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CONCUBINE APPARATUS BELLISARE NAQUAE SULS CARE CAESAR SATIS LIBARE FRAGILIS QUADRUPEI LPERSPICA RURES DIV MATRIMO NAQUAE SULS CCAESAR SATIS LIB! QUADRU MIONARE IPLANE PRETOSIUS ORATORI IOCARI CARE CAESAR SATIS LIBARE www.cannes.com N° 113 - Novembre 2011 GESTION MUNICIPALE « DOUBLE A » POUR LES FINANCES DE LA VILLE RENCONTRE BERTRAND TAVERNIER : LE (GRAND) CINÉMA EN PARTAGE MARATHON NICE-CANNES LA COURSE IDYLLIQUE

Cannes Soleil novembre 2011

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Le magazine de la Ville de Cannes - novembre 2011

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CONCUBINE APPARATUSBELLISARE

NAQUAE SULSCARE CAESARSATIS LIBARE

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MATRIMONAQUAE SULS

CCAESARSATIS LIB!

QUADRU MIONAREIPLANE PRETOSIUS

ORATORI IOCARI CARE CAESARSATIS LIBARE

www.cannes.comN° 113 - Novembre 2011

GESTION MUNICIPALE« DOUBLE A » POUR

LES FINANCES DE LA VILLE

RENCONTREBERTRAND

TAVERNIER : LE (GRAND) CINÉMA EN

PARTAGE

MARATHON NICE-CANNES LA COURSEIDYLLIQUE

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La Ville et le « double A »

Un « double A ». Voilà une note qui dénote dans le

paysage économique institutionnel actuel. Une note

de bon élève, inscrite au tableau d’honneur des

collectivités locales, à une heure où la gestion de

beaucoup d’organisations publiques est pointée du

doigt sévère des agences de notation, maîtres

intraitables des jugements financiers internationaux.

Pour décrocher cette gratifiante mention, la municipalité

a relevé ses manches. Et puisque chacun sait que

rien ne sert de courir, qu’il faut partir à point, elle a

endossé dès sa prise de fonctions le tablier de l’élève

travailleur. Celui qui réfléchit, qui cherche des

solutions, celui qui fait preuve d’intelligence.

Avec intelligence justement, elle a révisé ses classiques,

et fait appel au bon sens pour préparer sa copie, plus

fourmi que cigale avec les finances communales,

évitant ainsi de se retrouver fort dépourvue, quand

la crise fut venue.

Et les vents mauvais et toxiques ont eu beau souffler,

ils n’ont pas atteint la Ville de Cannes, qui se plie

désormais à de nécessaires économies en ces temps

de rigueur, mais ne rompt pas pour autant la qualité

de son service public.

À l’école de la fiabilité, à force de travail, la voilà

aujourd’hui en haut du classement. Tout vient à point

à qui sait attendre dit le proverbe. Une maxime que

n’aurait pas reniée Monsieur de La Fontaine.

Édito

La rédaction

Livre - Gérard Bourrat :sherpa de l’espoir . . . . . . . . P. 24 Sport - Le ciel, les palmiers et lacourse à pied . . . . . . . . . . . P. 25Cinéma - Bertrand Tavernier :la vie, quoi d’autre ? . . . . . . P. 26Mode - Une école sur mesure P. 28Histoire - La pointe duBatéguier . . . . . . . . . . . . P. 30Vu à Cannes . . . . . . . . . . . . . P. 32Recette - Jeu . . . . . . . . . . . . P. 36Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 37Carnet - Solution jeu . . . . . . P. 38

Cannes actualités . . . . . . . . . . P. 4Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous . . . . . . . . . . . . . . P. 8Quartiers - Les permanences desélus de la Ville de Cannes . . P. 12Rencontre - Festival de dansede Cannes : mythologie,es-tu là ? . . . . . . . . . . . . . P. 14- Christophe Le Blay :Danse à chair . . . . . . . . . . . P. 16Finances - Double A pour lesfinances de la Ville . . . . . . P. 18Événement - Vivre ensemble : unejournée pour la fraternité . . P. 20Cannois du mois - motoRenald Castillon-Gioanni :le garçon à la moto . . . . . . P. 22

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historiques, le championnat his-torique VHC et VHRS du comitérégional PACA, le challenge Retropcup, le challenge Alpes-Côte d’Azur et le challengeRally VH. Le départ sera donnédevant l’hôtel de ville à 13 h 30le samedi et à 7 heures le dimanche tandis que le parc fermé demeure au square de Verdun. Les amateurs de belles et anciennes voiturespourront venir les admirer. Rens. 04 93 94 14 68

L’année 2011 marque le 10e anniversaire du Rallye SoleilCannes. En effet, c’est en 2002 que l’ASA Cannes relancel’épreuve qui se déroulait alors sur une seule journée avecvingt-cinq concurrents au départ. Cette année, le rallyeaura lieu les 12 et 13 novembre. Rythme et endurancerestent les maîtres mots de ce rallye dans lequel lesconcurrents effectueront encore dix épreuves répartiessur plus de 500 kilomètres durant le week-end. Trois catégories de voitures historiques sont attendues, notam-ment : VHC, VHRS et Classic. En outre le Rallye SoleilCannes compte pour la coupe de France des rallyes

Cannes actualités

Dans le cadre de la concertation publique surle schéma de cohérence territoriale, donnezvotre avis sur le projet de territoire d’aména-gement et de développement durable(PADD) concernant les Alpes-Maritimespour les vingt prochaines années. Les objec-tifs sont de consolider l’attractivité écono-mique, organiser l’accueil de la populationnouvelle en préservant et en valorisant les

espaces naturels et agricoles, se déplacerautrement ou encore d’anticiper sur lesconséquences du changement climatique etde la crise énergétique. Le public est invité às’exprimer à l’Hôtel de ville annexe au coursde l’exposition publique du 7 au 18 novem-bre dans le hall et lors de la réunion publiquedu 18 novembre à 17 h 30 dans la salle duconseil municipal. www.scotouest.com

CONCERTATIONQuel avenir pour l’ouest des Alpes-Maritimes ?

THÉÂTRELa Vie buraleLa compagnie Ka présente, dans le cadre de Made in Cannes, La Vie buraled’Hervé Blutsch le 18 novembre à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Cettepièce raconte l’histoire d’Antoine qui s’aperçoit avec angoisse, dans lebureau où il travaille, que d’étranges formes sont en train de prendrecorps dans le sien. Il ne lui faudra pas longtemps pour réaliser qu’il s’agitdes figures déformées de ses collègues qui se sont installées en lui. Unvéritable supplice commence alors pour Antoine qui va devenir, peu àpeu, la scène de leur théâtre. Rens. 04 97 06 44 90

QUALITÉOffice du tourisme :du nouveau au service du client L'Office du tourisme de Cannes**** (certifié AFNOR depuisnovembre 2008), service du Palais des festivals et descongrès, s’engage continuelle-ment dans une politique d’amélioration de la qualité de sesprestations et de son accueil. Ils’applique à proposer aux clientsde nouveaux services en matièrede communication et de qualitéd’accueil. Parmi les nouveaux services proposés on trouve desbornes interactives au service del’information, un espace adaptéaux jeunes mamans et de nouveaux aménagements pourassurer un accueil privilégié auxhandicapés. En effet, l’office a réalisé des travaux pour permet-tre l’accessibilité de ses toilettesaux personnes à mobilité réduiteet a reçu de l’Association des paralysés de France deux fauteuils mis à disposition de laclientèle handicapée. Un prêt à lajournée est possible en échangedu dépôt d’une pièce d’identité.Ce service répond aux exigencesdu label national d’accueil et d’ac-cessibilité « tourisme et handicap » et est exclusivement réservé à la clientèle concernée. Les personnes à mobilité réduite(PMR) peuvent également accéder à l’information grâce auxécrans tactiles des bornes et à la mise à disposition, sur simpledemande, d’un nouveau plan pédestre de la ville conçu pour les personnes se déplaçant enfauteuil roulant. Rens. 04 92 99 84 22

CINÉMAJeudis de CannesCinéma - spécialedanse Dans le cadre du Festival dedanse de Cannes, Cannes Cinémapropose une soirée spéciale avecla projection le 17 novembre à 18 h 30 à l’espace Miramar de Orphée de Jean Cocteau et WestSide Story de Robert Wise et Jerome Robbins. Deux films trèsdifférents que l’amour de la danse réunit. Rens. 04 97 06 45 15

CONFÉRENCE La Suède et l’Union européenne Le Mouvement européen Cannes organise unerencontre avec la Suède le 12 novembre à 9 h 45à la Maison des associations, en présence de

M. le consul qui interviendra sur La Suède etl’Union européenne. Une conférence sera éga-lement donnée par Jean-François Battail, pro-fesseur à la Sorbonne sur La Suède, la Franceet l’Europe. Rens. 04 92 19 02 04

THÉÂTREChacun son étoile Les 18 et 19 novembre à 20 h 30 et le 20 à 16 heures,le théâtre de Cannes présente la création deLuc Girerd Chacun son étoile au théâtre AlexandreIII. L’histoire : Une nuit d’été dans un hôtel de luxe.Après le dîner, Robert et Lucie Schneider se repo-

sent sur la terrasse. Tous les autres clients sont àl’intérieur pour suivre la finale de la coupe de foot-ball France / Allemagne. La soirée va être boulever-sée par l’arrivée illégale de Sonia, une RMIstevenue offrir un repas à sa fille de 10 ans dans cetétablissement très au-dessus de ses moyens…Rens. 04 93 94 33 44

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En novembre, le Film Club de Cannes propose des projec-tions en version originale sous-titrée en français à 20 heuresau théâtre de la Licorne. Le 8 novembre, Fahrenheit 451de François Truffaut et le 15 Adieu Forain de Daoud Aoulad-Syad seront projetés. Le 29 novembre à 18 h 30, uneséance spéciale sera consacrée à deux films roumains Les

Contes de l’âge d’or 1re et 2e

parties. Ces contes sont l’adap-tation à l’écran des légendesurbaines les plus connues, à la fois comiques,étranges, émouvantes qui puisent leur inspiration dans unquotidien souvent irréaliste. Rens. 06 85 28 52 88

CINÉMASéance spéciale pour le Film Club de Cannes

COURSE AUTOMOBILE Rallye Soleil Cannes : 10e anniversaire

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CANNES EXPRESSConférences - L’Association des conférences d’enseignement supérieur propose des conférences thématiques les 15, 22et 29 novembre à 16 heures à l’espace Miramar. Rens. 04 93 68 30 04 ●Échange culturel - L’Espérance de Cannesorganise un concert avec l’harmonie l’Abeille de Pierre-Bénite le 12 novembre à 20 h 30 au théâtre de la Licorne.Rens. 06 61 76 52 41 ●Astronomie - La Société d’astronomie de Cannes et Jean-Louis Heudier présentent une conférencele 9 novembre à 17 h 30 à la salle Stanislas sur le thème Les poussières d’étoile. Rens. http://saca06.free.fr ●Art -Arte-Filosofia et Gilbert Croué animeront la conférence Donatello le 18 novembre à 20 heures à la salle des Mutilés.Rens. 04 93 69 10 80 ●Voyage - Connaissance du monde présente les 11 et 12 novembre à 14 h 30 et 17 h 15 ledocumentaire Libye : entre mer et désert réalisé et commenté par Anne-Sophie Tiberghien. Rens. 04 93 67 05 52

ÉCONOMIE 10e Petit-déjeuner du développement économiqueLa direction du développement écono-mique de la Ville de Cannes organise son10e Petit-déjeuner le 17 novembre à 8heures à la Faculté des métiers. Deséchanges avec des experts seront abor-dés autour du thème Comment être àl’international ou comment donner del’ambition à mon entreprise pour expor-ter ? La réservation est obligatoire avant le 15 novembre dansla limite des places disponibles. Rens. 04 97 06 49 80

Comme tous les ans, la Banque alimentaire fait appel àla générosité du grand public à l’occasion de la collectenationale des 26 et 27 novembre dans les supermarchésdu département. En 2010, lors de l’opération, près de 5,2 tonnes de nourriture ont été récoltées, représentant l’équivalent de 10 400 repas. Les produitssont redistribués localement par le centre communal

d’action sociale de la Ville et lesquatre associations cannoisespartenaires : CSVP Notre-Dame,la Croix-Rouge, Esprit pour unbébé et SOS mamans bébés. Rens. 04 92 27 93 00http://www.ba06.banquealimentaire.org

CONFÉRENCE La musique s’explique Le Conservatoire de musique etthéâtre de Cannes (CRD) organise,dans le cadre de son cycleconférence Écouter, comprendre,ressentir la musique du XXe siècle,une rencontre le 26 novembre à 9 heures dans ses locaux. Elle sera animée par MarybelDessagnes sur Les Généralitésdes grands courants de la mu-sique savante au XXe et XXIe siècles.Rens. 04 97 06 49 10

THÉÂTREMéli-Mélo Grand écart de Stephen Belber sera joué le 19 novembreà 20 h 30 au théâtre Debussy. Dans cette pièce, ThierryLhermitte interprète Toby, un vieux danseur choré-graphe. Il reçoit la visite dans son loft new-yorkais d’unjeune couple, Lisa et Mike, venu l’interviewer car Lisa

prépare une thèse surl’histoire de la chorégra-phie classique aux États-Unis. Mais l’entretien vatourner court… Une comédie à la fois drôle ettouchante, faite de surprises. Rens. 04 92 99 33 83

SOLIDARITÉ27e collecte nationale des banques alimentaires

EXPOSITIONEureka expose Pierre Marchetti

Jusqu’au 26 novembre, PierreMarchetti expose ses œuvres àla galerie Eureka (5 rue LéopoldBucquet) à Cannes. Cet artiste-peintre, au talent précoce,signe des œuvres dès l’âge de12 ans. Il est reçu major de lapromotion 1946-1949 de l’écoledes beaux-arts de Bordeaux.Après une école supérieure

de dessin appliqué à l’art et à l’industrie de Paris, il

poursuit de nombreux projets dont celui de décora-teur du théâtre Émile Bertin aux Buttes-Chaumont,cabaret où il côtoie Juliette Gréco, mais aussi il par-ticipe également à la restauration d’une fresque deNotre-Dame de Vaucluse et expose régulièrementaux côtés de César, Arman, Pignon, Tobiasse, Hartung,Franta et bien d’autres. Lors de cette exposition ilprésentera des toiles grand format « éclats de cou-leurs et de formes » aux structures d’un équilibreparfait où les reliefs se forment par le jeu des com-plémentaires et des superpositions de surfaces dé-limitées par un dessin informel, résultant d’un vécu,d’une histoire. Rens. 06 01 88 61 13

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 5

NOUVEAUX ARRIVANTS Bienvenue aux nouveaux Cannois L’Accueil des villes françaises de Cannes(AVF) reçoit les nouveaux arrivants cannois le25 novembre à 18 heures dans leurs locaux,

13 rue Rouaze, autour d’un cocktail en leurhonneur. Le président et des membres de l’as-sociation, des représentants de la municipalitéet du conseil général seront présents pour lesaccueillir. Rens. 04 93 38 11 98

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chorégraphes et chercheurs, leurscréations, ensemble d’installations,font l’objet de tournées internatio-nales notamment en Chine, enCorée, en Russie, en Australie. Nosdeux artistes sont chevaliers desArts et des Lettres depuis 2002 etsont les premiers lauréats du prixde la fondation CMA-CGM, sensi-

EXPOSITION Mues, une expodansante Du 22 au 27 novembre l'expositionMues, installation chorégraphique,est mise en place à l'espace Miramar dans le cadre du Festivalde danse. Conçue par Nicole etNorbert Corsino, tous deux

Cannes actualités

MUSIQUELa MJC Picaud monte les watts ! De nombreux artistes seront sur la scène de la MJC Picaud / La Tangente en novembre. C’est Slow Joe& the Ginger Accident qui ouvre le bal le 10 novembre à 20 h 30 avec une musique blues, soul. Puis, le18 novembre, soirée Jazz club 13 avec Frederci d’Oelsnitz trio à 21 h 30. Ambiance chanson française/soulà 20 h 30 pour Ben Mazué qui a sorti son premier album le 10 octobre dernier. Deuxième soirée Jazzclub 13 le 25 novembre à 21 h 30 avec Thierry Fanfant quartet qui interprétera du jazz caribéen. Le moisse finit en beauté avec le traditionnel Djembéfolie le 26 novembre dès 14 heures. Rens. 04 93 06 29 90

MUSIQUE/SOLIDARITÉCéline Mastrorellidonne de la voix Faire appel à une femme detextes pour prendre part à lalutte contre l’illettrisme. Voilàun bien joli clin d’œil imaginépar Gérard Molter, présidentdu Rotary Club Cannes-Ægitna, qui a demandé à lachanteuse cannoise CélineMastrorelli de se produire bénévolement au profit desœuvres humanitaires du clubservice en partenariat avecHumactions club UnescoCannes. Le vendredi 2 décembre à 20 h 30 au théâtre de la Licorne, l’artistelivrera donc au public lesmeilleurs extraits de sonalbum Elle était une fois. Un opus tout en sensibilité,écrit et composé par la jeunefemme sur les arrangementssubtils de Benjamin Tesquetet Benjamin Constant quiviennent sublimer son universpiano/voix. Les textes de Céline Mastrorelli sont des « je » de mots, des petits bijoux de créativité que n’auraient pas reniés unDevos ou un Gainsbourg. Des histoires très personnellesconfiées en chansons sur des accords majeurs, encoretranscendés par la scène. À voir, à écouter, à ressentiraussi… Billets 18 euros. En vente à labilletterie du Palais des festi-vals et des congrès et surplace le jour de l’événement. Rens. 04 93 46 70 05

Delphine Tomaselli présente Sixty shot dream, son exposition de soixante photographies jusqu’au 15 novembre à l’espace Miramar sur le 60e anniversairedu Festival de Cannes. C’est avec audace et maliceque l’artiste a sillonné la vitalité festivalière pour s’immiscer en toute discrétion au cœur de son intimité.

Sa tâche : surprendredes attitudes humainessoumises à l'approbationdu temps et à un envi-ronnement, mais aussi,intercepter sur le visagedes hommes et desfemmes participant au projet, le mystère d'une humeurà partager. Rens. 04 97 06 44 90

EXPOSITIONLe 60e anniversaire du Festivalde Cannes à l’honneur

ÉVÉNEMENT Un décor unique pour Tri-cycleL’association Chemin des sens organise le 30 no-vembre à 18 h 30 un spectacle de théâtre intituléTri-cycle. Ce projet prendra vie au cœur de la dé-

chetterie du Sivades sur le thème du développe-ment durable. Une thématique expliquée par l’as-sociation auprès d’enfants des centres de loisirs etd’adultes handicapés des différentes communes duPôle Azur Provence. Rens. 06 42 20 56 10

SANTÉ/PRÉVENTIONGrippe : faites-vous vaccinerLa direction hygiène et santé de la Ville de Cannes informeles Cannois qu’il est possible de se faire vacciner contrela grippe lors de séances publiques de vaccination.Elles se tiendront à la direction hygiène et santé (74 rueGeorges Clemenceau) jusqu’au 30 novembre. Les séancesauront lieu tous les mercredis (sauf le 2 novembre) lematin de 9 à 11 heures et l’après-midi de 13 à 15 heures

(toutes vaccinations) et à la mairie annexe de Ranguin(19 av. Victor Hugo à La Bocca) le 9 novembre de 13 à15 heures. Il est nécessaire d’apporter sa dose de vaccin.La grippe est une maladie virale très contagieuse qui peutentraîner des complications pulmonaires et cardiaquessévères. La vaccination contre la grippe est recomman-dée dès l’âge de 65 ans et chez les personnes fragiliséesatteintes de maladies. L’automne est la meilleure périodepour se faire vacciner. Rens. 04 97 06 49 16

bilisée aux causes humanitaires etartistiques. Rens. 04 97 06 44 90

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Pour sa 12e édition, le Mois du film documen-taire propose une programmation thématiqueavec une mise en lumière de films rares ouinédits, des hommages à des réalisateurs ou encore des découvertes de jeunes réalisa-teurs. Cet événement a pour objectif de rendre visible des documentaires peu diffusés.

