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OEIL & OREILLE 35 ANS DEJA ! 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 EDITIONS : MARQUES, TRACES, EFFACEMENT © 2016 CONTACT : [email protected] CONCERTS RENCONTRES EXPOSITIONS EDITIONS DEUXIEME CAHIER

Cahier 02 des 35ans

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Ce deuxième cahier présente la suite de l'exposition dans l'église des jésuites en 2015

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OEIL & OREILLE35 ANS DEJA !

20102009200820072006200520042003200220001999199819971996199519941993

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DEUXIEME CAHIER

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° Du 22 oct. au 9 nov. 2015, le collectif  «  l'OEIL&l'OREILLE » a demandé aux artistes de la collection de richardjean d'exposer une oeuvre de leur choix dans l'espace remarquable de l'église des jésuites. Cette église estutilisée comme lieu culturel et nous avons pris l'option de l'aménager en salle de concert et en galerie d'art. Nousavons tenu compte du style baroque, de son volume et de sa lumière. Construite comme un petit labyrinthel'exposition qui permet de se trouver en présence de deux groupes de panneaux blancs (3m/2m de haut) et desobjets de l'église. Avec cette cimaise rajoutée, nous avons aussi utilisé les murs et les monuments en trompel'oeil ainsi que la sacristie, la place du théâtre et sa cave.Nous sommes gourmands et nous aurions encore aimer avoir le clocher, et les catacombes,.... enfn !Les artistes présents font tous partie de la collection que richard jean possède et montre chaque 5 ans. Donc cetteexposition est évidemment la conséquence de l'amitié qui lie tous ces artistes. Ici, il n'est pas questiond'institutionnaliser un groupe mais la règle tacite est des «  liens dans des lieux d'envie  ». C'est un livre avec desamis réels.Dans ce deuxième cahier nous allons nous balader dans le centre de l'instrument,(l'église) dans le minilabyrinthe construit par Grégoire, Frédérique, Miguel, Tanya, Katherine et François. Les images de ces revues éditées par Marques, Traces, Effacement racontent un regard de photographe, celui deRoberto Ménégale sur les oeuvres en situation.Il y a en tout 6 cahiers dans un coffret qui présente ses 35 ans en images, en histoires, en sons et en vidéos.

Les revues sont tirées à exemplaire limité, à compte d'auteur.Bonne visite. » (r.j.)

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Yves TauvelD'origine française,  Yves Tauvel  vit   en  Valais  et  enseigne  le  volume  à  l’ECAV.  Il  a  réalisé  de  nombreusesinterventions  artistiques  en  collaboration  avec  Charles  Duplain.  Lauréat  de  divers  concours,  il  a  reçu  plusieurs  prix.Yves Tauvel est né à Montivilliers ( France ). Au cours de ses différents voyages au Japon, il réalise des vidéos qu’il tournedans le métro de Tokyo, ainsi que dans la ville de Yokohama. Pour l'Espace d'art contemporain, aux halles dePorrentruy, la proposition in situ d’Yves Tauvel consiste en une installation de deux volumes en époxy peints. L'unarbore la couleur jaune et fait référence à la vidéo Ikebukuro 07h35. Le second est rose et renvoie à la vidéo Yokohama I.Ces choix ne sont pas anodins, puisque ce sont ces couleurs que l’on retrouve souvent sur les panneaux publicitairesjaponais. Apparemment abstraites, ces sculptures nous livrent pourtant quelques indices. Toshima-ku et Yokohama IIsont en réalité des élévations. Elles ont été redessinées en se basant sur le plan de situation de la ville, del'arrondissement et même du quartier retenus. Par là, l'objet est en lien avec l'image. Dans l'église c'est unesérigraphie du plan de Yokohama.

http://www.yvestauvel.ch

Note : Yves nous sommes désolé des refets que nous avons sur l'image de ta magnifque sérigraphie en deux couleurs.

