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BILAN D’ACTIVITES FESTIFAI 2013 « Voilà 5 ans que chanteurs et plasticiens sans frontières hantent chaque été les falaises et prairies du Faï et des villages environnants, dopant des tribus de volontaires maçonneurs de gradins en scènes flottantes, des volées de bénévoles, graphistes, journalistes, vidéastes, grutiers, sonologues, luminiens, motards, violoneux, fanfarons, brebis et autres comploteurs en chaudronnerie artistique... Ainsi bouillonne FestiFaï dans la sauvage beauté Alpesudienne ! Le rêve de la première étincelle est depuis réalité, transposer sur la scène unique du Faï l'âme des chantiers internationaux de Villages des jeunes et la beauté du faire ensemble par-delà les cultures, c'est à dire réunir en création des artistes de chanson, ombrageux et solitaires s'il en est, pour mélanger leurs univers détonnants et les inviter au « faire ensemble » de leurs mains et voix métissées... » (extrait de l'introduction au spectacle « Sus à la festifaillite », ferme du Faï, 27 juillet 2013) Associations FestiFaï et Villages des Jeunes Ferme du Faï – 05400 Le Saix www.festifai.org [email protected]

Bilan d'activités festi faï 2013

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BILAN D’ACTIVITES FESTIFAI 2013

« Voilà 5 ans que chanteurs et plasticiens sans frontières hantent chaque été les falaises et prairies du Faï et des villages environnants, dopant des tribus de volontaires maçonneurs de gradins en scènes flottantes, des volées de bénévoles, graphistes, journalistes, vidéastes, grutiers, sonologues, luminiens, motards, violoneux, fanfarons, brebis et autres comploteurs en chaudronnerie artistique... Ainsi bouillonne FestiFaï dans la sauvage beauté Alpesudienne ! Le rêve de la première étincelle est depuis réalité, transposer sur la scène unique du Faï l'âme des chantiers internationaux de Villages des jeunes et la beauté du faire ensemble par-delà les cultures, c'est à dire réunir en création des artistes de chanson, ombrageux et solitaires s'il en est, pour mélanger leurs univers détonnants et les inviter au « faire ensemble » de leurs mains et voix métissées... » (extrait de l'introduction au spectacle « Sus à la festifaillite », ferme du Faï, 27 juillet 2013)

Associations FestiFaï et Villages des Jeunes Ferme du Faï – 05400 Le Saix

www.festifai.org

[email protected]

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Tout juste constitué en association indépendante après 4 éditions au sein du Fourmidiable, fragilisé par un retrait brutal et inattendu des ¾ de ses subventions, FestiFaï a dû cette année beaucoup réinventer. Malgré la perte de ce qui en constituait l’âme : l'accueil d'une résidence de création en parallèle aux concerts de la semaine offrant un métissage unique des artistes programmés, FestiFaï a mûri sans attendre qu’on le nourrisse, prenant dans sa terre ce dont il avait besoin, une terre rude d’altitude, séchée au soleil et sans engrais importés... mais traversée des eaux lumineuses et indomptables du Buëch. Ce qui n'a pas changé, c'est l'accueil de spectacles d'exception dans la famille chanson « hors format » choisis pour leur singularité, leur grain de folie, leurs paroles vibrantes, leurs explosions scéniques - Didier Odieu pitre caustique, Jean-Luc Schwartz à fleur d'eau, Séranne é-mouvant nos frontières… Ce qui n'a pas non plus changé, c’est le « faire ensemble » à la Ferme du Faï, lieu de métissage omniprésent - « nous avons des racines différentes, mais nous poussons tous sous le même soleil », signent les plasticiens européens du festival sur l'œuvre collective réalisée au point de départ de leur « sentier des arts naturels » menant au Faï.

Ce qui a donc changé avant tout, c’est le renoncement à une véritable création « in situ » présentée en final sur la grande scène du Faï, cette année remplacée par un spectacle créé en 2 jours dans la magie de la rencontre entre 8 artistes venus clamer « Sus à la festifaillite » sous les étoiles du Buëch. Ce qui a également changé, ce sont de nouveaux lieux élargissant les publics et les partenariats locaux (l’inauguration de la Menuiserie du Faï, un premier concert à guichet fermé au Château de Montmaur) ; un renforcement des liens entre disciplines artistiques (musique et arts visuels, et danse pour la première fois) ; et un nouveau mode de rencontre avec le public (ateliers et stages) plébiscité par ses participants.