À Cannes, le film Remue-ménage dans lasous-traitance de Cusack Ivora sera projeté le26 novembre à 16 heures à la médiathèqueNoailles. Tourné sur une période de plus dequatre ans, ce film montre comment la volonté tenace d'individus organisés collecti-vement parvient à bouleverser la loi de la soumission qui régit le monde de la sous-traitance. Rens. www.moisdudoc.com

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CULTURE Des conférences multi-thématiquesCannes-Université présente dans sa programma-tion de novembre des conférences sur différentesthématiques salle Stanislas à 15 heures. Onretrouve notamment une conférence sur Les trésors

culinaires de la France le 7 novembre par MichelEscoffier, une autre le 18 sur la Pyramide Khéopsanimée par Marie-Claude Melliès ou encore sur lesFêtes populaires et festivals en région Provence -Alpes - Côte d’Azur par Jean-Paul Derai le 25.Rens. 04 93 38 37 49

CINÉMA Mois du film documentaire

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CANNES EXPRESSMusique - Le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes (CRD) donne un concert Chatons de Londres le 30novembre à 20 heures à la salle des Mutilés. Rens. 04 97 06 49 10 ● Art et sexualité - Max’O sera présentlors du prochain sex-o-café le 10 novembre à 20 heures à l’hôtel 3.14. Rens. 06 16 78 39 98 ● Conférence -L’APC propose la conférence Agent Q… B… espionne américaine animée par René Gasiglia le 7 novembre à 18 hà l’hôtel Mercure. Rens. 06 10 14 43 72 ● Prévention - Cannes Bel Âge présente deux conférences, unesur L’arthrose le 10 novembre à 14 h 30 à la salle des Mutilés et la deuxième Attention aux chutes : chez soi,en ville, dans les bus… le 22 novembre à 14 heures au club Bel Âge Carnot. Rens. 04 93 06 48 57

EXPOSITION Blessures de femmes À l'occasion de la journée de la lutte contreles violences faites aux femmes, l’expositionBlessures de femmes se tiendra du 21 novem-bre au samedi 3 décembre à la médiathèqueRanguin. Des photos de Catherine Cabrol se-ront présentées pour soutenir la lutte contreles violences faites aux femmes. Ces clichésoffrent l’opportunité de contribuer à la GrandeCause nationale 2010, de sensibiliser chaque citoyen à travers unoutil artistique touchant et moderne. Ces images ont besoin d’êtrevues et ces textes d’être lus pour aider toutes les femmes en souf-france et permettre à celles qui ont osé témoigner d’être entendues.

Philippe Bender, Gábor Boldoczki (trompette) et MarikaHofmeyr (piano) seront présents le dimanche 6 à 16 h 30au théâtre Croisette pour un après-midi musical. Àcette occasion, ils interpréteront des œuvres de Manuel

de Falla (Le Tricorne, 1re suite), André Jolivet (Concertinopour trompette, piano & orchestre à cordes), JosephHaydn (Concerto en mi bémol majeur pour trompette & orchestre, Hob.VIIe1) et Félix Mendelssohn-Bartholdy(Symphonie n° 1 en ut mineur, opus 11).Rens. 04 93 48 61 10 - www.orchestre-cannes.com

ANIMATIONS À la découverte des archives Les archives de Cannes proposent des ateliers afin de découvrir les archives numé-riques et pratiquer la recherchehistorique, les mercredis à 14 heures à l’espace Calmette.La journée initiation aura lieu le16 novembre avec un focus surLa cartographie cannoise et,pour les plus confirmés, le thèmesera Plans anciens croisés avecle SIG le 30 novembre. Rens. 04 89 82 20 70

MUSIQUEQuand les cordes s'en mêlent... Le 26 à 20 h 30 et le dimanche 27 à 16 h au théâtreAlexandre III, le théâtre de Cannes a laissé carteblanche à Patricia Fernandez pour cette soirée spéciale.Patricia Fernandez est aussi bonne comédienne quecantatrice. Elle aurait pu nous offrir un récital classique

pour voix et piano… Pourtant, elle opte pour une rencontre entre voix et guitare et fait appel à PascalPolidori, guitariste de talent, pour donner un concertinédit : Quand les cordes s’en mêlent... Les liens senouent et se dénouent au cours d’un voyage décou-verte de l’Espagne de la fin du XIXe siècle à l’Argentinemélancolique du XXe. Rens. 04 93 94 33 44

MUSIQUE L’ORCPACA au théâtre Croisette

MULTIMÉDIAFormations au Logis des jeunesDans le cadre de son partenariat avec Cannes-Université, le Logis des jeunes de Provence disposeencore de places pour les formations multimédia2011-2012 notamment pour les lundis de 11 à 13heures (niveau 4 : utilisateur habituel), les mardis

de 9 à 11 heures (niveau 3 : faux débutant) et de 11à 13 heures (niveau 5 : utilisateur confirmé) et lessamedis de 9 à 11 heures et de 11 à 13 heures (uti-lisateur avancé). Les inscriptions ont lieu au 5 quaiSaint-Pierre (1er étage) tous les matins du lundi auvendredi de 9 à 12 heures. Rens. 04 93 38 37 49

CULTUREAteliers créatifs pour petits artistes en herbeLes ateliers du musée de la Castre (7-13 ans) seront dis-pensés au musée de la Castre de 14 à 16 heures les mer-credis 9, 16, 23 et 30 novembre et les samedis 12, 19 et26 sur la thématique À la découverte de la Mésopota-mie. Les enfants de 5 à 7 ans pourront participer aux

ateliers des petits amis du musée de la Mer sur l’îleSainte-Marguerite de 10 à 14 heures les mercredis 16,23 et 30 sur différents thémes. La réservation et le paie-ment des ateliers s’effectueront à l’adresse internet sui-vante http://billetterie.cannes.com. Rens. 04 93 38 55 26

VOUS INFORMEMaison des associations :• Tous les mardis, des perma-nences conseil gratuites sont orga-nisées de 14 à 17 heures, avec unconseiller juridique. Uniquementsur rendez-vous : 04 93 99 44 54• Les 1rs mardis de chaque mois,des ateliers collectifs sur le projetassociatif, financements publics etprivés, subventions sont proposésde 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30.Uniquement sur rendez-vous : 04 93 99 44 54• Le 10 novembre, l’associationGIP Cannes Bel Âge organise une conférence par le docteur Lemoine, salle 1901 à14 heuressur la prévention • l’association Le rendez-vous astro-logique organise deux conférences à14 heures, salle 11, le 14 novem-bre sur Comment analyser une sy-nastrie en astrologie, par Anne-MarieRoussel et le 28 sur Les portes dutemps Kaios par Stéphane Petre.Rens. 06 07 19 87 875 rue d’Oran :• Les mardis, vendredis de 18 h à19 h 30 et les mercredis de 14 h à17 h, l’association Récréaction or-ganise des cours intergénération-nels ludiques et artistiques, salles 3et 7. Rens. [email protected] 10 27 42 64• L’association AMAVEM proposeles mercredis de 9 h 45 à 11 h 45des cours de chorale pour adultes,salle 1. Et les mercredis de 13 h 30à 16 h 30 et jeudis de 13 h 30 à 15 h 30 des cours de musique,instruments chant, salle 210. Rens. 06 85 30 13 67• Le 20 novembre, l’associationChamps libres organise un stage,salle 1, de 10 à 17 heures sur lesOnctions sacrées niveau II animépar le père Pelard Cyrille. Rens. 06 16 55 91 91Salle des Mutilés :• Le 12 novembre, la compagnieRecto Verso donne un spectacle dethéâtre de 12 h à 17 heures.Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis Braille - CannesTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30à 18 heures.

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 7

et des congrès. L’histoire se dérouleà Vienne en 1938. Les nazis ont envahi l’Autriche et persécutent lesjuifs. Par optimisme, Freud ne veutpas encore partir. La Gestapo emmène Anna, sa fille, pour l’inter-

THÉÂTRE Le Visiteur Le Visiteur d’Éric-Emmanuel Schmittest présenté le 10 novembre à 20 h 30 au théâtre Croisette dans lecadre de la saison Sortir à Cannesorchestrée par le Palais des festivals

roger. En ce soir d’avril, Freud reçoitalors une étrange visite… Cetteœuvre mise en scène par ThierryLavat et interprétée par Francis Lalanne notamment, est à ne pasmanquer. Rens. 04 92 99 33 83

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BOCCA NORD 1 / Ranguin : la célébration de la différenceLe 1er octobre dernier, la Ville deCannes a organisé la manifes-tation, Vive la différence, unejournée Tous présents, tous dif-férents, proposée dans le cadrede la Semaine du handicap.À cette occasion, valides etnon valides ont été invités àpartager ensemble de nom-breuses activités : expositions,concerts, activités sportives etculturelles… Devant le succèsdes années précédentes, l’opé-ration a été reconduite aveccette année d’autres parte-naires et services comme leclub Bel Âge, la MJC Centresocial Cœur de Ranguin, etCannes Jeunesse, tous à l’ori-gine de nombreuses anima-tions. Danse, jazz, escrime, chantlyrique, judo, chorale, pique-nique ont mêlé valides et nonvalides avant que la journée nes’achève par la projection du

court-métrage du film lauréatdu festival Entre 2 marches :Cette obscure tentation deRenaud Ducoing et une repré-sentation de la pièce Pour autantdire par la compagnie L’Entréedes artistes.

BOCCA SUD2 / Avenue Michel-Jourdan : des décorset des conseilsDanielle Raffa travaille à domi-cile dans un appartement, oùdomine le rouge et le noir, et àl’espace savamment utilisé, quipeut servir à juste titre de pu-blicité pour son métier et sapassion : la décoration d’inté-rieur. Elle vient de créer sa pro-pre entreprise, basée avenueMichel-Jourdan à La Bocca :Freed’home décoration. Can-noise d’origine, elle a souhaitéprendre un nouveau tournantdans sa vie active et se consa-crer à la décoration en alliantses capacités et goûts en cedomaine avec une formation

professionnelle de plusieursmois. Si Danielle vise une clien-tèle de particuliers, elle espèreégalement trouver écho auprèsdes professions libérales, etnotamment les médecins, pourl’aménagement de leurs sallesd’attente. Mais son originalitévient également de sa dé-marche qui inclut tout aussibien une opération complètede décoration intérieure que lesimple conseil. « En fait, pré-cise-t-elle, mon interventionpeut être très simple en don-nant un avis, un peu plus impor-tant, par exemple, en dessinantun projet précis, ou encore plusconséquente en me chargeantmoi-même des achats et descontacts avec les fournisseurs.Les demandes des clients sontdiverses et c’est à moi de m’yadapter. »Elle pratique également le ho-mestaging, une discipline baséesur les conseils permettant demettre le plus en valeur possi-ble, sans transformations radi-

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Bocca Sud LES TRAVAUXD’AMÉNAGEMENTDU BÉAL SONT TERMINÉS Le Syndicat intercommunal de laSiagne et de ses affluents (SISA),dont la commune de Cannes faitpartie, a terminé fin septembreun important chantier de luttecontre les inondations sur lessecteurs de la plaine de Laval, de l’échangeur 41 et le long del’aéroport de Cannes-Mandelieu.Le cours d’eau du Béal a ainsi étéaménagé dans la partie sud del’aéroport pour accepter un débitplus important. Dans la partienord, un nouveau chenal a étécréé afin de drainer l’eau s’accumulant derrière le remblaide l’autoroute. Au niveau de l’échangeur 41, à lasortie La Bocca, des digues ontété réalisées autour du rond-pointafin d’éviter l’inondation de lachaussée et du passage sousl’autoroute.Enfin, au niveau du chemin de la Plaine-de-Laval, la section du Béal a été diminuée afin de limiter les entrées d’eau sur lesecteur des Tourrades.Ces travaux de lutte contre lesinondations protègent maintenantces secteurs sensibles contreune crue centennale de la Siagne.Ces aménagements seront prochainement complétés parune dernière tranche de travauxqui consistera en un élargissement de la Siagne d’environ 30 mètres entre Mandelieu et Pégomas. Grâce à ces travaux financés par les communes, le département, la région et l’État,et au système d’alerte de cruegéré par le SISA, les habitants dela plaine bénéficieront ainsi d’uneprotection accrue.

Quartiers

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cales et en utilisant le mobilieret l’espace existant, un bienimmobilier destiné à être venduou loué. Bref, de nombreusesqualités qui font... bien dans ledécor.

3 / Avenue Francis-Tonner : une Sainte-Fleur ensoleillée Rendez-vous était donné placedu Marché à La Bocca le 9 oc-tobre dernier pour une Sainte-Fleur sous le soleil et un défilésur l’avenue Francis-Tonnerjusqu’au square Barthélémy ;un défilé fleuri avec la partici-pation de la fanfare l’Espérancede Cannes, de l’Acadèmi dóumiejour, d’une voiture de col-lection fleurie et de la brigadeéquestre de la police munici-pale. Des fleurs ont été distri-buées gracieusement durant lamanifestation : plus de six milleœillets et deux mille roses ontainsi charmé les visiteurs. Àcette occasion, l’église étaitfleurie par la section brevetprofessionnel fleuriste de laFaculté des métiers. Après lamesse, un verre de l’amitié était

offert à tous par l’UBACI (Unionboccassienne des artisans com-merçants et industriels) et servipar l’association des Vieillesfamilles boccassiennes. Cetteannée, pour rendre cette mani-festation encore plus attrac-tive, la Faculté des métiers avaitorganisé une compétition pourdistinguer l’Espoir départementaldes jeunes fleuristes Interflora.Une occasion supplémentairede fêter les fleurs.

LE SUQUET 4 / Rue Louis-Blanc :voulez-vous danser ?Martine Pitou, professeur di-plômé, et notamment spéciali-sée dans la danse pour couples,propose désormais au 26 rueLouis-Blanc, Iloha Danse, unstudio dont elle vient de re-prendre la direction et où ellepropose des cours collectifs(adultes et enfants), des coursparticuliers et des stages théma-tiques. Le panel des danses en-seignées est assez large puisquel’on peut apprendre tout aussibien les spécialités latinos, lesdanses de salon, le classique,

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Prado-République -Centre-ville SECTEURS GAMBETTA, CHÂTEAUDUN ET RÉPUBLIQUE : UN POINT SUR L'AVANCEMENT DU PROGRAMME DE RÉHABILITATION Vendredi 30 septembre 2011, le premier adjoint au maire deCannes a tenu une réunion publique d'information relative àla poursuite du renouveau et de l'embellissement du quartierRépublique/Gambetta/gare SNCF. L'occasion de faire le pointsur les actions menées et les programmations à venir dansun périmètre en plein renouveau au sein duquel la municipa-lité agit et investit en faveur de l’amélioration de la qualitéde vie de tous. Embellir le quartier et améliorer le cadre de vie des habitants,dynamiser les commerces et renforcer l’attractivité du sec-teur, réduire l’effet de rupture entre le nord et le sud de lagare et intégrer le quartier République au centre-ville ouencore favoriser les flux piétons et le développement desmodes de transports doux, tels sont les objectifs poursuivispar la Ville. Une première étape a, notamment, été franchieen 2006 avec le réaménagement complet de la place duCommandant-Maria.À ce jour, plusieurs projets sont en cours de réalisationcomme l’opération Cannes Maria, projet ambitieux de re-structuration urbaine dans le quartier Prado-République (li-vraison prévue en 2013), la rénovation complète de la gareSNCF et un aménagement multimodal adapté aux 3,860millions de passagers annuels (livraison prévue en 2014-2015) ou encore la livraison du parking Saint-Nicolas de420 places (fin d’année 2011).

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le jazz, etc. Le studio est ouvertquotidiennement, l’après-midiet en soirée et tous les vendredis,il est proposé une soirée dan-sante ouverte à tous, y comprisaux personnes non inscritespour une véritable mise en pra-tique où les boissons soft sontà volonté !Rens. 06 73 87 56 42

CARNOT5 / Bd Carnot : Odysséa, courircontre le cancerDimanche 25 septembre 2011a été donné le départ de la cin-quième édition des 5 et 10 kilo-mètres (adultes) et 1 kilomètre(enfants) Odyssea, reliant lescommunes de Cannes et duCannet par le boulevard Carnot,au profit de la lutte contre lecancer du sein. Plus de 1 500personnes étaient présentes audépart de la course caritative. L’andernier ce sont plus de 10 000euros qui ont été reversés à des

organisations et associationslocales (Résiste 06 et Défi defemmes) en pointe dans cecombat. Mais Odyssea, c’estégalement un lieu de rencontre :le village, pour informer sur lamaladie, la recherche, le dépis-tage ainsi que sur les différentsaccompagnements proposésaux malades et à leurs familles.Une course à la vie et à l’infor-mation en quelque sorte.

6 / Rue Reyer : pour le jardin de vos rêvesAprès Paris et Toulon, Arnaudde Lisle a installé à Cannesau 12 rue Reyer, son nouveaushow-room où il expose, au-jourd’hui dans la boutique etdemain sur sa terrasse, desexemples de petites merveillesà destination des jardins. Carnon seulement Arnaud dessineet conçoit des jardins, de la ter-rasse aux vastes étendues,mais il fabrique aussi de sesmains de multiples objets qui

font le sel de ces espaces deverdure. Avant qu’une sépara-tion ne bouleverse sa vie et nel’oblige à changer d’horizon, ilavait été le créateur et leconcepteur pierre par pierre àToulon du « Jardin dans lesétoiles », 650 mètres carrés denature racontant « la réconcilia-tion entre Dieu et les hommes »avec notamment statue, pa-villon, cours d'eau, plan d'eau,tête de Bouddha, gazébo deBali, rivière en galets de verre (tousdessinés et polis par Arnaud !).À Cannes, qu’il adore, Arnaudtravaille tout à la fois sur de grosprojets de particuliers, créant ourecréant des jardins de A à Z,comme sur des conseils plussimples mais toujours éclairés deson expérience et de son talent.Et chacun sait que le bonheur estdans le pré...Rens. arnauddelisle@ neuf.fr

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Prado-République RUE LOUIS-BRAILLE :LE COMPTOIR DESENTREPRENEURSÉVOQUE L’INVESTISSEMENT Le Comptoir des entrepreneurs,présidé par Kali Bouriche, proposait le 19 octobre dernier àla Maison des associations, unerencontre consacrée à l’investis-sement avec plusieurs débats quiont attiré un public nombreux.Rappelons que ce que l’on nommele « capital investissement » joue un rôle majeur dans l’économie. Il représente un soutien fondamental de l’entreprise noncôtée tout au long de son exis-tence et contribue directement à la création d’entreprises, à lapromotion de l’innovation et denouvelles technologies, à la croissance, à l’emploi et au renou-vellement du tissu économique.Le métier du « capital investisse-ment » consiste à prendre des participations majoritaires ou minoritaires dans le capital de petites et moyennes entreprisesgénéralement non cotées. Cetteprise de participation permet de financer leur démarrage, leurcroissance, leur transmission, parfois leur redressement et leursurvie. De très nombreux porteursde projets étaient présents lors de cette réunion.La rencontre et ses interventionset conclusions seront largementdiffusées par le biais de différentesorganisations comme l’Associationdes partenaires pour la promotionde l’industrie méditerranéenne, la chambre de commerce et d’industrie, le Club des entrepre-neurs cannois, les clubs de diri-geants de Sophia, les BusinessAngels, les pépinières, les incuba-teurs et les pôles de compétitivité.

