Blyton Enid Série Mystère Détectives 3 Le mystère de la maison vide 1945 The Mystery of the Secret Room.doc

8/9/2019 Blyton Enid Srie Mystre Dtectives 3 Le mystre de la maison vide 1945 The Mystery of the Secret Room.doc

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Enid BLYTON

LE MYSTRE DE LA MAISON VIDE

Voici les vacances de Nol. Quelle joie pour Fatty, Larry, Daisy, Pip etBetsy (sans oublier le c ien ! Fo"y#d$%tre de nouveau r&unis' Les bons jours en perspective' ependant...ependant il y a cette )aison * l$&cart,d&serte, dont une seule pi+ce, d& endue par des barreau", est )eubl&e. -l n$enaut pas davanta e pour lancer les cin/d&tectives et leur c ien sur la voie d$une palpitante aventure, sans co)pter leursd&)%l&s avec le ros police)an 0roddy,l$in&narrable irrcule2 3.

4t un soir de nei e, vers )inuit, la)aison vide s$ani)e &tran e)ent...

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ENID BLYTON

LE MYSTEREDE LA MAISON VIDE

ILLUSTRATIONS DE JACQUES FROMONT

HACHETTE274

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TABLE

1. Les cin/ d&tectives en vacances 85. Les ac ats de Fatty 166. Deu" le9ons palpitantes 1:7. ;n &tran e visiteur 58:. irrcule2 intervient 8?1>. Fatty )+ne l$en/u%te ==11. @iss ru)p ?517. Des e)preintes dans la nei e 11>1


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CHAPITRE PREMIER

LES CINQ DTECTIVES EN VACANCES

P-P disposa sur la table sa boEte de couleurs et ses pinceau". Puisil entreprit de dessiner ses cartes de Nol, /u$il peindrait ensuite.Betsy, sa petite s ur, l$ad)ira un instant en silence.

Ae voudrais bien %tre aussi abile /ue toi, Pip, ditGelleen in en poussant un soupir.

G $est /ue tu es encore trop petite 3, e"pli/ua Pip enco))en9ant * teinter de rou e les baies de la branc e de ou" /uii urait sur sa carte.

G Pas si petite /ue 9a' protesta Betsy. Ae vais bientHt avoir neu ans. Ipr+s tout, tu n$en as /ue dou2e' Ju n$es pas telle)ent plus vieu"/ue )oi '

G Ae )e de)ande pour/uoi nos a)is ne sont pas encore l*,)ur)ura soudain Pip, en jetant un coup d$ il * la pendule. -ls

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avaient pro)is de venir de bonne eure. $est a)usant d$%tretous ense)ble pour pr&parer nos cadeau" de Nol.

G Voil* Larry et Daisy ' annon9a Betsy /ui venait de re arder par la en%tre. Quelle c ance d$%tre de nouveau r&unis' 3

Betsy, n$&tant pas pensionnaire co))e les autres, s$ennuyaitsouvent, seule * la )aison. Iussi accueillaitGelle avec joie lesvacances de Nol /ui ra)enaient aupr+s d$elle son r+re Pip et leurstrois a)is K Larry et Daisy Day in, et Fatty Jrotteville... sans oublier Fo"y, le petit c ien de Fatty.

Larry et Daisy arriv+rent en courant. Bonjour' lan9a Larry. M en sont tes cartes de Nol, Pip @oi,

j$en ai encore trois * ter)iner. 4t Daisy a un cadeau * e)baller. Nousavons tout apport& avec nous.

G Par ait' approuva Pip en aisant de la place au" nouveau"venus. -nstalle2Gvous ici. La table est asse2 rande. I ' j$entends aboyer...

G $est Fo"y et Fatty' 3 s$&cria joyeuse)ent Betsy /ui s$&tait pr&cipit&e pour la seconde ois * la en%tre.

Pres/ue aussitHt, le o"Gterrier et son )aEtre irent leur apparition. Le c ien re)uait la /ueue et aboyait de contente)ent. ;nlar e sourire &clairait le bon ros visa e de Fatty.

@a parole' tu as rossi, Fatty, tandis /ue ton c ien a )ai ri,constata Betsy.

O Ba ' r&pli/ua Larry, Fo"y sera plus ros * la in desvacances, tu verras. IsGtu des cartes * ter)iner, Fatty 3

Fatty s$appelait en r&alit& Frederic Idalbert Jrotteville. Lesinitiales de ses no)s or)ant le )ot FIJ, ses a)is l$avaient surno))&Fatty, co))e l$acteur co)i/ue a)&ricain /ue l$on voit par ois dans lesvieu" il)s... et /ui &tait, lui aussi, plutHt rassouillet.

4n r&ponse * la /uestion de Larry, Fatty posa un ros livre sur latable, l$ouvrit et en sortit une tr+s jolie carte de Nol /u$il avait d&cor&eluiG)%)e.

e arde2' ditGil en la aisant ad)irer * la ronde.G Quelle )erveille' s$&cria Betsy ent ousias)&e. 4lle est

aussi belle /ue les cartes /ue l$on vend dans les )a asins.G @a oi, co))enta Fatty en se ren or eant, je suis asse2 ort

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en dessin. A$ai &t& le pre)ier de )a classe ce tri)estre. @on pro esseur a dit...

G ' Ae t$en prie' 3 s$e"cla)+rent en c ur Pip, Larry et Daisy.-ls savaient /ue Fatty &tait ier de ses no)breu" talents et avait

une c euse tendance * c anter ses propres louan es. Bon, bon' it Fatty ve"&. Ae )e tais. A$ai )%)e bien envie de ne

pas vous r&v&ler * /ui je destine cette carte.G Cans doute * ton pro esseur de dessin, puis/u$il t$appr&cie

telle)ent' 3 &)it Pip d$un air ironi/ue.Fatty arda le silence. Betsy se rapproc a de lui. DisG)oi *

/ui tu veu" l$envoyer, priaGtGelle. Ae voudrais bien le savoir. 4lle estsi jolie'

G 4 bien, j$avais l$intention d$adresser cette carte et celivre * un de nos a)is co))uns, de la part de nous tous ' e"pli/uaFatty. @ais co))e Betsy est la seule * s$y int&resser, je lesenverrai en )on no). 3

-))&diate)ent, les trois autres r&a irent.De /uel a)i s$a itGil de)anda Daisy en prenant la carte

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pour )ieu" la voir. $est vrai /ue ce dessin est re)ar/uable. 4stGce /ue ces cin/ en ants nous repr&sentent e c ien... estGce Fo"y

G ui, r&pondit Fatty. 4t vous devrie2 bien deviner ledestinataire de )on envoi K l$inspecteur Aen s' 3

L$inspecteur principal Aen s abitait la ville voisine. $&tait unrand a)i des en ants.

Jon id&e est e"cellente, Fatty' d&clara Betsy Ae crois /ue celivre sur la ca)pa ne et le jardina e lui era plaisir aussi, ajoutaGtGelleen euilletant l$ouvra e. -l adore 9a'

O ui, ton id&e est bonne, a ir)a Larry * son tour. Ju asraison K envoyonsGlui le livre et la carte en notre no) * tous.

O Ae savais bien /ue vous serie2 d$accord' s$&criaFatty d$une voi" trio)p ante. Nous nous cotiserons pour payer le livreet nous si nerons la carte tous les cin/. e arde2 ce /ue j$ai &crit *l$int&rieur... 3

Les en ants se penc +rent et d&c i r+rent les )ots suivants KIvec les )eilleurs v u" de Nol des in/ D&tectives... ei de leur c ien' 3

Rpatant' s$e"cla)a Pip ravi. ela rappellera * l$inspecteur lesaventures au cours des/uelles nous avons jou& au" d&tectives avec sonaide. I ' Ci nous pouvions encore avoir une nouvelleGa aire polici+re* d&brouiller'

G Nous avons d&j* r&ussi * &claircir plusieurs )yst+res, dit Daisyen co))en9ant * co)pter sur ses doi ts K celui du Pavillon os&,celui du a)p de Vacances, celui du at Cia)ois...

G Ae )e de)ande /uel sera le proc ain, )ur)ura Betsytoute r&)issante. ;ne autre &ni )e pour nos vacances de Nol, ceserait si bien '

G Sa n$est pas i)possible, a ir)a Fatty. Iu ait, /ue devient levieu" irrcule2 3

irrcule2 &tait le sobri/uet dont les en ants avaient a ubl& @.0roddy, le police)an du villa e de PetersTood oM ils abitaient. Lesen ants n$ai)aient pas @. 0roddy, et @. 0roddy le leur rendait bien Kil leur en voulait surtout d$avoir r&ussi * d&brouiller /uel/ues a aires polici+res dans les/uelles luiG)%)e ne s$&tait u+re distin u&.

Iucun des en ants n$avait aper9u le police)an ce jourGl*... et ilsne s$en plai naient pas.

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@. 0roddy n$&tait pas plus a r&able * voir /u$* entendre K il avaitun ros visa e rou e et il roulait lesr en parlant. Du reste, sonvocabulaire &tait des plus li)it&s. -l ne savait u+re /ue r&p&ter * tout propos K irrcule2' irrcule2' 3 D$oM son surno).

4t )aintenant, si nons tous )a carte' 3 dit Fatty en tirant de sa poc e un tr+s joli stylo * bille.

Fatty poss&dait toujours de jolies c oses, car on lui donnait

beaucoup d$ar ent de poc e. @ais co))e c$&tait un ar9on &n&reu",volontiers parta eur, personne ne s$en plai nait. Ae co))ence puis/ue je suis l$aEn& 3, d&cida Larry /ui avait

trei2e ans r&volus.-l prit le stylo de Fatty et si na d$une &criture nette K LaTrence

Day in 3.Fatty, /ui n$avait /ue /uel/ues )ois de )oins /ue Larry, inscrivit

ensuite ses no) et pr&no)s K Frederic Idalbert Jrotteville. 3

Puis, Pip et Daisy, &s l$un et l$autre de dou2e ans, si n+rent *tour de rHle P ilip ilton 3 et @ar aret Day in 3.

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I toi )aintenant, Betsy, dit Fatty en tendant le stylo * la petiteille. Ippli/ueGtoi' 3

Jout en tirant la lan ue, Betsy &crivit d$une &criture plutHt2i 2a ante 4li2abet ilton 3... 4t, apr+s une seconde de r& le"ion,elle ajouta auGdessous Betsy 3.

Iu cas oM l$inspecteur Aen s oublierait /u$4li2abet c$est )oi'e"pli/uaG1Gelle * Fatty.

G Pas de dan er /u$il l$oublie' assura Fatty. L$inspecteur a une)&)oire d$&l&p ant. 4t il est d$une intelli ence e"traordinaire. Nousavons de la c ance /u$il soit devenu notre a)i'

G Ae voudrais tant /ue nous puissions jouer de nouveau au"d&tectives soupira Betsy en revenant * sa rande pr&occupation.

G $est un peu ridicule de nous %tre baptis&s Les in/D&tectives et leur c ien 3, vous ne trouve2 pas de)anda Fatty. Sa ne)et pas asse2 nos )&rites en valeur.

G Jout de )%)e, objecta Larry, nous ne so))es pas de vraisd&tectives. Nous ne so))es /ue cin/ en ants passionn&s de )yst+re. 3

Fatty protesta aussitHt.a Nous valons bien les policiers' s$&criaGtGil. Nous avons d&j*

d&brouill& plusieurs a aires * la barbe de irrcule2 /ui n$y voyait pas plus loin /ue son ne2. 4t j$ai l$intention de devenir plus tard und&tective c&l+bre.

G L$intention' Dis plutHt la pr&tention' corri ea Pip enricanant. Iu ond, tu ne connais pas randGc ose au )&tier de

li)ier.G $est ce /ui te tro)pe' assura Fatty en se )ettant * e)baller

son livre et sa carte. Ae suis tr+s par aite)ent docu)ent& au contraire.Iu cours de ce dernier tri)estre, j$ai lu un tas de ro)ans policiers etde r&cits d$espionna e.

