33
3 Commentaire Par D. Benchenouf LA LEÇON DE AISSA MEGUELLATI Monsieur Aissa Meguellati, originaire de la petite bourgade d’El Kantara, à mi che- min entre Batna et Biskra, était l’un des hommes les plus riches d’Algérie, à l’ins- tar des autres riches négociants algériens qui constituaient la grande bourgeoisie du pays, au lendemain de l’indépendance. Une bourgeoisie qui avait bâti sa fortune au fil des générations, à force de travail, de persévérance, d’économies, dont la morali- té, l’intégrité, le sens de la réserve étaient des principes cardinaux. Ces familles for- tunées auraient pu devenir le moteur et le support de l’économie naissante. Elles auraient pu lui inspirer le grand souffle moral sans lequel aucune richesse ne peut être profitable à la multitude. Elles avaient su s’imposer aux autorités coloniales sans trahir leur peuple, sans rien compromettre de leur attachement à leur pays . Elles ont toutes, plus ou moins puissamment, contri- bué à la révolution algérienne. Mais elles n’en seront pas moins balayées par le régi- me de Boumediene, parce qu’elles lui étaient foncièrement hostiles, parce qu’el- les n’adhéraient pas à ses visées, à la mé- diocratie triomphante de ces apparatchik revanchards qui les désigneront, au nom d’un socialisme de façade, à la vindicte et à la rancune de la rue, qui les accableront de crimes qu’ils n’ont pas commis et sur- tout de celui, impardonnable, d’être riches et honnêtes. Deux critères qui ne pouvaient être conciliables, pour les nouveaux maî- tres. Ils seront poussés inexorablement à la ruine. Ils seront brutalement dépossédés de leurs biens ancestraux, pour être remplacés par une nouvelle caste de nouveaux riches. Des arrivistes et des parvenus sans scrupu- les, voraces, brutaux, corrompus jusqu’aux tréfonds de leur âme, si tant est qu’ils en aient une. De nouveaux riches qui ne s’em- barrasseront de rien pour amasser d’immen- ses fortunes, qui en feront un étalage ou- trancier et qui ne transmettront à leur en- geance que leurs seules turpitudes et une faim insatiable qui ne les quittera jamais. Monsieur Aissa Meguellati était l’un des plus influents et des plus riches de cet aréo- page de riches algériens qui se trouveront donc, dès l’indépendance du pays, exposés à l’ire et à l’envie dévorante des nouveaux satrapes. l vivait à Batna dans une modeste, mais non moins coquette petite villa. Petit, râblé, les cheveux coupés à la brosse, âmmi Aïssa, comme nous l’appelions tous, était la bon- homie et la gentillesse personnifiée. Il pra- tiquait une charité très discrète, à très large échelle, venait au secours des plus démunis, et Dieu sait qu’il y en avait à l’époque. Il vaquait à ses affaires en Algérie et à l’étranger comme s’il dirigeait un petit . J’habitais alors dans les “batiments” des “allées Bocca”, et Monsieur Touri, avec son imper, son chapeau mou, et l’autorité qui émanait de lui, était pour nous, les enfants du quartier, un mystère. Voici, ci après un texte où j’évoque son souvenir:

Batna Info Juillet 2009

Embed Size (px)

DESCRIPTION

مجلة شهرية تصدر عن المؤسسة الأوراسية للعلوم والفنون والثقافة.. تعنى بولاية باتنة وأعلامها والاحداث الهامة

Citation preview

Page 1: Batna Info Juillet 2009

3

Commentaire Par D. Benchenouf

LA LEÇON DE AISSA MEGUELLATI

Monsieur Aissa Meguellati, originaire de la petite bourgade d’El Kantara, à mi che-min entre Batna et Biskra, était l’un des hommes les plus riches d’Algérie, à l’ins-tar des autres riches négociants algériens qui constituaient la grande bourgeoisie du pays, au lendemain de l’indépendance. Une bourgeoisie qui avait bâti sa fortune au fil des générations, à force de travail, de persévérance, d’économies, dont la morali-té, l’intégrité, le sens de la réserve étaient des principes cardinaux. Ces familles for-tunées auraient pu devenir le moteur et le support de l’économie naissante. Elles auraient pu lui inspirer le grand souffle moral sans lequel aucune richesse ne peut être profitable à la multitude. Elles avaient su s’imposer aux autorités coloniales sans trahir leur peuple, sans rien compromettre de leur attachement à leur pays . Elles ont toutes, plus ou moins puissamment, contri-bué à la révolution algérienne. Mais elles n’en seront pas moins balayées par le régi-me de Boumediene, parce qu’elles lui étaient foncièrement hostiles, parce qu’el-les n’adhéraient pas à ses visées, à la mé-diocratie triomphante de ces apparatchik revanchards qui les désigneront, au nom d’un socialisme de façade, à la vindicte et à la rancune de la rue, qui les accableront de crimes qu’ils n’ont pas commis et sur-tout de celui, impardonnable, d’être riches

et honnêtes. Deux critères qui ne pouvaient être conciliables, pour les nouveaux maî-tres. Ils seront poussés inexorablement à la ruine. Ils seront brutalement dépossédés de leurs biens ancestraux, pour être remplacés par une nouvelle caste de nouveaux riches. Des arrivistes et des parvenus sans scrupu-les, voraces, brutaux, corrompus jusqu’aux tréfonds de leur âme, si tant est qu’ils en aient une. De nouveaux riches qui ne s’em-barrasseront de rien pour amasser d’immen-ses fortunes, qui en feront un étalage ou-trancier et qui ne transmettront à leur en-geance que leurs seules turpitudes et une faim insatiable qui ne les quittera jamais. Monsieur Aissa Meguellati était l’un des plus influents et des plus riches de cet aréo-page de riches algériens qui se trouveront donc, dès l’indépendance du pays, exposés à l’ire et à l’envie dévorante des nouveaux satrapes. l vivait à Batna dans une modeste, mais non moins coquette petite villa. Petit, râblé, les cheveux coupés à la brosse, âmmi Aïssa, comme nous l’appelions tous, était la bon-homie et la gentillesse personnifiée. Il pra-tiquait une charité très discrète, à très large échelle, venait au secours des plus démunis, et Dieu sait qu’il y en avait à l’époque. Il vaquait à ses affaires en Algérie et à l’étranger comme s’il dirigeait un petit

. J’habitais alors dans les “batiments” des “allées Bocca”, et Monsieur Touri, avec son imper, son chapeau mou, et l’autorité qui émanait de lui, était pour nous, les enfants du

quartier, un mystère. Voici, ci après un texte où j’évoque son souvenir:

Page 2: Batna Info Juillet 2009

4

commerce, avec l’aisance du grand négo-ciant et la modestie des hommes pudiques, prudent mais grand seigneur. Il attachait une grande importance à l’instruction de ses enfants. Ses deux fils Nadir et Djamel de-vinrent respectivement juriste et ingénieur. Ils furent recrutés par leur père dans l’entre-prise familiale. Le premier en devint le di-recteur administratif et le second directeur technique. Ils firent tout ce qui était en leur pouvoir pour résister aux agressions inces-santes du régime. Mais la tentative de ren-versement du régime de Boumediene par Tahar Zbiri les précipita dans l’enfer. Il se trouva donc, malheureusement pour eux, qu’ils étaient parents par alliance au colonel Tahar Zbiri. C’était tout ce que demandait Boumediene pour assouvir enfin la rancune mortelle qu’il nourrissait à leur endroit. Am-mi Aissa fut arrêté, ainsi que son frère, ses fils et même des femmes de la famille, sem-ble-t-il. Ils furent soumis à la question et furent détenus pendant de longues années, sans jugement, dans des conditions atroces. Je me rappelle que le frère de âmmi Aissa, un négociant de dattes dans le quartier Souk el âsser, fut arrêté et ses biens placés sous séquestre. Sa famille tomba dans l’indigen-ce. Ses deux fils, qui étaient mes amis, Ra-bah et Mansour, faisaient peine à voir. De-puis, le malheur et la zizanie se sont instal-lés dans la famille. Des années plus tard, après leur libération, les Meguellati n’é-taient plus que l’ombre de leur passé. Ils tentèrent courageusement de combattre l’ad-versité. Mais le cœur n’y était plus. Les horreurs que le régime leur avait fait subir avaient altéré les nobles sentiments dans lesquels ils s’étaient épanouis. Ils se sont retrouvés dans une jungle où seuls les fauves et les charognards avaient table dres-sée. J’ai perdu leur trace et je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Je sais seulement que âmmi Aissa est mort, que ses fils Djamel

et Nadir se sont installés à Alger et qu’ils ne s’entendent plus. Que mon ami Man-sour est avocat à Alger, qu’il a changé, qu’il a juré de ne pas se laisser bouffer. Mais une anecdote est restée dans mon esprit. Elle y restera jusqu’à mon dernier souffle. Je voulais vous la raconter d’em-blée et à ce souvenir, mes doigts sont en-trés en pilotage automatique. Ils couraient de leur propre chef sur mon clavier et je me suis laissé aller à cette longue digres-sion. Je ne le regrette pas néanmoins, par-ce que cela m’a permis de rendre justice, bien modestement, à cette admirable fa-mille et à toutes celles que le régime a broyé, pour leur malheur mais aussi pour le nôtre, puisque ceux qui les ont rempla-cés, ces milliardaires du régime, loin d’en-richir la communauté que nous sommes, se nourrissent de sa chair et de son sang. Je me rappelle donc, que dans mon enfan-ce, la villa des Meguelatti se trouvait à un angle des allées Ben Boulaïd. La villa faisait face à l’école où j’allais, l’école du stand, l’école indigène de garçons. C’était juste après l’indépendance. Batna était alors une coquette petite ville. Les temps étaient durs et peu de gens mangeaient à leur faim, mais il régnait pourtant sur nous comme un bonheur délicat, un souf-fle de douceur. Les aurores étaient si cal-mes et les rires des enfants fusaient du matin au soir. Le directeur de l’école, Monsieur Touri était un ancien instituteur Kabyle, si je ne me trompe. Il jouissait du respect et de la considération générale. Je me rappelle même que les gens lui cédaient tout le trottoir lorsqu’ils le croisaient. Nous avions pour habitude de jouer au « foute balle » sur un terrain qui se trouvait à proximité, sous les « batémètes ». Tout le monde savait qu’à heure régulière, Mon-sieur Touri quittait l’école, où il résidait

Page 3: Batna Info Juillet 2009

5

par ailleurs, pour se rendre à la librairie Djataou qui se trouvait à quelques centai-nes de mètres de là. Droit comme un I, habillé de façon stricte, un chapeau mou sur la tête, Monsieur Touri, conscient de l’importance qu’il inspirait aux gens, ne déviait jamais de son itinéraire. Il répon-dait sobrement au salut de ceux qui le croi-saient, d’un avare hochement de tête. Puis les journaux sous le bras, il retournait à son école, par le même chemin. Or, curieux comme nous étions, nous avions remarqué qu’à la même heure âmmi Aissa Meguelatti s’arrangeait toujours pour ren-contrer Monsieur Touri, comme par ha-sard, quand celui-ci était sur le chemin du retour; toujours au même endroit. Nous le voyions alors l’aborder avec forces souri-res, s’incliner littéralement devant lui, lui serrer la main avec effusion. La rencontre ne dépassait pas quelques minutes, à l’is-sue de laquelle Monsieur Touri, froid et distant, comme à son habitude, poursuivait son chemin. Nous étions très étonnés. Nous ne comprenions pas comment et pourquoi âmmi Aïssa, si riche, si respecté, qui avait une voiture américaine qui n’en finissait pas de longueur, dont le fils Nadir avait un avion rouge,qui avait 1OO sacs d’argent et 100 autres d’or, comme disait la légende, se confondait ainsi en courbet-tes devant un simple directeur d’école. Ce mystère impénétrable suscitait des spécu-lations sans fin dans nos conversations d’enfants qui rêvaient tous d’être un jour comme âmmi Aïssa. Notre chef de bande, le plus âgé et donc le plus perspicace, nous affirmait que âmmi Aïssa faisait la « z’ka-la » à Monsieur Touri, parce que c’était ce dernier qui avait la clé du souterrain où étaient cachés les sacs d’or et d’argent. Le prestige du directeur d’école n’en grandis-sait que plus à nos yeux. Il était devenu un personnage de légende et bientôt, plutôt

que de vouloir devenir âmmi Aissa quand nous serions grands, nous voulions tous devenir des Monsieur Touri, le gardien des trésors. Il était le meilleur puisque le plus riche s’inclinait devant lui. Bien plus tard, lorsque je fus admis d’auto-rité au décevant statut d’adulte, un jour que je m’étais rendu au siège de la société Me-guelatti pour y voir Djamel, j’eus le plaisir de rencontrer âmmi Aïssa dans le hall. Je ne pus résister à la tentation de lui poser la question sur ses rencontres d’antan avec Monsieur Touri et sur ses effusions ostensi-bles à l’égard du personnage. Il se fendit d’un grand sourire et après avoir failli s’é-trangler de rire, il me répondit ceci, à quel-que chose près: « Je suis très content que toi et tes camarades ayez remarqué avec quelle respect je m’adressais à Monsieur Touri. Je faisais tout pour qu’on me remar-que parce que je voulais donner une leçon aux gens. Je voulais que tout le monde voie que la richesse n’est rien face à la connais-sance et à la dignité humaine. Et Monsieur Touri était les deux à la fois. Je voyais que les valeurs de notre société s’altéraient et que l’argent prenait le pas sur tout le reste. Alors moi, le plus riche de la ville, je m’in-clinais très bas devant le digne représentant des vraies valeurs. Aujourd’hui, je suis heureux de savoir que les enfants qui m’ob-servaient et qui sont devenus les hommes d’aujourd’hui, ont compris que la vraie richesse, celle qui impose le respect, ne se trouve ni dans les poches, ni dans les cof-fres forts, mais dans l’homme savant. » Je ne sais pas si la leçon a porté. Mais je sais qu’elle a le mérite d’avoir été donnée. Pour ma part, grâce à elle, j’ai appris à dis-tinguer les gardiens de trésors, ceux sur qui repose la voûte céleste. Je les reconnais toujours.

