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2013 2014 Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Philosophie et sociologie Spécialité : Sociologie Finalité : Recherche

Brochure 2013-2014 Master Philosophie et sociologie ...lettres.sorbonne-universite.fr/IMG/pdf/Brochure_2013-2014_Master... · Document non contractuel – Mis à jour le 04 octobre

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2013 – 2014

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Philosophie et sociologie

Spécialité : Sociologie

Finalité : Recherche

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UFR SOCIOLOGIE ET INFORMATIQUE POUR LES SCIENCE HUMAINES

Directeur : Pierre Demeulenaere

Domaine : Sciences humaines et sociales

Master : Mention Philosophie et Sociologie

Spécialité : « Sociologie »

Finalité : Recherche

2013-2014 SECRETARIAT : Maison de la Recherche, UFR de Sociologie et d’Informatique pour les Sciences Humaines 28 rue Serpente –75006 Paris Telephone: 01 53 10 58 26 Email: Shehrazad Lakaf: [email protected] Ouverture de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 16h30 Fermeture le vendredi après-midi. BIBLIOTHEQUE : Maison de la recherche bibliothèque Serpente.

REUNION DE RENTRÉE ET D’INFORMATION SUR LE MASTER SOCIOLOGIE

Mercredi 18 SEPTEMBRE - 15h (M1) - 16h 30 (M2)

Maison de la Recherche, 28, rue Serpente 75006 Paris

Salle D 040

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SOMMAIRE

Equipe enseignante p. 3 Renseignements pratiques p. 4 Présentation générale p. 5 Tableau récapitulatif des enseignements p. 8 Master 1 Contenus des enseignements Master 1 p. 10 Tableau récapitulatif des enseignements p. 24 Master 2 Contenus des enseignements Master 2 p. 26

Cahier commun Master p. I Calendrier universitaire 2013-2014 p. III

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EQUIPE DE FORMATION DU MASTER

Mention : PHILOSOPHIE – SOCIOLOGIE Spécialité : Sociologie

Responsable des Spécialités de sociologie : Pierre DEMEULENAERE [email protected] ENSEIGNANTS DE SOCIOLOGIE : Université Paris-Sorbonne : Pierre DEMEULENAERE, professeur, Didier LAPEYRONNIE professeur, Philippe STEINER, professeur, Laurence DEVILLERS, professeur, Pierre-Marie CHAUVIN, MCF, Beate COLLET, MCF, Renaud DEBAILLY, MCF, Razmig KEUCHEYAN, MCF, Jean Christophe MARCEL, MCF, Elise VERLEY, MCF, Ecole Normale Supérieure Cachan : Patrice DURAN, professeur, Jerôme PELISSE, MCF, Pierre- Paul ZALIO, professeur, Elodie BETHOUX, MCF, Keltoume LARCHET, Thibaut DE SAINT POL, Centre National de la Recherche Scientifique Claude DIDRY, DR, IDHE Cachan Olivier GALLAND, DR, GEMASS Yannick LEMEL, Nathalie BULLE, CR, GEMASS GL MANZO, CR, GEMASS Le Master est adossé à trois laboratoires de sciences sociales: Le Groupe d’Etude des méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne, http://www.gemass.fr/ L’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), http://www.isp.cnrs.fr/; L’Institut des Dynamiques Historiques de l’Économie (IDHE), http://www.idhe.cnrs.fr/;

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INSCRIPTIONS PEDAGOGIQUES INSCRIPTIONS AUX EXAMENS

Le master se prépare en deux ans (master 1 et master 2) comportant chacun deux semestres, soit 4 semestres au total L’inscription administrative se fait en Sorbonne au service de la scolarité, Galerie Claude Bernard, escalier P, 3ème étage. Cette inscription est annuelle.

L’inscription en Master 1 « recherche » est automatique pour tout titulaire de la licence de sociologie

L’inscription en Master 2 « recherche » est soumise à l’autorisation de votre directeur de recherche à choisir parmi les Professeurs et à l’obtention d’une moyenne de 13/20 au Master 1. Si vous avez obtenu votre Master 1 avec une moyenne comprise entre 10 et 13, votre dossier peut être examiné par le Conseil des responsables de spécialités.

Les inscriptions pédagogiques se font en ligne (ENT étudiant) et conditionnent l’inscription aux examens. Elles sont donc obligatoires. L’inscription pédagogique est semestrielle. Les emplois du temps sont à consulter le site de l’Université www.paris-sorbonne.fr , rubrique les UFR : Sociologie et informatique pour les sciences humaines, « actualités »

DELIVRANCE DES ATTESTATIONS ET DES DIPLÔMES

Les étudiants ayant un diplôme complet doivent demander leur attestation dans les meilleurs délais. (Centre administratif de Paris IV)

Toutefois les étudiants s’arrêtant en fin de Master 1 (fin de première année) pourront recevoir le diplôme de maîtrise sur demande expresse.

Voir ENT Etudiants

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Master Philosophie et sociologie

Spécialité : Sociologie Finalité : Recherche

Descriptif général La sociologie propose à l’université Paris Sorbonne, en association avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan deux parcours de Master recherche : - Sociologie : action, normes, économie et politique - Sociologie et philosophie des sciences sociales (formation cohabilitée avec l’Ecole Normale supérieure de Cachan)

La première année ou M1 est commune aux deux parcours. Elle se compose de deux ensembles :

1. Un tronc commun pour tous les inscrits, comportant chaque semestre trois cours de théorie sociologique, un cours de méthodologie approfondie et un cours de langues.

2. Des options d’approfondissement théorique, méthodologique et d’ouverture

aux autres disciplines. Conditions d’admission Sont admis en M1 les étudiants dotés d’une licence de sociologie. Pour les étudiants titulaires d’une licence d’une autre discipline de sciences humaines et sociales, assortie d’une mineure en sociologie ou d’un nombre significatif d’enseignements suivis dans cette matière antérieurement, l’admission se fait sur dossier et après avis de la Commission pédagogique. Sont admis en M2 les étudiants satisfaisant les exigences de niveau requis pour l’ensemble du Master (avoir au moins 10/20 à chacun des deux semestres, et une moyenne égale ou supérieure à 13/20 sur l’ensemble de l’année) et ayant obtenu, au vu de leur projet de recherche, l’accord d’un directeur de recherche du parcours. Pour les étudiants issus d’un autre M1, un dossier détaillé de demande d’admission (comportant CV, enseignements antérieurs suivis, relevé de notes et projet de recherche) doit être déposé au secrétariat et obtenir l’aval d’un Directeur de recherche et de la Commission pédagogique. Le résultat général du Master se fait par moyenne des quatre semestres.

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1. Spécialité recherche Sociologie Parcours : Action, Normes, Economie et Politique

Formation cohabilitée Paris 4 - ENS Cachan Responsables : Pierre Demeulenaere et Patrice Duran

[email protected] [email protected]

Objectif Il s’agit de donner aux étudiants une formation sociologique de haut niveau, tant théorique que méthodologique orientée vers l’étude des normes, de la mobilisation collective, de la sociologie politique et économique en insistant à la fois sur la dimension théorique et sur l’enracinement empirique de la recherche.. La première année, plus générale, permet, dans le cadre des options, de découvrir des domaines spécifiques comme la sociologie de la connaissance, la sociologie de la culture, la sociologie de la mondialisation etc. La deuxième année permettra de se spécialiser plus directement dans l’un des domaines couverts par le master Enseignement M1 : Suivi du tronc commun et des options d’approfondissement et d’ouverture (cf. ci-dessous) Un mémoire de soixante à quatre-vingts pages sera rédigé sous la responsabilité de l’un des enseignants de sociologie (vois liste ci-dessus). L’étudiant devra rédiger un mémoire de 80 pages environ, sous la responsabilité d’un des enseignants de l’équipe pédagogique. M2 : Suivi de quatre séminaires par semestre (trois de sociologie et un de méthodologie, ou deux de sociologie, un de philosophie et un de méthodologie à prendre, chaque semestre, dans la liste ci-dessous. L’étudiant devra rédiger un mémoire principal, associé au séminaire principal qu’il aura choisi, ainsi qu’un mémoire secondaire dans chacun des deux autres séminaires suivis. Le directeur du mémoire principal est choisi parmi les enseignants dispensant un séminaire de recherche en M2 L’étudiant doit, suivre sur les deux semestres le séminaire correspondant à son mémoire principal, si ce séminaire est annuel. En revanche, il a la possibilité, pour les deux autres et après concertation avec leurs responsables, de changer de séminaire d’un semestre à l’autre.

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2. Master recherche sociologie : Parcours : Sociologie et philosophie des sciences sociales

Responsable : Pierre Demeulenaere

Objectif Il s’agit de valoriser la possibilité, unique en France, pour des étudiants de sciences sociales, d’associer étroitement des études de sociologie à une réflexion philosophique sur les sciences sociales Enseignement M1 : Suivi du tronc commun et des options d’approfondissement et d’ouverture (cf. ci-dessous) Un mémoire de soixante à quatre-vingts pages sera rédigé sous la responsabilité de l’un des enseignants de sociologie (vois liste ci-dessus). M2 : Suivi de quatre séminaires par semestre (deux de sociologie, deux de philosophie) à prendre, chaque semestre, dans la liste offerte ci-dessous. L’étudiant devra rédiger un mémoire principal, associé au séminaire principal qu’il aura choisi, ainsi qu’un mémoire secondaire ou des notes de recherche dans chacun des autres séminaires. L’étudiant doit, suivre sur les deux semestres le séminaire correspondant à son mémoire principal, si ce séminaire est annuel. En revanche, il a la possibilité, pour les deux autres et après concertation avec leurs responsables, de changer de séminaire d’un semestre à l’autre.