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Dans le cadre de la politique desquartiers de la Ville,retrouvez tous lesmois dans CannesSoleil les lieuxet horaires des permanences tenuespar les élus de lamunicipalité danschacun des dixquartiers cannois.

En novembre :BOCCA NORDJean-François Tonner - 8 novem-bre - Mairie annexe de Ranguin - de17 h à 18 h

Micheline Rollin-Gérard - 8, 15,22 et 29 novembre - Mairie an-nexe de La Bocca - de 10 h à 12 h

Jacques Bottero - 18 novem-bre - HLM Le Contadour - de 9 hà 10 h

Françoise Bruneteaux - 19 no-vembre - Villa Frayère - de 9 h 30à 12 h

Françoise Bruneteaux - 21 no-vembre - Mairie annexe de Ran-guin - de 14 h à 17 h

Pascale Vaillant - 22 novembre -Mairie annexe de Ranguin - de15 h 30 à 17 h 30

Jacques Bottero - 25 novembre -HLM les Tilleuls - de 9 h à 10 h

René Raullo - 25 novembre -Mairie annexe de Ranguin - de 10 hà 12 h

CALIFORNIE Roger Kamoun - 16 novembre -École Hélène Vagliano - de 9 h 30à 11 h

Max Artuso - 21 novembre -Lycée des Coteaux - de 8 h à 9 h 30

Julie Benichou - 26 novembre -Théâtre Alexandre III - de 10 h à 12 h

CROIX-DES-GARDES Jean-Pierre Jardry - 3 et 17novembre - Accueil du Riou - de14 h 30 à 15 h 30

André Mayet - 9 novembre -Maison des rapatriés - de 9 h à 11 h

BOCCA SUD André Frizzi - 3, 10, 17, 24 no-vembre - Mairie annexe de LaBocca - de 14 h à 17 h

Gilles Cima - 23 novembre -Mairie annexe de La Bocca - de11 h à 12 h

Yvette Fouga - 26 novembre -Bibliothèque de la Verrerie - de 10 hà 11 h 30

CENTRE-VILLE CROISETTE Catherine Vouillon - 16 novem-bre - École Macé - de 9 h 30 à11 h 30

Pascale Mineur-Pastorelli - 18novembre - La Malmaison, 1er

étage - de 14 h à 16 h

Evelyne Brun - 19 novembre -Club Bel Âge Georges Noyer - de9 h 30 à 11 h 30

Danièle Benvenuti - 23 novem-bre - Hôtel de ville, 2e étage - de10 h à 12 h

Agnès Proton-Voisin-Moncho -23 novembre - Salle des associa-tions n° 7 - de 18 h à 19 h 30

POINTE CROISETTE Nadia Moussalem - 9 novem-bre - Espace Miramar - de 10 h à11 h 30

Marie-Christine Repetto-Lemaitre - 23 novembre - ÉcoleCroisette - de 9 h 30 à 12 h

Josiane Attuel - 26 novembre -Club Bel âge Notre-Dame des Pins -de 10 h à 12 h

CARNOTClaude Morin - 16 novembre -Maison de retraite Les Yuccas -de 18 h à 20 h

Chantal Azemar-Morandini - 16novembre - Club Bel Âge Carnot -de 17 h à 18 h 30

RIOU - PETIT JUAS - AVENUE DE GRASSE David Lisnard - 12 novembre -École Les Broussailles - de 10 hà 12 h

Monique Mabilot-Gras - 23 no-vembre - École Les Broussailles -de 17 h 30 à 18 h 30

PRADO - RÉPUBLIQUE Odile Gouny-Dozol - 22 novem-bre - Club bouliste du Camp Long -de 10 h à 11 h

Éric Harson - 23 novembre -Logis des jeunes de Provence - de17 h 30 à 19 h 30

Lieux et horaires des permanences sus-ceptibles de modifications ■

Quartiers

quartiersLes permanences des élus de la

Ville de Cannesà travers les

Retrouvez le calendrier des permanences par quartier sur www.cannes.com12 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

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thématiques. Pour la première biennale deVenise en 2003, par exemple, j’ai réuni deschorégraphes autour du concept Body/City, une réflexion sur le corps et la ville,un lien entre la danse et l’architecture. ÀCannes, j’espère faire aussi bien queYourgos. Certes avec des goûts et descouleurs différents, mais toujours dans lavoie de l’excellence qu’il a tracée.

C.S : Parlez-nous des Nouvelles Mytho-logies, la thématique du festival pour2011 et 2013…F.F : Elle sied parfaitement à Cannes, quiévoque le mythe de l’image et le symbolede son pouvoir dans notre société. Jeretiens aussi l’expression du président duPalais des festivals et des congrès deCannes : « Les Nouvelles Mythologies…Un thème entre le passé et le futur, enphase avec notre belle cité Arlequin… ».J’aime cette notion car, qui dit Arlequin,dit une multitude de couleurs, une ouver-ture sur l’autre et sur le monde. Nousproposons au public un voyage à traversle temps avec cette interrogation en fili-grane : comment les mythes ancienstraversent-ils notre époque avec l’émer-gence des nouvelles technologies etla prédominance del’image ? Andrés Marín,danseur espagnol évo-quera, par exemple, le flamenco et lesmythes archaïques le 23 novembre authéâtre Debussy. Le lendemain, le Japo-nais Hiroaki Umeda, plongera le théâtreCroisette dans un univers où il joue entrela tension de son corps réel et son doublevirtuel : un Narcisse moderne au milieu

d’un bombardement de pixels, de cap-teurs d’images… Le summum de latechnologie de l’image et du son.

C.S : Comment votre itinéraireartistique, fondé sur l’interdisci-

plinarité, va-t-il influencer ces deuxprochaines éditions ?

Cannes Soleil : Pourquoi avez-vousaccepté la direction artistique duFestival de danse de Cannes ?Frédéric Flamand : C’est un festival dedanse contemporaine qui questionne lepublic. Il n’est pas seulement une suite despectacles commerciaux. C’est bien depouvoir lier les deux : le divertissement etles interrogations sur notre monde. J’aimeréunir des artistes et des chorégraphesautour d’un concept pour montrer les dif-férents visages de la création actuelle.

C.S : Comment allez-vous vous dé-marquer du travail effectué par votreprédécesseur Yourgos Loukos ?F.F : Avant tout, Yourgos est un ami queje respecte beaucoup. C’est le premierqui m’a invité en France et à Cannes desurcroît ! Il connaît mon sens de la convi-vialité et de l’organisation d’événements

En acceptant la direction artistique du Festival dedanse de Cannes, organisé par le Palais des fes-tivals et des congrès, Frédéric Flamand succèdeà Yorgos Loukos qui a fait de la manifestation unrendez-vous international d’exception depuis vingtans. Directeur du Ballet national de Marseille depuis2004, Frédéric Flamand a également dirigé plusieursbiennales en Europe et prend toujours un réel plaisirà mêler les différentes écritures artistiques deschorégraphes venus des quatre coins du monde.Alors que le Festival approche à grands pas, il nousdévoile ce nouveau projet artistique autour desNouvelles Mythologies. Un voyage à travers l’image,le corps et la technique, du 22 au 27 novembre.

es-tu là ?Mythologie,

Ballet national de MarseilleMoving Target

Hofesh ShechterCompanyUprising et The art of Not Looking Back

FESTIVAL DE DANSE

DE CANNES :

Rendez-vous/danse

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F.F : En mêlant les genres, j’essaie demêler aussi les différents publics. C’estimportant de mener de nouveaux publicsau spectacle vivant qui n’est pas tou-jours en position de force au XXIe siècle.J’aime collaborer avec des artistes quiont des réponses différentes selon leurpays ou leur culture quant à la place ducorps dans la société. Je souhaite quece festival soit une vraie fête de la danseet que le public découvre des expé-riences fertiles qui ouvrent des horizonsnouveaux.

C.S : Quels seront les temps forts dufestival cette année ?F.F : C’est difficile pour moi de faire unesélection car tous les spectacles promet-tent des moments forts en découverte eten émotion. On peut parler de la venue

de la compagnie La lala Human Steps,

mondialementconnue, qui

fête cette année ses 30 ans. ÉdouardLock, propose pour l’occasion sa dernièrecréation New York, une première enFrance. Notons également la créationd’un jeune chorégraphe français, ThierryThieû Niang qui a monté …Du Printemps avec des se-niors amateurs qui ont entre60 et 82 ans. Au-delà duspectacle, c’est une expé-rience humaine extrêmementémouvante sur la mythiquemusique du Sacre du prin-temps de Stravinsky. Unmouvement de spirale inlas-sable où il se passe quelquechose de magique. Juste après cettereprésentation, le grand Patrice Chéreaufera une lecture d’extraits des Cahiers deNijinski. Deux compagnies, qui sont un peules enfants terribles de la scène londo-nienne, Michael Clark et Hofesh Shechter,proposent des performances très mus-clées sur de la musique rock. Dans unautre registre, mêlant hip-hop et ba-roque dans un spectacle multimédia ex-trêmement ludique, José Montalvo etDominique Hervieu proposent une versiontotalement jubilatoire d’Orphée. Enfin, lesalon des Ambassadeurs du Palais desfestivals et des congrès sera investi parLa Zouze, compagnie de ChristopheHaleb, qui invitera le publicà une dérive collective

dans une ambiancecabaret un peu déca-dente (voir pagessuivantes ndlr).

Programme

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« En mêlant lesgenres, j’essaiede mêler aussi

les différentspublics »

MARDI 22 NOVEMBRE- Cie Humaine Butterfly Soulcréation d’Éric Oberdorff- CCNFC Belfort Display/Copy Onlyde Joanne Leigthon- La la la Human Steps New Workd’Édouard Lock (1re française)

MERCREDI 23 NOVEMBRE- Thierry Thieû Niang Du Printemps ! précédé d’une lecture d’extraits des Cahiers de Nijinski par Patrice Chéreau- Andrés Marin El Cielo de tu boca

JEUDI 24 NOVEMBRE- Hiroaki Umeda Duo - Holistic Strata- Cie Montalvo/Hervieu Orphée

VENDREDI 25 NOVEMBRE- Cie Ovaal To intimate création deCynthia Loemij et Mark Lorimer- Michael Clark Company Come,been and gone

SAMEDI 26 NOVEMBRE- Hofesh Shechter Company Upri-sing / The Art of Not Looking Back- Ballet national de Marseille Moving Target Frédéric Flamand en collaboration avec Diller et Scofidio- La Zouze/Cie Christophe HalebEvelyne House of Shame

Création in situDIMANCHE 27 NOVEMBRE- École supérieure de danse deCannes Rosella Hightower - Emio Greco/Pieter C. ScholtenRocco (1re française)- Cie Heddy Maalem Le Sacre du printemps

Ovaal To intimate

Compagnie humaine

Butterfly Soul

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Festival de danse

Tél. 04 92 99 33 83www.festivaldedanse-cannes.com

Locations sur Internet : www.palaisdesfestivals.com

ESDC Rosella Hightower50 ans de créationschorégraphiques

Frédéric Flamand,nouveau directeur

artistique du Festival de

danse de Cannes.

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Dans le 3e arrondissement de Marseille, Chris-tophe Le Blay s’affaire au lancement de Klap,un lieu de création inédit, un formidable outilporté par le chorégraphe Michel Kelemenis.Dans cette maison pour la danse, Christophea carte blanche pour travailler avec tousles publics du quartier. Des hommes, desfemmes, des enfants issus de tous milieux,parfois même les plus précaires. Particuliers,associations, scolaires, cadres moyens,patients hospitaliers, locataires de foyersSonacotra… Tous invités à libérer leur propreexpression dans ce nouvel espace culturel.« Il n’y a que pour cela que je fais de la trans-mission, explique Christophe. Pour eux. Pource qu’ils ont à vivre, à exprimer. C’est commeça que j’ai commencé la danse, dans un véri-table endroit de proximité, à Ranguin. »

Le choix d’une vieRanguin, à La Bocca. Son quartier d’origine,quartier dit « populaire » où, comme une pi-rouette aux clichés, il grandit baigné de cultureentre ses deux parents enseignants. C’est aucollège du même nom – qui n’est alorspas encore rebaptisé Gérard Philipe – queChristophe expérimente l’expression artistique :théâtre, prise de parole en public. « J’ai dé-couvert là un espace militant. Je me suis ditqu’avec l’art, j’avais quelque chose à dire. »Outre la volonté de sa mère de lui faire prati-quer un sport, deux rencontres vont l’inciter às’orienter vers la danse. Un choc émotionneld’abord, suscité par un spectacle sur la scènede ce qui était alors le tout nouveau Palais desfestivals et des congrès : « C’était Giselle deMats Ek. Il traitait de la folie avec une telle tech-nicité, une telle virtuosité… Et puis il y avaitcette danseuse fascinante, Ana Laguna… »Rencontre bien réelle ensuite, avec VéroniqueLarchet, professeur de danse à la MJC Ran-guin. « Une vraie pédagogue », avec laquelle iltisse les prémices d’une amitié, d’un pas dedeux durable. Christophe entre alors avec bon-heur dans la danse et s’y sent comme un pois-son dans l’eau. Il suit Véronique lorsquecelle-ci part enseigner à la MJC Picaud, prendpart à des stages, se perfectionne, et goûte àce qu’il appelle « le sens de la troupe, l’espritde communauté lié à la danse, à la préparationdes spectacles, qui m’a ému… ». Il travaille,se perfectionne. Mais à 15 ans, se pose trèsvite le choix de l’orientation. D’autant plus dif-ficile que Christophe est un excellent élève dulycée Carnot, voué à une carrière scientifique.« Je devais choisir entre formule artistique ouformule mathématique » se souvient-il, nonsans ressentir le désarroi qui l’animait alors.« À l’époque, je prenais des cours chez RosellaHightower mais j’étais obligé, si je suivais laformule danse-études, d’opter pour un bac Fspécialisé qui n’était pas en rapport avec monniveau scolaire. » Christophe entend parler

DChristophe s’est approprié la danse comme un danseurs’approprie l’espace, la musique, la lumière. Un amourfou de la création, du mouvement, du geste parfait, quil’a propulsé des premiers cours de la MJC Ranguin auxballets ultra-ciselés du grand Roland Petit. Jusqu’à l’envolvers d’autres expressions, plus conceptuelles, plusterriennes. Une approche charnelle qu’il exprimera àCannes le 26 novembre prochain au Palais des festivals etdes congrès dans le spectacle subversif du chorégrapheChrisophe Haleb Evelyne House of Shame. Retour auxsources, dans la ville, sa ville, où tout a commencé…

Danse à chair…CHRISTOPHE LE BLAY :

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d’une audition privée au conservatoire dedanse d’Avignon, avec à la clé accès à l’in-ternat et à un baccalauréat indifférencié sec-tion A. Il réussit haut la main.

De l’identitaire au communautaireÀ Avignon, Christophe apprend la rigueur, lasouffrance physique d’un corps en pleinecroissance qui se rompt aux exigences de ladanse… « Je suis devenu un danseur acadé-mique ». Bac en poche en 1989, il passe uneaudition : il est pris au Ballet national de Mar-seille, chez l’immense chorégraphe RolandPetit. Il ne regrette pas son choix de vie :« C’est vraiment une conviction de chair, unaccès à l’extase que, je pense, je n’aurai jamaiseu en poursuivant sur la voie des sciences. » Ilrestera sept ans là-bas, et deviendra mêmedanseur soliste en 1996. La consécration. Etsimultanément le temps de l’interrogation :« Après toutes ces années passées à servir unegestuelle identifiée, j’avais en vie d’aller glanerdifférentes approches du monde, avec d’autresgestuelles ». Après deux ans d’introspectionau cours desquelles il exerce le métier de fleu-riste tout en continuant à prendre des cours,Véronique Larchet, toujours, lui fait passer en1998 une audition chez Michel Kelemenis. Unnouveau regard sur la danse, plus conceptuel,aux antipodes du clacissisme académique au-quel il a été formé. « Passer du corps aériendu danseur classique à celui de danseurcontemporain, plus terrestre, a été difficile,douloureux. Mais tant que je ne sens pas quema chair est interpellée dans le vif, je conti-nue ! Alors j’ai dit oui ! D’une identité liée à unengagement, j’ai rejoint, outre Michel, l’expres-sion collective de plusieurs chorégraphes.Thierry Thieu Niang, Nadège MacLeay, LauraScozzi, la compagnie La Zouze de ChristopheHaleb... J’ai découvert l’endroit du communau-taire, la possibilité de créer à plusieurs, de co-signer. » Christophe étanche alors sa soif deculture. Il croise d’autres domaines : opéra,chant, théâtre… Et s’interroge à nouveau,cette fois-ci sur le rôle de la transmission. S’af-firme alors chez lui la nécessité de « répondreaux effets de la danse en partage ». Il intervientdans des ateliers, dans des cours pédago-giques dans des milieux spécifiques. « Atten-tion, je ne suis pas un formateur, précise-t-il.De la même façon, pour moi, le danseur n’estpas un modérateur social, ni un thérapeute. Jetravaille autour d’un propos, d’un prétexte etlaisse « défracter » ce même prétexte par lesgens que je rencontre. Je fais de l’art encoréalisation, je crée une œuvre aveceux, quelle qu’elle soit. Ils donnent librecours à leur délire, à leur propre res-senti : enfants, éducateurs spécialisés,handicapés à l’hôpital, à Marseille,à Rennes, à Uzès… »

EvelyneUzès, justement, où cette passerelle entrela « folie » artistique et le public a pris toutesa dimension. Au Centre de développementchorégraphique (CDC), au sein même del’hôpital d’Uzès, Christophe a expérimentéavec La Zouze, une variation artistique duspectacle Evelyne House of Shame, qui avaitété créé pour la première fois à Marseilledans le cadre d’une production de la scènenationale du Merlan. « À Uzès, nous avionsinvesti un vieux pavillon psychiatrique désaf-fecté créé par un disciple de Le Corbusier.L’endroit idéal pour que le public, les patients« ressentent » Evelyne, sa folie, sa démesure.Des patients et des membres du corps mé-dical nous ont dit cette très jolie phrase : « Ladifférence entre les artistes et les fous, c’estqu’il y en a qui ont su transformer leurstourments, et d’autres non. » Le tourbillon Evelyne « squatte » le palaisLongchamp à Marseille, Le Moulin rouge àParis, et sera au Palais des festivals de Cannes

le 26 novembre prochain,avec Christophe en meneurde troupe et, sur scène,des performers issus de ladanse, du théâtre et ducirque, dont un comédienformé à l’ÉRAC, Thomas

Gonzalez. « Haleb a eu besoin de créer cespectacle pour répondre au manque de fêteau sens de l’échange communautaire, de par-tage. On a cherché dans l’héritage patrimonialde Marseille. Celui d’Haussmann. Le XIXe siè-cle est l’époque où revivent les salons artis-tiques du VIIIe. Les gens ont accès à descultures nouvelles, ont envie de refaire lemonde. Les corps se lâchent, se dévergon-dent, se serrent dans les corsets pour mieuxse libérer. Le salon d’Evelyne, c’est la crinoline,la fête, le cancan, la dérive collective. Et le

spectacle émerge d’on ne sait où, jusqu’àce que le public se rende compte que lui-

même en est partie intégrante. Qu’il estle spectacle. » Un rendez-vous flam-boyant, sensible, poétique et délirant.À l’image de Christophe. ■

« J’ai découvertl’endroit du communautaire »

La poésie, lafolie, le délired’Evelyne Houseof Shameinvestissent le salon des Ambassadeursdu Palais des festivals et descongrès

Rencontre/Festival de danse

Evelyne House of Shame

26 novembre - 22 h 30 Palais des festivals

et des congrèswww.palaisdesfestivals.com

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Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 17

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Wei

ner

www.lechancrure.comwww.ladanse.com/ACPACAwww.lazouze.com

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avaient été réalisés à l’époque − que lanécessité d’investir s’imposait de façonimpérieuse. Il fallait agir, et vite. Rénover,construire, acquérir des terrains pour des pro-jets d’intérêt général. Mais pas n’importecomment. Nous sommes ainsi passés d’unmontant d’investissements de 26 millionsd’euros par an en moyenne entre 1990 et2000 à un montant moyen annuel de 57 mil-lions d’euros de 2001 à 2008. Pour cela, nousavons emprunté à des taux très bas, très in-téressants, sans jamais avoir eu recours à

des emprunts toxiques ou risqués. C’était lapériode idéale pour investir afin d’améliorerla qualité de vie des Cannois et la municipalitéa su faire les bons choix, au bon moment.

