAHLE. L’usine de Seboncourt est char-gée de produire des filtres pour le secteur de l’automobile. Elle emploie 146 salariés.

Alors que son origine remonte aux années 1920 dans le quar-tier de Remicourt (Saint-Quentin), la société CONS-TRUCTIONS ISOTHERMIQUES BONTAMI (CIB) est installée depuis 1959 dans les anciens ateliers du Tissage du Verman-dois. Elle fabrique des meubles iso-thermiques et emploie 83 personnes. CIB appartient au groupe industriel américain ITW Inc, suite au rachat du groupe HORIS en 2007.

BURTON’STEEL est née en 1976 suite à la reprise en 1973 par les frères Demy de la CITEF. Installée dans des bâti-ments en bordure du Canal de Saint-Quentin, la société a transféré ses ateliers sur la zone d’activités du bois de la Chocque en 2005 pour laisser place à la Base Urbaine de Loisirs (cf. encart page 35). L’en-treprise emploie 45 salariés et produit des équipements de manutention de produits en vrac pour les secteurs de l’industrie et de l’environne-ment, des centrales à béton, des bennes et des grappins.

La société TECMAN emploie 35 personnes. Implantée éga-lement sur la zone d’activités du bois de la Chocque depuis son transfert de Fayet en 2001, elle est spécialisée dans la cons-truction de bras hydrau-liques brise-roche pour le déblocage de concasseurs de maté-riaux.

Créée en 1902 par Emile Boubiéla, la société BOUBIELA s’est alliée au groupe MORET dans les années 1990 pour former BOUBIELA-MORET. L’entreprise de 27 salariés a pareillement quitté ses locaux en 2005 pour la zone d’activi-tés du Bois de la Chocque où sont réalisés les appareils de manutention notamment de produits en vrac ou en sacs.

La société DELAPLACE MOU-ZON existe depuis 1901. A l’ori-gine maréchalerie, forge et construction de matériel à traction animale, l’entreprise a évolué depuis 1945 vers la traction motorisée et la fabri-cation de matériel de prépa-ration du sol et remorques

semi-portées. Une tren-taine de personnes travaillent sur le site d’Etreillers.

A signaler également les ETS G. DUFLOT implantés à Holnon. La société em-ploie 48 salariés dans la tôlerie fine pour la réali-sation de machines (tables d’anesthésie, échographe, salle de contrôle,…).

© Ensival Moret

© Société Tecman

© Société Delaplace Mouzon

© Société Boubiéla Moret

© Société Mahle Filtersysteme France

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3.3. 3ème secteur d’activité en termes d’effectifs , le secteur TEXTILE TEXTILE -- HABILLEMENTHABILLEMENT -- CUIRCUIR ETET CHAUS-CHAUS-SURESSURES ne représente plus aujourd’hui que 11,8% de l’emploi salarié industriel du Saint-Quentinois et ceci, en grande partie en lien avec le secteur automobile (41% des emplois de ce secteur).

Concernant la fabrication de textiles, 2 socié-tés ont un effectif supérieur à 100 salariés et ont une production tournée vers le secteur automobile. Avec cette production de textiles automobiles, le tissage proprement dit a pratiquement disparu, laissant place peu à peu aux produits non tissés, fabriqués par enduction.

BORGERS FRANCE a été l’une des premières sociétés à s’implanter sur le Parc des Autoroutes en 2002, à proximité des sites automobiles, dont Renault Douai. Filiale du groupe allemand BORGERS, l’établissement Saint-Quentinois occupe 136 salariés au garnissage textile et pièces thermoformagées pour l’automobile.

Filiale également d’un groupe allemand AUNDE ACHTER & EBELS Gmbh, AUNDE FRANCE (ex-DELCAR) est implantée sur Saint-Quentin. Spécia-lisée dans le textile automobile, cette entreprise de 109 salariés subit actuellement les contre-coups de la crise économique.

Parmi les autres sociétés présentes sur la zone d’emploi :

La SOCIETE INDUSTRIELLE THIERS (SIT) emploie 23 personnes à Saint-Quentin (Groupe SITEAL).

Cette société développe et industrialise des pièces de confort et d’aspect, de composants techniques et d’ensembles de garnissage et de sellerie.

Afin de renforcer la compétitivité de l’économie française et de développer la croissance de l’emploi sur des marchés porteurs, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle qui combine territoire, innovation et industrie.

La Picardie s’est engagée dans 3 pôles dont le pôle national UP-Tex qui s’est fixé comme objectif d’être identifié à horizon 2015 comme la référence européenne dans le domaine des référence européenne dans le domaine des matériaux textiles avancés, la polysensorialité, matériaux textiles avancés, la polysensorialité, le design et la customisation de masse. le design et la customisation de masse.

Pour y parvenir, ses missions consistent à : Fédérer les compétences Promouvoir le matériau textile par des

utilisations innovantes en termes de fonctionnalités et d’usage

Accélérer le développement des marchés (dans les domaines de la santé, des transports, du bâtiment et génie civil, des sports et loisirs, de l’habillement et des équipements de protection) et des activités

Favoriser le développement de l’innovation scientifique, technologique et industrielle.

Quelques exemples de projets du pôle Up-Tex :

1. DEPOLTEX : Mise au point d’une méthodologie de conception de géotextiles fonctionnalisés ayant des propriétés de dépollution des sédiments et boues pollués aux métaux lourds.

2. FINATHER 3 : Développer des matériaux composites thermo-durs innovants à base de fibres végétales pour remplacer les composés d’origine pétrochimique.

Contact :

Pôle de compétitivité UP-Tex 40 rue Eugène Jacquet 59708 MARCQ EN BAROEUL cedex

+33 (0)3 20 99 46 71 +33 (0)3 20 99 46 13 [email protected]

www.up-tex.fr

© Société Industrielle Thiers

© Société Borgers

POLE DE COMPETITIVITE UP-TEX

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La société NOIRET BOHAIN em-ploie 22 personnes à Bohain et est spécialisée dans les tissus techniques thermostables en fibres longues pour les vêtements de protection.

A coté de ces éta-blissements, on aperçoit une mosaïque de TPE dans le domaine de la broderie. Ancrée sur le territoire depuis la fin du XVIIIème siècle, la brode-rie enjambe la frontière dépar-tementale pour continuer vers le Cambrésis. Le secteur est au-

jourd’hui confronté, entre autres, à une concurrence exacerbée.

Concernant l’industrie de l’ha-billement, il ne reste à ce jour qu’un seul établissement de plus de 100 salariés.

Il s’agit de la société LE BOURGET implantée à Fresnoy-le-Grand, spécialisée dans les collants. Fondée en 1924 par Jean-Pierre Saltiel, l’entreprise a non seulement subi la crise du secteur mais aussi des difficultés inhérentes aux successions familiales qui ont conduit à son rachat en 1995 par le groupe Lyonnais EDI. En 1999, le groupe ita-lien CSP INTERNATIONAL a pris le contrôle de la société et depuis 2005, LE BOURGET a diversifié ses activités dans le secteur de la lingerie féminine.

Un nouveau bâtiment réunis-sant le siège social et un magasin d’usine et pour lequel l’entreprise a investi 3 mil-lions d’euros, vient d’être inauguré. Bâtiment moderne de 1 600 m² aux lignes courbées, le CHIC CENTER LE BOURGET est devenu la vitrine internationale de la marque. 2010 a été une année faste pour le groupe puisque marquée par la reprise de la distribution des collants MAX MARA, le lancement d’une ligne de sous-vêtements pour hommes et enfin, l’achat de la société WELL. Ce rachat permet ainsi au groupe CSP INTERNATIONAL de devenir le n°2 en Europe du marché du chaussant. Le siège de la nou-velle holding CSP Paris qui réunit LE BOURGET SA et WELL SA se situe à Fresnoy-le-Grand.

Aujourd’hui, si le voile utilisé est tissé en Italie, l'usine de l'Aisne (147 salariés) s’occupe de la teinture à l'expédition en passant par la mise en forme, le conditionnement,….

Le territoire accueille également les sociétés suivantes :

COMODITEX (42 salariés) à Saint-Quentin. Rachetée de-puis fin 2010 par le groupe CEPOVETT, l’entreprise, spécialisée dans le vêtement de travail, est devenue la pla-teforme logistique du groupe.

RENE ET JACQUES HOSTE (21 salariés). Implantée à Ribe-mont depuis 54 ans, l’entre-prise est spécialisée dans les bleus, les blouses de travail et les gilets de sureté.

A signaler dans le domaine de l’industrie du cuir et de la chaussure, la présence d’une société qui travaille également pour le milieu professionnel. Il s’agit de la société PAWELEC (12 sala-riés), implantée à Tugny-et-Pont, qui conçoit, fabrique et distribue les semelles Valstau®, adaptées au monde professionnel.

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

© CCITA - Société Le Bourget

© Société Noiret Bohain

MAISON DU TEXTILE - LA FILANDIERE (Fresnoy-le-Grand)

En 1920, Gaëtan Lanzani, venu d’Italie, crée à Fresnoy-le-Grand une manufacture de tapisseries murales, de tissus d’ameublement et de revêtement de sièges, qu’il baptise LA FILANDIERE.

Dans cette entreprise devenue musée depuis 2003, on peut encore y voir le tissage sur métiers à bras équipés du système Jacquard.

Le lieu rassemble plus d’une quarantaine de métiers textiles et conserve de nombreuses techniques de tissage. On y découvre les outils permettant de repro-duire toutes les étapes de la création : du dessin à son exé-cution sur métiers.