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Yves Tauvel

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Marie GaillandIl y a la violence expressive des années 80 et la voie intériorisée des oeuvres récentes. Le balancement entre fgurationet abstraction, comme entre dérision et gravité. L'ambivalence féconde entre le sensuel et le contemplatif, le terrestre etle spirituel. Jamais "installée" dans un style ou une manière, la Valaisanne est toujours en marche vers de nouvellesexplorations. Quête de soi, quête du sens de la vie: les deux chemins se superposent et s'imbriquent étroitement. Sestout débuts se cherchent du côté d'une fguration lisse et surréalisante. Puis elle plonge à corps perdu dans la révolted'une fguration sauvage et primitiviste. Un double exorcisme après lequel elle peut entamer un chemin plus méditatifet spirituel, nourri de symboles, de philosophies orientales et de lectures scientifques.Chercheuse toujours, mais apaisée, elle tente de capter les vibrations de l'invisible.

Françoise Jaunin (1990)

Email : [email protected]

http://www.mariegailland.com

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Marie Gailland

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Pierre Alain ZuberPierre-Alain Zuber est né en 1950 à Sierre et a enseigné de 1982 à 2011 à la Haute école d’art et design (HEAD) deGenève. L’artiste vit à Genève et Sion. Le bois est au cœur de la pratique artistique de Pierre- Alain Zuber. Par desinterventions minimales, tirées de l'art de la menuiserie, il interroge ce matériau et explore ses possibilités dynamiques.Ses sculptures en bois de sapin, de mélèze, d’épicéa ou de frêne sont l’expression d’une recherche artistique quis’adapte au matériau naturel, se soumet à sa structure et interroge les limites du support. Le bois, libéré de safonctionnalité, dégage une présence très forte grâce à la forme abstraite, qui fait rejaillir sa pureté et sa beautéplastique. (texte écrit lors de l'exposition chez Grassioza Giger, Loèche)

http://www.ferme-asile.ch/Home/Artist/38

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Pierre Alain Zuber

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Carlo Schmidtdesigners artistesUne fois lancé l'artiste, conçoit et développe de nouvelles expériences / produits / projets. Il les met en œuvre. Les piècessont indépendantes du procédé de l'artiste. Il est sous leur responsabilité et souvent en combinaison en échange dansl'ordre de réalisation."L'Art pour moi comprend à l'heure actuelle non seulement une valeur esthétique, mais aussi un ordre social, humain.Et, cela même si un résultat similaire ne se produit pas sur ma personne ». Bon abandonnons les mots. L'image qui mevient à l'esprit devant ses réalisations c'est des objets simples, une idée simple, un médium simple, une vie à lamontagne simplement agréable, d'un humour tranquille, et si facile, « ça tout le monde peut le faire ». Et lui il le fait.Chez moi j'ai les trois tableaux noirs, mais d'un noir de scotch plastique qui derrière son verre ont l'effet d'un Boltanskidans ses « Images noires » et d'un Soulage.http://www.carloschmidt.ch

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Carlo Schmidt

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Katherine Oggier-Chandaarts visuels, graphisme et vidéo utilise la performance.À l'heure ou j'écris ces lignes elle présente sa performance à Turin en Italie.« Opérant dans la nature ou l’espace public pour les possibilités plastiques et les opportunités d’improvisation qu’ilsoffrent, Katherine Oggier Chanda propose de brèves interventions visant à interpeller nos conditionnements. Elledétourne, le temps de ses performances, des objets familiers et n’hésite pas à intégrer à ses dispositifs des élémentstrouvés sur place. Il en résulte des scènes marquées au sceau de l’absurde et du décalage. » Extrait du texte de Julia Hountou http://katfabrik.tumblr.com

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Katherine Oggier Chanda

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Alain de KalbermattenAlain de Kalbermatten est photographe et musicien, il fut médecin l’hiver...

Ses images nous invitent avec douceur à découvrir un monde, son monde, où la poésie de lieux ou d’objets abandonnés

nous parle d’humanité par absence, en silence, au travers de traces, comme si tout était encore habité. Sa couleur est

particulière, faite de la rencontre des lumières qui fascinent le photographe et d’un procédé photographique de grande

stabilité appelé Cibachrome, puis Ilfochrome produit par Ilford sur son site de Marly à Fribourg. 20 ans, voire plus, que

nous suivons le travail d’Alain de Kalbermatten et son exploration de multiples territoires... territoires lointains et infnis,

territoires intimes et infmes... Nous avons eu envie de donner carte blanche au photographe pour lui permettre

d’évoquer au travers des images qu’il estime avoir marqué son parcours sa « réalité parallèle ». Pour la première fois,

