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CARNET DE VOYAGE VOYAGE CULTUREL EN FRANCE 2013 B R E T A G N E P A R I S DINARD RENNES SAINT-MALO USINE MARÉMOTRICE DE LA RANCE MONT SAINT MICHEL FOUGÈRES C R A T R E S VERSAILLES CHATEAU DE CHAMBORD FUTUROSCOPE DISNEYLAND

Carnet de voyage 2013 a

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CARNET DE VOYAGE

VOYAGE CULTUREL EN FRANCE 2013

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DINARD

RENNES

SAINT-MALO

USINE MARÉMOTRICE DE LA RANCE

MONT SAINT MICHEL

FOUGÈRES

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VERSAILLES

CHATEAU DE CHAMBORD

FUTUROSCOPE

DISNEYLAND

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VOYAGE CULTUREL EN FRANCE

Dates du voyage: du 20 au 29 juin 2013

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SOMMAIRE

1e PARTIE PAGES

PROGRAMME DU VOYAGE 4

NORMES DE CONDUITE PENDANT LE VOYAGE EN FRANCE 7

ÉLÈVES ET PROFESSEURS PARTICIPANTS 9

2e PARTIE : GUIDE DE VOYAGE

LA FRANCE EN QUELQUES TRAITS 11

LE PARCOURS DU VOYAGE 13

1e ÉTAPE : RENNES, CAPITALE DE LA BRETAGNE 14

2e ÉTAPE : DINARD - SAINT MALO - LE MONT SAINT MICHEL - FOUGERES 21

DINARD, PERLE DE LA CÔTE ÉMERAUDE. LA RANCE 22 SAINT-MALO, VILLE CORSAIRE 24 LE MONT SAINT MICHEL 28 FOUGÈRES, VILLE-FORTERESSE 31

3e ÉTAPE : CHARTRES-VERSAILLES-PARIS 33

CHARTRES 34 VERSAILLES 38

4e ÉTAPE : PARIS 48

PARIS, LA VILLE ET SON HISTOIRE 48 LE QUARTIER MONTPARNASSE : LA TOUR MONTPARNASSE. 51 L’ARC DE TRIOMPHE 52 PROMENADE À PIED: DES CHAMPS-ELYSÉE À LA PLACE DE LA CONCORDE 53 LE MUSÉE DU LOUVRE 56 MONTMATRE. PIGALLE 59 LE QUARTIER LATIN: BOULEVARDS SAINT GERMAIN ET SAINT- MICHEL 60 LA CATHÉDRALE DE NOTRE-DAME 62 PROMENADE À PIED: DE NOTRE DAME À BASTILLE 64 PROMENADE À PIED: QUARTIER LATIN -SORBONNE 69 LA DÉFENSE 71 LES INVALIDES: LE TOMBEAU DE NAPOLÉON 73

LE TROCADÉRO. LA TOUR EIFFEL 74

PROMENADE EN BATEAU-MOUCHE 76

DISNEYLAND PARIS: LES DEUX PARCS 77

5e ÉTAPE LES CHÂTEAUX DE LA LOIRE. FUTUROSCOPE CHATEAU DE CHAMBORD

78 79

FUTUROSCOPE: CITÉ DE L’IMAGE 81

3e PARTIE : AIDE DE VOYAGE

ADRESSES ET EMPLACEMENTS DES HÔTELS 83

TÉLÉPHONES ET ADRESSES UTILES 84

VOCABULAIRE UTILE 85

4e PARTIE : JOURNAL DE VOYAGE

MES IMPRESSIONS PERSONNELLES : les villes et ses monuments, mes camarades… 90

MES PHOTOS. MES CARTES POSTALES. MES DEDICACES 91

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1e PARTIE

PROGRAMME

Jeudi, 20 juin Oviedo - Rennes (1058 kms.)

22h: Départ du Lycée Doctor Fleming (Bâtiment principal).

Nuit en route. Petit-déjeuner en route.

Vendredi, 21 juin Rennes (Bretagne)

11h: Arrivée à Rennes.

- Logement à l’Hôtel IBIS RENNES CENTRE GARE

12h30: Repas (pique-nique)

14h: Visite de la ville: cité médiévale, les maisons à pans de bois, l’Opéra, le Parlement de Bretagne, ...

20h: Dîner et Fête de la musique.

23h: Retour à l’hôtel.

Samedi, 22 juin Dinard - la Rance - Saint-Malo - Mont St. Michel - Rennes

8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h: Sortie de Rennes vers Dinard.

10h-11h: Visite de Dinard.

11h45 - 12h30: Visite de la centrale marémotrice de la Rance.

13h - 14h30: Visite de la ville corsaire de Saint Malo. Repas (pique-nique).

16h - 18h30: Visite du Mont Saint Michel.

19h30: Visite de la ville médiévale de Fougères. Dîner.

21h: Retour à Rennes. Logement à l’hôtel.

19h30: “Petite promenade dans la ville”: le château et l’abbaye des Hommes.

20h: Dîner.

22h: Retour à l’hôtel.

Dimanche, 23 juin Chartres – Versailles - Paris

7h30: Petit-déjeuner à l’hôtel de Rennes.

8h: Sortie vers Chartres.

11h30: Arrivée à Chartres.

12h30: Repas (pique-nique).

13h30: Sortie vers Versailles.

14h30: Arrivée à Versailles : visite du palais et des jardins.

19h: Sortie vers Paris.

20h: Logement à l’hôtel Metropol.

20h30: Visite de la Tour Montparnasse (montée au 54e étage).

21h30: Dîner au quartier Montparnasse.

23h: Retour à l’hôtel.

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Lundi, 24 juin Paris: Arc de Triomphe -Musée du Louvre - Montmartre - Bateau-mouche

8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h30 - 12h30: Visite panoramique guidée en espagnol.

12h30 - 13h30: Arc de Triomphe (montée libre et optionnelle).

13h30: Promenade à pied et en car sur les Champs Elysées : de l’Arc de Triomphe jusqu’à la place de la Concorde.

14h: Repas aux Jardins de Tuileries.

15h30: Entrée au Musée du Louvre.

16h: Visite du musée: « Les grands chefs d’œuvre » (deux groupes: un groupe en visite guidée en espagnol et un autre en visite libre)

18h: Sortie vers Montmartre en car. Montée en funiculaire jusqu’au Sacré-Coeur. Visite du quartier. Descente à pied jusqu’à la place Pigalle.

20h: Retour en car jusqu’au boulevard Saint-Germain-des-Près.

21h: Dîner au Quartier Latin.

23h: Retour à l’hôtel.

Mardi, 25 juin Paris: Notre-Dame - Beaubourg - le Marais - Quartier Latin

8h: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h30: L’île de la Cité: visite de Notre-Dame. Visite libre des tours de la cathédrale.

11h30 - 13h30: Promenade à pied: de Notre-Dame au Marais: Ile de la Cité, Hôtel de Ville, Beaubourg, le

Marais, la place des Vosges.

13h30 - 15h: Repas sur la place des Vosges (pique-nique).

15h: De Beaubourg au Quartier de la Sorbonne en car: Palais du Luxembourg, la Sorbonne, le Panthéon, l’église de Saint-Étienne du Mont, rue Mouffetard, place de la Contrescarpe, rue Monge…

20h: Dîner aux alentours de la Place Monge.

Mercredi, 26 juin Paris: la Défense - Invalides - Musée d’Orsay - Tour Eiffel

8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h30: Le quartier de la Défense : La Grande Arche.

10h30: De la Défense aux Invalides en car.

11h: Visite des Invalides: l’église , le tombeau de Napoléon…

12h: Repas dans le Champs de Mars (pique-nique).

13h30: Sortie en car vers le Musée d’Orsay.

14h00: Visite libre du Musée d’Orsay.

18h: Sortie en car vers la Tour Eiffel.

19h30: La Tour Eiffel (montée au sommet).

21h30: Dîner dans le Champs de Mars (pique-nique).

22h30:Promenade en Bateau - Mouche: sortie Pont d’Iéna.

23h30: Retour à l’hôtel.

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Jeudi, 27 juin Paris - Disneyland

8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h: Sortie vers Disneyland (Marne la Vallée).

10h: Entrée aux deux parcs.

20h: Retour à Paris.

21h: Dîner aux alentours de l’hôtel.

22h30/23h: Retour à l’hôtel.

Vendredi, 28 juin Paris - Châteaux de la Loire (Chambord) - Futuroscope

7h: Petit-déjeuner à l’hôtel.

8h: Sortie de Paris vers Poitiers. Châteaux de la Loire.

11h: Visite du château de Chambord.

12h - 13h30: Repas dans les jardins du château (pique-nique).

14h: Sortie vers Poitiers.

16h: Arrivée au Parc Futuroscope (Poitiers)

Logement à l’ Hôtel DU PARC.

Visite du parc. Dîner et spectacle nocturne.

23h: Retour à l’hôtel.

Samedi, 29 juin Poitiers - Oviedo (874 kms.)

8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.

9h30: Sortie vers Oviedo.

19h30 aprox.: Arrivée au Lycée Doctor Fleming (Bâtiment principal).

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RÈGLES DE CONDUITE À TENIR COMPTE PENDANT LE VOYAGE À PARIS

NORMAS DE FUNCIONAMIENTO DURANTE EL VIAJE A PARIS

1. Règles générales:

Faire preuve d’une attitude de respect, d’aide et de collaboration

(Todos los participantes en el viaje mantendrán una actitud de respeto, ayuda y

colaboración)

Suivre rigoureusement les indications de la part des professeurs.

(Se seguirán rigurosamente las indicaciones de los profesores o del conductor)

Être très ponctuel, c'est-à-dire, respecter les heures et les horaires indiqués par les professeurs, spécialement en ce qui concerne le car.

(Cumplimiento estricto de la puntualidad, es decir, respectar las horas y los horarios

indicado por los profesores)

Porter toujours le portable ainsi que le « Carnet de voyage ».

(Llevar siempre el móvil y el “libro de viaje)

Toute boisson alcoolisée ainsi que les drogues sont formellement interdites.

(Quedan terminantemente prohibidas las bebidas alcohólicas y cualquier tipo de droga)

Tout problème, si petit qu’il soit, doit être immédiatement communiqué au professeur, même parmi les participants du voyage.

(Cualquier problema que surja, por pequeño que sea debe ser inmediatamente comunicado

a los profesores, incluso entre los participantes del viaje)

2. Le car:

Dans le car, on pourra choisir librement la place où l’on veut s’asseoir mais elle devra être la même pendant tout le voyage. Chaque élève sera responsable de sa place dont il sera chargé de garder l’ordre et la propreté ainsi que d’éviter vérifier les dégâts

(En el autobús, se podrá elegir libremente el asiento pero se deberá mantener el mismo

durante todo el viaje. Cada alumno será responsable de ese sitio y velará por la limpieza y

el orden del mismo así como de que no se produzcan desperfectos.

Il est évident que pendant tous les déplacements une attitude de respect et de bonne éducation est exigée.