En savoir plus : Maison du textile 54 rue Roger Salengro 02230 FRESNOY LE GRAND

+33 (0)3 23 09 02 74 www.la-maison-du-textile.com

© La Filandière - CDT02/Goupi

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

4. 4. LALA FABRICATIONFABRICATION DEDE MATE-MATE-RIELRIEL DEDE TRANSPORTTRANSPORT occupe 11% de l’emploi salarié industriel.

Le secteur est notamment représenté par la société MBK INDUSTRIE. Filiale du groupe japonais YAMAHA MOTOR depuis 1986, cette héritière de Motobécane (1951) est issue d’une décentralisation de l’industrie parisienne. Implanté aujourd’hui sur la zone indus-trielle de Rouvroy-Morcourt, le site MBK s'étend sur 340 000 m² avec 4 bâtiments couvrant au total 141 000 m². Premier employeur privé de la zone d’emploi (et même du dépar-tement) avec 690 salariés, l’entreprise produit des scooters, motos et moteurs de hors-bords.

Après avoir traversé une pé-riode de baisse d’activité en raison d’un contexte économi-que défavorable début 2010, la présence de l’entreprise sur le territoire pourrait se trouver confortée. Le constructeur nip-pon a en effet annoncé début 2011 qu’il fermait son usine Barcelonaise pour concentrer son activité en Europe sur une seule usine et donc qu’il trans-férait l’activité de Barcelone sur Saint-Quentin. 100 000 deux-roues seront produits sur le site lorsque le transfert avec la structure espagnole se-ra effectif. A suivre…

A proximité de MBK INDUSTRIE se situe l’un de ses sous-traitants, la société QUENTIN-PLAST. Implantée sur le site client en raison de la gestion du stock de pièces, l’établisse-

ment est spécialisé dans la fa-brication de pièces plastiques moulées par injection. Il em-ploie 42 salariés. L’entreprise fait partie à 49% du groupe es-pagnol CLIPTERPLAST et à 51% du groupe italien THEMAPLAST.

A signaler également l’implan-tation de GKN DRIVELINE RI-BEMONT. Cette filiale de groupe britannique a été créée en 1976. elle emploie 87 personnes au recondition-nement d’arbres de transmis-sion pour véhicules légers.

Implantée à Tugny-et-Pont depuis 1959, la société EURO-BENNE (groupe Delaplace & Munier Industries) est cons-tructeur de bennes amovibles pour l’équipement de déchet-teries et de centres de tri. Elle emploie 31 salariés.

5.5. L’INDUSTRIEL’INDUSTRIE CHIMIQUECHIMIQUE arrive en 5ème position avec 9,3% de l’emploi salarié industriel Saint-Quentinois. Les effectifs sont concentrés dans 2 unités du groupe L’OREAL, implantées à Gauchy.

289 personnes travaillent sur le site de FAPAGAU & Cie dont l’installation remonte à 1986 sur une partie de l’usine TER-GAL INDUSTRIES (cf. page 15). Le groupe L’OREAL vient de restructurer le pôle industriel de sa division « luxe » sur ses 3 sites situés au Nord de la France : Lassigny (60) - Caudry (59) et Gauchy (02). Il a égale-ment créer une plateforme lo-gistique de 40 000 m² sur Roye (80), qui se substitue à l’activi-té logistique des 3 usines préci-tées. Le site de Gauchy demeure spécialisé dans la production de parfums de marque Lan-côme, Cacharel, Armani,….

SOPROCOS (1965) assure la fabrication et le conditionne-ment de produits cosmétiques (Garnier, Ushuaïa, Narta, Men-nen, Vivelle Dop, Armani, L’Oréal Paris,…) et de toilette destinés à la grande distribu-tion. L’effectif est de 275 personnes.

Le groupe L’OREAL envisage d’implanter sur un terrain joux-tant l’usine une unité de métha-nisation. Le projet consiste à récupérer du bio-méthane issu de la fermentation de déchets

agricoles et agro-alimentaires, afin de cou-vrir les besoins de l’entre-prise en électricité et en chauffage et ainsi limiter ses émissions en gaz carbo-nique. Le début d’activité de cette unité est prévu pour l’année 2012.

Société Fapagau - © Ministère de la culture/F. Pillet

© Société GKN Driveline

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6.6. Au-delà de ces secteurs d’acti-vité, LALA DIVERSITÉDIVERSITÉ DUDU TISSUTISSU IN-IN-DUSTRIELDUSTRIEL DEDE LALA ZONEZONE D’EMPLOID’EMPLOI DEDE SAINT SAINT--QUENTIN QUENTIN se retrouve également à travers les secteurs d’activités représentés par les sociétés suivantes

Fabrication d’équipements élec-triques

Créée en 1930 à Saint-Quentin par des industriels et ingénieurs hollandais, la société HAZE-MEYER s’est établie en 1988 sur la commune de Gauchy après restructuration. Avec ses 187 salariés, l’établissement répond aux besoins en énergie électrique pour l’industrie et la recherche : équipements électriques basse et haute ten-sion, solutions de communica-tion pour la gestion et la distri-bution d’énergie, ainsi que l’électronique de puissance de haute précision. La société ap-partient au groupe COMECA.

Issue d’ALCATEL CABLES, la société NEXANS FRANCE est implantée à Bohain. Organisé autour de 6 activités, le groupe NEXANS a développé sur le site Bohainois l’activité bâtiment, c’est-à-dire les câbles pour l’éclairage, l’ali-mentation électrique, les ascenseurs et au-tres équipements des bâtiments. La société emploie 150 salariés.

Spécialisée dans l’étude et la réalisation de coffrets, de pu-pitres et d’armoires électriques ainsi que dans la prestation sur site et la maintenance électri-que des équipements, la socié-té APEGELEC est implantée sur Saint-Quentin. Cette filiale du groupe familial HIOLLE INDUS-TRIES emploie 77 salariés.

A signaler également dans ce domaine, la société ADB (51 sa-lariés - ZI de Rouvroy-Morcourt) qui fabrique du matériel d’éclairage scénique.

Industrie du papier - carton

La zone accueille 2 établissements de plus de 100 salariés.

Après avoir passé une dizaine d’années sous l’escarcelle de MONDI PACKAGING, la société belge ONDULYS, membre de VPK GROUPE, a fait l’acquisi-tion en février 2009 du site de production de Saint-Quentin. ONDULYS SAINT-QUENTIN compte 154 salariés et fabrique des boites en car-ton ondulé pour l’industrie ali-mentaire et les biens de grande

consommation.

Sur un site de 30 000 m² sur la ZAC Le Royeux, à Gauchy, 8 mil-lions d’envelop-pes et de po-chettes sont fa-briquées par jour par la so-ciété CEPAP LA

COURONNE. Propriété du groupe espagnol TOMPLA, l’entreprise emploie 125 sala-riés et s’est spécialisée dans les grandes séries automatisées.

Le territoire accueille égale-ment de nombreuses imprime-ries dont ROTO AISNE (46 sala-riés - Gauchy), ALLIANCES PARTENAIRES GRAPHIQUES (33 salariés - Gauchy),….

En matière de collecte, traitement, élimination des déchets et récupération, 2 sociétés importantes :

Le groupe DUCAMP est implan-té sur Saint-Quentin depuis 1945 et emploie sur le site 108 personnes. Spécialisée dans l’assainissement, le nettoyage industriel, la collecte et le traitement des déchets, la société vient de développer un nouveau service : la dépollu-tion et la requalification des sites et friches urbaines ou industrielles.

L’entreprise de recyclage HAUBOURDIN emploie près de 90 personnes. Implantée depuis 1870, l’entreprise col-lecte et trie les déchets en provenance des groupes in-dustriels et les transforme pour donner une seconde vie aux matériaux usagés. Le siège social et le centre de traitement (métaux) sont situés à Saint-Quentin. Un 2ème centre (papiers/plastiques) est localisé sur la ZI St-Lazare de Gauchy.

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

© Société Hazemeyer

Société Ondulys - © Courrier Picard

© Société Cepap La Couronne

© Société Nexans France

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

LOCALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE PLUS DE 20 SALARIESLOCALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE PLUS DE 20 SALARIES

Industries agro-alimentaires

Métallurgie, transformation des métaux et Fabrication de machines-équipements

Carton, papier - Imprimeries

Textile - Habillement

Chimie

Divers

690

260

20

GAUCHYGAUCHYALLIANCE PARTENAIRES GRAPHIQUESCEPAPHARRY’S RESTAURATIONHAZEMEYERFAPAGAU ET CIEROTO AISNESOPROCOS

MBK INDUSTRIE

LE CREUSET INDUSTRIE

NESTLE FRANCE

CEREAL PARTNERS FRANCE

TEREOS

ONDULYS SAINT QUENTIN

NEXANS FRANCE

LE BOURGET

MAHLE FILTERSYSTEME FRANCE

LU FRANCE

LORRAINE TUBES

GKN DRIVELINE RIBEMONT

SACMO

ADB

FRANCE FONDANTS

MECA'ELEC

ETS G DUFLOT

QUENTINPLASTCONDIBIOSE

EUROBENNE

TCCM

SOVEFAM

ARF

DECAPAGE DE L'AISNE

DELAPLACE

NOIRET BOHAINCARRION MICHEL BRODERIES

RENE ET JACQUES HOSTE

BENP

SAINTSAINT--QUENTINQUENTINAPEGELEC INDUSTRIEAUNDE FRANCEBORGERS FRANCEBOUBIELA MORETBURTON'STEELCDMOCOMODITEXCOMPTOIR DE MINERAUX ET MATIERES PREMIERESCONSTRUCTIONS ISOTHERMIQUES BONTAMIDUCAMPENSIVAL MORET FRANCEESPACE ALUMINIUM DU VERMANDOIS ETS HAUBOURDINEUROMILL NORDFONDERIE E. DOURLETLABORATOIRE CARPENTIERLABORATOIRE DENTAIRE GERARD BELLAVOINELAMORY ET WALDLE FROID PICARDSOCIETE INDUSTRIELLE DES FONTES (SIF)SOCIETE INDUSTRIELLE THIERS (SIT)SPIRESTECMANUNION MUTUELLE DE BOULANGERIE

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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Le secteur du BTP occupe un peu plus de 2 700 salariés, soit 6,3% des salariés de la zone d’emploi contre 6,8% au niveau départemental. A l’exception d’une légère baisse en 2004, le secteur est en constante augmentation. Il a gagné 22,3% d’emplois en 10 ans.

