Blyton Enid Série Mystère Détectives 8 Le mystère du voleur invisible 1950 The Mystery of the Invisible Thief.doc

8/9/2019 Blyton Enid Srie Mystre Dtectives 8 Le mystre du voleur invisible 1950 The Mystery of the Invisible Thief.doc

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Enid BLYTON

LE MYSTREDU VOLEUR INVISIBLE

DES cambriolages tranges, des indicesstupfiants et un voleur que personne nevoit jamais,... il n'en faut pas plus pour queles Cinq Dtectives et leur chien se lancentsur la piste.

e voleur invisible laisse derri!re lui

d'normes empreintes de pas. a chasse augant s'organise. "ui en sortira vainqueur #'un des jeunes limiers # $u leur vieilennemi intime %rodd&, le policeman # Desituations cocasses en situationsdramatiques, l'affaire se complique,...jusqu'au jour o (att&, le chef des jeunes

dtectives, comprend qu'un )etit )oucetvoleur, s'il avait voulu tromper son monde,aurait chauss les bottes de sept lieues *

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ENID BLYTON

LE MYSTEREDU VOLEUR INVISIBLE

ILLUSTRATIONS DE JACQUES FROMONT

HACHETTE 299

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TABLE

1. n certain jour d't /+. n vol m&strieu0 1. (att& enqute +2-. (att& rcolte des indices +34. 5on6s bavarde 4/. e second vol -7. %rodd& au travail 413. es cinq, dtectives 8 l'9uvre 43:. e boulanger /412. e pcheur m&strieu0 711. ne ide lumineuse 321+. Double camouflage 371. (att& s'amuse :-1-. n apr!s;midi bien rempli 12+14. $ il est beaucoup question de chaussures 1121/. Enfin une piste* 11317. Cruelle dception 1+413. e troisi!me vol 1-1:. 'avertissement 1-1+2. )auvre


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CHAPITRE PREMIER

UN CERTAIN JOUR D'T...

">5?Esemaines de vacances sont dj8 passes, soupira )hilip@ilton, et pas le moindre m&st!re 8 l'horiAon * C'est dcourageant,vous ne trouveA pas # B es autres acquiesc!rent. l & avait l8arence et dalbert 5rotteville, sans oublier son chien

(o0&. Cela, c'taient les noms officiels des cinq amis. Dans l'intimit,on les appelait plus couramment F )ip, arr&, Dais&, =ets&... et (att&*

Ce dernier surnom avait t constitu, 8 l'origine, par les troisinitiales de (rederic6 F (>5, que l'on avait ensuite prolonges en G(att& B, par allusion au gros acteur comique que l'on voit dans lesvieu0 films amricains. l faut dire que (att& tait fort grassouilletpour ses treiAe ans,

arr& avait le mme Hge que lui. Dais& et )ip taient d'un

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an plus jeunes. "uant 8 =ets&, c'tait la benjamine du groupeavec ses huit ans.

G )ip a raison, soupira arr& 8 son tour. Ious sommes l8, les Gcinq dtectives et leur chien B, et nous n'avons pas le plus petitprobl!me policier 8 rsoudre * B

es enfants adoraient dbrouiller les nigmes et avaient dj8plusieurs victoires 8 leur actif, d'o ce titre de G dtectives B qu'ilss'taient dcerns.

G J'adore les m&st!res, c'est certain, dclara Dais&. veA;vous pens 8 prendre votre chapeau# e

soleil tape, mes petits.; $ui, maman, rpondit =ets&. J'ai mon chapeau.; Et toi, )ip# 5u l'as oubli, bien sKr* >llons, viens vite

le chercher* ordonna


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a limonade glace fut bien accueillie par tout le monde. "uandchacun eut tanch sa soif, )ip annonNa F

G SaveA;vous ce que maman vient de m'apprendre# 'inspecteurprincipal Jen6s doit venir cet apr!s;midi 8 )etersood. B

a nouvelle fit son petit effet. 'inspecteur Jen6s tait un grandami des enfants. l admirait beaucoup l'habilet des G cinq dtectives Bqui l'avaient aid 8 dmler dj8 plusieurs m&st!res.

G Jen6s au village* s'cria (att&. >h* ah* S'agirait;il d'un nouveaucas 8 dbrouiller#

; @las* non, e0pliqua )ip. Jen6s a simplement l'intentiond'assister au g&m6hana qui doit avoir lieu au champ de foire. Safilleule participe 8 une course d'obstacles.

; )as de chance* soupira (att&. Enfin, nous aurons quand mmele plaisir de le voir * B

es autres firent chorus. 5ous se rjouissaient de rencontrerl'aimable inspecteur qui se montrait toujours si gentil avec eu0. C'taitun grand et bel homme, au visage intelligent. l aimait bien rire etplaisanter. a' petite =ets& le considrait comme une mani!re dehros. SitMt apr!s (att& pour lequel elle avait une vritable adoration,c'tait Jen6s qu'elle admirait le plus.

es enfants pass!rent un long moment 8 parler des m&st!resdont ils avaient jadis trouv la solution, ce qui leur avait valu lesflicitations de l'inspecteur.

G $ui, oui, rpta (att&. Ious nous sommes bien amuss lesvacances prcdentes. "uel dommage que nous n'a&ons aucunenigme polici!re 8 nous mettre sous la dent cet t* u fait,tu n'as encore essa& aucun dguisement pendant ces vacances. Est;ce que Na ne te plairait plus#

; Si, bien sKr, mais avec cette chaleur je manque d'entrain. Etpuis,


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tu que je te dise#... Je serai bien content lorsque notre vieu0CirrculeA sera de retour. B


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; n de ces jours, murmura Dais&, ce sera peut;tre notre tour

d'tre aveugles et le sien de remporter la victoire.; )enses;tu* protesta la petite =ets&. "uand (att& se

charge d'une enqute, elle aboutit toujours. l est tellement intelligent*B

arr&, Dais& et )ip hoch!rent la tte d'un air dsapprobateur.(att&, en revanche, parut ra&onner. l tait tr!s sensible au0compliments de =ets&.

Certes, ainsi que venait de le proclamer la petite fille, il taitintelligent.


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; Comment peu0;tu en connaLtre la fin si tu ignores lecommencement# demanda (att& interloqu.; $h* c'est bien simple* es histoires dont tu es le hros

finissent toujours de la mme mani!re F tu dbrouilles le cas leplus compliqu en deu0 minutes, tu attrapes le coupable et tout lemonde te tresse des couronnes * B

(att& se leva d'un bond en dpit de la chaleur et tomba sur soncamarade qu'il se mit 8 bourrer de coups de poing, pas bien mchants,

il faut l'avouer. arr& riposta. (o0& se joignit 8 la mle en abo&antjo&eusement.G >rrteA donc* s'cria )ip en roulant sur le cMt pour ne pas tre

bouscul au passage par les deu0 adversaires au0 prises.


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G 5u as raison, acquiesNa (att& en s'pongeant le front. Ce seraun goKter tr!s agrable. Je suis certain que l'inspecteur l'apprciera.

; Et maintenant, il faut rentrer, soupira Dais&. 'heure dudjeuner approche. Ie nous mettons pas en retard, arr&, sans quoimaman grondera.

>llons;&* soupira arr& en se levant. >u revoir, les amis* Be fr!re et la s9ur partirent 8 pied. (att&, qui habitait asseA loin

de cheA )ip et =ets&, tait venu 8 bic&clette.G (o0&* appela;t;il. >rrive* Je vais te mettre dans le panier. Si je

te laissais courir derri!re, mon pauvre gros, tu fondrais comme neigeau soleil. B

(o0& avait l'habitude de ce mode de locomotion et se laissa

hisser dans le panier d'osier ficel sur le porte;bagages de son maLtre.G > cet apr!s;midi* lanNa (att& avant de se mettre en selle. Et

bon apptit, vous deu0 * B)ip .et =ets& se dispos!rent 8 regagner la maison.

G =on apptit* rpta )ip avec une grimace comique. Ce (att&, ilne pense qu'8 manger. >vec cette chaleur, je n'ai pas faim du tout,moi * Je crois que je vais juste grignoter quelques hors;d'9uvre et unpeu de dessert*

>vec, dans l'intervalle, une ou deu0 tranches de b9uf et deu0ou trois assiettes de lgumes* ajouta malicieusement =ets&. Et 8l'heure du th, tu seras encore le premier 8 demander qu'on ouvre lepanier du pique;nique* B


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CHAPITRE II

UN VOL MYSTRIEUX

PE?S trois heures, arr&, Dais&, )ip, =ets&, (att& et bienentendu (o0& se retrouv!rent au champ de foire. e g&m6hana taitdj8 commenc. 'endroit tait envahi par plus de trente chevau0 etleurs cavaliers. (o0&, craignant de recevoir un coup de sabot,collait au0 talons de son maLtre.

G 'un d'entre vous a;t;il aperNu l'inspecteur Jen6s#demanda Dais& qui portait un panier plein 8 craquer.

; Ion, je ne l'ai pas encore vu, rpondit (att& qui se recula pourlaisser passer un norme cheval mont par un garNonnet minuscule.

?egardeA de ce cMt, murmura =ets& en riant. Pousvo&eA cette grosse femme qui tient un stand de confiserie# Si

(att& n'tait pas ici on pourrait croire que c'est lui dguis* Ba marchande de sucreries portait un immense chapeau 8 fleurs,

une jupe ample et un chHle dmod.

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G "uel accoutrement* s'e0clama Dais& en pouffant. C'est vraiqu'on dirait un travesti* Elle a des pieds gigantesques.

; C'est peut;tre l'inspecteur Jen6s, mit =ets& avec ungloussement de joie.

; Pous parleA de moi, je crois# dit une voi0 derri!re elle.Comment alleA;vous, les enfants# B

5ous se retourn!rent, souriants. eur grand ami tait devant eu0.G $h* bonjour, inspecteur* s'cria =ets& en se jetant 8 son cou.