Au final, des équipes artistiques, techniques et bénévoles avec une énergie au zénith, et une fréquentation tout à fait comparable à l'édition 20121 : FestiFaï 2013 a réussi son pari, réinventant de nouvelles formes de « création ensemble » telles un Café-chanson se prolongeant en pleine nature au milieu d'oeuvres mystérieuses sous les étoiles, un sentier des arts naturels laissant jusqu'à l'hiver l'empreinte artistique du festival dans les gorges du Gouravour, un spectacle final étonnamment collectif en un temps record, des décors itinérants déclinant l'affiche sur les différents lieux, des supports de communication créatifs et atypiques (affiches et programmes, site internet et facebook, diaporamas et gazette en ligne et papier), une couverture exceptionnelle au Dauphiné Libéré... Chiffres-clés FestiFaï 2013 Date Estimation

public touché Nombre de billets vendus

Estimation public 2012 sur les mêmes lieux

Billets vendus en 2012 sur les mêmes lieux

16 – envol de piano au passage du tour de France

500 -

20 – prélude russe 70 -

23 – plan d'eau 600 (*) (billetterie annulée par l'orage)

500 -

24 – auberge de la tour

80 (**) 57 130 112

25 – château montmaur

140 (env. 120, vente CC2B)

- -

26 – Faï, café chanson et déambulation

150 dont env. 80 sur la

(chapeau) - -

1 à l'exception d’une baisse importante sur le spectacle collectif au Faï où se sont fait ressentir les effets

conjugués d'un tarif de soutien plus élevé, d'une attractivité forcément inférieure par rapport aux créations présentées les années précédentes, et d'un contexte de baisse sensible observée par d’autres festivals locaux tels que Jazz à Serres et Musiques en Dévoluy.

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déambulation

27 – spectacle final Sus à la festifaillite

200 (***) dont env. 50 dès la ballade des arts naturels à 17h30

79 400 341

Totaux 1240 (+500) 136 + 120 CC2B (*) env. 600 personnes présentes sur le site (déambulation piano de 14h à 19h), env. 200 pers en billetterie à 19h avant l'orage... environ 100 personnes présentes au concert après l'orage, finalement au chapeau. (**) dont env. 25 invités (volontaires, bénévoles) (***) dont l'ensemble des habitants du Faï et de nombreux invités

À ces chiffres, il convient d'ajouter une estimation du nombre élevé de visiteurs du « sentier des arts naturels » (oeuvres de land-art sur le chemin menant du village du Saix à la ferme du Faï) : en août, environ 30 personnes par jour, en septembre et octobre probablement moitié moins – soit peut-être de l'ordre de 2000 personnes au total.

LES RÉSIDENCES DE CRÉATION

L’âme de FestiFaï, ce sont les résidences qui constituent l’émulation artistique et le bouillonnement créatif menant à tant de surprises et de poésie. Sans les fonds nécessaires cependant, seule la résidence d’arts visuels financée par l’Union Européenne a fonctionné de la même manière que l’année précédente. Afin de préserver au mieux cette âme, d’autres modes de rencontres artistiques ont donc été inventés. Au total, cinq groupes parallèles ont contribué aux créations et échanges artistiques du FestiFaï : - deux résidences de création musicale : Séranne&Cie (4 musiciens et 1 dessinteur) ont été accueillis 4 jours au Château de Montmaur en vue du concert du jeudi 25 juillet. Les huit artistes programmés et/ou invités à la soirée de clôture ont quant à eux construit le spectacle sur deux jours de résidence à la Ferme du Faï, les 26 et 27 juillet.

- du 15 au 30 juillet, un atelier européen a rassemblé 17 plasticiens stagiaires originaire de toute l'Europe (République Tchèque, Espagne, Italie, Roumanie, Allemagne, Finlande, Chypre, Hongrie, Lettonie et Pays Bas), liant par le mouvement la création plastique à la création musicale. Sous la conduite des plasticiens Marie-Sophie Koulischer et Jérôme Piguet, ces artistes amateurs ou professionnels ont créé une quinzaine d'œuvres formant le Sentier des Arts naturels, le long du chemin d’accès au Faï.