C.S. : La notation Standard and Poor’ssouligne ainsi la régularité de la baissede la dette amorcée en 2008…M.A. : 2008 correspond à une année char-nière. Après la nécessaire période d’investis-sements réalisée, comme je l’ai souligné, aubon moment, Cannes, comme le reste dumonde, s’est trouvée confrontée à la crise in-ternationale. Dès lors, nous avons dû ajusternotre stratégie budgétaire pour faire face àla situation économique. Nous avons tra-versé le plus fort de cette crise en toute sé-rénité grâce à des mesures d’économie clésque nous avons adoptées immédiatement etqui guident toujours, aujourd’hui, la gestiondes finances communales et nous permet-tent à nouveau d’affronter sereinement lesturbulences économiques actuelles. En 2008,la dette était de 310 millions d’euros. Riend’étonnant au vu de son montant antérieuret des investissements nécessaires réalisésdepuis 2001. Si la dette était plus basseavant 2001, c’est tout simplement parce quependant près d’une quinzaine d’années au-paravant, les investissements eux aussiétaient au plus bas ! Cette dette initiale était

ment en ces temps économiques si difficiles,à une heure où les agences de notation ontbaissé les notes de la quasi-totalité des or-ganisations publiques internationales. Seuleune trentaine de collectivités en France achoisi de se soumettre à ce système d’éva-luation exigeant, qui permet d’emprunter à fai-bles taux et réputé pour son objectivité, pourson indépendance et, en ce qui concerneStandard and Poor’s, pour sa sévérité aussi(c’est l’agence Standards and Poor’s qui abaissé la note des États-Unis il y a quelques

semaines ndlr). À part Paris et les régions Île-de France et Rhône-Alpes, gratifiées d’un tri-ple A, très peu de collectivités peuvent seprévaloir du double A. En acceptant d’êtrejugée sur sa propre gestion, la municipalitécannoise bénéficie d’un regard expert exté-rieur, qui, sans pour autant donner de recom-mandations, lui permet non seulement defaire état de son travail en toute transpa-rence, mais également de mesurer l’effica-cité de sa stratégie financière.

C.S. : C’est donc la stratégie de la Villedans sa gestion des finances commu-nales qui est ici récompensée ? M.A. : Dans son rapport, Standard andPoor’s considère que « la gouvernance et lagestion financière de la Ville ont un impact trèspositif sur la note, notamment à des objectifsfinanciers pluriannuels clairs et prudents. »Pour mieux comprendre ces objectifs évo-qués par l’agence, il faut remonter à 2001.Dès l’installation de la municipalité aux com-mandes de la Ville, nous avons dû élaborerune gestion budgétaire très stratégique,basée sur l’anticipation, pour répondre auxbesoins immédiats des Cannois. La ville, sesrues, ses équipements publics comme lescrèches ou les écoles étaient dans un tel étatd’abandon − et rien d’étonnant à cela au vudu faible montant des investissements qui

Finances

Standard and Poor’s, la célèbre agence de notation internationale, vient de

réévaluer la note de la Ville de Cannes deAA- à AA. Au vu du contexte financier

mondial actuel, il s’agit d’une véritableperformance, qui consacre la solidité, la

cohérence et la transparence de la gestionfinancière menée par la municipalité,

comme nous l’explique Max Artuso, adjoint au maire délégué aux finances.

Double A pour les finances d

Entre 2001 et 2008, la municipalité a dû investir pour répondre au déficitd’équipements publics indispensables pour satisfaire les besoins desCannois. Ici la crèche Les Elfes, à La Bocca, construite en 2002.

L’opération Cœur de

Ranguin, encours de

réalisation,soutenue par desinvestissements

privés.

Max Artuso,adjoint aumaire déléguéaux finances.

CCannes Soleil : À une heure où les États,comme les collectivités locales, doiventfaire face à une période de crise excep-tionnelle et voient leur note dégradée,le relèvement de la note de Standardand Poor’s est une vraie distinction pourCannes…Max Artuso : C’est une excellente nouvelle !Il est en effet extrêmement rare pour unecommune de voir sa note augmenter, notam-

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basse artificiellement. Car il y avait aussi ceque l’on peut appeler une dette cachée, à sa-voir près de 220 millions de contentieux lais-sés par les équipes municipales précédentesque l’actuelle équipe, grâce à l’action perfor-mante de son service des affaires juridiques,est parvenue à résoudre en faveur de la Villepour sa plus grande partie. Néanmoins unmontant de 20 millions d’euros d’indemnitéslié à des contentieux perdus est, malgré tout,venu s’ajouter à la dette réelle. Dès 2008donc, au vu de la conjoncture économique

mondiale, nous avons décidé d’amorcer unebaisse de la dette, en nous fixant pour ob-jectif d’atteindre les 280 millions d’eurospour 2014. Des objectifs annuels salués au-jourd’hui par Standard and Poor’s pour leurcohérence et leur régularité, que nous tenonsdepuis trois ans puisque la dette a baissé au-jourd’hui à près de 290 millions d’euros, et ce,grâce à une politique de gestion rigoureuse.

C.S. : Grâce cette politique de gestionrigoureuse la Ville garde un niveau d’in-vestissements élevé sans jamais avoireu recours à l’augmentation des tauxd’impôts communaux. Est-ce que cesont là des critères pris en compte parl’agence Standard and Poor’s ? M.A. : Les équipes de Standard and Poor’sne jugent pas les intentions et le niveau defiscalité, elles ne jugent que la situation descomptes. La décision de la municipalité dene pas augmenter les taux d’impôts commu-naux depuis dix ans, si positive pour le pou-voir d’achat des Cannois, est un inconvénientpour l’agence de notation ! Si nous avionsdes taux d’impôts plus élevés, tout irait beau-coup plus vite ! Ce n’est pas notre choix. Lebut de la municipalité n’est pas d’entrer dansla dictature des agences de notations, maisbel et bien de gérer de la façon la plus effi-cace et compétente possible les finances de

la Ville. Cette stratégie budgétaire adoptéeen 2008 et consacrée aujourd’hui est avanttout guidée par le bon sens pour moderniseret embellir Cannes : il nous fallait réaliser deséconomies pour amorcer le désendettementde la Ville après avoir investi au moment op-portun, tout en poursuivant l’action entrepriseen faveur de la qualité de vie des Cannoiset sans pour autant augmenter la pressionfiscale afin de ne pas toucher au pouvoird’achat de nos concitoyens. Nous avonsdonc choisi de réduire les dépenses de fonc-tionnement de la Ville grâce à une gestionoptimisée et à une recherche toujours plusactive de financements extérieurs. Entreautres mesures, nous avons diminué de plusde 10 % les charges à caractère général, àsavoir l’ensemble des achats et prestationsextérieurs nécessaires au bon fonctionne-ment de la Ville. Nous avons également choiside ne remplacer qu’un départ sur trois à laretraite des agents communaux en repen-sant l’organisation interne pour que le servicepublic offert aux Cannois bénéficie de lamême qualité. Grâce aux excédents signifi-catifs de fonctionnements dégagés, nousparvenons à maintenir un niveau d’investis-sement élevé de l’ordre de 47 millions d’eurospar an pour poursuivre la modernisationet l’embellissement de la ville tout en dés-endettant progressivement les financescommunales. Et toujours, sans toucher auportefeuille du contribuable cannois !

C.S. : Le relèvement de la note prendégalement en compte la bonne santéfinancière des « filiales » de la Ville,comme la SEMEC.M.A. : Le rapport de Standard and Poor’sévoque « les engagements hors bilan », c’est-à-dire qui n’apparaissent pas dans les comptesmais qui sont des dettes cachées, que j’aidéjà évoquées. L’agence de notation souligneque l’une des raisons du renforcement de lanote est d’avoir résolu ces problèmes « horsbilan », à savoir le problème des dettes ca-chées liées aux procédures, et surtout saluele fait que ce qu’elle considère comme les

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 19

« filiales » de la Ville, et je pense en particulierà la SEMEC, qui s’est désendettée de 84 %depuis dix ans, aient considérablement re-dressé leur bilan. La SEMEC, et aussi le portPierre Canto ou encore le GIP Cannes BelÂge. Leur excellent état de gestion financièreaméliore la fiabilité de toute la Ville.

C.S. : Une fiabilité dont la reconnais-sance est aussi un atout pour Cannes… M.A. : La fiabilité, mais aussi la transparenceet la cohérence, sont les éléments clés quiressortent du rapport de Standard and Poor’s.C’est cette fiabilité qui a généré de laconfiance auprès des investisseurs privésqui, au vu des investissements réalisés parla municipalité en faveur de Cannes et desCannois, croient aux perspectives d’avenir of-fertes par la ville. Entre les projets totalementprivés générateurs d’emplois comme lesconstructions ou rénovations d’hôtels et lesfinancements privés qui nous permettent definancer des opérations à travers les quartierssans solliciter le contribuable cannois, prèsd’1,4 milliard d’euros seront investis àCannes d’ici 2014. Cœur de Ranguin, la ZacMaria, le port Pierre Canto, la crèche de

la Croix-des-Gardes,le nouveau complexeMontfleury, la gareSNCF, l’opérationBastide rouge… Lesexemples de réalisa-tions autofinancées auprofit de la qualité de

vie des Cannois ne manquent pas ! Cetteconfiance, on la retrouve chez les banques.Grâce à notre double A, témoignage de notresolidité financière, nous pouvons emprunteroù nous le souhaitons et bénéficier de meil-leurs taux. Un privilège dont nous n’useronsd’ailleurs pas cette année car aucun empruntn’est prévu à ce jour. Mais oui, par les tempsqui courent, où les finances de beaucoupd’organisations publiques sont dans latourmente, ce double A, gage de la bonnegestion de la municipalité, est véritablementun atout pour Cannes. ■

« Il est extrêmementrare pour une commune de voir sa note augmenter »

e la Ville

Dans le cadre d’unenouvelle stratégiebudgétaire depuis

2008 pour faireface à la crise, la

Ville est parvenue à maintenir un

niveau importantd’investissements

sans jamais augmenter les taux

d’impôts communaux.

Photo ci-dessus :le réaménage-ment en cours de la Zac Marian’a été rendupossible quegrâce à une visionstratégique del’opération qui apermis d’acqué-rir le terrain aumeilleur prix etde faire financerle projet par uninvestisseurprivé.

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présenter le projet et très vite, l’événement atrouvé écho auprès d’un nombre croissant depersonnes de toutes confessions. » Des ren-contres périodiques ont alors lieu, toujoursdans un lieu de culte différent. Des entretiensconviviaux, où tout le monde s’exprime et ap-porte sa pierre à l’édifice de l’opération : « Denos rendez-vous sont ressortis plusieurs pointsexplique Jean-Philippe Dépernet, coordina-teur de la manifestation et membre perma-nent de Fondacio. Chacun a reconnu que ledialogue interreligieux était en sommeil depuisdes années et a, de ce fait, trouvé que l’initia-tive était pertinente, qu’elle répondait vérita-blement à une attente : vivre ensemble, c’estvivre ce que l’on est, au regard des autres enassumant sa différence. Et permettre à chacunde reconnaître le charisme, le talent de l’autre.Car ce sont des personnes qui se rencontrent,pas seulement des responsables religieux.Toutes les personnes de bonne volonté serontd’ailleurs les bienvenues. Tous ceux qui, sansappartenance religieuse, entrent dans la dé-marche d’une recherche authentique de véritéà travers le dialogue, la confiance, l’amour fra-ternel, dans le rejet total de toute violence. »« Entrer dans une telle démarche, c’est en dé-finitive approfondir, à travers ce « vivre ensem-ble » effectif, notre propre chemin deconversion. De cette manière, nous évitonsdeux écueils : le prosélytisme (vouloir amenerl’autre à son appartenance religieuse sans res-pecter son cheminement) et le syncrétisme(rechercher à mélanger les croyances pour sa-tisfaire tout le monde et en définitive ne satis-faire personne » précise Frère Jean-Baptiste,également engagé dans le projet.

Mobilisation totalePetit à petit, l’événement prend forme, éla-boré par quatre groupes multiconfessionnelscréés pour l’occasion et soutenu par la mu-nicipalité qui voit dans l’initiative « unedémarche culturelle majeure au service dudialogue entre les cultures issues de civilisa-tions et traditions religieuses différentes ».« Nous souhaitons remercier chaleureusementle député-maire de Cannes, le premier adjointau maire et toutes les équipes municipalesavec lesquelles nous avons été en contact,souligne Pierre Chevallet. Tous les organisa-teurs ont été touchés par l’écoute et l’appui

Partager, côte à côte, un rendez-vous interreligieux dans le respect descroyances de chacun. S’enrichir des différences des uns et des autres pour,l’espace de quelques heures, expérimenter un « Vivre ensemble » synonymede paix. Tels sont les objectifs de la manifestation éponyme qui se dérouleraà Cannes le 13 novembre prochain. Un après-midi de rencontres chaleu-reuses et fraternelles, qui vont réunir représentants et membres des diffé-rentes communautés religieuses, ainsi que tous les Cannois, croyants ounon-croyants, désireux d’échanger, de dialoguer en toute liberté, sans aucunprosélytisme. Pour être ensemble, tout simplement.

les représentants des principales religions. Cesrencontres furent un moment d’une intensitérare, au cours duquel s’est créé un authen-tique dialogue interreligieux, sans prosély-tisme, dans le plus pur respect de la foi et desdifférences de chacun, avec simplement ledésir de cheminer à côté de l’autre en faveurde la paix. Jean-Paul II lui-même précisait :« L’angoisse de la paix entre les hommes etentre les peuples nous poussait à être ensem-ble pour prier mais non à prier ensemble. »C’est dans l’idée de retrouver un peu de cetesprit d’Assise qu’a été évoquée, sur l’île deLérins, la création à Cannes, d’un rendez-vousentre les différentes communautés reli-gieuses locales. Nous sommes allés trouverensemble quelques représentants pour leur

une journée pour la fraternité

1er FESTIVAL VIVRE ENSEMBLE :

20 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

Événement

Les communautés religieuses, à travers leurs représentants, ontparticipé à l’organisation de la manifestation.

CCatholiques, juifs, boudhistes, musulmans,protestants, soufistes, évangélistes… Nom-breux sont les représentants des communau-tés religieuses cannoises représentatives (voirencadré) qui ont immédiatement adhéré à cetteinitiative originale d’Ensemble pour l’Europeun courant de pensée qui réunit différentescommunautés et mouvements d’Église ou-verts à l’œcuménisme, dont Pierre Chevalletest le représentant pour la Côte d’Azur. Avecbeaucoup d’enthousiasme, ce dernier revientsur la génèse du festival Vivre ensemble, uneopération inspirée par l’un des temps forts del’histoire des religions. « Le 27 octobre derniernous célébrions le 25e anniversaire des Ren-contres d’Assise initiées par Jean-Paul II, unévénement qui a réuni pour la première fois

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de la Ville dans la mise en œuvre de la mani-festation, un soutien précieux qui a rendu leschoses possibles. » Pour mieux faire circulerl’information, notamment auprès des jeunes,une page Facebook était également en coursde création à l’heure où nous imprimions. Unemobilisation totale donc, qui a permis de pré-parer un programme complet pour cet après-midi du 13 novembre, qui débutera à 14 h 30par un temps de prière etde présentation de l’événe-ment par les communautésen leurs lieux de culte res-pectifs. À 15 h 30, les parti-cipants auront rendez-vousaux allées de la Libertéavant de partir pour unemarche intitulée Ensemblepour la paix. Les marcheurs se dirigeront alorsvers l’espace Miramar et la rue Pasteur – pié-tonnisée pour l’occasion –, où tout le mondese rassemblera. Entre 16 h 15 et 18 h 45,un grand moment d’amitié et d’échanges,animé par des chants interprétés par desgroupes des différentes communautés etponctué de témoignages, permettra à cha-cun de mieux se connaître, d’aller vers l’autre.L’occasion de montrer et démontrer qu’il estpossible de « Vivre ensemble ». « Un tel ras-semblement est l’expression même de la laï-cité dans son sens premier, conclut PierreChevallet. C’est un espace qui permet jus-tement à chaque religion de vivre sa pro-pre expression. Nous espérons qu’il soitle point de départ d’un véritable che-minement. Que l’événement soit ledébut d’un avènement. » ■

« Un tel rassemblementest l’expression

même de la laïcité »

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 21

Vivre ensemble

Dimanche 13 novembre, à partir de 14 h 30 dans

les lieux de culte et à 15 h 30aux allées de la Liberté.

Ils participent à Vivre ensemble•M. Gérard Bavard, président du Consistoire

israélite de Cannes, ainsi que M. le rabbin Moyal •M. le rabbin Marcel Zémour d’Antibes •Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice •Père Jean-Louis Balsa, vicaire général •Mgr Jean Gautheron, curé de Cannes •Dom Vladimir Gaudrat, abbé de Lérins •M. le pasteur Paolo Morlacchetti, de l’Église

réformée de Cannes •M. le pasteur Pierre Lacoste, de l’Église

évangélique libre de Cannes •Le révérend Giles Williams, de l’Église anglicane

de Cannes•M. le pasteur Roland Poupin, de l’Église réformée

d’Antibes •M. le recteur Mustapha Dalhi, de la mosquée de

Cannes •Le cheikh Khaled Bentounes pour la

communauté soufie •L’imam Quassimi pour l’association des

musulmans de La Bocca •Lama Tréhor pour la communauté bouddhiste •Scouts de différentes confessions•Aumôneries•Associations chrétiennes de solidarité•Mouvements et communautés pour « Communion

06 » : Fondacio, Famille missionnaire de Notre-Dame,Focolari, Foyer de charité, San’Egidio, Sœurs Auxiliatrices de Cannes, Maisons d’Evangile,Equipes du Rosaire, Chemin-neuf, Béatitudes.