Comme je suis contente de vous voir*; =onjour, monsieur, dit 8 son tour (att&, ra&onnant. S'il vous

plaLt... avant qu'on ne vienne nous interrompre... vouleA;vous accepterde partager notre th# Ious avons apport un pique;nique. Et nous

serions heureu0 si votre filleule se joignait aussi 8 nous.; Eh bien, si j'en juge d'apr!s ces trois grands paniers, il & a l8

de quoi nourrir un rgiment entier* J'accepte bien volontiers, pourmoi et pour ma filleule Tate. >lors, jeunes dtectives, aveA;vous unm&st!re 8 claircir en ce moment#

; @las * non, monsieur, soupira, (att&. ?ien de neuf au villagedepuis bien longtemps. Ious nous ennu&ons, je vous assure.

; Je le crois volontiers... D'autant plus, ajouta Jen6s avec

malice, que votre ami %rodd& est absent. l doit bien vous manquer.SaveA;vous qu'il est en train d'achever un stage deperfectionnement# $n lui apprend les derni!res mthodes utilises parla police, on lui rafraLchit la mmoire, etc. l paraLt mme que, de sapropre initiative, il se familiarise avec l'usage des dguisements. Pousn'aureA qu'8 bien vous tenir, jeune (rederic6, lorsqu'il reviendra. B

(att& sourit d'un air un peu contraint tandis que =ets& faisaitremarquer F

G Si


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G Poici Tate* annonNa l'inspecteur. =onjour, Tatt&* >s;tu dj8remport beaucoup de pri0#

?ien encore, hlas, mais il me reste deu0 courses. J'esp!rebien gagner*

; En attendant, dit Jen6s, laisse;moi te prsenter cinq amis8 moi... des dtectives en herbe qui m'ont aid 8 plusieurs reprisesdans des cas difficiles. ls nous invitent tous les deu0 8partager leur th;pique;nique. "u'en penses;tu#

; C'est une e0cellente ide et je les en remercie* Brpondit Tate qui avait bien du mal 8 empcher sa monture de fairedes carts.

lleA, file vite et tHche de te distinguer* Je te

suis des &eu0* Piens nous retrouver d!s que tu en auras fini avec cettepreuve * B

Tate s'loigna sur =onn& qui continuait 8 se cabrer. C'taitmiracle que sa jeune cavali!re ne fKt pas encore dsarNonne.

l faisait un temps splendide. e policeman qui remplaNait%rodd& pour la dure de son stage s'tait rfugi 8 l'ombre d'un grosarbre et semblait bien dcid 8 ne pas en bouger. l ne reconnut pasl'inspecteur lorsque celui;ci passa devant lui. l faut dire que Jen6s

tait en civil ce jour;l8.


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sandich... qui disparut soudain comme par enchantement.C'tait le dmon de =onn& qui venait de le cueillir au passage. esenfants s'esclaff!rent.

G )our un vol... en voil8 un* s'cria =ets& en se tordant de rire.Dommage que nous sachions qui est le voleur * B

>u milieu de l'hilarit gnrale, alors que personne nel'attendait, le m&st!re tant dsir se prsenta soudain.

Cela dbuta de la mani!re la plus banale. )ip, tout 8 fait parhasard, regardait en direction de 5on6s debout pr!s de la tente de laCroi0;?ouge, lorsqu'un homme habill comme un jardinier aborda lepoliceman. e nouveau venu se mit 8 parler et, aussitMt, 5on6s tira uncarnet de sa poche et commenNa 8 & consigner le rcit de son

interlocuteur.)ip enregistra la sc!ne machinalement et son intrt ne s'veilla

que lorsqu'il vit 5on6s refermer son calepin et se diriger 8 grands pasvers le groupe des pique;niqueurs compos de Jen6s et des enfants.

G E0cuseA;moi de vous dranger, monsieur, dit 5on6s ens'immobilisant 8 quelques pas de l'inspecteur en chef, mais un volvient d'avoir lieu au village... $ui, 8 )etersood mme, en plein jour...l faut que j'aille me rendre compte sur place, sans tarder, monsieur...

e vol, paraLt;il, est d'importance. Dans ce cas, je vous accompagne* B dcida Jen6s en se

mettant debout.es enfants ne purent cacher leur dception et le regard!rent

d'un air dsol.G Iavr, mes petits, leur dit;il, mais le devoir passe

avant tout. Ce sont les e0igences du mtier. Je vais procder au0premi!res investigations et ensuite je serai peut;tre oblig de me

rendre 8 mon bureau. Dans ce cas, je ne vous reverrai pas. >utant nousdire adieu maintenant. Je vous remercie pour ce pique;nique vraimentdlicieu0. >u revoir, Tate. 5u n'as peut;tre gagn aucun pri0 maisconsole;toi en songeant que tu es une cavali!re remarquable. l fauttre joliment habile pour monter ton infernal =onn& sans mordre lapoussi!re... B

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En entendant son nom, le pone& crut bon de lancer une ruade.Jen6s aida Tate 8 le calmer. )rofitant de l'interm!de, (att& prit 5on6s8 part.

G $ ce vol a;t;il eu lieu# demanda;t;il au policeman.; > Iorton @ouse, sur cette colline, l8;bas.; Iorton @ouse# 5iens, je ne connais pas, murmura (att&

avec une grimace de dpit... B Et, se tournant vers l'inspecteur quirevenait F G S'il vous plaLt, monsieur, puis;je vous accompagner#Je vous serais peut;tre utile#

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Iousallons nous en assurer... SaveA;vous ce que je vais faire# Jevais vous raccompagner cheA vous. Pous vous sentireA moins seule. B

sortit de sa poche un mouchoir immacul et le tendit 8 Tate.G Essu&eA;vous les &eu0. Ious partirons dans di0 minutes... le

temps de laisser votre parrain commencer son enqute* Be rus (att& ne tenait pas 8 rencontrer l'inspecteur.

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CHAPITRE III

FATTY ENQUTE

>??U, Dais&, )ip et =ets& regard!rent leur camaradeavec admiration. Ce (att&, quand mme* l parvenait toujours 8obtenir ce qu'il voulait. l dsirait visiter la villacambrioleV l'inspecteur Jen6s l'avait laiss en arri!re et voil8 qu'iltrouvait quand mme le mo&en d'arriver 8 ses fins.

G $h* vous tes bien bon* soupira Tate en se tamponnant lespaupi!res. Je vous remercie beaucoup. Je me fais tant Lle souci*...

Pous compreneA, mes parents sont absents aujourd'hui. l n'& a 8 lamaison que ?os, notre domestique. Oa ne vous ennuie pas trop de meraccompagner 8 Iorton @ouse# ; )as du tout, je vous assure B,rpondit (att& sans mentir. l jubilait 8 la pense que les parents deTate ne seraient pas l8 pour le suivre d'une pi!ce 8 l'autre tandis qu'ilinspecterait les lieu0. l pourrait fouiner 8 sa guise.

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Tate, cependant, ne cessait de se lamenter.G Je suis sans doute goWste, avoua;t;elle, mais je me tracasse

surtout pour mes propres affaires. J'ai gagn quantit de coupes dansdes concours hippiques et beaucoup sont en argent. Je suis tellementfi!re de mes pri0 que je les emm!ne partout avec moi. > Iorton@ouse, ils dcorent ma chambre. Je suis sKre que les voleurs lesauront emports* B

Elle se remit 8 pleurer tandis que les enfants changeaient desregards tonns. Tate et =onn& ne leur semblaient pas constituer unequipe capable de remporter autant de trophes.

(att& tapota gentiment l'paule de Tate et, pour la seconde fois,lui offrit son mouchoir.

a a premi!re chose 8 faire sera de monter dans votre chambreet de nous rendre compte s'il ne manque rien, e0pliqua;t;il, ravi desavoir dj8 par o entamer son enqute. Et maintenant scheA voslarmes. B

=ets& commenNait 8 prouver un peu de dpit. Elle trouvait que(att& accordait beaucoup trop d'intrt 8 cette pleurnicheuse de Tate.ne fille de onAe ans qui se transformait comme Na en fontaine*I'tait;ce pas honteu0# Si elle, =ets&, qui tait pourtant bien plus

jeune, s'tait permis de sangloter si fort, (att& l'aurait secoue de bellemani!re.

G (att&, dit;elle tout haut. Je vais avec toi* BSur le point de refuser, le jeune garNon se ravisa. l avait

beaucoup de considration pour le jugement de =ets&. Et puis, lapetite fille pourrait occuper Tate tandis que lui;mme en profiteraitpour fureter 8 son gr.

G Entendu, =ets&, dclara;t;il. Et maintenant, Tate... ;

n instant, s'il vous plaLt* l me reste une derni!re preuve 8courir. Oa ne vous ennuie pas de m'attendre#

)as le moins du monde B, affirma (att&.D!s que Tate se fut loigne sur un =onn& plus turbulent que

jamais, il se tourna vers les autres et jeta d'un ton triomphant FG Pous aveA vu# J'aurai ma petite enqute pour moi seul*

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Je suis navr pour vous, mes enfants, mais si nous allions l8;bastous ensemble cela paraLtrait louche. =ets&, elle, me sera utile pouraccaparer Tate pendant que je regarderai 8 droite et 8 gauche. B

=ets& se rengorgea, fi!re de participer activement 8 l'enqute deson hros.

G "uand partirons;nous pour Iorton @ouse# demanda;t;elle. D!s que Tate aura termin cette preuve de saut. Entretemps

je suppose que Jen6s et 5on6s auront vid les lieu0. B> la grande surprise des cinq dtectives, Tate revint radieuse.