- un atelier d’écriture de chansons mené par l'auteur-compositeur-interprête Olivier l’Hôte, et un atelier d’expression dansée guidé par la danseuse et performeuse espagnole Monica Cofiño ont été accueillis au Faï du mardi au samedi de 17h à 18H30. Mêlant volontaires du Faï, festivaliers et plasticiens européens, les participants au nombre de 10 pour l’écriture de chansons et 15 pour la danse, étaient âgés de 8 à 67 ans. Les créations de l’atelier d’écriture ont été chantées par leurs auteurs lors du Café-chanson du vendredi 26 juillet. L’atelier danse a notamment permis à certains des plasticiens de trouver une inspiration et un nouveau vocabulaire pour une mise en scène de leur œuvre lors de la balade commentée des arts naturels. - un stage de polyphonies mis en place par Marie Fressynet, a offert à une petite dizaine de participants de tous âges de pratiquer le chant à plusieurs dans le cadre du festival : 2h de chant par jour du lundi au samedi ont permis aux « polyphonambulistes » de présenter un résultat de leur travail au Café-chanson du 26 juillet. - un chantier international de volontaires, du 1 au 31 juillet, originaires de France, Russie, Italie, Espagne, Chine, Turquie, Belgique et Corée du Sud, guidés par Jérôme Piguet, ainsi que les salariés du

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chantier d’insertion ont travaillé à la rénovation des gradins du Théâtre de Verdure et à la réalisation de décors itinérants qui ont accompagné les soirées du festival sur les différents sites d'accueil. Tous ces espaces de création artistique ont été accueillis simultanément à la Ferme du Faï, lieu de rencontre où se regroupent tout au long de l’année des volontaires de tous les pays (à l'exception de la résidence Séranne accueillie au château de Montmaur). L’ambiance internationale du Faï (que l'on peut découvrir dans le documentaire vidéo 2012 sur le Faï) s'est à nouveau révélée être un vecteur prodigieux de la créativité des artistes en résidence, amateurs comme professionnels. Grâce aux ateliers et stages organisés, nous avons pu constater un enrichissement des rencontres humaines et artistiques – notamment interdisciplinaires, qui ont contribués à des échanges de compétence variés et une ambiance de détente et de convivialité sur les lieux du festival.

Pour une relation complète et en images des différentes étapes du festival : lire horsformat2013.wordpress.com, le blog de FestiFaï.

L'ESSENTIEL JOUR APRÈS JOUR

MARDI 16 JUILLET : ENVOLÉE DE PIANO AU TOUR DE FRANCE

Le piano bleu – devenu emblème du festival à force de projections célestes – s’est retrouvé une nouvelle fois envoyé en l’air : en volée de vélos, piano et autres objets congrus en l’honneur de l’étape veynoise du Tour de France a notamment permis de toucher un public plus international que d’ordinaire. Une exposition composée d'œuvres des artistes Marie-Sophie Koulischer et Jérôme Piguet présente depuis mi-juin à l’Office de Tourisme a créé un bon relais informatif à la spectaculaire suspension aérienne qui a déclenché l’attention de nombreux appareils photos.

SAMEDI 20 JUILLET : PRÉLUDE RUSSE

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C’est dans des bulles de brut que FestiFaï s’est taillé cet impromptu prélude aux accents slaves: les murs encore nus de la Menuiserie du Faï, récemment rénovée pour accueillir notamment concerts et ateliers, s’est vue inaugurée par trois jeunes musiciens à la présence prodigieuse : Florian Vella, Alisa Ignateva et Gaspard Panfiloff. En avant-première d’une Tournée des Refuges de l’Oisans et des Ecrins – qui a par ailleurs rencontré un franc succès –, ils ont posé guitares voix et balalaïka réchauffant de chants traditionnels slaves, tziganes, ou italiens un premier public captivé, et étonnamment considérable au vu de la faible communication accomplie. Une nuit sombre presque sans lune, des courants d’airs désaccordant les instruments, et des émotions à vous remuer de fond en comble.