(Durante los desplazamientos, se deberá mantener una actitud de respeto y buena

educación)

Pendant les déplacements, spécialement ceux qui sont longs, il faut garder un haut niveau d’hygiène et de propreté. Il est, donc, formellement interdit de boire et de manger tout ce

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qui peut salir le car. En cas de non respect de cette norme, l’élève responsable devra s’occuper du nettoyage et aménagement de la place.

(Durante los desplazamientos, especialmente largos, se mantendrá un buen nivel de higiene y limpieza. Esto implica la prohibición de comer y beber todo aquello que pueda contribuir a ensuciarlo. En caso de incumplir esta norma, la limpieza y acondicionamiento del autobús correrá a cargo de los responsables.)

3. Les hôtels:

Une caution de 20 € par personne est exigée par les hôtels pour éviter des dégâts ainsi que des nuisances sonores. Elle sera remise à la fin du séjour soit partiellement ou complètement. Pour cela, il faudra réviser la chambre le jour de l’arrivée et en cas de dégâts, le communiquer à la réception.

(En cada uno de los hoteles, se exige una fianza de 20€ por persona para hacer frente a los posibles desperfectos en la habitación así como a las molestias producidas por el ruido. Esta fianza puede no ser devuelta parcialmente o en su totalidad si la dirección dl hotel así lo considera. Por ello, conviene revisar la habitación el día de la llegada, especialmente en París por ser la estancia más larga y comunicar a los profesores o en recepción cualquier desperfecto.)

Il y aura toujours un élève responsable par chambre. Il devra s’occuper de garder l’ordre et la propreté des chambres ainsi que de vérifier s’il y a des dégâts. Il devra aussi communiquer aux professeurs toute conduite incorrecte de la part de ses camarades.

(Habrá un responsable por cada habitación quien será el encargado de mantener el orden y

limpieza en las mismas, así como de revisar que no haya desperfectos. En caso de

comportamiento indebido por parte de alguno de los ocupantes de la habitación, se lo

comunicará al profesor).

Il est formellement interdit de faire du bruit ou de se réunir dans les chambres pendant la nuit. (Está completamente prohibido hacer ruido o reunirse en las habitaciones durante la noche)

Il ne faut pas oublier que ce voyage est une activité du Lycée, donc, toute conduite inadéquate sera sanctionnée conforme au RRI (Reglamento de Régimen Interior).

(Se recuerda a todos los participantes en este viaje que se trata de una actividad del centro, por

lo tanto cualquier comportamiento indebido será sancionado de acuerdo con el RRI)

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LES ÉLÈVES ET LES PROFESSEURS

LES ÉLÈVES PAR CLASSES

4º A

Álvarez García, Eva Mª Camporro Correia, Carla

4ºB

Cabrales Díaz, Luis Miguel Casas González, Alain Pierre

Fernández Bernardo, María Fernández Rodríguez, Sara

Hermida Pulgar, Belén Hermida Pulgar, Laura

Martínez González, Olaya Menéndez Pérez, Ana María

Meré Pérez, Jorge Muras Mieres, César

4º C

Antuña Matilla, Cecilia Blanco Nodal, Sergio

Carrocera García-Pumarino, Rebeca Conde Fernández, Lucía

Díaz García, Lucía Fernández Losas, Ángela

Fernández Rivaya, Emilio Fonseca Castellano, Graciela

Fumanal Sejas, Sara García Bellido, Laura

Martínez García, Ángel Otero García, Paula

Palicio Palacio, Marcos Pérez D’Ocon, Manuel

Quintana Siñeriz, Gabriel Rey Braga, Lucas

Sánchez Iglesias, Pablo Villanueva García, Lucía

4º D

Farpón Barcina, Marta García Fernández, Cristina

Lueje Ripoll, Ricardo Marcos Madera, Rafael

Martínez Piñeiro, Alejandro Núñez Alberdi, Carlos

Prada Hevia, Sheila Tellado Arbesú, Sofía

LES PROFESSEURS

García Rubín de Celis, Pedro

Jove López, Joaquín

Pérez González, Pilar

Sanzo Lombardero, Emma

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2e PARTIE

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LA FRANCE EN QUELQUES TRAITS

1. GÉNÉRALITÉS

El Artículo 1 de la Constitución Francesa estipula que "Francia es una República indivisible, laica,

democrática y social que garantiza la igualdad ante la ley de todos los ciudadanos sin distinción de origen,

raza o religión y que respeta todos los credos."

Nom officiel: República Francesa

Capitale París

D’autre villes importantes: París, Marsella, Lyon, Toulouse, Niza, Nantes, Estrasburgo, Montpellier,

Burdeos, Rennes, Le Havre, Reims y Lille

Population: 58,6 millones de habitantes Surface: 543.965 Km2. Es el mayor país de Europa

occidental. Monnaie: Euro Langue officielle: Francés Système politique: República multipartidista.

Democracia parlamentaria Pays frontaliers: Andorra, España, Bélgica,

Luxemburgo, Alemania, Suiza, Italia y Mónaco

Hymme et devise

Compuesto en Estrasburgo en 1792, el "Chant de guerre pour l’armée du Rhin" ("Canto de guerra para el ejército del Rhin") se convirtió en la "Marseillaise" ("Marsellesa") y fue decretado como himno nacional el 14 de julio de 1795.

El lema de la República francesa es "Liberté, Egalité, Fraternité" ("Libertad, Igualdad, Fraternidad").

Le drapeau français

En 1789, La Fayette introduce el blanco, emblema de la realeza, en la escarapela azul y roja de la Guardia

Nacional de París. La bandera tricolor es el emblema oficial de la República francesa.

Fête nationale

El 14 de julio, que conmemora la toma de la prisión real de la Bastilla en 1789. Se celebró por primera vez en 1792.

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2 .ORGANIZATION ADMINISTRATIVE

La República francesa comprende la metrópoli (dividida en 22 regiones y 96 departamentos) así como 4 departamentos de ultramar (DOM) -Guadalupe, Martinica, Guayana, Reunión.

A ellos se añade 7 colectividades de ultramar - Polinesia francesa, Wallis y Futuna, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon y las Tierras australes y antárticas francesas, Saint-Barthélémy, Saint-Martin y 1 colectividad con estatuto particular, Nueva Caledonia.

De las 22 regiones las más extensas son Midi-Pyrénées y Rhône-Alpes (más de 40000 km²); la más poblada: Île-de-France (11 millones de habitantes), muy por delante de Rhône-Alpes.

Francia sigue siendo un Estado fuertemente centralizado, a pesar del proceso de descentralización iniciado hace un cuarto de siglo.

3. MODE DE VIE

A 1 de enero de 2006, la población de la Francia metropolitana cuenta con 63,1 millones de habitantes. La población francesa representa así más del 12,9% de la población de la Unión europea. En 2006, la esperanza de vida al nacer es de 77,2 años en el hombre y 84,1 años en la mujer.

Réligion

La República francesa es un Estado laico: el principio de laicidad está inscrito en la Constitución. Implica la libertad de conciencia y de culto, la igualdad de todos ante la ley, sea cual sea la confesión a la que se pertenezca, así como la libertad y la neutralidad de la enseñanza. Según esto en la República francesa ninguna religión es más importante que otra y todas las confesiones religiosas están presentes.

Niveau de vie

Salario neto medio por asalariado: 21.480 euros anuales. Ahorro bruto medio doméstico: 15,3% de los ingresos disponibles.

A 1 de julio de 2007, el monto mensual bruto del salario mínimo interprofesional de crecimiento (SMIC) es de 1.280,07 euros por 35 horas de trabajo semanal con una tasa horaria de 8,44 euros.

Vacances

Vacaciones pagadas legales: 5 semanas al año.

Tasa de salida: 65%.

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LE PARCOURS DE NOTRE VOYAGE

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1e ÉTAPE : VENDREDI, 21 JUIN

,

CAPITALE DE LA “BRETAGNE”

Rennes es la capital de Bretaña y del departamento d’Ille et Vilaine. Está situada en el corazón de una región que posee una fuerte identidad cultural. Su situación occidental en relación con el resto del territorio francés la ha impulsado a jugar un papel central en el Arco Atlántico, una de las grandes regiones transnacionales reconocidas por la Comisión Europea.

Se encuentra en el corazón de un área urbana de 550 000 habitantes, repartidos entre unas 30 comunidades periurbanas. Juega un papel crucial en la economía de la Bretaña moderna. La ciudad de Rennes es una de las ciudades más pequeñas del mundo con línea de metro. Goza de un clima oceánico, con inviernos templados y húmedos, y veranos secos y moderadamente cálidos. El idioma oficial en Rennes, como en toda Francia, es el francés pero desde la década de 1970, al igual que el resto de Bretaña , la enseñanza del bretón se ha extendido. Rennes tiene más de 2000 años de historia y ofrece un patrimonio histórico y cultural muy rico.

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Rennes au fil de son patrimoine

Les fortifications

En el emplazamiento de lo que es actualmente Rennes, se hallaba la antigua “Condate”, surgida en la confluencia entre los ríos Ille y Vilaine en el siglo I a. C., probablemente fundada por los riedones, pueblo de la Armórica (noroeste de Francia) y los romanos, nuevos maestros del conjunto de la Galia. A finales del siglo III, la conocida como "civitas riedonum", construye un primer recinto de 1.200 m. En el siglo XV, el desarrollo de la ciudad conlleva la edificación de dos nuevas murallas, una al noreste del río Vilaine y otra al sur, lo que se traduce en una ampliación de la superficie de la ciudad amurallada de 9 a 62 hectáreas. La torre Duchesne y las Puertas mordelesas son los principales vestigios de la fortificación de esta época.

Las Portes mordelaises

Se trata de un castillete de dos torres defendido por un puente levadizo que cuenta con puertas para carros y peatones y que antaño llevaba a Mordelles. Es el lugar simbólico por excelencia, puesto que ante estas puertas los futuros duques juraban defender las libertades de Bretaña. Al oeste, se construyó un recinto medieval sobre los restos de la muralla del siglo III. Se creó una plataforma de artillería a modo de barbacana para proteger la entrada de Rennes.

La tour Duchesne

Lindando con el antiguo hotel de artillería, la torre Duchesne se inscribe en la muralla defensiva

reconstruida en el siglo XV que llega hasta las puertas mordelesas.

La antigüedad del lugar ha sido demostrada por el descubrimiento de un fragmento de muro galo-

romano edificado en el siglo III para proteger esta parte de Rennes.

La tradition du pain de bois

La tradición del entramado de madera (pan de bois) se explica por la presencia de bosques alrededor de la ciudad. En Rennes, como en todo el ducado de Bretaña, la utilización del entramado de madera se prolonga hasta mediados del siglo XVII, alargando así la tradición medieval más allá de los estrictos límites de la Edad Media. El incendio del 23 de diciembre de 1720 destruyó, en una semana, más de 900 casas y edificios.

No obstante, alrededor del epicentro de la ciudad se conservan aún numerosas casas con entramado de madera. El revoque realizado en estas fachadas en los últimos veinte años ha puesto de relieve una técnica reflejada en estructuras, fachadas, escaleras y carpintería...

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Les quatre périodes du pan de bois

.