Son visage tait encore marbr de larmes mais elle tenait 8 la main lacoupe d'argent qu'elle venait de gagner. >pr!s tout, Jen6s avait raison Fc'tait une bonne cavali!re... lorsque =onn& ne lui jouait pas de tours*

a petite troupe se mit en route. >u premier carrefour, Dais& etarr& se spar!rent des autres pour rentrer cheA eu0. )ip en fit autantun peu plus loin. (att&, =ets& et Tate gravirent la colline, (o0& surleurs talons. e petit chien surveillait =onn& du coin de l'9il etsongeait que la nature aurait pu doter les chevau0 de sabots moinsgros...

$n arriva enfin 8 Iorton @ouse. >vec ennui, (att& constata quela voiture de l'inspecteur se trouvait encore devant la porte. )ar

bonheur, Tate avait 8 rentrer son pone& 8 l'curie avant de pntrerdans la maison. $n contourna donc celle;ci pour accder au0communs, qui se trouvaient derri!re.

Tate tait impatiente de se rendre compte de l'importance du vol,mais (att& freina son lan.

G Pous laisseA =onn& comme Na# demanda;t;il d'un air tonn.Pous ne le bouchonneA pas un peu# Si vous vouleA, je peu0 tr!s bienme charger de cette corve 8 votre place* B

Tate se dit qu'elle n'avait jamais rencontr un garNon aussicomplaisant. Elle aurait certainement dchant si elle avait pu devinerque (att& dsirait surtout viter de rencontrer l'inspecteur Jen6s.

Elle accepta sa proposition, et (att& bouchonna le pone& avectant de A!le que Tate en fut impressionne.

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> un moment donn, (att& se pencha 8 l'oreille de =ets&FG ?egarde donc s'ils sont toujours l8 B, lui souffla;t;il

avec un geste e0pressif en direction de la maison.=ets& quitta l'curie sans affectation et revint bientMt, souriante.

Elle fit signe 8 (att& que Jen6s et 5on6s taient partis. e jeune garNoncessa aussitMt de s'occuper du pone&. Enfin, la voie tait libre *

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Betsy quitta l'curie sans affectatin!

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l a parcouru la maison du haut en bas, regardant tout, encore etencore. Et les questions qu'il m'a poses* l n'arrtait pas dem'interroger, de me rclamer des prcisions, d'aiguillonner mammoire. >h* on peut affirmer qu'il connaLt son mtier* B

(att& prit sa voi0 la plus suave pour s'adresser 8 la domestique.G Ce cambriolage, je m'en doute, a dK vous bouleverser. C'est

bien normal.


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; lors, je me suis avance au pied del'escalier et j'ai cri F GJe sais qu'il & a quelqu'un l8;haut*... %are 8vous* Je vais appeler la police* B

; C'tait tr!s courageu0 de votre part, dit (att&. "ue s'est;

il pass ensuite#; Eh bien, j'ai soudain aperNu l'chelle du jardinier qui

tait dresse contre le mur de la maison, sous la fentre de la chambrede madame. J'ai alors pens F G > nous deu0, monsieur le voleur* "uique vous so&eA, je vous verrai redescendre par cette chelle* Je vousregarderai bien, de mani!re 8 vous reconnaLtre n'importe o* B PouscompreneA, je sais qu'il est tr!s important de pouvoir faire unedescription dtaille des malfaiteurs. Cela aide beaucoup la police.

; Et alors# > quoi ressemblait le voleur# B demanda(att&.

e regard de ?os prit une e0pression apeure.G Je ne sais pas, avoua;t;elle dans un souffle. En fin de compte,

il n'est pas parti en se servant de l'chelle. Bn silence suivit cette tonnante dclaration.a Po&ons, reprit (att&... Comment a;t;il quitt la maison dans ce

cas# Pous aveA dK l'entendre filer#

; Je n'ai rien entendu du tout, assura la domestique. J'taisdebout dans le hall d'entre, juste au pied de l'escalier. Et jevo&ais l'chelle par la porte ouverte. Eh bien, le cambrioleur n'autilis ni l'chelle ni l'escalier. Je ne comprends pas du toutcomment il a pu partir* Je suis reste longtemps immobile, l'oreilletendue... Et puis j'ai ragi. J'ai dcroch le tlphone mural installdans le hall et j'ai alert la police.

; e voleur tait donc encore en haut 8 ce moment;l8#

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; >ttendeA... Juste comme je raccrochais, j'aperNois leboulanger et je lui crie F G PeneA vite* >ccompagneA;moi au G premiertage. l & a un cambrioleur dans la maison. B Ce boulanger est unhomme courageu0 bien qu'il soit de petite taille. l n'a pas hsitune seconde F apr!s avoir retir l'chelle il est venu me rejoindreet nous sommes monts tous les deu0. Ious avons parcourutoutes les pi!ces... et nous n'avons trouv personne. )ersonne*

e voleur avait dK s'chapper par une autre fentre.; mpossible * s'cria ?os. Elles taient toutes fermes 8

l'e0ception de celle de madame..., celle contre laquelle l'chelle

tait appu&e. Je vous le rp!te, le cambrioleur ne pouvait s'enaller que par l'escalier ou par cette chelle. Et il n'a fait ni l'un nil'autre. n vrai m&st!re*

; @um* murmura (att& en rflchissant. l doit encore trel8... cach quelque part dans la maison. B

Tate poussa un cri d'effroi.G mpossible encore* affirma ?os. 'inspecteur a regard

partout. l a ouvert les moindres placards. PouleA;vous mon avis# e

voleur s'est rendu invisible. ?ieA si vous vouleA... mais nul n'aurait puquitter la maison sans que je le voie * B

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CHAPITRE I"

FATTY RCOLTE DES INDICES

(>55Use mit 8 poser une foule de questions 8 ?os et elle luirpondit avec la meilleure grHce du monde. Tate commenNa 8 montrerdes signes de lassitude.

G )uisque mes trophes n'ont pas t vols, proposa;t;elle, sinous allions les voir# Pous tes sKre qu'il n'en manque aucun, ?os#

; Certaine, mademoiselle. J'ai vrifi tout de suite, vous penseAbien* Je sais combien vous teneA 8 vos coupes.


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n'a rien retrouv... $ le paquet a;t;il pu atterrir# Dans ce massif,l8;bas, je suppose. J'irai & jeter un coup d'9il tout 8 l'heure...


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# $atty cnsidra ces %arques a&ec intrt! (

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avec un rseau de lignes qui s'entrecroisaient sur toute la surfacede l'trange cercle. "u'est;ce que le cambrioleur avait bien pu lancerqui ait laiss pareille trace sur le sol#

Dsireu0 d'en avoir le c9ur net, (att& rejoignit ?os pourl'interroger.

G >h* s'e0clama;t;elle. Oa aussi, l'inspecteur me l'a demand.


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cavali!re, et je suis fier d'avoir fait votre connaissance, voussaveA*...


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CHAPITRE "

TONKS BAVARDE

DE ?E5$?cheA lui, (att& s'occupa jusqu'8 l'heure du dLner 8passer en revue tous les trsors qu'il entassait dans une remise au fonddu jardin. Cette remise tait son domaine personnel. l & conservaitquantit de choses e0traordinaires, entre autres des habits quilui servaient 8 se dguiser F vieu0 paletots, chapeau0 informes,souliers de pointures diverses, charpes plus ou moins mites. Dansun coffret soigneusement ferm 8 clef se trouvaient des fausses dentsqu'il pouvait coller par;dessus les siennes, des tampons decaoutchouc qu'il pouvait glisser dans sa bouche pour modifierla forme de ses joues, des sourcils postiches, des perruques deteintes varies et enfin un jeu complet de moustaches.

(att& considra ses richesses avec une lg!re moue.G J'aimerais bien me dguiser, murmura;t;il, mais Na

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manque d'intrt en dehors d'une enqute... ou en l'absence deh* C'est donc Na* orsque j'ai appris au chef que le vols'tait produit 8 Iorton @ouse, il s'est cri F G


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;


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# Nus a&ns interr) tus ces )ens* %ais sans rsultat! (

:


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faire la police du village, ?os n'a mme pas tent de tlphonerau poste de police local. Elle me savait au champ de foire. Elle a doncalert le commissariat de la ville voisine. e temps que les hommes de

l'inspecteur chef arrivent... et


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Je n'en sais pas plus long que vous, assura 5on6s enremettant les bouts de papier dans son tiroir. G Deu0, (rinton. n,?ods. B n point, c'est tout. Ce sont peut;tre des adresses. mon avis, il devrait la

dbrouiller tr!s vite... =ien sKr* l lui suffira d'avoir l'9il sur tous les

gaillards chaussant du -/ et possdant des mains largescomme des battoirs* B dclara (att& en clatant de rire.

>u fond, il n'tait pas fHch du retour de son G ennemi B.)etersood allait retrouver son animation habituelle. Cher vieu0CirrculeA *

e jeune dtective prit cong de 5on6s apr!s l'avoir remerci et

se hHta d'aller retrouver ses amis. 5ous l'attendaient dans le jardin de)ip, allongs sur la pelouse ensoleille. (att& arriva en trombe, s'arrtapile dans l'alle, poussa sa bic&clette de cMt et claironna la nouvelleavec un radieu0 sourire F

G Salut, vous autres* CirrculeA rentre cet apr!s;midi, et c'est luiqui reprendra l'enqute du Poleur invisible. Ious allons bien nousamuser *

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avoua;t;il. Et puis, attendeA... J'ai un autre indice 8 vous fairevoir... B

passa 8 la ronde les curieuses adresses Xsi c'taient bien desadresses*Y qu'il avait copies au poste de police F G + (rinton, 1 ?ods.B

G (rinton* murmura =ets&. Oa me dit quelque chose* (rinton...(rinton. $ ai;je dj8 entendu ce mot# B

Soudain, la petite fille se frappa le front.G J'& suis* s'cria;t;elle. (rinton, c'est le nom d'une grande

maison, pr!s de la rivi!re et pas tellement loin d'ici. es propritaires

reNoivent des hMtes pa&ants pendant l't. C'est une sorte de pensionde famille.