Alain de Kalbermatten s’adonne en quelque sorte au jeu de la rétrospective, pour mieux rebondir ; c’est à un jeu

constant de va-et-vient dans son monde qu’il nous invite : tour à tour le lieu, le sujet, la couleur deviennent fl

conducteur, d’infni son territoire se fait de plus en plus infme, son regard transcende l’objet qu’il nous donne à voir, il

avoue parfois tendre vers l’abstraction, le « rien ». Au spectateur de se laisser mener sur ces traces empreintes de tant de

poésie... (texte tiré du Musée suisse de l’appareil photographique)http://www.alaindekalbermatten.ch

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Alain de Kalbermatten

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Pierre Zufferey

L'œuvre est-elle l'ébauche d'une expression ? Le propos du sujet est-il la résultante d'un sentiment ?Une émotion détermine-t-elle la création ?

« Pénétrer l'univers de PIERRE ZUFFEREY au travers de sa création, c'est esquisser les contours de son œuvre. Nous nesommes que les spectateurs d'un rendu, dont le trouble de l'émotion du sujet qui nous interpelle, ne peut confronterles créations de l'artiste. C'est bien plutôt une confrontation entre nos propres préjugés, face à une œuvre et l'expressionque nous souhaiterions qu'elle transcrive et le sentiment réel qu'elle refète par rapport à ce que l'artiste a mis de lui-même dans son travail de rendu. » (Olivier Ferrari, galeriste)

Dans l'église, il nous présente des gravures, faites avec de vrais petites graines.http://www.pierrezufferey.ch

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Pierre Zufferey

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3 parois de 2m/3m pour 6 artistes

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Marie Noëlle Guex, vidéoI am a multimedia artist working primarily with video and photography.I was a videographer and video designer with Swiss dance company Interface from 1995-2002. In conjunction with thecompany I co-founded Studio-Théâtre Interface, a venue dedicated to recording live stage performances in music,theater, and dance. I also served as its producer and Steadicam operator.In 2006 I moved to New York to study at the International Center of Photography under the direction of Allen Frame,Robert Blake, and Marina Berio. For the past two years, I have been exploring the concept of visual music, using a varietyof tools, such as video, sculptures, photographs, drawings, sounds and movement. Originally from Switzerland, I'velived an worked in New York City since 2012.Des vidéos élaborées avec un grand souci d'esthétique qui montrent avec une grande maitrise technique des corps, descorps en mouvement.

Notes : Pendant l'exposition la vidéo était présentée la journée sur un écran tv et le soir sur le grand écran.

http://www.marienguex.com/2015/

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Marie Noëlle Guex

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Cette église en plus d'être un instrument remarquable pour le son fait résonner et vibrer la lumière sur les oeuvres présentes. Elle a un rôle important dans le regard et l'écoute du visiteur.

Elle est un instrument, à part entier. Il est possible de voir l'exposition à la lumière du jour

traversant les vitres et se refétant sur le mur blancs. C'est aussi agréable de s'y promener en fn d'après midi avec l'éclairage du grand chandelier.

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Mirza Zwissig Né à Sierre, en 1942 où elle a vécu et travaillé, Mirza Zwissig fait ses études artistiques à l’Ecole des beaux-arts de Sion etpoursuit sa formation à l’Academia di Belli Arti de Florence et à l’Ecole des arts appliqué de Lausanne. Ses recherches personnelles débutent par la création de «séries-collages», et se poursuivent par le dessin comme expression graphique.Dès 1983, elle pratique la technique de la sérigraphie qui lui ouvre un nouveau champ d’expérimentation plastique. Lors de la présentation de son «itinéraire plastique 1972-1986» en la Galerie Fontany à Vercorin, Mirza expliquait en une brève note les bases de son travail : «Les éléments plastiques développés dans ma recherche sont la forme, la couleur, l’espace-forme-couleur, le mouvement, la modifcation forme-couleur, en deux mots, la plasticité active».Ces propos très théoriques qui démontrent la rigueur avec laquelle Mirza Zwissig a construit son univers, font écran à la sensibilité du peintre qui se laisse davantage entrevoir dans ses dessins à la plume, d’une facture très libre et spontanée. Mirza en parle néanmoins avec la même pudique réserve : «L’expression graphique permet la création de propositions plastique plus subtiles où l’humour a libre cours.»Mirza nous quitte le 28 octobre 1995 après s’être battue deux ans contre le crabe. 20 ans plus tard, l’inventaire et la documentation de son travail démarre en juin 2015 avec l’aide de sa famille, de son ami l’artiste Gustave Cerutti et du Musée d’art du Valais.Extrait de textes de Françoise de Preuxhttp://mirzazwissig.ch