Parmi les 3 pôles d’activité qui constituent le secteur de la construction :

CCONSTRUCTIONONSTRUCTION DEDE BÂTIMENTSBÂTIMENTS

Majoritairement composé de petites unités (effectifs infé-rieurs à 10 salariés), il convient toutefois de signaler la présence de :

EIFFAGE CONSTRUCTION à Bohain. Cette unité du groupe EIFFAGE intervient dans la construction de bâti-ments destinés aux entrepri-ses ou aux collectivités publi-ques. Elle emploie 48 salariés.

VERMAND BOIS HABITAT est implantée à Vermand. Spécia-lisée dans la construction à ossature bois et dans le déve-loppement d’ouvrages à but environnemental, la société emploie 24 salariés.

CCONSTRUCTIONONSTRUCTION DD’’OUVRAGESOUVRAGES DEDE GÉNIEGÉNIE CIVILCIVIL

L’entreprise EIFFAGE TRA-VAUX PUBLICS NORD est présente à Montescourt-Lizerolles. 111 personnes s’occupent de terrassement,

de routes et de génie civil, allant des travaux neufs et d’entretien à la fabrication d’enrobés et de liants.

COLAS NORD PICARDIE est implantée sur Neuville-Saint-Amand. Les 65 salariés œuvrent aux métiers liés à la construction et à l’entretien des routes.

EENN MATIÈREMATIÈRE DEDE TRAVAUXTRAVAUX DEDE CONS-CONS-TRUCTIONTRUCTION SPÉCIALISÉSSPÉCIALISÉS, , c’est-à-dire la construction de parties de bâtiments et d’ouvrages de génie civil, près de 600 socié-tés sont implantées sur le territoire allant de 130 personnes à la société indivi-duelle. A l’exception des éta-blissements de démolition et de préparation de sites qui ne représentent que 4,5% des établissements, les entrepri-ses se répartissent de façon égalitaire entre :

1. Les travaux d’installation électrique, plomberie et au-tres travaux d’installation.

2. Les travaux de finition. 3. Les travaux de couverture

et autres travaux de construction spécialisés.

Concernant la 1ère catégorie (établissements les plus impor-tants en termes d’effectifs) :

Bien que les origines de la société MISSENARD QUINT remontent à 1846, il faut attendre 1918 pour que soit créée la branche chauffage. Aujourd’hui implantée sur la ZI du Royeux à Gauchy, la société est scindée en 2 entités (depuis 1977). La so-ciété MISSENARD QUINT B est spécialisée dans l’installation de systèmes de chauffage, de conditionnement d’air et de réfrigération. Les 128 salariés travaillent à la mise

en œuvre des process vapeur, fluides thermiques et tuyaute-ries industrielles. Sa filiale, MISSENARD QUINT INDUS-TRIES (25 salariés) conçoit et réalise une gamme d’agita-teurs et de mélangeurs desti-nés à équiper des cuves allant de 1 litre à 100 000 m3.

Récemment implantée sur le parc des autoroutes, suite à son déménagement du centre-ville de Saint-Quentin, l’en-treprise INEO NORD PICARDIE (ex-BIANCHI) est une filiale du groupe GDF Suez. Les 90 collaborateurs de la société interviennent sur des projets d’installations électriques, industrielles et tertiaires et de production d’énergies renouvelables.

CAPE SOCAP (51 salariés) est installée sur Saint-Quentin depuis 1978. Cette entreprise intervient dans l’isolation industrielle, thermique, acoustique, frigorifique et anti-feu, ainsi que dans la dépollution.

La société BRUNEL (47 sala-riés) à Saint-Quentin - Travaux d’électricité.

LA CONSTRUCTION LA CONSTRUCTION LA CONSTRUCTION

© Société Vermand Bois Habitat

© Société Missenard Quint Industries

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CP Services est née en 1994 de la refonte de diverses entreprises. Cette société climatique de 44 personnes est implantée à Saint-Quentin. Elle est spécialisée dans les installations de chauffage, plomberie, sanitaire, ventilation et fumisterie.

EGEA GIBERT (ACTEMIUM) est située sur la ZI du Royeux à Gauchy. Les 41 salariés travaillent dans le domaine de l’électricité industrielle et des automatismes, princi-palement pour les secteurs de l’agro-alimentaire, la chimie et la pharmacie.

GEPELEC (40 salariés) est spécialisée dans les installa-tions de lignes haute et basse tension.

Mais aussi, les entreprises LE-CLERC (38 salariés - Renansart),

P. ESSIQUE (31 salariés - Saint-Quentin), ISOLATION THERMI-QUE BOMBA (31 salariés - Saint-Quentin),….

A signaler dans la 2ème caté-gorie :

CLOISON ISOLATION PLATRERIE SERVICES (CIPS) (44 salariés) à Saint-Quentin - Plâtrerie, isolation intérieure et enduits.

EIFFAGE CONSTRUCTION ARTOIS BATIMENT (PCB) (43 salariés) à Saint-Quentin - Travaux de plâtrerie.

Mais aussi LEMOINE STORE DECO (27 salariés - Saint-Quentin), EGEPP (27 salariés - Saint-Quentin), ENTREPRISE HACHE DECOR (24 salariés - Bohain), ENTREPRISE PICARDE DE PEIN-TURE MAILLARD (22 salariés - Saint-Quentin).

Enfin, dans la 3ème catégorie :

LA SOCIETE VERMANDOISE DE BATIMENT (SOVEBAT) - 49 salariés à Holnon, est spéciali-sée dans les bâtiments indus-triels et fonctionnels mais travaille aussi pour la grande distribution.

ENTREPRISE GENERALE DE L’AISNE (EGA) - 39 salariés à Saint-Quentin, travaux de rénovation.

SGMP (39 salariés - Mesnil-Saint-Laurent) - Gros œuvre, menuiserie, agencements, doublages.

Mais aussi LERICHE (32 salariés - Marcy), RENOBAT CONSTRUC-TION (31 salariés - St-Quentin), LA VERMANDOISE DU BATIMENT (28 salariés - St-Quentin), ETS QUENESSON (28 salariés - Bohain), ENTREPRISE DRAIN (27 salariés - St-Quentin),….

LOCALISATION DES ENTREPRISES DU BTP DE PLUS DE 15 SALARIESLOCALISATION DES ENTREPRISES DU BTP DE PLUS DE 15 SALARIES

TAMPIGNY

EIFFAGE CONSTRUCTION AISNEETS QUENNESSON

ENTREPRISE HACHE DECOR

SERELEC

BAZIN BATIMENT

PETITNIOT FRERES

SOVEBAT

INEO RESEAUX NORD OUEST

SGMP

EIFFAGE TRAVAUX PUBLICS NORD

COLAS NORD PICARDIE

ENTREPRISE LECLERE

TDA

VERMAND BOIS HABITAT

GAUCHYGAUCHYEGEA GIBERTHAZEMEYER SERVICESMISSENARD QUINT B MISSENARD QUINT INDUSTRIES

SAINTSAINT--QUENTINQUENTINCAPE SOCAP CLOISON ISOLATION PLATRERIE SERVICESCP SERVICESEGAEGEPP EIFFAGE CONSTRUCTION ARTOIS BATIMENT ENTREPRISE DRAIN ENTREPRISE P. ESSIQUEENTREPRISE PICARDE DE PEINTURE MALLIARDGEPELEC INEO NORD PICARDIEISOLATION THERMIQUE BOMBAKOCH ENTREPRISELA VERMANDOISE DU BATIMENT LEMOINE STORE DECOPIM RENOBAT CONSTRUCTIONSSAVELYS - CGST SAVESCL HABITATSIMBAT SOCIETE BRUNEL

128 38 15

Constructions de bâtiments

Génie civil

Installation électrique, plomberie, autres installations

Travaux de finition

Couverture et autres travaux spécialisés

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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LE COMMERCELE COMMERCELE COMMERCE Près de 1 400 établissements commerciaux sont dénombrés sur le territoire. Ce secteur comprend 3 catégories dans lesquelles les établissements sont répartis de la façon suivante :

13,1% commerce et réparation d’automobiles et de motocy-cles,

20% commerce de gros,

66,9% commerce de détail.

L’ensemble de ce secteur occupe près de 5 900 salariés, soit 13,8% de l’emploi salarié total contre 12,6% au niveau départe-mental. Cette surreprésentation est la conséquence de l’implanta-tion d’établissements importants en termes d’effectifs mais aussi de la taille de l’agglomération et de sa zone de chalandise (cf. page 33). La ville de Saint-Quentin concentre 57,6% du nombre de ces établissements et le pourcentage atteint 66,7% s’agissant de l’agglomération.