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PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT

Master 1

Enseignements communs aux spécialités recherche de sociologie Organigrammes

Premier semestre

M1

S1

Enseignements Horaires Evaluation session 1

Coefficients

Crédits

Tronc commun (18 crédits)

UE 1 Epistémologie des sciences sociales P. Demeulenaere, professeur

CM (18 h) 1 écrit 3 3 crédits

UE 2 Sociologie de l’action. D.Lapeyronnie, Professeur

CM (18 h) 1 écrit 3 3 crédits

UE 3 Sociologie économique Philippe Steiner, Professeur

CM (18 h) 1 écrit 3 3 crédits

UE 4 Méthodologie approfondie B. Collet, Maître de conférences

TD (26 h) Mémoire sur les deux semestres : 60 à 80 pages

7 7 crédits

UE 5 Langues vivantes TD (18 h) 2 2 crédits Options (12 crédits) (master recherche)

UE 6 Option A 1 Approfondissement théorique

2 CM (13 h)au choix

Contrôle continu

2 x 2 4 crédits

UE 7 Option A 2 Approfondissement méthodologique

2 TD (13 h) au choix

idem 2 x 2 4 crédits

UE 8 Option A 3 : Ouverture disciplinaire (autres disciplines)

1 ou 2 cours (total 26 h) au choix

idem 4 4 crédits

Modalités de contrôle des connaissances session 2 (session de rattrapage) : épreuves orales NOTE : les étudiants de l’ENS Cachan suivent obligatoirement à Paris Sorbonne les enseignements correspondant aux UE 1, 2, 3 et 4 et suivent des enseignements correspondant aux autres UE à l’ENS Cachan, l’UE 6 propose un programme commun aux deux établissements offert à l’ensemble des étudiants, les étudiants de Cachan prennent obligatoirement un cours proposé par Paris Sorbonne.

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Deuxième semestre

M1 S2

Enseignements Horaires Evaluation session 1

Coéfficients

Crédits

Tronc commun (18 crédits)

UE 13

Sociologie de l’action Didier Lapeyronnie, Professeur

CM (18 h) 1 écrit sur table

3 3 crédits

UE 14

Sociologie des TemporalitésPierre-Marie Chauvin MCF

CM (18 h) 1 écrit sur table

3 3 crédits

UE 15

Epistémologie des sciences sociales, 2 P. Demeulenaere, professeur

CM (18 h) 1 écrit sur table

3 3crédits

UE 16

Méthodologie approfondie, E. Verley, Maître de conférences

TD (26 h) Mémoire sur les deux semestres

7 7 crédits

UE 17

Langues vivantes TD (18 h) 2 2 crédits

Options (12 crédits) (Master recherche)

UE 18

Option A 1. Approfondissement théorique

2 CM (13 h)au choix

Contrôle continu

2 x 2 4 crédits

UE 19

Option A 2. Approfondissement méthodologique

2 TD (13 h) au choix

idem 2 x 2 4 crédits

UE 20

Option A 3 : Ouverture disciplinaire (autres disciplines)

1 ou 2 cours (total 26 h) au choix

idem 4 4 crédits

Modalités de contrôle des connaissances session 2 (session de rattrapage) : épreuves orales NOTE : les étudiants de l’ENS Cachan suivent obligatoirement à Paris Sorbonne les enseignements correspondant aux UE 13, 14, 15 et 16 et suivent des enseignements correspondant aux autres UE à l’ENS Cachan, l’UE 18 a un programme commun aux deux établissements offert à l’ensemble des étudiants, les étudiants de Cachan prennent obligatoirement un cours proposé par Paris Sorbonne.

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Spécialités Recherche : Programme des Eléments constitutifs Semestre 1 :

1. Tronc commun UE1 - M1SO101U : épistémologie des sciences sociales 1 CM 18 h, 3 crédits Pierre Demeulenaere, professeur, Dans ce cours seront examinés les débats épistémologiques qui ont accompagné la naissance des sciences sociales: statut des sciences sociales vis-à-vis des sciences de la nature, problème de l’existence de lois dans la vie sociale et leur relation à l’histoire, nature et validité de l’explication en sciences sociales, relation entre explication et compréhension, relation entre expérience et modélisation, place du terrain et de la dimension statistique dans les données. Cette recherche se fera à partir des textes classiques de la constitution des principales disciplines des sciences sociales envisagées dans leurs relations réciproques: sociologie, science économique, histoire, anthropologie mais aussi psychologie. Dilthey Wilhem [1883] Introduction aux sciences de l’esprit in Oeuvres, 1, Paris, Cerf, 1992. Durkheim Emile [1894] (1937, 1987) Les règles de la méthode sociologique Paris, P.U.F. Malinowski Bronislaw [1922](1963, 1989) Les Argonautes du Pacifique occidental, Paris, Gallimard Menger Carl [1883] (1996) Investigations into the Method of the Social Sciences, Grove City, Libertarian Press. Mill John Stuart [1843] (1866, 1988) Système de logique, Livre VI, Liège, Pierre Mardaga. Simmel Georg [1892, 1905,1907] (1984) Les problèmes de la philosophie de l’histoire, Paris, P.U.F. Weber Max (1965, 1992) Essais sur la théorie de la science Paris, Plon, Presses Pocket. UE 2 – M1SO102U : Sociologie de l’action CM 18 h, 3 crédits D.Lapeyronnie, professeur Sociologie de l’action collective et des mouvements sociaux Ce cours a pour objet de présenter les principaux courants de la sociologie de l’action collective et des mouvements sociaux. Il montrera que cette sociologie repose sur trois paradigmes de l’action, la norme, l’utilité, la créativité. Chacun conduit à l’élaboration de modèles particuliers à la fois concurrents e complémentaires qui sont aussi liés à des représentations de la vie sociale et de l’acteur social. Au premier semestre nous mettrons particulièrement l’accent sur les modèles « classiques » fondés sur l’hypothèse d’une rupture normative pour expliquer l’émergence d’actions collectives.

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UE 3 – M1SO103U :Sociologie économique CM 18 h, 3 crédits P.Steiner, professeur Après une présentation des approches classiques (Marx, Durkheim, Weber, Polanyi) de la société industrielle ou du capitalisme, l’enseignement porte sur le capitalisme financier contemporain. Pour caractériser le mode de fonctionnement de ce capitalisme, l’accent sera placé sur le rôle joué par les relations financières, d’une part, sur le déroulement de la crise depuis l’éclatement de la bulle du crédit hypothécaire (2007) et de la crise financière qui a suivi (2008 - ) de l’autre. Finalement, l’enseignement abordera le changement dans les modes de répartition du revenu et les réactions sociales que cela a suscité. Références bibliographiques M. Aglietta et A. Rebérioux, Dérives du capitalisme financier, Albin Michel, 2003 A. Giddens, Capitalism and modern social theory, Cambridge university press, 1988 A. Orléan, Le pouvoir de la finance, 0. Jacob, 1999 P. Steiner, Les rémunérations obscènes, La découverte, 2011 J. Stiglitz, Freefall. America, Free Market and the Sinking of the World Economy, Norton, 2010 UE 4 – M1SO104U : Méthodologie approfondie TD 26 h, 7 crédits B. Collet, MCF Cet enseignement prévoit d’accompagner l’élaboration du mémoire de l’année. Il s’agit dans un premier temps de construire l’objet de la recherche en articulant lectures thématiques et choix théoriques. Il convient de choisir la méthode appropriée et de penser progressivement toutes les étapes de l’étude qu’elle soit appuyée sur une enquête ou non (choix conceptuels, élaboration d’hypothèses, corpus, terrain). Des exemples d’études et de mémoires seront donnés et les étudiants seront sollicités à chaque séance pour présenter l’avancement de leur investigation. A l’issue de ce premier semestre, ils devraient être en mesure de rédiger un rapport intermédiaire (15-20 pages) posant les prémisses de leur mémoire à soutenir à la fin de l’année universitaire. UE 5 - M1SO005 : Langue vivante : Anglais N. Vieillecazes TD 18 h, 2 crédits 2. Options parcours recherche UE 6 – M1SO106U : Approfondissement théorique 2 CM de 13 h chacun, 4 crédits, à prendre dans la liste suivante :

Enseignements de l’université Paris Sorbonne :

Sociologie des institutions - M1SO141X

P.M. Chauvin, MCF Dans ce cours, les institutions seront étudiées à partir de leurs théorisations classiques et de travaux empiriques plus récents consacrés aux institutions

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contemporaines. L’idée directrice de ce cours est que l’opposition factice entre une société « liquide » avec des institutions en décomposition et une société « rigide » autour d’institutions fixes doit être dépassée par l’étude des dynamiques sociales des institutions. Cadres de l’action, instances de socialisation, facteurs de hiérarchisation sociale, opérateurs de réduction de l’incertitude, cibles d’activités interprétatives, les institutions seront analysées à travers leurs différentes fonctions, formes et usages. Le champ des « institutions » ne couvrira pas seulement les grandes institutions sociales (Etat, Ecole, Famille…), mais aussi des formes institutionnelles apparemment moins cristallisées, qui font l’objet de travaux dans différents champs de la sociologie (sociologie politique, sociologie économique…). Bibliographie indicative : Douglas Mary, Comment pensent les institutions, Paris, La Découverte, 1999 [1986]. Dubet François, Le déclin des institutions, Paris, Seuil, 2002. François Pierre (Dir.), Vie et mort des institutions marchandes, Paris, Presses de Sciences Po, 2011 Goffman Erving, Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, Minuit, 1968 [1961]. Lagroye Jacques & Offerlé Michel (Dir.), Sociologie de l’institution, Paris, Berlin, 2010. Denis Laforgue, Corinne Rostaing (dir.), Violences et institutions. Réguler, innover ou résister ?, Paris, CNRS, coll. « CNRS Alpha », 2011. Tournay Virginie, Sociologie des institutions, Paris, PUF, 2012. Sociologie et sciences – M1SO182X Etudes des sciences et des techniques : Sciences et politique R. Debailly, MCF Les expressions de « Société de la connaissance », d’ « Economie de la connaissance », ou de « Société du risque » sont aujourd’hui reprises par différents acteurs pour qualifier les sociétés occidentales en insistant sur la place prépondérante des sciences et des techniques. En mettant en avant les implications sociales, économiques, éthiques, et environnementales des sciences et des techniques, ces expressions véhiculent des représentations différentes des rapports sciences/société au sein desquelles la science et le politique ne sont pas toujours dissociés. L’objectif de ce cours est de revenir dans un premier temps sur cette distinction classique en sociologie entre science et politique, et de s’interroger sur les éventuelles transformations des rapports sciences/société dans une perspective mobilisant à la fois la sociologie des sciences et les Science and Technologies Studies (STS). La seconde partie du cours interroge la thèse d’une transformation récente des relations sciences/société. Nous aborderons en particulier le domaine des politiques scientifiques à travers les phénomènes de mondialisation e de marchandisation de la science. Enfin, nous nous interrogerons sur l’émergence de sciences conçues pour la régulation (Regulatory Science). Ce cours ne requiert pas de formation scientifique particulière. Bibliographie Beck U. (2001). La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, Champs Flammarion, [1986].