Page 4: Batna Info Juillet 2009

6

Pourquoi les Aurès pren-nent-ils plaisir à (voir) castrer leurs hom-mes ,serions nous tentés de dire de prime abord ! Pour que nul n’oublie dans quelle atmosphère la ville de Batna pour ne pas dire la wilaya était cloi-trée . Une wilaya où la peur régnait en maitresse. Même la sécurité des citoyens était un rêve que chérissaient les responsables ! Et puis n’est pas responsable qui veut ! MOHAMED CHERIF DJEBARRI en est un ,déplaise aux éternels grandes gueules ! A son arrivée ,il y avait ce que les ci-toyens ont fini par « baptisé » comme étant le mur de la honte. L’Algérie en ce temps là était menacée de disparition, et il fallait redorer son blason auprès du monde. Djebbari faisait partie de ce plan justement , il était une pièce maitresse qui allait s’avérer d’une lucidité politique d’une étonnante présence de vue futuris-te , déconcertante ! Djebbari se lança corps et âme à redonner vie à la cité ,aux alentours et à la wilaya toute entière. Il y arriva en un laps de temps record que d’aucuns ,amis ou ennemis, ont fini par qualifier de miraculeux. Entre 1994 à 1997 il a permis la construction d’un

nombre de logements équiva-lent à tout ce qui s’est fait entre 1962 à 1994.En son époque la relance avait un sens ,éradiquer et le terrorime et le chômage. Ilva sans dire que les chantiers poussaient comme les champignons ;il avait réussi à inssufler une nouvelle dynamique qui a de suite redonné espoir en une Algérie forte qui savait se relever grâce à ses fils !

Il fêta d’une manière grandiose l’Algérie à BATNA. Le développement avait une signification patriotique pour cet homme exceptionnel qui malheureusement a été sacrifié sur l’autel de l’ingratitude et des « fantasmes » de certains energumènes en mal d’exhibitionnisme poli-tique. Ils ne pourront point ,et pour l’éternité, faire oublier en quelles circonstances avaient dé-maré les projets historiques tel que le barrage de koudiet lemdouar, l’aéroport, les doubles voies ;toutes les infrastructures éparpillées à travers la wilaya… Tous les aspects économico-socio-culturels étaient passés en revue. Il était un véritable meneur d’hommes qui savait avoir le mot juste pour faire démarrer la machine. Cette machine qui justement avait fait de lui à la fois un homme ministrable et aussi (malheureusement) à abattre ! Cet genait les desseins de certains clans.

MOHAMED CHERIF DJEBBARI

Ils ont marqué leur passage à Batna. Par: Tahar Djaout (1980)

Page 5: Batna Info Juillet 2009

7

Et pour l’éternité ceux qui étaient derrière son éviction ont commis un véritable par-jure historique parce qu’ils ont menti au président pour détruire la carrière d’un homme exceptionnel que l’Algérie gagne-rait à récupérer en ces temps de renouveau réel proné par son excemllence le prési-dent ABDELAZIZ BOUTEFLIKA qui a besoin d’hommes de la trempe de DJEB-BARI pour réussir dans ses programmes lancés et qui parfois buttent pour causes d’absence de battants ! Batna se souvient de ce wali qui « va-drouillait » à travers les différents points de la wilaya où étaient lançés les diffé-rents chantiers -défis . Pour ceux qui ne connaissent pas MOHA-MED CHERIF DJEBBARI cet enfants des AURES ( les mauvaises langues diront que c’est là son tort) ,fils de riches parents de MESKIANA ,étai aimé surtout par les simples gens qui voyaient ce qu’il était en train de faire pour le pays et la région. Certains cercles le jalousaient pour cette aura qui leur faisait de l’ombre « eux les notables ». Ces mêmes notables qui signaient une pétition contre la construction d’un aéro-port à BATNA et qui ensuite faxaient indi-viduellement des excuses ! Djebbari avait activement participé au dénouement de la crise des AZAWEDS aux cotés d’un certain AHMED OUYA-HIA. Pour ne citer que cet exemple. Pour en revenir au festival de Timgad , DJEBBARI était des responsables qui étaient à l’écoute de la presse ( et pas des disettes de comè-res dans les cafés) . Il eut l’ingénieuse idée de rejoindre l’esprit visionnaire(excuser du peu !) d’un certain MADOUI ABDELAZIZ en 1997 (établissez S V P le parallèle avec 1967 !) pour re-lancer le festival de Timgad.

On s’en souvient alors de l’impact extra-ordinaire et tous les effets positifs qu’en furent les résultats de ce festival exception-nel , à un moment de la vie de la nation algérienne aussi exceptionnel ,au temps aussi de quelqu’un de très exceptionnel. Il fallait oser relever le défi et DJEBBA-RI l’avait réussi avec les honneurs en com-pagnie d’hommes aussi exceptionnels les uns autant que les autres : ils avaient com-mis un acte d’une extreme bravoure que l’histoire a retenu,la résurection de l’état algérien. L’Algérien soufflait le bonheur pendant 15 jours durant ,et par la suite, le temps avait donné raison aux actes. Mais comme l’ironie du sort reste une vérité générale de tels hommes sont parfois voués à l’oubli pour causes de conjonctures politiciennes ce qui devrait changer : on devrait prendre en compte que personne ne peut formater la mémoire collective d’un peuple ou d’une région. Djebbari ne peut etre raconté en un article…..

Page 6: Batna Info Juillet 2009

8

Ce recueil vise à rentabiliser un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et l’abandon. Intellectuel au destin singulier, totalement mé-connu des Algériens, MOHAMED BENSAI dit HAMOUDA, est un nom qui ne rappel rien, même au sein des milieux culturels du pays, si l’on doit excepter quelques rares personnes. Cet homme qui nous a quittés, en 1998, broyé et proscrit, après une poignante traversée du siècle (il est né en 1902), a mené une vie où les douleurs s’enchainaient et les peines se succé-daient, comme disait Lamartine. Beaucoup de téléspectateur se souviendront peut être de sa première et ultime apparition en 1998, sur la scène publique à la faveur d’une émission culturelle télévisée qui l’avait présen-té, insitu, dans sa situation précaire et sur son lit de mort, à la cité de Recasement à Batna, peu de temps avant qu’il n’ait tiré sa révérence. Quelles pathétiques images ! On ne peut être

que pris de regrets pour un si impitoyable sort et pour les conditions dans lesquelles il vivotait. C’est dire combien il fut, sa vie durant, poursuivit, rattrapé et accompagné par l’adversité et les malheurs. Outragé, BENSAI a rejoint, dans l’indifférence totale –une bien déplaisante habitude algé-rienne- d’autres noms d’intel-lectuels et militants algériens qui sombrent toujours dans l’oubli. Qui connaît, en Algérie, les regret-tés émir Khaled descendant de l’émir Abdelkader, disparu dans

MOHAMED HAMOUDA BENSAI

Dossier Par NOUR- EDDINE KHENDOUDI

Ce dossier « vise à réhabiliter un homme et à lui rendre hommage. Il nourrit l’ambition de le soustraire à l’anonymat et à l’abandon », et, il faut le dire tout est puisé dans l’ex-cellent travail de NOUR-EDDINE KHEN-DOUDI, préfacé par SADEK SELLAM (MOHAMED HAMOUDA BENSAI ou le farouche destin d’un intellectuel algérien) –à lire absolument- ; découvrons………

Page 7: Batna Info Juillet 2009

9

l’anonymat et son compagnon Sadek Den-den, directeur du journal « El Ikdam », mort dans le dénouement et le besoin ? qui se souvient encore d’Ali El Hammami (1902-1949), figure de prou du nationalis-me algérien, mort dans un crash d’avion au Pakistan où il était parti défendre la cause de son pays et de celle du Maghreb arabe, à l’occasion d’un congrès de pays musul-mans à Karashi ? Combien d’Algériens ont entendu parler de Mohand Tazerout (1898-1973), grand germanophobe, traducteur d’Oswald Spengler (Le Déclin de l’Occi-dent) et auteur de plusieurs ouvrages de haute facture sur la culture et la civilisa-tion, mort seul à l’âge de 75 ans dans un piteux hôtel de Tanger ? Et quid du Dr Azzouz Khaldi mort en 1972 ? Pour ne citer que ces quelques noms cités de mé-moire. Pourtant tout semblait prédisposer Hamou-da Bensai, pour y revenir, à la réussite et à un bel avenir. Dans les années trente à Paris, il avait compté parmi ses connais-sances ou s’était lié d’amitié avec des no-toriétés intellectuelles comme André Gide, prix Nobel de littérature, Louis Massignon, le grand orientaliste, des personnalités religieuses comme Abdelhamid Ben Badis et Bachir Ibrahimi, les deux chefs du cou-rant réformiste en Algérie, ou de futurs hommes politiques comme Ferhat Abbes, premier président du Gouvernement Provi-soire de la République Algérienne, Salah Ben Yousse, le grand militant tunisien, Hadj Nouira, l’ancien premier ministre de Tunisie ou Ahmed Belafredj, minis-tres des affaires étrangères du Maroc, du temps de feu le roi Mohamed V. Pour une triste et tourmentée histoire, pour toute l’injustice qu’il a subie de son vivant, Mohamed Hamouda Bensai mérite cette évocation posthume.

Ancien élève de la medersa de Constantine, Hamouda Bensai s’est distingué tôt par une activité intellectuelle qui ne passait pas inaperçue dans ce premier fief de l’islah algérien. A Paris, où il s’est inscrit à la Sor-bonne pour des études de sociologie, le jeune homme s’est révélé d’une grande culture qu’un parfait bilinguisme renforçait. Ses idées originales sur l’islam et les pro-blèmes de la Nahda , ses considérations sur le passé et le présent des musulmans ainsi que sur le renouveau du monde musulman ne laissaient pas indifférent. Durant cette phase parisienne, au cours des années trente, Bensai était l’esprit d’une « bande à quatre » qui s’est manifestement détachée des autres étudiants arabes et ma-grébins, en formation dans les universités et grandes écoles françaises. Ces jeunes étu-diants algériens, dont un certain Malek Bennabi, professaient dans l’insouciance et la quiétude des idées qui, conjuguées à leurs activités militantes et nationaliste, étaient perçues comme une menace qui plane sur l’ordre établi. En France, le contexte de l’entre-deux-guerres était mar-qué par un renforcement de la surveillance des milieux émigrés. Sous la conduite des précurseurs du combat nationaliste comme l’émir Khaled et Messali Hadj, les idées révolutionnaires, voire les revendications carrément indépendantistes, commençaient à gagner les milieux de le communauté algérienne. Soumis à la surveillance d’une police spé-ciale, les étudiants originaires de Maghreb évoluaient dispersés même si certains ten-taient de s’organiser dans des cadres estu-diantins, d’autres militaient au sein de par-tis politiques. Une autre catégorie, plus vulnérable, était approchée à travers toute sorte de tentatives d’enrôlement.

Page 8: Batna Info Juillet 2009

10

Bensai et Bennabi commençaient à se faire remarquer à cette époque, ils réessaient le statut avilissant d’indigène, ce sous-homme amoindri, transformé en être apa-thique et ankylosé, devenu inapte à la civi-lisation. Indépendants d’esprit, mais qu’on peut situer entre les Oulémas et Messali, dont ils se démarquaient parfois, opposés fermement aux idées du Dr Benjelloul et de son adjoint Ferhat Abbas, ils prêchaient des idées nouvelles sur la renaissance de l’Algérie. Face au drame musulman, ils raisonnaient en termes de civilisation, au moment où la politique subjuguait les au-tres et inspirait leurs discours et démar-ches. Il leur arrivait d’assister aux conférences de Massignon qui portaient généralement sur le monde musulman. Ils ne manquaient pas de lui porter la contradiction et la criti-que, alors qu’il intervenait devant un pu-blic acquis d’avance à ses thèses. Ils accu-mulaient, ainsi, les imprudences en allant défier un des éminents maitres à penser du système colonial. D’après BENSAI et BENNABI, eux-mêmes, MASSIGNON, conseiller à l’époque du gouvernement français pour « les affaires musulmanes », était à l’origine des roueries de l’adminis-tration et des services français dont ils furent victimes. Des obstacles furent dres-sés sur leur chemin pour les contraindre à abandonner leurs études et leur barrer l’accès au travail, dicté par le dur besoin, même pour les petits boulots de journaliers ou de simples tâches de manœuvres , payés à la commission. Ces mesures aussi dissuasives que coerci-tives prises contre eux ,n’étaient pas le fruit d’une simple impression ou nées de l’imaginaire. Ils avaient suffisamment de preuves , pour accabler l’ancien professeur du collège de France , continuateur du père

CHARLES de FOUCAULT ,pour expli-quer leurs mésaventures en France et en Algérie. BENNABI s’en est longuement étalé dans ses ouvrages : C’est à partir de ces infortunes que l’idée de la collusion entre le colonialisme et la colonisabilité, le coquin et la moukère, a muries dans l’es-prit d’un BENNABI. A l’épreuve, BENSAI, moins battant, peu déterminé à résister, a fini par céder. Ses études en avaient ainsi pâties et l’ancien étudiant à la Sorbonne, dans les années 1930,n’a jamais pu achever sa thèse com-promise par les « interférences » sournoises dans le choix du thème et les autres pres-sions exercées sur lui. Fin prématurée également d’un parcours culturel brillamment commencé. BENSAI qui ,au cours des années trente, faisait sen-sation à Constantine, Alger et Paris ,s’est trouvé réduit au silence, exclu de toute la séquence intellectuelle. « Devant les gran-des douleurs, le silence est de mise », disait-il. Rentré au pays , après ces dures épreu-ves ,il s’est trouvé à Batna sa ville natale ; où il s’est définitivement installé. Début d’une longue et pénible vie qui l’ac-compagnera jusqu’à la mort. En plus d’une indigence criarde ,on ne peut que déplorer la situation de dépaysement dans laquelle il s’est trouvé acculé depuis. Tant et si bien que de passage à Batna ; en 1950 , cheikh BACHIR EL IBRAHIMI ne put que lui conseiller de quitter ce pays où le savoir seul n’assure pas le pain à son homme : « vous êtes savant, mais il vous manque l’art d’être un diable ». Idéaliste , incarnation de la droiture, com-me le décrivait BENNABI, BENSAI tenait à des principes et à une morale d’où il pui-sait les règles de conduite et de rectitude. C’est un homme qui ne répondait qu’à sa seule conscience et ne se référait qu’à sa foi