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Mirza Zwissig

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Edouardo Faro Gustave Cerutti

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Edouardo Faro

Nées de la communion entre l’homme et la nature, les sculptures en bois d’Edouard Faro expriment «la fulgurance del’émotion». Faro travaille différentes essences de bois 1 qu’il sculpte, hache, scie, martèle, frappe, façonne, polit jusqu’àen révéler les plus subtiles nervures. Dans son corps à corps avec le végétal, il renoue avec un langage primitif enprivilégiant des formes pures d’une grande force expressive: «Je retiens le moment où ça va lâcher ; celui qui donnel’énergie. (...) Chaque pièce est un éloge de la fragilité.»

Brèche, cassure, éclat, éclisse, esquille, entaille, faille, fêlure, fragment, rupture… Edouard Faro écorce, nettoie, élimineles parties putrescibles des grumes qu’il fend ensuite en quartiers avant de les faire sécher durant plusieurs années.Tout son travail est défni par le bois de tête2, au maximum de sa résistance. Il «décortique» l’arbre, le débite en suivantles cernes3de croissance jusqu’à trouver son cœur. En dénudant celui-ci, en en dégageant les veines, il prête aux blocsmassifs l’animation d’un épiderme humain, vivant et fragile au sein de la masse inerte. Telles des empreintes digitales,les veinures rappellent ces lignes inscrites sur notre peau. Comme pour remonter le temps et renvoyer à un état primitifde la matière, l’artiste s’attache à ouvrir chaque cerne jusque-là imperceptible. Il honore le matériau vivant en exhumantla forme que ce dernier est susceptible de recéler ou d’engendrer. Cette manipulation végétale se mue en une quêteexistentielle: «Chaque ouverture est particulière et m’ouvre à moi-même.»4 Ici viennent exploser les impulsions, lespulsions, les énergies comprimées qui font naître ces sculptures d’une densité extrême.(Texte extrait par Julia Hountou, pour www.galerieferrai.com)

Biographie : J'aurai 100 ans le 25 décembre 2057.http://www.edouardfaro.com

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Edouardo Faro

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Gustave CeruttiIl y a dans les peintures de Cerutti un grande franchise colorée proche de la fête de rue qui s’accommode d’unsymbolisme parfois très subtil. Ou plus exactement on passe d’une forme élémentaire à de véritables signes dans lesens est occulte, tel cet œil ésotérique. Cependant les rouges, les verts, les oranges, étalés sans bavure, en aplatsjuxtaposés dans leur intensité, renvoient à l’autoroute, aux plaques indicatrices aussi visibles et nettes que le giletphosphorescent des travailleurs par ciel d’orage et asphalte mouillé, aux machines industrielles désormais pimpantes etfranches sous les couleurs qui illustrent leurs différents organes. Et ses couleurs sans doute participent-elles à lastridence sonore duJazz .Aussi les tableaux de Cerutti, qui se construisent parfois en variation d’intensité égale sur lemême thème formel, réconcilient-ils des vertus contradictoires: l’apparence simple et sainement brutale des formes decommunication immédiate pour la collectivité moderne et le mystère de signes savamment élaborés.Jean-Jacques LERRANT