MARDI 23 JUILLET : INAUGURATION SUR PIANO FLOTTANT

Grand jour de la mise à flots du festival. Partie aux aurores, l’équipe technique s’est attelée à l’opération délicate d’une sonorisation de l’îlot du Plan d’eau de Veynes afin d’y accueillir les spectateurs. Toute l’après-midi, le piano de Voël Martin de la Compagnie La Volière a flotté aux grés des essais, pris à bord par Jean-Luc Schwartz, des pianistes prestigieux de passage à Veynes comme Patrick Reboud ou encore Xavier Ferran, mais également des baigneurs qui ont pu s’essayer au jeu sur piano aqueux. À 17h, on a pu apercevoir les participants de l’atelier d’expression dansée tous à l’eau dansant sur musique live, tandis que les futurs écrivains de chanson reposaient eux leurs textes et mélodies à l’ombre des arbres. À 19h, alors que le public s’apprêtait à traverser les eaux pour assister au concert sur un radeau créé par le Camping des Rives du Lac (à présent totalement rôdé aux embarcations non identifiés), l’extrême onction s’est abattue sur les convives dont la majeure partie a préféré le parapluie à la bénédiction des eaux devenues fort houleuses. Les pluies tropicales quotidiennes des Hautes-Alpes avaient encore frappé… Allait-on se replier au Café du Peuple comme prévu en cas d’intempérie ? La perspective d’abandonner le piano flottant aux sirènes du plan d’eau ne plut guère aux artistes : le concert aurait bien lieu à bord du piano de la Volière, mais sur les berges, sans sonorisation aucune. Après quelques dynamiques appels pianistiques de rassemblement de public mouillé par Patrick Reboud, Jean-Luc Schwartz prit ainsi le pian’eau d’assaut bientôt rejoint de Monica Cofiño, robe rouge contre courbes noires le pied fouettant l’eau, pour s’achever en poésie sur un duo aéronautique avec Philippe Séranne comme aux premiers jours de FestiFaï (2009). Enfin, éclair fulgurant de Voël qui connaît bien son instrument, le piano s’éloigne au large, notes s’évanouissant sous la pleine lune qui se lève doucement.

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MERCREDI 24 JUILLET : DIDIER ODIEU

Et voilà que nous retrouvons le fameux piano a-queux revenu sur roulettes pour le traditionnel

concert à l’Auberge de la Tour tenu par Didier Odieu après un repas copieux servi par Odile

et Eric: un concert à la fois consistant et décapant pour une découverte d’un grand de la

chanson belge, caustique et noirement drôle. Le pianiste aux mots tapageurs s’en est donné à

corps joie, démembrant la chanson française à coups de deux trois notes bien placées devant

un public surpris ou ravi. Deux heures de show ont séduit certains, dérangé d’autres, et en

tous les cas régalé des habitués venus tout exprès de Belgique pour suivre l’artiste fuyant les

grandes scènes pour des lieux à jauge plus rapprochée.

JEUDI 25 JUILLET : SÉRANNE&CIE

Festin de fous à Montmaur : Séranne& Cie ont tout croqué, et à belles voix ! Plus de 120 personnes étaient présentes à ce premier concert entre fresques antiques et trophées de chasse, fruit d’une résidence de 4 jours au Château de Montmaur. C’est une toute nouvelle version de Philippe Séranne que le public haut-alpin y a découvert : habitué à l’homme seul derrière son piano, c’est ici entouré de cinq artistes qu’il réapparaît. Conçu en septembre 2012 au studio Alys (Manteyer, 05) puis rôdé aux petites scènes entre Lyon et Marseille, ce concert mariant mouvements – « chanson vive et dessin live », et pour l’occasion la danse de Monica Cofiño artiste invitée du festival, a été très applaudi. Aux entrées et sorties, les mélodies populaires jouées aux orgues de Barbarie ont permis aux convives de participer au festin musical, envoyé lui aussi valser et chanter.

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VENDREDI 26 JUILLET : CAFÉ-CHANSON et DÉAMBULATION NOCTURNE AU GRÉ DES ŒUVRES LAND ART

Une des soirées les plus fréquentées du festival révélant un réel plaisir de l’échange musical : plus aucune place libre sur les coussins, les spectateurs ont dû écouter aux portes et fenêtres encore toutes ouvertes de la menuiserie. Pendant 3h les interprètes se sont partagés entre quatre petites scènes insolites (une balançoire, un petit escabeau, une petite table et le piano) : stagiaires des différents ateliers, festivaliers, artistes du festival et volontaires du Faï, parfois mélangés comme dans un duo de choc entre une jeune technicienne bénévole et Didier Odieu sur « Ce qui est dit doit être fait » de Jacques Higelin. Vers 23h, toute l'assistance s'est laissée emmener en déambulation nocturne au gré des œuvres de land-art installées le long du chemin redescendant au Saix, pour l’occasion éclairées et ponctuées de gestes musicaux : une contrebasse entre des mains de torchis sortant des bois, un luth chantant une sérénade à une statue… La magie poétique a porté tard dans la nuit jusqu’au Fachia Tout – bistrot-épicerie du village du Saix – autour d’un revigorant vin chaud avant de rendre aux bras de Morphée, à près de 2 heures du matin, encore plus d'une cinquantaine de noctambules.