G Dans ce cas, tu as dU %tre le dernier de ta classe au"co)positions 3, d&clara Larry /ui, co))e Pip, ai)ait asse2 aireenra er Fatty.

@ais le ros ar9on ne se troubla pas. A$ai su isa))ent de cervelle pour aire deu" c oses * la ois,

r&pli/uaGtGil avec d&dain. Non seule)ent, j$ai d$e"cellentes notes sur )on carnet scolaire, )ais encore j$ai appris /uantit&

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de trucs 3, co))e par e"e)ple &crire avec de l$encre invisibleou encore en code secret. 3

Les autres ouvrirent des yeu" ronds d$ad)iration.a Ju vas nous )ontrer, dis' supplia Betsy. ' j$ai)erais tant

savoir &crire avec de l$encre invisible ' O Ivant tout, d&clara Fatty d$un air i)portant, il vous audra

apprendre l$art de vous d& uiser. $est plus di icile /u$on ne croit en&n&ral. @oi, je )$y suis )is s&rieuse)ent et je ne suis pas c & desr&sultats. Ae vais encore )$entraEner pendant ces vacances.

O ' Fatty' Nous aussi, veu"Gtu proposa Daisy avecent ousias)e. Ju nous donneras des le9ons de d& uise)ent'

O o))e 9a, ajouta Betsy, nous serons pr%ts au cas oM unnouveau )yst+re se pr&senterait.

O 4ntendu' ac/uies9a Fatty. Ae vous apprendrai tout ce /ue jesais. ela peut nous %tre utile * n$i)porte /uel )o)ent. 3

Iu )%)e instant, @)e ilton, la )a)an de Pip et de Betsy,vint annoncer /ue le t & &tait servi. Les en ants se pr&cipit+rent K lesin/ D&tectives ne son eaient plus /u$au" bons teau" de leur oUter'

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CHAPITRE II

LES ACHATS DE FATTY

N L ut si vite l* /ue Fatty n$eut pas le te)ps der&v&ler * ses a)is les c oses )erveilleuses /u$il avait pro)is de leur apprendre. a/ue courrier apportait au"ilton, au" Day in et au" Jrotteville des cartes de v u" /uel$on disposait sur tous les )eubles. Les en ants pr&paraient des pa/uets en secret. Les )a)ans con ectionnaient d&j* )ille bonnes c oses en pr&vision du repas de Nol.

Ae )e de)ande ce /ue j$aurai co))e cadeau cette ann&e'soupirait Betsy environ deu" ois par jour. A$ai)erais bien unenouvelle poup&e /ui ouvre et er)e les yeu". La )ienne est si vieille/ue ses paupi+res n$arrivent plus * se soulever. Pour /u$elle )e re arde je dois la secouer tr+s ort. 4lle doit s$i)a iner /ue je la ronde.

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G Quel b&b& tu ais' r&pondait invariable)ent Pip. I ton e' Jesoucier encore de poup&es ' 3

&las' Iu rand d&sappointe)ent de Betsy, elle ne trouva pas la ille 3 tant d&sir&e par)i ses pr&sents de Nol. 4lle re9ut seule)entune corbeille * ouvra e et un pu22le /ui int&ressa d$ailleurs bien plusson r+re /u$elleG)%)e.

o))e Betsy, toute triste, conte)plait ces jouets /ui ne lui plaisaient /u$* de)i, Fatty arriva avec une rosse boEte /u$il lui )itdans les bras. Betsy souleva le couvercle et aper9ut la poup&e de sesr%ves K une poup&e /ui ouvrait les yeu" sans /u$on eUt besoin de lasecouer et dont le sourire ensorceleur lit instantan&)ent la con/u%te desa petite )a)an.

Folle de joie, Betsy sauta au cou de Fatty et l$e)brassa sur lesdeu" joues. Le jeune ar9on &tait enc ant& de voir le plaisir de Betsy Kil l$ai)ait autant /ue si elle eUt &t& sa s ur. 4n voyant la )a ni i/ue poup&e, @)e ilton ouvrit de rands yeu".

Ju es bien entil, Frederic , ditGelle * Fatty, )ais il ne allait pas d&penser autant d$ar ent pour Betsy.

G ' )ada)e, r&ponditGil, j$en ai re9u beaucoup pour Nol et jevais encore en recevoir pour )on anniversaire. ette ann&e, voye2Gvous, j$ai de)and& de l$ar ent plutHt /ue des cadeau".

G Que veu"Gtu donc en aire de)anda @)e ilton, &tonn&e.G 4 bien... je d&sire ac eter des c oses /ue les randes

personnes ne son eraient sans doute pas * )$o rir d$ellesG)%)es, e"pli/ua Fatty d$un air e)barrass&. $est... c$est unsecret, voye2Gvous.

G @a oi, )ur)ura @)e ilton en ron9ant l& +re)ent lessourcils, j$esp+re /ue ce secretGl* ne te vaudra pas des ennuis, )onc er Frederic . Ae ne voudrais pas /ue @. 0roddy vienne encore se plaindre de vous, )es en ants. Vous l$ave2 d&j* ait enra er bien desois. W i

G ' ne crai ne2 .rien, )ada)e, s$e)pressa d$a ir)er Fatty. @.0roddy n$a rien * voir dans )es projets. 3

D&s /ue @)e ilton eut tourn& les talons, Betsy pressa Fatty de/uestions.

DisG)oi ton secret. Qu$estGce /ue tu vas ac eter avec tonar ent

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O Des d& uise)ents, r&pondit Fatty dans un )ur)ure. Des perru/ues ' Des au" sourcils ' Des ausses dents '

O Des ausses dents' r&p&ta Betsy. Ae n$ai ja)ais co)prisco))ent on pouvait les aire tenir tout en ayant ses dentsv&ritables.

O Ae te )ontrerai. Ittends seule)ent /ue Nol soit pass&. O $est 9a' CitHt apr+s, tu nous apprendras * &crire avec de

l$encre invisible... Iu ait, croisGtu /ue irrcule2 connaisse ce truc,Fatty

O CUre)ent pas' a ir)a Fatty avec d&dain. 4t s$il essayait dese d& uiser, nous le reconnaEtrions toujours * cause de son ros ne2rou e et de ses yeu" en boules de loto ' 3

Betsy se )it * rire. Jout en ber9ant sa poup&e, elle d&clara *Fatty /u$elle ne connaissait personne d$aussi entil ni d$aussiintelli ent /ue lui. D&j* Fatty co))en9ait * se ren or er lors/ue Piparriva. Fatty se contenta alors de lui serrer la )ain et de prendre con &en ces ter)es K

Ae dois aller passer deu" ou trois jours c e2 )a randG)+re

avec )es parents, )ais, d+s )on retour, les in/ D&tectives ser&uniront, et je vous donnerai des le9ons. @es a)iti&s * Daisy et *Larry si vous les voye2 aujourd$ ui. Ae ile... 3

-- partit, et Betsy e"pli/ua * Pip /ue Fatty co)ptait ac eter desd& uise)ents, des perru/ues et des ausses dents avec l$ar ent de son Nol.

Ae )e de)ande oM il va pouvoir se procurer tout cela, par e"e)ple' ditGelle en conclusion.

O ' sans doute dans une )aison vendant des postic es det & tre, asarda Pip. 4n tout cas, voil* /ui nous pro)et bien del$a)use)ent' 3

Quand les plaisirs de la Nol urent &puis&s, on replanta le sapindans le jardin et l$on e"p&dia les cartes de v u" au" en ants desHpitau". Fatty envoya * ses a)is une carte de c e2 sa randG)+re KAe rentrerai bientHt. I)iti&s. Fatty. 3 4n attendant, les en antss$ennuyaient de lui.

-- )e tarde /u$il revienne, con ia Betsy * son r+re. roisGtu/ue nous aurons bientHt un )yst+re * r&soudre, Pip

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O o))ent veu"Gtu /ue je le sac e, ni aude r&pondit Pip,a ac&. PeutG%tre irrcule2 estGil sur une piste /uelcon/ue sans

/ue nous nous en doutions. O ' o))ent le savoirG Ju n$as /u$* aller le lui de)ander 3, jeta Pip en se replon eant

dans le livre /ue le bavarda e de sa petite s ur l$e)p%c ait de lire.Pip avait donn& ce conseil en )ani+re de boutade, )ais Betsy le

prit tr+s au s&rieu". Iussi, ce )%)e jour, rencontrant @. 0roddy sur lec e)in de l$&picerie, elle l$arr%ta au passa e pour lui de)ander poli)ent K

C$il vous plaEt, @. 0roddy, %tesGvous en train de aire uneen/u%te en ce )o)ent 3

Le ros police)an ron9a les sourcils. -l se de)andait si les cin/en ants n$&taient pas eu"G)%)es sur une piste 3. Cinon, pour/uoi la petite ille lui auraitGelle pos& cette /uestion

Vous essaye2 de )ettrre votrre ne2 dans les a airres de la police, pas vrrai r&ponditGil d$un ton s&v+re. @ais je vous prr&viens Karre * vous si vous aites obstrruction * la loi'

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O Nous ne aisons ob... obstrue... obstruction * rien du tout' b& aya Betsy, va ue)ent e ray&e.

G Dans ce cas, cirrcule2' 3 ordonna @. 0roddy en s$&loi nantluiG)%)e * rands pas.

Betsy le suivit du re ard. Ae n$ai pas pu en tirer randGc ose, son eaitGelle. Jant pis' '

vite, /ue Fatty revienne' 3e sou ait ut e"auc& d+s le lende)ain. Fatty reparut, souriant et

escort& de Fo"y /ui aboyait de joie. Larry et Daisy se trouvaient juste)ent c e2 Pip et Betsy /uand il arriva. Ipr+s les saluts d$usa e et/uel/ues bourrades a)icales, Betsy ut la pre)i+re * de)ander K

Ilors, Fatty IsGtu ac et& tes d& uise)entsG Ae dois patienter jus/u$* )on anniversaire... c$estG*Gdire

jus/u$* de)ain. Ilors j$aurai su isa))ent d$ar ent et je )ed&brouillerai pour aller * Londres aire /uel/ues ac ats.

O Jout seul /uestionna Larry. O ' je devrai d$abord acco)pa ner )a)an dans ses

courses, bien sUr, )ais je trouverai bien le )oyen de )$&c apper /uel/ues instants. Quelle rande personne co)prendrait /ue je veuilled&penser )on ar ent en d& uise)ents 4t pourtant, ceu"Gci nousseront bien utiles si une nouvelle &ni )e polici+re se pose * nous. 3

Fatty s$&tait e"pri)& avec tant de ravit& /ue Betsy eutl$i)pression /ue, sitHt les d& uise)ents ac et&s, un )yst+re s$o riraitau" in/ D&tectives.

DisG)oi, Fatty, de)anda Daisy. 4stGce /ue nous pourronsessayer tes d& uise)ents /uand tu les auras ac et&s

G Bien entendu' s$&cria Fatty' -ls sont pour vous autant /ue pour )oi, voyons ' 4t nous devrons les )ettre souvent pour nous yabituer. e sera tr+s a)usant.

G 4stGce /ue tu as d&j* ac et& une bouteille de cette encreinvisible dont tu nous parlais l$autre jour s$en/uit Pip.

G Par aite)ent' A$en ai un lacon dans )a poc e.G Fais voir' dit Larry. O Voir s$&cria Betsy. Ae croyais /u$on ne pouvait pas voir de

l$encre invisible. 3

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Les autres se )irent * rire. Quelle sotte tu ais' s$e"cla)a Pip. e n$est pas l$encre /ui est

invisible )ais seule)ent les )ots /u$on &crit avec. 3Fatty, cependant, avait tir& une petite iole de sa poc e K elle

contenait un li/uide incolore, asse2 se)blable * de l$eau. Le jeunear9on prit une euille de papier et un porteGplu)e dont la plu)e &taittoute neuve. Puis il d&bouc a la iole et la posa sur la table.