C’était dans les années 60 comme le souligne Pascal Ruedin, que notre canton s’est ouvert culturellement: «GustaveCerutti prend place, entre 1959 et 1978 surtout, parmi les protagonistes de la modernité valaisanne.» Justesse,précision, rigueur, qualité, ses tableaux et ses talents sont rapidement reconnus par des artistes comme LéoAndenmatten, Albert Chavaz, Angel Duarte, Paul Messerli, André-Paul Zeller... «La peinture de Cerutti se signale par saradicalité constructiviste et par sa franchise chromatique. Aux «matières» sourdes de la première moitié des années 60succèdent des toiles aux formes fottantes et arrondies, aux structures dématérialisées et à l’espace complexe.» nous ditPascal Ruedin.Puis viendront les compositions orthogonales, les contrastes forts et bien appuyés, des constructionsgéométriques fortes et puissantes avec des couleurs pures et stridentes. Op ‘Art, art cinétique, art minimal, Ceruttitouche à ces genres de manière engagée avant de poser ses pinceaux pour une dizaine d’années et de les reprendre en1989. Pascal Rudin

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Gustave Cerutti

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Philippe Wenger« Tels des sons suspendus dans le vide... » Inlassablement, Philippe Wenger peint des champs colorés. Ses œuvres –espaces contemplatifs, dont le calme n’est cependant qu’apparent – sont le résultat d’un réel travail de Sisyphe : chaquejour est un recommencement nécessaire. L’arrivée de l’artiste à son atelier marque le début d’un rituel. D’emblée, ils’invente artisan, préparant lui-même ses couleurs. Minutieusement, il mélange pigments, eau et liant, les travaillant enpâte homogène qu’il appliquera ensuite – redevenu artiste – à l’aide de spatules, de morceaux de carton et de papierbristol en couches fnes et subtiles sur la toile, posée à même le sol. En véritable chorégraphe, il tourne autour de la toileet, par d’amples gestes, crée ses univers changeants, fascinants, séducteurs, dont la vie intérieure ne se dévoile qu’àcelui qui saura s’ouvrir et être attentif.

« (…) Chez cet artiste, pour lequel la peinture est plus une expérience sensorielle qu’une recherche formelle, la couleur

devient autonome et unique porteuse de sens.L’artiste ne recherche pas l’harmonie, ni le beau – seul lui importe que ses peintures dialoguent et qu’elles finissent parse compléter, bref, qu’elles vivent. Voici peut être l’ultime aspiration de l’artiste…. Malgré leur dépouillement, lesœuvres de Wenger sont impressionnantes de puissance et de force, capables d’envelopper le spectateur dans une mer decouleur, qui règne ici en maître. (…) » Muriel Constantin, historienne de l’art

http://www.ferme-asile.ch/Home/Artist/30

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Philippe Wenger

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Geneviève HéritierGeneviève est pour moi d'abord une amie et une verrière précise et exigeante. Elle a lancé « inroom » un atelier qui« considère et pense les espaces dans leur globalité. Les espaces sensibles ou collectifs sont au cœur de notre activité,hôpitaux, psychiatrie, prisons, ems, foyers d’accueils, crèches, espaces de soins, lieux de travail et structures hôtelières » dit leur descriptif. Dans cette exposition elle nous présente une photographie qui m'apparaît douce et riche en temps qui passe. Fossilesélémentaires aux odeurs humides de terre et d'eau de pluie. http://www.inroom.ch

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Geneviève Héritier

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Anne Chantal PitteloudAprès 10 ans dans le domaine de l’architecture, elle entre à l’Ecole Cantonale d’Art du Valais (ECAV), puis à l’Ecolesupérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg où elle obtient son diplôme en 2003. Elle effectue une résidence d’artiste àla Ferme-Asile à Sion et retourne en France pour de nombreux stages chez des céramistes. Depuis 2006, elle travailledans un atelier à la Ferme-Asile. Elle a remporté le Prix d'encouragement à la création de l'Etat du Valais en 2006. Elleexpose régulièrement en Suisse, en France, en Belgique et ailleurs. Ses travaux ont été sélectionnés dans plusieursconcours et biennales de céramique en Europe. Bénéfcaire d’une résidence d’artiste à Paris en 2011, elle a publié unemonographie "inventaire" en 2013. Elle vit à Sion et à Sierre.