Page 9: Batna Info Juillet 2009

11

qu’il n’a , au demeurant, jamais perdue. Dans la capitale des Aurès, le dur besoin l’a poussé jusqu’à exercer la modeste profession d’écrivain public dans un café populaire. Les modiques sommes recueillies lui permet-taient l’achat de journaux afin d’assouvir sa soif de la lecture. Quelques connaissances s’offraient, parfois, à faire parvenir des journaux français, à ce lecteur friand qui suivait attentivement l’ac-tualité d’ici et d’ailleurs. Précautionneux, réservé de nature, devenu suspicieux, un trait de caractère signalé déjà par BENNABI et qui s’est accentué avec les difficultés et les dures réalités de la lutte idéologique, endurées depuis Paris, BENSAI se réfugie généralement dans le mutisme. Cachotier, il conservait précieusement ses documents et ses archives personnels. Mais il lui arrivait de se confier à quelques rares personnes à qui il faisait confiance et de commenter devant eux, les événements na-tionaux et internationaux. Il exprima, ainsi, son scepticisme qui contrastait avec l’apho-risme général, né en Algérie après 1989. « Attention à la suite des événements, préve-nait-il ». Son dur quotidien n’a pas entamé la lucidité de ses jugements. « Je n’ai pu me faire un nom dans les lettres car le colonialisme et ses agents m’ont réduit à la misère », se plaignait-il. Mais vaille que vaille, refusant d’abdiquer, il a réussi à se libérer de sa camisole de force dans laquelle il s’est trouvé enfermé depuis des dizaines d’années. Il a repris, ainsi, sa plume, au dé-but des années 1980, autrement dit aux der-nières années d’une vie qu’on dit fort précai-re, pour rédiger des articles que lui inspi-raient ses lectures ou pour coucher ses sou-venirs. Certains de ses articles, tirés de ses archives et rafraichis, sont livrés au lecteur avec un ton chargé de nostalgie, d’amertume et de regrets. Outre des contributions à la presse, BEN-SAIéchangeait des lettres avec quelques confidents.

Marquée par un style captivant et d’une rare beauté, cette activité épistolaire, qui tirait par moment de sa longue solitude, ne renseigne pas uniquement sur son état d’âme. Le lecteur saisira leur portée informative et savourera également les croustillants post-scriptum par lesquels il bouclait généralement ses missi-ves. Ces pièces d’archives renforcent notre conviction que BENSAI s’est bien mis à la composition de livres. Dans une de ses lettres à ABDELWAHAB HAMOUDA, on peut lire, en effet : « je pro-fite également de cette occasion pour vous envoyer une photocopie de la deuxième note annexe du livre en voie d’achèvement, ayant pour titre « Ecrits sur les souvenirs de jeunes-se ». J’espère, Incha Allah, en publier d’au-tres : « Au service de l’ISLAM », « Au servi-ce de l’ALGERIE »,…. Ce qui corrobore les dires des rares personnes qui le fréquentaient. Elles nous ont affirmé que BENSAI s’est mis à composer des ouvrages, après sa longue halte. Les copies de quelques bonnes feuilles dacty-lographiées, qui lui ont été, en fait subtili-sées* et qui présument un livre de souvenirs, balaient le moindre doute. Où est donc le pro-duit de cet intellectuel si singulier ? Quoi-qu’il en soit , l’Algérie a perdu un François Mauriac. BENSAI qui ,du reste ressemble étonnam-ment au célèbre écrivain français, nous laisse sur notre faim. On aurait souhaité qu’il nous ait légué, lui aussi des « carnets ». En attendant l’avènement du jour où le voile sera levé sur le sort de l’ensemble des écrits de feu MOHAMED BENSAI, le lecteur ne trouvera donc, dans ce recueil (le livre sur BENSAI ndlr), que des bribes que nos recher-ches ont pu réunir. Il ne faut surtout pas ré-duire BENSAI à ces quelques fragments et lui faire tort. D’ores et déjà, il est permis, à l’ins-tar de SADEK SELLAM, le préfacier, de parler « d’une œuvre inachevée ».

Page 10: Batna Info Juillet 2009

12

Ancien handballeur d'une génération qui a porté l'équipe du MSP Batna du niveau de la wilaya à la nationale 2, l'écrivain a été entraî-neur successivement des catégories minimes et juniors du même club puis coach des basketteurs de l'univer-sité de Batna. Diplômé de l'institut technologi-que d'Annaba, il est professeur de sports au lycée technique de Batna et entraineur de natation du club MSP Batna. Dans un autre domaine, il est le fondateur de la revue destinée aux enfants Le jeune sportif. l'écrivain ALI MEROUCHE Ali merouche a réveillé"les pas-sions"(du sport) et une capitale (des Au-rés) endormies Ecrire l'histoire d'un club qui, dans ses rangs,quelques noms de haut vol, lui ont permis de créer l'événe-ment à l'époque .Ce club qui a réussi à

rassembler sur son "nom"tous les suffra-ges: MSPB, joli pa-ri........ L'aventure de ali merouche, en tant qu'écrivain, emprunte des chemins semés de "drame".il a constaté qu'en Algérie les publi-cations concernant le monde du sport étaient rares, voire inexistan-tes,quitte à même de vulgariser, faire connaitre le monde

passionnant du sport à nos enfants. Et de gloire,elle se déroule à un carrefour dif-ficile puisque le destin l'a fait embrasser la carrière de professeur d'éducation physique (pratiquant surtout le handball et la natation il a la charge d'entraîneur dans cette discipline. son image de mar-que est aujourd'hui celle d'un ensei-gnant/écrivain (30 livres) capable de tous "les tours de passe- passe":il resti-tue au sport une espèce en voie de dis-parition:

ALI MEROUCHE Dossier PAR: IMADGHASSEN. A

ALI MEROUCHE est écrivain et enseignant, il est natif de Batna et a écrit plu-sieurs livres dont La Passionnante Histoire du MSPB Batna[1]. Ali Merouche est l'un des rares auteurs algériens a se consacrer à la littérature sportive d'expression arabe. L'auteur compte actuellement plus de quarante titres publiés depuis 1990 dans une collection sportive éditée par plusieurs maisons d'éditions telles que Dar Houma, Dar El Houda, Dar Elhadith, Dar Khier Jaliss, etc..

Page 11: Batna Info Juillet 2009

13

éducation,vulgarisation,amour de mé-tier...,car"l'aventure"* de merouche, dans ses jours fastes , relève d'un prin-cipe magique : faire connaî-tre tous les sports ,les lois les régissant, L’historique.... Célébré, aujourd'hui par la ville de batna entière et par le MSPB , voici un éducateur/écrivain de format "intellectuel". son nouveau domaine "l'écriture" avait laissé dans l'ombre un hom-me poussé vers un étonnant ensemble d'équilibre et de loyauté. l'état actuel de la pratique spor-tive au sein de nos instituteurs scolaires l'a révolté. "pourquoi l'éducation physi-que et sportive est-elle reléguée* au dernier plan?" il prit à charge, en se faisant un but , de réhabiliter le sport et aussi de faire connaître les différentes dis-ciplines dans les détails.*il en résultat une série de qua-r a n t e l i -vres ):athlétisme,basket-ball,natation,musculation..... la femme,aussi a eu droit à son intéressement:"la femme et le sport" , est un livre /réflexion sur la situation fé-minine vis- vis du sport en Algérie. il persévéra en éditant un "guide sanitai-re"à l'intention des professeurs d'EPS (signes **** premiers soins,etc.).Tous ses livres , en plus d'un dictionnaire des sports,(une grande nouveauté en Algé-rie, qui mérite toute l'attention de la part du ministére de la jeunesse et des

sports ) . ce dictionnaire des sports , , a la particularité d'ètre bilingue (arabe/français) la passionnante aventure de

Ali Merouche est sans conteste le tome 1 concernant le MSPB club qui, à un cer-tain moment, a marqué l'his-toire football en Algérie. Cet-te première partie qui s'étale sur 280 pages(130photos,30 biographies des membres fon-dateurs...) a nécessité un tra-vail de titan :l'absence d'ar-chives au sein du club même, a "occasionné" un travail de

recherche de plus d'une année (à raison de 6/7 heures quotidiennement),les ar-chives d'AN-NASR(edite en français à l'époque) et la dépêche de constantine ont été d'un grand secours. Ce livre est

consacré à l'historique du club, qui, avant son actuel sigle, est passé par plusieurs appellations: ASB - MCA (MOULOUDIA club des au-rés) -RCPB(racing club de la préfecture de batna. sigle uti-lisé comme couverture per-mettant de collecter des fonds importants pour le FLN, puis le MSPB. Différente faits, différentes péripéties sont

décrits dans les moindres détail, rien n'a été laissé au hasard par l'auteur. Un his-torique aussi complet que possible ou l'on décèle l'organisation , la recherche des faits (chronologiquement) concer-nant le football algérien ante** et post indépendance .les détails concernant la formule du championnat de 1963 sont

Page 12: Batna Info Juillet 2009

14

(re) découverts .livre consacré aux années de gloire du MSPB , il se re-trouve être aussi un pan de l'histoire du football algérien. Savions nous , par exemple , que la première coupe d'Algérie est revenue au MSPB (juniors) ?.En attendant les autre to-mes , le lecteur aura le privilège de satisfaire sa curiosité à travers cette première partie .a lire absolument. ALI MEROUCHE, LE DICTION-NAIRE. le professeur d’eps et entraîneur spé-cialisé en natation Mr ali merouche est de ceux qui mettent toujours Noir sur blanc leurs idées et savoir faire pour le développement du sport de 1988 a ce jour, il compte quarante ouvrages dans différentes disciplines sportive en langue arabe..une façon de servir le lectorat arabophone. .membre fondateur de l'hebdomadaire sportif elraya ..ali merouche mettra sur le marché en parralelle la premiè-re revue spécialisée en sports destinée pour les jeunes... le jeune sportif. .une revue en direction de tous les jeu-nes... pour concrétiser tous les efforts dans le domaine de l'écrit spécialise en sports.. ali merouche a publier ré-cemment chez dar houma un diction-naire français -arabe spécialise en sports ou toute les disciplines a tra-vers le monde du sports….

Nos jeunes sont branchés, et on peut le vérifier, nationalistes jusqu’à l’os, il s’agit seulement de savoir communiquer avec eux. Ils vous étonneront avec leur manière de voir les choses, leurs rêves, très simple. Ils ne veulent point qu’on les prenne pour ce qu’ils ne sont pas, ils aiment l’ALGÉ-RIE et leurs concitoyens. Ils l’ont prouvé plus d’une fois. En s’en occupant c’est l’ALGÉRIE de demain que l’on façonne et c’est à l’histoi-re de faire le reste. Loin des discours creux, des monologues (et encore Med Fellag pourrait à lui seul mobiliser une ville). Parlons fort,mais parlons vrai et on verra les résultats mais loin, alors très loin des ministres de l’improvisation qui……tue ! Nous aussi on est tenter aujourd’hui de dire : « YES WE CAN ! »

Page 13: Batna Info Juillet 2009

15

Formé à l'Université de Nice, il a exposé en Allemagne, aux USA, en France, en Italie, en Algérie et en Belgique. Le tra-vail de MEZIANI se situe en marge de la peinture traditionnelle même s'il en utilise les composantes, les poussant parfois à l'extrême. Cette marginalité se révèle à travers la sensibilité forte et contemporaine de cet artiste, lié à des traditions ancestrales et à une symboli-que mystique ou la poésie succède à la purification des couleurs. En fait il n’a jamais coupé ses amarres avec son pays et surtout sa région qu’il sacralise au point où à chaque occasion il la met en évidence. C’est le cas no-tamment de la fameuse année de l’Algé-rie en France où il a senti une occulta-tion de sa ville natale qui n’a pas été traitée convenablement, vu que Batna est une vraie école des arts plastiques. Sa volonté de marquer un point aux autori-tés compétentes de l’époque a fait qu’il a décidé de prendre le taureau par les cor-nes et de ramener, avec son propre ar-gent et sa volonté en prime, un panel de travaux auressiens et de les présenter à Nice. Chose qu’il concrétisa fermement mais aussi …..Amèrement ! Le seul souvenir positif était le fait que seul le directeur de la culture de la wi-laya de Batna en 2003 n’avait aucun calcul politicien sauf l’intérêt des artistes

de la région, sa ré-gion s’entend. Ainsi qu’il a fini pas dé-couvrir une valeur s u r e e t vraie :l’amitié de KRIM MOHA-MED un artiste complet. Le reste KARIM allait découvrir qu’il était entré sur un véritable champ de mines ; les coups bas, les racontars, les faux artistes, les coups dans le dos ont constitué le lot quotidien de cet artiste qui voulait seulement rendre service à Batna. Comme il le dit si bien « je n’ai pas eu besoin d’eux au contraire eux ont eu tous besoin de moi ; ce qui est désolant est le fait de m’accuser d’avoir détourné leurs œuvres qui soit dit en passant se trouvent depuis fin 2003 chez ma mère, Allah yarhmha,(que Dieu ait son âme ndlr) ; Il ajoutera avec une pointe d’ironie « j’ai été obligé de peindre à la place d’un pseudo artiste qui se fait passer pour sculpteur dont je n’arrive plus à retenir le nom ». Son souhait est de voir l’école des beaux arts prendre de l’envergure et de jouer un grand rôle. KARIM MEZIANI avait le cœur très lourd en abordant la composante du cer-cle fermé des artistes de Batna qu’il clas-

KARIM MEZIANI, EN COLÈRE !

Par Imadghassen.A Dossier du mois.