2. Hacia 1550, el Renacimiento temprano aparece en el voladizo gótico mediante una decoración con

perfiles humanos.

3. En el siglo XVI, va desapareciendo progresivamente el voladizo en beneficio de fachadas planas y de un

nuevo repertorio de frisos esculpidos, volutas, roleos vegetales, etc.

4. La generación de fachadas planas del siglo XVII cuenta con toda una serie de motivos en cabríos,

travesaños o rombos en detrimento de los decorados esculpidos. A partir de 1650, la iluminación horizontal,

lograda mediante una sucesión de vanos, plantará cara a las filas de ventanas verticales.

El último periodo del entramado de madera consiste en recubrirlo mediante un enlucido como prevención de incendios y “ocultación sociológica de la miseria” frente al auge de la construcción en piedra.

1. Rennes conserva, como Dinan y Vannes, los ejemplos más antiguos de arquitectura civil con entramado

de madera que caracterizaron los siglos XV-XVI por una estructura tradicional con voladizo.

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La ville de pierre

Tras el incendio, las innumerables destrucciones dan lugar a

una renovación urbana. El proyecto de reconstrucción de

una ciudad moderna se

confía al ingeniero Isaac

Robelin. La ambición de

su proyecto es contestada

por la municipalidad, que

recurre a Jacques Gabriel,

futuro arquitecto del rey,

quien toma el relevo en

1724. Este último lleva a cabo un programa de embellecimiento de la ciudad, centrado en la parte

destruida de los alrededores de las plazas reales, las actuales plazas del Hôtel de Ville y del

Parlamento.

L’ Hôtel de ville: “Un edificio civil construido para ser inmortal"

Tras el incendio del 23 de diciembre de 1720, que arrasó 33 calles y 900 edificios y casas con entramado de madera, debe reconstruirse el corazón de la ciudad. Tras Isaac Robelin, Jacques Gabriel (1667-1742) retomó esta tarea. El 23 de mayo de 1730 se aprueba su proyecto para "construir un edificio público inmortal”. En una sola construcción y alrededor de una plaza nueva incluye: el Ayuntamiento al sur, el Tribunal de Primera Instancia al norte y la torre del reloj en el centro.

L’opéra

Un siglo después de la construcción del Ayuntamiento, Charles Millardet responde a la parte curva del siglo

XVIII con la redondez de su teatro. Bajo la vigilancia de las musas del caballete de su fachada, esculpidas por

François Lanno, presenta un techo decorado por J.-J. Lemordant en 1913 en el que se representa un baile

popular bretón.

Le Parlement de Bretagne

Símbolo y telón de fondo de episodios que han marcado la historia de Bretaña, el palacio del parlamento también es, paradójicamente, una muestra destacada de la sublime decoración real y parisina del siglo XVII.

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Construido entre 1618 y 1655 según los planos de Salomon de Brosse, arquitecto del palacio de Luxemburgo de París, la sede de este tribunal de justicia soberano, encargado de aprobar edictos y cartas reales, manifiesta su prestigiosa función en cada uno de sus muros. La “Grand’Chambre” –obra de Charles Errard y Noël Coypel–, joya de la decoración interior, con techos de estilo francés y revestimientos de madera esculpida y dorada, constituye un ejemplo único del arte pictórico de esta época. Se necesitaron cien años de obras para que Jacques V Gabriel, arquitecto de Luis XV, construyera la plaza real del palacio, caracterizada por la combinación de granito y toba: un marco cuyo objetivo era realzar la estatua del Rey Sol. Durante la Revolución, el parlamento pierde su papel político pero conserva su función de tribunal de justicia. El incendio de 1994 fue traumático para los bretones. Tras someterse a una restauración ejemplar, el edificio reabrió sus puertas en 1999 como tribunal de apelación y monumento abierto al público.

D’autres monuments

Les pavillons des Lices

Situados en la plaza del mismo nombre, frente a una serie de casas de

entramado de madera y piedra se erigen dos pabellones con columnas

de hierro fundido y ladrillo policromado diseñados por el arquitecto de

la ciudad J.B. Martenot (1868-1871). Actualmente estos pabellones

albergan el mercado que se celebra todos los sábados por la mañana. Es

el segundo mercado más importante de Francia.

“Centre culturel “Champs Libres”

Edificio que alberga el Museo de Bretaña, el Espacio de las ciencias y su planetario, la biblioteca de la aglomeración y salas de exposiciones temporales. Constituye el principal centro cultural y turístico de Rennes.

Este edificio, obra del arquitecto de renombre internacional Christian de Portzamparc, se encuentra en la plaza de Cultures, cerca de la estación de tren.

Ancien Grand Seminaire

Esta situado en la plaza Hoche y hoy es la sede de la facultad de Ciencias económicas. El edificio

fue diseñado por H. Labrouste, arquitecto de la biblioteca Sainte-Geneviève de París, en 1856, la

facultad se eleva sobre el emplazamiento del convento de las Carmelitas. Se caracteriza por su

inspiración románica y sus vigas metálicas conjugadas con la bicromía del ladrillo y la toba.

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Le palais Saint-Georges

Situado en la calle Gambetta, de la abadía benedictina fundada en el siglo XI por el duque Alain III

extramuros y protegida a partir del siglo XV por el recinto medieval, queda aún el palacio edificado

en el siglo XVII bajo el magisterio de Magdeleine de la

Fayette por los arquitectos de Laval T. Caris y P.

Corbineau.

Actualmente alberga servicios municipales. En el centro, a

nivel de las buhardillas, encontraremos un frontón cimbrado

decorado con el escudo de armas de la abadía con una

corona real y alegorías de la Justicia y de la Paz. La

iluminación del edificio por la noche hace resaltar la

elegancia de las arcadas coronadas por dos pisos de toba.

Quai Emile Zola

El río Vilaine ha dividido durante siglos la ciudad de

Rennes en dos partes, la parte alta y la baja, debido a las

crecidas y zonas anegadizas. Su canalización en el siglo

XIX permitió aprovechar la margen sur mediante la

edificación del palacio universitario (1849-1858), confiada

al arquitecto V. Boullé, quien lo transformó en palacio de

los museos.

Le palais du Commerce

Situado en la plaza de la République,hubo que esperar

al siglo XIX para regularizar el curso del río Vilaine.

Su soterramiento, entre los puentes de Nemours y de

Berlin, fue inaugurado en 1912, bajo el mandato del

alcalde J. Janvier. Este imponente palacio fue

construido entre 1885 y 1929 por J. - B. Martenot y

luego E. Le Ray. Fue una obra ordenada por el alcalde

E. Le Bastard para embellecer la ciudad en su parte sur

y ubicar en ella tanto la Bolsa del Comercio como las

oficinas de Correos y Telégrafos.

La cathédrale Saint Pierre

En la calle de la Monnaie, se encuentra la catedral Saint Pierre en cuya fachada se

superponen ,a ambos lados, el emblema del rey Sol. La basílica románica posee una

impresionante decoración neoclásica y un excepcional retablo gótico del siglo XV en

madera dorada.

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Parcs et jardins

Desde el siglo XV, los paseos y jardines ponen de relieve la ciudad de Rennes. Estos espacios de interés paisajístico han evolucionado a lo largo de los siglos hasta convertirse en recorridos pedagógicos y espacios para las actividades de ocio o para el reposo. Con un marcado componente estético y visual, en los siglos XVIII y XIX constituyen un modelo de representación social. El Thabor, rediseñado por los hermanos Bülher y enriquecido con elementos decorativos clásicos del paisajismo francés y con jardines impregnados de la originalidad inglesa, es el ejemplo más hermoso. En el siglo XX, los jardines se extienden al conjunto de la ciudad y se transforman en espacios abiertos, ubicados cerca de grandes conjuntos residenciales.

De entre los numerosos parques que posee Rennes, destaca a parte del ya mencionado Thabor, el parque Oberthür, diseñado y construido en 1863 para el conocido fundador de la imprenta F.-C. Oberthür de la mano del paisajista Denis Bülher. Alrededor de un estanque central, construido para sanear la zona pantanosa de la propiedad, se plantaron cedros, secuoyas gigantes, cipreses calvos, magnolias y hayas , todo ello enmarcado por una disposición armoniosa entre los caminos sinuosos y los espacios de reposo.

Descendiendo hacia la orilla del río Vilaine se encuentra el parque de Tanneurs, un espacio verde a medio camino entre el centro de la ciudad y el espacio natural de los prados Saint-Martin. Alrededor de 90 árboles, con ejemplares de gran tamaño como castaños y secuoyas, jalonan los caminos de este jardín inglés. En lo alto del parque destaca una villa construida a finales del siglo XIX, durante mucho tiempo propiedad de varias familias de curtidores (tanneurs en francés). Fue adquirida por la ciudad en 1999 y actualmente alberga una institución europea: la Conferencia de las Regiones Periféricas Marítimas.

El más reciente de los parques de esta ciudad, es el parque Beauregard.Ocupa seis hectáreas y se compone de una sucesión de terrazas. Fue diseñado por la agencia HYL (Hannetel - Yves - Laforge) y el artista David Boeno, con una temática vinculada al recorrido del sol y a la atracción de la luz. El jardín está enmarcado por antiguos setos de arbustos y un vergel en el sur y ornamentado con una obra de arte monumental: "el alineamiento del siglo XXI", concebida por la artista Aurélie Nemours e inaugurada en 2006. Mención especial merecen también los parques Maurepas, Gayeulles o Bréquigny, situados en diferentes barrios de la ciudad.

PARC THABOR

PARC OBERTHÜR

PARC DES TANNEURS

PARC BEUREGARD

PARC MAUREPAS

PARC GAYEULLES

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2e ÉTAPE : SAMEDI, 22 JUIN

DINARD- LA RANCE-SAINT MALO-LE MONT SAINT-MICHEL-FOUGÈRES

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dinaRD PERLE DE LA Côte Émeraude

Dinard está situada en la región de Bretaña, en el Departamento de Ille et Vilaine. Se la conoce como “ la Perla de la costa Esmeralda (Côte Émeraude). Es una ciudad turística que conserva la elegancia y el encanto de la Belle Époque como se puede apreciar en las numerosas villas de finales del siglo XIX por lo que la ciudad ha recibido el distintivo de Ciudad de Arte e Historia.

Originalmente, Dinard formaba parte de la parroquia de Saint-Enogat, siendo de hecho el de Saint-Enogat el primer nombre oficial de la comuna, hasta que en 1879 el nombre de la comuna pasó a ser Dinard-Saint-Enogat. Igualmente, desde finales del siglo XIX, el naciente turismo procedente del Reino Unido empezó a hacer su aparición por la localidad, de modo que los británicos empezaron a hacerse construir a lo largo de la costa una serie de suntuosas villas para utilizarlas como residencia. Dinard conoció entonces un período de fuerte auge económico y urbanístico, convirtiéndose en una de las estaciones balnearias ubicadas junto al mar más conocidas de toda Europa.

A Dinard también se la conoce como la “Niza del Norte” por su gran paseo marítimo desde el que se puede ver la desembocadura del río La Rance y Saint Malo, su casino y su clima suave, a parte de las ya mencionadas mansiones.