4t )aintenant, annon9aGtGil, je vais &crire une lettre dontl$&criture sera invisible. 3

Betsy se penc a parGdessus l$&paule de Fatty pour )ieu" voir.@ais elle lissa soudain et eurta viole))ent la table. La petite bouteille se renversa, et son contenu coula jus/ue sur le tapis. Fo"y se pr&cipita aussitHt et entreprit de l&c er le li/uide * rands coups delan ue. Puis il s$arr%ta tout penaud tant cela avait )auvais oUt. Betsy poussa un cri K

@on Dieu' Fo"y a bu l$encre' -l va devenir invisible lui aussi'G Non, non, rassureGtoi' dit Fatty en riant. @ais toute l$encre est

perdue. eureuse)ent /ue je connais un autre )oyen pour obtenir une&criture invisible. Voyons, ave2Gvous une oran e 3

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CHAPITRE III

DEUX LEONS PALPITANTES

-L X IVI-J un plateau d$oran es dans la pi+ce. Betsys$e)pressa d$aller en c erc er une. Ivec int&r%t, Larry, Daisy, Pip et

Betsy re ard+rent alors ce /ue aisait Fatty... Ipr+s avoir creus& untrou dans le ruit, le jeune ar9on en pressa le jus dans une tasse. 4t voil*' ditGil. Le jus d$oran e, co))e celui de citron

d$ailleurs, re)place ort bien l$encre invisible ' 3Les autres le consid&r+rent avec ad)iration. -l allait /ue Fatty

soit vrai)ent tr+s intelli ent pour avoir r&par& de )ani+re siin &nieuse la )aladresse de Betsy.

Fatty tre)pa ensuite sa plu)e propre dans le jus d$oran e et

co))en9a * r&di er ce /ui se)blait %tre une lettre. Iu ur et * )esureil annon9ait ce /u$il &crivait K

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Cher Cirrculez,

Sans doute esprez-vous pouvoir claircir le prochain myst re!ui s"o##rira $ vous% &erdez vos illusions' (otre cerveau est troprouill% On en entend )rincer les roua)es% (ous #eriez *ien de leshuiler un peu% +##ectueu *aisers des%%%

-NQ . DRJ4 J-V4C 4J L4; -4N .

Larry, Daisy, Pip et Betsy se )irent * rire d+s les pre)iers )ots.I la in, ils se tenaient les cHtes.

Vrai de vrai ' s$&cria Pip en se tordant. eureuse)ent /ueirrcule2 ne recevra ja)ais ta lettre, Fatty'

O 4t pour/uoi pas r&tor/ua Fatty. A$ai l$intention de la luienvoyer, au contraire. Pourtant, co))e elle est &crite avec de l$encreinvisible, pas de dan er /u$il la d&c i re, le pauvre diable' 3

4n e et, le papier ne portait pas trace d$&criture. Le jus d$oran e&tait bel et bien invisible.

Daisy de)anda soudain * Fatty K Ci on ne peut pas lirel$&criture invisible, * /uoi sertGelle W

G Bien sUr /ue si, on peut la lire, a ir)a Fatty. Ae vais vous)ontrer co))ent on proc+de dans le cas /ui nous int&resse... IsGtu uner &lectri/ue, Pip

O -l y a celui de )a)an, r&pondit Pip, )ais elle ne voudra pasnous le pr%ter. 4lle a toujours peur /ue nous n$abE)ions ses a aires.Pour/uoi donc asGtu besoin d$un er

G Patience, r&pli/ua Fatty. I d& aut de er &lectri/ue, peutG%tre pourrasGtu )$en procurer un ordinaire

O ui, dit Pip. Ae )e rappelle en avoir vu un vieu", * lacuisine. Ae vais vite le c erc er... 3

La bonne ne it aucune di icult& pour pr%ter le er. Pas de dan er /ue vous le cassie2, celuiGl*' 3 assuraGtGelle en

riant.

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Fatty prit le er et le posa sur le po%le. Puis, /uand il le ju eaasse2 c aud, il le saisit par la poi n&e apr+s avoir eu soin de s$entourer la )ain de son )ouc oir.

@aintenant, attention' 3 annon9aGtGil.

4t, d$un souple )ouve)ent, il it courir l& +re)ent le er sur laeuille de papier. Pres/ue aussitHt des lettres co))enc+rent *

apparaEtre. e arde2' s$&cria Betsy en battant des )ains.G ui, dit Pip. n peut lire er irrcule2... 3 et le reste.

L$&criture est devenue visible. $est vrai)ent &patant'G Ae trouve )%)e plus co))ode, renc &rit Daisy, d$utiliser une

oran e /u$une encre co))erciale. Cans co)pter /ue c$est )oinscoUteu".

G Ci nous &crivions tous des lettres 3 proposa Larry.Les en ants s$a)us+rent ainsi un rand )o)ent * &crire de

courts billets, adress&s * des personnes /u$ils n$ai)aient pas, *l$aide du jus d$oran e. Puis ils c au +rent leurs euilles, et c acun putlire ce /u$avaient &crit ses voisins. Jout cela n$alla pas sans de rands&clats de rire. I la in, Daisy de)anda K 4stGce /ue tu as vrai)entl$intention d$envoyer ta lettre * irrcule2, Fatty ela ne servira * rien puis/u$il ne pourra pas la lire.

G N$e)p%c e /ue ce sera drHle' assura Fatty. -l aura en .)ain unelettre /ui ne portera aucune trace d$&criture et il sera urieu"de ne pouvoir la d&c i rer. e n$est pas nous /ui lui en ournirons le)oyen ' 3

L*Gdessus, Fatty s$assit devant une nouvelle euille de papier blanc et recopia avec soin sa pre)i+re lettre. Puis il la )it sousenveloppe et inscrivit sur celleGci O avec de l$encre ordinaire cetteois O l$adresse de @. 0roddy.

a $est une bla ue /ui peut se)bler idiote, d&clara le jeunear9on en cac etant le )essa e, )ais 9a )$a)use de )ysti ier notreros irrcule2.

O Iu ond, &)it Pip son eur, je )e de)ande * /uoi cela nousservira, ce truc 3 du jus d$oran e

O n ne sait ja)ais, r&pondit Fatty. L$un de nous peut %tre ait prisonnier par nos enne)is, au cours d$une en/u%te polici+re. Dans

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ce cas, il sera bien content de tracer un )essa e /ue seuls ses a)is pourront d&c i rer.

O Cans doute, objecta Daisy, )ais encore audraitGil /ue nousayons toujours sur nous une oran e'

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Maintenant, attention! annona-t-il.

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G Peu ' r&pli/ua Fatty, les v&ritables d&tectives doivent %tre pr%ts * toutes les &ventualit&s. Iinsi, )oi, j$ai toujours les poc es bourr&es d$un tas de c oses ' 3

$&tait vrai. Le contenu des poc es de Fatty &tait un perp&tuelsujet d$&)erveille)ent pour ses a)is. -l transportait sur lui une)ultitude d$objets juste pour le cas oM j$en aurais besoin 3,e"pli/uaitGil.

@ais d&j* Betsy, tout eureuse de connaEtre l$utilisation del$encre invisible, r&cla)ait * Fatty une autre d&)onstration de sestalents secrets.

@ontreGnous un nouveau tour' suppliaGtGelle.G Ci vous voule2, ac/uies9a Fatty. Voyons, si je vous e"pli/uais

en d&tail co))ent on peut sortir d$une c a)bre er)&e * cle ...Rcoute2, vous alle2 )$en er)er dans une des pi+ces de d&barras /u$il ya l*G aut, puis vous redescendre2 ici. Ae parie /ue je viendrai vous yrejoindre au bout de /uel/ues )inutes.

O Quelle bla ue ' s$&cri+rent en c ur Pip et Larry.G Vous ne )e croye2 pas 4 bien, essayons. Vous save2

pourtant /ue je n$ai pas l$ abitude de )e vanter d$e"ploits /ue je ne peu" pas acco)plir' 3

Jr+s e"cit&s, les en ants acco)pa n+rent Fatty jus/u$* l$&ta esup&rieur. -ls le irent entrer dans une pi+ce oM l$on ran eait les )alleset les valises, puis en er)+rent la porte d$un tour cl& cle . Ipr+s /uoi, par surcroEt de pr&caution, Larry en &prouva la serrure /ui r&sista.

Sa y est' Ju es prisonnier, Fatty' annon9a alors Pip. Nousallons descendre. Ci tu sors de l* tout seul, tu seras un as. De toute)ani+re, tu ne pourras pas t$&vader par la en%tre. 4lle est trop &troite.

G Ae sortirai par la porte, a ir)a Fatty. Coye2 tran/uilles. 3Larry, Daisy, Pip et Betsy redescendirent donc.

Faisons une partie de cartes, proposa Pip. Ci Fatty parvient * selib&rer, ce ne sera pas avant un bon )o)ent, je suppose... 3

@ais * peine les cartes venaientGelles d$%tre distribu&es /ue Fattyarriva, souriant. Des cris de surprise s$&lev+rent.

D&j*' s$&cria Larry. o))ent asGtu ait

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G A$&tais sUre, )oi, /ue tu r&ussirais' assura la petite Betsy de savoi" ai u.

G Vite, e"pli/ueGnous' pri+rent en c ur Pip et Daisy /ui brUlaient de curiosit&.

G e n$est pas bien )alin, a ir)a Fatty. Vene2, je vaisvous )ontrer... 3

-- entraEna ses a)is jus/u$au d&barras oM il entra avec Daisy,Betsy et Pip.

Joi, ditGil * Larry, reste de ors, er)e la porte et tourne la cle dans la serrure. 4nsuite, tu n$auras /u$* re arder, co))e les autreseront de leur cHt&, la a9on dont je vais proc&der. Ju y es 3

Larry s$e"&cuta. Les /uatre a)is se trouv+rent prisonniers dansle d&barras. Fatty tira alors un journal de sa poc e et, l$ayant )is * plat, le Et lisser sous la porte en ayant soin d$en laisser d&passer un bout.

Puis il sortit un )orceau de il de er de son in&puisable poc e etl$introduisit dans la serrure. Ipr+s /uel/ues t tonne)ents pr&cautionneu", il donna soudain une pouss&e, et l$on entendit to)ber /uel/ue c ose devant la porte.

$est la cle , e"pli/ua Fatty. Le reste est bien acile. 4lle a dUto)ber sur le journal, et je n$ai plus /u$* tirer douce)ent celuiGci denotre cHt& pour r&cup&rer le tout. 3

Aoi nant le este * la parole, il it lisser le journal en sensinverse et, co))e il e"istait un espace su isant au bas de la porte,l$op&ration se d&roula ais&)ent. Fatty ra)assa la cle , ouvrit la porte etdit * Larry K

Ju vois co))e c$est si)ple' n peut sortir d$une pi+ce er)&e* cle en une )inute.

O I condition /ue l$espace au bas de la porte soit su isant'objecta Daisy,

G Ju as raison. $est pour cela /ue j$ai c oisi cette )ansarde etnon les pi+ces du bas /ui sont recouvertes d$une &paisse )o/uette.Ivoue tout de )%)e /ue )on truc 3 est valable d$une )ani+re&n&rale' 4t )aintenant, c acun de nous va s$e"ercer *l$e"p&ri)enter * tour de rHle. Iu travail ' 3

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e jourGl*, @)e ilton ne ut pas peu surprise de constater /ueles en ants passaient leur apr+sG)idi * jouer au renier. 4lle lesentendait bavarder et rire. -ls avaient l$air de s$a)user olle)ent.