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Bensaude-Vincent B. (2009). Les vertiges de la technoscience. Façonner le monde atome par atome, Paris, La Découverte. Berthelot J.-M. (2008). L’emprise du vrai. Connaissance scientifique et modernité, Paris, PUF. Callon M., Lascoumes P., Barthe Y. (2001). Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil. Kitcher P. (2010). Science, vérité et démocratie, Paris, PUF, [2001]. Pestre D. (2003). Science, argent et politique, Paris, INRA.

- (2013). À contre-science. Politiques et savoirs des sociétés contemporaines, Paris, Seuil.

Shinn T., Ragouet P. (2005). Controverses sur la science. Pour une sociologie transversaliste de l’activité scientifique, Paris, Raisons d’agir. Sociologie et Education – M1SO151X Nathalie Bulle, CR, GEMASS Le cours sociologie et éducation aura pour objet de constituer une introduction scientifique aux enjeux contemporains de l’éducation et de l’école. Il clarifiera les idées et concepts qui sous-tendent les différentes approches sociologiques de l’éducation, les liens entre psychologie, microsociologie et macrosociologie, et le rôle attribué à la raison humaine dans l’action sociale. Il s’intéressera tout particulièrement aux finalités intellectuelles et culturelles de l’école, à l’analyse des politiques éducatives et des décisions scolaires. Le cours est réparti sur deux semestres. Il examinera les grandes théories du développement intellectuel et cognitif, leurs rapports à éducation formelle ; les hypothèses sociologiques en matière d’éducation, en relation notamment avec la psychologie et la théorie de la connaissance ; les relations entre systèmes éducatifs, philosophies sociales et sociétés et l’évolution des modes de formation intellectuelle (premier semestre) ; les systèmes éducatifs dans le monde et les comparaisons internationales ; les éléments de théorie des choix scolaires ; la mesure des inégalités et la question de l’inégalité des chances scolaires (deuxième semestre). NB : On s’intéressera tout particulièrement cette année, en thème d’application susceptible d’inspirer des projets de master, à la construction des motivations vis-à-vis de l’apprentissage à l’école et aux logiques du désinvestissement scolaire des élèves. Pour tout renseignement contacter [email protected] Bibliographie sommaire N.Bulle, Sociologie et éducation, Paris, PUF, 2000. L.Vygotski (1934), Pensée et langage, Paris, SNEDIT, 1997. E.Durkheim, L'évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938. R.Boudon, L'inégalité des chances, Paris, Armand Colin, 1973. J.S.Coleman, Equality and Achievement in Education, San Francisco, Westview Press,1990.

Les pensées critiques contemporaines – M1SO271X R. Keucheyan, MCF On assiste depuis le milieu des années 1990 à un retour de la critique politique et sociale. De l’insurrection zapatiste de 1994 au Mexique aux Forums sociaux mondiaux de Porto Alegre, en passant par les grèves de novembre-décembre 1995

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en France et la mobilisation contre la guerre en Irak de 2003, les mouvements sociaux de contestation de la « mondialisation » prolifèrent. Parallèlement émergent de nouvelles pensées critiques, qui tâchent de repenser l’émancipation dans les conditions du 21e siècle, à une époque où le mouvement ouvrier issu 19e siècle, et la principale théorie qui l’a accompagné - le marxisme - ont subi de lourdes défaites. Quelles sont les principales caractéristiques de ces nouvelles pensées critiques, celles de Slavoj Zizek, Alain Badiou, Judith Butler, Gayatri Spivak, Fredric Jameson, Axel Honneth ou encore Toni Negri ? Comment se pose le problème de leur interaction avec les mouvements sociaux contemporains ?

Bibliographie Butler Judith, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité, Paris, la Découverte, 2006. Cusset François, French Theory. Foucault, Derrida, Deleuze & Cie, et les mutations de la vie intellectuelle aux Etats-Unis, Paris, la Découverte, 2002. Derrida Jacques, Spectres de Marx, Paris, Galilée, 1993. Jameson Fredric, Le postmodernisme, ou la logique culturelle du capitalisme tardif, Paris, ENSBA, 2007. Merchant Carolyn, Radical Ecology. The Search for a Livable World, Londres, Routledge, 2005. Raynaud Philippe, L’extrême gauche plurielle. Entre démocratie radicale et révolution, Paris, Autrement, 2006. Therborn Göran, From Marxism to Post-Marxism?, Londres, Verso, 2008. Sociologie des arts et de la musique : (H. Ravet)

Ce cours présente le domaine des recherches en sociologie de la musique et des arts, ses principaux paradigmes, les résultats de plusieurs recherches de terrain fécondes, ainsi que les perspectives ouvertes par la variété des approches théoriques et empiriques. De la naissance d’une sociologie de l’art aux débats actuels sur la sociologie des œuvres, en passant par l’émergence du champ culturel et artistique, l’impact des politiques culturelles, le choix d’une approche sociologique interne et/ou externe, le cours explore ainsi différents thèmes : la sensibilisation à l’art et la formation des goûts artistiques, le travail artistique et la vocation, l’effet du genre dans les carrières artistiques, l’analyse de la création, la réception des arts contemporains, la question des œuvres. Les étudiants sont amenés à réfléchir et à travailler sur ces thèmes grâce à l’analyse de textes et la confrontation avec leur propre objet de recherche. Enseignements de l’ENS Cachan : Sociologie politique et analyse des politiques publiques – M1SO181X P.Duran, professeur Longtemps la sociologie politique s’est cantonnée à répondre à la question de Robert Dahl « Who governs? » sans vraiment se demander, « Power for what ? ». L’analyse des politiques publiques vient combler ce vide et peut ainsi se définir selon la fameuse formule de Thomas Dye comme « l’étude de ce que font les gouvernements, comment ils le font et quelles différences çà fait ». En cela, l’action publique renvoie à l’ensemble des processus sociaux à travers lesquels sont traités des problèmes considérés comme relevant de la compétence d’autorités publiques et

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dont le règlement conditionne pour une part la légitimité et la responsabilité. Des modalités de définition des problèmes publics à leur prise en charge jusqu’à l’analyse des conséquences qui découlent de l’intervention des autorités publiques, l’analyse des politiques publiques est une interrogation décisive sur le pouvoir politique dans l’ensemble de ses dimensions. À ce titre, elle permet d’articuler sur un même objet une pluralité d’orientations de recherche: sociologie de la mobilisation, sociologie des idéologies, sociologie de la décision, sociologie de l’action organisée, sociologie du changement, etc. En mettant au cœur de l’analyse, la question des conséquences de l’action et de leur responsabilité, elle conduit à s’interroger sur la capacité de pilotage de nos sociétés modernes et tout particulièrement sur la capacité des acteurs politiques à conduire de manière intentionnelle de véritables programmes d’action. La sociologie politique de l’action publique qui est ici défendue permet enfin de reprendre à nouveaux frais la question de la légitimité politique, mais aussi celle de l’espace même du politique à un moment où l’État a cessé d’en être la figure unique. Introduction à la sociologie du droit – M1SO161X Jérôme Pelisse La sociologie du droit est un domaine encore mal connu et relativement fragmenté. Traditionnellement traversée par les rivalités entre juristes et sociologues sur cet objet d’études, et marquée par la réticence des chercheurs de sciences sociales envers le droit, cette sociologie connaît aujourd’hui un essor remarquable. Elle trouve son origine dès les pères fondateurs de la discipline, qui accordèrent une grande place au droit dans leurs théories. Mais elle permet aussi d’aborder des sujets aussi actuels que l’émergence d’une justice internationale, la place de l’Etat dans la régulation des activités économiques, ou encore les revendications de nouveaux « droits », en particulier de la part de minorités ou de mouvements sociaux. Autant de thèmes qui seront présentés à l’aide des recherches françaises et nord américaines principalement, qui ont renouvelé ces dernières années l’analyse sociologique du droit « en actes ». UE 7 – M1SO107U : Approfondissement méthodologique 2 CM de 13 h chacun, 4 crédits: Méthodes d’analyse qualitative 1 – M1SO162X Beate Collet, MCF TD 13 h, Au premier semestre, cet enseignement se propose d’étudier les différentes dimensions marquant l’analyse qualitative (terrain, population d’enquête, posture du chercheur). Différentes conceptions théoriques régulièrement mobilisés dans le cadre de cette analyse seront présentées : d’abord l’approche qu’on peut appeler « socio-culturelle », qui considère les relations (Simmel), les mondes (Strauss) ou les configurations (Elias), ensuite l’approche « biographique » opérant avec des concepts tels que trajectoires, parcours, carrière (Passeron, Hugues), et enfin l’approche psycho-sociologique opérant avec des concepts tels que représentation ou identité (Goffman, Dubar). Il s’agit de soumettre ces concepts à la discussion critique quant à leurs prémisses de recherche et leur fiabilité conceptuelle.