Debido a su costa recortada, en esta ciudad se suceden promontorios en los que se han construido las mencionadas mansiones pero también hermosas playas entre las que destaca la “Grande Plage “ o “Plage de l’Écluse con sus característicos toldos de rayas azules y blancas. Se trata arena fina se extiende al fondo de una ensenada cerrada por los cabos del Moulinet y de la Malouine.

En 1921 el nombre de la ciudad fue nuevamente modificado, pasando a ser el actual de Dinard. Sin embargo, la localidad inició un declive desde los años 1930, cuando la alta sociedad británica tomó como destino preferente la costa mediterránea francesa, la Côte d'Azur. En cualquier caso, hoy en día Dinard sigue siendo la estación balnearia impregnada de mayor carácter británico de toda Francia, contando con un total de 407 villas legalmente protegidas.

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Usine marémotrice de la Rance

La central de energía mareomotriz del estuario del río Rance, situada entre Dinard et Saint-Malo está en funcionamiento desde 1967. Su construcción se inició en 1961 y durante 45 años como la mayor central de producción de energía de las mareas del mundo. Hoy en día es la más grande de Europa y la segunda mayor del mundo después de la inauguración en 2.011 de la central mareomotriz de Sihwa Lake en Korea del Sur. La energía renovable producida por esta planta francesa cubre el 60% de las necesidades energéticas de la región de Bretaña (datos de 2009).

Se trata de una central eléctrica que obtiene su energía del flujo y del reflujo de las mareas. El emplazamiento de la central en este lugar se justifica por la amplitud de las mareas, unas de las más fuertes del mundo. Las diferencias entre pleamar y bajamar pueden llegar a ser con unos 10 metros de altura de media.

La planta generadora de energía mareomotriz está compuesta por 24 turbinas, cada una con su correspondiente alternador de 10MW, por lo que la potencia de generación total de la central es de 240MW, convirtiendo la energía de 20 000 m³/s de agua salada en el momento de máxima altura. Estas turbinas, además, funcionan como bombas, cuyo objetivo es aumentar el nivel del agua en los sentidos río-mar y mar-río, para incrementar la efectividad de la instalación.

Cada máquina está ubicada en el interior de una cámara que se comunica con un tubo de acero, que permite cargar y descargar el mar al embalse y viceversa, y mediante otro tubo se permite el acceso del personal de mantenimiento.

El impacto ecológico de la planta es moderado, básicamente relacionado con los cambios de salinidad en las aguas y consecuente cambio en el ecosistema. Durante sus más de 50 años de funcionamiento se han desarrollado estudios que permiten minimizar el impacto de estas instalaciones en el futuro.

El coste del kwh resulta similar o más barato que el de una central eléctrica convencional, sin el coste de emisiones de gases de efecto invernadero a la atmósfera ni consumo de combustibles fósiles ni los riesgos de las centrales nucleares.

La central mareomotriz de Rance se ha convertido también en un lugar turístico que atrae cada año 70.000 personas que visitan la región atraídos en parte por su singular planta generadora de electricidad y su Museo especializado en la central.

Al borde del mar , se encuentra “El paseo del “Clair de Lune” (Promendade du Clair de Lune), dique-paseo reservado a los peatones que ofrece bellas vistas del estuario del Rance. Lo adornan bonitos parterres floridos y una vegetación mediterránea, al final se encuentra la plage du Prieuré.

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SAINT-MALO

VILLE CORSAIRE

La bella ciudad de Saint-Malo (Saent-Malo en galo y Sant-Maloù en bretón) está situada en la Côte Émeraude, en la región de Bretaña, a orillas del Canal de la Mancha, en la desembocadura del río Rance. Famosa por su ciudad amurallada y su relación con el mar. Es un puerto importante de comercio, pesca, recreo y de viajeros, además de estación balnearia. Su centro histórico tiene la particularidad de estar amurallado en forma circular, construcción que data del siglo XIII. Saint-Malos se enorgullece además de ser el escenario de las mareas más grandes de Europa. Por su situación geográfica, la onda del mar llega muy fuerte y muy rápida. La diferencia entre la alta y la bajamar tiene una media de 12 metros en la ciudad corsaria.

Fue fundada en el S.XII y debe su nombre al monje galés Mac Low, que en el S.VI se convirtió en obispo de Alet, antigua cuna de la ciudad actual. En 1395 se sometieron al rey Carlos VI de Francia, quien les concedió la exención del pago de derechos portuarios. En 1590, cuando Enrique IV de Navarra, de religión protestante, es nombrado rey de Francia, sus habitantes, que eran católicos, se declararon "República independiente" durante cuatro años, hasta la abjuración del rey Enrique IV. En 1661 sufrió su primer gran incendio. En los S.XVII y XVIII alcanzó una prodigiosa prosperidad gracias a sus navegantes que armaron

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buques para las Indias, China, África y las Américas. Durante la Segunda Guerra Mundial en 1944 la zona intramuros quedó destruida casi en su totalidad. En 1967 se fusionó con Saint-Servan y Paramé.

Como consecuencia de los incendios y de la destrucción de 1944, sólo se ha conservado dos o tres ejemplos de construcciones en madera. La ciudad ha sido reconstruida en sus tres cuartas partes con absoluta fidelidad.

Découvrir Saint-Malo

Para descubrir esta ciudad, hay que diferenciar dos zonas: la ciudad que se encuentra dentro de la parte amurallada o intra-muros y la que se encuentra fuera de las murallas o extra-

muros.

La riqueza de los edificios antiguos de Saint-Malo refleja los grandes momentos de la historia de la ciudad. De entre los numerosos monumentos históricos destacan: les remparts, le château et la tour Solidor, le fort National, la cathédrale Saint-Vincent , le Petit-Bé ,le fort de la Conchée.

INTRA-MUROS

Les remparts

Para descubrir Saint-Malo, lo mejor es comenzar por hacer le “tour des Murs”, que es como llaman los habitantes de la ciudad a su paseo favorito alrededor de las murallas de la ciudad.

De las murallas medievales de la ciudad no queda más que la “Grande Porte” (s. XV), antigua entrada principal de la ciudad, con sus dos torres gemelas y una plataforma de tiro sostenida por matacanes decorados con ornamentos trebolados y la parte conocida como “les Petits Murs”, entre las torres Bidouane (s. XV) y el bastión de Holanda, construido para cerrar la bahía a los barcos ingleses (s. XVII).

Entre 1708 y 1744, cuatro ampliaciones sucesivas sustituyeron las antiguas murallas por otras nuevas, permitiendo crecer a la ciudad “intra-muros” que pasó de 16 a 24 hectáreas, ganando los nuevos barrios, construidos en el antiguo puerto , con las “Porte Saint Vincent” y Dinan así como crecer hacia el mar con las “Porte Saint Thomas y la plaza Vauban.

En el siglo XIX, se realizó una nueva ampliación entre el Fort La Reine (s.XVII-XVIII ) y le cavalier des Champs-Vauverts (s.XVI - XVII).

Desde la “porte Saint-Vincent”, actualmente la principal entrada de la ciudad intra-muros hasta la « porte Saint-Thomas”, las murallas miden 1754 metros.

Las murallas de Saint-Malo se caracterizan por estar construidas sobre la roca en la que se asienta la ciudad y sólo se sostienen por el peso de las piedras apiladas.

Le château de Saint-Malo

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El castillo, construido sobre los restos de la antigua muralla medieval de la formaban parte la torre, llamada Petit Donjon y la torre Quic-en-Groigne, data del siglo XV. En 1424, el duque Juan V de Bretaña ordenó la construcción del Gros Donjon (torre del homenaje), que alberga el museo municipal desde 1927.

A partir de 1475, el duque Francisco II concibió la idea de construir un castillo de cuatro torres en forma de herradura alrededor del Gros Donjon e hizo añadir la “tour Générale” que alberga el Museo de la ciudad. Ana de Bretaña terminó la torre Quic-en-Groigne que debe su nombre a la inscripción que tenía grabada a principios del siglo XVI: “Quic-en-Groigne”(” es mi placer”). Las torres de las Damas y de los Molinos así como el bastión de la Galère completan la obra.

La parte superior de las cuatro torres se reforzaron en gran medida al final del siglo XVII para que pudieran resistir la artillería pesada.

Desde 1953, el castillo de Saint-Malo es la sede del “hôtel de ville” (ayuntamiento)

Cathédrale Saint-Vincent

La catedral vieja es un compendio de casi todos los estilos arquitectónicos. Tiene la particularidad de ajustarse a la forma de

la roca sobre la que está construida.

La nave y el crucero datan del siglo XII. Del edificio primitivo existen aún una serie de arcos románicos y bóvedas de crucería ojival. El coro con deambulatorio de forma rectangular y cabecera plana data del siglo XIII y está iluminado por un gran rosetón restaurado después de la Segunda Guerra Mundial.

La gran capilla sur y la parte central de la fachada principal datan del siglo XVIII. La única torre fue reconstruida en parte y adornada con una gran flecha neogótica en el siglo XIX gracias a la ayuda financiera del Napoleón III.

Durante la Segunda Guerra Mundial, la catedral fue parcialmente destruida por lo que hubo que realizar laboriosos trabajos de restauración que le proporcionaron notables vidrieras, de estilo figurativo, que relatan la historia religiosa de la ciudad y una alta aguja de granito inspirada en un modelo antiguo, que ha venido a sustituir a la que se levantó en el S.XIX.

Las capillas del deambulatorio norte albergan las tumbas de Jacques Cartier, navegante y explorador que descubrió Canadá y el río San Lorenzo y de René Duquay –Trouin, corsario al servicio de los reyes Louis XIV y Louis XV que se arrebató Río de Janeiro a los portugueses en 1711.

Le “Vieux Saint- Malo”

Dentro de la ciudad entra-muros, hay un laberinto de estrechas calles empedradas con edificios que datan de los siglos XVI al XVIII, casi todos minuciosamente reconstruidos ya que la ciudad quedó destruida en un 80 por ciento tras una semana de bombardeo americano en agosto de 1944 destinado a expulsar a la guarnición alemana.

De entre estos edificios del “Vieux Saint-Malo” merece especial mención la casa de la Duquesa Ana,

vivienda de finales de la Edad Media.

EXTRA-MUROS: les forts et les îlots de la baie

Le Fort National

Fue construido en 1689 por Simeón de Garangeau de acuerdo con los planos de Vauban, sobre el pequeño peñón de Islet que se encuentra cerca de la orilla. Hasta 1685 sirvió de lugar de ejecuciones; en él se alzaban cuatro horcas y una pira para los grandes criminales. Se puede acceder andando cuando baja la marea.

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Le grand Bé

Se trata de un islote, accesible cuando baja la marea en el está enterrado François-René de Chateaubriand, uno de los escritores franceses más importantes de principios del siglo XIX.

Le petit Bé

Situado detrás del grand Bé, este fuerte cuya construcción duró cuatro años, data de 1667. Cierra la entrada de la Rance. Incluso, su puerta de entrada se abre al vacío. La edificación que está enteramente construida en piedras de aparejo es notable ya que posee un ángulo de tiro de 360º. Es también accesible con marea baja.