Page 14: Batna Info Juillet 2009

16

se à sa manière « il y les ignorants qui se sont auto proclamés artistes, les igno-rants tout court et les artistes autodidac-tes qui doivent se former davantage au contact des vrais artistes. Puis il y a ceux qui ont fait les beaux arts qui stagnent et ceux qui avancent parce qu’on ne doit pas se figer à une date ;une récompense mais jouer son rôle d’ambassadeur d’une culture… ». Pour en revenir a cet artiste chevronné nous prenons soins de « céder » la place à des appréciations relevées sur le net à son sujet ; «Karim Meziani est né dans les Aurès (Batna) et vit à Nice Une ville où il a débarqué à l'âge de 13 ans, les mains nues mais la tête pleine d'images, de couleurs, de sensations d'une terre natale imprégnée de mysticisme. Aujourd’hui, après une lon-gue marche dans les méan-dres d'un Art contemporain occidental où il a eu le mérite de ne jamais se perdre, Ka-rim Meziani nous offre la quintessence d'un art raffiné qui emprunte aux plus pro-fondes traditions de là-bas tout comme aux audaces mo-dernistes. Et on ne voit pas les contours tant tout cela est admirablement fondu. Il y a d'abord ces couleurs intenses, pres-que voluptueuses, ce bleu qui tient à la fois de l'outremer et du bleu de Prusse, un " BLEU MEZIANI " à la fois celui du ciel et de la mer, où le regard se plon-ge. Il y aussi ces pigments naturels, cette

matière, ces feuilles d'or pour exprimer l'inaltérable. Un fond sur lequel se déta-chent des images hautement symboli-ques, comme ces marabouts très stylisés, thème de prédilection de l’artiste, qui se détachent sur des fonds azur ou oran-gés...... »ou encore :« L'art de Meziani procède de deux cultures, celle qu'il ac-quise lors de ses années d'études en Fran-ce et plus particulièrement à Nice, et, celle innée dont l'ouverture dans le do-maine de la peinture fut plutôt architectu-rale ou poétique; assez rarement fondée sur l'image mais souveraine dans sa genè-ses mathématiciennes. Ainsi Meziani, artiste contemporain dans

l'acception du terme, sait assembler et exalter des couleurs avec largesse de la proposition, peut-être comme Rothko, en sachant doser les proportions spatiales et en observant méthodiquement leur dispo-sition par rectangles intégrés. Il joue pour cela de la profusion de gammes colorées, un bleu passant par le turquoise à l'outre-

Page 15: Batna Info Juillet 2009

17

mer, l'indien et le bleu de prusse ou enco-re de la manière des terres aux ocres chauds, toute réalisation précédée de nombreuses études et d'analyses de pig-mentations personnelles conçues à l'ate-lier. Il sait aussi détenir de sa culture l'image des créneaux de protection, visi-bles dans toute cité arabe et surtout celle des marabouts, symboles de sagesse, constructions fondamentales de cette phi-losophie. Mais si ces supports personnalisent une peinture abstraite de forte densité, le re-cours au langage du chiffre, élément mo-teur de progression intelligemment ex-ploité, permet plastiquement le rythme la variation et une ambiance de mystère quelque peu magique. La constance, dans ces somptuosités ve-loutées aux tonalités intenses, d'un clin d'œil de la feuille d'or leur confère une aura exceptionnelle, la riche alliance de deux spiritualités à mettre en évidence. » KARIM MEZIANI a rendu visite à la FASAC a été ébahi par : « le travail de fond ,la propreté des lieux ;l’organisation spatiale. » En prenant soin de prendre un grand nom-bre de sa revue mensuelle pour la faire connaître en France (chose faite puisque BATNA INFO a été distribuée à Nice lors de la fête de la presse). KARIM n’a pas tari d’éloges envers le staff rédactionnel et les membres du bureau qui lui ont réservé une pla-ce d’hôte de marque lors d’une ré-union d’évaluation du programme an-nuel touchant à sa fin suite au succès de l’opération « 100%BAC ». KARIM même en colère n’a pas man-qué de voir « en rose » le futur proche en évoquant la possibilité de venir en ce mois de novembre 2008 et

effectuer une sorte de pèlerinage dans les Aurès en hommage à tous ceux qui se sont sacrifié pour que l’Algérie soit libre et surtout pour concrétiser un vœu de sa défunte mère, à savoir exposer à Batna, chose qu’il n’a pas faite depuis son départ en France. Il reste conscient,c’est ce qu’il a décla-ré à radio Batna, que ce qu’il a es-sayé de faire pour Batna n’est que minime en face de ce qui l’attend, il s’est rappelé justement la somme d’ef-forts qu’il a consenti à transporter les œuvres, les dépliants qu’il a eu à faire, ses interventions auprès du maire de N i c e q u ’ i l n e r e g r e t t e pas ,contrairement à ce qu’il a vécu ici dans son pays d’origine ….Mais KA-RIM reste sur cette touche d’espoir de voir un jour un jumelage culturel s’éta-blir avec sa ville d’accueil :NICE. Il est capable de jouer son rôle de prédilec-tion : être l’ambassadeur culturel de sa région ; les Aurès.

Page 16: Batna Info Juillet 2009

18

Nous avons dit que la naissance du festival avait commencé en 1965 par la louable initiative de monsieur FASLA, alors ins-pecteur d'académie, qui avait institué les Journées Culturelles de TIMGAD avec le mémorable spectacle théâtral intitulé ME-DEE. Dès l'arrivée de monsieur MADOUI com-me Secrétaire Général de la Préfecture des Aurès, nouvellement arrivé d'Ouargla (OASIS) et avec monsieur BOULKROUN à la tête du département, on avait assisté au projet définitif de l'institution du festival. Le projet, mûrement réfléchi dans sa finali-té, après le déclic dû aux manifestations théâtrales qui l'ont précédés en 1965, visait des ambitions tant culturelles que touristi-ques, donc éminemment économiques, nouvelles pour les Aurès. Il faut se rappeler le contexte de vétusté à l'endroit de l'infrastructure hôtelière: "Qu'à cela ne tienne, faire avec les moyens du bord" répétait sans cesse monsieur MA-DOUI qui avait lancé le chantier du festi-val. Le visiteur potentiel était supposé venir d'autres régions d'Algérie en voiture, autre-ment dit, capable de mobilité durant la se-maine, venant voir les spectacles la nuit, allant découvrir la nature prodigue des dif-férentes vallées qui sillonnent le départe-ment, se restaurant chez le paysan –la ga-lette, le petit lait à la grande rigueur, sinon l'opulent couscous ou autres curiosités culi-naires locales- dormant à la belle étoile sous la splendide voûte céleste. L'équipe préparant le 1er festival méditerra-néen de TIMGAD travaillait jour et nuit malgré un effectif réduit mais animée d'une volonté

d'aboutir. Composée de messieurs RUIZ, BO-NAL, l'un professeur d'espagnol et photogra-phe, le second conservateur des ruines, De PESQUIDOUX jeune coopérant VSNA auréo-lé de deux doctorats en Sciences Economiques et en Sciences Politiques. Tous avaient à cœur un programme culturel ambitieux et d'excellen-te facture. Aussi ont-ils milité pour la venue de troupes de grande valeur telles 1- l'ODÉON Théâtre de France avec Maria CASARES, Gerda DAUM de Hambourg dans une pièce où chorégraphie, musique de STRA-VINSKY et drame composaient à l'unisson dans "l'Histoire du Petit Soldat" 2- Diwan El Garagouz de feu Abderrahmane KAKI 3- Folklore de Calabre 4- Récital de poésie par DESSAILLY…. Le renom du Festival ne cessait de grandir puisque le 2nd, le 3ème continuaient sur la même lancée avec des spectacles dignes de la dramaturgie antique (Nuées d'ARISTOPHANE en 1972). On assiste alors à la "folklorisation", une dilapidation de la qualité d'antan au lieu qu'une tradition saine développe des spectacles originaux à pondération purement culturelle et historique, prenant en main le patrimoine pour en valoriser les méandres inconnus, encoura-geant la recherche dans les domaines de notre fabuleuse antiquité. Il y a lieu de reconquérir cette aura qui lui fait tant défaut de nos jours. Nos hommes de théâ-tre, combien créateurs, sont à l'affût de réalisa-tions mettant en exergue notre identité et par là, notre devoir à être dans le concert des nations. Qu'on y pense d'ores et déjà pour atteindre la qualité didactique, seule à même de nous don-ner la vraie dimension culturelle.

… Par Imadghassen.A

A PROPOS DU FESTIVAL DE TIMGAD

Page 17: Batna Info Juillet 2009
Page 18: Batna Info Juillet 2009

18

اتمع جمموعة الناس اليت تشكل الـنـظـام نصـف املغلق واليت تشكل شبكة العالقات بني الناس، املعـىن العادي للمجتمع يشري إىل جمموعة من الناس تعيش

. سوية يف شكل منظّم و ضمن مجـاعـة مـنـظـمـة واتمعات أساس تـرتـكـز عـلـيـه دراسـة عـلـوم

وهو جمموعة من األفراد تعـيـش يف . االجتماعيات موقع معني تتربط فيما بينها بـعـالقـات ثـقـافـيـة واجتماعية ، يسعى كل واحد منهم لتحقيـق املصـاحل

.واالحتياجات societyتقابل كلمة جمتمع يف اإلنكليزية كـلـمـة

اليت حتمل معاين التعايش السلمي بني األفراد ، بـني واملهـم يف اـتـمـع ان أفـراده .. الفرد واالخرين

يتشاركون مهوما أو اهتمامات مشتركة تعـمـل عـلـى تطوير ثقافة ووعي مشترك يطبع اتمـع وأفـراده بصفات مشتركة تشكل شـخـصـيـة هـذا اـتـمـع

.وهويته يف العلوم االجتماعية ، مييل الـعـلـمـيـاء العـتـبـار

تشـكلـه semi-closedنظاما شبه مغـلـق " اتمع" جمموعة من الناس ، حبيث أن معظم التـفـاعـالت و التأثريات تأيت مـن أفـراد مـن نـفـس اـمـوعـة

و تذهب بعض العلوم أشـواطـا أبـعـد يف . البشرية التجريد حني تعترب اتمع جمموعة عـالقـات بـني

تربز يف اإلنكليزية كلـمـة اخـرى . كيانات اجتماعيةقريـبـة يف املـفـهـوم هـي اجلـمـاعـة املشـتـركـة

community اليت يعتربها البـعـض الـتـجـمـع أواجلماعة بدون العـالقـات املـتـداخـلـة بـني أفـراد اجلماعة ، فهو مصطلح يهتم بأن مجاعة ما تشـتـرك يف املوطن و املأكل دون اهتمام بالعالقات اليت تربـط

بعض علماء االجتماع مثل . بني أفراد اجلماعة

يرى هنالك اخـتـالفـا Ferdinand Tönniesتونيز عميقا بني اجلماعة املشتركة و اتمع و يعترب أهـم ما مييز اتمع هو وجود بنية اجـتـمـاعـيـة الـيت تتضمن عدة نواحي أمهها احلـكـم و السـيـطـرة و

. Social rankالتراتب االجتماعي نّ اتمع البشري عبارة عن منظومة مـعـقّّـدة غـري إ

متوازنة تتغير وتتطور بـاسـتـمـرار، حـيـث تـدفـع تعقيدات وتناقضات التطور االجتماعي الباحثني إل�

إنّ أي تبسيط أو تقليل أو : االستنتاج املنطقي التايلجتاهل تعددية العوامل االجتماعية يؤدي حتماً إلـ�

وقـد . تكاثر األخطاء وعدم فهم العمليات املبحـوثـة استقر الرأي على أنّ اكتشاف القوانني العلمية العامة مستحيل يف جمال دراسـات الـتـطـور االجـتـمـاعـي مسيطراً سيطرةً شاملةً عل� اموعـة األكـادميـيـة وخاصة بني اللذين يـتـخـصـصـون يف اإلنسـانـيـات ويواجهون بشكل مباشر يف حبثهـم كـل تـعـقـيـدات

فـطـريـقـة حبـث . وتركيبات العمليات االجتماعيـة اتمع البشري كمنظومة بالغة الـتـعـقـيـد هـي أن نعترف مبستويات خمتلفة من التجريـد ومـقـايـيـس

فاملهمة األساسية للتحليل العلمي هـي إجيـاد . الزمنالقو� الرئيسية اليت تؤثّر علـ� أنـظـمـة مـعـيـنـة الكتشاف القوانني العلمية املبدئية عن طريق التجرد

طـبـعـاً اـتـمـع . من التفاصيل واحنرافات القواعد. البشري عبارة عن منظومة بالغة التعقيد بـالـفـعـل

فهل ميكننا وصفها بقوانني عـلـمـيـة بسـيـطـة؟ إنّ املنجزات احلديثة يف جمال النمـذجـة الـريـاضـيـة متكّننا أن جنيب عل� هذا السؤال جـوابـاً إجيـابـيـاً

من املمكن وصـف الـتـطـور االجـتـمـاعـي -حمددأ .بواسطة ماكروقوانني دقيقة وبسيطة بشكل مقبول

المجتمع

علي. ج: دراسات بقلم

Page 19: Batna Info Juillet 2009

17

يرضوا عنا حتى نتبع ملتهم،وذهب بالبـعـض ممن انسلخ من جلدته وصدقهم فـتـواطـأ معهم ضد المقاومة وضد شـعـبـه األعـزل والمحاصر لكي يرفع راية االستسالم ويحذو حذو المعتدليـن الـذيـن فضـلـوا الـخـنـوع واالستسالم ،إن خوفهم مـن هـذا الـعـدو الذي أصبح يقذف الرعب فـيـهـم جـعـلـهـم أذناب يتلفظون إال بما يملى عـلـيـهـم ومـا

.يرضى هذا العدو فهذه الحرب األخيرة أسـقـطـت األقـنـعـة واتضح آل شيء وبدا لكل الشعوب حقيقـة ومواقف حكامهم وخذالنهم وتـمـسـكـنـهـم فموقفهم هذا جعل الهوة تتسع وتكـبـر بـل اصحب عند الكثير منا قناعة أن اليـهـود لـن يردعهم ردع ولن يخيفهم تـنـديـد الـحـكـام وصراخ الشعوب ، فمراهنة العدو على هذه القطيعة بين الشعوب والحكام تـدفـع بـه