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Dubar Claude, Trajectoires sociales et formes identitaires : clarifications conceptuelles et méthodologiques, Sociétés contemporaines, n° 29, janvier 1998, pp. 73-86. Elias Norbert, La société des individus, Paris, Fayard, 1991. Goffman Erving, Stigmates. Les usages sociaux du handicap, 1975, Paris, Ed. Minuit. Hugues Everett C., Le regard sociologique. Choix des textes et présentation par Jean-Michel Chapoulie, Paris, Ed. de la MSH, 1998. Passeron Jean-Claude, Biographies, flux, itinéraires, trajectoires, Revue française de sociologie, 1989, Vol. XXXI, N° 1, p. 3-22. Simmel Georg, Sociologie. Etude des formes de la socialisation, Paris, PUF, 1999. Strauss Anselm, La trame de la négociation. Sociologie qualitative et interactionnisme, Paris, L’Harmattan, 1992. Sociologie visuelle – M1SO312X P.M. Chauvin, MCF, 13h Nous présenterons dans ce cours les différents usages des outils visuels (vidéo et photographies) en sciences sociales. Il s’agit d’un cours méthodologique exposant l’histoire de ces usages et leur exploitation dans des travaux récents, et invitant les étudiants à se saisir de ces outils dans le cadre de leurs recherches. Cette présentation nous conduira à évoquer aussi bien les travaux d’anthropologues et de sociologues ayant intégré les outils visuels à leurs enquêtes ethnographiques que ceux de documentaristes non académiques intéressant les sciences sociales par leurs sujets et leurs regards. Nous interrogerons la relation entre images et concepts et montrerons comment les images peuvent participer à enrichir les modes d’argumentations sociologiques, en permettant notamment de restituer des séquences temporelles. Bibliographie indicative: Becker H., 1974. « Photography and Sociology », Studies in the Anthropology of Visual Communication, 1, pp.3-26. Becker H., 2009. Comment parler de la société, Paris, La Découverte. Chauvin C. et Reix F., 2013. « Intérêts et difficultés de l’usage des ressources visuelles comme outils de recherche en sociologie », in R. Vallée (dir.), CinémAction, 147. Harper D., 2000. « The image in sociology: histories and issues », Journal des Anthropologues, 80-81, pp.143-160. La Rocca F., 2007. « Introduction à la sociologie visuelle », Sociétés, 2, 96, pp.33-40. Margolis E. et Pauwels L (dir.), 2012. The Sage Handbook of Visual Research Methods, London, Sage. Meyer M., 2008. « La sociologie visuelle pour "enquêter visuellement"? L’image comme objet, travail et culture de l’enquête qualitative », M@gm@, V. 6, N°2 (consultable en ligne). Introduction aux méthodes quantitatives 1 - M1SO152X (dans la limite des places disponibles) TD 13H, 3 crédits - G. Manzo Le descriptif du cours sera fourni par l’enseignant à la rentrée 2013 UE 8 – M1SO108U : Ouverture : Enseignement de 26 h, 4 crédits. A prendre dans la liste suivante : (Cours de philosophie, histoire, géographie, linguistique…)

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Deuxième semestre

1. Tronc commun UE 13 – M2SO101U : Sociologie de l’action CM 18 h, 3 crédits D.Lapeyronnie, Professeur Dans la continuité du cours du premier semestre, ce cours présentera d’abord les modèles fondés sur les idées d’intérêts que ce soit les modèles de la mobilisation des ressources ou les différents modèles du processus politique. Dans un deuxième temps, le cours se centrera sur les modèles fondés sur l’idée du conflit et de la créativité de l’action, modèles en termes de luttes de classes, de nouveaux mouvements sociaux ou d’élaboration culturelle. A chaque étape, nous nous appuierons sur des analyses de mouvements sociaux concrets. UE 14 – M2SO102U : (Sociologie économique) CM 18 h, 3 crédits Sociologie des temporalités – M2SO102U Pierre-Marie Chauvin, MCF Comment analyser sociologiquement des objets aussi différents que la mémoire collective, le temps de travail ou encore la présumée « accélération » des sociétés contemporaines ? Telle est la question posée dans ce cours, qui vise à rendre compte des différentes approches sociologiques des temporalités. Ce domaine encore peu institutionnalisé des sciences sociales sera interrogé à partir de travaux « classiques » (Durkheim, Halbwachs, Mead…) et de recherches contemporaines. Qu’elles soient empiriques ou théoriques, ces différentes approches permettent de mettre en évidence une idée forte : loin d’être monolithique et universel, le temps est pluriel, à la fois du point de vue de la variabilité des catégorisations temporelles selon les sociétés, du point de vue de la répartition concrète du temps en différentes activités (travail, loisir, tâches domestiques…), mais aussi du point de vue des échelles d’analyse mobilisées en sciences sociales (court terme/long terme ; notion d’« évènement » ; formes d’incertitude…). Bibliographie indicative: Abbott Andrew, Time matters. On theory and method, Chicago, University of Chicago Press, 2001. Elias Norbert, Du temps, Paris, Fayard, 1996 (1984); rééd. Pocket, coll. « Agora », 1999. Marc Bessin, Claire Bidart, Michel Grossetti [Dir.], Bifurcations. Les sciences sociales face aux ruptures et à l’événement, Paris, La Découverte, 2010. Michael G. Flaherty, 2003. « Time Work: Customizing Temporal Experience », Social Psychology Quarterly, 66, 1, pp.17-33. Lallement Michel, Temps, travail et modes de vie, Paris, PUF, 2003. Rosa Harmurt. Accélération. Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte, 2010. Zerubavel Eviatar, Time Maps: Collective Memory and the Social Shape of the Past, Chicago, University of Chicago Press, 2003. Articles issus de la revue Temporalités. Revue de sciences humaines et sociales.

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UE 15 – M2SO103U - Epistémologie des sciences sociales, 2 CM 18 h, 3 crédits Pierre Demeulenaere, professeur Deux siècles après le début de l’essor des sciences sociales » et l’affirmation de leur projet scientifique le débat épistémologique sur le type d’explication qui y prévaut ne s’est pas arrêté ; il poursuit et renouvelle les problèmes de base rencontrés par les premiers théoriciens (lois, causalité, déduction, hypothèses, abstraction, modélisation) et s’enrichit de nouvelles problématiques : relation entre données quantitatives et données qualitatives, relations entre les niveaux micro et macro, rôle des mécanismes dans l’explication, relation entre mécanismes, lois et causalité, articulation entre psychologie et sciences sociales, possibilité de l’expérimentation en sciences sociales . Par ailleurs se pose la question de l’existence d’une théorie unifiée de l’action (rationalité, irrationalité, émotions…) qui soit (ou non) au centre des explications proposées Bibliographie : Abbott Andrew (2004) Methods of Discovery. Heuristics for the Social Sciences. New York and London, W.W. Norton and Company. Demeulenaere Pierre (2011) Analytical Sociology and Social Mechanisms Cambridge, Cambridge University Press Elster Jon (2007). Explaining Social Behaviour. More Nuts and Bolts for the Social Sciences. Cambridge, Cambridge University Press. Hedström Peter (2005) Dissecting the Social. On the Principles of Analytical Sociology, Cambridge University Press. Hempel Carl 1942 « The Function of General Laws in History », Journal of Philosophy 39: 35-48 Homans George C. (1967) The Nature of Social Science, New York, Harcourt, Brace &World Kahneman Daniel 2011 Thinking fast and slow New York Farar, Straus and Giroux Mantzavinos Chrysostomos (ed) (2009) Philosophy of the Social Sciences. Philosophical Theory and scientific Practice Cambridge University Press. Passeron Jean-Claude (1991, 2006) Le raisonnement sociologique, Paris, Albin Michel. UE 16 – M2SO104U : Méthodologie approfondie TD 26 h, 7 Crédits E. Verley, MCF L’objectif de ce cours est d’accompagner les étudiants dans la réalisation d’un premier travail de recherche. Il s’agit de leur présenter les techniques et outils d’enquête, adaptés à l’objet de recherche choisi. Cet enseignement s’organise sous la forme de séminaires méthodologiques et thématiques, se structurant à partir des grandes étapes de la recherche engagée (construction d'une problématique sociologique, mise en oeuvre d’une démarche méthodologique rigoureuse, analyse des données produites). Les étudiants sont amenés à présenter régulièrement

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l’avancée de leur recherche. Un mémoire de 60 à 80 pages est soutenu à l’issue du second semestre. UE 17 - M2SO005 : Langue vivante : Anglais N. Vieillecazes TD 18 h, 2 crédits 2. Options parcours recherche UE 18 – M2SO106U : Approfondissement théorique 2 CM de 13 h chacun, 4 crédits, à prendre dans la liste suivante : Enseignements de l’université Paris-Sorbonne : Sociologie de la connaissance – M2SO171X JC Marcel, MCF Il s’agit dans ce cours de donner quelques aperçus de sociologie de la connaissance, laquelle se penche sur la dimension sociale des cadres mentaux qui président à la connaissance que nous avons de nous-même et des autres. En prenant comme grille de lecture la dichotomie entre sociologie compréhensive (qui prend en compte le point de vue de l’acteur) et sociologie explicative (qui l’étudie « de l’extérieur » en essayant de mettre au jour des déterminismes cachés de son comportement) il s’agira, au moyen de quelques textes « fondateurs » (de Durkheim, Mauss et Halbwachs d’une part, Weber et Schütz d’autre part), d’initier les étudiants à un champ d’études sociologiques plus spécifique, d’où la réflexion philosophique n’est pas absente. Sociologie et éducation – M2SO113X Nathalie Bulle, CR, CNRS Voir premier semestre Les pensées critiques contemporaines – M2SO271X R. Keucheyan, MCF Voir premier semestre Sciences et politique

R. Debailly, MCF

Etude des sciences et des techniques ; La politisation de la science

Dans la continuité du cours dispensé au premier semestre, cet enseignement est consacré aux relations sciences/société et à leurs éventuelles transformations. Au second semestre, nous nous intéresserons au thème de la politisation. Il s’agira ainsi de réfléchir sur l’émergence de la participation aux choix scientifiques et technologiques pour comprendre comment la division entre « expert » et « profane » a évolué, mais il s’agira également de replacer le développement de formes d’expertise au sein de mouvements de malades dans une perspective sociologique plus générale. L’analyse de différents cas (biotechnologies, nanotechnologies,

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cancer) nous amènera enfin à interroger les situations dans lesquelles des alternatives de recherche émergent à la suite à de mobilisations, et à réfléchir sur les processus à l’œuvre dans les situations où des mouvements sociaux et des organisations de la société civile identifient des domaines scientifiques qui sont peu ou pas du tout développés (Undone Science).