1.1. LE LE COMMERCECOMMERCE ETET LALA RÉPARA-RÉPARA-TIONTION D’AUTOMOBILESD’AUTOMOBILES ETET DEDE MOTOCYCLESMOTOCYCLES 180 établissements sont recensés dans cette catégorie. Les grandes marques automobiles sont toutes présentes et se sont regroupées en grande partie sur la ZAC la Vallée, à Saint-Quentin. Les concessionnaires automobiles présentent ainsi sur un seul site une offre variée de véhicules. Parmi les établissements :

Groupe GUEUDET (cf. encart)

SEVP AUTO (79 salariés - Saint-Quentin). L’entreprise recycle des véhicules hors d’usage et propose des pièces détachées à la vente (neuves et occasion) et la vente de véhicules accidentés et d’occasion.

COLBEAUX (55 salariés - Saint-Quentin). Vente de vé-hicules notamment d’occasion et réparation automobile pour les marques ALFA ROMEO, FIAT, LANCIA et SUZUKI.

TDSA Tuppin (49 salariés - Saint-Quentin) : concession-naire automobile pour la marque PEUGEOT.

SAINT-QUENTIN AUTO (31 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour la marque CITROËN.

TENEDOR SAINT QUENTIN (19 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour MERCEDES BENZ.

CAMPOVERDE AUTOMOBILES (14 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour les marques ALFA ROMEO, MAZDA et SEAT.

PICARDIE ALLIANCE AUTOMO-BILE (14 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile pour les marques OPEL, SAAB et CHEVROLET.

GROUPE CREPIN AUTOMOBILE ( 13 salariés - Saint-Quentin) : concessionnaire automobile FORD.

Mais aussi EMOND MOTORS (marques BMW, Mini), AISNE AUTO SERVICES (marques SKODA, HYUNDAI et SSANGYUONG),….

GROUPE GUEUDET

Fondée en 1880 et expert auto-mobile depuis 1920 (1er contrat RENAULT en 1923), GUEUDET est aujourd'hui le 3ème groupe de distribution automobile en France.

Au cours des vingt dernières an-nées, il a développé ses activités de distribution et de réparation de véhicules légers et industriels.

Le groupe est présent sur 5 départements : Somme, Oise, Aisne, Pas-de-Calais et Val d'Oise, avec 9 marques (Renault, Dacia, Nissan, Opel, Toyota, BMW, Mini, Audi, Volk-swagen) et emploie 2 150 personnes sur 85 sites.

Sur Saint-Quentin, le groupe GUEUDET est présent à travers :

AUDI / VOLKSWAGEN (50 sal.) DACIA (Harly - 4 sal.) NISSAN (9 sal.) RENAULT (90 sal.) TOYOTA (8 sal.)

© Société Gueudet

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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2. 2. LE LE COMMERCECOMMERCE DEDE GROS GROS consiste en la revente d’articles à des détaillants, d’entreprise à entreprise, comme à des usagers industriels et commerciaux, à des collectivités et utilisateurs profes-sionnels ou à d’autres grossistes et intermédiaires. Les entreprises se chargent fréquemment d’opéra-tions telles que l’assemblage, le tri, le calibrage de marchandises en grandes quantités, le fraction-nement, le reconditionnement, la redistribution en petites quantités, l’entreposage, la réfrigération, la livraison et l’installation de marchandises. Sur les 257 établissements, 8 ont un effectif supérieur à 40 salariés.

La société MAJUSCULE (cf. encart ci-dessus).

HUBAU (81 salariés - Saint-Quentin). Fondée en 1924,

cette filiale du groupe TEREOS est spécialisée dans le négoce de céréales. Elle collecte entre 550 et 600 000 tonnes de céréales et d’oléo-protéagineux, afin d’approvi-sionner notamment les grands industriels des régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais.

BRUHY VACHERAND (Gedimat) : 75 salariés - Saint-Quentin, distributeur indépen-dant de matériaux de construction et de bricolage.

SNE (Sanelec) : 68 salariés - Saint-Quentin. Ce distributeur de matériel électrique et d’automatismes est filiale du groupe SONEPAR.

LEFRANC VINOLULX (53 sala-riés - Gauchy) : Négoce de boissons - L’entreprise appar-tient au groupe SOGEDIB.

CERP DE ROUEN (49 salariés - Saint-Quentin). Cette coopé-rative, devenue ASTERA depuis 2008, est spécialisée dans la livraison quotidienne des pharmacies sociétaires.

METRO CASH AND CARRY

FRANCE (48 salariés - Gauchy) : grossiste en produits frais et équipement profes-sionnel (matériel et mobilier pour les cafés - hôtels - restaurants, textile professionnel).

LENORMANT MANUTENTION (44 salariés - Gauchy) : achat, vente, location, réparation de matériel de manutention, d’entretien et de levage.

Sans oublier :

ETAP (37 salariés - ZI de Morcourt-Rouvroy) est la filiale française du groupe BELGE ETAP dont le siège social est basé à Saint-Quentin. L’établissement dispose sur le site d'une unité de production principalement dédiée à la fabrication de luminaires d'éclairage général destinés à la France.

SARL DU BOUT DU MONDE (35 salariés - Mesnil Saint Laurent) : meubles et objets de décoration.

LION D’OR (31 salariés - Saint-Quentin) : Négoce de fruits et légumes.

CENTRE LOGISTIQUE D’ESSIGNY CLOE (30 salariés - Essigny le Grand) : Plateforme de L’Oréal.

ETS BOSSU CUVELIER (30 salariés - Saint-Quentin) : né-goce de produits sidérurgiques et de fournitures industrielles.

3.3. LE LE COMMERCECOMMERCE DEDE DÉTAILDÉTAIL (détaillé page suivante).

© Société Hubau

PRÉSENCE D’UNE CENTRALE D’ACHATS EN NON ALIMENTAIRE : La société MAJUSCULE MAJUSCULE

Née en 1958 sous la raison sociale SCOOL, la société MAJUSCULE est implantée depuis 1984 sur la ZI de Morcourt-Rouvroy. Initialement installée sur 5 000 m², la société a progressivement agrandi sa plateforme

de distribution (en 2000 et en 2007) pour aujourd’hui atteindre 21 000 m² d’entrepôts.

17 000 références en papeterie, fournitures de bureau, fournitures scolaires et petite enfance sont recensées. 25 000 tonnes de marchandises sont ainsi transportées annuellement à destination des entreprises, collectivités, administrations et écoles.

La société emploie 200 CDI, auxquels viennent s’ajouter 120 intéri-maires durant la période estivale. 50% du chiffre d’affaires est réali-sé de juin à août, période pendant laquelle l’entreprise livre en four-nitures 30% du marché français des écoles maternelles et primaires.

© Société Majuscule

© Société Etap

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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ZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAILZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAILZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAIL

Un peu plus de 900 commerces de détail sont recensés sur l’en-semble de la zone d’emploi. Il conviendrait par ailleurs d’ajouter les 107 boulangeries-pâtisseries et boucheries-charcuteries présentées dans les industries agro-alimentaires car considérées comme manufacturières, mais qui réalisent une vente au détail dans le magasin même du producteur. La totalité des établissements se répartit donc de la façon suivante :

L’offre commerciale de la zone d’emploi est variée :

Les pôles ruraux de proximité disposent de peu d’équipe-ments mais apportent aux habitants les biens de consom-mation les plus courants, notamment dans sa partie ali-mentaire.

Les pôles secondaires (correspondant généralement aux chefs-lieux de cantons) comptent non seulement plus d’établissements commerciaux mais présentent une offre com-merciale qui rayonne au-delà

de la simple commune d’im-plantation. Ils disposent pour la plupart d’un supermarché qui étend sa zone d’attractivité aux communes du canton.

Ces cantons encerclent le pôle majeur de la zone d’emploi, à savoir l’aggloméra-tion de Saint-Quentin, dont la zone de chalandise dépasse les frontières administratives de l’arrondissement pour sa partie non alimentaire.

3 pôles commerciaux dominent :

LE FORUM DE PICARDIE (CC AUCHAN) - Fayet

L’arrivée de l’enseigne AUCHAN (Groupe MULLIEZ) en 1998, en lieu et place du magasin DELTA, a permis un formidable développement de la zone. Non seulement l’hypermarché a agrandi sa surface de vente de près de 30% en 2003, pour proposer ses produits sur 10 180 m², mais il a également réorganisé sa galerie marchande de plus de 5 600 m² en 50 cellules. Les magasins situés sur la zone commerciale ont pareillement entrepris des travaux de restructuration et en 2007 de nouvelles enseignes se sont implantées dans le prolonge-ment du Forum de Picardie, à proximité du parc des autorou-tes. 5 magasins (dont 3 déloca-lisations) ont été créés sur une surface totale de 8 680 m², suivis par la création d’un magasin DECATHLON de plus de 4 000 m². Aujourd’hui, la zone « élargie » dispose de 55 150 m² de plancher commercial et emploie 1 100 salariés.

Le magasin AUCHAN a prévu pour la fin de l’année 2011 l’ouverture d’un AUCHAN DRIVE avec 30 emplois à la clé.

Un nouvel essor de la zone est également pris depuis avril 2011 avec le projet CC 3000. Face au magasin DECATHLON, occupant une surface de 3 000 m², le projet consiste en l’implantation d’une discothè-que (800 m²), de 2 restaurants (Les 3 brasseurs : 700 m² - La Pataterie : 750 m²), de 3 magasins d’équipement de la maison et de prêt-à-porter (sur environ 700 m²). Cet investissement de 7 millions d’euros permettra la création de 85 emplois. L’ouverture est prévue courant 2012.