إنـهـا . إلى المزيد من الـعـدوان والـظـلـم المحنة الشعوب في واد والحكـام فـي واد

.آخرأما ما يتطلب منا هو أن ال ننسى بأن هـذا العدو ال يقبل الصلح وال التسوية وال العيـش المشترك فهوايته االستيالء والعبـوديـة فـال

.يضيره أن يبيد شعبا بأآمله الشعوب انتفضت وعبرت وهو أضعف اإليمان يبقى أن نتساءل عـن مـوقـف الـفـنـانـيـن بمختلف تخصصاتهم ـ فالـمـسـؤولـيـة تـقـع على هذه الـفـئـة مـن فـنـانـيـن وشـعـراء وتشكيليين ومسرحيين وسيـنـمـائـيـيـن ال يمكن لها أن تنسى أو تتناسى بـل عـلـى هذه النخبة أن تبقى واعية بما يـحـاك ضـد بلداننا وما يراد بنا، الن في الـغـالـب وعـبـر العصور آانت النخب وأصحاب المواهب هي التي تبقى يقضه وواعية ومستيقظة فهـي من تذآر الشـعـوب وتـبـصـرهـا بـل حـتـى

. توجيهها لكي تبقى يقضه

إن العرب ال يـقـرؤون وإذا قـرؤوا ال ( يفـهـمـون وإذا فـهـمـوا سـرعـان مـا

) ينسون مقولة الصهيوني موشى ديان حينما احتل

قناة السويس بمصر فنشر خطته الحـتـالل القناة في آتاب قبل تنفيذها ،فلمـا سـألـه أحد الصحافيين بعد احتالله القناة السويس قائال له ألم تخش من اآتشاف خطتك ؟

أجابه بهذه اإلجابة التي قد نسينـاهـا مـع مرور الزمن

اليهود يعرفوننا جيدا أحسن من مـعـرفـتـنـا ألنفسنا و هم يراهنون على ذلـك ،حـتـى المسيرات والتنديد واالستنكار أصـبـح أمـرا مألوفا ومنتظرا وهم يعلمون بأننا بعـد فـتـرة من الزمن سننسى ما حدث ومـا قـام بـه هذا العدو من مجازر وتصفية لألرواح البريئـة من أطـفـال ونسـاء وشـيـوخ هـذا الـعـدو المخبول الذي فقد آل المقاييس اإلنسانيـة وتجاهل آل األعراف الدولية بل تحـدى آـل

البشريةالتاريخ سجل للصـهـايـنـة أبشـع الـجـرائـم ،فمجزرة صبرا وشتيلة وجنين وقانا شاهـدة على ذلك دون أن ننسى حصـار الـرئـيـس ياسر عرفات وتصـفـيـتـه ، وتصـفـيـة رمـوز المقاومة، وختمها بالمجزرة الرهيبـة عـلـى غزة التي ظلت تئن تحت وطأة الحصار حينـا من الزمن آل ذلك من أجل أن يـرآـع هـذا

.الشعب المقاوم ،ولكن هيهات لذلك إن هذا الشعب لم يقبـل ال الـتـطـبـيـع وال الخنوع وال االسـتـسـالم وبـعـد آـل هـذا التضييق انقسمـت األمـة إلـى قسـمـيـن

ممانع منتفض ومسالم معتدل ،حتى ولو سلمنا جدال أن أصحاب االعـتـدال قد يحرزون علـى مـا اتـفـقـوا عـلـيـه مـن الصهاينة ،األرض مقابل السـالم غـيـر أن

األيام أثبتت نكث اليهود لعهودهم بل لن

موقف النخب

م فنان وحدث بقلم محمد كري

Page 20: Batna Info Juillet 2009

16

كما أسعفين اخلط العريب الذي . و براءا يشكل مدرسة فنية يف تعزيز بعض التعابري و

مث تبلورت مسرييت الفنية . االختراقات بالتزاوج الفين و العلمي يف لوحات علمية فنية

للفنانة ليلى أمداح عدة مشاركات يف معارض •

وطنية ودولية كيف تقيمني ذلك، وما هي مشاريعك املستقبلية؟

لقد كانت يل مشاركات عديدة : جحملية،وطنية يف عدة واليات

باتنة ، سطيف ،عنابة = منها،جيجل ،اجللفة ، بسكرة ،اجلزائر

...العاصمة ، شرشال،وهرانوكانت االنطالقة احلقيقية إبان الدراسة اجلامعية إىل أن تطورت إىل معارض دولية كاملعارض املشتركة بني اجلزائر و فرنسا

، وبني اجلزائر و اململكة العربية 2003ومن خالهلا استطعت . 20007السعودية سنة

أن أبىن لنفسي عاملا فنيا خاصا يب ، عاملا .صامتان له بالغته وبيانه و تعبريه اخلاص

أما مشاريعي املستقبلية فهي طبعا املواصلة ..وإقامة معارض أخرى

أكيد لك حكاية ما ختفينها يف حلة كل لوحة فنية أو منحوتة مع جبال األوراس وتراث

املنطقة ماذا ميكن أن تقولني لنا حول ذلك؟الفنان ابن بيئته، وأنا ابنة األوراس األشم :ج

فمن البديهي أن تكون جل أعمايل هلا عالقة

وطيدة التراث األوراس العريق كلوحة األواين الفخارية ، املرأة الرببرية، رقصة الشاوية،

...احللي الرببرية

كيف ميكن لإلبداع واملبدعة أو املبـدعـة حتـدي اإلقصاء والتهميش والركود الثقـايف، وهـل لـك

جتربة يف ذلك؟

ليس من السهل أن يقف املبدع :جبصفة عامة أمام العواصف العاتية لالقصاءات و التهميشات اليت متارسها بعض اجلهات على اإلبداع و أهله، يبقى فقط على املبدع الصمود و التصدي و عدم االنكسار و ال يتأتى له ذلك إال بالعمل اجلاد الدءوب الذي ميكنه من

لوال صمودي و . فرض نفسه أعمايل الفنية اجلديدة مبا فيها النحت ملا كنت ضمن النخبة املشاركة يف هذا امللتقى ، و هذا

يشرفين كثريا

هل زرت مرة معلم عني الفوارة وسط مدينة •سطيف؟ وما هو االنطباع الذي تركته فيك

صورة اليت املرأة اليت حتمل جرة املاء؟ بل زرا مرات خصوصا يف السنة اليت درست : ج

ا يف جامعة سطيف، أقول بأن لوال وجود فن عني -النحت ملا وجدت و خلدت تلك التحفة

املرأة و =اليت جتمع بني منبعان للحياة -الفوارة .املاء

Page 21: Batna Info Juillet 2009

15

معارض منها الصالون الوطين للنحت الثاين جلمعية بريزمة بباتنة و صالون النحت اجلزائري بالعاصمة حيث أن عدد النحاتني قد بلغ ما يقارب

. 1962حناتا منذ 200

كيف توفقني بني ليلى جراحة األسنان وليلى الفنانة

؟التشكيلية ميكن ألي إنسان أن يوفق بني عمله و -ج

ممارسة مواهبه، وذلك باالرادة و تنظيم الوقت

هناك بعض األفكار واملواقف اليت قد تسعى ليلى إىل ترسيخها عرب لوحة فنية أو منحوتة؟

قد تكون الصراعات النفسية و االنفعاالت و -ج

التمرد اليت يعيشها الفنان تنعكس يف أعماله الفنية و بالتايل فان كل ما ينجزه فهو تصوير لصيق بشخصيته وهذا ما أحاول أنا كفنانة إيصاله لغريي، فحاولت معاجلة الوقائع

االجتماعية جمسدة األمومة، الطفولة

ليلى أمداح من الفنانات التشكيليات الالئي يزاوجن بني الفن التشكيلي والنحت، فيما يتمثل اجلديد الذي أضافته هذه التجربة ألعمالك الفنية ؟ وكيف تنظرين لفن النحت يف

اجلزائر؟ أود إن أشري يف البداية أين -ج

منذ حداثيت شغفت بالرسم حلد اجلنون فأجنزت ، و ما اكتشفت 1982أول لوحة زيتية سنة

موهبيت يف النحت إال حينما دخلت معهد الطب فرع جراحة األسنان فكانت يل القدرة الكبرية يف تشكيل هياكل األسنان بطريقة أثارت اهتمام أساتذيت و من مث ظهرت عالقة فن النحت بفن

، و اشكر اهللا أن وهبين هاتني 1985الرسم سنة املوهبتني التوأم اللتني تكمالن بعضهما البعض، فما يعجز عنه فن التصوير يقوم به النحت والعكس صحيح إىل إن يشبعا رغبيت و تلك هي اإلضافة

.الكربى أما عن النحت اجلزائري فمستقبله واعد يف بالدنا طاملا اخلامات البشرية و االهتمام ا

موجود، وهذا ما الحظته أثناء مشاركيت يف عدة

سطيف/الكاتب نبيل دحماني: حوارات حاورها

الفنانة التشكيلية الجزائرية ليلى أمداح في ملتقى المرأة المبدعة

Page 22: Batna Info Juillet 2009

14

شكلنا فيما بعد فريقا متكامال , فسر لذلك سرورا كبريا ، ) من طلبة وأساتذة ومهتمني بالشأن الثقايف واألديب (

وكنت حينها يف املرحلة الثانوية ، لقد أقام لنا يف داره ما يعرف بالصالون األديب ، على غرار صالون الـعـقـاد مثال ، وكنا يف كل مرة حنضر فـيـهـا إىل الصـالـون ، يتناول كتابا من رف املكتبة ونتداول علـى قـراءتـه ، وبعدها نناقش الكتاب من بدايته حىت ايته ، وكـان عمال مسطرا واضبنا عليه لفترة من الزمن ، استطعـنـا يف األخري أن نــــكَـــون رصيدا من الثقافـة يف األدب والفكر ال يستهان به ، بل كان ماحبوزتنا من معلـومـات ومدركات تفوق حىت ما يقترح عـلـيـنـا يف املـقـررات املدرسية ، وخالل فترة الصيف كنا نـأخـذ كـتـابـا أو كتابني يف األدب ، ونبتعد إىل مشارف املدينة حيث املاء

غولفــــــــــــو ( واخلضرة أ و يف املنطقة املعروفة بــ للذين يعرفون املكان ، نقرأ الـكـتـاب ، ) أو عني جربوع

ويف كل مرة كان يوقف القارئ ليسأله مجـلـة أسـئـلـة ويطالبنا بالتعليق أو باإلجابة أيضـا ، فـقـد ال ميـر الصيف حىت جند أنفسنا قد أحطنـا قـراءة وفـهـمـا بالكثري الكثري من مواضع األدب والفكر ، وأذكر أين يف املرحلة الثانوية كنت ملما إملاما كبريا باألدب تـارخيـا ونصا وقراءة ، فكنا نعرف مثال يف ذلك الوقت الـكـثـري عن النقد واملدارس األدبية واالجتـاهـات الـفـكـريـة واألدبية ومناحي التفكري عند هذا األديب أو ذاك مـع إملامنا حبيثيات هذا التداعي املعريف الكبري ، وأيضا كنـا حنيط عند احلاجة مبصنفات الكتـب وأثـار الـكُـتـاب واألدباء واملفكرين ، فنعـرف األمسـاء ومـوقـع هـذه األمساء يف مساء اإلبداع وتأثريها يف سياق املنـظـومـة الفكرية واإلبداعية بشكل عام ، وهـذا كلـه قـد ال يعرفه طالب يف املرحلة الثانوية اكتفـى يف حتصـيلـه

.مبنهج تعليمي دراسي فقط

يف كل مكان ، يف الرفوف ، على املكتب ، فوق املكـتـبـة ، حتت املكتبة ، على األرض ، ومـن كـثـرة مـا ميـلـك التسطيع إحصاء العدد فهو يشارف العشرة أالف كتـاب

.يف تلك الفترة من بداية الثمانيات كنا صغار من جيل السبعينات تم كثريا ملا يـقـام مـن مناشط للثقافة اإلسالمية برأس العيون ، وصادف وأن أقام اإلخوان معرضا إسالميا بديعا حوى مسابقة تم بالشأن اإلسالمي ، فأعيانا فهم سـؤال ورد يف ثـنـايـا األسئلة املقترحة ، وكنت حينها ال أعرف الرجل ، كنت تلميذا يف املرحلة املتوسطة ، غري أن ميويل واهتمامايت اإلسالمية كانت كبرية ، التصـايل حبـلـقـات الـدرس الديين وأنا بعد صغري ، فأشار علي بعض احلاضريـن ، أن أسأل ذاك الواقف هناك ، وكان يتـأمـل املُـلـصـقـة بنظرات حادة غري مشوشة تعلوها هامة سامقة ، وكـان بني الفينة واألخرى يعـــــــــــــمد إىل ختليل حليتة الكثة بأصابع يده اليسرى ، أرجأنا الرجل حـىت فـرغ

هـل يف : من قراءة املُلصقة ، مث بـادرتـه بـالسـؤال .مقدورك أن تشرح لنا السؤال الثالث ؟

هالين أمر الرجل ، فبمجرد أن سألته ســـــــــــــــــر وجهه ، وبدل أن يشرح السؤال الثالث راح جييـب عـن املسابقة كلها بأسلوب رفيع وبعربية سليمة ختـلـلـتـهـا لكنة األدب وألقه الرفيع ، وكان بني اللحظة واألخـرى يشري إىل عنا وين كتب تناولت نفس القضية ، ويـعـلـق

.عليها ، وقال انه ميلك الكثري منها من هنا كانت البدايات األوىل ملعرفة الرجل ، اتصـلـنـا بداره واستعرنا منه مجلة كتب يف ذلك الوقت ، وكانـت تتوزع بني األدب والعلوم الشرعـيـة ، فـور قـراءـا

هـل : فبادرين بـالسـؤال : واإلفراغ منها ، أعدا إليه قرأا جيدا ، قلت نعم ، فسألين مجلـة أسـئـلـة عـن مضامينها مجيعا ، وكنت يف كل مرة أجيبه عن سؤاله ،

