Conseil scientifique

PRÉSIDENT : Paul LAFARGUE (Paris).

BUREAU : Bruno BAUDIN (Paris), Dominique CHABASSE (Angers), Alain CHEVAILLER (Angers), Éric GARNOTEL (Marseille), Michèle IMBERT (Créteil), Michel SEGONDY (Montpellier).

COMITÉ :

MEMBRES FRANÇAIS : Michel AUDRAN (Montpellier), Frédéric BARBUT (Paris), Patrice BOURÉE (Le Kremlin-Bicêtre), René CHERMETTE (Maisons-Alfort), Valérie GIORDANENGO (Nice), Claude GUIGUEN (Rennes), Paul HOFMAN (Nice), François JEHL (Strasbourg), Marie-Laure JOLY-GUILLOU (Angers), Saïd KAMEL (Amiens), Marie-Nathalie KOLOPP-SARDA (Lyon), Jean-Jacques LATAILLADE (Clamart), Jean-Philippe LAVIGNE (Nîmes), Jérôme LE GOFF (Paris), Michèle MALET (Caen), Vincent MARÉCHAL (Paris), Denis MASSIGNON (Lyon), Marc MAYNADIÉ (Dijon), Thierry MOLINA (Paris).

MEMBRES ÉTRANGERS : Smail BELAZZOUG (Algérie), Ahcène DEMBRI (Algérie), François DIAFOUKA (Côte-d’Ivoire), Kla Anglade MALAN (Côte-d’Ivoire), Mohammed NASRI (Maroc), Lassaad SARRAI (Tunisie), Abderrahim TAZI (Maroc).

MEMBRES HONORAIRES : Marie-Hélène BESSIÈRES (Toulouse), Jean-Louis KOECK (Bordeaux), Anne-Marie MANEL (Champagne-au-Mont-d’Or), Jean-Claude NICOLAS (Chatou/Princeton, USA), Marie-Louise NORTH (Strasbourg), Michel VAUBOURDOLLE (Paris).

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - FÉVRIER 2014 - N° 459 // 3

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Index des annonceurs :Bio-Rad 4e de couv.Elsevier Masson 2e de couv. – 4 – 7 – 13 26 – 40 – 50 – 78

Biologistes, parlez de vous aux médias !En 2013, on n’a jamais autant parlé de biologie médicale dans les médias-papier (audiovisuel plus que discret !), avec les allers-retours Assemblée-Sénat de la réforme et ce rapport délirant de la Cour des comptes. À nos vœux pour 2014, ajoutons ce conseil : faites parler de vous dans les médias…

À l’exemple d’un LBM multisites proche Paris1 qui invita une vingtaine de journalistes de tous horizons à le voir in situ et in vivo. Pour (re)découvrir la biologie 2014. La notion de multisites. Les SEL. La concentration de la profession. L’accréditation et son prurit. Le prix du B. Le coût du dosage de la vitamine D (bête noire de la Cour des comptes) comparé à d’autres pays de l’UE. La différence entre LBM libéral et hospitalier. La place de la biologie dans la santé publique ET l’économie de santé. Des LBM fonction-nant 24 h/24. Le seing du biologiste aux mêmes heures. L’informatique de LBM. L’assurance-qualité. Le transport des échantillons.

La biologie médicale, ce n’est pas elle qui plombe les comptes de la Sécu. Elle rend service avant, pendant, après la maladie, elle dépiste, elle diagnos-tique, elle assure le suivi du patient traité. Ne dit-on pas que 70 % au moins des décisions médicales sont prises sur la base d’une analyse… pardon : un (au moins) examen de biologie médicale.

Il faut décrire cela aux médias. Le biologiste intervient à la demande d’un prescripteur, dont il est le référent, un spécialiste : explication des résultats, traçabilité de ceux-ci, avis sur les tests demandés, il peut même en discuter la pertinence, donner son avis sur le traitement envisagé.

C’est ce qu’on a entendu lors de cette visite – y compris du plateau technique, découverte pour des confrères moins versés dans la bioscience (complexité !) que dans l’économie de santé. Ils ne parleront plus de bio-logie comme avant. Bonne idée : invitez les journaux de votre région, avec une bonne agence de relations publiques et le soutien d’un industriel du DIV, ça le fait !

RFL

[1] Plateforme Bio Paris Ouest (25 sites, 32 biologistes), Levallois-Perret, Dr Thierry Bouchet. Avec le soutien et la présence de Bertrand Le Bert, président, Roche Diagnostics France.