=ravo, =ets&* s'e0clama (att& d'un ton admiratif. )eut;tregrHce 8 toi notre enqute va;t;elle avancer. Si nousdcouvrons qu'un homme grand et fort habite 8 la pension (rinton,nous le surveillerons de pr!s.


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CHAPITRE "I

LE SECOND VOL

>IS que 5on6s l'avait annonc,


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importance. e stage de perfectionnement qu'il venait de suivre et cequ'il & avait appris lui faisaient croire qu'il n'ignorait plus rien desmalfaiteurs et de leurs mthodes.


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pompeu0. Je suis sKrr que si ces deu0 endrroits sont surrveills Nadonnerra un rrsultat... Je vais m'en occuper.

)arfait. >llons, je vous quitte. =onne chance, %rodd&* B5on6s une fois parti,


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G ci le commissariat. B> l'autre bout du fil, quelqu'un dversa un flot de paroles. rriv 8 l'adresse qu'on lui avait signalepar tlphone, il mit pied 8 terre, appu&a sa bic&clette contre la grilledu jardin, franchit le portail et alla sonner 8 la porte d'entre.

"uelqu'un lui ouvrit... C'tait (att&*


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(o0&, si heureu0 de revoir son vieil ennemi qu'il en remuait laqueue.

G $uah* $uah* B .fit le chien.C'en tait trop pour


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parents de arr& et de Dais&.


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Dais& s'empressa de lui donner l'objet.


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que je garde dans ce placard..., et la porte n'tait plus ferme 8clef. Je n'ai eu qu'8 tourner le bouton... et j'ai pu sortir.

; @um* murmura (att&.


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CHAPITRE "II

M. GRODDY AU TRAVAIL


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les dimensions de ces empreintes avec celles qu'il avaitconsignes le jour prcdent. $ui... cela correspondait*

l se demanda alors s'il ne pourrait pas relever des traces de pasdans le jardin. l n'avait pas plu depuis la veille, et le sol risquait d'treterriblement sec. Cependant il & avait une chance pour que lecambrioleur ait march sur la terre meuble d'un massif...

(att& se disposait 8 sortir lorsqu'il aperNut


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caoutchouc.


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avait appel u fond, peu importe* "uand il reviendra, vouspourreA lui dire que je suis dj8 sur une piste. Oa l'empchera de setracasser* B


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saveA* Si vous dsireA parler 8 notre jeune ami, vous le trouvereA 8 lacuisine. B

a figure du policeman s'tait empourpre. l alla tout droitrejoindre (att&.

G >lleA* s'cria;t;il. CirrculeA* Je ne veu0 plus vous voirr. "uefaites;vous ici# DbarrasseA le plancher. Pous vous mleA toujourrs dece qui ne vous rregarrde pas*

Je crois que vous vous trompeA, monsieur %rodd&. Je ne suisdans cette maison que parce qu'on m'& a appel. Et j'ai dj8 dcouvertpas mal de choses. B

>&ant entendu les clats de voi0 de %rodd&, arr& et sa s9urvinrent 8 leur tour 8 la cuisine.

G Comment* Pous tes l8 aussi* CirrculeA* CirrculeA* aisseA;moi trravailleA en pai0* >;t;on ide*... Et empcheA ce chien de metourrner autourr * B ordonna le policeman.

En riant, les enfants pass!rent dans le jardin, suivis de (o0& toutjo&eu0 d'avoir effra& son ennemi.


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G 5u as raison, approuva (att&. Ses semelles correspondent 8 cesempreintes. )ar malheur, CirrculeA est justement la seule personne quenous ne pouvons pas soupNonner.

; Ious allons tre obligs de regarder les pieds de tous les gensque nous rencontrerons dans la rue, soupira arr&. C'est la seulechose que le voleur ne peut pas cacher. l peut fourrer ses mainsdans ses poches, il peut s'empcher de tousser, mais il ne peut pascamoufler ses grands pieds.

; Oa, c'est vrai, mon vieu0.


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8 gronder et courut au mur sparant la proprit des Da&6in de cellede


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CHAPITRE "III

LES CINQ DTECTIVES L'!UVRE

E J$?suivant, (att& convia ses amis 8 tenir conseil dans saremise. arr& et Dais& arriv!rent 8 l'heure, suivis de pr!s par )ip et=ets&. (o0& fit 8 chacun un accueil dlirant.

G Cette runion est tout ce qu'il & a de plus officiel, dclara (att&d'une voi0 grave. Ious devons rsoudre un m&st!re. Ious avons pourcela quatre semaines devant nous.

; Est;ce que )ip et =ets& sont au courant de ce qui s'est pass

hier# demanda Dais&.; $ui, rpondit le chef des dtectives. Je suis all moi;mme les

en informer dans la soire. Ce matin, je vous ai tous convoqus iciafin que nous tirions des plans.

; Ious allons commencer par tablir une liste des suspects,n'est;ce pas# s'cria la petite =ets&.

; Des suspects# soupira (att&. @las, nous n'en avons pasun seul* C'est bien le premier cas o nous a&ons deu0

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mfaits 8 la fois et pas de suspect du tout. Iotre tHche va s'entrouver complique.

; > dfaut de suspects nous avons des indices, mit Dais&. Desempreintes de gant, de semelles, une tou0 caverneuse et des bouts depapier portant d'tranges inscriptions..

5oi, (att&, tu as une ide en tte* dclara )ip en observantson camarade.

; Eh bien, oui, c'est vrai, admit (att& en prenant un petit airmodeste. Poici ce que je pense F nous pouvons dj8 imaginer 8 quoiressemble notre cambrioleur. C'est un homme qui a de grands pieds etde grandes mains, et qui tousse souvent. Ce portrait nous aidera.Ensuite les bouts de papier portent des mots qui sont des adresses ou

des noms. Ious devrons donc chercher ces adresses ou les gens 8 quiappartiennent ces noms.

D'accord, approuva arr&.


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leurs rcits et nous essaierons d'en tirer le ma0imum. Barr&, Dais&, )ip et =ets& rest!rent un moment silencieu0.

ls se demandaient quelle sorte de travail (att& s'taitrserv pour lui;mme.

G Et toi, qu'est;ce que tu vas faire# risqua enfin =ets Je vais me dguiser et rMder autour de la pension (rinton.

)eut;tre notre malfaiteur habite;t;il l8. En surveillant la maison toutela journe, j'aurai alors une chance de l'apercevoir.

;


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; C'est Na, approuva )ip. Ious nous tiendrons mutuellementcompagnie.

; Est;ce que ta m!re se sert 8 l'picerie centrale, )ip# demandaDais&. )arce que dans ce cas, si elle attend une commande cematin, nous irons aussi avec toi.

; Ion, rpondit )ip. u revoir, )ip * >u revoir arr&*5HcheA de ne pas vous mettre 8 jouer ensemble. Sans Na, vousrisquerieA de manquer le facteur et le boulanger.

; )our qui nous prends;tu# )our des gosses# B protesta arr&,tr!s ve0.

)uis les garNons se dirig!rent vers la maison de )ip tandis que

les deu0 filles s'loignaient dans le sens oppos.Dais& et =ets& commenc!rent leur enqute en se renseignant

cheA


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es deu0 jeunes dtectives s'approch!rent de la camionnette sansse presser. Soudain, =ets& aperNut un paquet de savon en paillettes surla route.

G a dK tomber de la caisse, murmura;t;elle en se baissant pourle ramasser. Ious le rendrons 8 la livreuse. Oa nous servira d'entre enmati!re. B

)resque aussitMt l'emplo&e d'picerie sortit de la maison o elletait venue livrer sa marchandise.

G Je crois que vous aveA perdu ceci, dit =ets& en lui tendant lepaquet de savon.

; $h* merci beaucoup* s'cria la jeune fille avec un aimable

sourire. Je viens de m'apercevoir qu'il manquait dans la commande*...Je ne sais o j'ai la tte ce matin, vo&eA;vous* C'est que la policem'a interroge tout 8 l'heure au sujet du vol dont


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un tas de questions, mais je ne lui ai pas t d'un grand secours.C'est dommage* B

a jeune fille rentra vivement dans la maison de sa cliente pour& dposer le savon en paillettes, puis elle ressortit non moinsvivement, grimpa sur son si!ge et mit son moteur en route.

G Iavre de ne pouvoir bavarder davantage, mes petites. l fautque je me sauve. Je suis dj8 en retard. >u revoir. B

Elle dmarra et disparut bientMt au coin de la rue. Dais& et =ets&se regard!rent.

G Eh bien, murmura =ets&, notre intervie a t facile et n'a pas

dur longtemps. >llons rejoindre les garNons* BElles trouv!rent )ip et arr& en train de se balancer sur la grille

du jardin en attendant le passage du facteur et du boulanger.G Dj8 de retour* s'e0clam!rent;il s tous deu0.; $ui, nous avons eu vite fait, e0pliqua Dais&, mais nous

n'avons pas appris grand;chose. a livreuse est passe cheA


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qu'il n'& avait pas de pain, rpondit le facteur un peu tonn de laquestion. Pous saveA, je ne me suis pas attard. J'ai pos mon paquetpr!s de la porte et je suis reparti. Je n'ai rien vu, rien entendu. J'ignoreo tait alors le voleur. )eut;tre cach dans le jardin, derri!re unbuisson. >u revoir, mes enfants. l faut que je continue ma tourne. B

enfourcha sa bic&clette et s'loigna en pdalant avec lenteur.G Son tmoignage ne nous apprend rien, soupira )ip, dcourag.