LA ZONE LE SALICAMP (CC CORA) - Saint-Quentin

La zone regroupe plusieurs surfaces spécialisées autour de l’hypermarché CORA (9 752 m²) et de sa galerie marchande, dont CONFORA-MA, TRUFFAUT, BRICORAMA, AUBERT,…. Depuis 2007, une extension de la zone a permis l’implantation de 7 nouveaux magasins sur une surface de vente totale de plus de 5 900 m². Le magasin CORA offre également depuis le 28 mars un nouveau service pour attirer la clientèle : le CORA-DRIVE. La préparation des commandes a lieu dans une réserve de 400 m² existante et attenante au magasin et 8 emplois ont été créés. La zone Le Salicamp « élargie » dispose donc à ce jour d’un plancher commercial de 35 400 m² et emploie près de 500 salariés.

Alimentation24,0%

Grandes surfaces3,5%

Eqpt maison10,1%

Bricolage/jardin6,8%Eqpt personne

13,9%

Loisirs5,0%

Santé/Hygiène7,2%

VAD/Marchés16,7%

Divers12,7%

© Ville de Saint-Quentin - Service communication

Page 33: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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LE CENTRE-VILLE DE SAINT-QUENTIN

Le centre-ville propose une offre équilibrée et une multi-tude d’enseignes couvre les gammes d’activité. L’activité équipement de la personne est toutefois prédominante,

ce qui induit sa spécialisation commerciale, comme la plu-part des centre-ville de cette taille. L’activité non alimen-taire génère les 3/4 du chif-fre d’affaires total de la zone. Après avoir connu une période de travaux conséquente, rela-tive à l’aménagement de la

place de l’hôtel de ville et de ses rues adjacentes, le secteur est aujourd’hui complètement rénové. Les emplacements n°1 sont concentrés autour de la place de l’hôtel de ville et de la rue de la Sellerie (présence d’un magasin MONOPRIX de 1 583 m²). Toutes tailles confondues, on estime à 18 800 m² le plancher commercial du centre-ville de Saint-Quentin.

2 pôles secondaires sont également présents sur la zone d’emploi :

Au sud, sur la commune de Gauchy, se situe le centre commercial « Les Sétiers ». L’enseigne locomotive de la zone, INTERMARCHE, s’est légèrement déplacée en 2006 et a procédé à une extension du magasin, complétée par l’arrivée de nouvelles ensei-gnes spécialisées. A ce jour, le pôle dispose d’un plancher commercial de 19 000 m² et emploie environ 260 salariés.

A l’est de l’agglomération, sur la commune d’Harly, l’hypermarché E. LECLERC exploite 5 900 m² de surface de vente. Aucune surface spé-cialisée n’entoure ce magasin.

GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES (à partir de 300 m²)

Commune Activité Surface

(m²)

1. AUCHAN Fayet Hypermarché 10 180

2. CORA Saint-Quentin Hypermarché 9 752

3. E. LECLERC (Contoydis) Harly Hypermarché 5 900

4. INTERMARCHE (Sodiag) Gauchy Hypermarché 4 452

5. INTERMARCHE (Sodival) Saint-Quentin Hypermarché 2 843

6. MONOPRIX Saint-Quentin Magasin Populaire 1 583

7. SUPER U (Major) Fresnoy le Gd Supermarché 1 800

8. INTERMARCHE (Bohain distribut°) Bohain Supermarché 1 566

9. INTERMARCHE (Fradic) Saint-Quentin Supermarché 1 383

10. LEADER PRICE Saint-Quentin Hard-discount 1 327

11. CARREFOUR MARKET Bohain Supermarché 1 188

12. LIDL (rue de Guise) Saint-Quentin Hard-discount 1 086

13. MATCH Saint-Quentin Supermarché 1 070

14. NETTO (Maroleg) Saint-Quentin Hard-discount 1 000

15. LIDL (Bld Victor Hugo) Saint-Quentin Hard-discount 995

16. SIMPLY MARKET (CC Schumann) Saint-Quentin Supermarché 900

17. ED Bohain Hard-discount 896

32. PROXI SUPER Flavy le Martel Supermarché 300

18. ALDI Mont d’Origny Hard-discount 774

19. FRANPRIX Jussy Supermarché 700

20. LIDL (rue Charles Liné) Saint-Quentin Hard-discount 694

21. ALDI (Bld Camille Guérin) Saint-Quentin Hard-discount 676

22. ALDI Bohain Hard-discount 642

23. ED (Bld Cordier) Saint-Quentin Hard-discount 639

24. ED (Bld Alexandre Dumas) Saint-Quentin Hard-discount 615

25. ALDI (rue de Paris) Saint-Quentin Hard-discount 610

26. ECOMARCHE Ribemont Supermarché 560

27. MARCHE U Saint-Quentin Supermarché 502

28. LE MUTANT Saint-Quentin Hard-discount 500

29. COCCIMARKET Beaurevoir Supermarché 500

30. MARCHE + Saint-Quentin Supermarché 300

31. ALDI (rue Kennedy) Saint-Quentin Hard-discount 300

Source : Fichier consulaire de la CCI territoriale de l’Aisne

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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Principales conclusions de l’en-quête menée au cours du 3ème

trimestre 2008 pour connaître les comportements d’achats des ménages axonais.

Tous produits confondus, les ménages de la zone d’emploi de Saint-Quentin ont consacré 669,7 M€ à l’achat de pro-duits ou de biens alimentai-res ou non dans les commer-ces.

Cette dépense commerciale a progressé de 7,5% entre 2004 et 2008. L’alimentaire repré-sente 47,4% des dépenses ef-fectuées.

L’évasion commerciale est relativement modérée. La Somme représente la desti-nation principale avec notam-ment Péronne et Ham, tandis que la vente à distance ap-paraît comme un flux impor-tant d’évasion non alimentaire.

Le chiffre d’affaires de la zone d’emploi est estimé à 714,4 M€ (+18% par rapport à 2004).

L’agglomération de Saint-Quentin constitue le pôle majeur de la zone (652 M€) tandis que Bohain occupe une position de pôle secondaire (à signaler la création en 2008 de la zone com-merciale du Moulin Mayeux qui accueille à ce jour 3 enseignes). Sur l’agglomération, le chiffre d’affaires se répartit entre 3 pô-les principaux (le Forum de Picar-die à Fayet, la zone le Salicamp et le centre-ville de Saint-Quentin) et 2 pôles secondaires (Zones d’Harly et de Gauchy).

En savoir plus : http://www.aisne.cci.fr/Etudes-et-documentation/Publications-economiques/Commerce

Source : CCIA - AID Observatoire 2008

Nombre de ménages : 55 437

Dépense commercialisable : 669,7 M€

Chiffre d’affaires de la zone : 714,4 M€

Evasion commerciale : 125 M€ (17,2% de la dépense commercialisable)

L’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUXL’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUXL’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUX

© CCIR Picardie / Janvier 2011 – Sources : OGN / Obs. des flux commerciaux CCITA

Zone primaire

Zone secondaire

Zone tertiaire

Pôles commerciaux de l’agglomération de SaintPôles commerciaux de l’agglomération de SaintPôles commerciaux de l’agglomération de Saint---QuentinQuentinQuentin

Pôle majeur

Pôle secondaire

Pôle de proximité

Bassin d’attractivité non alimentaire Bassin d’attractivité non alimentaire Bassin d’attractivité non alimentaire du Saintdu Saintdu Saint---QuentinoisQuentinoisQuentinois

Page 35: Bassin économique de Saint-Quentin

CULTURE ET TOURISMECULTURE ET TOURISMECULTURE ET TOURISME Le Saint-Quentinois offre à celui qui le par-court une vision de grands espaces tranquilles et de grandes cultures. Au cœur de cette zone, Saint-Quentin est une ville de taille hu-maine qui offre toutes les possibi-lités de loisirs d’une grande ci-té. Elle présente de beaux exemples d’architecture go-

thique à travers sa basilique ou son hôtel de ville, joyau du gothique flamboyant. Sa place est le lieu de rencontres et de manifestations originales, et se transforme au gré des saisons en plage ou en village de noël. A travers la ville, on découvre également de nombreuses façades et édifices construits entre 1918 et 1939, représentatifs de l’Art Déco.

Classée « Ville d’Art et d’histoire », Saint-Quentin accueille le Musée Antoine Lecuyer qui abrite entre autres la plus importante collection de pastels de Maurice-Quentin de la Tour, ainsi que le Musée d’en-tomologie, avec ses 17 000 spécimens de papillons. Les alentours sont également riches de musées (maison familiale d’Henri Matisse, maison natale de Condorcet, musée du touage,…).

Situés au plein cœur de la ville de Saint-Quentin, les marais d’Isle constituent une réserve naturelle qui permet d’admirer une flore remarquable et de nom-breuses espèces d’oiseaux. Le territoire possède par ailleurs de nombreux équipements sportifs.

Tout au long de l’année, des fêtes et animations rythment la vie locale. Les galeries, cinémas et au-

tres salles de specta-cles et de concert participent à la sai-son culturelle et ar-tistique du territoire.

Un nouveau quartier dédié aux loisirs se dessine dans le ca-dre du projet du quai Gayant (cf. page 41). On y trouve no-tamment :

LE SPLENDID, salle de spectacle de 1 400 places,

LE CINE-QUAI, complexe cinématographique ac-cueillant 9 salles de cinéma,

LA BASE URBAINE DE LOISIRS (cf. encart).

420 cafés - hôtels - restaurants sont recensés sur la zone d’emploi de Saint-Quentin. Ce secteur em-ploie près de 1 000 salariés.