Ce cours ne requiert pas de formation scientifique particulière.

Bibliographie

Callon M., Lascoumes P., Barthe Y. (2001). Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil.

Delmas C. (2011). Sociologie politique de l’expertise, Paris, La Découverte.

Frickel S., Moore K., (Eds), (2006). The new political sociology of science. Institutions, Networks and Power, Madison, The University of Wisconsin Press

Hess D.J. (2007) . Alternative pathways in science and industry. Innovation and the Environment in an Era of Globalization, Cambridge/London, the MIT Press.

Kleinman D. L. (Ed.), (2000). Science, technology and democracy, New York, State University of New York Press.

Moore K. (2008). Disrupting Science. Social Movements, American Scientists, and the Politics of the Military, 1945-1975, Princeton, Princeton University Press.

Stengers I. (1997). Sciences et pouvoir. La démocratie face à la technoscience, Paris, La Découverte.

Sociologie des arts et de la musique : (H. Ravet) (Voir 1e semestre) . Avoir obligatoirement suivi le 1e semestre pour s’inscrire au 2e semestre. Enseignements de l’ENS Cachan : Fabrique et pratiques des grandes enquêtes Thibaut DE SAINT-POL (20h, lundi 11h-13h)

Ce cours propose de réfléchir aux enjeux et aux difficultés du recueil d’informations quantitatives en sciences sociales, ainsi que sur les limites et les pièges de leur utilisation. On s’intéressera aussi bien à la conception du questionnaire qu?à la collecte ou à l’exploitation des données recueillies. Ces différentes étapes seront abordées au travers d’exemples concrets sur différentes thématiques économiques et sociales. Ce cours vise à montrer les possibilités offertes par les données statistiques et à donner les moyens d’en faire une utilisation pertinente et raisonnée. Dans cette même perspective, ce cours sera aussi l’occasion de présenter les grandes sources à disposition des chercheurs et des étudiants pour leurs travaux. Mais ce cours sera aussi l’occasion de porter un regard critique et réflexif sur l’utilisation d’instruments statistiques. Des exemples concrets seront utilisés pour montrer comment il est possible de faire un bon usage, mais aussi un mésusage des données quantitatives.

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Les immigrés au travail : approches socio-historiques – Anton PERDONCIN (20h, lundi 11h-13h) « Ouvrier = OS à vie ? » Des travaux séminaux d'Abdelmalek Sayad, Andrée Michel, Maryse Tripier, Gérard Noiriel et Jeannine Ponty, aux travaux sociologiques et historiques plus récents de Laure Pitti, Anne-Sophie Bruno, Sébastien Chauvin ou Nicolas Jounin, l'analyse des transformations conjointes de la condition d'immigré, des mondes ouvriers et du système productif est au cœur du champ des études sur l'immigration. Ce cours proposera d'analyser l'objet immigration au prisme de la question du travail, et permettra de saisir, au travers d'exemples pratiques de recherches passées et en cours, les modalités concrètes d'un dialogue entre sociologie et histoire.

UE 19 – M2SO107U : Approfondissement méthodologique 2 TD de 13 h chacun, 4 crédits Méthodes qualitatives 2 – M2SO152X Béate Collet, MCF Au deuxième semestre cet enseignement s’intéressera davantage aux instruments d’analyse. Outre l’analyse thématique classique, seront abordées les typologies, les classifications et la comparaison internationale. Une place particulière sera réservée à l’analyse idéal-typique. La comparaison entre différents pays sera évoquée comme méthode permettant de distinguer les explications plus théoriques de celles plus contingentes. Il s’agit de soumettre ces méthodes à la discussion critique quant à leurs prémisses de recherche et leur capacité analytique. Démazière D., Dubar C., Analyser les entretiens biographiques, Paris, Nathan, 1997. Lallement Michel et al. (dir.), Stratégies de la comparaison internationale, Paris,

CNRS Editions, 2003. Schnapper, La compréhension sociologique, Paris, PUF, 1999. Weber Max, Essais sur la théorie de la science, Paris, Plon, 1992. Analyse textuelle en sociologie – M2SO134X Renaud Debailly, ATER Il s’agira dans ce cours de présenter les méthodes d’analyse textuelle en sociologie, et de détailler les différentes étapes pour analyser, comparer et interpréter les données recueillies. Nous examinerons les méthodes permettant d’analyser différents types de documents écrits : entretiens, questions ouvertes de questionnaires, rapports, lois, articles de presse, archives, etc. Nous présenterons d’abord l’analyse thématique comme méthode privilégiée pour étudier des corpus de taille restreinte. Nous aborderons ensuite l’analyse textuelle informatisée avec le logiciel Alceste, qui fournit un outil privilégié pour synthétiser et analyser des documents volumineux. À partir d’exemples, nous soulignerons la complémentarité de ces méthodes, et nous montrerons leur pertinence en fonction des objectifs et de la problématique de la recherche. (Sous réserve des places disponibles)

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Méthodes d’analyse quantitative – M2SOEC Sciences affectives et interaction sociale CM, 13h Laurence Devillers, professeur La problématique des sciences affectives fait aujourd'hui un retour en force dans la communauté scientifique que ce soit en sciences humaines et sociales ou en sciences de l’information et de la communication, cela en partie grâce aux récentes découvertes en neurosciences. Les sciences humaines, la psychologie, l'éthologie et la sociologie ne sont plus les seules disciplines concernées par cette problématique : les linguistes, qu'ils soient spécialistes du discours, des interactions sociales ou de la parole, s'intéressent depuis peu aux émotions. Les émotions appellent un traitement pluridisciplinaire, qu'il s'agisse d'analyser les processus neurophysiologiques qui les sous-tendent ou leurs manifestations verbales, vocales et non verbales, qu'il s'agisse de les appréhender en laboratoire ou dans des conditions écologiques, qu'il s'agisse de les théoriser ou d'analyser leur rôle dans les processus cognitifs, les activités d'apprentissage ou les conduites de communication ou d’interaction sociale. Ce cours s’attache à montrer l’aspect pluridisciplinaire des sciences affectives et propose une introduction aux modèles computationnels utilisés pour simuler des processus affectifs en interaction sociale. Un grand nombre d’outil de simulation sera présenté à travers des réalisations en recherche pour divers applications. Introduction aux méthodes quantitatives 2 - TD 13h, 3 crédits G. Manzo A venir. UE 20 – M2SO108U : Ouverture Enseignement de 26 h, 4 crédits, à prendre dans la liste suivante : (Cours de philosophie, histoire, géographie, linguistique…)

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M2

1.

Spécialité recherche Sociologie :

Action, Normes, Economie et Politique

M 2 S 1 Enseignements Horaires Evaluation

Coefficients

Crédits

Séminaires de Recherche (30 crédits)

UE 25 Séminaire de sociologie 1 Mémoire

1 CM (26 h) Mémoire principal sur l’année

16 crédits

UE 26 Séminaire de sociologie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

7 crédits

UE 27 Séminaire de sociologie 3 (ou séminaire de philosophie)

1 CM (26 h) Note de recherche

7 crédits

UE 28 Séminaire de méthodologie approfondie (J.-C. Marcel, Maître de conférences)

1 CM (26 h) Suivi du mémoire principal

(inclus dans les 16 crédits)

M 2 S 2 Enseignements Horaires Evaluation Coef

ficients

Crédits

Séminaires de Recherche (30 crédits)

UE 29 Séminaire de sociologie 1 Mémoire

1 CM (26 h) Mémoire principal sur l’année

16 crédits

UE 30 Séminaire de sociologie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

7 crédits

UE 31 Séminaire de sociologie 3 (ou séminaire de philosophie)

1 CM (26 h) Note de recherche

7 crédits

UE 32 Séminaire de méthodologie approfondie (J.-C. Marcel, Maître de conférences)

1 CM (26 h) Suivi du mémoire principal

(inclus dans les 16 crédits)

UE 25, 26, 27, 29, 30, 31 : voir liste des séminaires ci-dessous

Document non contractuel – Mis à jour le 04 octobre 2013 24

UE 28 et UE 32 : Méthodologie approfondie JC Marcel MCF L’esprit de cet enseignement est d’accompagner les étudiants dans la fabrication du mémoire qu’ils doivent rendre en fin d’année, en les sensibilisant aux différentes techniques de présentation et d’écriture d’un travail de recherche en sociologie susceptible d’être publié.

2.