Bravo, les D&tectives' d&clara Fatty en conclusion. D&sor)ais,vous %tes tous capables de vous sauver d$une prison' Illons, de)ain j$irai * Londres et j$en rapporterai de /uoi nous d& uiser. Nous nousa)userons encore bien, tous ense)ble' 3

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CHAPITRE IV

UN TRANGE VISITEUR

L4 L4ND4@I-N, c$&tait l$anniversaire de Fatty. Bien desens en pro itaient pour lui o rir, tout * la ois, cadeau" de Nol etd$anniversaire... sous or)e d$un uni/ue objet. Quel )an/ue de

c ance, Fatty, lui avait dit Daisy la veille. @ais ne crains rien. Nousautres, du )oins, nous te sou aiterons ton anniversaire en particulier.3Donc, ce )atinGl* de bonne eure, Pip, Betsy, Daisy et Larry se

diri +rent vers la )aison de Fatty pour lui o rir les pr&sents pr&par&s* son intention.

Nous avons raison d$y aller tr+s tHt, e"pli/ua Pip tout en)arc ant. Iinsi nous verrons Fatty avant son d&part pour Londres. 3

Fatty et Fo"y irent un joyeu" accueil au" arrivants.

Ae suis bien content /ue vous soye2 venus, d&clara Fatty,

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car je voulais vous con ier Fo"y pendant )on absence. Ae prends

le train dans un instant.G Ju passeras l*Gbas toute la journ&e de)anda Larry.G ui. A$acco)pa nerai d$abord )a)an dans ses courses, puis,

apr+s d&jeuner, elle )$e))+nera sans doute voir un spectacle/uelcon/ue. @ais je )$arran erai bien pour )$&c apper un )o)ent etaire )es propres e)plettes.

G Ae re rette /ue tu ne puisses pas rester avec nous pour tonanniversaire, dit Betsy. @ais j$esp+re /ue tu ne t$ennuieras pas *Londres. ViendrasGtu nous voir de)ain pour nous )ontrer (es ac ats

G Pas de)ain, non. Ae ne pourrai pas. Nous aurons des invit&s *la )aison, dont deu" ou trois ar9ons /ue vous ne connaisse2 pas.A$irai vous rejoindre /uand tous ces ensGl* seront partis. 3

Fatty re9ut avec un plaisir &vident les cadeau" o erts par sesa)is, et en particulier la belle &c arpe rou e et )arron /ue Betsy avaitsp&ciale)ent tricot&e pour lui. -l tint * la )ettre surGleGc a)p, et la petite ille ut tout eureuse d&penser /u$il la porterait * Londres.

Frederic ' 4sGtu pr%t cria @)e Jrotteville de la pi+ce voisine.-l ne aut pas )an/uer le train.

G A$arrive' 3 r&pondit Fatty, * pleine voi".-l se pr&cipita sur une boEte /ui lui servait de tirelire et retira * la

te l$ar ent /u$elle contenait. -l y avait l* une belle so))e /ui it b&er de stup& action ses visiteurs.

@es tantes et )es oncles ont &t& ravis /ue je leur de)ande del$ar ent plutHt /ue des objets, e"pli/ua Fatty. Sa leur a &par n& la peine de c oisir.

G ' Fatty' ais bien attention' dit Betsy. n pourrait te voler pendant le voya e.

G Pas de dan er' r&pli/ua le jeune ar9on d$un ton d&dai neu".Ju ne voudrais pas /ue )oi, le c e de notre roupe de d&tectives, je per)ette * un pic poc et de )e d&pouiller' Cois tran/uille. L$ar ent/ue je )ets dans )es poc es n$en sortira /ue par )a volont&. 3

Ipr+s cette d&claration po)peuse, Fatty retrouva des )ani+res plus si)ples et, tapotant la t%te de Fo"y, ajouta * son adresse K

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Illons, )on vieu", sois un entil toutou, bien ob&issant. Vaavec nos a)is. 4t ce soir, t c e de rentrer tout seul * la )aison.

G ua ' 3 r&pondit Fo"y poli)ent.-l avait toujours l$air de co)prendre ce /u$on lui disait. Betsy se

)it * rire et, avant de laisser partir Fatty, lui de)anda encore K 4stGce /ue tu as envoy& * @. 0roddy la lettre &crite avec

l$encre invisibleG Non, pas encore. Ae de)anderai de)ain * l$un de )es a)is de

la lui porter * do)icile. e sera beaucoup plus a)usant. 4t)aintenant, au revoir. I bientHt, Fo"y. JiensGle bien, Betsy,sinon il )e suivra.

Betsy retint le petit o"Gterrier, et Fatty s$&loi na en co)pa niede sa )+re. De leur cHt&, les en ants retourn+rent c e2 eu". Fo"y &taittout triste, )ais Pip parvint * l$& ayer en lui donnant un osi antes/ue. Fo"y se dit alors /ue son jeune )aEtre inirait bien par revenir et /u$il convenait de passer le te)ps le plus a r&able)ent possible en son absence. 4t, l*Gdessus, il se )it * ron er son os.

$est do))a e /ue Fatty ne puisse pas venir nous voir de)ain, &)it Larry en soupirant. A$esp+re /ue ses ennuyeuses visitesne dureront pas lon te)ps.

G ui, il )e tarde d$essayer les d& uise)ents /u$il va rapporter de Londres, d&clara Daisy. 4n in, patientons un jour ou deu". 3

Dans la soir&e, Fo"y rentra c e2 lui tout seul, e)portanttrio)p ale)ent ce /ui restait de son os. -l n$&tait pas /uestion d$enaire cadeau au c at de Pip et de Betsy'

Le lende)ain, Larry et Daisy vinrent jouer avec les petits ilton.$est du reste c e2 eu" /ue les in/ D&tectives se r&unissaient le plusvolontiers. 4n e et, la )a)an de Pip et de Betsy avait r&serv& une pi+ce de la villa * l$usa e e"clusi des en ants. ette co)binaisonarran eait tout le )onde K la jeunesse se sentait plus libre... et elle ned&ran eait pas les randes personnes en )ettant du d&sordre ailleursdans la )aison.

Donc, les /uatre a)is se trouvaient r&unis lors/ue Betsy, enre ardant par la en%tre, aper9ut /uel/u$un /ui, ayant ranc i

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C'tait un jeune garon l'a "e#t $i%arre.

la rille du jardin, venait dans leur direction. $&tait un jeunear9on * l$aspect bi2arre. -l avait une lar e ace lunaire, toute blanc e,et des c eveu" ris&s /ui sortaient de sous une cas/uette d$une or)e peu usit&e en In leterre. -l se)blait traEner la ja)be et tenait * la )ainun billet. Betsy se de)anda /ui pouvait bien %tre ce visiteur inconnu.

Les en ants entendirent peu apr+s retentir la sonnette de l$entr&e.Puis la voi" de @)e ilton s$&leva dans le vestibule.

$est un ar9on avec une drHle de t%te, e"pli/ua Betsy au"autres. n dirait un &tran er. Ae crois /u$il est venu porter une lettre *)a)an. e ardonsGle partir. 3

@ais tandis /ue les /uatre a)is avaient le ne2 press& contre lavitre de la en%tre, la porte s$ouvrit derri+re eu", et @)e ilton parutsuivie du visiteur /ui se)blait ti)ide. -l tournait et retournait sacas/uette entre ses doi ts. Les en ants re)ar/u+rent la p leur de sonteint et aussi les deu" incisives pro&)inentes /ui soulevaient sa l+vresup&rieure et lui donnaient /uel/ue resse)blance avec un lapin.

Ae vous pr&sente un a)i de Frederic , annon9a @)e ilton. -lavait un billet * )e re)ettre de la part de @)e Jrotteville. Pro ite2Gen pour aire connaissance. Ae suis sUre /u$il aura plaisir * jouer avecvous un instant. -l est Fran9ais et co)prend )al notre lan ue. Pip /uia &t& pre)ier en ran9ais ce tri)estre va pouvoir s$e"ercer * parler ensa co)pa nie. 3

@)e ilton disparut et Pip tendit la )ain au ar9on inti)id&. o))ent alle2Gvous lui de)andaG1Gil en ran9ais.G Jr+s bien, )erci 3, r&pondit le visiteur avec un sourire /ui

d&couvrit plus encore ses a reuses dents.Jandis /ue Pip s$e or9ait de rasse)bler su isa))ent de )ots

pour aire une p rase dans sa t%te, Betsy s$avan9a * son tour. -- ne aut pas avoir peur de nous, ditGelle en an lais. Pour/uoi

Fatty... je veu" dire Frederic , n$estGil pas venu avec vousG Ae... je ne co)prends pas, b& aya le jeune Fran9ais d$un air

a ol&.

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G o))ent vous appele2Gvous de)anda Pip en ran9ais. O I ' soupira le ar9on, soula &, en entendant parler sa lan ue. Ae)$appelle Napol&on Bonaparte. 3

;n silence suivit cette e"traordinaire d&claration. Les en ants sede)andaient si c$&tait bien l* son no) ou s$il se )o/uait d$eu"... Lear9on it /uel/ues pas. -l boitait visible)ent.

Ive2Gvous )al * la ja)be 3 de)anda Betsy en an lais, )aisen d&tac ant bien ses )ots pour %tre co)prise.

Ilors, au lieu de r&pondre et * la pro onde orreur de tous, levisiteur tira un )ouc oir de sa poc e et &clata en san lots. $est envain /ue les en ants, navr&s, tent+rent de le consoler. -l )ar)onnaitdans son )ouc oir une s&rie de )ots inco)pr& ensibles et pleurait de plus belle. Ittir&e par le bruit, @)e ilton vint au" nouvelles.

Que se passeGtGil s$&criaGtGelle. Qu$ave2Gvous ait * ce pauvrar9on

O ien du tout' s$&cri+rent les /uatre a)is en c ur. O Ae lui ai si)ple)ent de)and& s$il avait )al * la ja)be 3,

e"pli/ua la pauvre Betsy d&sol&e.Le visiteur poussa une derni+re la)entation, plus orte /ue les

pr&c&dentes et, toujours pleurant, partit en boitant et sans se retourner.Pip co)prit /u$il disait @a ja)be' @a ja)be' 3

Jr+s ennuy&e, @)e ilton d&clara K Le voil* /ui s$en va. Quel &tran e ar9on' D$ abitude les

jeunes Fran9ais sont ais, ai)ables et pleins d$entrain. eluiGci doit%tre )alade. Pauvre petit'... Ae vais lui laisser le te)ps de rentrer c e2les Jrotteville. Ipr+s /uoi je t&l&p onerai * la )+re de Frederic pour lui de)ander si son )essa er est arriv& * bon port et pour )$e"cuser de la r&ception /ue vous lui ave2 aite' 3

Pip protesta aussitHt K @ais nous avons &t& tr+s entils avec lui, je t$assure, )a)an.

Quel ben%t de pleurnic eur'G Pip ' Curveille ton lan a e, s$il te plaEt. e jeune ar9on est

&tran er, et vous aurie2 dUGvous appli/uer * le )ettre * l$aise. Illons, je vais t&l&p oner... 3

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@ais @)e ilton ne put obtenir @)e Jrotteville au bout du il.Fatty, /ui lui r&pondit, e"pli/ua /ue sa )+re &tait sortie et de)anda s$il pouvait prendre un )essa e pour elle.

' d&clara @)e ilton, je voulais seule)ent savoir si le jeune Fran9ais /ui est venu )e porter un billet de sa part &tait bienrentr&. Ae crains /ue )es en ants ne lui aient dit /uel/ue c ose /ui l$ait boulevers&. -l est parti en pleurant, et cela )e tracasse beaucoup.