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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LA BASE URBAINE DE LOISIRS (BUL)

Installée au bord du Canal de Saint-Quentin, la Base Urbaine de Loisirs, autrement appelée BUL, est un immense complexe ludique de 12 540 m² qui combine : un centre aquati-

que (1 100 m² de baignade répartis en 6 bassins), une patinoire de

1 800 m², un bowling

accueillant 12 pistes et 2 tables de billard amé-ricain, un centre de remise en forme, un restaurant, le resto’bul, d’une capacité de

100 couverts. Inaugurée le 11 septembre 2010, la base affichait déjà 160 000 visiteurs après 4 mois d’ouverture. De par son envergure, la Base Urbaine de Loisirs représente un équipement pouvant capter des visi-teurs sur une zone d’attractivité s’étalant sur un rayon pouvant atteindre une centaine de kilomè-tres le week-end et lors des vacances scolaires. Contact : La Base Urbaine de Loisirs Rue Lamartine, 02100 SAINT-QUENTIN

+33 (0)3 23 65 45 35 [email protected]

www.vert-marine.com/la-bul-saint-quentin-02/

En savoir plus : 1. OFFICE DU TOURISME DU SAINT-QUENTINOIS 27, rue Victor Basch 02100 SAINT-QUENTIN +33 (0)3 23 67 05 00

www.saint-quentin-tourisme.fr

2. AGENCE DE DEVELOPPEMENT ET DE RESERVATIONS TOURISTIQUES (ADRT) 26 avenue Charles de Gaulle 02007 LAON Cedex

+33 (0)3 23 27 76 76 www.pro-evasion-aisne.com

Facade Art Déco du conservatoire de St-Quentin © Ville de St-Quentin - Service communication

Hôtel de ville de Saint-Quentin © Ville de St-Quentin - Serv. communication

© Ville de St-Quentin - Serv. communication

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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Près de 25 000 personnes sont employées dans le secteur ter-tiaire (non compris le commerce), soit 57,3% de l’emploi salarié de la zone d’emploi, taux en-dessous de la moyenne départementale qui atteint 58,7%, soit un écart de 1,4 point. Cet écart n’a évolué que de 0,2 point en 10 ans.

Cette sous-représentation s’ex-plique par une industrialisation ancienne qui a tardé à externali-ser les tâches annexes à la pro-duction et par un marché qui reste modeste pour les services aux entreprises.

Le tertiaire non marchand repré-sente 60% des effectifs.

1.1. LE LE SECTEURSECTEUR DESDES TRANSPORTSTRANSPORTS ETET DEDE L’ENTREPOSAGEL’ENTREPOSAGE

Plusieurs facteurs sont intervenus dans les choix d’implantation des sociétés de transport et d’entre-posage :

1. Le rapprochement avec les sociétés industrielles locales (sources d’approvisionnement) constitue un milieu dynamique qui a des effets d’entrainement.

2. La proximité des réseaux de communication (A26-A29) et l’accessibilité aux différents marchés.

3. La présence de terrains à des conditions financières intéres-santes.

Non seulement les entreprises de transport se sont implantées à proximité de la demande mais elles ont par ailleurs conçu leurs activités comme une chaine d’ac-tivités en intégrant la logistique et l’entreposage.

Ce secteur est particulièrement actif et occupe plus de 2 600 sa-lariés.

La société CITRA (Compagnie des transports routiers accélé-rés) a été créée en 1932 par Robert Lamidiaux. Aujourd’hui, le groupe emploie 450 salariés et s’est développé dans le transport de lots, l’internatio-nal douanes, la messagerie et la logistique, sur plusieurs sites dont Morcourt (siège social), Gauchy, Jussy,…. La dernière implantation du groupe se situe à Moy de l’Aisne, sur l’ancienne friche industrielle de la société TEXMAILLE. Une plateforme de stockage a été construite sur 9 000 m² courant 2008 et une trentaine d’emplois ont été créés après un investissement de 7,5 millions d’euros. Ce bâ-timent qui a été construit pour un seul donneur d’ordre : le groupe L’OREAL, est en cours de doublement et devrait atteindre dans quelques mois une superficie de 18 000 m² pour une capacité totale de 40 000 palettes. Au total, le groupe gère 130 000 m² d’entrepôts.

Créée à Fresnoy-le-Grand en 1965 par André Houtch, la so-ciété HOUTCH s’est progressi-vement développée et a créé une offre globale réunissant les étapes clés du transport :

Le transport : HOUTCH TRANSPORTS L’affrètement : TPR (Transports de Picardie Ré-unis) La logistique : HES (Houtch Energie Services) : 45 000 m² de stockage sur 6 sites Le conditionnement : SO-FRESCO : 10 lignes de condi-tionnement dans les métiers de la cosmétique, l’alimen-taire, l’adhésif industriel et la presse. La distribution : HDE (Houtch Distribution Europe) L’ énergie : HE (Houtch Energie).

Aujourd’hui, le groupe re-groupe 8 sociétés et dispose d’un effectif de 250 salariés. En 2010, il a déménagé son ac-tivité de messagerie (ancien-nement SERNAM) sur le parc des autoroutes dans une struc-ture qui héberge à la fois les activités de logistique (5 cellu-les de 5 760 m² chacune) et de messagerie (zone de 2 675 m²). Une extension de 18 000 m² est prévue pour mi-2011.

Implantée sur le Saint-Quentinois depuis plus de 50 ans, la société TRANSPORTS LAMORY emploie 217 salariés

LE TERTIAIRELE TERTIAIRELE TERTIAIRE

© Société Citra

© Société Houtch - Plateforme parc des autoroutes

Page 37: Bassin économique de Saint-Quentin

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

dont une centaine sur le site d’Harly. L’entreprise vient d’être placée fin 2010 en redressement judiciaire pour essayer de retrouver un équili-bre notamment après la perte d’un client important : TERGAL INDUSTRIES (cf. page 17).

Basé sur la zone industrielle de Morcourt-Rouvroy, le groupe BLONDEL comprend 3 sociétés : LES TRANSPORTS BLONDEL, BLONDEL LOGISTIQUE et BLONDEL AEROLOGISTIQUE. Sur le pôle de Saint-Quentin sont gérées les activités de distribution de produits frais pour la grande distribution, de produits pour l’industrie du carton, pour l’industrie agro-alimentaire et la gestion du parc de plateaux grues. La logistique c’est aussi 23 000 m² d’entrepôts : 15 000 m² sur Saint-Quentin et 8 000 m² sur Jussy (ouverture en 2009 pour le traitement des invendus de l’édition). BLONDEL AEROLO-GISTIQUE est une nouvelle entité. La société convoie les cockpits d’Airbus fabriqués par AEROLIA et assure sa logis-tique. Le groupe emploie 400 salariés dont près de 260 sur le Saint-Quentinois.

La société DOUCY TRANS-PORTS a été créée à Hombliè-res en 1970. Elle compte au-jourd’hui 110 salariés dans le transport (national et interna-tional), le stockage (6 000 m² d’entrepôts) et la logistique.

La société PICARDIE TRANS-PORTS a pris son envol dans les années 2000 avec le démarrage des activités logistiques sur 5 000 m². Elle a ensuite cons-truit une base logistique sur la commune d’Itancourt. Aujourd’hui, l’entreprise pro-pose 13 000 m² d’entrepôts et emploie une soixantaine de sa-lariés.

Une filiale du groupe MORY, la société MORY TEAM est im-plantée sur la zone industrielle de Morcourt-Rouvroy. Elle em-ploie 52 salariés sur le marché de la messagerie nationale.

Il convient par ailleurs de signaler la présence de 3 sociétés de transport de voyageurs :

SAINT-QUENTIN MOBILITE (102 salariés). Cette filiale du groupe VEOLIA TRANSDEV exploite le service des trans-ports urbains de Saint-Quentin (cf. encart).

CSQT-Fouquet (Compagnie Saint-Quentinoise de trans-port) - 79 salariés. La société gère une activité de services de transports réguliers (transport scolaire) et une activité liée à l’occasionnel et au tourisme. Elle appartient également au groupe VEOLIA TRANSPORT.

La RTA (Régie départementale des transports de l’Aisne) est un EPIC (Etablissement public à caractère industriel et com-mercial) à qui le conseil géné-ral de l’Aisne a confié l’exploi-tation de services réguliers de transports de voyageurs. 5 cen-tres d’exploitation et plusieurs dépôts sont présents sur le département et sont rattachés au siège de Gauchy. La RTA emploie 350 conducteurs sur tout le département.

© Société Blondel

VEOLIA TRANSDEV

Le groupe VEOLIA TRANSDEV qui exploite le réseau PASTEL des transports urbains de Saint-Quentin depuis 2004, teste un bus fonctionnant au bioéthanol de betteraves. Le véhicule circulera pendant 3 mois et utilisera le biocarburant produit localement, à Origny-Sainte-Benoîte.

Les partenaires du projet sont le groupe VEOLIA TRANSDEV, le groupe SCANIA (constructeur d’autobus), le groupe TEREOS (cf. page 18) et la communauté d’agglomération de Saint-Quentin.

L’objectif est de mettre un carburant 100% local au service des transports de la région pour rendre les bus plus propres et contribuer à développer l’activité économique locale.

© Société Picardie transports

Page 38: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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2. 2. LE LE SECTEURSECTEUR DESDES SERVICESSERVICES AUXAUX ENTREPRISESENTREPRISES représente, au sens large, 4 500 emplois pour 1 522 établissements. L’héritage industriel de la zone d’emploi a marqué le type de tertiaire qui s’y est développé. Il s’agit princi-palement de services opération-nels qui répondent à une demande de services de proximité directe-ment liés à l’activité industrielle. Les services les mieux implantés sont des services de comptabilité, de nettoyage, d’intérim et de sé-curité, au détriment du tertiaire supérieur.