Spécialité : « Sociologie et philosophie des sciences sociales » M 2 S 1 Enseignements Horaires Evaluation Coeffi

cients Crédits

Séminaires de Recherche (30 crédits)

UE 33

Séminaire de sociologie 1 (cf. liste ci-dessous)

1 CM (26 h) Mémoire principal sur l’année,

12 ou 8 crédits *

UE 34

Séminaire de sociologie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

5 crédits

UE 35

Séminaire de philosophie 1 (cf. liste ci-dessous)

Note de recherche

12 ou 8 crédits

UE 36

Séminaire de philosophie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

5 crédits

* les 12 crédits sont attribués au séminaire où est réalisé le mémoire principal. M 2 S 2 Enseignements Horaires Evaluation Cœffi

cients Crédits

Séminaires de Recherche (30 crédits)

UE 37

Séminaire de sociologie 1

1 CM (26 h) Mémoire principal sur l’année

12 ou 8 crédits *

UE 38

Séminaire de sociologie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

5 crédits

UE 39

Séminaire de philosophie 1

1 CM (26 h) Note de recherche

12 ou 8 crédits *

UE 40

Séminaire de philosophie 2

1 CM (26 h) Note de recherche

5 crédits

. idem

Pour les UE 33 à 40, voir liste ci-dessous. Liste des séminaires M2 à choisir pour les spécialités de recherche de sociologie. Les étudiants choisissent un directeur de recherche parmi les professeurs de sociologie (Paris 4 ou ENS Cachan) ou les DR CNRS (IDHE Cachan ou GEMAS) responsables des séminaires ci-dessous ;

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Semestre 1

Théorie sociologique : Pierre Demeulenaere, (Paris 4) Economie, justice et société. Dans le cadre de ce séminaire, seront examinées les positions classiques qui ont statué sur l’environnement normatif de la vie économique : seront en particulier examinées les idées de base des théories normatives de l’économie (main invisible, optimum de Pareto, efficience économique etc.) et la manière dont ces principes normatifs ont été évalués, critiqués, ou remis en perspective par l‘analyse sociologique. Se pose ainsi le problème du rapport, au sein des diverses sociétés, entre principes de justice et organisation de l’économie. A partir de cette question sera étudiée la manière dont les sciences sociales prennent des positions normatives sur l’organisation sociale et la vie économique, ce qui pose le problème du rapport général entre science, normativité et engagement. Dumont L (1977). Homo Aequalis, Genèse et épanouissement de l'idéologie économique, Paris, Gallimard. Dumont L (1991) L’idéologie allemande, Paris, Gallimard. Fligstein Neil (2001) The Architecture of Markets. An Economic Sociology of Twenty-First-Century Capitalist Societies. Princeton, Princeton University Press. Polanyi Karl (1983) [1944] La grande transformation, Paris, Gallimard. Théories de la justice et problèmes sociaux. Didier Lapeyronnie

Cette année le séminaire a pour objet de présenter les principales théories contemporaines de la justice en les inscrivant dans les débats qu’elles ont suscités, dans leurs contextes historiques et politiques et en les mettant en relation avec les problèmes sociaux contemporains. Les théories de la justice se placent à l’articulation de la philosophie politique et des sciences sociales, au sein desquelles elles occupent aujourd’hui une place centrale. Nous les envisagerons d’abord à partir des « ensembles particuliers et situés de principes organisés qui en fondent la grammaire », expliquent leurs traductions sociales normatives et pratiques et balisent les débats qui les opposent. Mais aujourd’hui, la globalisation, les migrations internationales, les conflits culturels dans un monde postcolonial, la crise des Etats-Nations et les transformations sociales et politiques faisant émerger de nouveaux problèmes sociaux remettent en cause ces principes sur le triple plan de leurs sujets, de leurs objets et de leurs espaces de validité. Nous essaieront de lier l’analyse de ces changements à l’élaboration de théories de la justice renouvelées, plus instables mais aussi plus proches des sciences sociales et plus fécondes. Bibliographie : Le cours d’appuiera principalement sur les ouvrages et les articles suivants :

‐ Kwane Anthony Appiah, Seyla Benhabib, Iris Marion Young & Nancy Frazer, Justice, Governance, Cosmopolitanism, and the Politics of Difference. Reconfigurations in a Transnational World. Berlin, Humboldt-Universität zu Berlin, 2007.

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‐ Kwane Anthony Appiah, Pour un nouveau cosmopolitisme, Paris, Odile Jacob, 2008. ‐ Abhijit Banerjee, Esther Duflo, Repenser la pauvreté, Paris, Le Seuil, 2012. ‐ Luc Boltanski, Laurent Thevenot, De la justification. Les Economies de la grandeur, Paris, Gallimard, 1991. ‐ Dipesh Chakrabarty, Provincialiser l’Europe, la pensée postcoloniale et la différence historique, Paris,

Amsterdam, 2009. ‐ François Dubet, Injustices. L’expérience des inégalités au travail, Paris, le Seuil, 2006. ‐ Nancy Frazer, Qu’est ce que la justice sociale ? Reconnaissance et redistribution, Paris, La Découverte, 2005. ‐ Carol Gilligan, In a Different Voice. Psychological Theory and Women’s Development, Cambridge, Harvard

University Press, 1982. ‐ Alasdair MacIntyre, After Virtue. A Study in Moral Theory, London, Duckworth, 1981. ‐ David Miller, Principles of Social Justice, Cambridge, Harvard University Press, 1999. ‐ Barrington Moore, Jr., Injustice. The Social Bases of Obedience and Revolt, London, MacMillan, 1978. ‐ Robert Nozick, Anarchy, State, and Utopia, New York, Basic Books, 1974. ‐ Martha C. Nussbaum, Femmes et développement humain. L’approche des capabilités, Paris, Des Femmes,

2000. ‐ Martha C. Nussbaum, Creating Capabilities. The Human Development Approach, Cambridge, Harvard University

Press, 2011. ‐ Thomas Pogge, Darrel Moellendorf, Global Justice, Seminal Essays, London, Paragon House, 2008. ‐ John Rawls, Théorie de la justice, Paris, Le Seuil, 1987. ‐ John Rawls, Le Droit des gens, Paris, Esprit, 1996. ‐ Michael Sandel, Le libéralisme et les limites de la justice, Paris, Le Seuil, 1999. ‐ James C. Scott, the Moral Economy of the Peasant. Rebellion and Subsistence in Southeast Asia, London, Yale

University Press, 1976. ‐ Amartya Sen, Repenser l’inégalité, Paris, Le Seuil, 2000. ‐ Amarty Sen, The Idea of Justice, London, Penguin, 2009. ‐ Peter Singer, One Word. The Ethics of Globalization, New Haven, Yale University Press, 2002. ‐ Edward P. Thompson, “The Moral Economy of the English Crowd in the Eighteenth Century”, Past & Present,

n°50 (Feb, 1971), pp76-136. ‐ Joan Tronto, Un monde vulnérable. Pour une politique du care. Paris, La Découverte, 2009. ‐ Michael Walzer, Spheres of Justice. A Defense of Pluralism and Equality, New York, Basic Books, 1983. ‐ Michael Walzer, De la guerre et du terrorisme, Paris, Bayard, 2004. ‐ Iris Marion Young, Justice and the Politics of Difference, Princeton, Princeton University Press, 1990. ‐ Iris Marion Young, Global Challenges: War, Self Determination, And Responsibility for Justice, London, Polity

Press, 2006.

Action publique et pouvoir politique, le gouvernement des territoires (I) Patrice Duran, professeur ENS Cachan La réflexion sur l’action publique est une manière de rappeler que le système politique occupe une place bien particulière dans nos sociétés. Non seulement il revient à ce dernier d’assurer la régulation des relations entre les hommes, c’est-à-dire la construction d’un certain ordre qui se veut juste, mais il est aussi, dans nos démocraties, producteur de bien-être pour ses ressortissants selon des modalités historiquement variables. C’est là ce qui fait la centralité du système politique et ce qui définit ses rapports avec les autres systèmes sociaux, la régulation politique ne pouvant jamais s’abstraire totalement des autres modes de régulation sociale. Loin d’être la manifestation d’un irrémédiable désordre, l’action publique se développe aujourd’hui selon de nouvelles logiques qui appellent d’autres raisonnements sur l’action comme d’autres instruments de pilotage. À la polycentricité des formes de pouvoir liée tout à la fois à la construction européenne et aux processus de décentralisation qui se développent dans tous les États s’ajoutent les mutations internes d’une action publique qui s’apparente de moins en moins à la logique de production caractéristique des développements de l’Etat providence et est fortement marquée par la fluidité des enjeux, l’hétérogénéité des territoires, et la fragmentation du pouvoir politique. Penser l’action publique dans une situation de fragmentation de la souveraineté et de dilution du pouvoir conduit à se poser à

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nouveau la question des conditions de possibilité de la construction d’un ordre politique légitime, question que la science politique a trop largement désertée. Une telle situation est manifestement propice aux investissements intellectuels et au renouvellement conceptuel autour d’une sociologie politique des problèmes publics. les usages de la justice, nouvelle économie qui met à l'épreuve la figure de l'Etat moderne et les modes classiques de structuration du politique. Sociologie économique : Altruisme, Don et échange de biens symboliques Philippe STEINER (Université Paris-Sorbonne) Le séminaire de recherche est consacré aux approches sociologiques des échanges. Il se développe en trois temps.

Premièrement, il s’agit de prendre acte de la dimension de critique méthodologique de la théorie économique qui est au principe de la réflexion de Auguste Comte, Emile Durkheim et Pierre Bourdieu.

Deuxièmement, le séminaire s’intéresse à la critique « en acte » associé à la mise en évidence de l’importance de formes non-marchandes d’échanges ce qu’A. Comte appelle l’altruisme, les échanges-dons selon la terminologie de M. Mauss et l’échange des biens symboliques défini par P. Bourdieu. Chacune des ces trois formes est illustrée par des recherches empiriques sur l’héritage, la « percolation » des revenus au sein des maisonnées, les dons organisationnels et l’économie des singularités.

Troisièmement, le séminaire examine la dimension de sociologie de la connaissance qui parachève la critique sociologique de l’économie. Cela donne l’occasion d’examiner les apports de Karl Polanyi et de Michel Callon pour développer le thème de la « grande performation » qui est au cœur de la dynamique de création/destruction des marchés contemporains.