http://anneloup.ultra-book.com

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Anne Chantal Pitteloud

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Liliana Salone Liliana Salone est née en 1964 à Palerme. Elle a étudié l’architecture à Palerme et la bande-dessinée et le dessind’illustration à l’Académie des Beaux-arts de Bologne. Elle débute son parcours artistique comme dessinatriced’architectures utopiques. Ses projets ont été sélectionnés pour être présentés à la troisième biennale d’architecture deVenise et Parme pour le projet Projet impossible.En tant que dessinatrice, elle participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives à Bologne, Turin, Milan,Gênes, Rome et Palerme et ses dessins ont été publiés dans de nombreuses revues. En 2013, Liliana Salone a publiédeux livres : Il benefcio del Inventario et Festina Lente avec Guido Volpi.Son travail est infuencé aussi bien par l’Encyclopédie de Diderot, les catalogues du 19ème siècle, la statuaire greco-romaine, les herbiers moyenâgeux, la peinture famande, la littérature, de Schwob, d’Alberto Savinio, de Borges et deBurroughs.Après avoir longtemps peint de très grands formats à l’huile, son travail a pris un ton plus intimiste avec un travail enpetit format et l’usage du crayon papier et du stylo Bic noir. L’usage essentiellement du noir et blanc concentrel’attention sur le contenu du travail, précis, minutieux et dense de détails. Liliana Salone a vécu à Palerme, à Londres et à Bologne. Depuis mars 2014, elle vit et travaille en Valais (Julia Huntou)http://www.lilianasalone.com

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Liliana Salone

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François Meunier

« Cet espace brut a retenu l’attention de François Meunier, plasticien établi à Genève.

Cette oeuvre de François Meunier décrit un large tuyau dont les extrémités sont coupées en biseau. A l’intérieur, desardoises sont disposées au sol de part en part. Elles invitent le regard à traverser cette portion de tunnel ovoïde.Sa taille moyenne, ses pierres qui jonchent le parquet, ancrent cette pièce d’une manière solide, dans le lieu.Sa construction est simple, minimale, ici, une couverture ondulée bicolore, dont l’intérieur noir accentue l’obscurité, etrappelle le papier goudronné du plafond de la galerie, supporté par deux fnes armatures en cuivre.Comme pour le « barrage » les matériaux se justifent en grande partie par l’économie de leur moyens : fexibilité et résistance. L’adéquation entre ce que l’on voit et les intentions de l’artiste, nous force à une lecture essentielle : cesoeuvres s’imposent comme des fgurations d’archétypes. Ces modèles de structures universelles sont la synthèsed’édifces architecturaux rencontrés au hasard des marches de l’artiste dans le paysage alpin. En observateur, FrançoisMeunier repère ces constructions, sommaires dans leur ligne, mais faites pour résister en milieu hostile (barrages,paravalanches, tunnels,...) pour en tirer des structures fédératrices, qu’il réinvente par le choix de ses matériaux,d’échelle, et de lieu d’exposition. » ( Texte de D. Rochet)

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François Meunier

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Richard JeanIl vit et travaille à Sion quartier de la ville Wallais au milieu des Alpes suisses. Depuis l’âge de 17 ans, il s’est construitdans un rôle de musicien, autour de l’évolution de la question de l’improvisation. Il joue dans plusieurs formations etpratique aussi la réalisation vidéo, l’installation et la performance.

Il rencontre, Monsieur Gustave Cerutti, peintre et journaliste de Jazz dont les conseils seront enrichis par Monsieur JeanNicole, journaliste à la RSR2 domaine musique aujourd’hui, ainsi que le compositeur et musicien, Monsieur PierreMariétan, compositeur et musicien. Sa passion se développe dans de nombreux stages dont celui de Derek Bailey, àMarseille. Et, surtout il joue avec de nombreux improvisateurs connus du 20ème siècle.Depuis 1980, il se lance sur le chemin des bûcherons dans l’improvisation libre avec son travail de musicien etd’homme à la caméra. Ses installations-constructions posent des atmosphères, modifent ,transforment surprennent notre curiosité. De l'art dans l'espace public.Il est le créateur et principal activiste de l’association « Le collectif oeil&oreille » qui veut présenter et faire entendredu son et des images au cœur des Alpes par des concerts, rencontres, expositions, éditions.

Plus d’informations : www.monsieurjean.ch

Pour cette exposition il présente « orange noir » un magasin absurde rempli d'objets collectionnés et transformés pour ne jamais être acheté.

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Richard Jean

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la place du théâtre

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