G -l vient juste de revenir, et n$a pas l$air c & du tout, assuraFatty. Iu contraire, il )$a d&clar& /u$on l$avait accueilli tr+s enti)ent.Ae )e de)andais )%)e si cela ennuierait Pip et Betsy de l$inviter * prendre le t & avec eu". -l se)ble les trouver si ai)ables ' 3

Pip et Betsy, /ue leur )+re appela pour leur trans)ettre le d&sir de Fatty, assur+rent /u$ils n$avaient aucune envie de revoir leur tropsensible visiteur et /ue, du reste, ils &taient invit&s eu"G)%)es * parta er le t & de Larry et de Daisy. 4n cons&/uence, @)e iltonr&pondit * Fatty /u$elle &tait navr&e )ais /ue ses en ants devaient passer l$apr+sG)idi c e2 les Day in. Ipr+s /uoi, elle raccroc a.Betsy et Pip pouss+rent un soupir de soula e)ent.

Nous l$&c appons belle, a ir)a Pip. Ae crois /ue j$aurais unecrise de ner s s$il )e allait soutenir la conversation avec un ar9on pareil... et en ran9ais encore' 4n v&rit&, c$est un curieu" a)i /ue Fattya l*' -l est peutG%tre * plaindre, )ais il est i)possible de le trouver sy)pat i/ue' 3

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CHAPITRE V

FATTY FAIT DES SIENNES

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4 @Y@4 A ; , au d&but de l$apr+sG)idi, Pip et Betsy se )irenten route pour aller retrouver Larry et Daisy. e)in aisant,tandis /u$ils traversaient le villa e, ils aper9urent, )arc antdevant eu" de sa d&)arc e boitillante, le jeune Fran9ais /ui leur avait rendu visite dans la )atin&e.

FlUte' )ur)ura Pip. Voil* cet orrible ar9on. ontentonsGnous de le saluer rapide)ent au passa e, sans nous arr%ter. Ae n$ai pasenvie /u$il se re)ette * bara ouiner je ne sais /uoi ou * &clater ensan lots dans son )ouc oir. 3

@ais le jeune &tran er venait de s$arr%ter devant une porte K cellede @. 0roddy. -l tenait une enveloppe * la )ain.

Caperlipopette' s$e"cla)a Pip * voi" basse. Ae parie /ue Fattyl$envoie porter le a)eu" )essa e invisible * irrcule2'

e arde' -l vient de rapper... ac onsGnous vite derri+re cettevoiture en stationne)ent. De l*, nous pourrons voir et entendre. 3

Betsy et Pip se dissi)ul+rent donc et attendirent. Coudain la porte s$ouvrit, et le ros visa e rou e de irrcule2 parut dansl$entreb ille)ent.

@onsieur 0roddy, n$estGce pas de)anda le ar9on avecGunort accent et en &sitant sur les )ots. A$ai /uel/ue c ose pour vous. 3Le police)an le d&visa ea d$un air soup9onneu". -l connaissait

tout le )onde au villa e et ne se rappelait pas avoir ja)ais rencontr&ce ar9on inconnu. ependant, celuiGci lui tendait une lettre en aisantune drHle de petite courbette, puis se i eait au ardeG*Gvous.

Qu$estGce /ue vous attende2 bou onna @. 0roddy.G Ae ne co)prends pas, r&pondit poli)ent le ar9on.

O Ae vous de)ande ce /ue vous attende2 O I ' oui... eu... co))ent appele2Gvous 9a ... une... uner&ponse.

O u)' 3 it le police)an en d&cac etant l$enveloppe.La euille /u$il en retira &tait toute blanc e, et il la consid&ra en

ouvrant des yeu" ronds. Con visa e prit soudain une teinte pourpre,si ne &vident d$une col+re rentr&e.

e arrde2 un peu' s$&cria @. 0roddy en brandissant la lettre

sous le ne2 du )essa er. $est une plaisanterrie /ue /uel/u$un a

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l$audace de )e airre... un )auvais tourr /ue l$on joue * la Loi ' Quivous a rre)is cette lettrre

G Ae ne co)prends pas, r&pli/ua le ar9on avec un sourire suave/ui )it en &vidence ses dents de lapin. $est un )yst+re, n$estGce pas,cette euille sans rien dessus 3

Iu )ot de )yst+re 3, @. 0roddy r&)it int&rieure)ent. -l pensa au" in/ D&tectives 3 /ui, plusieurs ois, d&j*, avaientd&brouill& des a aires polici+res au"/uelles luiG)%)e ne co)prenaitrien. Ce pouvaitGil /ue cette euille, /u$il tournait et retournait, Ut li&e* une nouvelle en/u%te )en&e par eu" ...

Vous ave2 rraison, r& l&c itGil * aute voi". PeutG%trre s$a itGill* d$un )essa e secrret Qui vous a donn& cette enveloppe, )onarr9on

O Ae ne co)prends pas, r&p&ta une ois de plus l$interpell&. O I tout asarrd, d&clara alors @. 0roddy de la )ani+re la

plus inattendue, je vais trraiter ce papier pourr voirr si on ne s$est pas serrvi d$encrre invisible pour y trracer un )essa e. 3

Betsy aillit pousser un cri et se serra contre son r+re. ' Pip' ditGelle dans un sou le. irrcule2 est )oins b%te /ue

nous ne le pensions. C$il parvient * lire cette lettre... 4lle est siinsolente ' 3

Le jeune Fran9ais, cependant, se)bla ju er /u$il &tait te)ps pour lui de s$en aller. -l souleva sa cas/uette, it une nouvelle courbetteet, tandis /ue @. 0roddy re er)ait sa porte, descendit du trottoir pour traverser la rue. e aisant, il aper9ut Pip et Betsy.

a Bonjour' 3 ditGil aussitHt en ran9ais. Betsy co)prit )ais osa* peine lui r&pondre tant elle avait peur de le voir ondre en lar)es unenouvelle ois. Pip, lui, lit un si ne de t%te et, prenant sa s ur par le bras, l$entraEna vive)ent. Iu rand ennui des en ants, le ar9on leur e)boEta le pas.

a Vous alle2... )$e))ener... prendre le t & avec vos a)isde)andaGtGil, en c oisissant ses )ots.

O ertaine)ent pas' r&pondit Pip, indi n& par tant de sansG%ne. Vous n$ave2 pas &t& invit&'

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O ' @erci )ille ois. Vous %tes tr+s bon' d&clara le ar9onen continuant * les suivre.

O Vous n$ave2 pas co)pris, tenta d$e"pli/uer Pip. A$ai dit /uevousGneGpouvie2GpasGvenir'

O Ae viens, je viens' assura le ar9on d$un air eureu" ens$accroc ant cette ois au bras de Pip. Vous %tes tr+s bon,tr+s bon'

O 0rand Dieu' Qu$allonsGnous aire de lui soupira Betsy. Ae parie /ue c$est Fatty /ui nous l$a envoy& pour s$en d&barrasser... 3 4telle ajouta * l$adresse de l$i)portun K Illons, rentre2 c e2vous' Nous ne pouvons pas vous e))ener. entre2 c e2 vous... * la)aison. Vous co)prene2 3

I sa rande orreur, le ar9on tira son )ouc oir de sa poc e etco))en9a * san loter dedans. ependant, ses san lots parurent

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&e garon tira on ou#(oir )e a "o#(e et #o ena angloter.

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bi2arres * Pip /ui, sans crier are, arrac a le )ouc oir des )ainsde l$&plor&. Betsy s$aper9ut alors /ue les yeu" du jeune Fran9ais &taientsecs et /ue, loin de pleurer, il &tait en train de se tordre de rire.

' s$&cria alors l$&tran e ar9on. Vous )e ere2 )ourir, vousdeu"' Ae ne pouvais plus )e retenir. a' a' a' Pip' Betsy' 4ncore un peu et j$aurais &clat&' 3

$&tait la voi" de Fatty'... Betsy et Pip conte)pl+rent l$&tran er d$un air stup& ait. Ilors le ar9on porta la )ain * sa bouc e et enretira... ses dents pro&)inentes. 4nsuite, apr+s un bre re ard autour delui pour s$assurer /ue personne ne l$observait, il arrac a sa perru/ue boucl&e... Les deu" autres purent conte)pler les c eveu" lisses deFatty.

Fatty' ' Fatty' $&tait donc toi' s$&cria Betsy. O Capristi, )on vieu"' Ju es un as du d& uise)ent' d&clara *

son tour Pip /ui avait du )al * se re)ettre de sa surprise. o))e tunous as attrap&s' o))ent asGtu ait pour avoir ce teint bla ard 4tces dents' 4lles te trans or)ent * un point incroyable. Ja voi" aussi...Ae t$ai pris pour un v&ritable Fran9ais... Dire /ue j$essayais de te parler dans ta pr&tendue lan ue natale'

G Cave2Gvous ce /ui a &t& le plus dur de)anda Fatty. $est de)$e)p%c er d$&clater de rire. Ae n$ai pu )e retenir ce )atin,c$est pour/uoi j$ai tir& )on )ouc oir. Vous vous %tes tous i)a in& /ue je pleurais. ' oui, je vous ai bien attrap&s'

G @ais co))ent asGtu os& a ronter irrcule2 de)anda Pip.G @a oi, j$ai pens& /ue, puis/ue je vous avais )ysti i&s aussi

acile)ent, il ne )e reconnaEtrait pas sous )on d& uise)ent... @ais,)arc ons... L*' je re)ets )es dents et )a perru/ue. Ze vais vousacco)pa ner c e2 Larry et Daisy. Ae jouerai encore la co)&die. Sa va%tre drHle' 4t puis, il audra aussi /ue nous discutions de cette .lettre/ue j$ai re)ise * irrcule2. A$esp+re /u$il n$arrivera pas * la lire. eserait une catastrop e' 3

Les trois a)is arriv+rent bientHt c e2 Larry et Daisy, /uiattendaient seule)ent Pip et Betsy. I la vue du ar9on au" dents delapin, ils r&)irent.

-- a voulu venir * tout pri", )ur)ura Pip sur un ton d$e"cuse

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et en ayant beaucoup de )al * se retenir de rire. Nous l$avonsrencontr& en route.

G Vous %tes tous si, si entils' 3 d&clara Fatty ens$inclinant rave)ent devant Daisy.

Betsy, incapable de r&sister plus lon te)ps * l$ ilarit& /uil$enva issait, poussa une sorte de lousse)ent &tou &. Pip lui lan9a uncoup de coude.

Ae ne peu" pas )$en e)p%c er, c$est plus ort /ue )oi' ditBetsy. -nutile de )e aire les ros yeu", Pip '

G Pour/uoi risGtu ainsi de)anda Larry /ui n$y co)prenait rien.4t pour/uoi Pip te eraitGil les ros yeu" 3

La voi" de Fatty l$interro)pit. Larry' Daisy' A$esp+re /ue vous alle2 )$inviter * prendre le t &

avec vous 3Daisy et Larry sursaut+rent. Pendant /uel/ues secondes, ils

eurent du )al * co)prendre /ue le ar9on au" dents de lapin et leur a)i ne aisaient /u$un. Daisy s$&cria en in K

Fatty' @is&rable' Ju t$es )o/u& de nous'... ' tu es vrai)ent)erveilleu"' $est donc l* un de tes d& uise)ents

G ui, dit Fatty en retirant sa perru/ue ris&e /ue les autres se)irent * essayer * tour de rHle... Voye2 * /uel point cette perru/uevous trans or)e, vous aussi... Ittende2' Ae vais aller savonner lesdents sous le robinet et vous pourre2 les )ettre aussi ' 3

e n$&taient pas des dents tr+s solides. Faites de )ati+re plasti/ue, elles pouvaient recouvrir les dents v&ritables. L$e et &taitsurprenant.

Iinsi d& uis&s, nous so))es tous )&connaissables, d&claraLarry, )ais je )e de)ande si nous saurions aussi bien /ue toi jouer laco)&die et trans or)er notre voi", notre allure... Ju es un as, Fatty'

O Ae crois en e et /ue je suis asse2 bon acteur, dit Fatty en seren or eant. Ci je n$&tais pas tout * ait d&cid& * devenir plus tardd&tective, j$aurais c oisi de aire une carri+re t & trale. 3

Pour une ois, Larry, Pip, Daisy et Betsy ne son +rent pas * se)o/uer des vantardises de leur a)i. -ls l$ad)iraient bien trop'

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$est & al' soupira Daisy. Ae )e de)ande si tu n$as pas &t&i)prudent en re)ettant cette lettre * irrcule2...