Sociologie des inégalités

O. Galland Y. Lemel Le séminaire portera sur les approches sociologiques de la question des inégalités sociales. Il comprendra à la fois une présentation des grandes théories des inégalités et de la stratification et des travaux empiriques, classiques et récents, qui ont jalonné l’histoire de ce champ de la sociologie. Il sera composé cette année de huit séances organisées comme suit :

‐ Histoire des inégalités : présentation et discussion à travers la typologie de Lenski

‐ Le rappel des grandes théories : les classes sociales, les approches multidimensionnelles des inégalités, l’apport du débat social

‐ Pauvres et super-riches : analyses et discussion à partir de documents ‐ Inégalités et sociologie des élites

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‐ L’héritabilité des positions : mesures, bilans et modèles explicatifs à partir d’analyses de textes

‐ La perception des inégalités : présentation d’une enquête et de ses résultats ‐ Mondialisation et inégalités : discussion autour du livre de François

Bourguignon, des travaux de Thomas Piketty et de divers documents

Bibliographie indicative (avec l’indication des laboratoires où les ouvrages sont disponibles : LSQ =Laboratoire de sociologie quantitative, ou disponibilité en pdf) Lenski G., 2005, Ecological-Evolutionary Theory. Principles and Applications, Boulder, Paradigm Publishers >>> LSQ Kerbo H., 2009, Social Stratification and Inequality, McGraw –Hill >>>GEMASS Grusky D. (ed.), 2008, Social Stratification, Westview Press >>>GEMASS Olivier Godechot « la finance, facteur d’inégalités », La vie des idées, 15 avril 2011 Piketty T., 2008, L’économie des inégalités, Paris, la découverte >>> GEMASS Mills C Wright, 1956, The Power Elite, traduit en Français chez Agone 2012, L’élite au pouvoir Breen R., Jonsson J., 2005, “Inequality of Opportunity in Comparative Perspective: Recent Research on Educational Attainment and Social Mobility”, Annual Review of Sociology, 31, 223-243 >>>pdf Dubet F. 2006, L’expérience des inégalités au travail, Paris : Seuil >>>GEMASS Dupays N., 2006, « En un quart de siècle, la mobilité sociale a peu évolué », Données sociales, 343-349 (>>pdf) Bourguignon F., 2012, La mondialisation de l’inégalité, Seuil, La République des idées >>>GEMASS Forsé M., Galland O. (eds), 2011, Les Français face aux inégalités et à la justice sociale, A. Colin Galland O., Lemel Y., 2013, « La perception des inégalités en France. Essai d’explication », Revue européenne des sciences sociales, 51-1, p. 179-211 >>> pdf A noter : Un séminaire annuel est proposé par l’ENS Cachan Séminaire  Quantitativisme  réflexif    –  Christian  BESSY,  Anton  PERDONCIN, Thibaut de SAINT‐POL (S1 et S2, le jeudi, environ une fois par mois). 

 L’objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en œuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats. Quelles sont les limites de validité des énoncés adossés à des données quantitatives ? Comment et pourquoi articuler données « qualitatives » et « quantitatives » ? Comment passer de sources « qualitatives » à des données quantifiables ? Ce séminaire s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, et d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement. Par ailleurs, l’ENS Cachan étant depuis peu partenaire de l’EQUIPEX CASD (Centre d’Accès Sécurisé Distant aux données), il importe de constituer une communauté de chercheurs et d’étudiants qui puissent se saisir des opportunités ouvertes par cet équipement, et développer une réflexion et une pratique collective de la quantification.

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Semestre 2 :

Théorie sociologique Economie, justice et société. Pierre Demeulenaere, professeur Les sociétés capitalistes contemporaines sont diverses de manière interne, et très différentes des sociétés qui les ont précédées historiquement. La théorisation sociologique classique a insisté sur la variabilité des normes sociales encadrant l’économie (Weber, Polanyi) et sur la logique de leur évolution. Dans le prolongement de ce type de perspective, il y a un renouveau important de la réflexion sur la dynamique (ou plutôt les dynamiques) qui ont conduit des sociétés traditionnelles aux sociétés contemporaines et sur les différents facteurs qui ont joué un rôle dans cette dynamique. Ce séminaire fera le point sur l’état des théorisations contemporaines. Il s’intéressera en particulier à l’évolution des normes (et notamment des normes juridiques) encadrant l’évolution des économies ; il cherchera à préciser le rôle des différents facteurs (économiques ou non économiques). Mais il s’intéressera également aux théorisations psychologiques contemporaines du rapport aux normes afin de confronter les perspectives historiques aux théories d’inspiration naturaliste des normes. Acemoglu Daron, Robinson James A. 2012 Why nations fail? New York, Crown Business Clark Gregory (2007) A farewell to Alms. A brief economic history of the world Princeton, Princeton University Press. Diamond Jared 2000 De l’inégalité parmi les sociétés, Paris Gallimard. Traduction de Guns, germs and steel New York, W.W. Norton &Company (1997, 1999) Haidt Jonathan (2012) The righteous mind. Why good people are divided by politics and religion. Vintage books, New York. North Douglass C. , John Joseph Wallis et Barry R.Weingast 2010 Violence et ordres sociaux, Paris, Gallimard. Traduction française de North Douglass C., John Joseph Wallis et Barry R.Weingast 2009 Violence and social orders, Cambridge University Press Kahneman Daniel 2011 Thinking fast and slow New York Farar, Straus and Giroux Polanyi Karl (1983) [1944] La grande transformation, Paris, Gallimard. Sociologie de la justice et des problèmes sociaux Didier Lapeyronnie (Université Paris-Sorbonne) Voir premier semestre.

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Action publique et pouvoir politique, le gouvernement des territoires (II) Patrice Duran, professeur ENS Cachan et Renaud Epstein, Maître de conférences en sciences politiques La gestion des problèmes collectifs et des affaires publiques constitue le cœur de la fonction politique. Or elle est traversée par des mutations spectaculaires : apparition des modes de régulation politique endogène, recours à des critères diversifiés pour mener des politiques publiques, rationalisation par des modèles d’administration inédits (New public Management, etc.), constitution des nouveaux acteurs et sujets (entreprises, Union européenne, etc.), multiplication des instances. Dans la continuation du module du premier semestre, il s’agira ici d’étudier comment s’articule la gestion des problèmes publics et le gouvernement des territoires. Nous nous attacherons d’abord à comprendre comment la sociologie s’est saisie historiquement de cette question, à travers quelles perspectives de recherche et quelles orientations théoriques. Nous illustrerons ensuite notre propos en envisageant la gestion publique territoriale au prisme des grands ensembles L’histoire des quartiers de grands ensembles d'habitat social peut en effet servir de fil pour suivre l’évolution des modes d’intervention de l’Etat dans les territoires, et donc des rapports entre pouvoir central et pouvoirs locaux. Trois modèles successifs de gouvernement émergent de l’examen des politiques qui ont donné naissance aux grands ensembles dans les années cinquante et soixante, puis de celles développées à partir de la fin des années soixante-dix pour améliorer la situation de ces quartiers populaires et enfin de la politique de démolition actuelle : un premier modèle d'administration centralisée du local fondé sur des techniques de normalisation ; un second modèle de gouvernement négocié appuyé sur le projet territorial et le contrat global ; un troisième modèle que l’on peut qualifier de gouvernement à distance, dans un contexte de mutation de l'Etat articulant sa recomposition à l'échelon central et sa décomposition à l'échelon local. Sociologie des relations professionnelles en France et en Europe Claude Didry, directeur de recherche au CNRS, IDHE.. Quelle peut être la place du travail dans une société démocratique fondée sur le respect de droits attachés aux individus ? Si le travail en tant que tel est difficilement assimilable à une valeur, il est pour le moins le lieu d’un déploiement de valeurs fondamentales à partir de la référence à des normes prises comme équipement de l’activité sociale des individus. Au centre de ces normes, le contrat de travail est le point focal autour duquel s’organisent des rapports de travail, il se définit initialement par la « liberté de quitter », que l’on trouve à la base de la grève. Il confère aujourd’hui aux travailleurs des garanties et des outils d’intervention sur l’avenir de l’entreprise, outils mobilisés notamment dans les situations de restructuration. Ce séminaire entend rendre compte des dynamiques d’élaboration et de mises en œuvre des normes par rapport auxquels s’organisent les rapports de travail. Il examinera comment le droit du travail résulte du développement progressif de la liberté du travail, en passant d’une liberté négative de quitter, à la liberté positive d’obtenir une reconnaissance sociale à travers une activité collectivement et juridiquement identifiée. Il reviendra sur l’exercice collectif de droits constitutionnels comme le droit à participer à la gestion de l’entreprise ou le droit à la négociation collective. Il s’attachera aux bases que le droit du travail fournit aux mobilisations