L’espace Miramar, où se ras-sembleront les participantsde Vivre ensemble.

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RENALD CASTILLON-GIOANNI :

Le garçon« Il portait des culottes, des bottes de moto, un blousonavec un aigle sur le dos... » Disons le tout net, le motardversion Piaf n’a rien à voir avec Renald Castillon-Gioanni,un jeune prodige de 14 ans qui fait des merveilles encompétition au guidon de sa Honda RS 125. Un adolescentcomme les autres... Mais qui vit à deux cents à l’heure àl’âge où les autres grattent une guitare ou tirent au but.Une jeunesse sur les chapeaux de roues...

À 14 ans et demi,Renald ne rêve que d’une chose :devenir professionnel.

22 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

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PPour rencontrer le jeune champion, rendez-vous est pris dans le commerce de sonpère, rue Merle, un important concession-naire Suzuki-MBK. Un commerce pour lemoins familial comme nous le confieJean-Paul le papa : « C’est mon grand-père qui a fondé le magasin en 1931 , ilétait déjà à cet endroit. Nous noussommes agrandis mais nous n’avons ja-mais déménagé. » La concession emploieneuf personnes entre commerciaux, ven-deurs et techniciens. « Tout petit, c’étaitdéjà le grand plaisir de Renald de venirs’amuser dans le magasin et de grimpersur les motos... » La moto est toujours res-tée sa principale passion puisque le jeunehomme confie qu’aujourd’hui encore lavoiture, même de compétition ne l’inté-resse guère, alors qu’il regarde avecavidité les grands prix moto.

Une vocation précoceActuellement en 3e au lycée Alfed Hutinel,dans le but de préparer un bac pro, sec-tion mécanique évidemment, Renald aconnu ses premiers émois motocyclistesavant même de savoir lire et écrire. « Jeroulais dans le jardin de mes grands-parents sur une mini-moto, puis un jouravec mon père, en se promenant, nousavons découvert un petit circuit versCagnes. J’y ai fait mes premiers vraistours sur piste. Et ensuite, j’ai débuté lescompétitions officielles à l’âge de sixans. » Une passion du pilotage qui, curieu-sement, dans cette famille de motardsn’avait encore touché personne, mêmesi Jean-Paul avoue y avoir pensé, les

circonstances de la vie et la nécessitéde s’occuper très jeune du magasin enayant décidé autrement.Pour le petit Renald, six ans est l’âge despremier succès : départementaux puisrégionaux. C’est désormais plus qu’unevocation mais un avenir qui se dessine :« Cela a toujours été une évidence pourmoi : je veux devenir pilote professionnel.Le chemin est long mais j’en ai la vo-lonté. » Et à coup sûr, le talent, puisqu’à

nat de France 125, dit open, l’une desdernières étapes avant le professionna-lisme et le plus haut niveau, il lui fauttrouver un budget d’au moins 40 000euros, une belle somme que la familleCastillon-Gioanni a bon espoir de réunirtant le nom de Renald est cité très posi-tivement dans de nombreuses écuries. Renald est tout aussi confiant dans lastructure familiale pour trouver la solu-tion financière qu’il l’est en piste, presqueloin de toute appréhension : « Sur la piste,je n’avais jamais eu peur jusqu’à ce que

je fasse une lourde chutesur un circuit espagnol. Làj’ai été un peu plus dans laretenue durant une ou deuxcourses, puis tout est re-venu à la normale. » D’au-tant que ses parents, qui

l’entourent et le soutiennent à cent pourcent, prennent bien soin de ne pas en ra-jouter dans l’inquiétude légitime que l’onpeut éprouver à voir son fils défier les loisde la vitesse. « Nous sommes là pour l’ai-der et je crois que, vivant depuis toujoursdans l’univers de la moto, nous voyonsles choses d’un œil différent dequelqu’un d’extérieur » ajoute Jean-Paul. Aujourd’hui, Renald est à la croisée deschemins. Les années les plus décisivessont devant lui pour aboutir à son rêveet son ambition : participer au champion-nat du monde GP aux côtés des plusgrandes stars de la piste. « Je continuemes études car je ne veux fermer aucuneporte et parce qu’il faut être réaliste : toutle monde ne peut accéder à l’élite... »Quoiqu’en quelque sorte, tous les espoirssoient permis : le fantasque maître dela piste, neuf fois champion du monde,Valentino Rossi n’a jamais obtenu sonpermis moto ! ■

Cannoisdumois

chaque catégorie d’âge, Renald s’imposeparmi les meilleurs. Jusqu’à cette année,où il termine troisième du championnatde France 125 Superbike « à un point dusecond, » précise-t-il. Une compétitionoù certains pilotes ont plus de vingt ans. Si Renald apparaît si réfléchi pour sonâge, maîtrisant tout à la fois les paramè-tres de la course, de sa machine et lesà-côtés, c’est parce qu’une expériencel’a beaucoup mûri. « Même si la régle-mentation a changé récemment, enFrance, il lui était, à l’époque, interdit àpartir de dix ans de conduire un certaintype de motos pour raisons de sécurité,précise Jean-Paul. Or, Renald voulaitprogresser et ne pas stagner dans descatégories qu’il maîtrisait déjà. C’estpourquoi, il est parti courir en Espagne.Là-bas, il a fréquenté les plus grands cir-cuits professionnels tels Barcelone ouValence. Une expérience unique... »De l’expérience, il en faut pour tenir la ca-dence des courses, toujours très éprou-vantes : « En moyenne, ajoute Renald, ilfaut compter une quinzaine de tours decircuit, soit des courses de trente minutes.La compétition est un moment grisant :gérer les attaques, les dépassements,les gênes provoquées par des concur-rents moins rapides... D’autant que j’aimalheureusement tendance à manquermes départs, ce qui me fait pas mal deconcurrents à remonter (rires)... » Et si lacourse est l’élément majeur de la vied’un pilote, il ne faut pas croire que savie se limite à ça : préparation physiqueintense, réglages techniques, apprentis-

sage du circuit, tout cela est indispensa-ble pour espérer réussir. « Les week-ends de course, notamment,s’étalent sur trois jours. Reconnaissancedu circuit, essais libres, essais officielspuis course », précise Jean-Paul. Toutcela évidemment a un coût : louer lamoto et l’assistance d’un team avec mé-canicien et coach, voyages, prépara-tions, etc. Si l’an prochain comme il lesouhaite, Renald participe au champion-

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 23

Au guidon de sa Honda 125,Renald accumuleles titres et lessuccès.

« La compétitionest un momentgrisant »

à la moto

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CLivres

24 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

notes d’expéditions, j’ai dû faire un exercicede mémoire et tout mettre en ordre. Leplus dur en fait, c’est qu’il m’a fallu revivredes moments de souffrance, revenir en ar-rière, alors que je regarde toujours devant !Je suis positif, j’ai tendance à gommer lesépisodes difficiles, c‘est dans ma nature.J’ai dû réécrire le manuscrit plusieurs fois.La première version était trop confuse, aufur et à mesure, je suis arrivé à l’essentiel.Début 2010, il était bouclé et devait sortirchez un éditeur niçois. J’ai alors été contactépar les éditions Le Cherche midi, qui meproposaient une diffusion plus large. J’aivoulu boucler la boucle, remonter à l’assautdu toit du monde, pour écrire le douzième etdernier chapitre du livre : expédition Cancersurvivant.

C.S : Quelle est la par-t icularité de cettedernière expéditionCancer survivant ?G.B : Elle est un peu simi-laire au programme amé-ricain Survivor lancé parLance Armstrong pouraider les gens atteints ducancer à s’en sortir et sesurpasser par le sport. Lepoint fort de cette dernièreexpédition, c’est qu’ellea été accomplie en par-faite synergie non seule-ment avec la Ligue contrele cancer, dont je suis de-venu un des ambassa-deurs, mais aussi avec lesmembres de la Ligue. Dansmon équipe, j’avais unhomme de communica-tion, Pierre Petit, camera-man de talent et alpinisteconfirmé. Grâce à son aide,

j’ai pu envoyer des messages et nos imagesvia Internet tout au long de notre ascension.L’objectif de cette expédition était de parta-ger un message d’espoir avec tous les gensconcernés par le cancer. De leur démontrerque l’on peut avoir 68 ans, en être à sa troi-sième récidive de cancer, avoir des boutsd’organes en moins et continuer de vivre enréalisant ses rêves. Lors de cette dernièreascension, en mai dernier, comme le souli-gnent le professeur Gilbert Lenoir, présidentde la Ligue nationale contre le cancer et leprofesseur Maurice Schneider présidentde la Ligue des Alpes-Maritimes, qui ontconjointement signé la postface : j’ai portéau sommet la cause des malades et montrél’importance de l’activité physique dans lalutte contre la maladie. Le cancer n’est rienau regard de ce que nous avons à vivre. ■

Cannes Soleil : Pourquoi avoir vouluécrire ce livre témoignage ?Gérard Bourrat : En fait ce sont mes mé-decins qui m’ont demandé de l’écrire dès2006. Le premier est le docteur Masson, quim’a ôté un rein juste avant ma première as-cension de l’Everest. Il m’a convaincu en medisant que le corps médical était à court d’ar-guments pour persuader les patients du faitque ce n’est pas parce qu’ils ont un cancer,qu’ils ne vont pas s’en sortir. Qu’il avait besoinde témoignages comme le mien pour valo-riser le pouvoir du mental dans la guérison etmontrer que c’est possible. Le deuxième àm’avoir encouragé dans ce sens est le pro-fesseur Mouroux, qui m’a opéré d’une tu-meur au poumon. Enfin, le professeur Ferrerodu centre Antoine Lacassagne de Nice, m’aassuré qu’il ne fallait pas garder mon histoirepour moi, mais la parta-ger pour aider les autres.Lorsque j’ai eu mon troi-sième cancer, j’ai profitédes huit mois de chimio-thérapie pour commencerà écrire ce bouquin.

C.S : À qui s’adresse-t-il ?G.B : Je dédie ce livre àtous ceux qui sont à la re-cherche de force, d’espoir,de foi et de vie. J’y déve-loppe les méthodes quej’utilise, et qui me sont pro-pres, pour surmonter lessituations difficiles. Com-ment je rebondis et me re-trouve toujours les deuxpieds sur terre et la têtepleine de nouveaux pro-jets. Depuis la sortie dulivre, j’ai reçu beaucoup demessages et pas seule-ment de personnes malades : des gens quisont en instance de divorce, qui rechercheun job... Ils me disent : « Si tu es arrivé à fairetout ça, je peux moi aussi arriver à surmontermes problèmes… » Nous vivons dans unesociété où l’on a jamais eu autant demoyens de communication et pourtant lesgens sont seuls, d’autant plus face à la ma-ladie. L’ordonnance du médecin ne fait pastout, si le moral n’y est pas. Avec ce livre,j’espère être utile. J’ai même été contactépour remotiver deux cents dirigeants dePME lors d’une conférence à Marseille !

C.S : Ce livre a-t-il représenté unnouveau défi pour vous ?G.B : C’était la première fois que je faisaiscet exercice d’écriture, et j’ai un profil plusscientifique que littéraire… J’ai repris mes

« Je dédie celivre à tous ceuxqui sont à la recherche deforce, d’espoir,de foi et de vie. »

sherpa de l’espoir

GÉRARD BOURRAT :

L'Everest, le cancer, la vie

Gérard BourratEditions Cherche midi

15 €www.cherche-midi.com

L’Everest, le cancer, la vie. Un titre qui résume, comme aurait pu le dire Coluche,l’histoire d’un mec… Qui a tenté l’Everest

à soixante-deux ans, trois semaines aprèsavoir été opéré d’un cancer du rein, couru

le marathon des Sables après avoir étéamputé des doigts et des orteils, s’est mesuré à la Diagonale des fous quatre

semaines après l’ablation d’un métastaseau poumon et, quelques mois après unechimiothérapie, est reparti à l’assaut du

toit du monde. Blague ou histoire vraie ?Gérard Bourrat nous le dit haut et fort : êtreatteint d’un cancer ne signifie pas s’arrêter

de vivre et abandonner ses rêves.Gérard Bourrat avec ses sherpasFinjo et Pasang, et l'équipe deFrance contre le cancer.

Page 25: Cannes Soleil novembre 2011

PParés de leur dossard, de leurs plus bellesbaskets et armés de leur bouteille d’eau, lesathlètes s’apprêteront à prendre le départde la course (comptant pour le championnatde France) le 20 novembre prochain surla promenade des Anglais dès 8 heurespour arriver sur le célèbre boulevard de laCroisette devant l’hôtel Carlton à partir de10 heures, pour les plus rapides. Les parti-cipants viennent de partout en France. En2010, les Azuréens étaient bien représentésavec 40 % de personnes provenant de la ré-gion Provence-Alpes-Côte d'Azur dont 26 %des Alpes-Maritimes. Le circuit qu’emprun-teront les coureurs en arrivant à Cannes estle même que l’année précédente : ils pas-seront par l’avenue du Maréchal-Juin, leboulevard Gazagnaire, la pointe Croisettepour terminer en beauté sur le boulevard dela Croisette. La formule marathon-relais offrela possibilité de courir par équipes de six surle même parcours avec des distances adap-tées à tous pour ceux qui ne se sentent pasd’affronter le parcours seuls. Une bonne rai-son pour venir les encourager ! En privilé-giant, si possible, les modes de transportsdurables. En effet, les organisateurs de lamanifestation, Azur sport organisation, met-

tent un point d’honneur à préserver l’envi-ronnement et à minimiser l’impact d’unetelle épreuve sur le littoral. C’est pourquoi ilspréconisent l’utilisation des transports col-lectifs, (bus, covoiturage,train…). Ils s’engagentégalement à réduire etcontrôler la productionde déchets en installantdes zones propres aprèsles ravitaillements et épongeages, et s’atta-chent à ajuster les quantités d’eau distri-buées ou encore à utiliser des gobelets pourlimiter le gaspillage.

Des animations tout au long du parcoursPour encourager les athlètes et pour le plaisirdes supporters, des animations musicalesorganisées par la direction des sports de laVille de Cannes seront proposées sur le par-cours cannois à partir de 9 h 30. Ainsi, au38e kilomètre de la course, le Jimmy’s band,une fanfare festive, mettra l’ambiance surl’avenue de la Liberté (D6007 entreGolfe-Juan et Cannes). Un groupe depercussions déambulera sur le bou-levard Gazagnaire au niveau du rond-

point Gould où se trouve la zone d’épon-geage. Sur le boulevard de la Croisette, zonede ravitaillement du 40e kilomètre, un DJ sechargera de chauffer les participants et lesspectateurs juste avant leur arrivée devantl’hôtel Carlton. Par ailleurs, un défilé de véhi-cules d’époque comprendra une trentainede véhicules, motos et voitures, qui parade-ront jusqu’à la rue Latour-Maubourg sur lemême trajet que la course en devançantles participants.

Appel aux volontairesLe marathon n’existerait pas sans ses cou-reurs mais également sans toute l’impo-sante organisation qu’il nécessite. Celacomprend tous les bénévoles qui donnentde leur temps pour cette manifestation.Des postes volontaires sont encore dispo-nibles pour prendre part à l’organisation dumarathon. Pour en savoir plus sur le dispo-sitif, vous pouvez appeler directement le04 93 26 19 88 ou écrire un mail à [email protected]

Sport

« Un point d’honneurà préserver

l’environnement »

42,195 km. Voilà un nombre que les coureurs du 4e Marathon desAlpes-Maritimes Nice-Cannes ne sont pas près d’oublier. Ils seront prèsde 10 000 participants le 20 novembre prochain à attendre le coup desifflet donnant le top départ de la 2e course la plus importante en France,juste derrière le Marathon de Paris.

Marathon et hôpital :la greffe a pris

Le centre hospitalierde Cannes se mobi-lise à nouveau, lorsde ce marathon,après une expé-rience très positivel’an dernier, poursensibiliser le grandpublic au don d’organes. Lacourse lui permet

de toucher plusieurs milliers de donneurs potentiels avec un atoutmaître : la participation au mara-thon de plusieurs anciens malades,greffés du rein et à nouveau enpleine forme. Ce sont six équipesplacées sous la direction du docteurCorinne Passeron, chef de service à l’hôpital de Cannes et à l’initiativedu projet, composées notammentde patients et d’infirmières qui parti-ciperont au Marathon Nice-Cannes.À leur rythme, évidemment, car lesgreffés ont d’ores et déjà gagné leurprincipale course : celle de la vie. En France, les maladies chroniquesrénales frappent de plus en plus de personnes, notamment en raison de la recrudescence du diabète et de l’obésité. Et près de 70 000patients sont en attente d’une

greffe. De quoi réfléchir, en marchant comme en courant...

MARATHON NICE-CANNES :

Le docteur Corinne Passeron

MarathonNice-Cannes

20 novembre 2011 Tél. 04 93 68 64 51

www.marathon06.com

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 25

Le ciel, les palmiers… et la course à pied !

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26 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

BERTRANDTAVERNIER :

Cinéma

L

Invité trois jours dans notre ville par Cannes Cinéma,Bertrand Tavernier a pu mesurer sa popularité, tant parl’affluence aux projections que par les nombreux échangesentretenus avec les spectateurs. Chaleureux et enthousiaste,Tavernier n’est pas seulement, pour beaucoup, le plusgrand réalisateur français vivant, mais aussi un véritablehomme-film aux veines en pellicule tant le cinéma occupeson action et ses pensées. La passion, Bertrand...

La vie, quoi d’autre ?

bus ou le métro. Les gens viennent versmoi, parfois même traversent la rue, pourme dire qu’ils ont aimé tel ou tel de mesfilms. Cela me touche énormément àchaque fois, je ne suis pas du tout blasé.L’autre jour, mon boucher m’a donné unlapin parce qu’il venait de voir et d’aimerDans la brume électrique. C’est moins pres-tigieux que la Palme d’or mais c’est meilleurau goût ! (rires). Et par exemple, des per-sonnes m’ont dit ou écrit, un certain nombrede fois qu’ils sont devenus instituteurs aprèsavoir vu Ça commence aujourd’hui ou poli-ciers après avoir vu L 627. Ce qui dénote,dans ce cas, un certain courage ! (rires).