Le fort de la Conchée

La construcción de este fuerte se empezó en 1693 y se terminó en 1726. Fue realizado por Simeón de Garangeau de acuerdo con los planos de Vauban . Gracias a su forma y sus paredes , de gran espesor,este fuerte fue inexpugnable durante las guerras entre Francia e Inglaterra en el s. XVII

La Tour Solidor

Es uno de los testimonios más antiguos que desde la Edad Media hacían de St-Malo una fortaleza del mar.

Se encuentra en Saint-Servan y data de 1382. Consta de tres torreones cilíndricos dispuestos en triángulo. Al igual que el castillo, Juan IV la hizo construir, no para proteger a los habitantes de Saint-Malo, sino para vigilarles.

Actualmente alberga el Museo Internacional de Long-Cours Cap-Horniers, dedicado a la Historia de la navegación de altura en torno al Cabo de Hornos.

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Está situado en el departamento de Manche bañado por el océano Atlántico, junto a la desembocadura del río Couesnon, que marca la frontera de Normandía con la Bretaña francesa.

"Maravilla de Occidente" el Monte Saint Michel se erige en el centro de una inmensa bahía donde tienen lugar las mareas más importantes de Europa. El arcángel San Miguel "jefe de las milicias celestes" le pidió a Auber, obispo de Avranches, que construyera y consagrara la primera iglesia de este lugar el 16 de octubre del año 709. En 966, a petición del Duque de Normandía, una comunidad benedictina se estableció en la roca. Durante ocho siglos construyeron, agrandaron, y embellecieron hasta tal punto la Abadía que en el siglo XIII la llamaron "la Maravilla".

Obra de arte, testimonio de arquitecturas, permite al hombre del siglo XX meditar en la cripta prerrománica, admirar la fuerza y la majestad del románico y dejarse transportar por el esplendor de las partes góticas.

Gran centro espiritual e intelectual, fue, junto con Roma y Santiago de Compostela, uno de los lugares más importantes de peregrinación de Occidente en la Edad Media. Durante cerca de mil años hombres, mujeres y niños fueron, por caminos llamados "del Paraíso", para buscar la protección del Arcángel del juicio final y así ganar la paz eterna.

Transformada en cárcel desde la Revolución hasta el Segundo Imperio, la abadía fue traspasada en 1874 hasta la actualidad a los servicios de Monumentos Históricos.

La celebración del milenario monástico, en 1966, precedió la instalación de una comunidad religiosa, en el antiguo lugar abacial, perpetuando así la primera vocación de este lugar: la Oración y la Acogida.

Al mismo tiempo que la Abadía se agranda, una ciudad se organiza y prospera al pie de sus murallas. Apretada contra la ladera sudeste de la roca, ha existido desde siempre una floreciente vida comercial: restaurantes, hoteles y tiendas con artículos de recuerdo.

Desde 1979, el Mont Saint-Michel está inscrito en el "Patrimonio Mundial" de la Unesco.

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La Grande Rue

Repleta en la actualidad de restaurantes y de tiendas, la ruta que los peregrinos seguían desde el siglo XII pasaba por la iglesia de Saint Pierre (s. XV) y subía hasta las puertas de la abadía. A ambos lados de la calle se pueden admirar casas delos siglos XV y XVI como la casa de la Alcachofa, la de la Arcada o de la Sirena.

L’abbaye du Mont Saint-Michel

Tras atravesar la sala de Guardias, entrada fortificada de la abadía, se accede por la escalera del Grand Degré, hasta la terraza del Saut-Gaultier. Se camina entre la iglesia a su derecha, y los edificios de la abadía,

a la izquierda, unidos por un pasaje suspendido.

Los edificios actuales son testigos de la época en que la abadía sirvió primero como monasterio benedictino y luego, tras la Revolución, de prisión política durante 73 años. En 1017 se iniciaron las obras de una iglesia románica en el punto más alto de la isla y sobre su antecesora del siglo X, ahora capilla subterránea de Nuestra Señora. Un monasterio construido en tres niveles, La Merveille, fue añadido del lado norte de la iglesia a principios del XIII. Se construyó en tan sólo 16 años. La

Merveille está considerada como una obra maestra del gótico.

Los tres niveles de la abadía reflejan la jerarquía monástica. Los frailes vivían en el nivel más alto, en un mundo cerrado entre la iglesia, el claustro y el refectorio. El abad recibía a sus nobles invitados en el nivel medio. Los soldados y los peregrinos de la escala social más baja eran recibidos en el nivel inferior.

La parte oeste también está formada por tres salas: la bodega en la planta baja, donde guardaban las provisiones, el Scriptorium de los monjes donde elaboraban pergaminos ilustrados, y en lo alto de todo, el claustro, de estilo anglo-normando de principios del siglo XIII.

LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL

El Monte Saint-Michel está situado en medio de una bahía de 40.000 hectáreas en la que tienen lugar las mareas más grandes del mundo.

Las mareas se deben a la acción de los astros, sobre todo, de la luna y del sol. Cuando están alineados con la tierra, sus fuerzas de atracción se suman; en este caso hablamos de mareas vivas, que corresponde a los periodos de mareas más fuertes. Por el contrario, cuando los astros forman un ángulo recto, la fuerza de atracción se atenúa; por lo que se habla de mareas muertas, que se corresponde a los periodos de mareas más débiles.

Estos fenómenos se acentúan en la bahía del Monte Saint-Michel. En época de mareas muertas, el mar no llega hasta allí. Las mareas más fuertes tienen lugar de 36 a 48 horas después de las lunas

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llenas y nuevas. Aunque esto tiene un valor aproximativo y las condiciones atmosféricas también pueden tener un papel importante. En época de mareas vivas, el mar recorre más de 15 km desde el litoral hasta el Monte San Michel, repitiendo dos veces por día este movimiento rápido e incesante.

A lo largo del siglo XX, se aceleró el fenómeno natural de depósito de arena poniendo en

peligro el medio marítimo. En cada marea, el mar arrastra arena y sedimentos, y cuando se retira,

se lleva mar adentro una parte de éstos, mientras que la otra parte la deposita en la bahía. Los ríos

ayudan al mar adoptando un papel de desagüe la bahía.

La construcción de diques para contener el mar y presas en los ríos para obtener tierras agrícolas

fértiles, los polders, no hizo más que agravar el fenómeno perturbando el papel de los ríos y

contribuyendo a la progresiva elevación del nivel de la bahía y a la aceleración de su atasco

caracterizado por el avance de los pastizales salados sobre los arenales.

De esta manera, cada año se acumulan en la bahía más de un millón de metros cúbicos de

sedimentos, que equivale al cargamento de cien mil camiones.

En 1995, se firmó un acuerdo para restablecer el carácter marítimo y majestuoso del Monte

Saint-Michel y de su bahía. Su objetivo es restaurar el paisaje de pastizales y de mar alrededor del

monte. Se prevé que este terminado para el año 2025. El proyecto de retirada de arena constituye

una de las obras ecológicas más grandes del mundo y consta de cuatro acciones principales:

Reactivar y reforzar el trabajo de desagüe del río Couesnon para retirar los sedimentos

por medio de una presa equipada con compuertas para que entren y salgan las aguas de las

mareas. Este proyecto que ha costado 200 millones de euros, estará acabado dentro de unas

semanas.

Remplazar el dique-carretera construida a finales del siglo XIX por un puente a modo de

pasarela para restablecer la circulación del agua de las mareas y del río Couesnon en

torno al Monte Saint-Michel para acelerar el proceso de retirada de la arena.

Desplazar los aparcamientos construidos en la bahía alrededor del Mont Saint-Michel

hacia el continente que son un obstáculo al trabajo de la naturaleza. Además, de esta

forma, se mejora la estética de la zona que bordea la Maravilla de Occidente.

Establecer un sistema de autobuses entre el Mont Saint-Michel y el continente para los

visitantes.

Antes y después de la intervención.

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FOUGÈRES VILLE-FORTERESSE

Situada en el departamento d’ Ille et Vilaine, entre el Mont Saint- Michel et Rennes, la ciudad de Fougères está enclavada a ambas orillas de río Nançon. La ciudad está dominada por una impresionante silueta de granito que se ve nada más entrar en la ciudad y situadas a los pies de la mayor fortaleza de Europa, las casas medievales y las calles adoquinadas que conservan el encanto de la Edad Media. Ante nuestros ojos se abren: mil años de historia.

Ciudad con el distintivo de Arte e Historia, Fougères fue una ciudad clave en la lucha por las fronteras de Bretaña. Las primeras noticias que se tienen de su castillo medieval datan 1020 pero todo complejo defensivo fue edificado entre los siglos XII y XV. Con sus trece torres y una superficie de dos hectáreas, castillo de Fougères constituye un gran libro de arquitectura militar.

En los siglos XI y XII, la defensa era pasiva pues las armas del enemigo eran más bien malas. Se edificaban torres cuadradas. Los ángulos muertos constituían un inconveniente. En el siglo XV , se construyen las torres Raoul y Surienne en forma de herradura. Los cinco pisos de cañoneras permiten un tiro paralelo a la muralla, impidiendo a los enemigos cualquier labor de zapa al pie de las fortificaciones. De forma troncónica, la torre des Gobelins desempeña el papel de torreón (siglo XIII).

En el siglo XVI, se le añade elementos renacentistas dándole un aspecto palaciego. Hoy en día, esta fortaleza mantiene la distribución interior de finales del XV, así como las disposiciones militares.

El castillo presenta la organización tradicional de las defensas medievales con tres murallas:

•la primera muralla (o avanzada) permite filtrar las entradas.

•la segunda, llamada corral, es una zona donde se organiza la vida cotidiana en tiempos de paz y que sirve de refugio a la población en tiempos de guerra.

•la tercera muralla, la reducida predomina sobre el conjunto. Es el espacio que mejor hay que defender; se supone que protege el torreón, lugar desde de donde se dirige el conjunto del castillo.

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L’ÉGLISE SAINT –SULPICE

1Esta iglesia de estilo gótico flamígero se encuentra enfrente del castillo. Fue Fundada en el siglo XI , reconstruida en los siglos XV y XVI y no ser terminó hasta el siglo XVIII cuando se concluyó el coro. Del interior de esta iglesia destacan los viejos retablos de granito como el dedicado a Nuestra Señora de los Pantanos, situado a la izquierda de la nave o el de los curtidores que está situada en la capilla mortuoria.

LE QUARTIER MÉDIEVAL

En La ciudad baja, se encuentra el barrio más antiguo de Fougères, el único que conservó las casas de entramado de madera del siglo XVII. Era el barrio de los artesanos: curtidores, pañeros y tintoreros que sacaban agua del Nançon para sus actividades. Estas casas se encuentran principalmente en la plaza de Marchix, donde tenía lugar el primer mercado de ganado vacuno, en la calle de Savigny y la de las Fuentes.

LE BEFFROI

LES JARDINS DE FOUGÈRES

Fougères también es sinónimo de numerosos espacios verdes como el jardín público que corona el barrio medieval alrededor de la iglesia de Saint-Sulpice o las dos hectáreas de Val Nançon a las que se accede desde el castillo por la callejuela de Vaux.