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collectives et aux luttes sociales par lesquelles les salariés s’avèrent capables de peser durablement sur les activités économiques. La notion de « système de relations professionnelles » tirée de l’œuvre de John Dunlop permettra de rendre compte de ces dynamiques de production des règles et de normes et de leurs effets sociaux. Elle sera mise en rapport avec une sociologie du droit et de l’action collective, portant sur ce qu’il advient de la norme dans la vie sociale, au-delà de la seule considération des professions du monde juridique. Il s’agira alors notamment d’envisager des systèmes concrets de relations professionnelles qui, parce qu’ils sortent du modèle tripartite Etat-patronat-syndicat, sont souvent assimilés à des systèmes en crise. Le séminaire partira ainsi du système français. Il envisagera ensuite les relations professionnelles au niveau de l’Union Européenne, en s’appuyant sur les recherches menées au sein du laboratoire « Institutions et Dynamiques Historiques de l’Economie » dans le cadre du programme européen ‘Capright’ qui coordonne une vingtaine de laboratoires dans 12 pays. 1. Sociologie et contrat 2. Le contrat de travail au cœur du travail salarié 3. Le système de relations professionnelles français 4. Le système de relations professionnelles européen Orientations bibliographiques Bévort Antoine et Jobert Annette, 2008, Sociologie du travail : les relations professionnelles, Paris, Armand Colin. Boudon Raymond, 1999, Le sens des valeurs, Paris, PUF. Chazel François, 1993, "La place du politique dans les mobilisations collectives : une découverte progressive", dans Action collective et mouvements sociaux, Paris, Presses Universitaires de France, pp. 145-162. Cottereau Alain, 2002, "Droit et bon droit, un droit des ouvriers instauré puis évincé par le droit du travail", Annales HSS, vol. 57, n°6, novembre-décembre 2002, p. 1521-1561. Demeulenaere Pierre, 2003, Les normes sociales entre accords et désaccords, Paris, Puf. Didry Claude et Arnaud Mias, 2005, Le moment Delors, les syndicats au cœur de l’Europe sociale, Bruxelles, Peter Lang. Dunlop John T., 1993, Industrial Relations Systems, revised edition, 1ère éd 1958, Boston, Harvard Business School Press. Durkheim Emile, 1930, De la division du travail social, 1ère édition 1893, préface de la seconde édition, 1901, Paris, Presses Universitaires de France. Marx Karl et Engels Friedrich, 2004 (1848), Le manifeste du Parti Communiste, Paris, Librio. Salais Robert et Villeneuve Robert, 2005, Europe and the Politics of Capabilities, Cambridge, Cambrige University Press.

I

Cahier commun aux brochures de Master

Année 2013-2014

Sommaire : Dispositions générales ................................................................................................................ Page I Calendrier universitaire 2013-2014 ............................................................................................. Page III

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

L’ORGANISATION DE L'ANNÉE UNIVERSITAIRE 2013 -2014

L'année universitaire se divise en 2 semestres différenciés comportant chacun 13 semaines d'enseignement. Les étudiants suivent les enseignements de chacun des semestres et sont soumis à un contrôle des connaissances semestriel. Une inscription administrative se prend pour toute l’année universitaire.

Rappel : le Master s’obtient à l’issue de deux années, M1 et M2, de 2 semestres chacune. Les cours des semestres impairs commenceront le lundi 23 septembre 2013 et s'achèveront le samedi 11 janvier 2014. Les cours des semestres pairs commenceront le lundi 3 février et s'achèveront le samedi 17 mai 2014. Les examens relatifs aux semestres impairs auront lieu du 13 au 25 janvier 2014 Les examens relatifs aux semestres pairs auront lieu du 19 au 2 juin 2014. Les dates de la session de rattrapage auront lieu du 26 juin au 2 juillet 2014.

LES INSCRIPTIONS 1) Inscription administrative (IA) Elle est annuelle et obligatoire. Date de clôture : le 11 octobre 2013 Pour plus d’information, consulter notre site : http://www.paris-sorbonne.fr/nos-formations/comment-s-inscrire A votre service, une adresse électronique pour répondre à vos questions concernant votre scolarité à Paris-Sorbonne (Paris IV) :

[email protected]

2) Connection à l’ENT Après avoir procédé à votre inscription administrative (et au paiement de vos droits de scolarité), connectez vous à l’ENT étudiant afin de vous créer un compte (voir le mode d’emploi sur le document ENT)

II

3) Inscriptions pédagogiques (IP) Les inscriptions pédagogiques permettent de suivre les T.D. et servent d'inscription au contrôle des connaissances. Elles sont obligatoires.

- Pour les masters à finalité professionnelle, elles s’effectuent en ligne depuis l’ENT Etudiant (ent.paris-sorbonne.fr / Onglet « Scolarité » / IP) :

En septembre 2013 pour les semestres impairs :

du Mercredi 18 septembre 2013 à 16h au vendredi 27 septembre 2013 17h

En janvier 2014 pour les semestres pairs (les dates seront précisées sur l’ENT étudiant).

- Pour les masters à finalité recherche, elles s’effectuent dans l’UFR aux dates et heures indiquées sur son site.

LES EXAMENS Les épreuves sont organisées par les UFR. Les résultats seront consultables environ 3 jours après les jurys sur l’ENT étudiant / Scolarité / Mon dossier administratif / Notes et résultats/ Le service des examens délivre les relevés de notes semestriels sur demande des étudiants inscrits en Master. Le service des examens est ouvert de 9h à 12h : site Sorbonne, escalier F, 2e étage, salle F355 Courriel : [email protected]

LES DIPLOMES Les diplômes sont délivrés par le service des diplômes à la demande de l’étudiant. Les formulaires de demande sont téléchargeables sur site internet www.paris-sorbonne.fr puis Nos formations puis Votre scolarité ou sur l’ENT étudiant (www.ent.paris-sorbonne.fr / Scolarité / Diplômes)

Pôle pédagogie et scolarité

concerne les cursus Licence, Master et les Diplômes d'Université

octobre novembre décembre janvier février mars avril mai1 D 1 M 1 V 1 D 1 M 1 S 1 S 1 M 1 J 1 D 1 M 1 V 1 L2 L 2 M 2 S 2 L 2 J 2 D 2 D 2 M 2 V 2 L 2 M 2 S 2 M3 M 3 J 3 D 3 M 3 V 3 L 3 L 3 J 3 S 3 M 3 J 3 D 3 M4 M 4 V 4 L 4 M 4 S 4 M 4 M 4 V 4 D 4 M 4 V 4 L 4 J5 J 5 S 5 M 5 J 5 D 5 M 5 M 5 S 5 L 5 J 5 S 5 M 5 V6 V 6 D 6 M 6 V 6 L 6 J 6 J 6 D 6 M 6 V 6 D 6 M 6 S7 S 7 L 7 J 7 S 7 M 7 V 7 V 7 L 7 M 7 S 7 L 7 J 7 D8 D 8 M 8 V 8 D 8 M 8 S 8 S 8 M 8 J 8 D 8 M 8 V 8 L9 L 9 M 9 S 9 L 9 J 9 D 9 D 9 M 9 V 9 L 9 M 9 S 9 M10 M 10 J 10 D 10 M 10 V 10 L 10 L 10 J 10 S 10 M 10 J 10 D 10 M11 M 11 V 11 L 11 M 11 S 11 M 11 M 11 V 11 D 11 M 11 V 11 L 11 J12 J 12 S 12 M 12 J 12 D 12 M 12 M 12 S 12 L 12 J 12 S 12 M 12 V13 V 13 D 13 M 13 V 13 L 13 J 13 J 13 D 13 M 13 V 13 D 13 M 13 S14 S 14 L 14 J 14 S 14 M 14 V 14 V 14 L 14 M 14 S 14 L 14 J 14 D15 D 15 M 15 V 15 D 15 M 15 S 15 S 15 M 15 J 15 D 15 M 15 V 15 L16 L 16 M 16 S 16 L 16 J 16 D 16 D 16 M 16 V 16 L 16 M 16 S 16 M17 M 17 J 17 D 17 M 17 V 17 L 17 L 17 J 17 S 17 M 17 J 17 D 17 M18 M 18 V 18 L 18 M 18 S 18 M 18 M 18 V 18 D 18 M 18 V 18 L 18 J19 J 19 S 19 M 19 J 19 D 19 M 19 M 19 S 19 L 19 J 19 S 19 M 19 V20 V 20 D 20 M 20 V 20 L 20 J 20 J 20 D 20 M 20 V 20 D 20 M 20 S21 S 21 L 21 J 21 S 21 M 21 V 21 V 21 L 21 M 21 S 21 L 21 J 21 D22 D 22 M 22 V 22 D 22 M 22 S 22 S 22 M 22 J 22 D 22 M 22 V 22 L23 L 23 M 23 S 23 L 23 J 23 D 23 D 23 M 23 V 23 L 23 M 23 S 23 M24 M 24 J 24 D 24 M 24 V 24 L 24 L 24 J 24 S 24 M 24 J 24 D 24 M25 M 25 V 25 L 25 M 25 S 25 M 25 M 25 V 25 D 25 M 25 V 25 L 25 J26 J 26 S 26 M 26 J 26 D 26 M 26 M 26 S 26 L 26 J 26 S 26 M 26 V27 V 27 D 27 M 27 V 27 L 27 J 27 J 27 D 27 M 27 V 27 D 27 M 27 S28 S 28 L 28 J 28 S 28 M 28 V 28 V 28 L 28 M 28 S 28 L 28 J 28 D29 D 29 M 29 V 29 D 29 M 29 S 29 M 29 J 29 D 29 M 29 V 29 L30 L 30 M 30 S 30 L 30 J 30 D 30 M 30 V 30 L 30 M 30 S 30 M

31 J 31 M 31 V 31 L 31 S 31 J 31 D

Période de cours Période de révision Examens . publicationJurys L résultatsJurys M

jury M rech : 1er S : 31 janvier Jury M pro : 1er S : 31 janvier

2èS : 08 juillet 2èS : 06 juin

rattrapage: 26 sept rattrapage: 08 juillet

III

Dimanches et jours fériés

Vacances universitaires

2013 2014septembre 2013 juin juillet août septembre 2014

CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2013-2014 voté au C A du 26 avril 2013

1er semestre : lundi 23 septembre 2013 au samedi 1er février 2014

2è semestre : lundi 3 février au 02 juillet 2014

Début des Inscriptions Administratives : 08 juillet 2013Date limite d'inscription administrative : 04 octobre 2013 pour les cursus LICENCE et DU 11 octobre 2013 pour le cursus MASTER

Date limite d'inscription pédagogique : 27 septembre 2013 pour les cursus Licence et Diplôme d'université, 25 octobre 2013 pour le cursus Master.