En matière d’activités de ser-vices administratifs et de soutien :

La société ASEPT emploie 185 salariés dans le nettoyage et l’entretien de locaux indus-triels et commerciaux.

Spécialisée dans la location et l’entretien de linge pour les professionnels, la société ELIS occupe une centaine de sala-riés et propose sur Saint-Quentin une gamme de servi-ces dans le domaine de la propreté, du bien-être et de l’hygiène.

S’agissant de sécurité et de gardiennage, parmi les socié-tés les plus importantes on peut citer FRANCE INTERVEN-TION qui emploie 80 person-nes, mais aussi SYGMA EXPAN-SION qui dispose de 48 sala-riés, ou encore PROGARD FRANCE NORD ET EST (32 salariés).

Le conditionnement est éga-lement présent sur la zone d’emploi à travers CONDI PLUS (47 salariés - Gauchy) : 5 500 m² pour le conditionne-ment à façon de produits d’entretien, cosmétiques, aliments pour animaux et alcools, la société SOFRESCO (29 salariés - Fresnoy-le-Grand) Groupe Houtch (cf. page 36), la SOGES (21 salariés - Saint-Quentin) : co-packaging et co-manufacturing.

Les services de soutien aux entreprises concernent aussi la distribution d’imprimés (ADREXO : 123 salariés - Gauchy), le stockage d’archi-ves (ARCHIVECO : 24 salariés), le marketing direct et opéra-tionnel (LMD : 18 salariés - Etreillers), la gestion des com-pétences et de la dynamique professionnelle, sans oublier les nombreuses agences spécialisées dans la mise à disposition d’intérimaires.

Les activités juridiques et comptables, indispensables à la gestion des établissements, sont bien représentées.

PRICEWATERHOUSECOOPERS ENTREPRISES : 46 salariés

La société d’audit, de conseil et d’expertise comptable (SACEC) : 35 salariés

SOGAREX-SOGAPEX-SOVEC : 40 salariés

FIDUCIAIRE SODEXCO : 21 sa-lariés

EUROPE FIDUCIAIRE CONSEIL : 20 salariés,….

En matière de conseils, signa-lons la présence du groupe AKSIS qui intervient auprès des entreprises privées dans la conduite de projets de restructuration, l’élaboration des plans de sauvegarde de l’emploi et la réalisation de prestations telles que la mise en place d’antennes emploi, la réalisation de bilans de compétence et l’accompagne-ment dans le cadre de place-ments individuels. Le groupe est habilité par Pôle Emploi pour la réalisation de presta-tions en faveur des deman-deurs d’emploi. Créé en 1993, AKSIS compte de nombreux établissements secondaires ré-partis sur tout le territoire na-tional. Sur le site de Saint-Quentin sont employés 36 salariés.

En matière d’architecture, d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques, il convient de signaler les éta-blissements suivants :

INGENIERIE PHILIPPE HENNE-GRAVE emploie 65 salariés avec un savoir-faire varié per-mettant la gestion de l’ensem-ble des corps d’état de la construction et de la voirie. Basée à Harly, cette société familiale est particulièrement impliquée dans le développe-ment durable.

CENTRE TECHNIQUE DE L’APAVE NORD OU EST : 37 salariés - Contrôle technique

© Société Condi Plus

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS TERTIAIRES PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS TERTIAIRES PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS TERTIAIRES dans les activités administration, santé, action socialedans les activités administration, santé, action socialedans les activités administration, santé, action sociale

des constructions et sureté des installations.

SECAD : 26 salariés - Automa-tisme et électricité indus-trielle.

SOCOMET : 24 salariés - Ingé-nierie et bureau d’études techniques.

AUTOMATISME INDUSTRIE : 18 salariés (Fresnoy-le-Grand) : Etudes, installations électroni-ques, pneumatiques.

Sans oublier :

La presse quotidienne régionale avec les journaux L’AISNE NOUVELLE (49 salariés), L’UNION (12 salariés), ou en-core LE COURRIER PICARD (10 salariés).

La société CLARILOG est im-plantée sur la ZAC Bois de la Chocque. Créée en 2003, cette société emploie 30 salariés et est reconnue comme éditeur spécialisé dans la gestion de parcs informatiques. Elle gère aujourd’hui 215 000 postes in-formatiques.

Le CABINET LECLERCQ est un expert en assurances et conseiller auprès des entrepri-ses. Il emploie 28 salariés sur Saint-Quentin.

PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS Commune Tranche effectifs Activité

1. CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE SAINT-QUENTIN

Saint-Quentin 2000 à 2999 salaries Activités hospitalières

2. COMMUNE DE SAINT-QUENTIN Saint-Quentin 750 à 999 salaries Administration publique

3. LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CONDORCET

Saint-Quentin 250 à 499 salaries Enseignement

4. COMMUNAUTE AGGLOMERATION SAINT-QUENTIN

Saint-Quentin 250 à 499 salaries Administration publique

5. POLYCLINIQUE SAINT-CLAUDE Saint-Quentin 250 à 499 salaries Activités hospitalières

6. CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE

Saint-Quentin 250 à 499 salaries Administration publique

7. DIRECTION ZONALE DES CRS NORD (CRS21)

Saint-Quentin 150 à 199 salaries Administration publique

8. APEI LES PAPILLONS BLANCS DE SAINT-QUENTIN (CAT L’ENVOL)

Saint-Quentin 150 à 199 salaries

Hébergement médico-social et social et action sociale

9. MAISON DE SANTE ET DE CURE MEDICALE DE BOHAIN

Bohain 150 à 199 salaries Activités pour la santé humaine

10. LYCEE POLYVALENT D’ETAT PIERRE DE LA RAMEE

Saint-Quentin 150 à 199 salaries Enseignement

11. CENTRE DE PSYCHOTHERAPIE DU CH DE SAINT-QUENTIN

Saint-Quentin 100 à 149 salaries Activités pour la santé humaine

12. CIPAS (Département de l’Aisne) Saint-Quentin 100 à 149 salaries

Hébergement médico-social et social et action sociale

13. COMMISSARIAT DE POLICE Saint-Quentin 100 à 149 salaries Activités d’ordre public et de sécurité

14. SYNDICAT INTERCOMMUNAL DE SERVICES ET DE SOINS A DOMICILE

Gauchy 100 à 149 salaries Aide à domicile

Source : INSEE - Fichier CLAP au 31 déc. 2009

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Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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Le département de l’Aisne a choi-si de créer des conditions propices à l’implantation d’entreprises, en valorisant une nouvelle généra-tion de zones d’activités appelées parcs d’activités stratégiques.

Répartis de façon homogène sur tout le territoire départemental,

ces parcs sont de taille im-portante et souscrivent à une charte qualité leur per-mettant d’être labellisés zones d’excellence. Un soin particulier est apporté à la qualité paysagère de ces parcs.

Sur ce territoire, localisé à la croisée des autoroutes

A26 et A29, le parc des autorou-tes répond à cette vocation d’at-traction d’entreprises exogènes.

110 ha sont viabilisés et aména-gés en haute qualité paysagère, au sein d’un parc d’activités de 180 ha. Les parcelles sont mises à disposition des entreprises indus-

trielles, artisa-nales et activi-tés de services aux entrepri-ses. Le parc

des autoroutes accueille déjà entre autres la pla-teforme logistique d’EDF - SERVAL, le cen-tre de tri de LA POSTE, l’équipementier auto-mobile BORGERS, le transporteur-logisticien HOUTCH, la boulangerie industrielle UMB, et tout dernièrement l’ins-tallateur électrique INEO,…. Ainsi, au total, 9 entreprises sont im-plantées sur le parc des autoroutes, repré-sentant près de 600 emplois.

La zone qui accueille le plus de salariés est la ZI de Morcourt-Rouvroy, principalement en rai-son de la présence de MBK INDUSTRIE : 2 180 salariés y effectuent ré-gulièrement la navette domicile/travail. A titre

de comparaison, la ZA la vallée compte un peu plus de 1 500 sa-lariés, le parc d’activités du bois de la Chocque 650 et la ZI le Royeux (Gauchy) 810 salariés.

L’ACCUEIL DES ENTREPRISESL’ACCUEIL DES ENTREPRISESL’ACCUEIL DES ENTREPRISES

© CCIT Aisne - SEE - Avril 2011 - Source : CCIT Aisne

ZAE Le champs des lavoirsVERMAND

A26

D932

D8

D930

D937

D8

D1

D1029

D960

D1029

D1044

A29

CambraiCambraiCambrai Cambrai Lille Lille

AmiensAmiensRouenRouenLe HavreLe Havre

Chauny Chauny -- SoissonsSoissons

LAONNOISLAONNOIS

Département de la Département de la SOMMESOMME

Département Département de l'OISEde l'OISE

MaubeugeMaubeuge

Canal

de l'O

ise à

la S

ambr

e

Canal de St Q

uentin

Département du NORDDépartement du NORD

CHAUNYCHAUNY D35

GuiseGuiseLa CapelleLa Capelle

D967

D946

Laon Laon -- ReimsReims

HamHam

ZAE Moulin MayeuxBOHAIN

Zone industrielleFRESNOY le GRAND

La Clef des champs - CLASTRES

ZI les louvretsJUSSY

D1044

Zone la basculeORIGNY Ste B.