SAMEDI 27 JUILLET : BALADE COMMENTÉE DES ARTS NATURELS, REPAS ET SPECTACLE FINAL « SUS A LA FESTIFAILLITE »

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C’est cette fois-ci par la balade des arts naturels – découverte de jour et commentée par les plasticiens eux-mêmes, qu’a débuté la soirée de clôture de FestiFaï. Au départ à 17h30 autour d’une œuvre collective installée devant le bistrot le Fachia Tout, la balade a présenté sous des formes variées (textes lu ou mis en scène, danses, performances…) les motivations et thèmes ayant inspiré chacun des plasticiens pendant leurs quinze jours de résidence, guidés par l’unique trame « Faire tout avec rien ». Menant ainsi les baladeurs à l’heure du repas, l’ensemble des convives s’est ensuite dirigée à 21h30 vers le Théâtre de Verdure pour assister à « Sus à la FestiFaïllite », spectacle imaginé et construit par les 8 artistes invités et/ou programmés pendant la semaine qui ont répondu à l’appel de soutien du festival : Monica Cofiño, Olivier l’Hôte, Mickaël Pacquier, Jonathan Mathis, Vanina Michel, Pascal Mathieu, Didier Odieu et Philippe Séranne. Si les gradins se sont faits beaucoup plus clairsemés que l’année précédente (200 personnes contre 450 en 2012), le public était bien présent face, à nouveau, à une scène aquatique vêtue d’un bleu luminescent et où se sont succédés chansons, interludes dansés et parlés, textes accompagnés par Jonathan Mathis pluri-instrumentiste, Mickaël Paquier, aux percussions… et les fameuses Trompes du Faï, gigantesque système d’amplification à ciel ouvert de l’écho naturel du lieu. Très remarqués également, les poèmes décalés de Pascal Mathieu, virtuose du verbe, et la voix de Vanina Michel vous ratissant corps, cœur et âme de l’intérieur. La fête s’est prolongée jusqu’à l’aube autour du bar de la Ferme du Faï, mêlant volontaires, artistes, plasticiens, techniciens et bien entendu festivaliers.

FESTIFAI C ’EST AUSSI…

BEAUCOUP DE COMMUNICATION

En amont et en aval du festival : - création du visuel de l’affiche : Joëlle Chipaux et Suzanne Gignoux. - supports divers de communication (programme, web-newsletters, site internet, gazette et facebook) : Agnès André en service civique pour FestiFaï, chargée de communication avec l’aide d’Aline Chipaux et Philippe Saugier pour conseils et aide graphiques ; Olivier Bremond et Hugo Saugier pour l’aide informatique.

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- contact presse, radios et agendas : Agnès André en service civique pour FestiFaï, chargée de communication. FestiFaï a notamment été relayé par plusieurs radios : Alpes 1, Radio Zinzine, Fréquence Mistral et RCF. - une vitrine « FestiFaï » à l’Office du Tourisme de Veynes du 14 au 31 juillet, installée par Marie-Sophie Koulischer et Agnès André, en complément d’une exposition Land art en place dès le mois de juin des œuvres de Marie-Sophie Koulischer et Jérôme Piguet, les 2 artistes en charge de la résidence de création plastique du festival. - une diffusion de la communication (formats et quantités des objets, commande, ciblage des lieux, distribution et affichage) programmée par Agnès André en collaboration avec Aline Chipaux, aidées à l’affichage par Andrea Degrulota, Carolina Perezga et Francesca Carlaccini, volontaires long-terme de la Ferme du Faï. Sur onze jours (du 29 juin au 25 juillet) et en 1000km dont 200 à vélo, la campagne d’affichage a pu couvrir 27 communes. Lors de la dernière opération de distribution de programmes au marché de Veynes, le piano sur roues de Voël Martin et la danseuse Monica Cofiño ont accompagné les volontaires. Au total, 3000 programmes (dépliant A4 en 2 volets), 100 affiches A2 et 200 affiches A4 ont été distribués. Pendant le festival : - HOrS-foRmAt, la web-gazette initiée lors de FestiFaï 2012 a été reprise par son auteure, Agnès André, chargée de communication de l'édition 2013 dans le cadre d'un service civique. Elle s’est enrichie d’autres regards : Francesca Carlaccini et Carolina Perezga – volontaires long-terme à la Ferme du Faï – pour quelques traductions du français à l’anglais, Marie Calvet à la rédaction, et Suzanne Gignoux chargée de la photographie (et notamment la réalisation de diaporamas) ainsi que de la mise en page de la gazette version papier. En effet, le pari d’une impression quotidienne d’extraits de la version en ligne pendant la semaine du festival a été tenu : cinq livrets de 4 pages, format A5 sont parus du mardi 23 au samedi 27 juillet inclus. - Parallèlement, le Facebook du festival a été intensivement nourri, relatant brièvement des moments de la vie du festival (les préparatifs, l’arrivée des artistes,…), l’annonce des passages radios et presse ainsi que le relais de commentaires ou apports images et vidéos de personnes extérieures, enfin, l’annonce journalière des concerts de la semaine de festival. - L’évènement a également suscité l’intérêt de plusieurs festivaliers : Pascal Perrot, du studio Alys (Manteyer) a réalisé un documentaire sonore sur l'ensemble du festival. Thimothée Piguet, animateur radio bénévole de Principe Actif –radio libre basée à Evreux – a réalisé un documentaire sur la création land-art et la Ferme du Faï. Géraldine Piguet, à partir de la balade commentée des arts naturels, a édité les textes des artistes (travail de collecte, traduction et mise en forme).