1 Según la leyenda, Melusina que da nombre a una de las torres del castillo, mató a su padre para defender a su madre maltratada.

Con castigo de su crimen, fue condenada a transformarse cada sábado en mujer-serpiente. Para mantener el secreto, se refugiaba

en un subterráneo del castillo. Sorprendida alguna vez por su marido, permanecería desde entonces en aquel escondite. También,

se dice que Melusina echó a volar en un grito y que al alba de los grandes dramas, su aullido resuena todavía por encima de la

ciudad de Fougères.

Del exterior, llama la atención inspiración fantesista de sus esculturas. Entre ellas, cabe destacar, la gárgola llamada “el Sátiro” y la escultura de la hada Melusina por encima de la puerta sur de la iglesia.

Este campanario es el más antiguo de Bretaña en donde sólo quedan dos , éste y el de Dinan. Símbolo de la riqueza de los intercambios comerciales con tierras lejanas, fue construido por los burgueses de la ciudad en 1397. Su arquitectura se inspiró de los modelos flamencos que los pañeros de Fougères descubrieron durante sus viajes en Flandes. En la campana, está grabada la inscripción: "En 1397, los burgueses de Fougères me hicieron y me llaman Roland Chapelle".

Fue clasificada monumento histórico en 1922

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3e ÉTAPE : DIMANCHE, 23 JUIN

CHARTRES-VERSAILLES-PARIS

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Situada a 80 km al suroeste de París, en el departamento Eure-et-Loir, Chartres es la capital de la región Centro. Debe su fama internacional a su Catedral gótica, declarada Patrimonio de la Humanidad por la Unesco en 1979.

Situada a orillas del río Eure fue conocida en diferentes momentos de su historia con los topónimos de Carnutes, Autricum y civitas Carnutum.

La antigua colonia de Chartres fue incendiada por los normandos en el año 858 d. C. Pasó a pertenecer a la Corona francesa en 1286. En 1594 Enrique IV fue coronado rey de Francia en Chartres.

Es un centro agrícola y fabril en el que se produce principalmente maquinaria, material electrónico, fertilizantes y artículos de cuero. Pero desde 1976, se ha convertido también en la ciudad del perfume al haber instalado la compañía de moda y perfumes Puig un centro de producción en la localidad.

Chartres está formada por una ciudad alta y otra baja unidas por calles empinadas, con sus casas construidas a base de piñones, puentes antiguos edificados en piedra y sus lavaderos,. En el punto más elevado de la ciudad está situada su famosa catedral de Chartres (siglos XII y XIII), joya del gótico francés. la catedral y sus torres dominan la ciudad y la planicie de la Beauce que la rodea. Se pueden incluso a ver a varios kilómetros de distancia.

El edificio inaugura la serie de las grandes catedrales «clásicas». Se trata de la catedral gótica considerada como la más representativa, la más completa y la mejor conservada (la mayoría de las esculturas, cristaleras y embaldosado son originales). Fue construida en su mayoría a principios del siglo XIII, en treinta años, sobre las ruinas de una catedral anterior románica destruida durante un incendio en 1194.

LA CATHÉDRALE DE CHARTRES

HISTOIRE DE LA CATHÉDRALE

La Catedral de Nuestra Señora de Chartres está dedicada a la Virgen María. Según la leyenda, la antigua catedral románica albergaba la túnica de la Virgen María, “la Sancta Camisia”, un regalo que el emperador Carlomagno hizo a la ciudad a su regreso de Jerusalén.

Gracias a esta reliquia la ciudad gozó siempre de un próspero comercio centrado en las ferias que se celebraban en las cuatro grandes festividades marianas del año: la Purificación, la Anunciación, la Asunción y la Navidad. La ciudad tenía, además, una de las pocas escuelas episcopales y en ella estudió el obispo Fulberto se dedicó a la reconstrucción de la antigua catedral carolingia de Chartres. En 1194 un gran incendio devastó gran parte de la ciudad de Chartres, incluida casi la totalidad de la catedral románica, construida el obispo Fulberto que contaba con una enorme cripta que albergaba la famosa reliquia. El incendio sólo dejó en pie las torres occidentales y la fachada entre estas y la cripta. Al principio se tuvo el incendio como un castigo divino, pero al aparecer intacta en la cripta la túnica de la Virgen se pensó que

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era un signo para que se reconstruyera la catedral dándole un nuevo esplendor. A esto ayudó la presencia casual en la ciudad de un cardenal enviado por la Santa Sede que certificó el hecho de la salvación de la reliquia como milagroso. La reconstrucción de la catedral se financió prácticamente con donaciones procedentes de toda Francia.

Rápidamente se acometieron las obras de reconstrucción y hacia 1220 el cuerpo principal estaba concluido. Se empleó piedra local de unas canteras situadas a unos 8 km. Conserva del edificio anterior la cripta y la fachada oeste con el Pórtico Real. Fue consagrada el 24 de octubre de 1260 en presencia del rey Luis IX el Santo.

El maestro que trazó sus planos se llamaba Marc Puertes que realizó un trabajo extraordinario de gran unidad estilística empleando técnicas constructivas del siglo XII pero dándole nuevos usos y soluciones. Si bien el plan constructivo original fue respetado nunca se concluyó el conjunto de pináculos que fueron previstos inicialmente.

A diferencia de otros monumentos franceses el edificio no sufrió daños durante la Revolución francesa; pese a que el comité revolucionario había decidido su demolición el encargado de llevarla a cabo, un arquitecto local, la desaconsejó alegando que los escombros resultantes cegarían las calles circundantes.

Las restauraciones sucesivas también respetaron su diseño original, gracias a lo cual el edificio ha llegado a nuestra época en un estado de conservación muy superior a la mayoría de construcciones francesas de la época.

El 4 de junio de 1836 un incendio destruyó las cerchas de la techumbre de castaño danés. El arquitecto Edouard Baron la sustituyó por una estructura de hierro fundido cubierta por láminas de cobre, imitando la técnica usada en la catedral de Maguncia.

Durante la segunda guerra mundial los vitrales fueron desmontados y ocultados para evitar daños por parte de los bombardeos alemanes. Tras la ocupación los alemanes usaron la catedral como club social.

ARCHITECTURE: CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

El edificio es de planta cruciforme con el cuerpo principal de 28 metros, organizado en tres naves. La cabecera, situada al este tiene un deambulatorio radial con cinco capillas semicirculares. La bóveda central tiene 36 m de altura. Esta es cuatripartita y está soportada por arbotantes en el exterior.

La organización en tres naves es sumamente original para la época, con la central mucho más alta que las laterales. Esta dificultad constructiva se solía solventar levantando sobre las naves laterales una amplia tribuna cuya cubierta compensaba el peso de la bóveda central reforzando la estructura, como sucede en las catedrales de Laon o París. En Chartres se suprime la tribuna quedando solamente tres niveles en el alzado de la nave; arcadas, triforio y ventanales. El Triforio es una pequeña galería que se construía en ocasiones sobre la galería y bajo los ventanales para aprovechar el espacio del tejado sobre la tribuna. En este caso tiene cuatro arcos por sección y es un contrapunto de horizontalidad y oscuridad a las arcadas y ventanales. Éstos constan de dos vanos y un rosetón que repite la estructura de la puerta principal y que alberga una de los mejores conjuntos de vidrieras medievales que se conservan. Éstas son célebres por el intenso y bello

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color azul empleado, especialmente famoso es la llamada Ventana de la Virgen Azul (Notre Dame de la Belle Verrière), de principios del siglo XIII que representa a la Virgen con el Niño. De los 186 vitrales originales se conservan 152, ya que en 1753 se sustituyeron algunos de ellos por parte del obispado que pretendía modernizar la catedral. La altura y amplitud de las naves se debe a dos novedades constructivas:

1ª) el abandono de la bóveda sexapartita cuadrangular, que se había usado frecuentemente en el siglo XII en catedrales como la de Laon, en favor de la cuatripartita rectangular. La bóveda sexpartita se basaba en cuatro puntos de apoyo fuertes y dos débiles, lo que provocaba a veces una alternancia en el grosor de los soportes como en Sens y Noyon, si bien en París y Laon éstos son uniformes. Los ábacos de los capiteles sostenían los haces de fustes de las columnillas adosadas conectando así los pilares con los nervios, pero esto causaba una excesiva fragmentación que se solucionó en Chartres creando un pilar acantonado consistente en un núcleo cilíndrico central rodeado de cuatro elementos más pequeños que conectan tanto con las cubiertas como con las arcadas que las separan. De ellos el que da a la nave central no tiene capitel sino una cornisa sobre los demás capiteles y que actúa como zócalo del resto de elementos verticales que van a unirse a los arcos y nervios de la bóveda. Con esto se logró una unidad de los complejos soportes sin perjudicar la integridad de cada parte.

2ª) El empleo de un tipo de arbotante totalmente desarrollado. Salvo los superiores, añadidos después de la construcción original, los inferiores son dobles unidos por columnillas radiales. Estos se unen a los contrafuertes externos, muy gruesos en la base y que se complementan con los contrafuertes internos, ocultos bajo el techo de las naves laterales.

La fachada principal es fruto de diversas intervenciones a lo largo del tiempo. Del incendio se salvaron la torre sur y la base de la norte, los tres portales y los ventanales que hay encima.

El maestro de Chartres desmontó el muro superviviente y lo desplazó hacia delante y añadió el gran rosetón y la galería de los reyes sobre este. Al aumentarse la altura de la fachada las dimensiones de la torre sur en proporción al resto de la fachada cambiaron notablemente. Cuando en el año 1513, se concluyó el Clocher Neuf, en estilo flamígero, para equilibrar la composición impuesta por la primera torre, se creó una asimetría que crea un fuerte dinamismo visual.

El pórtico, llamado Pórtico real (Porte Royal), se construyó en la década de 1140 para la anterior catedral románica y tiene forma de embudo, lo que posteriormente sería una norma común para las catedrales góticas. Las esculturas y relieves están inspirados en los del pórtico oeste de la basílica de Saint-Denis. Las jambas están decoradas por altas figuras de reyes y personajes del Antiguo Testamento. El tímpano está decorado con una escena del Juicio Final con Cristo Pantocrátor enmarcado en una mandorla rodeado por los símbolos de los evangelistas.

El friso del dintel representa a los doce apóstoles. Las arquivoltas muestran ángeles y a los veinticuatro patriarcas del Apocalipsis.

El pórtico izquierdo está dedicado a la ascensión de Cristo. El tímpano muestra a Cristo en una nube sostenido por dos ángeles. Las dos arquivoltas muestran los símbolos del zodiaco y labores relativas a los doce meses, temas comunes en el románico francés.

El pórtico derecho muestra la misma estructura. Su tema es la pureza de María y su dignidad como madre de Cristo. En el tímpano figura la Virgen con el niño entronizada entre dos ángeles

El rosetón muestra en sus vitrales a Cristo juez en el Juicio Final rodeado por los cuatro evangelistas y ángeles. En los círculos externos ángeles trompeteros y escenas de resurrección, Infierno y Paraíso. En los tres ventanales se muestra la Pasión y Resurrección en la izquierda, la Encarnación en la central y a Jesé padre de David en la derecha.