C.S. : Cette popularité n’est-elle pasdue, outre à la qualité de vos films, à cerôle de « transmetteur » de passion quevous aimez à tenir ?B.T. : Sans aucun doute. Ce que j’aime c’estle partage. Partager avec le spectateur unehistoire, des émotions, des réflexions, etc.Je ne dresse aucune hiérarchie entre lesdeux mais personnellement je ne suis pasdans un cinéma égotique, tourné vers lui-même. Cela a donné de grands films maisce ne sont pas les miens. Par ailleurs, ouij’aime transmettre, je suis un enthousiasteactif. Lorsqu’un film ou un livre me plaît, je té-léphone ou j’envoie des mails à tous les gens

La filmographie de Bertrand Tavernier estune liste impressionnante de succès cri-tiques et publics, de L’Horloger de Saint-Paulà Capitaine Conan, du Juge et l’Assassin àUn dimanche à la campagne, en passant parCoup de torchon, La Mort en direct, L 627,Que la fête commence ou La Vie et rien d’au-tre. Devant un café et des tartines, pourcause de petit-déjeuner tardif, l’homme rendhommage à sa réputation de passionné,alternant réflexions et anecdotes savou-reuses, et quelques colères parfois. Son plusrécent coup de cœur, un western oublié desannées cinquante réalisé par un franco-argentin : « Je prépare un texte consacré autravail sur le dégradé des couleurs sur lesrobes des femmes dans ce film... ». Sûr quecela ne doit pas avoir été fait souvent. Etlorsqu’on lui déclare écouter souvent Parisjadis, la chanson générique de son film Desenfants gâtés, il en est si content qu’il en-tonne la chanson à pleine voix dans le café...

C.S. : Comme Truffaut, Chabrol ouLelouch, vous êtes l’un des rares ci-néastes français que le public connaîtpar sa personnalité, indépendammentmême de ses films.Bertrand Tavernier : Peut-être, oui (pen-sif)... Ce que je sais, c’est que l’on me re-connaît assez souvent dans la rue, dans le

La princesse de Montpenssier

Le Juge et l'Assassin

L.627

Page 27: Cannes Soleil novembre 2011

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 27

de mon entourage pour leur demander de levoir ou de le lire. J’écris même dans les jour-naux parfois pour toucher un plus large publicencore. Je tiens un blog sur le site de laSACD (la société des auteurs) consacré àdes DVD de films peu connus que je tiens àfaire découvrir. Et s’engueuler sur une œuvretotalement oubliée de William Dieterle, c’esttout de même un régal (rires).

C.S. : Votre vocation ?B.T. : Je n’ai jamais rien envisagé d’autre de-puis mon plus jeune âge, être cinéaste a tou-jours été une évidencepour moi. Bien m’en a pris,car j’ai une vie magnifique.Cela n’a pas été facile.Mes parents me voyaientà Sciences-po ou HEC etmoi je voulais faire du ci-néma. Ils m’ont donc de-mandé un loyer si je continuais à habiter chezeux. Je ne connaissais personne, j’ai écritdes piges dans de petits journaux, puis jesuis devenu un piètre assistant-réalisateurpuis un très bon attaché de presse en re-vanche (rires). Une chose que je n’imaginaispas, c’est à quel point un réalisateur doit êtreexpert en tout, alors qu’il n’est souvent, audépart, qu’expert en... rien ! (rires). Le nom-bre de questions auxquelles il faut savoirrépondre sur un tournage, le nombre de dé-cisions qu’il faut prendre, c’est incalculable.Kubrick disait que « pour un réalisateur,les ennuis commencent lorsqu’il sort desa voiture sur le parking... ».

C.S. : L’Horloger de Saint-Paul, votrepremier film ?B.T. : Je m’étais fait un nom dans la profes-sion comme attaché de presse, mais celan’a pas rendu les choses faciles pour autant.Le film a mis deux ans et demi à se montermais dans cette difficulté, j’ai rencontré desamis pour la vie comme mon producteurAlain Sarde, qui me nourrissait littéralement,ou bien entendu mon cher Philippe Noiret.

D’autant qu’il faut souvent s’adapter. SurL’Horloger de Saint-Paul, Rochefort est arrivéà peine quinze jours avant le tournage carFrançois Périer n’était plus libre et sur La Vieet rien d’autre, le rôle était pour Fanny Ardant,jusqu’à ce que l’on s’aperçoive que son agentavait signé pour trois films en même tempset qu’en plus elle était enceinte. C’est SabineAzema qui l’a remplacée. Aujourd’hui, quiimagine ces films sans Jean et Sabine ?Quant à la direction d’acteurs, il est pour moitrès important de la pratiquer non pas demanière globale mais bien en fonction dela personnalité de chacun, les comédienssont des mécaniques sensibles. Certainsacteurs veulent tout savoir sur un person-nage, y compris ce que j’ignore moi-même(un comédien polonais sur La Princesse deMontpensier m’a même demandé ou étaitné son personnage !). Philippe Noiret, lui, parexemple, refusait tout aspect trop psycholo-gique et bâtissait son rôle notamment à partirde ses habits qu’il imaginait lui-même.

C.S. : Cannes ?B.T. : Le Festival est un bonheur pour celuiqui y assiste en toute quiétude et un enferpour celui qui est en compétition. Uneépreuve terrible, mais exaltante... ■

Lorsque nous avons commencé le tournage,je lui ai demandé : « Mais pourquoi m’as-tuattendu pendant deux ans et demi ? » Il m’aregardé totalement étonné et m’a dit « Mais,j’avais donné ma parole... ». J’ai beau avoirun nom, une filmographie, la plupart de mesfilms sont difficiles à monter. Cela me fait rirelorsque les critiques parfois m’accusent defaire des films commerciaux. Ils le deviennentsouvent ensuite, grâce au public, mais au dé-part ce n’est vraiment pas l’avis des finan-ciers. Pour L 627, il y a plus de vingt ans, j’aidû endetter ma société de plusieurs millions

de francs, par exemple. Jeveille à avoir des budgetsraisonnables, je me donneun petit salaire. Je ne suispas riche mais en contre-partie d’un salaire un peubas, j’ai toujours demandédes pourcentages sur l’ex-

ploitation des films en salles, télévision, DVD,etc. Aujourd’hui, je gagne encore de l’argentsur des films tournés il y a plus de trente ans.

C.S. : Le casting et la directiond’acteurs ?B.T. : J’aime m’occuper moi-même du cas-ting, en tous cas pour les principaux rôles.

« Être cinéaste a toujours étéune évidencepour moi »

Durant son séjour cannois, le réalisateura rencontré les élèves du BTS audiovisuelCarnot et les élèves en prépa des grandesécoles pour une passionnante masterclass délivrée après la projection de

L627. Un débat animé et fructueux, rempli d’anecdotes, où Bertrand Taverniern’aura eu de cesse de clamer sonamour du cinéma « la plus extraordi-naire école de vie » et d’exhorter lesélèves à « voir tous les films, même lesvieux, même les ignorés, même ceux ennoir et blanc car il y a une dizaine denoir et blanc différents ». Et d’ajouter lemot de Jean Aurenche : « La vie estplus inventive que le meilleur des scénaristes. » tout en concluant : « Alors,trouvez vos sujets partout, dans la ruecomme dans les journaux. Et n’oubliezpas que la culture est plus importanteque tout, ne croyez pas ceux qui vous disent le contraire... »

Tavernier à Carnot

Autour de minuit

Dans la brume electrique

Page 28: Cannes Soleil novembre 2011

Ç28 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

Une é

Ancienne élève dulycée des Coteaux,Imen a choisi la méthode « Buffet ».

Exercice de modélisme pour

Marine, originairede Cavaillon.

Favoriser la créativité ettransmettre toutes les ficellesde la haute couture : c’est le pari de cette nouvelle école cannoise.

Aline Buffet enseigne son

savoir-faire tout en respectant lestyle de chacun.

Le matin,Iman apprend la confection,

l’après-midi elle suit ses cours

de seconde via le CNED.

Page 29: Cannes Soleil novembre 2011

Ç

tout… Elle nous prépare surtout à la réalitéde ce métier où il est difficile de percer. »Comme Iman, qui envisage, une fois saformation terminée de créer sa propre lignede vêtement, Emi a toujours voulu êtrestyliste modéliste, mais elle n’avait pasconfiance en ses mains. « Le déclic s’est faitle jour où j’ai assisté à un défilé de mode auPalais des festivals et des congrès. J’aipleuré de joie et je me suis dit peut-êtrequ’un jour, une de mes créations serait pré-sentée ici. » Pour Imen, qui souhaite, elle,faire du relooking : « Certes, cette formationreprésente un investissement, mais ça envaut le coup. Le programme élaboré parAline Buffet est très complet et en plus, ellenous dévoile tous ses secrets ! »

La méthode « Buffet »Dans une autre salle, au-dessus de patronsqu’elle vient juste de fixer sur une étoffe,Hélène fait aussi partie de ses disciples, « Jesuis mère au foyer et je suis venue ici poursuivre des cours de couture comme loisir.Mon passe-temps s’est vite transformé enprojet professionnel et maintenant je vienstous les jours pour apprendre mon métierde couturière. » Soucieuse de délivrer unenseignement de qualité dans un environ-nement professionnel de plus en plus exi-geant, Aline Buffet a confectionné uneméthode qui permet à ses élèves d’avoir

une pleine liberté d’expressionà travers le dessin, d’acquérirles connaissances nécessairesau stylisme, au modélisme,à la coupe et à la couture,mais aussi des notions dedroit, de gestion, de commerce,de communication… Le cur-sus sur trois ans comprend laréalisation de leur propre col-lection et un contact avec uneclientèle haut de gamme et

multiculturelle. Des cours d’anglais tech-nique et relationnel sont d’ailleurs prévuspour favoriser les échanges. « La premièreannée, les élèves travaillent sur toutes lestenues de jour, en seconde année, les te-nues de cocktail, de mariés et grands soirs.À la fin de la troisième année, ils me quitte-ront avec dans leur bagage, leur griffe etleur signature, prêts à s’installer ou à vendreleur propre collection » lance-t-elle avecson enthousiasme communicatif, toujoursprête à relever de nouveaux défis. Et pour-quoi pas d’ici deux ans, ouvrir une section« spectacle » ? s’interroge légitimement

l’ancienne costumière, cette fois, qui sesouvient, entre autres, qu’à tout juste

vingt et un ans, elle était responsablede la confection des costumes dufilm La Soupe aux choux ! ■

« Je veux donnerune chance à des jeunes talents de rester dans larégion PACA »

ModeParce qu’elle veut

désormais transmettre son art et former la relève,

Aline Buffet, créatrice demode installée à Cannes

depuis dix-sept ans, a crééson école de haute couture

en septembre dernier. Dustylisme au modélisme, en

passant par la coupe etenfin la couture… En trois

ans, les élèves vont apprendre à maîtriser

toutes les étapes de laconfection sous l’œil

attentif d’une formatricehors pair, qui connaît tousles points du métier de la

mode, mais aussi du spectacle. Découvronscette école unique, en

dehors de Paris, qui prépareà un bagage cousu main.

vient du monde entier et des événementsmajeurs comme le festival du film. » Maispourquoi, cette créatrice de mode auplanning déjà très chargé, a-t-elle voulucréer sa propre école ? Elle qui accueilledéjà régulièrement des stagiaires delycées professionnels notamment. « Leurenseignement est principalement axé surla confection industrielle. Ceux qui souhai-tent se diriger vers la mode n’avaient pasd’autre choix que d’aller à Paris. Mais pourdes raisons familiales ou financières ce

n’est pas toujours possible. Je veux doncdonner une chance à des jeunes talents derester dans la région PACA. En plus destechniques du métier, je leur apporte monexpérience, mon vécu, c’est l’école de lavie professionnelle… »

De fil en aiguille…Dans les différentes salles de cours, pourcréer l’ambiance, sont exposées ses plusbelles créations − ornées de matières par-fois rares fabriquées pour sa propre griffe− qui ont été présentées dans de grandsdéfilés comme la Fashion Week de Paris.« Toutes correspondent exactement à uneidée, une pensée ou un rêve. Comme, cetterobe Couché de soleil que j’ai vue au milieud’un nuage du ciel cannois par exemple. »Près d’un bustier aux couleurs chatoyantes,Giovanni, arrivé depuis trois jours, esquissedes modèles de robe. Il aime par-dessustout habiller les femmes et n’est point dutout gêné par le fait d’être le seul garçon dece cours, au contraire : « Être entouré defemmes me rend encore plus créatif ! confiece jeune Cagnois. C’est une réelle chanced’avoir trouvé une telle école près de chezmoi. Je suis conscient des sacrifices et dutravail que le métier de styliste représente,mais je suis déterminé à intégrer unemaison de couture un jour. » Volonté et labeursont bien les maîtres mots ici, avec vingtheures de pratique hebdomadaire et unesemaine seulement de vacances prévuespour Noël. « Heureusement que nous netravaillons que le matin ! » s’exclame Marine,originaire de Cavaillon. Passionnée de mode,son jeu préféré consiste à retrouver lesmarques que portent les gens dans la rueen fonction du style et de la coupe desvêtements. « Les cours sont très inten-sifs, nous assimilons beaucoup dechoses, poursuit-elle. Mme Buffetmaîtrise tout, elle a réponse à

cole sur-mesureCOURS ALINE BUFFET :

CoursAline Buffet 5 rue de Bône

Tél. 04 93 68 64 51www.coursalinebuftet.com

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 29

Aline Buffet,grande professionnellede la haute couture.

Ça crayonne, ça pique, ça découpe… Tousles élèves sont concentrés sur leur ouvrage.Nous sommes au cœur de l’école de hautecouture d’Aline Buffet. Diplômée d’étudessupérieures de couture et costumes duspectacle, maître artisan, finaliste auconcours du meilleur ouvrier de France enhaute couture et ancienne élève de l’écoledu Louvre et des Beaux-Arts… Aline Buffeta un parcours professionnel à la hauteur deson désir de transmettre son savoir-faireaux créateurs en herbe. Comme tous lesmatins, depuis le 5 septembre, elle passede chevalet en mannequin pour donner lebon conseil créatif ou technique à sesélèves. Celle qui, de coutume, habille prin-cesses et clientèle de luxe à la recherched’un modèle unique dans sa boutique, àdeux pas, place du Commandant-Lamy, aimeclamer haut et fort : « Je me suis installéeà Cannes car dans le domaine de la mode,il n’y a pas que Paris. On peut décentraliserla haute couture. Nous avons dans notrerégion une clientèle haut de gamme, qui

Page 30: Cannes Soleil novembre 2011

T

La pointe

Après les origines des noms La Bocca et

Cannes (numéros dejuillet et septembre

2011), Pierre Voulandévoque pour Cannes

Soleil la toponymie de lapointe nord-ouest de

l’île Sainte-Marguerite appelée : pointe du

Batéguier. Une tentativeinstructive pour trouver

ce que peut bien signifier ce nom

mystérieux de Batéguier.

Trouver son sens n’est pas chose facile. Unnom de lieu (toponymie), comme les autresmots, évolue phonétiquement. Sa formepeut s’altérer, il peut être mal lu, mal recopié ;son sens peut disparaître. Il peut, au coursdes siècles, changer de désignation et,parfois, on ne sait pas trop quel endroit pré-cis il désignait à sa naissance… (commenous l’avons vu pour La Bocca – voirCannes Soleil n° 110).C’est pourquoi il est toujours nécessaired’avoir recours aux plus vieux documentspossibles. En ce qui concerne nos îles, noussommes bien renseignés. De tout temps,elles ont eu une grande importance locale (lapêche), méditerranéenne (passage et abrisûr) et même nationale (elles étaient inclusesdans le système de défense du royaume).Cela dit, de nos jours, le terme Batéguierdésigne trois éléments du décor : l’étang,la passe, la tour. Lequel de ces trois est-ilà l’origine de ce nom curieux : Batéguier ?

SéismeLe plus connu, celui qui attire le plus demonde est, sans conteste, la pièce d’eaudite : « étang du Batéguier ». La présence estun peu énigmatique. Il s’agit, vraisembla-blement, d’une ancienne carrière de pierresqui servaient à la construction des divers édi-fices qui formaient, sur le rocher, une grandeacropole, c’est-à-dire une ville fortifiée. Il enreste quelques traces au fort royal. Or, auxIVe-Ve siècles de notre ère se produisit ungrand séisme. La plaque portant les îles s’estenfoncée de quatre à cinq mètres. Cet en-foncement fit monter le niveau des eaux quiinondèrent la carrière de pierres, laquelledevint un étang.Pour l’anecdote, le séisme fit également dis-paraître une honnête corporation de porte-faix « les utriculaires ». À l’époque le « port »de Cannes ou plutôt le mouillage où se dé-barquaient les cargaisons se trouvait au piedde la falaise de l’île qui supporte le fort actuel.Nos « utriculaires » recevaient les marchan-

Faune avicole

Vue aérienne de la pointe du Batéguier.

30 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

Page 31: Cannes Soleil novembre 2011

d’un fortin, pour le renforcer le protéger de lamitraille et de la mousqueterie. Bastinguierpeut donc désigner une particularité de cetensemble fortifié composé, à l’époque, d’unfortin disparu et de la tour actuellement enruines. Cette tour « Bastinguier » pourraitdonc être, elle aussi, à l’origine des topo-nymes de notre pointe nord-ouest.

Bref, pour notre toponyme : Bateguier, onpeut avoir deux étymologies possibles :batega : l’eau qui frisonne ou bastenguié : le

point d’appui fortifié.

Dans l’état actuel de nosconnaissances le choixest difficile. Il semble quele mot primitif soit le bate-guier du verbe batega :lieu où l’eau frisonne. C’estla forme la plus ancienne :1503. Plus tard, vers 1635,avec les fortifications es-pagnoles est venu s’ajou-ter le mot bastinguierdésignant la tour. Nous al-

lons être en présence de deux mots voisinsquasi synonymes. Pendant un certain tempsil va y avoir entre les deux formes sembla-bles une certaine cohabitation. Or le motbastinguier est un terme technique, rare,attribué à un monument « périssable », unmot dont l’utilité est passagère, un mot in-

connu des non spécialistes. Toutes cesconditions font que bastinguier va

céder le pas à son aîné et disparaîtreau profit de bateguier, plus ancien,plus utile car désignant la passe,passe qui pour les usagers est trèsdangereuse et doit être désignée

avec précision. ■Texte : Pierre Vouland

dises, les fixaient sur des radeaux renforcéspar les autres gonflées (outre se dit en latin :utricula, d’où : utriculaire) et les poussaientde l’île jusqu’à nos rivages ; parfois en mar-chant, ils avaient quasiment pied une bonnepartie du trajet.

« Le passage »Cet étang qui servit, un temps, de saline (ontrouve le mot : saline dans un document de1700) avait, à l’origine, reçu des autochtonesun nom peu flatteur : la tino ou la tinho. C’estle mot provençal qui veut dire tout simple-ment : la cuve. Ce n’est que plus tard qu’il aété désigné : étang du batéguier. Le termebatéguier apparaît aussi dans : lo pas delBateguié (1503).C’est l’appellation autochtone. Pas est le motprovençal qui signifie « passage » (dans leTanneron on a un lieu-dit : le pas de l’ai. Celasignifie : le passage de l’âne).Il s’agit, ici, de la passe qui se trouve aunord-ouest de Sainte-Marguerite entre lapointe dite aussi du « Batéguier » et l’actuelletourelle qui signale les hauts-fonds. Les pê-cheurs délimitaient ces lieux par : lou bate-guié d’avans : le bateguier (de devant) etlou bateguié d‘arrié : le bateguier (de der-rière). La présence de ces brisants à fleurd’eau fait que, à cet endroit, la mer n’estjamais en repos, est toujours agitée. L’eaufrissonne quasi constamment.C’est peut-être à cause de cet aspect par-ticulier présenté par ce passage dangereuxqu’il a été nommé « Batéguier » . Le mouve-ment de l’eau est souvent révélateur desfonds marins qu’elle recouvre et il est em-ployé parfois comme point distinctif. Ainsi,par exemple, sur le rivage de La Mortola(près de Vintimille), il y a un lieu-dit, où l’eaudort, appelé : « La durmigliusa ».Ainsi, le mot Batéguié peut être ce qu’on

appelle grammaticalement un déverbal,c’est-à-dire un nom tiré d’un verbe. Ce verbeest le provençal : batega qui signifie : fris-sonner. Le mot bateguier formé sur ce verbepeut donc signifier : lieu où l’eau frissonne.Ce même endroit est aussi désigné par lesvieilles cartes « Testas de cans » 1503. Cetteforme d’ancien provençal signifie : têtes dechiens. Cette dénomination très imagéedésigne les écueils dangereux que l’on re-trouve dessinés sur quelques cartes. Restele troisième élément de la pointe : la tourdu Bateguier.