Je finirai par croire que ce voleur tait vraiment invisible. $n l'entendtousser, marcher. $n retrouve ses empreintes mais personne ne le voit*

; l nous reste encore 8 interroger le boulanger, dit arr&. SitMtapr!s nous irons 8 la pension (rinton et nous tHcherons de reprer(att&. Je suis sKr d'& arriver du premier coup. B

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CHAPITRE I/

LE BOULANGER

E =$>I%E? ne tarda pas 8 arriver. l avait laiss savoiture au bout de la rue et s'avanNa vers les enfants, songrand panier au bras. G Salut, les gosses*B s'cria;t;ilfamili!rement. C'tait un drMle de petit bonhomme, avec une voi0haut perche et une mani!re curieuse de se racler la gorge. G =eau

temps, pas vrai#; PouleA;vous que je porte moi;mme le pain 8 notre bonne#

proposa )ip en souriant.; Je ne demande pas mieu0* rpondit le petit homme. Je n'aime

pas trop m'approcher des maisons en ce moment, ajouta;t;il enfeignant d'tre effra&. C'est plein de voleurs partout. J'ai manqu enrencontrer un 8 Iorton @ouse avant;hier et un autre pas plus tardqu'hier cheA


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arr& qui jugeait prfrable de laisser parler le boulanger 8 saguise.

utrement dit, l'individu taitdj8 parti quand vous tes arriv... ou bien il se cachait tout pr!s de l8,attendant que vous vous loignieA...

; Dans ce cas, je l'ai rat de peu en effet. )eut;tre que

si j'avais pens 8 regarder autour de moi en traversant le jardin... C'estcomme 8 Iorton @ouse. J'ai entendu ?os crier au secours. Je mesuis prcipit... mais il n'& avait plus personne.

5ant pis* C'est regrettable, grommela )ip dNu. Enfin, passeA;moi votre panier. Je vais le porter 8 notre bonne. Elle fera son choi0 etje vous rapporterai le reste de vos pains. B


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G Ion, non, dit;il en secouant la tte. Si j'ai accept tout 8l'heure, c'tait pour rire. Je ne confie mon panier 8 personne. Je tienstrop 8 l'h&gi!ne de mes pains. Je suis mme maniaque sur ce point;l8.Je suis le seul boulanger du village 8 couvrir ma marchandise avec unlinge blanc.

; =on, bon* (aites comme vous vouleA, rpliqua )ip, ve0. Jedsirais simplement vous rendre service. >u fond, je suis tr!s contentde n'avoir pas 8 porter cette lourde corbeille jusqu'8 la cuisine. B

e boulanger franchit la grille et remonta l'alle en trottinant.es enfants le suivirent des &eu0 et se mirent 8 rire.

G l est vraiment amusant, dclara Dais&. l ressemble au coqnain de notre voisine. ?egardeA comme il se pavane. $n al'impression qu'il va crier G Cocorico* B Et comme il paraLt fier de sesprcautions pour garder son pain 8 l'abri de la poussi!re*

; Je me demande bien, dit =ets& en fronNant le sourcil, pourquoiil s'inqui!te tant de l'h&gi!ne de sa marchandise alors qu'il n'apas lui;mme les mains tr!s propres. Si maman me vo&ait avecdes ongles noirs comme Na, elle me punirait, c'est sKr* B

>u bout d'un moment, le petit boulanger reparut.G Je suis tr!s dNu, soupira;t;il en affectant un air afflig. SaveA;

vous qu'il n'& a pas le moindre voleur 8 pro0imit aujourd'hui# 5outest calme cheA vous... B

)uis il clata de rire et cligna gaiement de l'9il.G C'est gal* s'cria;t;il. Sans plaisanter, je vous assure que je me

tiens sur le qui;vive. >u premier suspect que j'aperNois, j'alerte lapolice.


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G Po&eA un peu comme il se donne des airs importants* murmura)ip. Je ne le trouve pas s&mpathique, ce bonhomme * B

=ets& sauta de la grille sur laquelle elle s'tait perche.G Si nous allions retrouver (att proposa;t;elle. J'ai hHte de

savoir si nous le reconnaLtrons.; C'est Na* acquiesNa Dais& avec empressement. )artons vite*

Ious n'avons plus rien 8 faire ici* Bes quatre amis prirent donc le chemin de la pension (rinton.

>pr!s avoir long la rivi!re un certain temps, ils arriv!rent en vue de

la maison. C'tait une grande bHtisse blanche, qui avait dK. tre fortbelle autrefois, mais qui, prsentement, offrait des signes certains devtust.

Des bateau0 glissaient sur l'eau de la rivi!re. Des pcheurs 8 laligne, installs sur la berge, s'incorporaient au pa&sage. Chacun taitassis sur un petit pliant. )atient et fig dans une rigoureuseimmobilit, il se penchait en avant, les &eu0 rivs au bouchon. $n eKtdit autant de chats attendant devant un trou de souris.

G Je n'ai jamais vu un de ces pcheurs attraper le moindrepoisson, dclara =ets& en s'arrtant derri!re l'un d'eu0.

; Chut* B fit l'homme en se retournant d'un air irrit.a petite fille battit en retraite tandis que )ip pouffait de rire.G 5u as failli effra&er le poisson qu'il n'attrape pas* murmura;t;il.

Ie recommence pas* Bes enfants dpass!rent un champ dans lequel travaillaient deu0

pa&sans, puis ils atteignirent les abords immdiats de la pension

(rinton. >lors, ils regard!rent autour d'eu0, en qute d'un (att&dguis. $ donc pouvait;il tre#

5out d'abord, ils ne virent personne. >u bout d'un instantcependant ils remarqu!rent une petite barque, proche de la berge, danslaquelle se trouvait un homme occup 8 pcher. Cet homme portaitdes vtements invraisemblables F une norme casquette 8 carreau0blancs et noirs, un cache;neA de laine verte fort peu en accord avec lasaison, une

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Cet homme portait des vtements invraisemblables...

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veste d'alpaga bleu clair et les plus ahurissants pantalons rougesque l'on ait jamais vus*

Dais&, arr&, )ip et =ets& ne pouvaient dtacher leur regard dusingulier individu. Soudain, celui;ci leva les &eu0, aperNut les enfants,puis se replongea bien vite dans la contemplation de son bouchon.

G C'est (att&* dclara )ip.


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CHAPITRE /

LE "CHEUR MYSTRIEUX

EI '>=SEICEde (att&, c'tait arr& qui devenait le chef desdtectives. C'tait donc 8 lui de dcider ce qu'il convenait de faire...

a couteA, dit;il apr!s avoir rflchi un moment, Dais& et moinous allons nous mettre 8 la recherche de (att&. )endant ce temps, )ipet toi, =ets&, vous ne perdeA pas de vue notre suspect.

; Entendu, approuva )ip en s'asse&ant sur l'herbe. Je ne quitte

pas des &eu0 notre voleur. Barr& et Dais& s'loign!rent. Entendant le bruit de leurs pas, lepcheur tourna la tte avec prcaution.

G 5u vois# souffla =ets& dans le creu0 de l'oreille de )ip. lesprait que nous tions tous partis. l doit attendre la premi!reoccasion pour s'chapper. B

)lusieurs minutes s'coul!rent. Soudain, le pcheur se mit 8tousser. =ets& tressaillit.

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G Cette voi0 caverneuse... Je suis de plus en plus certaine quecet homme est bien le voleur* B murmura;t;elle. e pcheur, immobiledans sa barque, semblait tre endormi. )ourtant, il ne l'tait pas, car iltournait la' tte chaque fois qu'il entendait quelqu'un passer sur lechemin. es promeneurs, cependant, taient rares... l & eut d'abord unpetit tlgraphiste trop maigre pour tre (att& dguis qui allasonner 8 la porte de la pension (rinton. )uis vint une jeune femmepoussant le landau de son bb. Enfin parut le boulanger, plusfrtillant que jamais.

e sentier du bord de l'eau tant trop troit pour sa voiture, ilavait laiss le vhicule 8 bonne distance, et portait sous son bras son

panier d'osier. l reconnut )ip et =ets& et leur adressa un petit signeamical.

G >lors# Pous re;voil8* Combien de pains dois;je vous livrer,m'sieur dame# >veA;vous aperNu beaucoup de voleurs depuis cematin# B

)ip se sentit un peu ve0 qu'on lui parlHt comme s'il avait eu si0ans. l se contenta d'un bref salut mais il en aurait fallu davantage pourrabattre le caquet du boulanger qui s'arrta 8 hauteur du pcheur pour

l'interpeller FG @, mon brave * Pous aveA attrap beaucoup de poissons#

Ion, pas beaucoup*B rpondit l'autre d'une voi0 touffe etsans tourner la tte.

e boulanger lanNa une ou deu0 plaisanteries qui rest!rent sanscho tant de la part du pcheur que des enfants, puis il se dcida 8s'loigner en direction de la pension (rinton.

G "uel bonhomme insupportable* grommela )ip. l a beau tre

petit, il dplace du vent. Be boulanger ressortit bientMt de la grande maison blanche et

salua une fois de plus les enfants au passage.G Je me demande o sont passs arr& et Dais&, soupira =ets&, et

surtout s'ils ont trouv (att&. Barr& et Dais&, cependant, apr!s avoir dcrit un grand cercle

autour de la pension (rinton sans avoir aperNu leur camarade,revenaient tristement sur leurs pas. > un certain

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moment, pourtant, ils avaient bien cru reconnaLtre le chefdes dtectives.

G Je parie que c'est cette femme, l8;bas, qui est en train depeindre devant un chevalet. Elle a une robe ample et un chapeau quilui cache le visage. >pprochons;nous, Dais&* B

pprochons;nous de lui toutdoucement...B

e fr!re et la s9ur avanc!rent sans faire le moindre bruit. lsregard!rent les mains du pcheur qui ne les avait pas entendus venir.es mains sont toujours rvlatrices.


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; 5u vois cet homme, l8;bas, dans cette barque# Eh bien, c'est levoleur* l a des pieds immenses, des mains normes et une tou0caverneuse. C'est l'individu que nous recherchons, (att&, j'en suis

persuad. Je pense qu'il doit habiter 8 la pension (rinton. 5u te rendscompte* Ious l'avons dmasqu* C'est patant, tu ne crois pas# B

(att& ne rpondit pas tout de suite. l rflchissait ensilence.