Page 23: Batna Info Juillet 2009

13

نشهد بأن العلم ليس مقصورا على فئة دون أخر ى ، ونقر بأن الثقافة أمر إنسـاين تـعـدت مضـامـيـنـهـا ومواطنها كل احلدود وكل القيود ، فهي ليسـت بـنـت الكُتاب أو الكتاب فقط ، وليست مقصورة على طبـقـة دون طبقة ، فبمقدور الشخص أن يـغـرف مـن هـذا املعني أو ذاك ، ويشارك يف أعباء الثقافة اإلنسانـيـة بشكل جدي وفاعل ، دومنا خلفية فكرية أكادميية أو تربوية مثال ، ويف مقدوره أيضا أن يضاهي صـنـيـعـه محلة الشهادات من خرجيي اجلامعات املشهورة ، وأن يكون له حظوة كرب ى يف إطاره اخلـــاص أو العــــام ، وان يشار إليه بالبنان ، ويعتد برأيه أميا اعتـداد ، بل قدُ يلجأ إىل شخصه دون غري ه من أهـل الشـأن

.والرفعة العـاليةـ ارتأيت ـ قارئي العزيز ــ أن أقدم لـك هـذه املـرة شخصية عصامية من الطراز العايل والفريد ـ فـيـمـا نعلم ـ وفيما ير ى مجهرة املثقفني الـذيـن عـاصـروا الرجل وشهدوا له بالنبوغ والتألق املعريف واإلبداعي ، رغم أنه مل يتقدم يف صفوف الدرس التعليمي كثريا ، فقد غادر هذه املقاعد يف بـدايـات مـبـكـرة خـالل املرحلة املتوسطية من بداية السبعـيـنـات لـظـروف وعوائق يعزى اغلبها إىل احلاجة والظـرف الصـعـب الذي عايشته معظم العائالت يف تلك الفترة ، ولكنـه ظل رفيق الكتاب والصحيفة وكل ما يتعلق بالثقافة ، ومنا حسه األديب والثقايف سريعا ، والـذي زاد مـن تألقه موهبته الكبرية وذاكرته املوسوعية والفريدة

من نوعها ، فبمجرد أن يفرغ من قراءة الكتاب ، لك أن تسأله ما شئت ، فيورد لك أمساء الصفحات ومضـامـني النصوص مع تعليق حار بلغة أكادميية تشعرك باحلس

.الراقي واأللــــــق األديب املتميزفقد استطاعت هذه الشخصية أن تستقـطـب اهـتـمـام الكثري من أويل الرأى ، والكثري الكثري من طلبة الـعـلـم واملهتمني بالشأن الثقايف املعـريف ، واحملسـوبـني عـلـى حركة التجديد واإلحياء اإلسالمي الواعد ، يف الفترة

) بدايات حىت أواخر الثمانينات ( الذهبية املمتدة بني من القرن املاضي ، تلك هي شخصية مـــوسى مرابط ،

.من أبناء رأس العيون والية باتنةفقد ملك الرجل حسا أدبيا رفيعا ، فكان أديبا موسوعيا من الطراز العايل ، قل أن جتد له نظريا يف ساحـاتـنـا األدبية حىت بني النخبة املتخصصني ، وملك مـع هـذا احلس إملاما وثراء نوعيا لكل موروث الثقافة العربـيـة واإلسالمية وحىت اإلنسانية ، فكان قـارئـا حصـيـفـا

.وجيدا لكل جديد ولكل فريد وحىت لكل تليـــــد وأيضا هو أحد رجاالت احلـركـة اإلسـالمـيـة وأبـرز أقطاا الفاعلني ببلدته األم رأس العيون ، أو ببـعـض املواطن اليت شهدت له موطئ قدم ، خاض الـتـجـربـة السياسية يف فترة التسعينات حتت غـطـاء اجلـبـهـة اإلسالمية لإلنقاذ ، وكان رئيس مـكـتـبـهـا مبـنـطـقـة

.الرحبات مبجرد أن تدخل إىل داره املتواضعة ـ يف تلك الفترة ــ يغمرك الكتاب حيثما وجهت ناظريك ، فالكتاب موجود

العصامية تصنع مناخ التفرد والتألق

محمد بن زعبار: بقلم

شؤون ثقافية

تجلية شخصية موسى مرابط الثقافية ، وإبراز مناحيها الفكرية و اإلبداعية

Page 24: Batna Info Juillet 2009

12

املعهد كذلك من إداريني وعمال مهنيني يسهرون كـلـهـم .على السري احلسن للمؤسسة

سيسجل املعهد اجلهوي للتكوين املوسيقي يف دورة جوان حيث مينح املعهد لطلبته بعـد 17خترج الدفعة 2008

املؤرخ 92/189التخرج دبلوم وفق مرسوم تنفيذي رقم املتضمن إنشـاء شـهـادة الـدراسـات 5/1992/ 12يف

املوسيقية العامة حيدد فيها االختصاص و مـالحـظـة التقدير املمنوحة، و هو املؤهل الذي يسمـح هلـم بـان

يكونوا أساتذة التربية املـوسـيـقـيـة يف املـؤسـسـات التربوية أو متخصصني يف اآللة او مواصلة الـدراسـات العليا باملعهد الوطين العايل باجلزائر العاصمة حسـب

.اإلمكانيات املادية املتوفرة لدى املتخرج : نشاطات املعهد تتمثل يف انه

شارك يف خمتلف املهرجانات الثقافية و املـنـاسـبـات * الوطنية و الدينية على املستوى الوالئي و الـوطـين و

.كذا الدويلشارك طلبة املعهد النجـبـاء يف اركسـتـرا الـبـحـر *

بـعـد / فـرنسـا / األبيض املتوسط يف اكس اوبروفـنـس .جناحهم يف املسابقة

/شارك كل من أساتذة و طلبة املعهد يف مـهـرجـان * احـد " بالسنغال للعزف على آلـة الـقـيـثـارة / داكار

" .األساتذة عضو رمسي يف جلنة التحكيمشارك املعهد ثالث مرات يف مهرجان بـريـف الـدويل *

.بفرنساقام بتنظيم أيام دولية للموسيقى الكالسيكية العاملية *

ثالث مرات سعى من خالهلا إىل تبادل اخلربات مع

انشىء املعهد املوسيقي قبل ان يكون جهـويـا يف شـهـر م حيث كان ملحـقـا لـلـمـعـهـد 1987أكتوبر من عام

الوطين للموسيقى باجلزائر العاصمة مث أصبح جهويـا و 1992ماي 12بتاريخ 92/188مبرسوم تنفيذي رقم

.املتضمن القانون األساسي للمعاهد اجلهويةو للمعهد أهداف تتمثل يف تكوين الطلـبـة يف املـيـدان املوسيقي ملدة أربع سنوات بالنسبة املستوى النهائـي و ست سنوات للحاصلني على مستوى الرابعة متوسط بعد إجراء مسابقة الدخول لكال املستويني و يـبـلـغ عـدد

طالب يف هذا العـام الـدراسـي 141الطلبة اإلمجايل 2007/2008.

تلقن للطلبة طيلة املوسم الدراسي مواد يف الـتـعـلـيـم العام و مواد يف التعليم املوسيقي و كذا الـتـخـصـصـات على اآلالت املوسيقية و هذا وفق قرار وزاري مشـتـرك

حيـدد الـتـنـظـيـم 1995أوت 13مؤرخ يف 155رقم البيداغوجي للتكوين املوسيقي و التخصصات املتـوفـرة

/عـود / قيثارة/ كمان/ الطو/ تشيلو/ كونتر باص/ بيانو" هي " و أخريا نظريات موسـيـقـيـة / فليت/ كالرينات/ تروميات

باإلضافة إىل هذا هناك دروس نظرية و تطـبـيـقـيـة على اآلالت تتعلق باهلواة مـن خمـتـلـف األعـمـار و

.هاوي 60املستويات و يبلغ عدد املسجلني يسهر على تكوين مجيع الطلبة املتواجديـن بـاملـعـهـد أساتذة يف التخصص و النظري متخرجني من مـعـاهـد عاملية مشهورة و أساتذة موسيقيني متخرجني من نقـس املعاهد ،باإلضافة إىل أساتذة التعليم العام و يـتـكـون

املعهد، باإلضافة إىل أساتذة التعليم العام، و يتكون

المعهد الجهوي للتكوين الموسيقي بباتنة في سطور

ثقافة

Page 25: Batna Info Juillet 2009

11

جنوب مدينة باتنة على حدود بسكرة بوابة الصحراء وكانت شرفاا كافية لتتحول القرية الصغرية ذات طابع فالحي إىل قرية كبرية تعيش على السياحة فنبتت احملالت التجارية على طول الطريق وبرز شباا يف فن النجارة والنقش على اخلشب والنحاس دون إمهال للجانب التارخيي يف النقش وهو ما يبتغيه السواح خصوصا األجانب منهم ومتتد شرفات غويف على شكل سالسل صخرية يف متوجات بديعة ترتفع من أسفل

مترا وقد حفرت العوامل 60الوادي بعلو الطبيعية أخاديد وبيوت حجرية يف الصخور املتناظرة على ضفيت الوادي واستعمل سكان غويف السابقون تلك البيوت الدخار املئونة واالحتماء ا أثناء احلروب وهي تشبه البيوت املعلقة املتواجدة مبنطقة رمان مشال مدينة بسكرة

واليت تلقب ) ديهيا(ويعتقد بعض الرواة أن بالكاهنة وهي ملكة الرببر اليت هزمها املسلمون بقيادة حسان بن النعمان هي من بنت تلك البيوت املعلقة ليحتمي ا جيشها عند احلاجة وهي تشبه مغارات يف جبل صخري شاهق وتقول روايات أن القاطنني ا يصلون إليها بواسطة حبال وسالمل خشبية ترفع مبجرد الرتول أو الصعود وتتناسق البيوت احلجرية القدمية يف الصخر املرتفع على ضفيت الوادي األبيض مع الصخور اليت شكلت منها عوامل الطبيعة شرفات بديعة يطل منها السائح أسفل الوادي حيث أشجار الزيتون والنخيل والرمان أما الوادي األبيض فيصب من أعايل جبل شيليا الذي تعلو قممه عمامة ثلجية طوال أيام الشتاء والربيع ويقطع

.كم ليصل إىل غويف 70هذا الوادي مسافة

وعلى ضفتيه ترتفع هامات النخيل وأشجار الرمان وغريها من أشجار الفواكه وتقصد النساء هذا الوادي للغسيل حىت اليوم وهو ما سحر الرسامني الغربيني الذين زاروا اجلزائر يف فترة االستعمار الفرنسي واستوحوا من ذلك لوحات فنية مجيلة ال تزال متاحف أوروبية عديدة حتتفظ ببعضها إىل اليوم وجتتمع يف منطقة غويف أجواء الصحراء واجلبال والصخوراليت تشكل لوحات رائعة تسحر الزائر يف أوقات الشروق والغروب ولن نغلق ملف هذه الكنوز دون أن نشري إىل منطقة أمدوكال الواقعة جنوب غرب باتنة اليت تتربع على

ها وتشكل لوحة طبيعية رائعة 17326مساحة اجلمال ومناظرها اخلالبة املنتشرة بني كثبان الرمال واجلبال والغابات وبساتني النخيل و تعد بوابة الصحراء كما أن موقعها بني سلسليت األطلسني التلي والصحراوي زاد من أمهيتها

قرنا ويعين إمسها 17وشهرا ويعود تارخيها إىل باألمازيغية األصدقاء أواألحباب وبالرومانية تعين املاء احلي تشتهر مبساجدها العتيقة والزوايا الدينية اليت كان هلا دورا إستراتيجيا يف حمو أمية سكاا وتعليمهم دينهم ولغتهم عجزت فرنسا مسح هويتهم الوطنية هذه باختصار لوحات باتنة وكنوزها تغري بزيارا كل من مسع ا أوقرأعنها وهي دعوة منا للجميع حبزم حقائبهم وزيارة باتنة الفاتنة اليت متتلؤ إخضرارا يف هذا الفصل البديع لتكتشفوا طيبة سكاا وشهامتهم ووفائهم لبلدهم ومتسكهم بتقاليدهم وعادام وستكونون من املرحب بكم وستكتشفون أحفاد بن بولعيد واحلاج خلضر والشيخ دردوروغريهم من قامات

.األوراس الشامخ

Page 26: Batna Info Juillet 2009

10

واحملكمة إىل جانب السوق العمومي واحملالت التجارية وغري بعيد عنها شيداملسرح إلقامة

14التظاهرات اإلحتفالية املختلفة كما مت بناء محاما عموميا وعرفت املدينة زيادة يف عدد سكاا يف القرنني الثاين والثالث ميالدي وتطورا يف عمراا إىل غاية جميئ الوندال الذين احتلوا املدينة وعاثوا فيها فسادا وتدمريا حيث بقوا فيها مدة قرن من الزمن ليحل البزنطيون مكام فقاموا بنهب الكثري من األ ثار واملعامل وبعد قرابة قرن من ذلك جاءت الفتوحات اإلسالمية لينتهي العهد البزنطي إىل األبد حيث تأسست مدن جديدة وتغري العمران خاصة بعد أن غمرت األتربة املدينة الرومانية بفعل العوامل الطبيعية والزالزل حىت مقدم الفرنسيني الذين شرعوا يف

وبقيت 1880التنقيب عنها بداية من سنة األحباث جارية إىل غاية إستقالل اجلزائر وغري بعيد عن ثاموقادي تتواجد مدينة المبزيس أو ملبيز وتازولت حاليا وتتميز هي االخرى بأثارها الرومانية ومتحفها الكبري وتعرف أكثر اليوم بسجنها العريق الذي شيدته فرنسا مث معلم آخر اليقل أمهية هو ضريح إمدغاسن الذي بين على

م يبقى شاهدا 60شكل هرم ويصل إرتفاعه إىل على األجواء اجلنائزية عند ملوك الرببر و قلعة بالول ذات الثالثة عشر طابقا بين باحلجرقبل قرنني وسقوفه من اخلشب ويتوسط غابات الصنوبر لكن األهم من كل هذا موقع شرفات غويف الساحرة واليت تشبه منطقة كولورادو األمريكية حيث تبقى معلما سياحيا متميزاليس