Zone industrielleMOY de L’AISNE

Zone industrielle MORCOURT-ROUVROY

Zone le Bordeau ITANCOURT

ZI St LazareGAUCHY

Zone le royeuxGAUCHY

Parc des autoroutes

ZA la vallée

ZAC Bois de la Chocque

THIERACHETHIERACHE

ZONES D’ACTIVITES DE PLUS DE 9 ha

180 ha

75 ha

9 ha

© Aisne Développement - Parc des autoroutes

Zone industrielle de Morcourt - Rouvroy © Ville de Saint-Quentin - Service communication

Page 41: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Page 41

© CC du pays du Vermandois

Le Bâtiment Relais du Moulin Mayeux se situe au cœur de la zone d'activités de 23 ha de Bohain qui dispose encore de possibilités d'implantations industrielles et commerciales. Le bâtiment dispose de 1 200 m² d’ateliers divisibles.

En savoir plus : CC du Vermandois (cf. page 4)

Ancienne base de l’OTAN rachetée par la Commu-nauté de Communes du canton de Saint-Simon en mai 2001, la clef des champs est aujourd’hui un site clos de 200 ha en cours d’aménagement.

En 2004, le site a vu s’élever la première ferme éolienne du département avec l’implantation de 4 éoliennes.

En 2008, les premiers travaux d’implantation d’un cir-cuit de 1 973 m. ont débuté. En plus du pilotage sportif de loisir, le circuit sert à des essais de freinage et des ponts inclinés permettant des tests automobiles ont été aménagés. Circuit : +33 (0)6 45 74 20 34 - [email protected]

Après les éoliennes, la communauté de communes se tourne maintenant vers le solaire. D’ici 2012, une ferme photovoltaïque de 30 à 40 ha (groupe allemand JUWI) devrait prendre place sur la zone.

Contact : CC du canton de Saint-Simon (cf. page 4)

La clef des champs La clef des champs La clef des champs CLASTRESCLASTRESCLASTRES

© CC canton de Saint-Simon

Afin d’accueillir de nouvel-les entreprises tertiaires, la Communauté d’Agglo-mération de Saint-Quentin a créé en 2001 une pépi-nière d’entreprise baptisée « espace Cré@tis ».

Intégrée au parc d’activi-tés du bois de la Chocque, à proximité de l’intersection des autoroutes A26/A29, l’espace cré@tis est un ensem-ble immobilier de 2 x 1 200 m² composé de 2 niveaux. Situé au cœur de la zone franche urbaine, il a pour ob-jectif l’accueil d’entreprises innovantes.

A ce jour, la pépinière accueille 29 entreprises et em-ploie près de 70 personnes dans des domaines aussi variés que des cabinets d’études et de recherche, des agences de communication, des sociétés informatiques,….

Contact : Cré@tis - Parc d’activités du Bois de la Chocque Avenue Archimède, 02100 SAINT-QUENTIN

+33 (0)3 23 06 93 01 [email protected]

Pépinière d’entreprisesPépinière d’entreprisesPépinière d’entreprises ESPACE CRE@TISESPACE CRE@TISESPACE CRE@TIS

LE PROJET DU QUAI GAYANT

En mars 2009, la ville de Saint-Quentin a engagé une étude de requalifica-tion ur-baine du quai Gayant, et des grands espaces concomitants. Réalisée par la société d'architecture Wilmotte et associés, cette étude a conduit à la défini-tion de différents périmètres d'interventions, permettant, d'une part, la requalification des espaces publics et leur fonctionnement ur-bain, et d'autre part, le positionnement d'équipements de centralité proposant un nouveau visage des quais et dessinant la ville de demain avec ses lieux d'urbanité. Ces ré-flexions préalables ont permis d'envisager la mise en œuvre de séquences opérationnelles dans les phases de maîtrise d'œuvre. La restructuration du parvis de la gare dont l’aménagement est réalisé par l’architecte Jean-François Authier constitue la 1ère sé-quence. Elle représente le cœur du projet ur-bain et permet la réalisation des aménage-ments, dans la cohérence des choix esthéti-ques, paysagers et fonctionnels. Le coût de la rénovation du parvis de la gare, la création d'espaces paysagers, la réhabilitation de la halle et la construction d'une passerelle ainsi que d'îlots d'habitations et de commerces est estimé à 40 millions d’euros.

En savoir plus : Mairie de Saint-Quentin - +33 (0)3 23 06 90 00

Maquette projet quai Gayant - © Courrier Picard

© Espace Cre@tis

Page 42: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Page 42

Le Saint-Quentinois possède un potentiel venteux ainsi que de nombreux sites propi-ces à l’implantation de parcs éoliens.

A ce jour, on recense sur le territoire 75 éoliennes dont le permis de construire a été accordé et 25 pour lesquelles le dos-sier est en cours d’instruction.

En savoir plus :

picardie.developpement-durable. gouv.fr/

© DREAL Picardie

LA LOCALISATION DES PARCS EOLIENSLA LOCALISATION DES PARCS EOLIENSLA LOCALISATION DES PARCS EOLIENS

Page 43: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

Page 43

LES AIDES AUX ENTREPRISESLES AIDES AUX ENTREPRISESLES AIDES AUX ENTREPRISES

Bellicourt

Benay

Berthenicourt

Cerizy

Croixfonsommes

Estrees

Fayet

Gauchy

Gibercourt

Gouy

Harly

Hinacourt

Itancourt

Joncourt

Jussy

Levergies

Ly-fontaine

Montbrehain

Montescourtlizerolles

MOY DEMOY DELL’’AISNEAISNE

Neuville-st-amandOrigny-sainte-benoite

Ramicourt

Remigny

Rouvroy

St QUENTINSt QUENTIN

Seboncourt

Grugies

Alaincourt

Urvillers

Hargicourt Fresnoyle-grand

Lesdins

Omissy

Bohain

Vermand

Bellicourt

Benay

Berthenicourt

Cerizy

Croixfonsommes

Estrees

Fayet

Gauchy

Gibercourt

Gouy

Harly

Hinacourt

Itancourt

Joncourt

Jussy

Levergies

Ly-fontaine

Montbrehain

Montescourtlizerolles

MOY DEMOY DELL’’AISNEAISNE

Neuville-st-amandOrigny-sainte-benoite

Ramicourt

Remigny

Rouvroy

St QUENTINSt QUENTIN

Seboncourt

Grugies

Alaincourt

Urvillers

Hargicourt Fresnoyle-grand

Lesdins

Omissy

Bohain

Vermand

Régime PAT Industrie et Services Recherche,

Développement, Innovation

Zonage AFR France métropolitaine

Type d’aide

Prime à l’investissement matériel et immatériel, aux projets de création, d’extension et de reprise d’établissements

Prime aux programmes de recherche-développement et aux programmes d’innovation d’organisation et de procédés dans les services

Modalités

création : 25 emplois et 5 M€ d’investissements ou 50 emplois extension : 25 emplois et augmentation de 50% de la masse salariale ou 50 créations d’emploi ou 25 M€ d’investissements reprise : 150 emplois et 15 M€ d’investissements

20 emplois ou 7,5 M€ de dépenses éligibles

Entreprises éligibles PME et grandes entreprises industrielles et de service

Taux d’aides

De 10% à 35%, en fonction de la zone AFR

De 25% à 60%, en fonction du programme

Montant Prime de 15 000 € max. par emploi créé

Prime de 15 000 € à 25 000 € max. par emploi créé

Zones d’aides à finalité régionale 2007/2013.

(zones à finalité régionale permanente à taux normal non limitées aux PME)

ZUS + ZFU + ZRU sur Saint-Quentin

En savoir plus : www.datar.gouv.fr

© DATAR - Source : IGN - Scan 25©

Zonage d’aides aux quartiers urbains pour Saint-Quentin La loi du 14 novembre 1996 de mise en œuvre du pacte de relance de la politique de la ville distingue trois niveaux d'intervention : Les zones urbaines sensibles (ZUS), Les zones de redyna-misation urbaine (ZRU), Les zones franches urbaines (ZFU).

Les 3 niveaux d'inter-vention, caractérisés par des dispositifs d'or-dre fiscal et social d'im-portance croissante, vi-sent à répondre à des degrés différents de difficultés rencontrées dans ces quartiers.

A signaler : le disposi-tif concernant les ZFU devrait prendre fin au 31 décembre 2011.

ZUS (Zone Urbaine Sensible) : Europe, Faubourg d’Isle, Neuville, Vermandois ZRU (Zone de Redynamisation Urbaine) : Europe, Vermandois ZFU (Zone Franche Urbaine) : Vermandois

Page 44: Bassin économique de Saint-Quentin

Bass in économique de Saint-Quentin Mai 2011

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LAON

3, rue des minimes 02000 LAON +33 (0)3 23 27 00 20 +33 (0)3 23 27 00 22

www.aisne.cci.fr [email protected]

CHÂTEAU-THIERRY

1, avenue de l’Europe 02400 CHÂTEAU-THIERRY +33 (0)3 23 69 29 99 +33 (0)3 23 69 28 88

SAINT-QUENTIN

83, boulevard Jean Bouin BP 630

02322 SAINT-QUENTIN cedex +33 (0)3 23 06 02 02 +33 (0)3 23 06 02 06

SOISSONS

2, rue Quinette 02200 SOISSONS

+33 (0)3 23 76 75 00 +33 (0)3 23 76 75 04

VERVINS

5, avenue du préau RN2 02140 VERVINS +33 (0)3 23 58 23 33 +33 (0)3 23 58 12 23

Ont déjà été publiés dans cette collection :

Bassin économique de Château-Thierry (avril 2010)

Bassin économique de Soissons (Juin 2010)

Bassin économique de Laon (Septembre 2010)

Bassin économique de Chauny-Tergnier-La Fère (Décembre 2010)

A paraître :

Bassin économique de La Thiérache (fin 2011)

CCI Territoriale de l’Aisne