G J'esp!re que tu ne te trompes pas, arr&, dit;il enfin. Poici cequ'il faut faire... Je vais rester ici 8 le surveiller... B )endant ce temps,dpche;toi de tlphoner 8 CirrculeA... B

arr&, surpris, interrompit son camarade.

G 5u veu0 que j'appelle


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ressemblait gu!re 8 (att& de se montrer jalou0. )ourtantcomment e0pliquer autrement son manque d'enthousiasme... et sondsir d'offrir 8 CirrculeA le voleur tout G cuit B sur un plateau ?

>&ant rejoint )ip et =ets&, arr& et Dais& les mirent au courantdes vnements.

G >llons tous ensemble tlphoner 8


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G (lKte, s'e0clama arr& en raccrochant le combin. l n'estencore que quatre heures moins le quart. >utrement dit, nous devonspatienter trois quarts d'heure. Si nous allions dguster des glaces etboire une bonne limonade bien fraLche# B

a proposition fut adopte 8 l'unanimit. ls entr!rent dans unepHtisserie toute proche et se rgal!rent sans se presser.

n peu plus tard, ils retourn!rent 8 la poste et, cette fois, ce fut


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> bout de souffle, arr& s'arrta. l commenNait 8 s'tonner queCirrculeA ne se manifestHt pas plus bru&amment 8 l'autre e0trmit dela ligne.

G


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CHAPITRE /I

UNE IDE LUMINEUSE

>??U, Dais&, )ip et =ets& sortirent de la cabine tlphoniquedans laquelle ils s'taient tous entasss. ls se sentaient fort intrigus.Sur le trottoir, ils tinrent conseil.

G >llons faire notre rapport 8 (att&, dcida arr&. J'ai ide queCirrculeA ne m'a pas cru. C'est donc 8 nous d'agir maintenant.

; Si nous tlphonions 8 l'inspecteur Jen6s# suggra )ip.

Ion, conseilla Dais&. >ttendons d'avoir vu (att&. l& a quelque chose qui semble sonner fau0 dans cette histoire. Jecrois que (att&...

; e voil8 qui arrive* s'cria =ets&. $ui, oui, c'est bien lui* BC'tait (att& en effet, redevenu lui;mme, propre et net 8 son

habitude, suivi de (o0& plein d'entrain.

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e chef des dtectives sourit de l'vidente stupfaction de sesamis.

G (att&* s'e0clama arr& qui n'en cro&ait pas ses &eu0. 5u aslaiss notre suspect* )ourquoi es;tu all te changer# "ue s'est;il pass#

Iotre homme est parti presque sur vos talons, e0pliqua (att&.Je suis donc parti moi aussi.

Et alors# demanda Dais&. 5u l'as suivi# $ est;il all# h oui* coupa (att& en s'essu&ant les &eu0. CirrculeA* )arlons;en, veu0;tu* Iom d'un chien* J'aurais donn cher pour voir sa ttequand tu l'as appel pour lui dire 8 quel point il tait vilain avec sesgros pieds, ses grosses mains et ses gros &eu0 protubrants. Car c'estbien Na que tu lui as dis, n'est;ce pas# B

Dais&, arr&, )ip et =ets& regard!rent leur ami d'un airincomprhensif. Soudain, la lumi!re se fit dans leur esprit. arr& selaissa tomber plus qu'il ne s'assit sur un banc public qui se trouvaitpr!s de lui. l se sentait soudain les jambes faibles.

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G %rand Dieu, (att&* J'ai peur de comprendre... >insi, cethorrible pcheur dans le bateau n'tait autre que... que CirrculeA lui;mme#

; En personne, mon vieu0* ?flchis un peu. Essaie de revoirl'individu par la pense... > part %rodd& qui donc aurait eu l'idede s'affubler de vtements aussi vo&ants# Et ce pauvre nigaud quise cro&ait bien dguis* Pous devrieA avoir honte de vous* Comment*CirrculeA s'offre 8 vos &eu0, en pleine lumi!re, sous cetaccoutrement ridicule qui n'aurait pas tromp un bb au maillot, etvous l'aveA pris pour notre voleur * B

=ets&, l'air contrit, se mordit les l!vres.G $h* (att&* murmura;1;elle en s'efforNant de ne pas pleurer. Je

crois bien que c'est moi qui ai fourr cette ide dans la tte des autres.J'ai attir leur attention sur les grands pieds et les grandes mains del'homme...

; C'est toi qui devrais avoir honte, (att&* coupa Dais& d'unevoi0 indigne. Comment* 5u avais devin la vrit et tu nous asdemand de tlphoner 8 CirrculeA pour lui parler de notre suspect...De quoi avons;nous l'air maintenant#

; =ien fait pour vous* B chantonna (att& sans montrer le plus

petit remords. )uis il se remit 8 rire F G >h * quelle joliequipe de dtectives j'ai l8* Pous parteA 8 la chasse au voleur etvous choisisseA comme gibier l'unique policeman du village. @a* ha*ha* C'est trop drMle*

; Ce n'est pas tonnant qu'il ait grogn au bout du fil etraccroch d'une mani!re brutale, dclara Dais&, tr!s inqui!te desconsquences de leur gaffe. l faut esprer qu'il n'aura pas l'ided'aller trouver nos parents pour se plaindre de nous. B

(att& s'empressa de la rassurer.G


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# A0 1 quelle 2lie qui.e de dtecti&es 2'ai l- 1 (

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l ne nous aimait dj8 pas beaucoup, soupira )ip."u'est;ce que Na va tre dsormais...

=ah* n'& pense plus* conseilla (att& en souriant. C'est gal,j'ai t surpris ce matin en le trouvant l8;bas. Je l'ai repr toutde suite, dans son bateau.

Oa ne m'tonne pas de toi, avoua arr& mi;ve0 mi;admiratif.

D!s que je l'ai aperNu, j'ai compris qu'il avait eu lamme ide que nous. l surveillait la pension (rinton. Iouspouvons en dduire qu'il se propose de surveiller galement lamaison G ?ods B... s'il s'agit bien d'une maison.

Et crois;tu que le fait de surveiller ces endroits nous servira

vraiment 8 quelque chose# questionna arr& d'un air sceptique.

propos, j'ai eu un coup de chance cet apr!s;midi, juste avant queDais& et arr& m'aient reconnu.

"u'as;tu dcouvert# demanda vivement arr&. C'estvrai que la chance te favorise souvent, mon vieu0.

J'tais assis, bien tranquille, en train de pcher, quand uncoup de vent a emport mon chapeau. ne femme qui passait me l'a

obligeamment ramass et me l'a rendu. Je l'ai remercie. Ious avonsengag la conversation... et j'ai appris qu'elle habitait 8 la pension(rinton.

Oa, alors* s'e0clama Dais&. Je suppose que tu lui asaussitMt pos un tas de questions#

=ien sKr* admit (att& en souriant. Et saveA;vous ce que j'aidcouvert# "u'il n'e0istait qu'un seul pensionnaire hommedans la maison. $r, le malheureu0 vient d'tre gravement malade et n'a

commenc 8 se lever qu'aujourd'hui. Ious pouvons donc ra&er G(rinton B de notre liste. Iotre voleur, qui est forcment leste et enbonne sant, n'& habite pas*

Poil8 un grand pas de fait, constata Dais& avec satisfaction. $ui, dit (att&. >ussi, pour fter Na, je vous offre le th 8

tous les quatre. Je suis en fonds en ce moment. B

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arr&, Dais&, )ip et =ets& oubli!rent aussitMt qu'ils venaient dese bourrer de glaces et de limonade. a perspective de bons gHteau0effaNait mme leur ennui d'avoir soupNonn CirrculeA et d'avoirtlphon au policeman.

Jo&eusement, =ets& s'accrocha au bras de (att&.G )uisque nous n'avons pas dcouvert le voleur, le m&st!re

continue, n'est;ce pas, (att =ien sKr, =ets&. l va falloir trouver ce que reprsente le mot G ?ods B. $ui. pr!s tout, il peut en e0ister d'autres

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que CirrculeA dans le pa&s...


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CHAPITRE /II

DOUBLE CAMOUFLAGE

E EIDEI, les enfants se mirent 8 l'9uvre et tablirentleur plan d'action. Dais& et arr& se charg!rent de consulter l'annuairedes rues avec l'espoir d'& relever un nom de proprit commenNant par

?ods. )ip et =ets&, de leur cMt, s'offrirent 8 compulser l'annuaire desnoms propres.(att& dcida pour sa part d'aller voir le cordonnier. es autres lui

abandonn!rent de bon c9ur cette mission qu'on ne pouvait gu!reaccomplir sans risquer d'veiller les soupNons de l'artisan.

G Ie vous faites pas de souci, dclara (att&. Je m'en tirerai tr!sbien. Et puis, veilleA 8 ne pas vous laisser prendre par un nouveaudguisement de CirrculeA. Dieu sait ce qu'il pourra imaginer la

prochaine fois *

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$h* rpondit =ets& en riant. Je regarderai ses pieds. S'ils sontimmenses, je saurai que c'est lui* B

:+(att& rflchit 8 la mani!re la plus commode d'approcher le

cordonnier. Celui;ci tait un homme qui n'entendait pas la plaisanterie.)our l'aborder, il fallait trouver un motif valable. u bout d'une demi;heure, a&ant achev sa mtamorphose, (att&sortit de son repaire avec prudence. l faut avouer que son aspect taitpassablement effra&ant. l s'tait noirci deu0 dents de devant et avaitinsr, entre sa joue droite et sa gencive, un tampon de caoutchouc qui

lui donnait l'air d'avoir une flu0ion. ne paire de gros sourcils gris etbroussailleu0 dissimulaient son regard et une moustache assortieombrageait sa l!vre suprieure. l s'tait en outre vieilli en accusant lesmoindres plis de son visage, qui ressemblaient maintenant 8 des ridescrasseuses. "uant 8 la perruque qui compltait le maquillage, c'taitun chef;d'9uvre du genre F des m!ches de cheveu0 gris et raidesentourant un magnifique rond de calvitie au centre du crHne.