يف اجلزائر فحسب بل يف العامل وتقع غويف هذه

أوالد موسى مقر القيادة والذي ما يزال إىل اليوم شاخما وشاهدا على عظمة الثورة وهذا أبناء األوراس ومنها انطلقت أول رصاصة معلنة

عن اية عهد االستبداد والظلم دفعت من ورائه قوافل من الشهداء وهي اليت تأسست عن طريق

أمضاه 1848سبتمرب 12مرسوم حكومي مؤرخ يف امللك نابليون اختارا احلكومة الفرنسية واللجنة االستشارية إلستراتيجية املكان ويقطنها الشاوية الذين ينحدرون من أصول أمازيغية وترتفع عن

م وتعرف مبناخ شبه جاف 980سطح البحر ب وتتراوح درجات احلرارة بني أقل من الصفر يف

يف فصل الصيف 40فصل الشتاء وأكثر من وتزخر باتنة بإمكانات سياحية كبرية تغري اجلميع بزيارا أشهرها على اإلطالق املدينة األثرية بتيمقاد واليت صنفت ضمن التراث العاملي وهي املدينة الوحيدة يف العامل اليت الزالت حتتفظ بأهم املرافق وتأخذ شكل املربع املنتظم وعندما يتم مشاهدة املدينة من األعلى يالحظ بأا تأخذ شكل لوحة الشطرنج ويقسمها طريقان رئيسيان مشال،جنوب وشرق،غرب مث طرقا فرعية متوازية تشكل عند تقاطعها مربعات طول

مترا خصصت لبناء املنازل وجاءت 20أضالعها فكرة بناء املدينة يف عهد اإلمرباطور تراجان ألغراض عسكرية وإستراتيجية لكنها حتولت فيما بعد إىل مركز ترفيه واستراحة للقيادة

هكتارا وكانت 11الرومانية وشيدت على مساحة املدينة مكتملة بكل املرافق مازال بعضها قائما إىل اليوم فهناك الفوروم أو الساحة العمومية

وحييط ا الس البلدي ومعبد اإلمرباطور

Page 27: Batna Info Juillet 2009

9

ال نذكر باتنة دون أن نربطها باألوراس الكبري وغري ممكن أن نذكر هذا األخري دون أن نعرج على التاريخ من زمن الوندال والرومان والبزنطيني وبشكل مركز على الفرنسيني لقد ترك كل هؤالء آثارهم وبصمام على األرض واإلنسان وعندما نذكر باتنة أيضا تستوقفنا تلك

املناطق االثرية والتارخيية اليت متتلك شهرة عاملية وعندما نقول باتنة نقول كذلك العادات والتقاليد اليت متيزها عن غريها فباتنة ذاا حتتاج إىل كتب وجملدات لنفيها حقها يف التاريخ واجلغرافيا واملقاومة الشعبية والسياسة والعلوم والدين والثقافة والفنون واألعراف وحىت يف

الرياضة ايضا ولتكن البداية من األوراس الكبري املمتد من بسكرة إىل خنشلة وتبسة ويرتبط هذا اإلسم اليوم بكل جبال املنطقة وقد عرف أشهر األحداث التارخيية منذ احلضارة األمازيغية يف مشال إفريقيا وتعرضه لإلحتالل من طرف الرومان والوندال والبزنطيني إىل غاية

الفتوحات اإلسالمية مث احلماية العثمانية

لبقايا الدولة اإلسالمية آنذاك والوصول يف النهاية إىل اإلستدمار الفرنسي وقيام اجلمهورية اجلزائرية الدميوقراطية الشعبية

1962جويلية 5ونيل اإلستقالل رمسيا يوم وميتاز هذا األوراس الشامخ بقساوة احلياة خصوصا يف األرياف واملداشر بسبب جغرافية مسالكها الوعرة والربودة الشديدة و الثلوج اليت

.متيز شتاءهأما باتنة اليت تلقب بعاصمة األوراس فهي بنفس املواصفات وتشتهر اليوم أكثر باعتبارها كانت مهد الثورة اجلزائرية وقلعة ااهدين وأجنبت رجاال قهروا أعىت قوة عسكرية يف تلك الفترة وتارخيها أصبح يدرس يف مقررات التاريخ

بدولة املكسيك فهل ميكن ميكن أن ننسى دشرة

حسان بوزيدي: ملف العدد بقلم

دعوة للزيـــارة.. األثار والتاريخ .....باتنة

Page 28: Batna Info Juillet 2009

8

إن موضوع وضعية املثقف خارج العاصمة موضوع واسع وممتد؛ وتأيت هذه السعة واالمتداد نظرا للعديد من املعطيات اليت حتيط باملوضوع بداية باألسباب وانتهاء بالنتائج، لكن يف رأي وأنا من املثقفني الذين يسكنون ويزاولون عملهم يف منطقة داخلية، أن التهميش واإلقصاء و الالمباالة هي السمات الغالبة لوضعية املثقف يف مناطقنا الداخلية بعيدا عن العاصمة؛ اليت تشكل القطب البارز واحملوري للغالب من النشاطات الثقافية واإلعالمية، وهذا لألسف نظرا ملركزية كل نشاط بالعاصمة ولتواجد غالبية املشتغلني واملهتمني بالشأن اإلعالمي والثقايف

.بالعاصمةإن الكثري من األمساء الثقافية واإلعالمية اجلادة واملتميزة تتواجد باملناطق الداخلية للوطن ولكن لألسف بعدها عن العاصمة جعلها تصارع الرداءة والتهميش كي تضمن حدا أدىن من احلياة الثقافية ولوال بعض الدعوات القليلة اليت تقدم هلا بني احلني واآلخر لكان أمرها يف خرب كان، وهنا أشري لنصيحة قدمها

يل الروائي السعيد بوطاجني الذي كان -جبامعة تيزي وزو -أستاذي يف املاجيستري

بالقول أنه علي إذا ما أردت النجاح فألستقر بالعاصمة، أو على األقل بإحدى املدن القريبة منها؛ وشخصيا أعرف الكثري من الزمالء واألصدقاء يف احلقلني اإلعالمي والثقايف من شد رحاله حنو العاصمة قادما من مناطق داخلية ال تعترف باملثقف، فكانت العاصمة هي املنفذ السحري الذي استطاعوا من خالله ولوج الكثري والكثري من الفضاءات الثقافية واإلعالمية ؛عكسنا حنن الذين الزال يأكلنا التهميش والالمباالة يف مناطقنا الداخلية ، وحبسب عبارة لصديق يل فإن سنة واحدة من التألق بالعاصمة تعادل جهد عشرين سنة من العمل الثقايف يف منطقة

.داخليةالميكن بأي حال من األحوال أن نقارن بني وضعية املثقف يف العاصمة وبني من هو خارجها؛ ألن املقارنة ببساطة هي أشبه مبن يقارن بني حي وميت وحسيب أنين أحد ضحايا

...بعدي عن العاصمة

تساؤالت

..المثقف والبعد عن العاصمة

ثابت طارق: بقلم

Page 29: Batna Info Juillet 2009

7

شاء القدر أن ختتفي األسبوعية و تقرب يف مقابر و إين ... النسيان لتعيش باتنة يف ظالم إعالمي

أطرح نفس السؤال الذي طرحه زمالء قبلي ملـاذا ؟ و أزيـد ألـيـس يف ... ال توجد صحيفة بباتنة

... األوراس من يستطيع تبين إصدار صـحـيـفـة أو أسبوعية خاصة و أن باتنـة قـطـب ... جملة

فين و هي اليت حتتضن مهرجان دويل كمـهـرجـان و هي أيضا قطـب اقـتـصـادي فـيـهـا ... تيمقاد

و هـي ) املـلـيـارديـر ( و ) البوكـوبـاي ( و ) ملرفهني( ... و أليس ... أليس ... املعروفة بتجارة الذهب

و يبقى السؤال يطرح نفسه يف كل هـذا الصـمـت ...الباتين

اجلرائد و أعـدـا ... االت ... رتبت األوراق إىل مكاا يف انتظار أن تصدر صحيـفـة بـواليـة

حتمـل عـلـى BATNA INFOSباتنة و تبقى عاتقها احلمل إىل إشهار آخر و ذلـك مبسـاعـدة

و إمكانياا املـتـواضـعـة ) الرجال لفحولة( بعض .....جدا

يف أحد األيام كنت أحبث يف أوراقي القدمية الـيت بعد أن نفضت عنها الغبـار الـذي ... ركنتها لزمن

... غطى عين حقبة من عمري مرت كهذا فـجـأة .. كانت األوراق الـقـدميـة حتـمـل كـتـابـايت

اليت دارت عين احلنني و خبأت شوقها .. ذكريايت كانت الصفحات تدفع صور تلك الذكـريـات .. إيل

وسـط ذلـك .. اجلميلة لتتراءى يل أيام عينـاي حملت جريدة صفراء مطوية بني تلك اجلـرائـد و

الـيت " أسبوعيـة األوراس " إا ... آه ... االت لـقـد ... كانت تم بأخبـار و شـؤون األوراس

تذكرت تلك األيام احللوة املليئـة بـالـنـشـاط و احليوية فعال لقد سامهت األسبوعـيـة يف إبـراز الكثري من املعامل و األشخاص و االحـداث الـيت كان األوراس خيتزا يف ذاكرتـه، فـعـرفـت ـا القراء الذين كانوا يـتـهـافـتـون عـلـى األكشـاك

...لشرائها لقد تذكرت أوالئك الزمالء الذين كان هلم الفضل

تذكرت كـل مـن السـيـد زقـادة ... يف كل ذلك الشاذيل الذي كان رئيس التحرير آنذاك و الـذي مل يبخـل بـنـصـائـحـه لـنـا حنـن املـراسـلـون

تذكرت الصحفيني الذين مـا تـزال ... املبتدئون أمساءهم حمفورة يف ذاكريت منـهـم السـيـد ملـني شعبان و السيدة حكيمة محامشة و غـريهـم مـن

...الذين خانتين ذاكريت يف تذكر أمساؤهم

هواجس رجل أوراسي

وقفة عند شواهد خبر األوراس

بوهراوة عبد الحكيم: بقلم

عــن قــريــب

Page 30: Batna Info Juillet 2009

6

ولكنها تقوم أساسا على وعي وفهم الفنان نفسه ،وستكون نظرتنا إلي الفن نظرة واعية وايجابية ذلك ألنه ال يمكن أن تتحقق اإلرادة في االنجاز ،والوعي لحرآة الفن التشكيلي دون تحقيق الوعي للفنان نفسه العتباره

.عامال أساسيا في حرآة الفكر الوعي يبدأ في نظري بأن يحدد الفنان أهدافه وموقفه من هذا التغير في التعبير واإلنتاج الفني ويفهم جيدا لماذا وآيف نشأت االتجاهات والمدارس ومن ثمة يحدد موقفه و نضرته وفلسفته في الحياة ليكون ترجمان حاله وزمانه ثم يفكر في عملية اإلبداع والتجديد والخلق،وعندما نؤآد علي ضرورة وعي الفنان لذاته ولمجتمعه الذي يعيش وتأآيد الناقد على ذلك ،وبهذه الكيفية يسهم الفنان في البناء واالنجاز الحضاري والفني ،وألن الفنان باعتباره طاقة حية منتجة ،يقودنا إلي بناء ثقافة تمثل المجتمع الذي يعيش فيه ، بدونها تبقى الساحة الفنية ناقصة ومبتورة

.يمثلها أشباه الفنانين والمتطفلين إن حرآتنا الفنية ال تخلوا من الفنانين المتطلعين ولكنها مازالت فتية ،ومن األآيد أن هناك خلطا آبيرا في االتجاهات في المفاهيم وأن ما يكتب عن فنان أو عن عرض ،ال يمت في الكثير من األحيان بصلة إلي الفنان والي معرضه ،والسبب في ذلك وال شك ،هو عدم

إلي النقد الفني ) الناقد(تفرغ الناشر التشكيلي وما زالوا ينظرون إلي العمل الفني

إننا في حاجة ) أذواقهم الخاصة (من زاوية إلي فنانين واعين لكي يعطوا إنتاجا فنيا راقيا والي من يبرز هذه األعمال بالنقد البناء و يشرح خباياه ويساعد على تذوقه والتجاوب معه ،بالطبع هذا يحتاج إلي نفر لهم ثقافة فنية واسعة يهتمون باألصالة في آل عمل دون االستغناء عما يحيط من حولنا من تغيرات ، وهذا ليس في متناول

فغالبا ما تأتي التحليالت سطحية ..الجميع وآثيرا ما تخضع لعامل التعاطف والوساطة مع

فحينئذ يتحول الكاتب إلي .األعمال وقبولها ناطق رسمي يكتب عن فالن ويدافع عن

أعمال فالن فقط ألن أغراضا شخصية تدفعه لهذا ال ألنه يحبها ويتجاوب معها أو

.يتذوقها

فنية و ال يستقر على حال وإذا ما سـألـتـه عن إنتاجه فال يستطـيـع الـتـعـبـيـر عـنـه وال المناقشة فيه فال يرغب في التكوين وال فـي البحث ،همه جمع عدد آبير مـن الشـهـادات التي تمنح في المشارآة الجماعيـة وخـاصـة إذا سنحت له الفرصة لـالقـتـراب بـمـن لـهـم نصيب آبير في هذا المجـال بـل فـي بـعـض األحيان نجده يتجرأ في نقد وتقييم إنتـاج مـن هم أآفاء وأآثر خبرة منه بل تذهب به الـجـرأة إلى تهميشهم والوقوف حجرة عـثـرة فـي وجوههم لكي يفسح له المجال ويستحوذ هو و أمثاله على الساحة الـفـنـيـة فـتـسـتـبـدل

أما هذا النوع فال نسـتـطـيـع . الكفاءة بالرداءة التخلص منه إال باإلنتاج الحسن والـمـنـافسـة النزيهة بهذه الطريقة يجد نفسه قد أخذ مكانـا ليس له الحق فيه وال يستطيع االستمرار فـي االدعاء باالنتساب للفن، فيوضع فـي مـكـانـه