UNE ALIMENTATION DE QUALITÉ

Les acteurs du festival (des artistes au festivaliers) ne se nourrissant point que d’art et d’eau fraîche, Anne-Marie Reymond alias L’Amarante, cuisinière engagée pour les 15 jours du festival (du début de la résidence de l’atelier européen Grundtvig à la fin des concerts) et spécialisée dans une cuisine végétarienne et biologique adaptée à l’esprit du lieu, a tenu la confection des repas aidée chaque jour d’une équipe de volontaires de la Ferme du Faï. À cette occasion, FestiFaï a pu créer un partenariat avec Sainbioz pour l’approvisionnement en matières premières. Les festivaliers ont tous, malgré quelques grincements inévitables devant des plats exclusivement sans viande, beaucoup apprécié la qualité des produits et de la réalisation des plats.

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DES TECHNICIENS ITINERANTS

Le pari de FestiFaï, c'est d'accueillir dans des lieux souvent difficiles (en extérieur et milieu naturel) des spectacles d'excellence tant au plan artistique que technique : une équipe de trois techniciens (Jean-Michel Pillone direction technique, Jean-Yves Pillone régisseur lumière et Guillaume Fabre du collectif de techniciens associatif Acousmie, régisseur son), assistés de Marion Pillone, Benjamin et Sandy Pillone a été mobilisée tout au long de la semaine du festival pour monter les structures sur chaque concert– tout en jouant avec les caprices de la météo, les concerts étant tous prévus en espaces ouverts, à l’exception du château de Montmaur, où la régie était composé de Jean-Michel Pillone aux lumières et Luc Rosier au son. Un accordeur de pianos – Pascal Perrot (Studio Alys à Manteyer) – présent sur chaque évènement a effectué en tout 6 accords, de pianos droits au piano flottant. Il a également procédé à une réhabilitation entièrement bénévole du crapaud (petit piano à queue) de la Ferme du Faï. Une équipe technique fiable et parfaitement rôdée aux aléas du lieu, le matériel du Faï, du centre de ressources / régie culturelle régionale et l'engagement solidaire du collectif Acousmie ont permis de relever le défi.

…ET DES BÉNÉVOLES ENGAGÉS

Un événement comme FestiFaï repose fondamentalement sur les équipes de bénévoles qui assurent un très grand nombre de tâches : affichage, flyage, billetterie, construction d'un radeau, accueil du public, accueil des artistes, service au bar, nettoyage des locaux, navettes parkings, préparation et service des repas, aide au montage et démontage technique... Au total, plus de 40 personnes ont apporté leur contribution tout au long de la semaine, dont une dizaine à plein temps sur les fonctions vitales du festival. Coordination générale bénévole : Aline Chipaux Direction technique bénévole : Jean-Michel Pillone Direction artistique bénévole : Philippe Séranne Chargée de communication : Agnès André Chargé de production : Philippe Séranne

ANNEXES

- revue de presse - gazette papier - document français/anglais présentant le sentier des arts naturels