G ui, j$ai eu tort, avoua Fatty. C$il parvient * la lire,cela ris/ue de nous attirer des ennuis. @on )essa e &tait plutHti)pertinent. -l serait bien capable d$aller le )ontrer * nos parents' 3

Pip et Betsy se re ard+rent constern&s. Capristi, )ur)ura Pip. Quel do))a e /ue nous ne puissions

pas reprendre cette lettre' O Jiens' s$e"cla)a Fatty. Ju as l* une e"cellente id&e, Pip. Voil*

ce /u$il aut aire K reprendre la lettre, parbleu 'G Ae ne vois pas co))ent nous pourrions y parvenir, dit Larry

d$un ton )orne.G 4 bien, l$un de nous n$a /u$* se d& uiser... co))en9a Fatty.G Pas )oi, en tout cas, coupa Pip. Ae n$oserai ja)ais a ronter

irrcule2.G Ni )oi ' protesta Daisy. -l )e reconnaEtrait.G Ni )oi ' ajouta Betsy. -l )e )ettrait en prison.G Ni )oi, dit Larry en rissonnant.

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O Jr+s bien, reprit Fatty. $est donc )oi /ui irai. Ae )ed& uiserai de nouveau en jeune &tran er... et je vous parie /ue jerentrerai en possession de )a lettre. O Ae suis sUre /ue tu y r&ussiras' 3 a ir)a Betsyavec ou ue. 4t c$est en vain /ue Fatty tenta d$a ic er unair )odeste.

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CHAPITRE VI

FATTY ET MONSIEUR GRODDY

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A4 @4 D4@IND4 co))ent tu vas t$y prendre, Fatty, dit Larry d$un air son eur. Ju ne t$i)a ines pas /ue le vieu" irrcule2 va te re)ettre la lettre bien enti)ent...

G Non, &vide))ent, )ais la ortune sourit au" audacieu"... et j$ail$intention de aire preuve de ardiesse, r&pondit Fatty. Pour co))encer, jevais &crire une seconde lettre avec de l$encre invisible. DonneG)oi uneoran e, Daisy. 3

Fatty pressa le jus de l$oran e dans un verre. Puis il r&cla)a uneeuille de papier et une plu)e neuve, et se )it * &crire K

Cher onsieur .roddy,

Nous sommes persuads !ue, si un nouveau pro*l me policier se prsente, vous saurez tr s *ien le d*rouiller% (ous avez un cerveau de premier ordre% Nous vous souhaitons donc *onne chance%

(os admirateurs,LES CINQ DTECTIVES ET LEUR CHIEN.

Fatty relut son billet * aute voi". Les autres &clat+rent de rire. 4t voil*' s$e"cla)a Fatty en lissant le )ot dans sa poc e. Ci je

peu" re)placer le pre)ier )essa e par celuiGci, peu i)porte /ueirrcule2 aille le )ontrer * nos parents ' 3

L*Gdessus, il re)it en place ses ausses dents, ajusta sa perru/ueris&e et reprit son air e)prunt&. -l &tait par aite)ent )&connaissable. es dents et cette perru/ue, de)anda Larry, c$est tout ce /ue tu

as ac et& O Pres/ue tout, &las ' es objets )$ont coUt& beaucoup plus

c er /ue je ne le pensais. La perru/ue, * elle seule, vaut une ortune.Ivec le reste de )on ar ent je )e suis cependant procur& deu" outrois paires de au" sourcils, de la peinture, enre ond d& teint, pour

)odi ier la coloration du visa e en blanc ou en rou e selon le cas,cette cas/uette et aussi une seconde perru/ue, )oins c +re /ue celleGci, )ais /ui n$est pas )al tout de )%)e. Ae vous la )ontrerai. 3

-- se coi a de l$absurde cas/uette et, en boitant, traversa la pi+ce. Idieu' ditGil en ran9ais. Idieu, )es petits' G Idieu,

Napol&on' 3 r&pondit Betsy avec beaucoup d$*Gpropos.Fatty disparut au )ilieu de l$ ilarit& &n&rale. A$esp+re /ue irrcule2 ne le reconnaEtra pas, d&clara Larry en

reprenant son s&rieu". -l n$ai)e pas /u$on se )o/ue de lui.

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O Ae )e de)ande, )ur)ura Daisy d$un air in/uiet, si@. 0roddy est arriv& * d&c i rer le )essa e invisible. C$il l$a d&j* ait,nous so))es dans de beau" draps. -l doit %tre urieu". 3

4 ective)ent, le poli )an tait urieu". ar il avait bel et bienr&ussi * lire le billet. -l n$&tait pas asse2 na[ pour i norer /ue la plupart des encres invisibles (et /ue l$on appelle encressy)pat i/ues 3# deviennent lisibles lors/u$on c au e le papier. -lavait pass& un er c aud sur la euille blanc e, et les yeu" lui &taient pres/ue sortis de la t%te lors/u$il avait vu apparaEtre les li nesi)pertinentes &)anant des in/ D&tectives.

I ' c$est co))e 9a' 4 bien, nous allons voirr ce /ue vos

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E**e#ti+e ent, le "oli#e an tait *urieu .

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parrents vont dirre de ces insolences' s$&cria @. 0roddy co))esi les en ants avaient pu l$entendre. 4t je )ontrrerrai aussi ce billet *l$inspecteurr prrincipal Aen s. ette lettrre lui ouvrrirra les yeu"...Cales osses' Vilains crrapauds' Iucun rrespect de la Loi' ette ois, je vous tiens. Vous ne pensie2 pas, sans doute, /ue j$&tais asse2 )alin pour lirre vos sottises' a' a' nous allons rrirre' 3

@al eureuse)ent pour lui, @. 0roddy ut obli & d$e"p&dier une beso ne ur ente avant de )ettre sa )enace * e"&cution. ela leretarda. 4n in, il se )it en route,, ru)inant sa ven eance. -l se diri eatout d$abord vers le do)icile des ilton car il savait /ue les parents dePip et de Betsy ne plaisantaient pas sur le c apitre de la discipline.e)in aisant, il pensait au sin ulier )essa er /ui lui avait re)is la

lettre et il se posait des /uestions * son sujet. Coudain, il l$aper9ut dansla rue.

&, )ais voici prr&cis&)ent ce petit Fran9ais'... ep, vous, l*G bas' Vene2 ici. A$ai un )ot * vous dirre'

O Vous )$appele2 de)anda Fatty avec un ort accent &tran er.G A$ai /uel/ues /uestions * vous poser, d&clara irrcule2.

Jout * l$ eure, vous )$ave2 apporrt& une lettrre d$injurres... 3 Le jeune ar9on parut co)prendre et prit un air constern&

en a itant les )ains devant lui en un este d$&pouvant&. ;ne lettre d$injures r&p&taGtGil co))e s$il n$en croyait

pas ses oreilles. @ais c$est i)possible, i)possible... Aene vous crois pas, )onsieur le police)an'

O Jene2, voye2 un peu si je )ens' s$&cria irrcule2courrouc& en a itant le billet sous le ne2 de soninterlocuteur. Lise2 donc' Vous )e dirre2 ensuite si vousconnaisse2 celui /ui s$est perr)is d$&crrirre des c oses parreilles' 3

Fatty s$e)pressa de prendre la lettre /u$on lui tendait. @ais sansdoute eutGil un este )aladroit, car le vent /ui sou lait e)portasoudain la euille jus/u$au bout de la rue. Fatty se lan9a * la poursuitedu billet u iti . 4n se baissant pour la ra)asser, il en pro ita pour l$&c an er contre celui, appare))ent se)blable en tout point, /u$ilavait dans sa poc e. Puis il revint vers le police)an et lui tendit laseconde lettre.

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;n peu plus, je la perrdais, ro))ela irrcule2 en arrac ant pres/ue le papier des doi ts du jeune ar9on. -l vaut )ieu" /ue je la)ette * l$abrri. 3

Fatty riait sous cape. Con strata +)e avait r&ussi, et plusacile)ent encore /u$il ne l$avait pr&vu. ependant, encore sous lecoup de l$&)otion, @. 0roddyG ne s$in/ui&tait plus du petit &tran er.

Ae suis en rretarrd, )ur)uraGtGil apr+s un bre coup d$ il * sa)ontre. -l aut /ue je )e d&p%c e d$aller trrouver @. et @)e ilton. 3

ette pr&cieuse in or)ation ne to)ba pas dans l$oreille d$unsourd. Fatty s$e)pressa de prendre con &.

Iu revoir, )onsieur le police)an 3, ditGil en s$&loi nantvive)ent pour disparaEtre au coin de la rue.

Irriv& l*, il Hta sa perru/ue, retira ses ausses dents, les rouladans sa cas/uette, et attac a le tout avec son &c arpe. Puis il ourra le pa/uet .dans un des buissons /ui bordaient la prairie pr+s de la/uelle ilse trouvait.

Ipr+s /uoi, redevenu Frederic Idalbert Jrotteville, il se tavers le do)icile des ilton oM irrcule2 l$avait pr&c&d&.

Celon son abitude, il lan9a le si nal destin& * avertir Pip de sonarriv&e, tout en sac ant par aite)ent /ue Pip n$&tait pas c e2 lui.

' c$est toi, Frederic , constata @)e ilton en lui ouvrant la porte. 4ntre un instant, veu"Gtu Pip et Betsy ne sont pas l* )ais @.0roddy vient d$arriver avec une istoire /ui )e se)ble e"traordinaire.-l d&clare /ue )es en ants, Larry, Daisy et toi lui ave2 adress& unelettre des plus insolentes.

O $est e"traordinaire, en e et, )ur)ura Fatty en suivant @)eilton dans une pi+ce oM se trouvaient d&j* @. 0roddy et le )aEtre de)aison.

O I ' s$&cria irrcule2 en voyant paraEtre Fatty. Voici jusGte)ent l$un des rresponsables du )essa e &crrit * l$encrresy)pat i/ue. 4t )aintenant, )ada)e et )onsieur, je vais vous)ontrrer la lettrre elleG)%)e pourr /ue vous la lisie2. 4llerraconte /ue j$ai le cerrveau rrouill& et /ue je errais bien d$en uiler les rroua es. 3

@. 0roddy sortit une euille de papier d$une enveloppe et la posasur la table. r, cette euille &tait toute blanc e.

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Le police)an la consid&ra d$un air * la ois surpris et ennuy&.ependant, l$&criture &tait bien visible la derni+re ois /u$il l$avaitre ard&e.

Ae d&sirrerrais un err * rrepasser, s$il vous plaEt, de)andaGtGil.Pouve2Gvous )$en prrocurrer un, )ada)e 3

Quand le er ut c aud, @. 0roddy le passa sur la euille. L*, vous voye2' s$&criaGtGil d$un air de trio)p e. L$&criture

reparraEt. Lise2, )ada)e, et vous aussi, )onsieur. Que pense2Gvousdes petits )is&rrables /ui envoient une parreille lettrre * unrreprr&sentant de la Loi 3

@)e ilton lut tout aut K

Cher onsieur .roddy, Nous sommes persuads !ue, si un nouveau pro*l me policier se

prsente, vous saurez tr s *ien le d*rouiller% (ous avez un cerveau de premier ordre% Nous vous souhaitons donc *onne chance%

(os admirateurs,

LES ClNQ DTECTIVES ET LEUR CHIEN.