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(att& n'avait pu s'empcher de rire un instant plus tMt en secontemplant dans la glace. "uel remarquable vagabond* l avait enfilun vieu0 pantalon de velours cMtel tout rHp et une chemise fripe etsale. )our terminer F les fameuses chaussures... et des mains quisemblaient avoir oubli depuis longtemps l'usage du savon.

es gros souliers, 8 vrai dire, le blessaient terriblement, car ilstaient beaucoup trop grands pour lui. e pauvre (att& se mit en routeen boitant bas. Chemin faisant, il coupa une branche d'arbre qu'ildpouilla 8 l'aide de son couteau de poche et dont il se fit une canne

fort utile.En clopinant, il se dirigea vers la boutique du cordonnier. Celui;

ci, qui travaillait dans un coin de la pi!ce, leva la tte 8 l'entre duvagabond.

G Salut, patron * dit (att& d'une voi0 basse et caverneuse. J'viensrapport 8 mes godillots. Ce qu'ils peuvent me faire mal* ls me serrent,vous compreneA* J'ai de si grands pieds* Pous n'aurieA pas des souliersd'une pointure au;dessus 8 me vendre, par hasard# B

e cordonnier se pencha sur son tabli pour regarder les pieds de(att& et laissa chapper un sifflement de surprise.

G h oui, soupira;t;il.


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# Ma3ette1 Pur &tre taille &us c0ausse3 )rand1 (

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;


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&ant franchi le seuil de la boutique, (att& se laissa tomber surun banc de bois qui se trouvait dehors, pr!s de la porte. l tenditl'oreille pour essa&er d'entendre des bribes de la conversation quetenaient les deu0 hommes. "ue venait chercher CirrculeA cheA lecordonnier#

(att& ne pensait pas que le policeman ait pu avoir la mmegniale ide que )ip F se renseigner sur les chaussures de grandespointures que pouvait avoir 8 rparer l'artisan.


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CHAPITRE /III

FATTY S'AMUSE

C??CE[ne se doutait gu!re qu'il tait assis pr!s de (att&. >travers ses lunettes noires, il dtailla le vagabond. Se pouvait;ilque ce soit le voleur# a PouleA;vous une cigarette# B proposa;t;il d'unton aimable en fouillant dans sa poche 8 la recherche de son paquet.

(att& le regarda et mit sa main en cornet derri!re son oreille.G "u'est;ce que vous dites#; PouleA;vous une cigarette# B rpta le policeman un peu plus

fort.(att& tendit un peu plus l'oreille.G PouleA;vous une cigarette# jeta %rodd& 8 pleine voi0.; $h*... ah... oui... j'ai mal 8 la tte, en effet, rpondit (att&. $h*

l8* l8* ma pauvre tte* Ce que je peu0 souffrir*

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; Je ne vous parrle pas de votrre tte* J'ai dit F G PouleA ;G vousune cigarrette# B hurla CirrculeA.

; J'ai bien entendu. nutile de crier comme Na, dclara levagabond d'un air offens. )our ce mal de tte, ils ont rien pu & faire8 l'hMpital. sa grande surprise, le vagabond ragit.

G Dites donc* "u'est;ce qui vous prend de me traiter de vieilimbcile* s'cria;t;il d'un ton furieu0. Pous pensieA que j'tais durd'oreille, non#


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rest!rent ainsi tous les deu0, 8 se guetter du coin de l'9il.De longues minutes s'coul!rent. Et soudain, arr&, Dais&, )ip et

=ets& parurent au coin de la rue* )ar bonheur, ils n'avaient pasemmen (o0& avec eu0. Sans cela, le petit fo0;terrier n'aurait pasmanqu de reconnaLtre son maLtre et tout aurait t perdu.

(att& baissa un peu la tte. "uelle catastrophe si l'un de ses amisl'identifiait en dpit de ses prcautions et vendait la m!che devantCirrculeA *


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Sa faon de s'asseoir est caractristiue. C'est rodd"! #

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$n aurait bien dit qu'il se disposait 8 lui parler* rriv 8 sa hauteur, )ip s'adressa 8 %rodd&.

a S'il vous plaLt, monsieur, pourrieA;vous m'indiquer l'heure# BCirrculeA fronNa les sourcils et tira sa montre.G


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G S'il vous plaLt, monsieur, n'aurieA;vous pas vu par hasard notrepetit chien, (o0

; Ion* hurla CirrculeA. Et si je l'aperNois, je le chasserai 8coups de pied.

;


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sujet de G ?ods B. Dans cette affaire, on dirait qu'il se montrebeaucoup plus habile qu'8 l'ordinaire. l a pens

12/8 intervieer le cordonnier. l agit en tout comme nous. ucune des deu0 femmes ne chausse du -/, c'est certain. ?estent les?odsne&. Je ne les connais pas.

; Peu0;tu que j'enqute sur eu0 avec les autres# proposa Dais&.Ious pourrions & aller cet apr!s;midi. Je me rappelle tout d'un coup

que maman a rencontr des gens de ce nom 8 une fte de charit.; 5u me donnes une ide* dclara (att&. ?endeA visite au0

?odsne& sous ce prte0te F une collecte pour une bonne 9uvre* Pousleur demandereA s'ils n'ont pas des vtements usags 8 vous donner...en particulier une paire de souliers d'une tr!s grande pointure que vousdestineA 8 un vagabond qui poss!de de grands pieds. B

Dais& se mit 8 rire.G 5u as de l'imagination 8 en revendre, (att&. e vagabond en

question, ce sera toi, bien entendu* Et nous pourrons

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toujours distribuer les vtements usags 8 de pauvres gens.D'accord, j'irai voir les ?odsne& et j'emm!nerai =ets& avec moi.


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CHAPITRE /I"

UN A"RS#MIDI BIEN REM"LI

$?S"E (att& atteignit l'arrt du car qui se trouvait juste

devant le poste de police, il se laissa tomber pesamment sur unbanc, comme s'il tait tr!s las. l poussa mme le ralisme jusqu'8mettre un faible gmissement.

ne vieille dame vint s'asseoir aupr!s de lui et le considra d'un9il bienveillant. )uis, apr!s avoir fouill dans son sac, elle en tira unepi!ce de monnaie qu'elle fourra dans la main du jeune dtective.

(att& fut tellement stupfait qu'il faillit oublier qu'il n'tait, au0&eu0 de la brave femme, qu'un misrable chemineau. l se reprit tr!s

vite et remercia avec motion, en se promettant de donner cet argentau premier pauvre qu'il rencontrerait.

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Cependant, il tait inquiet. e poste de police paraissait dsert.Sot qu'il tait* ffectantd'Mter un caillou de son soulier, elle se pencha en avant apr!s avoirdpos son paquet 8 cMt de (att& et s'appliqua 8 parler tout bas, du

coin de la bouche.G Poil8 ton repas, (att&. Je l'ai mis dans un journal pour que Na

fasse plus naturel.


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Il u&rit le 2urnal qui a&ait en&el.. l'en4cas et fei)nit de lire!

"uelques minutes plus tard, il vit arriver pr!s avoir surveill

la pension de famille une journe enti!re, le policeman en tait arriv8 la conclusion qu'aucun suspect n'habitait l8.

?estait 8 contrMler les trois autres noms qu'il avait runis F les?odsic6, les ?odsne&, et ?odsal. 'un d'eu0 correspondait

certainement au mot G ?ods B inscrit sur le bout de papier trouv 8Iorton @ouse.

G C'est une chance, soupira tout bas le gros policeman, que cesdtestables gosses n'aient pas connaissance de ces bouts de papier.)ourr une fois, j'ai de l'avance surr eu0* B

)auvre CirrculeA* l aurait t moins optimiste s'il avait su que5on6s avait montr 8 (att& les bouts de papier en question.


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(att& se leva, dcid 8 trouver o habitait le colonel.u diable ces dtestables gosses *

> prsent, il hsitait 8 se prsenter cheA


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CirrculeA devint cramoisi et sauta sur son vlo, hors de lui. S'ilavait prononc un seul mot, il le sentait, il aurait certainement clat.l commenNait 8 se douter que 5on6s avait bavard.


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)ip prit 8 son tour la parole.G %rand comme il est, suggra;t;il, votre fils doit avoir du mal 8

se chausser. l lui faut sans doute au moins du -/ * B

a vieille femme clata de rire.G Pous ferieA un mauvais devin* s'e0clama;t;elle. ?egardeA un

peu sur cette tag!re. Pous & trouvereA les chaussures de mon fils. lchausse... du :* Oa vous tonne, pas vrai# B

Effectivement, les deu0 garNons taient tr!s tonns. e :,c'tait la pointure mme de arr&.

G $ui, e0pliqua encore la dame. En dpit de sa haute taille, mon)eter a de petits pieds et de petites mains. Ious sommes tous commeNa dans la famille* B

)ip et arr& chang!rent un coup d'9il dNu. ls n'avaient trouvaucune piste 8 ?odsal. Ce n'tait pas l8 qu'habitait le voleur.

G @, grand;m!re* lanNa soudain une voi0 dans le jardin."u'est;ce que je vous livre comme pain aujourd'hui# ; ne micheenti!re, s'il vous plaLt. B

e petit boulanger que connaissaient )ip et arr& parut sur leseuil. l dposa la miche sur la table tout en saluant gaiement les deu0garNons.