La tour du bateguierLa tour dont il reste quelques vestiges àl’abandon, hélas, est un témoin vénérable del’Antiquité ; elle date de l’époque romaine.Toutes les anciennes cartes notent sa pré-sence et le mot batéguier actuel a ététranscrit par les cartographes sous desformes parfois fantaisistes telles que :bataguier (1775/1883) Bataiguier (1778),Le Balaguier (1790), Baléguier, Balagonia ?(xVIIIe siécle)… Il y en a eu d’autres... Il en estune qui apparaît plusieurs fois et, ce qui esttrès intéressant, c’est : tour, fort bastinguier(avec un – s – et un – in –).Cette forme avec –s – et – in – semble cor-roborer le fait que les Espagnols qui, untemps (1635/1637) avaient occupé nos îleset en avaient fait un camp retranché, avaientrenforcé cette tour et que ces renforcementson été réalisés au moyen de bastingues,d’où le dérivé : bastinguier donné àcette fortification, à ce point d’appui.Le mot bastingue est un empruntau provençal : bastèngo. Il désigneun matelassage de protection quel’on tendait autour du plat-bordd’un navire (c’est l’ancien sens de :bastingage) et aussi sur terre, autour

« De nos jours, leterme Batéguierdésigne troiséléments dudécor : l’étang, la passe, la tour »

du Batéguier

Histoire

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 31

Étude de toponymie régionale, origine,

signification et histoire des noms de lieux de Cannes

et du bassin cannois,de Pierre Vouland, Archives de Cannes,

310 pages illustrées, 35 euros. En vente aux Archives, sur le site

venteenligne.cannes.comet à la Fnac notamment.

Carte datant de 1871

Page 32: Cannes Soleil novembre 2011

BIENVENUE AUX NOUVEAUX CANNOIS

C’est dans le somptueux jardin de la villa Domergue que le 23 septembre der-

nier, comme de coutume, le député-maire de Cannes et le premier adjoint au

maire, accompagnés d’autres élus, ont accueilli les nouveaux habitants cannois.

De juillet 2010 à mai 2011, ce sont très exactement 1 774 personnes qui ont

décidé de venir s’installer dans la cité des festivals. « Un acte d’intelligence et

de bon goût » a souligné, non sans humour, le premier magistrat de la ville après

que le premier adjoint ait rappelé l’« obsession » de la municipalité pour la qualité

de vie. Organisée chaque année, cette réception conviviale permet aux nou-

veaux administrés de faire connaissance avec l’équipe municipale mais aussi

de s’informer de la multitude d’animations et manifestations proposées à

Cannes. Chacun est d’ailleurs reparti avec une sacoche comprenant divers

documents de communication publiés par la commune : le dernier numéro

de Cannes Soleil, Le Mois à Cannes, un DVD… Une soirée qui s’est conclue

autour du verre de l’amitié.

LES ESPOIRS DU VOLLEY-BALL CANNOIS EN MAIRIE

Afin de les féliciter pour leur titre de Champion de France UNSS 2011 remporté à

Toul face à Nancy ainsi que pour leur victoire aux Interpôles 2011 obtenue à Vichy

contre Dinard, le député-maire de Cannes a reçu le 23 septembre dernier dans

son bureau de l’hôtel de ville, joueurs et staff du Pôle espoirs volley-ball de Cannes.

Antoine Aubrée, Lucas Bertoncini, Timothée Carle, Clément Couillet, Pierre Grouard,

Arnaud Loiseau, Arnaud Dupeyrat, Kevin Massué, Thomas Henno, Jeremi Mouiel,

Yoann Reyricord, Rodrigue Rillardon, Thomas Rubin, Martin de Coninck, Nathan

Tardioli et Gregory Chabrolin se sont ainsi vu remettre une Palme de la Ville ainsi

qu’un sac à dos et une clef USB. Un trophée Palme a été remis à Christophe Meneau,

président du pôle. Ont également été récompensés les joueurs de l’UNSS Carnot –

Cédric Marchesi, Stan Picheny, William le Thuc, Jocelyn Callewaert, Fabien Ortola

et Amine Merezack –, quatrièmes du Championnat de France. À cette occasion,

Marc Rousselin, entraîneur du Pôle espoir, sélectionné deux cent quinze fois en

équipe de France, six titres de Champion de France, créateur du sport études du

lycée Carnot en 1979, a reçu la médaille d’or de la Ville.

VuàCannes

De la lavande, du romarin, du thym, de la verveine, un citronnier… Depuis le

22 septembre, un jardin extraordinaire a ouvert ses portes dans le parc de

la médiathèque Noailles. Destiné aux personnes souffrant de pathologies

neurodégératives comme la maladie d’Alzheimer, ce jardin public thérapeu-

tique, unique en France, a pour vocation de stimuler les sens et les souvenirs

à travers un parcours de plantes aromatiques, arbres et fleurs odorantes

colorées. Aménagé par la Ville sur une idée de l’association Alzheimer Trait

d’Union, cet espace non médicalisé incite à une relaxation naturelle et à une

mobilisation de tous les sens. S’y promener favorise le repérage spatial et

Un jardin pour lutter contre la

maladie d’Alzheimer

Le nouvel hôpital de Cannes a été officiellement inauguré le 24 septembre

dernier en présence de Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et

de la Santé. Ce bâtiment spacieux et lumineux de 55 000 m2 répartis sur

cinq niveaux comptabilise 533 lits et places dont 80 % en chambres indi-

viduelles, toutes climatisées, avec écrans plats, Internet en wi-fi, store té-

lécommandé et cabinet de toilette. Le site dispose aussi de 900 places de

stationnement et d’une hélistation. Opérationnel depuis juin dernier, cet hô-

pital du XXIe siècle ultra-performant est équipé des dernières technologies

Le ministre de la Santéinaugure l’hôpital de Cannes

Vu à C

Page 33: Cannes Soleil novembre 2011

DES MINIMES MAXI CHAMPIONS

Champions des Alpes-Maritimes, champions de PACA, champions de France

en juin dernier à Liévin en battant Paris, Sète et Montpellier sans concéder

le moindre set, les minimes de l’AS Cannes volley-ball ont réalisé une saison

2010-2011 exceptionnelle ! Menés par leur coach Simon Cayron, les jeunes

joueurs Raphaël Casali, Ryan Chamkhia, Jean-Charles Desmedt, Sacha Delfino,

Benjamin Diez, Lorenzo Debenedetti, Anthony Morato, Vincent Morato,

Arnaud Loiseau et Kevin Massué, tous âgés d’une quinzaine d’années, ont

su faire preuve d’un esprit de compétition et de solidarité qui les aura aidé

dans la réussite de ce parcours sans faute. Pour les féliciter, le député-maire

de Cannes les a reçus en mairie le 16 septembre dernier et les a décorés

de la Palme de la Ville.

LA SOLIDARITÉ DU MONDE DE LA MER

Avec le soutien de la Ville, du 16 au 24 septembre dernier, l’association Éco-Mer

a organisé pour la deuxième année consécutive, l’opération Les Yachts du cœur :

une grande collecte de produits de première nécessité au profit de la Banque

alimentaire. En se rendant de port en port auprès des plaisanciers, pêcheurs et

autres professionnels de la mer mais aussi chez les restaurateurs cannois et dans

les supermarchés du groupe Casino où des collectes avaient été mises en place

par le Yacht Club de Cannes et Cannes Jeunesse, près d’une tonne et demie de

denrées a pu être ainsi rassemblée. Depuis mars 2010, l’association a récolté

neuf tonnes de nourriture dans le département, soit l’équivalent de 18 000 repas.

Le débarquement des denrées collectées a eu lieu au quai Saint-Pierre, samedi

24 septembre, en présence notamment du député-maire de Cannes, du premier

adjoint au maire et du navigateur Marc Pajot, parrain de l’opération. Une journée

festive animée par des chants de la mer, démonstrations, atelier de peinture et

autres concours de nœuds marins et avec aussi la vente de produits cosmétiques

bios à base d’algues au profit de l’association.

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 33

temporel, la reconnaissance des odeurs, les évocations de souvenirs et les

jeux de mémoire. Chacun peut profiter librement de ce jardin ouvert à tous

où familles et groupes peuvent aussi être accueillis par une personne de la

médiathèque spécialement formée qui propose jeux de senteurs et activités

culturelles en relation avec la mémoire. Ces moments de détente favorisent

également la communication entre malades et aidants et permettent de faire

se rencontrer les familles. Ce petit éden portera le nom d’Annie Girardot,

en hommage à la grande actrice qui fut atteinte de la maladie d’Alzheimer.

D’autres jardins thérapeutiques

sont en projet à Cannes. Un au

boulevard Carnot, un autre au

pont des Gabres ainsi qu’à la

Croix-des-Gardes avec cette fois-

ci un potager.

: IRM, scanners, imagerie médicale entièrement numérisée, dossiers in-

formatisés à transmission instantanée… Le bloc opératoire compte

onze salles d’opération et le service d’urgences a vu sa capacité d’accueil

multipliée par trois. L’établissement combine médecine de pointe et de proxi-

mité avec la mise en place d’une Maison médicale de garde au sein des ur-

gences où le soir, de 20 h à minuit, et le week-end, toute la journée, une

quinzaine de généralistes, à tour de rôle, reçoivent les patients, limitant

ainsi l’attente. L’ancien bâtiment,

quant à lui, sera prochainement

démoli. À sa place, le centre

hospitalier envisage de créer un

jardin et, à plus long terme, un

établissement de gérontologie.

Retrouvez ce sujet en vidéo surwww.cannes.com ou directement survotre smartphonegrâce à ce flashcode.

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annes

Page 34: Cannes Soleil novembre 2011

VuàCannes

10 000 EUROS POUR LA RECHERCHE SUR LE CANCER

Le 29 septembre dernier, à l’office du tourisme du Palais des festivals et des

congrès, en présence notamment du député-maire de Cannes et de David

Lisnard, président du Palais des festivals et des congrès, donc de l’office du

tourisme, l’association France Cancer 06 a remis deux chèques de 5 000 euros

aux chercheurs du CNRS et de l’INSERM de Nice. Cette somme est le résultat

de la vente de bouchons de liège récupérés auprès de l’ensemble de la popu-

lation via les dix-huit points de collecte cannois dont l’office du tourisme, mais

aussi auprès des restaurateurs et des commerçants qui en permettent la ré-

colte au sein même de leur établissement. Les bouchons récupérés vendus à

un liégeur sont recyclés en isolant phonique et thermique. Cette année, ont

participé également à la récupération des bouchons grâce au soutien du Palais

des festivals et des congrès : le Festival de Cannes, le Martinez, le Carlton, le

JW Marriott, le Palm Beach et le Casino Croisette Barrière. L’association

rassemble une centaine de bénévoles chargés des collectes qui organisent

aussi tout au long de l’année des lotos, tombolas et soirées toujours dans un

but caritatif pour la recherche sur le cancer.

À LA DÉCOUVERTE DE LA VIE ASSOCIATIVE CANNOISE

Les 8 et 9 octobre derniers, pour la septième année consécutive, le service

Associations + de la Ville de Cannes a organisé Viva Associations, le rendez-vous

incontournable des associations cannoises. Cette édition a été marquée par

la venue le samedi, à la salle des Mutilés, de Vincent Gavriaux, conseiller en

formation spécialiste du milieu associatif, qui a animé une conférence sur le

thème : La loi 1901 et l’Europe, deux philosophies : l’une d’intérêt général, l’autre

de développement économique. Le dimanche, cent quinze associations de tous

domaines (culture, social, santé, sport, patriotisme…) se sont réunies dans un

grand forum ouvert à tous sur l’esplanade Pantiero. L’occasion pour le grand public

de découvrir ou mieux connaître les nombreuses activités proposées par le tissu

associatif cannois. Une journée conviviale au cours de laquelle se sont succédé

concerts, spectacles, démonstrations et autres animations.

Vu à CVendredi 7 octobre, sur la plage du Festival, en présence du député-maire

de Cannes et de la sous-préfète de Grasse, s’est tenue la présentation

officielle du Racing club de Cannes volley-ball, session 2011-2012.

Après avoir remercié la municipalité, le conseil général, le conseil

régional, le ministère de la Jeunesse et des Sports, les sponsors,

dirigeants et entraîneurs, la dynamique Anny Courtade qui assume

sa vingtième année de présidence du RCC, a rappelé que cette année

Présentation officielle de

la nouvelle équipe du RCC

C’est dans un salon de l’hôtel Martinez que le 6 octobre dernier a été

présentée la nouvelle équipe pro de l’AS Cannes volley-ball pour la

saison 2011-2012. Cette année, quatre nouveaux joueurs intègrent la

formation : le Roumain Cristian Bartha (passeur, 1,91m), l’Ukrainien

Dmitro Pashytskyy (central, 2,05m), le Camerounais Didier Sali Hile

(réceptionneur-attaquant, 1,92m) et Robert Tarr (réceptionneur-attaquant,

AS Cannes volley-ball, version 2011-2012

Page 35: Cannes Soleil novembre 2011

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 35

WEEK-END GÉNÉROSITÉ ORCHESTRÉ PAR LE PALAIS

Du 23 au 25 septembre dernier, le Palais des festivals et des congrès a réuni

les professionnels du tourisme cannois autour de l’opération Cannes a du cœur,

un week-end constitué d’offres touristiques attractives au profit d’actions

humanitaires. Durant ces trois jours, les hôteliers partenaires ont proposé des

tarifs avantageux et se sont engagés à reverser un euro par nuitée à l’association

Action contre la faim tandis que restaurateurs et plagistes remettaient 0,50 euro

par couvert servi le vendredi à l’occasion de la Journée nationale de la gastro-

nomie. Six golfs azuréens ont également participé à cet élan de générosité en

proposant une initiation au putting et au swing autour de six trous installés à

Cannes en front de mer et aux pieds desquels une urne était à disposition pour

déposer une contribution. Dans le cadre des Régates Royales, les gens de

la mer et là encore les restaurateurs, se sont mobilisés aussi pour participer à

une collecte de denrées au profit de la Banque alimentaire à travers l’opéra-

tion Les Yacht du cœur (cf. p. 33). Enfin, durant ce week-end solidaire, des urnes

avaient été installées dans les établissements partenaires.

LES SCOUTS DE CANNES À SAINT-CASSIEN

Dimanche 25 septembre s’est tenue à la butte de Saint-Cassien, la traditionnelle

rentrée de la paroisse Saint-Vincent de Lérins qui regroupe les communes de

Cannes, Mandelieu-La Napoule, Théoule-sur-Mer, Pégomas, Auribeau-sur-Siagne

et la Roquette-sur-Siagne. Cette journée festive agrémentée d’un grand pique-

nique et de diverses animations a été aussi l’occasion pour les louveteaux (8-12

ans) et les éclaireurs (12-17 ans) qui composent la « 1re Cannes groupe Saint-

Cassien » (affiliée à la Fédération de scoutisme européen) de prendre part pour la

première fois à un bivouac exceptionnellement autorisé sur la butte dès le samedi

après-midi. Sous l’impulsion du chef de troupe Olivier Guardiola, les scouts de

Cannes ont ainsi démontré leur attachement à de belles valeurs et ont pris une

part active à la messe célébrée à 15 heures en plein air par le père Paul Chalard

en présence de nombreux fidèles.

annesle club, fondé en 1922, fêtera ses quatre-vingt-dix ans. « Vingt ans de

mémoire et d’émotions partagées » a confessé la présidente, durant

lesquels le club a cumulé les victoires : seize titres de champion

de France, quinze coupes de France, deux coupes d’Europe et neuf

participations au Final Four. Anny Courtade a ensuite présenté les

joueuses parmi lesquelles les trois nouvelles recrues : l’Italienne Paola

Cardullo (libero, 1,62m), la Française Sophie Péron (libero, 1,71m)

et l’Ukrainienne Tetyana Kozlova (attaquante, 1,85m.) L’occasion de

féliciter Milena Rasic et Ana Antonijevic pour leurs résultats cet été

avec leur équipe nationale : troisième au World Grand Prix en Chine

avec un titre de meilleure attaquante pour la première et médaille d’or

au dernier championnat d’Europe en Serbie pour la seconde.

1,97m.) Lors de cette cérémonie officielle, le président du club, François

Mauro di Mauri, a rappelé le bilan positif de l’année écoulée (quatorze

victoires en seize matchs, quatrième de la saison régulière…) tout en

saluant le travail du duo d’entraîneurs Christophe Meneau - Laurent Tillie.

Il a ensuite remercié chaleureusement les supporters, bénévoles, salariés

et partenaires non sans avoir souligné « le rôle primordial » de la Ville

de Cannes lors du passage du club devant la DNACG. Lors de cette soirée,

a été présenté également le maillot « collector » blanc et or, spécialement

édité pour les soixante-dix ans du club qui seront célébrés en 2012.

« Ne lâchez rien » a conclu le député-maire de Cannes présent lors de

cette manifestation.

© T

-Olliv

e

Page 36: Cannes Soleil novembre 2011

TOURTE AUX COURGETTESPar Claude et Isabelle Martinetto du restaurant La Cuisined’Aqui.

Recette

36 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

Samouraï Par Philippe Imbert

Remplissez les grillesdes côtés comme dessudokus classiques.Lorsque les grilles sesuperposent, les ligneset colonnes concerventleur taille de 9 cases ausein de chaque grille.Les carrés de 9 casescontiguës donnent ainsides indices pour com-pléter la grille centrale.

Pour 4 personnes

Préparation : 20 minutes Cuisson : 30 minutes

Ingrédients :• 1 kg de courgettes

(du marché) • 40 cl de crème liquide• 1 oignon• 4 œufs

• 1 jaune d’œuf• 200 g de fromage râpé• Noix de muscade • Pâte brisée faite maison • Sel, poivre

Recette :• Étaler et préchauffer votre pâte dans un moule à tarte.• Couper en petits morceaux les courgettes. • Couper en lamelles les oignons.• Faire revenir les oignons et les courgettes et précuire le

tout pendant ¼ d’heure.• Dans un saladier, casser quatre œufs, ajouter 200 g de fro-

mage râpé. Verser les oignons et les courgettes et rajouterde la crème liquide, du sel, du poivre ainsi que de la noixde muscade râpée.

• Verser la préparation mélangée sur la pâte brisée. L’étaler.• Recouvrir d’une autre pâte brisée en soudant bien les

bords. Étaler du jaune d’œuf sur le dessus de la pâte.• Mettre le plat au four pendant 30 minutes

Bon appétit !

Page 37: Cannes Soleil novembre 2011

Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011 - 37

Agendanovembre

Tous les mois retrouvez l’agendacomplet des manifestations cannoises dans “Le mois à Cannes”.Disponible dans les Mairieset les Offices du Tourisme de Cannes.