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El transepto es ancho aunque sobresale poco de la nave principal. Sus fachadas constan de sendos rosetones, el del lado norte describe la glorificación de la Virgen y el del lado sur la glorificación de Jesucristo. Estos se asientan sobre hileras de cinco ventanas sobre tres pórticos, siguiendo las proporciones de la fachada principal y aumentando el efecto de unidad arquitectónica.

La fachada norte fue concluida hacia 1270 y cuenta con unas 700 piezas esculpidas. En este portal es posible apreciar la evolución estilística entre la escultura del siglo XII y la del XIII, aquí las esculturas están más evolucionadas que las de la fachada occidental, con vestiduras que caen de forma más natural y los rostros son más espontáneos y realistas. Las cabezas de algunas figuras son demasiado grandes pero los cuerpos son menos rígidos y más proporcionados que en la entrada principal.

El pórtico central muestra la coronación de la Virgen con figuras de profetas y santos. En el friso del dintel se representa a la izquierda la muerte de María yaciendo en una cama y rodeada de los doce apóstoles. El pórtico izquierdo está dedicado a la Natividad y la Anunciación, tema que es también tratado en la entrada oeste. El portal derecho se dedica a los trabajos de Job.

Las vidrieras del rosetón muestran en su centro la Glorificación de María con ángeles y el Espíritu Santo. En el círculo externo figuran reyes y profetas del Antiguo Testamento. En los cinco ventanales se muestran dos figuras en cada uno. La cubierta de los pórticos está decorada con bajorrelieves con un patrón cuatrifoliados en arcos trifoliados.

El pórtico de la fachada sur es un regalo del conde Pierre Mauclerc, de la familia real. Este pórtico introduce nueva iconografía al estilo de Chartres. El portal central muestra el Juicio Final con esculturas de los apóstoles en las jambas. En el dintel sobre la puerta hay un friso con una visión del Apocalipsis, con el Cielo y el Infierno. Es la primera vez en la iconografía religiosa que se narran el Juicio Final y el Apocalipsis conjuntamente. El pórtico izquierdo está dedicado a los mártires de la Iglesia El portal derecho se conoce como el Portal de los Confesores. Este se contrapone al izquierdo; mientras que los mártires dan testimonio de Dios con su muerte los confesores lo hacen con su vida.

Los vitrales son de la misma época que los del lado norte y muestran la Glorificación de Cristo en el rosetón con los evangelistas y ángeles y en el círculo externo los patriarcas del Apocalipsis y las armas de los donantes de la vidriera.

El coro, situado al este, es de cinco naves. El principal problema al que se enfrentó el arquitecto fue la unión armónica con la cabecera ya que la distancia que separa los pilares al rodear el presbiterio debe ser forzosamente menor lo que produce una discontinuidad rítmica. Para ello el maestro optó por emplear ventanas simples. Al tener que aprovechar los cimientos románicos, se construyeron tres capillas profundas sobre las románicas y otras cuatro intercaladas y menos profundas. Al igual que en las fachadas del transepto, en el coro hay dos torres inacabadas, una a cada lado.

El coro está separado de la girola por un muro decorado con un conjunto de cuarenta grupos escultóricos que suman doscientas estatuas realizadas por Jehan de Beauce a comienzos del siglo XVI en estilo renacentista y que narran escenas de la vida de Jesús y de la Virgen.

La cripta de Chartres es enorme, la más grande de Francia y una de las mayores de la cristiandad tras San Pedro de Roma y la Catedral de Canterbury. Aquí se pueden apreciar los restos de construcciones anteriores sobre los que se asienta la actual catedral que conforman dos criptas concéntricas. Los restos de la iglesia edificada en tiempos carolingios conforman la base del coro y la girola. Se han realizado excavaciones que muestran restos que se remontan a la época romana. La cripta conserva frescos del siglo XII y además se exponen otras piezas expuestas como Notre Dame Sous-Terre (Nuestra Señora del Subsuelo), una virgen negra o algunas piezas originales retiradas de los pórticos.

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LE PALAIS

DE SEDE DEL PODER ABSOLUTO AL MUSEO DE LA HISTORIA DE FRANCIA

Declarado desde hace 30 años Patrimonio Mundial de la Humanidad, el Palacio de Versalles constituye una de las más hermosas realizaciones del arte francés en el siglo XVII. El antiguo pabellón de caza de Luis XIII fue transformado y ampliado por su hijo Luis XIV, que instaló en él la Corte y del gobierno de Francia en 1682. Hasta la Revolución Francesa, los reyes fueron sucediéndose y embelleciendo el Palacio.

Galería de los Espejos, Grandes Aposentos del Rey, Museo de la Historia de Francia, a lo largo de los siglos, el Palacio de Versalles, sede del poder hasta 1789, no dejó de evolucionar.

Al principio, no era más que un modesto palacio construido por Luis XIII para ir de caza. Sin embargo, Luis XIV escogerá este emplazamiento para construir un palacio, símbolo del absolutismo real y encarnación del arte clásico francés.

En los años 1670, Luis XIV hace acondicionar en particular los Grandes Aposentos del Rey y de la Reina. Lugar de aparato y de recepción por excelencia, la realización más emblemática de este espacio sigue

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siendo la Galería de los Espejos concebida por Mansart. En el siglo siguiente, se construye la Capilla y la ópera (bajo el reinado de Luis XV).

Aunque el Palacio pierde su papel de sede oficial del poder en 1789, en el siglo XIX recibe un nuevo destino: convertirse en el Museo de la Historia de Francia, por deseo de Luis-Felipe, que subió al trono en 1830. Un gran número de salas del Palacio acogen entonces las nuevas colecciones que recrean los grandes acontecimientos de la Historia de Francia, y que se enriquecerán hasta comienzos del siglo XX.

LA GALERÍA DE LOS ESPEJOS

La Gran Galería, tal como se la conocía en el siglo XVII, servía diariamente de lugar de paso, de espera y de encuentros, y era frecuentada por los cortesanos y el público de visitantes.

Tras la victoria sobre las tres potencias aliadas, representadas en el Salón de la Guerra, la galería exalta a lo largo de sus setenta y tres metros el éxito político, económico y artístico de Francia. Las treinta composiciones de la bóveda pintada por Le Brun ilustran la gloriosa historia de Luis XIV durante los dieciocho primeros años de su gobierno personal, desde 1661 hasta la Paz de Nimega. De este modo, victorias militares y diplomáticas así como reformas para la reorganización del reino se tratan aquí en forma de alegorías al estilo antiguo. Prosperidad económica: por sus dimensiones y su número, los trescientos cincuenta y siete espejos que adornan las diecisiete arcadas situadas frente a las ventanas demuestran que la nueva manufactura francesa de espejos es capaz de arrebatarle a Venecia el monopolio de los espejos, por aquel entonces objetos de gran lujo. Éxito artístico: las pilastras de mármol de

Rance están ornadas de capiteles de bronce dorado siguiendo un nuevo modelo denominado "de orden francés"; creado por Le Brun a petición de Colbert, éste presenta emblemas nacionales: una flor de lis coronada por el sol real entre dos gallos franceses.

La Gran Galería sólo fue muy excepcionalmente escenario de ceremonias, cuando los soberanos querían hacer ostentación de esplendor en recepciones diplomáticas o diversiones (bailes o juegos) ofrecidas con motivo de matrimonios principescos. El trono se instalaba entonces en un estrado situado en el extremo de la Galería, del lado del Salón de la Paz, cuya arcada estaba cerrada. Aquí también se firmó el 28 de junio de 1919 el Tratado de Versalles, que ponía punto final a la Primera Guerra Mundial. Desde entonces, los presidentes de la República siguen recibiendo en ella a invitados oficiales de Francia.

La Gran Galería, limitada al norte por el salón de la "Guerra" y, al sur por el salón de la "Paz", tiene 73 m de largo, ocupando toda la fachada oeste del palacio. Servía de comunicación entre los departamentos del rey y de la reina.

El SALÓN DE LA GUERRA

Mansart inició la construcción del Salón de la Guerra a partir de 1678. La decoración, terminada por Le Brun en 1686, exalta las victorias militares que condujeron a la Paz de Nimega. Las paredes están revestidas con paneles de mármol ornados de seis trofeos y de cascadas de armas de bronce dorado. La pared del lado del salón de Apolo muestra un bajorrelieve ovalado de estuco que representa a Luis XIV a caballo, pisoteando a sus enemigos. Esta obra maestra de Coysevox está coronada por dos Famas doradas levantadas por dos prisioneros encadenados. Por debajo, en el bajorrelieve que disimula la abertura de una falsa chimenea, Clío escribe la historia del Rey para la posteridad. El techo pintado por Le Brun representa en su centro a Francia armada, sentada sobre una nube y rodeada de Victorias. Un retrato de Luis XIV decora su escudo. En el dovelaje se distribuyen sus tres enemigas vencidas: Alemania de rodillas, con un águila, España amenazadora, con un león que ruge, y Holanda recostada sobre un león. La cuarta representa a Belona, diosa de la guerra, enfurecida entre la Rebelión y la Discordia.

EL SALÓN DE LA PAZ

Situado al sur de la Gran Galería, El Salón de la Paz presenta la misma decoración de paneles de mármol y de trofeos de armas de bronces dorados y tallados que el Salón de la Guerra y es simétrico a él. No

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obstante, Le Brun ornó la cúpula y los dovelajes con los beneficios de la paz que Francia otorgaba a Europa. Desde el final del reinado de Luis XIV, este salón estuvo separado de la galería por un tabique móvil, y se consideraba parte del Gran Aposento de la Reina, del que por consiguiente constituyó la última estancia.

EL GRAN APARTAMENT0 DEL REY

Compuesto por siete salones en enfilada (el Salón de Hércules, el salón de la Abundancia, de Venus, de Diana, de Marte, de Mercurio, de Apolo) el Gran Apartamento del Rey servía de aposento de aparato para las ceremonias oficiales del soberano. Por ello se decoró con el súmmum de riqueza y siguiendo el modelo de los palacios italianos de la época. Durante el día, estaba abierto para todos, franceses y extranjeros, que acudían a ver al Rey cuando lo atravesaba para ir la a Capilla. Tres noches por semana, estaba reservado a la Corte.

El primer salón del Gran Aposento del Rey, es el Salón de Hércules que fue en realidad el último que se creó al final del reinado de Luis XIV. Para decorar este nuevo salón, se instaló en él en 1712 el monumental cuadro de Veronese, Comida en casa de Simón Fariseo.

El Salón de la Abundancia era el lugar de los refrescos durante las veladas de aposento; un buffet instalado en él ofrecía café, vinos y licores. Este salón era también la antecámara del Gabinete de las Curiosidades o de las Rarezas de Luis XIV (a partir de entonces ocupado por el Salón de Juegos de Luis XVI) al que se accedía por la puerta del fondo. Al Rey le gustaba mostrar a sus huéspedes de etiqueta los jarrones de orfebrería, las gemas y las medallas que se conservaban en él.