G $n se rencontre souvent, pas vrai# >llons, au revoir tout lemonde * B

repartit en sifflant, prenant au passage sa corbeille d'osier qu'ilavait laisse dans l'alle. arr& et )ip laiss!rent 8 leur tour la vieillefemme et rcupr!rent leur balle dans le jardin. )ip la lanNa dans le

chemin avant mme d'tre sorti. >ussitMt, le visage furieu0 de pprrocheA un peu* Po&ons, pourrquoi tes;vous ici#

)arrtout o je vais, je rrencontrre quelqu'un de votrre bande. > quoijoueA;vous# Je vous somme de me rpondre*

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> quoi nous jouons# rpta arr& en ramassant la balle.percevant devant elle une ombre formidable, elle se mitaussitMt 8 crier F

G >u secours* >u voleur* > moi* Ion, non, madame* dit


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moustache blanche et un teint rouge. Sans aucun doute, c'tait lecolonel lui;mme. l tait tendu sur une chaise longue.

Dissimul derri!re la haie, (att& tudia le personnage. ecolonel n'avait pas l'air commode. )as du tout mme* )ar chance, ilfaisait la sieste. Et, mme, il ronflait.

(att& considra ses pieds. Des pieds immenses* n petit frissonde joie parcourut l'chin du jeune dtective. Et s'il avait sous les &eu0le voleur apr!s lequel il courait# )ourtant, le colonel ne ressemblaitgu!re 8 un malfaiteur...

(att& avait bonne vue. Soudain, il s'avisa que les chaussures du

vieu0 militaire, qui dressaient leurs semelles en l'air, avaient destalonnettes en caoutchouc. (att& n'osa pas se faufiler dans le jardinpour les e0aminer de pr!s et voir si elles ne prsentaient pas le dessinen forme de losange, caractristique des souliers du cambrioleur. ecolonel donnait l'impression d'tre profondment endormi mais peut;tre avait;il le sommeil lger...

Comme en rponse au0 penses secr!tes de (att&, le vieu0militaire se rveilla. l ouvrit les &eu0, s'assit d'un coup de reins et

s'pongea le visage 8 l'aide d'un mouchoir vaste comme un drap de lit.5out 8 coup, son regard tomba sur (att&, mal dissimul derri!re lahaie. Sa col!re clata aussitMt.

G C'est vous qui m'aveA rveill, je parie# "ue faites;vous l8 8m'pier# >llons, parleA*

; Ce n'est pas moi qui vous ai rveill, m'sieur* protesta lepseudo;vagabond d'une voi0 pleurnicharde. Je regardais juste vospieds.

;


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; =on, bon* grommela le colonel. (aites le tour de la maisonet vo&eA si ma gouvernante peut vous dnicher quelque chose.


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G Est;ce qu'il vous arrive souvent de distribuer ainsi les affairesde votre maLtre# demanda;t;il 8 la gouvernante.

$h* oui* rpondit;elle. e colonel a l'air bourru mais il esttr!s bon. Depuis qu'il a pris sa retraite, il porte des vtements civils. >peine sont;ils uss qu'il les donne volontiers 8 qui les lui demande.>h* je peu0 dire que j'en ai vu partir, des vestes, des pantalons et deschaussures*... "uoique les chaussures, il s'en spare moins volontiers.Pous aveA de la chance aujourd'hui. Je me rappelle que la derni!repaire est partie l'anne passe. e colonel l'a porte lui;mme 8


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vagabond avait l'air si faible et si las* Elle n'aurait pas dK le chargerd'une tHche aussi fatigante*

>rriv 8 la plate;bande, (att& se laissa tomber sur les genou0 etcommenNa 8 arracher les mauvaises herbes qui l'envahissaient.

5andis que ses mains s'activaient, son cerveau ne restait pasinactif. l passa ainsi di0 bonnes minutes 8 mettre de l'ordre dans sesides. l finit par se demander s'il n'avait pas fait erreur en pensant queG + (rinton B et G 1 ?ods B constituaient des indices valables. )lusvraisemblablement, il s'agissait de simples bouts de pa'pier que le ventavait dposs dans le jardin de Iorton @ouse. es seuls indicesvritables devaient tre les gigantesques empreintes de pas,

les traces laisses par les gants... et peut;tre aussi cette marquebiAarre et quadrille releve sur le sol.

(att& tait ainsi occup 8 rflchir tout en arrachant les herbesfolles quand soudain son attention fut attire par un son familier F le

timbre d'une bic&clette *"uelqu'un freina dans le sentier bordant le jardin. e propritaire

du vlo mit pied 8 terre, puis sa grosse tte mergea derri!re la haie.>u mme instant, (att& leva les &eu0.

Son regard croisa celui de CirrculeA. e policeman mit ungrognement qui trahissait sa surprise. Encore ce vagabond * l l'avaitlaiss endormi sur un banc, juste devant le poste de police, et voil8qu'il le retrouvait en train d'arracher les mauvaises herbes, dans la

proprit du colonel Cross*


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l'& avait prcd F d'abord ces deu0 filles, puis leurs fr!res, et

maintenant le vieu0 vagabond *Si


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G De quoi* De quoi* s'e0clama;t;il. "u'est;ce qui vous prend deme parler sur ce ton* Et vous;mme d'abord, que veneA;vous faire parici# J'aimerais le savoir*

@eu, heu... e0cuseA;moi, mon colonel, bafouilla CirrculeAtout dsempar. Je m'adressais 8 ce vagabond. Je... je l'ai dj8rencontr ce matin et... heu... je n'aime pas beaucoup les chemineau0*$n signale trrop de vols surr leurr passage.

; )eu m'importe ce que vous aimeA ou ce que vous n'aimeA pas*cria le colonel. >lleA;vous;en* Pous devrieA avoir honte de venir merveiller en attrapant un brave homme 8 qui j'ai procur un petit travaildans mon jardin. B


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"uand (att& eut termin son travail, il remercia le colonel Crosset partit, la paire de chaussures accroches 8 son cou par les lacets. Envo&ant ces souliers, %rodd& manqua de suffoquer.

Dire qu'il avait pdal par cette cruelle chaleur jusqu'8 la villa ducolonel pour le questionner poliment au sujet de ses chaussures* Etqu'avait;il obtenu# l s'tait fait traiter de G cingl B et on lui avaitordonn de dcamper.

Et pendant ce temps, cet e0asprant vieu0 chemineau avaitrussi 8 se procurer ces souliers 8 semelle immense... des souliers quitaient certainement des indices de tr!s grrande valeurr *


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rattraper sur son vlo. "uant 8 suivre (att& 8 pied, il ne fallait pas &compter F le chef des dtectives avait des ailes au0 talons *

(att& traversa un pr, franchit une barri!re, traversa un autre pr,puis un champ, se faufila au creu0 d'un troit sentier, prit une ruelle,une autre, et parvint enfin 8 la grille de sa maison. Pite il se glissadans le jardin... )ar la fentre de sa cuisine, la bonne des 5rottevilleeut la vision fugitive d'un vieu0 vagabond crasseu0. Elle tendit le cou,ne vit plus rien et crut avoir rv.

(att& tait dj8 8 l'abri dans sa remise et venait d'en tirer leverrou derri!re lui.

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CHAPITRE /"I

ENFIN UNE "ISTE%

EIC$?E essouffl par la course fournie pour chapper 8CirrculeA, (att& ne prit mme pas le temps de respirer. l tira soncarnet de sa poche et se mit 8 comparer le dessin relev d'apr!s lestalonnettes du voleur 8 celui reprsent sur les chaussures ducolonel Cross. C'taient e0actement les mmes F un losange tr!sallong. (att& e0ulta.

G Enfin, je tiens une piste* s'cria;t;il. >pr!s toutes cesdmarches vaines, tous ces coups de bHton dans l'eau, il semble bienque j'aie enfin trouv une preuve valable. Ce losange prouve que lapersonne 8 qui le colonel a donn une paire de chaussures est levoleur. Et de quelle paire peut;il s'agir# Celle qu'il a remise 8


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(att& tait tellement enchant de sa dcouverte qu'il esquissaquelques pas d'une danse improvise au milieu de la remise. n grossoulier dans chaque main, il volua gracieusement en fredonnant.C'tait un spectacle rjouissant que ce vieu0 vagabond s'essa&ant 8reproduire les gestes d'une ballerine.

Soudain, un bruit 8 la fentre attira son attention... l interrompitsa danse, craignant de voir paraLtre sa m!re ou mme CirrculeA.

uncertain moment, nous avons cru faire une dcouverte. l & avait un cirgigantesque

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accroch 8 un clou. s;tu trouvun indice cheA le colonel Cross# B

(att& ne se fit pas prier. l relata par le menu ce qui s'tait passdepuis l'instant o Dais& l'avait ravitaill. l en arriva 8 l'pisode deCirrculeA surgissant derri!re sa haie pour apostropher le chemineau autravail. l rapporta les propos changs entre le policeman et le colonelrveill en sursaut. es autres se tenaient les cMtes de rire.

G $h* (att&* soupira )ip en s'esclaffant. J'aurais voulu assister 8^la sc!ne*


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Il ra..rta les .r.s c0an)s entre le .lice%an et le clnel

r&eill en sursaut!

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mes chaussures habituelles, je crois que je vais encore boiterpendant un jour ou deu0*

; C'est que tu t'es dguis si consciencieusement, (att&* Bdclara =ets& avec admiration.

C'est obligatoire si l'on veut russir, affirma (att&.Et maintenant, qu'allons;nous faire# Ious devons agir vite avant queCirrculeA n'ait le temps de se retourner. B

Dais& pouffa de rire en se rappelant comment ils avaient reconnule policeman sous son dguisement et de quelle mani!re ils s'taientmoqus de lui. )auvre vieu0 CirrculeA* l avait dK rpondre 8 toutesleurs questions F G S'il vous plaLt, pouveA;vous m'indiquer l'heure# B, GS'il vous plaLt, pouveA;vo

Documents

Blyton Enid Série Mystère Détectives 8 Le mystère du voleur invisible 1950 The Mystery of the Invisible Thief.doc