.الذي يليق به يشعر بالـحـب والـخـيـر ويـحـس إنسان فنان

الجمال وبجانب هذه المشاعر عنده الـقـدرة .على التعبير عما يحسه

يـولـد وحـاسـة الـجـمـال فـيـه إنسان نابغة وله مواهب محدودة يعبـر عـنـهـا .. مستيقظة

فيكون موقفنا بالنسبة له أن ننمي له مواهبـه .وأن نوجهه إلى السبيل األمثل ليبتكر ويبدع

ال حد لمواهبه الـتـي تـخـلـق إنسان عبقري في غير حاجة إلى معونتنا أو تـوجـيـهـنـا .. معه

.. الفرق بين النابغة والعبقريإن النابغة محدود المواهب ال يبتكر وال يـجـود وال يبدع أما العبقري فمواهبه غـيـر مـحـدودة

. مجدد دائما مشغول باإلبداع واالبتكار كيف ننظر إلي الفن؟

علينا أن نأخذ بعين االعتبار موقفنا الـثـقـافـي من الحرآة الفكرية العالمية آدولة لها تاريخهـا وهويتها وأصالتها إال أننا ما زلنا مستـعـمـريـن ثقافيا وفكريا مثلنا مثل العديد من دول العـالـم الثالث وما زلنا نفتقر إلـي آـثـيـر مـن األطـر

) .النقد الفني (الثقافية المختصة يستوجب علينا أن نربط بذآاء الوعي الفـكـري للمجتمع الذي نحن نـعـيـش فـيـه ونـنـتـمـي

ونعلم مدا وعي الجماهير باللغة البصـريـة . إليه القائمة على شروط ال تخلو من التقنية ،

Page 31: Batna Info Juillet 2009

5

محمد كريم: بقلم فنون

وبحكم هذه الصالحية التـي خـولـت . القانونللفنان دفع الكثير من النـاس اتـخـاذ مـوقـف

. سلبي من الفن وأصحابه الفن موجود فطريا في أعـمـاقـنـا ووجـدانـنـا بدليل ميول جميع أصناف الناس إلى آـل مـا هو جميل، والذي يوقظ روح الفن الكائنة فـي أعماقنا الكامنة في وجداننا هو الفنـان فـهـو من يزهرها وينميها، وألنـه هـو مـن يشـعـر بالحب والخير وإبراز الجمال لنا بل يربي فيـنـا اإلحساس بالجمال المحيط بنـا فـبـأسـلـوبـه وإبداعه وإنتاجه يوقظ فينا حـاسـة الـجـمـال

.والتفاعل والتجاوب مع آل إنتاج فني تعريف الفنان

هو آل إنسان نستطيع أن نلمس في عملـه أيا آان ذلك العمل ،الشعور بالجمال والـقـدرة

.والقوة في التعبير عن هذا الجمال مميزات الفنان

يمتاز الفنان بشـعـور قـوي جـامـح بـالـحـب والجمال، ودقة العاطفة ورفاهة الحس،

و القدرة على التعبير عما يحسه في أسلوب شائق وقالب حسن، نجد بـذرة الـفـن فـي أعماق الفنان يقظة نامية،وأمـا عـنـد غـيـره

.فنجدها جامدة منكمشة الناس بالنسبة للفن

إنســان عــادي بــعــيــد عــن تــذوق الــفــن واإلحساس بالجمال،وإذا ما أحس بـالـجـمـال أحيانا في أعماقه أو أمام ناظريه ال يستطيع

التعبير عنه ، وإذا أردنا أن نجعل منـه إنسـان يتجاوب مع اإلنتاج الفني فعلينا أن نوقظ فـيـه حاسة الجمال ونربي فيه الشعور بـالـجـمـال والحب والخير والنفع العام وأن نحيطـه بـكـل

.جميل ونجعله يعيش في بيئة فنية يتكلف ويتقمص شخصيات إنسان متطفل

!كل منا له موقع الفن

هو تصوير األحاسيس والمشاعر اإلنسـانـيـة واالنفعاالت الوجدانية وتصوير مظاهر الجمـال، فتعرض للمجتمع لينفعل بها ويتذوقها ويعيش فيها وبها، فيصبح الفن بالنسبة لنا بـمـثـابـة الهواء الـذي نسـتـنـشـقـه وال يـمـكـن لـنـا

.االستغناء عنه هدف الفن

هو البحث والكشف عن الـجـمـال لـنـتـذوقـه ونعيشه ونحياه وهو الدافع للخير والتـمـسـك بكل ما هو نبيل وجليل واالتجاه نـحـو الـنـفـع العام ،ألن الفن ال يكون فنا إال إذا آان الـخـيـر وجهته والفنان عليه أن يكون الخـيـر وحـي فنه وإلهامه وغايته لنشر الـخـيـر والـحـث

.عليه أنواع الفن

واألدب ومـا _ موسيقى_ تمثيل_ تصوير _ نحت يندرج تحته من شعر وقصـة وروايـة ومـقـال ،فكل هذه األلوان من الفنون ضـروريـة الزمـة

لزوم لقمة العيش إن لم أآـن .. لنا في الحياةأبالغ ،حيث أن بعدنا عنه جعـل مـنـا أشـبـاه بشر نأآل وننام آاألنعام بل ربما أضـل وألن هذا الكالم عند البعض آالم مبالغ فيه أو ربما نضرتنا للفن تختلف وألنهم يـنـظـرون لـلـفـن نظرة سلبية، ومنهم من يقدم لقمة العـيـش عن لقمة الفن وآما يقول المثـل الشـعـبـي عندما تشبع الكرش يفسح المجال لـلـغـنـاء ،فالتعامل مع الفن سلـوك حضـاري يـجـعـل المرء يضع األمور في نصابها ويصبح يتعـاطـى مع اإلنتاج الفني بايجابية، ال آما يضن البعض أمرا هامشيا ثانويا نلجأ إليه للتسلية والترفيه عن النفس أو الخروج عن المألوف وصالحـيـة التمرد على العرف والدين أحيانا وحتى على

Page 32: Batna Info Juillet 2009

4

رسائل مشفرة من خالله أن اجلزائر خبري وستيقى واقفة رغم الداء واالعداء مضيفا أن املؤسسة أوكلت هلا مهمة إنارة املدينة الرومانية اليت آلت كل أعمدا وشبكتها الكهربائية إىل التخريب بسبب اإلمهال والالمباالة ومازلت إىل املؤسسة تتكفل ذا اجلانب ، السيد بنيين قال أن مؤسسة الكهرباء الريفية واحلضرية مل تركن إىل اهلامش على ما فعلته بعض الشركات اخلاصة خوفا من مهجية اإلرهاب بل اشتغلنا بصورة طبيعية وكان عمالنا ومهندسون يتنقلون إىل اعماق اجلبال و أخطر املناطق من اجل تصليح املولدات الكهربائية اليت تتعرض للتخريب من طرف مجاعات اإلرهاب حىت أن بعض عمالنا تعرضوا إىل إعاقات بسبب إنفجار األلغام املزروعة ، كل هذه التضحيات اليت قدمتها هذه املؤسسة أكسبتها رضا وثقة الدولة اجلزائرية ومسؤوليها وجعلها تنجح يف نيل العديد من

والنجمة ) 2000إيزوسنة (اجلوائزعلى غرار جائزة السابعة من وزارة السكن ما جعلها حتظى مبزيد من املشاريع الضخمة منها مشروع جامعة باتنة اجلديد

حيث 2و 1بطريق فسديس واملدينة اجلديدة محلة تتكفل بكل ما يتعلق باإلنارة احلضرية والربط بشبكات الغازاليت أصبحت تتخصص فيها حبكم إنشائها ملكتب دراسات معتمد لدى شركة سونلغاز وخبصوص افاق املؤسسة على املديني املتوسط والبعيد يقول السيد بنيين نسعى إىل مزيد من اإلنتشار على املستوى الوطين والذهاب إىل اجلنوب من خالل اإلستثمار يف اليد العاملة والوسائل اليت تنوفر عليها خاصة ان مؤسسة الكهرباء احلضرية والريفية حتولت مؤخرا إىل اإلستثمار يف مواد البناء

املختصة يف بيع ) إيدميكو(من خال ل شرائها ملؤسسة مادة اإلمسنت وحمجرة بطريق عني التوتة كانت

هذه اإلستثمارات اجلديدة ) صوكولبا(تابعة ملؤسسة

وقبل غلق ملف املؤسسة نود تقدمي البطاقة الشخصية للمدير العام السيد حممد بنيين فهو من

بباتنة وا تابع دراسته يف كل 1959مواليد املراحل حيث يعد من اإلطارات الكفؤة ومنتوج خالص للمدرسة اجلزائرية مث تنقل إىل مدينة عني

سنوات كاملة ليتابع 5أم الناس اليت مكث ا تكوينه يف املعهد اجلزائري للبترول واشتغل هناك ايضا نظرا لتميزه وحبثا عن اكتساب التجربة واخلربة يف اختصاص احملروقات قبل ان يستقيل و يعود جمددا إىل مسقط رأسه باتنة فاندمج يف املؤسسة الوطنية للمناجم كأحد إطاراا املسرية يف

1985اختصاص احملروقات والكهرباء والغاز من سنة حيث مت ترقيته إىل منصب مدير عام 1993إىل

باملؤسسة الوالئية للكهرباء احلضرية والريفية إىل غاية اليوم ، السيد بنيين خاض ايضا التجربة السياسية فاخنرط يف حزب التجمع الوطين الدميوقراطي بإحلاح من أصدقائه وزمالئه وعندما أعلن الرئيس السابق اليامني زروال عن تنظيم

دف العودة 1997انتخابات حملية وتشريعية سنة إىل الشرعية الشعبية وتعويض املندوبيات البلدية والس اإلنتقايل ،عرض عليه قادة احلزب ليكون أحد مرشحيه يف الس الشعيب الوالئي الذي توىل

خلفا لرئيسه السيد روابح الذي 2000رئاسته سنة انتقل إىل جملس األمة ويصف حمدثنا جتربته األوىل من نوعها بالناجحة خاصة أن اعضاء الس معظمهم من التكنو قراطيني وهو ما كانت تبحث عنه اجلزائر يف تلك الفترة لتسيري تلك املرحلة وبعد اية عهدته رفض مواصلة مساره السياسي رغم إحلاح مسؤولو األرندي مفضال استكمال مساره املهين الناجح مؤكدا ن السياسة مل تكن يوما من اهتماماته

. أو أهدافه

Page 33: Batna Info Juillet 2009

3

نواصل مثلما عـودنـا قـراءنـا تسـلـيـط الضـوء واكتشاف أهم املؤسسات والشخصيات الـنـاجـحـة واملتألقة يف أي جمال وخصصنـا يف هـذا الـعـدد مساحة للمؤسسة االقتصادية العمومية للكهربـاء الريفية واحلضرية اليت خصـنـا املسـؤول األول على إدارا السيد حممد الطاهر بـنـيـين حبـوار شامل وغين يف املعلومات اليت يكشف بعضهـا ألول مرة خلصناها يف هذه الصفحات ،أعـتـرف أنـين كنت ال اعرف الكثري عن املؤسسة قـبـل الـتـقـاء

. املدير العام أعود بكم إىل بعض اخلصوصيات التقنـيـة الـيت متيزاليت هذه املؤسسة الوالئية اليت تاسست سنة

ودخلت اخلدمة العموميـة رمسـيـا سـنـة 1981عامل ويصـل تـعـداده 200بدأت بتشغيل 1982

عامل اختصت يف البداية يف جمال 500اليوم إىل إجناز املشاريع الـيت ختـص جمـال الـكـهـربـاء احلضرية والريفية على مستوى والية بـاتـنـة ، كادت هذه املؤسسة أن تعرف طريقهـا إىل احلـل ويسرح عماهلا خالل األزمة األمنية مثلما عرفتـه

مؤسسة بباتنـة يف تـلـك الـفـتـرة بسـبـب 12العجزاملايل وعدم قدرا على تنـفـيـذ املشـاريـع املوكلة إليها لكن إدارة املؤسسة عرفت بقليـل مـن

احلنكة و حسن التدبري اإلفالت من قبضة بيع

املؤسسات العمومية واحلل وحسب السيد بنـيـين فإن سوق العمل واملشاريع عرف حيـنـهـا ركـودا ومجودا كامال بسسب املأساة الوطنية وانشـغـال الدولة يف حماربة اإلرهـاب، يف هـذه الـفـتـرة بالذات عرض وايل الوالية وقتها السيد جبـاري على املؤسسات الوالئية مشاريع جديدة ضخـمـة بالوالية على غرار الطريق السريع ،املطـاروقـال باحلرف الواحد أن الدولة ليس هلا أموال لكنين أعدكم أنكم ستستلمون كل مستحقاتكم يف حينها طبعا كان اخليار صعبا فـانسـحـبـت مـؤسـسـات وقبلت أخرى العرض ومؤسستنا يضيـف السـيـد املدير العام قبلت العرض مـن اجـل اجلـزائـر ولثقتنا يف الدولة اجلزائرية وانطلقنا بإمكاناتنا اخلاصة واحلمدهللا أجنزنا كل ما تـعـهـدنـا بـه ونلنا أيضا مستحقاتنا واعتربنا ذلك حتد كـبـري لكل أعداء اجلزائر الذين كانوا يراهنـون عـلـى اغتيال كل أمل وتيئيس الشعب مـن املـؤسـسـات الرمسية للدولة كما يضيف السيـد بـنـيـين أن املؤسسة كانت من األوائل الـيت دعـمـت عـودة

رغـم الـظـروف 1997مهرجان ثاموقادي سنة األمنية املضطربة واحلالة النفسيـة الصـعـبـة للجزائريني لكن سلطات الوالية رفعت الـتـحـدي

من إجناح الطبعة األوىل أمام العامل ومترير

محمد الطاهر بنيني مدير عام مؤسسة ؟؟؟؟؟؟؟

منتوج المدرسة الجزائرية والتكنوقراطي الناجح

بوزيدي حسان: بقلمملف العدد