> Les 3 et 4Sommet du G20 - Palais des festivals et descongrès - Rens. 0810 021 022 - Allô mairie + ou04 93 06 22 24 - Commisariat de Cannes

> Du 16 au 18MAPIC - Palais des festivals et des congrèsRens. www.palaisdesfestivals.com

> Du 22 au 27Festival de danse - Palais des festivals et descongrès, théâtre Croisette et théâtre de la Licorne Rens. 04 92 98 62 77

> Dimanche 6Concert ORCPACA - MusiqueThéâtre Croisette - Rens. 04 93 48 61 10

> Dimanche 6Orgues de novembre - MusiqueÉglise Notre-Dame de Bon Voyage Rens. 06 08 69 14 69

> Mercredi 9 Le Tas - Théâtre - MJC RanguinRens. 04 93 47 21 16

> Jeudi 10 Le Visiteur - Théâtre - Théâtre Croisette -Rens. 04 92 99 33 83

> Jeudi 10 Slow Joe & The Ginger accident -Musique - MJC Picaud - Rens. 04 93 06 29 90

> Samedi 12 Concert - Musique - Théâtre de la Licorne -Rens. www.especannes.org

> Vendredi 18La Vie burale - ThéâtreThéâtre de la Licorne - Rens. 04 97 06 44 90

> Vendredi 18Jazz club 13 - Musique - MJC Picaud -Rens. 04 93 06 29 90

> Les 18 et 26AfterWork - Musique - MédiathèqueNoailles - Rens. 04 97 06 44 83 - Entrée libre

SALONS

SPECTACLES

> Les 18, 19 et 20 Chacun son étoile - Théâtre - Théâtre Alexandre III -Rens. 04 93 94 33 44

> Samedi 19Grand écart - Théâtre - Théâtre Debussy Rens. 04 92 99 33 83

> Samedi 19Cloclo mania avec Philippe Leroy - Musique -Palm Beach - Rens. www.lepalmbeach

> Samedi 19Ben Mazué & Kim Cao - Musique - MJC Picaud -Rens. 04 93 06 29 90

Samedi 19Le Bonnet du fou - Théâtre - MJC RanguinRens. 04 93 47 21 16

> Dimanche 20 Officium lamentationis - Musique - Église Notre-Dame de Bon Voyage - Rens. 06 08 69 14 69

> Vendredi 25Thierry Fanfant quartet - MusiqueMJC Picaud - Rens. 04 93 06 29 90

> Les 26 et 27Quand les cordes s’en mêlent… - ThéâtreThéâtre Alexandre III - Rens. 04 93 94 33 44

> Samedi 26 Djembéfolie - MusiqueMJC Picaud - Rens. 04 93 06 29 90

> Dimanche 27 Musique pour le temps de l’avent - MusiqueÉglise Notre-Dame de Bon Voyage - Rens. 06 08 69 14 69

> Lundi 28 Des pères fondateurs du XXe siècle à unclassique du XXIe siècle - MusiqueÉglise Saint-George - Rens. 06 12 03 62 46

> Mercredi 30 Baraka Couleurs - Théâtre - MJC Ranguin Rens. 04 93 47 21 16

> Mercredi 30Chatons de Londres - Musique - Salle des MutilésRens. 04 97 06 49 10

> Jusqu’au 5 Le Monde de Jenkell - À travers la ville

> Jusqu’au 13 Gilles Jacob, photographe - Centre d’art LaMalmaison

> Jusqu'au 15 Delphine Tomaselli, Sixty shot dream -Espace Miramar

> Du 21 novembre au 3 décembre Blessures de femmes - MédiathèqueRanguin

> Du 22 au 27 Mues - dans le cadre du Festival dedanse -Espace Miramar

> Jusqu’au 31 décembreProlongation Fenêtre sur CannesPhotographies de Frédéric Bellay -Musée de la Castre

> Jusqu'au au 31 mai 2012Les Années 60 à Cannes - Archives deCannes

> Les 25 et 26Collecte nationale de la Banquealimentaire - Animation - Supermarchés dudépartement - Rens. 04 92 27 93 00

ANIMATIONS

EXPOSITIONS

Page 38: Cannes Soleil novembre 2011

CarnetSeptembre2011Defontenay--Ludovic Dzeure - Juliette Karaban--Thierry Ollivaud - Anne Tabart--Gaël Lauret - AnnickBaeb--André Cieski - Véronique Giraudon--MarcNonon - Florence Boyer--Jean-François Jenn -Sylvie Tollini--Josselin Taquet - Anne De PAPE--Marc Fenech - Magali Nollet -- Stéphan Albin -Charlotte Deveaux--Charles Hacot - EmilieDuval--Johan Gittard - Athena Menekratis--Johny Guépin - Sandrine d Jesus Mota--Clément Rollier - Rosemary Teasdale--AdrienCervera-Jackson - Bettina Cosimi--Yannick Lavy -Oula Rouis--Taoufik Kmimech - Eliane Lesne--Jean-Karim Nicolo - Sara Gallinaro--VincenzoMarra - Vivi Andersen--Anders Oyvind Engh -Elisabeth Salinas--David Brousse - HélèneMartin--Laurent Petiau - Yamina Bensaid--Mohamed Lahmadate - Laetitia Peel -- Jean-Charles Matray - Valérie Touitou--Amir-HosseinBodaghi - Karina Blondel--Pascal Clerc - StéphanieBourgeois--Laurent Baillet - Fatiha Larbi--KarimCheddad - Karima Neghal--Nadir Tounsi - SandraTahraoui Douma--Sylvain Agnello - ValentinaRinaldi--Arnaud Lafarge - Paula Robson--CarlDemouzon - Esther Yuen--Germain Vialatte

Ils nous ont quittésEl Hocine Abdellah - Pierrette Allamagny (néeChaput) - Renette Amitrano (née Longubardo) -Julien Audisio - Anne Avellan (née Pérez) -Abdenour Azouaou - Marcelle Azoulay (néeEncaoua) - Yvette Baron (née Ciccoli) - Marie-Louise Belliardi - Mohamed Berkane - YvonneBerthiot (née Frassint) - Micheline Biava (néeBlanchard) - Claire Botticelli (née Ricci) - LahcèneBouhaddi - Louis Bouigues - Marie Brepson -Suzanne Cadiou (née Giroud) - Mireille Canela(née Pelgrin) - France Chalon (née Knaff) -

Charles Chevalier - Patrick Ciravegna - GeorgesClaise - Suzanne Claudel - François Coignard -René Comba - Domingos Correia Varela - FrancisCoste - Bleuette Courtaux - Sylvie Cozzi (néeRiquier) - Yolande D'angelo (née Barilari) - PierreDeforges - Irma Devaye (née Lauthier) - JosianeDevesa (née Dupé) - Pierre Deyrieux - ErikaDoignié (née Pollart) - Elie Donnadieu - JeannineDupuis (née Hannier) - Jacques Falc - ClaudeFanciulli - Jacques Fauquet - Marie Faydit DeTerssac (née De Coster) - Claire Finet (néeBarbero) - André Foulhac - Yvonne François (néeDumousset) - Jean Gantelmo - Benjamin Garcia -Charles Gazzano - Lucien Ghio - Jean-YvesGicquel - Marie Giraudo (née Brienon) - RenéeGreffier (née Lacour) - Jacques Guibout - Jean-Philippe Gutierrez - Cécile Harris (née Creton) -René Klein - Zbigniew Kniaziew - André Lamour -Georges Larraun - Marcel Lemoine - MadeleineLeroy (née Chavanne) - Michel Lipszyc - AndréeLuino (née Pikulski) - Lidia Marano - GeorgesMartin - Louis Massel - Aleandro Mattioli -Raymonde Mazere (née Tourrier) - SouadMazouz (née Douzi) - Edgar Mazza - YvetteMoatty (née Marcoud) - Huguette Morereau(née Mayet) - Rose Napoli (née Cosmano) -André Peultier - Michel Pollak - Roger Profillet -Pierre Puget - Gilberte Quilici - Janine Revol -Régine Richaud (née Chaoul) - Paul Roux - JosephSalas - Jean-Pierre Salembier - ClaudetteSamouret (née Verney) - Patrick Schreiner -Filippo Scordia - Marcelle Séguet (née Séguet) -Max Sfez - Adrienne Sigonney (née Sabas) -Jacques Slouchans - Jacques Soumaille - AdjlaSznieg (née Adoner) - Mama Traore - DomenicoUda - Raymonde Ville (née Asta-Ferrero) -Gennady Yanovskiy

Bienvenue aux nouveauxpetits cannoisIzia Abitbol - Adriel Afriat - Maram Alaya - IlanaAndré - Charles Aranda - Jahé Archinard Ferrara -Romane Arnaud - Gabriel Arnaud - EmilieArnault - Mickaël Artinian - Constance Aublin -Tea Babic - Léa Ballester - Cameron Ballu - MiliBarbé--Pajaniandy - Chiara Bargis - MyriamBarre - Marc Bastoni - Loan Baudino - NohamBeghrichi - Idriss Beghrichi - Anaïs Belissont -Elyes Ben Aicha - Atef Ben Jaafar - Lémir BenSnoussi - Amélia Bohême - Paloma Bontron -Malé Boubrhi - Daniel Boulogne Chaudoit -Maissa Bouzidi - Alya Bouzidi Caleca - AkramBrachmi - Amine Braham - Raslane Briki - SienaBruno - Bryan Busin - Tais Cabral Da Veiga - LilianCalais - Scarlett Campora - Léon Cavagna -Shahinaz Chakkour - Gabriel Chambrier - MelyaCoccellato - Nathan Combet - MathéoCompiano - Maxime Coutord - Alycia Cregut -Prince Dagnogo - Louna David - Lucas DeCarvalho - Bastien de Rocca Serra - MarinaDegueurce - Nina Delorme - Daisya Demeter -Andréa Di Napoli - Fares Douss - Mayssa ElOuriachi - Rassyl Farkh - Matthieu Fella--dela Ruelle - Mohamed-Wassim Fergani - EliasFerhati Torres - Emma Fernandes - Enzo Ferrier -Hugo Foppiani - Marie-Lou Gazzera Fauré - FlorianGerard - Imrane Ghoulam - Amir Gimaraesh -Elodie Gomes Cabral - Gabriel Goubert - ZoéGuegan Da Silva - Noah Hilaire - Lucas Hilaire -Elyna Husson - Ileana Ingargiola - AlexKaghzvantsyan - Philippe Kolis - Maxime KonateBalduzzi - Marissa Kornev Kardanova - AlyssaLabidi - Tom Lackner - Oscar Lahouti - MaxyneLanteri--Rentiers - Erik Lefevre - Mael Leonetti -Lounyss Lerda - Baptiste Maero - Veronika-AnnaMalmin - Faïza Mannai - Alexis Mareau Gibeaud -Nolan Martin - Célia Marzouk - Chloé Massiani -Elona Matuz Meyer - Mathys Maucourent -Chloe Moue - Hinaya Moumen - NikolozMtchdlishvili - Ambre Nannoni - Myriam Nouikes -Nour Oualdi - Manon Perignon - Anaïs Pettinari -Aurélia Picanço - Luka Pisani Dewasme - LoucaPleumeckers - Tobias Polivka--Manning - MilànProvarnik - Pierre Ravot - Camille Raynaud - MathisRibier--Cerdan - Antoine Risterucci - MélinaRoué - Clara Saez - Shayan Safajoo - ImanySchmitt - Tony Smutz - Saskia Stevenin - WaerTaamallah - India Taylor--Hawkins - Kiara TinardOcchipinti - Ethan Urbain - Mathieu Vaills - LéoVallino Layec - Erinylson Varela Cabral - LouVaschalde - Aaron Vico--Bouajaja - SharleenVirág - Marouane Zaki - Eya Zarrouk - KenzaZarrouk - Adam Zorzit

Vive les mariésMarcelle Lazare--Alain Calderara - BticemSlimani--Cyrille Delvigne-Magrina - Fanny

38 - Cannes Soleil n° 113 > novembre 2011

Cannes Soleil est imprimé sur du papier répondant aux labels FSC (certifie que le bois utilisépour fabriquer le produit papetier provient d’une forêt gérée durablement sur les plansenvironnemental, social et économique) et PEFC (certifie une gestion durable de la forêt).Un engagement Cannes21.

Solution des mots mêlésdu Cannes Soleild’octobre

Cannes Soleil N° 113 novembre 2011Publication Ville de Cannes - Département Communication - CS 30 140 - 06406 CANNESCedex. Directeur de la Publication : Franck Scarlatti. Rédaction-Réalisation-Maquette :Département Communication. Couverture : DR - Impression : Sea’Com - Cannes ISSN 1140- 9681 - Dépôt légal : novembre 2011 - [email protected]

Page 39: Cannes Soleil novembre 2011

Tabac Presse Loto Les Caravelles 121 av. Michel Jourdan

Boulangerie Le Fournil du Ranchito 175 av. Michel JourdanPharmacie des Mimosas

106 av. Michel JourdanBoulangerie Vourtche 12 av. Monte-CarloPharmacie Fodda 5 rue de la VerrerieTabac Presse Deletrez

1 rue des TroubadoursPharmacie du Marché

11 rue Dr Paul BalouxAlimentation 8 à Huit

4/6 rue Jean GrasBoulangerie L’Epi Blond

Centre CommercialPharmacie du Parc de Ranguin

Centre CommercialPharmacie Even

11 av. des Buissons-Ardents

*Liste non contractuelle - Sous réservede modifications

Cannes Soleilles remerciepour leurconcours

ù trouverCannesSoleil*?

Pharmacie Cannes Gambetta 1 place GambettaChocolatier Léonidas 16 rue ButturaBoulangerie Belliard 1 rue ChabaudAlimentation Casino 9 rue Cdt AndréBoulangerie Le Fournil Croisette 14 rue Cdt AndréLes Apprentis Gourmets 6 rue TeisseireCool heure café 6 rue TeisseireCave Nicolas 21 rue d’AntibesLe Nôtre 63 rue d’AntibesPharmacie de la Riviera 110 rue d’AntibesPharmacie Fédida 137 rue d’AntibesBoulangerie Le Fournil Cannois 152 rue d’AntibesHôtel 3.14 5 rue François EinesyChocolats de Bruges 21/23 rue des SerbesBoulangerie Dutto 8 rue Emile NégrinBoucherie Jaurès 40 rue Jean JaurèsBoulangerie La passion des pains 66 rue Jean JaurèsMMA Assurances 33 rue Jean Jaurès Libre service 6 rue LilleAlimentation 8 à Huit 3 rue LecerfAlimentation Spar 8 rue LecerfPresse Forville 14 rue Louis BlancLa Vinothèque 14 rue MarceauMonoprix 9 rue Maréchal FochGalerie Lafayette 6 rue Maréchal FochBoulangerie Pâtisserie Tordjman 12 rue Maréchal Foch

Pharmacie Meynadier 5 rue MeynadierAlimentation Champion 6 rue MeynadierBoulangerie Paul 8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierBoulangerie Le Pain d’Olivier 18 rue MeynadierÀ l’olivier 19 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierPharmacie du Soleil

7 rue Dr Pierre GazagnaireAlimentation Vival 9 rue du PréCivette du Suquet 22 rue du SuquetPharmacie de l’Hôtel de Ville

1 rue Félix FaurePharmacie des Allées

2 rue Félix FaurePharmacie Centrale

21 rue Félix Faure Station BP 19/21 bd VallombrosaBoulangerie Le Mitron

49 rue Georges ClemenceauTabac Presse Le Mistral

85 rue Georges ClemenceauBoulangerie-Pâtisserie-St Jean

2 av. Saint-JeanBoulangerie Au Gourmet Cannois

5 bd CarnotPresse Carnot 6 bd CarnotPharmacie du Palais 26 bd CarnotBoulangerie Pâtisserie La parfaiterie 56 bd CarnotBar Tabac Le Natal 59 bd CarnotPharmacie Moderne 81 bd CarnotBoulangerie Pains et Délices

111 bd CarnotTabac Cool 111 bd CarnotAlimentation Casino

22 av. des AnglaisPharmacie Bouc Cayol

12 bd MontfleuryBoulangerie Le Fournil de Montfleury 17 bd MontfleuryHôtel Cannes Riviera 16 bd d’AlsaceBoulangerie Pains de Provence

24 bd RépubliqueStation Total 26 bd RépubliqueBoulangerie Croq' Deliss

44 bd RépubliquePâtisserie Loélia Pissot

75 bd RépubliqueBoulangerie Pain et Friandises

81 bd RépubliquePâtisserie d’Art Caruso

99 bd RépubliqueAlimentation Chez Roxanne

117 bd RépubliqueBoulangerie Saint-Paul

157 bd RépubliquePharmacie du Progrès

167 bd RépubliqueBoulangerie Laude

12 place Commandant MariaPharmacie Faubert Gal

40 rue MimontBoulangerie Le Palais d’Or

9 rue Haddad SimonAlimentation Petit Casino

32 av. de LérinsInfothèque presse 67 av. Maréchal Juin

Alimentation Casino 79 av. Maréchal Juin

Boulangerie Le Pain d’Olivier 79 av. Maréchal Juin

Azur presse 22 bd Alexandre IIIPresse Alexandre III

44 bd Alexandre IIIBoucherie du Parc 48 bd Alexandre IIIBoulangerie La couronne d’Or

2 place de l’EtangPharmacie Barone 2 place de l’EtangTabac du Cygne 1/3 place de l’EtangPharmacie de Lérins 23 av. de LérinsAlimentation “Marché Paysan”

65 av. de LerinsPresse du Palm Beach

13 rue Claude PonsBoulangerie Dalmasso

1 av. de FrancePharmacie Continentale

19 av. de GrasseBoulangerie Le Moulin dela Chaumière 132 av. de GrasseOpéra presse 140 av. de GrasseAlimentation Vival 142 av. de GrassePharmacie Desens 173 av. de GrasseBoulangerie du Riou 13 bd du RiouAlimentation Halles du Riou

13 bd du RiouPharmacie du Riou 15 bd du RiouBoulangerie du Riou 19 bd du RiouAlimentation Au Réconfort

24 av. des BroussaillesPharmacie du Suquet

16 rue des SuissesLes Vergers du Soleil

24 rue des SuissesPresse Le Sagittaire

24 rue des SuissesAlimentation Espace Saint-Georges 26 av. du Dr PicaudPharmacie de la Croix-des-Gardes 26 av. du Dr PicaudStation AGIP 56 av. du Dr PicaudPharmacie de La Bocca

41 av. Françis TonnerCave Nicolas 69 av. Françis TonnerTabac Verhoven 71 av. Françis TonnerPharmacie de l’Estérel

118 av. Françis TonnerStation Total

128 av. Françis TonnerBoulangerie Délices des Pains

131 av. Françis TonnerIntermarché

130 av. Françis TonnerSupermarché Casino

140 av. Françis TonnerGrand Optical

Les Tourrades : Z.A. du Béal - Bât. A - entrée I

Agence du Bosquet4 av. Michel Jourdan

Boulangerie La Griottine58 av. Michel Jourdan

Acacia Fleurs92 av. Michel Jourdan

Pharmacie Koubi121 av. Michel Jourdan

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de la gare SNCFOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa Verrerie

Direction des affairesculturellesMédiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8e

circonscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

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Page 40: Cannes Soleil novembre 2011