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;n silence suivit. Les yeu" de @. 0roddy saillaient co))e ceu"d$un bouledo ue. e n$&tait pas l* le billet /u$il avait d&c i r&

pr&c&de))ent. 4 bien, @. 0roddy, dit @. ilton en prenant la parole, je nevois dans ce billet aucun sujet de vous plaindre. $est une lettre ort&lo ieuse au contraire. n n$y ait aucune allusion *... eu... lesroua es de votre cerveau /ui auraient besoin d$%tre uil&s. Ae neco)prends pas le )oti de votre visite. 3

Le police)an lut rapide)ent la lettre * son tour. -l n$en croyait pas ses yeu".

a e... ce n$est pas la lettrre dont je vous avais parrl&, bredouillaGtGil. Quelle diablerrie se cac e l*Gdessous Voyons, )on arr9on,ajoutaGtGil en se tournant vers Fatty, estGce vous /ui ave2 &crrit 9a

G ui, avoua Fatty, )ais je ne pensais pas )al aire en vouse"pri)ant )on ad)iration et celle de )es a)is.

G e /ue je voudrrais savoirr, s$&cria irrcule2 d$une voi"tonnante, c$est oM est pass&e la pre)i+re lettre /ue j$ai eue en)ain. Rcoute2G)oi, jeune o))e' Ci vous et vos a)is %tes en trrainde )ener une en/u%te en )arr e de la loi, arre * vous. ela )ese)ble louc e. Illons, avoue2G)oi tout' 3


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Le police)an avait telle)ent l$air de croire /ue les en ants&taient sur une piste dont il n$avait pas connaissance /ue Fatty ne putr&sister au d&sir de le )ysti ier une ois de plus. -l joua la con usion etr&pondit d$un air %n& K

Ae... je n$ai pas le droit de divul uer certains secrets, @.0roddy. e ne serait pas bien. 3

Cur /uoi, voyant le visa e de irrcule2 s$e)pourprer de a9onanor)ale, Fatty prit con & et s$&clipsa avant /ue son enne)i aitretrouv& l$usa e de la parole. ;ne ois de ors, Fatty se per)it en in derire de tout son c ur. ette istoire &tait vrai)ent trop drHle. Puis ilalla c erc er son d& uise)ent dans le buisson oM il l$avait cac & etre)it perru/ue et ausses dents, autant par jeu /ue pour n$avoir pas *les porter * la )ain. r, co))e il rentrait c e2 lui ainsi travesti, @.0roddy l$aper9ut.

I , a ' son ea le police)an. ejeune&trran er abite doncc e2 les Jrrotteville. -l aut /ue je )e rrensei ne un peu * son sujet.e arr9on d&tient peutG%tre la cle du )yst+rre. 3

Deu" )inutes plus tard, @)e Jrotteville, asse2 surprise, recevaitla visite de irrcule2.

Bonjourr, )ada)e, co))en9a le ros police)an. Ae )e suis perr)is de venirr vous poser /uel/ues /uestions au sujet de ce arr9on&trran er /ui abite c e2 vous. 3

@)e Jrotteville re arda @. 0roddy co))e si elle le soupG9onnait d$avoir perdu l$esprit.

Quel ar9on de)andaG1Gelle en in. Ae n$ai connaissanced$aucun &tran er abitant c e2 )oi. De /ui donc voule2Gvous parler 3

@. 0roddy n$en croyait pas ses oreilles. Pourrtant, a ir)aG1Gil, j$ai vu ce jeune arr9on &trran er

pousser la rrille de votrre jarrdin il n$y a pas deu" )inutes.G 4n v&rit& ' s$e"cla)a @)e Jrotteville au co)ble de

l$&tonne)ent. Ae vais voir si )on ils, Frederic , est rentr&. Nousl$interro erons. PeutG%tre sauraGtGil /uel/ue c ose... Frederic 'Frederic ' 4sGtu l* I ' teGvoil*... Viens une )inute, s$il te plaEt.


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G Jiens, @. 0roddy' s$&cria Fatty en entrant dans la pi+ce.D&cid&)ent, aujourd$ ui, il se)ble /ue nous soyons destin&s *nous rencontrer * c a/ue pas. 3

Pour le coup, @. 0roddy ac eva de perdre le peu de san G roid/u$il lui restait.

a ' vous' rondaGtGil. N$essaye2 plus de )e rraconter d$ istoirres. Ae vous orrdonne de )e dirre oM est pass& ce arr9on&trran er /ui est entrr& dans cette )aison il y a juste un instant. 3

Fatty ron9a les sourcils et consid&ra @. 0roddy d$un air intri u&.

;n ar9on &tran er r&p&taG1Gil. Ae ne vois pas de /ui vousvoule2 parler. Iu ait, )a)an, il s$a it peutG%tre d$une de tes visites

O ertaine)ent pas, protesta @)e Jrotteville. Ae ne connaisaucun &tran er, jeune ou vieu", dans ce villa e. Ne sois pas

stupide, Frederic . Ae )e de)andais )oiG)%)e si ce n$&tait pasun de tes ca)arades de classe venu te voir.

O -l n$y a /ue )oi, ici, a ir)a Fatty sans )entir. Ae veu" dire...il n$y a /ue )oi, co))e ar9on, dans cette )aison. Ae crois, )onsieur 0roddy, /ue votre vue doit %tre en train de baisser. e sont des c oses/ui arrivent, vous save2. D$abord, cette lettre /ue vous avie2 lue toutde travers la pre)i+re ois,... et, )aintenant, ce ar9on &tran er. PeutG%tre vous audraitGil des lunettes ' 3

Le ros police)an se leva. -l se disait /u$il &claterait s$il avait le)al eur de rester une )inute de plus en co)pa nie de Fatty.

-l prit con & de @)e Jrotteville sans pres/ue desserrer les dentset rentra c e2 lui en se jurant /ue, la proc aine lois /u$il apercevrait le jeune &tran er, il l$appr& enderait et le traEnerait au poste de police, der& ou de orce.


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CHAPITRE VII

PIP FAIT UNE DCOUVERTE

L CQ;4 les in/ D&tectives se trouv+rent de nouveau r&unis lelende)ain, Larry, Daisy, Betsy et Pip rirent de bon c ur en&coutant Fatty leur conter ses d&)%l&s avec irrcule2. Fatty )i)ac a/ue sc+ne * la per ection et ses a)is n$eurent aucune peine * serepr&senter la )ine d&9ue de l$in ortun& police)an.

4t vous save2, d&clara Fatty en conclusion, irrcule2 est tout *ait persuad& /ue nous so))es en train de d&brouiller un nouveau)yst+re. Pauvre vieu"' -l voudrait bien savoir de /uoi il s$a it. Ae parie/u$il se creuse la cervelle pour d&couvrir un d&but de piste... /uin$e"iste pas. @a)an l$a vu /ui rodait dans notre /uartier. -l pose des/uestions * tout le inonde au sujet d$un jeune &tran er * l$allure bi2arre3. Bien entendu, personne ne peut le rensei ner.


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G $est & al, &)it Betsy d$un air son eur, je sou aiterais, )oi,/ue nous ayons pour de bon un probl+)e * r&soudre. e seraitl$occasion de )ettre en prati/ue les le9ons /ue tu nous asdonn&es, Fatty. Nous savons nous &c apper d$une pi+ce er)&e * cle ,nous servir de jus d$oran e co))e encre invisible, et aussi nousd& uiser... )ais nous n$avons aucune en/u%te en vue.

G 4 bien, il nous reste la ressource de jouer des tours *irrcule2, d&clara Fatty avec bonne u)eur. Sa nous aidera dansnotre apprentissa e de d&tectives. Voyons, Pip, si tu aisaisun essai Ju pourrais te d& uiser et aller parader un peu sous le ne2de notre c er @. 0roddy, /u$en disGtu

O 4"cellente id&e' approuva aussitHt Pip /ui avait d&j*lon ue)ent essay& l$assorti)ent de au" sourcils, perru/ues, aussesdents et peintures diverses rapport& de Londres par Fatty. Sa)$a)usera beaucoup, )%)e' Ae vais )e coi er de la seconde perru/ue, /ui a des c eveu" raides et courts, je )ettrai les dents delapin... et aussi les ros sourcils noirs. Ae pourrai aussi )e aire unei ure toute rou e, co))e celle de irrcule2. 3

Les autres en ants applaudirent. Puis, tous aid+rent Pip * setrans or)er.

Ae re rette, dit soudain le jeune ar9on, /ue tu n$aies pas ac et&& ale)ent des ausses )oustac es, Fatty. Sa )$aurait vieilli.

G Cans doute, r&pli/ua Fatty, )ais des )oustac es nes$accorderaient pas avec nos voi" d$en ants. -l nous audrait une voi"d$ o))e. A$ai bien eu l$id&e d$ac eter une ou deu" paires de)oustac es brunes et blondes, et puis j$y ai renonc&. -l nous aurait &t&i)possible de les utiliser. Nous ne pouvons /ue nous d& uiser enen ants, un peu plus &s /ue nous ne le so))es peutG%tre, )aiscertaine)ent pas en\ adultes.

G $est vrai. Ju as raison, ad)it Pip en ac evant de se)a/uiller.

G L*' s$&cria Daisy. $est ini. Ju es or)idable, Pip. Quel aspect&roce ' 3

$&tait e"act. Pip avait, * pr&sent, un visa e rou eaud, de


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ros sourcils noirs, des c eveu" raides et les a)euses dents pro&)inentes d&j* utilis&es par Fatty. -l e)prunta une &c arpe rou e *Daisy, )it son i)per)&able * l$envers et s$esti)a su isa))entd& uis& ainsi.

I cette eureGci, d&clara Larry, irrcule2 ait toujours une petite ronde * l$autre bout du villa e. Le te)ps est si )auvaisaujourd$ ui, avec ce brouillard /ui to)be, /u$il ne doit pas y avoir rand )onde de ors. Pro itesGen, Pip. PosteGtoi au coin de la ruecentrale et /uand tu verras notre enne)i arriver, de)andeGlui l$ eureou un rensei ne)ent de ce enre.

O C$iou plaEt, )$sieur, /uelle eure estGil 3 de)anda Pip d$unevoi" caverneuse.

Les autres s$escla +rent. @erveilleu"' s$e"cla)a Larry. 4t )aintenant, va vite. I ton

retour, tu nous diras co))ent les c oses se sont pass&es ' 3Pip se pr&cipita de ors. I )esure /u$il approc ait de l$autre

e"tr&)it& du villa e, le brouillard se aisait plus dense. -l init bientHt par ne plus y voir * un )+tre devant lui. -l s$arr%ta alors au coin de larandGrue, dans l$attente du passa e de irrcule2. Coudain, il entenditun bruit de pas l& ers et, avant d$avoir pu reculer, se trouva ne2 * ne2avec une paisible pro)eneuse.

Pip it un saut de cHt&, )ais trop tard ' La vieille @lle Frost avaitd&j* aper9u son e rayante i ure rou e, ses ros sourcils et ses dents)ena9antes. 4lle leva les bras au ciel et se )it * urler K

Iu secours ' I )oi ' 3Pivotant sur ses talons, elle descendit la rue * toute vitesse et se

eurta pres/ue * irrcule2. aletante, elle bredouilla K ;ne a reuse apparition... l*Gbas... au coin de la rue... avec de

randes dents /ui lui sortent de la bouc e ' 3La )ention desG randes dents rappela /uel/ue c ose au

police)an. -l revit par la pens&e le jeune ar9on &tran er /u$ilrec erc ait et se de)anda si ce n$&tait pas lui /ui avait e ray& lavieille de)oiselle. Iussi, )arc ant * pas de loup, il re)onta la rue ettourna brus/ue)ent au coin.

Pip &tait l*' @. 0roddy ut sur lui avant /ue le jeune ar9on


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&e "oli#e an a+ait )e gran)e ja $e et Pi" #o ena a+oir "eur.


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ait pu es/uisser le )oindre este. Le poli )an consid&ra avecstup& action le visa e orrible /u$il avait devant lui et au/uel lessourcils donnaient un aspect &roce. @ais ce urent surtout les dents/ui retinrent son attention.

ol*' Qu$estGce /ue cela si ni ie 3 s$&criaGtGil en a rippant Pipde sa poi ne puissante.

