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Caractérisation immunophénotypique des cellules de Purkinje du cœur

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Page 1: Caractérisation immunophénotypique des cellules de Purkinje du cœur

90 ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES, 86 e CONGRÈS

Nous avons à la fois mesuré la longueur et le calibre inter-ne de ces artères thoraciques internes et nous les avons en-voyés en histologie afin d’analyser leur structure.

L’artère thoracique interne du porc a une structure élasti-que. Sa paroi est riche en fibres élastiques, et pauvre en fi-bres musculaires.

L’artère thoracique interne du porc a une longueurmoyenne de 30 cm et un calibre interne moyen voisin de3 mm (2,8 mm) de diamètre.

L’artère thoracique interne du bœuf, bien que de structu-re mixte, a un calibre interne moyen de 4 mm de diamètre.

Structure pariétale des artères coronaires thora-

ciques internes, radiales, ulnaires et épigastri-

ques. Application en chirurgie cardiovasculaire

BARRY MM, SEVESTRE H, TOUATI G, FOULON P, HAVET E, MAHJOUB Y, NZOMVUAMA A, MERTL P, LAUDE M

Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine d’Amiens

Pour tenter de comprendre les causes d’occlusion des ar-tères radiales, épigastriques, utilisées comme greffons dansles pontages aorto-coronariens et améliorer les résultats,nous avons étudié la biométrie et l’histologie des artères co-ronaires, radiales, ulnaires, épigastriques et thoraciques in-ternes. Nous avons prélevé ces différents types d’artèreschez 40 sujets anatomiques (27 hommes et 13 femmes).

Le calibre interne des artères radiales, ulnaires, épigastri-ques, thoraciques internes et coronaires a été mesuré avecdes calibreurs de marque Garet Vascular Dilator Scanlay.

Nous avons trouvé des corrélations entre les calibres in-ternes de ces différentes artères chez l’homme. Le remanie-ment de l’intima ainsi que la présence de plaques d’athéro-mes ont été observés dans les artères coronaires, radiales etulnaires mais jamais dans l’artère thoracique interne humai-ne.

Comme les artères coronaires et leurs branches, les artè-res radiales ulnaires et épigastriques sont de type musculai-re. Leur vieillissement se traduit par un épaississement del’intima qui se fibrose, par une migration myocytaire de lamédia et par un dédoublement de la limitante élastique in-terne. La média devient fibreuse, hypertrophique et atro-phique.

À l’opposé, l’artère thoracique interne est comme l’aorteune artère élastique. Le vieillissement se caractérise par ladisparition, sur une étendue variable, d’une ou de plusieurslames élastiques de la média et un épaississement intimalplus marqué. Si, anatomiquement, nous n’avons pas trouvéde différence entre les artères coronaires, radiales, ulnaireset épigastriques, la perméabilité des pontages à long termeest en relation avec leur nature histologique, alors que l’ar-tère thoracique interne a une structure différente et une si-tuation protégée, fixée derrière les cartilages costaux.

L’auricule gauche normal et pathologique

TOUATI G, BENITAH-TOUATI N, BARRY MM, SEVESTRE H, LAUDE M

Service de Médecine Vasculaire, CHU Amiens.

Nous apportons à travers une observation réalisée dans leservice de Chirurgie Cardiaque, l’intérêt que suscite la con-naissance de l’anatomie de l’auricule gauche. C’est grâce àelle que les électrophysiologistes, concomitamment au dé-veloppement d’outils de plus en plus performants, arrivent àréaliser la cartographie devenue incontournable dans les in-dications thérapeutiques en cas d’ectasie de cette auricule.

Caractérisation immunophénotypique des cellu-

les de Purkinje du cœur

PEIRONE SM (1), FILOGAMO G (2)

(1) Dip. Morfofisiologia Veterinaria, (2) Dip. Anatomia Umana,Medicina Legale e Farmacologia, Université de Turin.

Nous avons étudié les cellules de Purkinje du cœur demouton et de rat pendant le développement et la vie postna-tale. Nos études précédentes avaient suggéré que la crêteneurale pouvait être à l’origine de ces cellules. L’étude a étéréalisée en utilisant des anticorps comme marqueurs des cel-lules nerveuses et de la crête neurale, des réactions pour larecherche de la desmine (technique que nous avons utilisépour révéler les cellules de Purkinje dans le cœur de l’em-bryon de poulet) et la réaction P.A.S. (employée chez lemouton pendant les étapes du développement). Les cellulesde Purkinje sont situées au-dessous de l’endocarde ; leurscaractères morphologqiues sont très différents selon les es-pèces. Chez le mouton, elles sont très grandes, nombreuses,et situées préférentiellement dans le fascicule modérateurdu ventricule droit. Chez le rat, ces cellules ne sont pas re-connaissables. La recherche de la desmine a été positive :chez le mouton elle est détectable chez l’embryon de 12 cmde longueur puis s’affaiblit progressivement pour disparaî-tre après la naissance. Chez le rat, elle est observable chez lenouveau-né comme chez l’adulte. La positivité du PGP9.5commence chez le mouton à partir de l’embryon de 28 cm,et demeure chez l’animal adulte. Chez le rat, on observeaussi des cellules positives. L’anticorps HNK1 marque cescellules uniquement chez le rat.

Par contre, la visualisation des neurofilaments, de la NA-DPH-diaphorase et de l’Enolase Spécifique Neuronale estnégative.

Les différences immunocytochimiques observées peuventêtre mises en relation avec l’origine des cellules de Purkinjedu cœur. D’autres études sont toutefois nécessaires pour ob-tenir des données plus certains sur ce problème.

Les efférences vésicales et vaginales du plexus

pelvien (hypogastrique inférieur) de la femme

BIZET B, CLARET A, DEMONDION X, HURT C, MAUROY B

Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine, Pôle Recherche,59045 Lille Cedex.

L’étude du plexus hypogastrique inférieur (= PHI), con-duite sur 20 hémi-bassins permet de préciser les bases ana-tomiques de la préservation nerveuse, notamment de ses ef-férences, lors de la chirurgie pelvienne.

Objectifs : Préciser la topographie du PHI et de ses effé-rences vésicales et vaginales, définir des points de repèresreproductibles permettant de prévenir les troubles vésicauxpost-opératoires.

Matériels et méthodes : Sur 20 hémibassins formolés sansstigmate d’intervention sous ombilicale, une laparotomieombilico-pubienne du tronc sectionné au niveau de l’ombi-lic permet la dissection des plexus mésentérique supérieuret pré-sacrés. Une coupe sagittale médiale est ensuite réali-sée, puis le PHI disséqué à la suite de la lame pré-sacrée.

Résultats : Topographie : l’angle antéro-inférieur du PHIconstitue son sommet, en contact avec l’uretère exactementà son point de pénétration dans le feuillet postérieur du liga-ment large. S’en échappent les branches : vésicales, en de-hors et sous l’uretère, qui le longent jusqu’à l’angle postéro-latéral du trigone, puis la face postérieure de la vessie jus-qu’au col vésical. Vaginales, en dedans et sous l’uretère ; el-les perforent la paroi postérieure du vagin et se distribuent