-l tenait solide)ent sa proie par le bras. Pip se )it * i oter detoutes ses orces. -l r&ussit en in * se lisser ors de son i)per)&ableet, laissant le v%te)ent au" )ains du repr&sentant de la loi, il s$en uiten courant. @. 0roddy de)eura un instant co))e clou& sur place, *conte)pler l$i)per)&able vide, )ais il se ressaisit tr+s vite et se lan9a* la poursuite du u iti .

Le police)an avait de randes ja)bes et Pip co))en9a * avoir peur. -l n$avait pas pens& /ue irrcule2 se jetterait ainsi sur lui sanscrier are.

Capristi, son ea le jeune ar9on. -l ne aut pas /u$il )erattrape. Cinon, j$aurai * r&pondre * d$ennuyeuses /uestions' 3

L$espace d$une )inute, il re retta de s$%tre lanc& dans une pareille aventure et de s$%tre d& uis& si sotte)ent. Puis, s$apercevant/ue irrcule2 s$essou lait et perdait peu * peu du terrain, le cHt& drHlede la situation lui apparut et il se )it * rire sans pour autant ralentir son allure.

@aintenant, Pip &tait arriv& * l$e"tr%)e li)ite du villa e au/uella ca)pa ne aisait suite. Le u iti s$&lan9a dans la nature, pensant/u$il trouverait un abri derri+re une aie ou un buisson.

Jout en courant, il aper9ut soudain une petite barri+re en bois auGdel* de la/uelle s$allon eait une all&e. Pip se rappela /ue cette all&econduisait * une vieille )aison vide. Personne n$ abitait l* depuis dessi+cles. Cans doute le propri&taire avaitGil oubli& jus/u$* l$e"istence decette petite villa * l$abandon.

Cans &siter, Pip poussa la barri+re, esp&rant /ue @. 0roddy nele verrait pas. @ais le ros police)an ne se laissa pas tro)per siais&)ent. -l se rua sur les traces de Pip apr+s avoir pouss& la barri+re *son tour.


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Irriv& devant la vieille )aison, Pip obli/ua sur la droite, lacontourna, et d&bouc a dans un jardin enva i par les ronces et les)auvaises erbes )ais oM poussaient plusieurs arbres &lev&s. Par)ieu", le jeune ar9on en re)ar/ua un /ui lui parut acile * escalader. -lse )it * ri)per et, en un clin d$ il, se trouva * plusieurs )+tres auGdessus du sol.

-l &tait te)ps' Iu )%)e instant, @. 0roddy sur it au coin de la)aison, sou lant co))e une loco)otive.

Pip se it tout petit sur son arbre et se tint coi. Les branc esn$avaient pas de euilles et si, par )al eur, irrcule2 levait les yeu", leu iti &tait perdu '

Le police)an, cependant, ouillait le jardin... Pip esti)a prudentde ri)per plus aut. IuGdessus de sa t%te, les branc es &taient plusno)breuses et il serait )ieu" cac &. Ivec )ille pr&cautions, il se issadonc pres/ue jus/u$au so))et de l$arbre. ;ne ois l*, Pip se trouva au)%)e niveau /ue le dernier &ta e de la )aison /ui en poss&dait deu".

Du aut de son perc oir, il suivit les all&es et venues deirrcule2 /ui n$abandonnait pas la partie.

Quelle c ance' son ea Pip, /ue cette )aison soit vide' Dans lecas contraire, il y a belle lurette /ue les ens seraient sortis pour voir ce /ui se passe dans leur jardin... -ls n$auraient sans doute pas tard& *)e d&couvrir' 3

-- se tenait press& contre le tronc de l$arbre, la t%te * la auteur d$une en%tre de l$&ta e. @ac inale)ent, il re arda celleGci et, * sonrand &tonne)ent, s$aper9ut /u$elle &tait d& endue par des barreau".

Jiens, son eaGtGil. ette pi+ce a dU servir jadis de c a)bred$en ants. n a pris des )esures pour /ue les osses ne to)bent pas par la en%tre. $est & al' es barreau" ont l$air bien &pais' 3

-- plon ea alors ses re ards * l$int&rieur de la pi+ce... et aillitd& rin oler * terre tant sa stupeur ut rande.

La pi+ce /u$il avait sous les yeu" n$&tait pas vide. 4lle poss&daitau contraire un )obilier co)plet.

Pip se de)anda s$il n$avait pas la berlue. La )aison &taitnotoire)ent vide, co))ent se aisaitGil /u$une des c a)bres du

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l$envie irr&sistible de jeter un coup d$ il * l$int&rieur de la pi+ceet de l$e"a)iner de plus pr+s.

Pip se rendit bientHt co)pte /u$il n$avait pas r%v&. La pi+ce /u$ilapercevait &tait pleine de )eubles et d$objets divers. -l distin ua uncanap&Glit dans un an le, un auteuil et deu" c aises, ainsi /u$une tableet, contre un des )urs, une bibliot +/ue arnie de livres. Le planc er &tait recouvert d$un tapis /ui se)blait &pais.

Sa, alors, c$est e"traordinaire' s$&cria Pip tout bas. 4t voil* unradiateur &lectri/ue dans ce coin. Pourtant, il n$y a personne dans cette)aison, c$est l$&vidence )%)e. 4lle paraEt tout * ait abandonn&e. Ae)e de)ande * /ui elle appartient' 3

Le jeune ar9on e"a)ina les barreau" de la en%tre. -ls avaientl$air solide et en d& endaient e icace)ent l$acc+s. -ls se trouvaient ene et si rapproc &s les uns des autres /ue )%)e un en ant n$aurait pu passer entre eu".

Au eant /u$il en avait asse2 vu, Pip se )it en devoir de descendrede son perc oir. -l se tenait )al r& tout sur le /uiGvive car il crai nait/ue irrcule2 ne soit rest& au" a uets /uel/ue part.

@ais les alar)es de Pip &taient vaines K @. 0roddy &tait retourn&au villa e, en ru)inant le )yst+re /ui l$intri uait. -l se consolait un peu en son eant /ue, s$il avait perdu le ar9on au" ros sourcils et au"dents de lapin, du )oins il conservait son i)per)&able. -l esp&rait bien trouver * l$int&rieur du v%te)ent le no) de son propri&taire.

Cans son )anteau de pluie, Pip sentit le roid le p&n&trer. Quel )al eur, son eaG1Gil triste)ent, /ue )on i)per 3 soit

rest& au" )ains de irrcule2' Ae )e de)ande co))ent je vaise"pli/uer sa disparition * )a)an' 3

;n )o)ent, il se latta de l$espoir /ue sa )+re ne s$apercevraitde rien. 4t puis il renon9a * ses illusions K il savait par e"p&rience /ueles )a)ans re)ar/uent toujours ce enre de c oses...

ependant, le brouillard s$&paississait d$instant en instant. Pip,/ui se sentait une )e de d&tective, aurait bien ai)& rester un rand)o)ent * ureter de cHt& et d$autre dans le

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jardin et autour de la )aison. @ais la sa esse lui conseillait dene pas s$attarder. C$il attendait /ue le brouillard devienne i)p&n&trable,il ris/uait de se perdre sur le c e)in du retour.

Le jeune ar9on se contenta donc de aire le tour de la ville et des$assurer /ue c$&tait bien l* la )aison vide * la/uelle il pensait. -l nes$&tait pas tro)p&.

Vide, assur&)ent, l$&tran e de)eure l$&tait. Iucune des pi+ces dure2GdeGc auss&e, co))e Pip put s$en assurer en re ardant par lesen%tres, ne recelait le )oindre )euble. -l lui avait se)bl&, du aut deson arbre, /u$il en &tait de )%)e pour les c a)bres du pre)ier &ta e.

Pip s$en a ea dans l$all&e et, parvenu * la barri+re de l$entr&e,contrHla le no) de la )aison sur la pla/ue K Villa C a)roc 3.

a D&cid&)ent, son ea Pip en s$en on9ant dans le brouillard de laroute, il y a l* un )yst+re... un )yst+re v&ritable. Pour/uoi cetteuni/ue pi+ce du second &ta e estGelle )eubl&e ... Capristi, ne seraitGce pas l$&ni )e /ue Betsy r&cla)ait * rands cris tout * l$ eure Quellec ance dans ce cas' -l ne nous resterait plus /u$* la r&soudre' 3

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CHAPITRE VIII

PLAN DE BATAILLE

P-P se diri eait * pas rapides vers la )aison de Fatty oM les autresdevaient l$attendre avec i)patience pour savoir ce /ui s$&tait pass&.Fatty poss&dait ce /u$il appelait un repaire 3 et /ui n$&taitautre /u$une petite pi+ce oM s$entassaient ses livres, ses jeu" et sesaccessoires sporti s. n y trouvait )%)e une con ortable corbeille

destin&e * Fo"y.Le brouillard collait * Pip dont les v%te)ents s$i)pr& naientd$ u)idit&. Lors/ue le jeune ar9on arriva en in c e2 Fatty, ilrelottait de roid. -l entra par une porte de derri+re, * pas de loup,l$ il et l$oreille en alerte, pr%t * battre en retraite au )oindre bruit. -lne tenait pas * rencontrer @)e Jrotteville, v%tu co))e il l$&tait.

ependant, il parvint * se lisser sans incident dans l$escalier,

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puis dans le couloir, et ainsi jus/u$* la c a)bre deFatty.

Les autres &taient l*, en train de jouer au" cartes. 4n voyantentrer Pip, ils se pr&cipit+rent vers lui.

' Je voil* en in' s$&cria Betsy tout eureuse. aconte vite... O Ci vous savie2 ' soupira Pip en s$approc ant du po%le pour se

r&c au er. -l )$en est arriv& des c oses' Devine2 un peu,ca)arades D&tectives... Ae crois bien /ue je viens de d&nic er unnouveau )yst+re ' 3

Ces a)is le d&visa +rent d$un air * la ois surpris et e"tasi&. PuisBetsy it un bond de joie.

;n )yst+re' Quel bon eur' De /uoi s$a itGil, Pip O Ae vais tout vous raconter depuis le co))ence)ent, dit Pip.

@ais sapristi /ue j$ai roid' O M est ton i)per)&able de)anda Daisy. O Iu" )ains de irrcule2' avoua Pip. Navrant, pas vrai O irrcule2' r&p&ta Fatty. -l a une d&pouille de toi A$esp+re /ue

ton no) n$est pas * l$int&rieur du )anteauG 4stGce /ue )on i)per)&able &tait )ar/u& de)anda Pip * sa

petite s ur. O Non, r&pondit Betsy. irrcule2 ne pourra pas savoir /u$il

t$appartient... * )oins /u$il ne asse une en/u%te aupr+s de nos parents. O -nutile de nous tracasser' jeta Fatty vive)ent. @on vieu"

)anteau de pluie est e"acte)ent co))e celui de Pip. r, j$ai beaucoup randi ces derniers )ois et il est )aintenant trop petit.@a)an a dU )$en ac eter un neu . Ju n$as donc /u$* prendre l$ancien,Pip. o))e 9a, tu n$auras rien * craindre.

O Ae te re)ercie, )on vieu", dit Pip, soula &. Ju as le c ic pour tirer les ens d$e)barras. 4t )aintenant, &coute2 )onistoire... 3

Pip co))en9a * narrer son aventure. Les autres &clat+rent derire /uand il d&crivit les rayeurs de la vieille @lle Frost, et ils ru irentde joie lors/u$il en arriva * la course /u$il avait i)pos&e * travers le brouillard au pauvre ros irrcule2 suant et sou lant.

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-- est bien sot de n$avoir pas re ard&a

Documents

Blyton Enid Série Mystère Détectives 3 Le mystère de la maison vide 1945 The Mystery of the Secret Room.doc