El salón de Venus, así como el Salón de Diana, constituía el principal acceso al Gran Aposento, ya que la gran escalera, conocida como "escalera de los Embajadores" (destruida en 1752) desembocaba en él. Durante las veladas de aposento, aquí se instalaban mesas cubiertas de cestas de flores, de pirámides de fruta fresca y singular como naranjas y limones, así como frutas confitadas y mazapanes. Al igual que todas las estancias siguientes, este salón debe su nombre a un planeta, tema asociado al mito solar que inspiró toda la decoración de Versalles en los años 1670.

De toda la enfilada, el Salón de Venus es el que posee la decoración más barroca. Este es el único lugar en el que Le Brun estableció un diálogo entre arquitectura, escultura y pintura, unas veces real y otras figurada: las pilastras y columnas de mármol se retoman en las perspectivas pintadas por Jacques Rousseau, y dos estatuas en engañifa del lado de las ventanas, se contraponen a la figura de Luis XIV obra de Jean Warin.

Al igual que el Salón de Venus, el Salón de Diana servía de vestíbulo al Gran Aposento y, en tiempos de Luis XIV, de lugar de reunión para las veladas de aposento y de sala de billar. Dos estrados estaban reservados para las damas que aplaudían las buenas jugadas del rey, muy hábil en este juego, algo que hacían con tanta pasión, que esta estancia era conocida como la "cámara de los aplausos".

Para la decoración del Salón de Marte, se eligió el tema de la guerra. La elección de este tema militar se debe al hecho de que esta gran estancia sirvió originariamente de sala de guardias al aposento de aparato. Más tarde se reservó, en las veladas de aposento, a la música y al baile, por lo que pasó a denominarse comúnmente "la sala del baile". Los ballets de Corte seguían unas reglas muy estrictas y exigían números ensayos; los príncipes tomaban parte en ellos, a veces mezclados con los bailarines profesionales. A uno y otro lado de la chimenea, dos tribunas, eliminadas en 1750, estaban destinadas a los músicos.

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Originariamente, el Salón de Mercurio era la cámara de aparato del Gran Aposento, de ahí su nombre de "cámara del lecho", aunque rápidamente esta cama se retirase en invierno para liberar el espacio e instalar mesas de juego. Hasta 1689, fecha en la que Luis XIV tuvo que decidirse a hacerlos fundir para financiar la Guerra de la Liga de Augsburgo, mesas, espejos, morillos y arañas de plata maciza magníficamente tallados por los orfebres de los Gobelinos adornaban paredes, techos y chimenea. Una balaustrada también de plata separaba la alcoba

del resto de la estancia. Brocados -telas tejidas de hilos de oro y plata- tapizaban las paredes y la cama, pero también fueron enviados a la Casa de la Moneda para sustentar esta vez la Guerra de Sucesión de España. Una de las pocas veces en las que el Salón de Mercurio sirvió de habitación fue con motivo de la proclamación del Duque de Anjou, nieto de Luis XIV, como Rey de España: el joven príncipe durmió en él durante tres semanas, antes de trasladarse a su nuevo país. En esta estancia fue también donde, del 2 al 10 de septiembre de 1715, se expusieron los restos mortales de Luis XIV.

El Salón de Apolo, dedicado al dios Sol, dios de las Artes y de la Paz con el que se identificaba a Luis XIV, era el más fastuoso de todos. Esto se percibe aun hoy en día en la decoración del techo en el que todas las pinturas -composición central, dovelajes y enjutas- presentan un gran colorido, y en el que todas las esculturas están en relieve y totalmente doradas. Pero todo el resto ha desaparecido, incluido el trono de Luis XIV. Un sillón de madera dorado, cuyo estilo evolucionó según los reinados, sustituyó al trono de Luis XIV. Éste se encontraba sobre un estrado recubierto con una alfombra Persa de fondo dorado y bajo un dosel.

LA CÁMARA DEL REY

Está formada por la Antecámara de Ojo de Buey, la Cámara del Rey y el Gabinete del Consejo.

La antecámara de Ojo de Buey fue creada en 1701, en ella esperaban los cortesanos antes de acceder a la cámara real, cuya entrada custodiaba un guardia suizo.

En 1701, Luis XIV traslada sus aposentos al salón situado en el eje este-oeste del Palacio, mirando hacia la salida del sol. Es la denominada Cámara del Rey. Se cegaron los tres ventanales del fondo, dirigidos a la galería de los Espejos, para dar forma a la alcoba; la balaustrada de madera dorada que separa la alcoba del resto de la estancia fue tallada y Nicolas Coustou realizó una alegoría en estuco de Francia velando el sueño del Rey justo encima de la cama. En esta habitación, convertida en el santuario visible de la monarquía, Luis XIV tomaba sus

“almuerzos en privado” y tenían lugar las ceremonias del “despertar” y el “acostarse” del Rey. Es también en esta habitación donde murió Luis XIV el 1 de septiembre de 1715, después de setenta y dos años de reinado.

Contiguo a la cámara del Rey, abierto a la galería de los Espejos, se encuentra el gabinete del Consejo. Esta estancia no adquirió su configuración actual hasta 1755, bajo el reinado de Luis XV. Su forma es el resultado de la unión de dos salas: el gabinete del Rey, donde Luis XIV reunía a los Consejeros (de las finanzas o del Estado), y el gabinete de las Termas (lugar más íntimo donde Luis XIV se encontraba con su familia o círculo íntimo después de la cena). La suntuosa carpintería esculpida por Antoine Rousseau sobre dibujos de Ange-Jacques Gabriel, visten esta estancia de nuevos motivos decorativos (trofeos, atributos del ejército, la marina y la justicia...); suntuosos objetos de arte encargados por Luis XV y Luis XVI decoran el conjunto: un reloj estilo rococó (1754), un busto de Alejandro Magno en pórfido y dos jarrones de Marte y Minerva, en porcelana de Sèvres y bronce, tallados por Pierre-Philippe Thomire.

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EL GRAN APARTAMENT0 DE LA REINA

Orientado hacia el parterre del Midi, el Gran Apartamento de la Reina es simétrico al Gran Apartamento del Rey. Pero al contrario que el Gran Apartamento del soberano, la decoración del Apartamento de la reina se modificó varias veces a lo largo del siglo XVIII. Está formado por la Cámara de la Reina, el Salón de los Nobles , la antecámara del Gran Cubierto (Grand Couvert) y la Sala de Guardias.

La cámara de la Reina es la estancia principal del aposento, aquella que más utilizaba la Reina. Allí dormía, a menudo en compañía del Rey. Y en ella recibía, por la mañana, durante y después de su Aseo, que constituía un momento de Corte tan reglamentado por la etiqueta como el “Lever du Roi”. Aquí también se llevaban a cabo los alumbramientos en público: diecinueve "Hijos de Francia" nacieron en ella. La decoración conserva el recuerdo de las tres reinas que ocuparon la estancia.

Durante la invasión del Palacio por los “agitadores”, el 6 de octubre de 1789, María Antonieta consiguió huir de ellos por la pequeña puerta izquierda de la alcoba que da a un corredor que a su vez desemboca en los gabinetes interiores de la Reina, una docena de pequeñas estancias reservadas a su vida privada y a su servicio. En la Revolución, el Palacio no fue víctima del pillaje, pero sus muebles se dispersaron durante las subastas que duraron un año entero. Algunos pudieron recuperarse, como

el joyero de Schwerdfeger que se encuentra a la izquierda de la cama, o la pantalla de chimenea.

El Salón de los Nobles fue antecámara bajo el reinado de María Teresa, fue en esta sala donde María Leszczinska celebraba sus audiencias solemnes, sentada bajo un dosel. Aquí daba cita también a su círculo, como solía llamarse por aquel entonces a ese momento de conversación entablado con las damas de la Corte. María Antonieta hizo reformar totalmente la decoración, conservando únicamente las pinturas del techo. Para ella se revistieron las paredes de damasco verde manzana ribeteado de un ancho pasamano dorado. También se instaló un nuevo mobiliario, extremadamente moderno y elegante a la vez.

En la antecámara de la Reina o del “Grand Couvert” era donde se celebraban las comidas públicas cuyo fastuoso ritual atraía a muchas personas. Sólo la familia real podía sentarse a la mesa y, ante ésta, se sentaban las duquesas, princesas o titulares de altos cargos que gozaban del privilegio del taburete, luego, de pie, se situaban las demás damas y personas que, por su rango o autorizadas por los ujieres, habían podido entrar. Luis XIV se plegaba a esta representación casi todas las noches; Luis XV, por su parte, optó muy a menudo por las cenas íntimas. Para luchar contra este aburrimiento, María Antonieta pidió que siempre hubiese música en el Gran Cubierto y, para ello, se acondicionó una tribuna para los músicos en esta estancia.

Al final de la escalera de la Reina, también conocida como "escalera de Mármol", se penetraba en el Gran Apartamento de la Reina a través de esta Sala de Guardias en la que, día y noche, doce guardias del cuerpo cumplían su servicio para la Reina. En Versalles, sólo el Rey, la Reina y el Delfín podían disponer de una guardia personal, compuesta de soldados pertenecientes a las unidades de élite que formaban las cuatro compañías de escoltas del Rey. La gran sala siguiente, actualmente conocida como "Sala de la Coronación", les estaba asignada y servía de cuerpo de guardia. La Sala de Guardias de la Reina es la única estancia de la enfilada cuya decoración del siglo XVII se ha conservado, ya que como la Reina no tenía ocasión de ocuparla, nunca consideró necesario modernizarla.

Fue por aquí por donde el 6 de octubre de 1789, al amanecer, los asaltantes que habían venido a reclamar pan al Rey intentaron llegar a los aposentos de la Reina, antes de que una doncella, avisada por un guardia, bloquease la puerta del “Grand Couvert” y aconsejase huir a la Reina. Los asaltantes dieron media vuelta e intentaron penetrar entonces por la Sala de Guardias del Rey.

APARTAMENT0 INTERIOR DEL REY

El Pequeño Apartamento del Rey, las "salas nuevas" y los gabinetes vecinos dan a la derecha hacia el Patio de Mármol y el Patio Real. Protegidos del tumulto de los Grandes Apartamentos, se sitúan en la primera planta del cuerpo central del Palacio, y se convirtieron en el siglo XVIII en un auténtico apartamento de

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residencia y de trabajo con un decorado refinado. Para adaptarse al gusto de sus ocupantes, los espacios y sus usos se renovaron permanentemente. Está formado por La cámara de Luis XV, Gabinete del guardarropa de Luis XVI, Gabinete del Reloj de Péndulo, Gabinete de los Perros, Comedor de las colaciones de Caza, Gabinete interior del Rey, Gabinete de los Despachos,

Estancia de la vajilla de oro, Cámara del Cofre, , la Biblioteca de

Luis XVI, Comedor de las porcelanas, El Salón de Juegos de Luis

XVI.

LA CAPILLA REAL

En la monarquía francesa, el Rey es el elegido de Dios y mediante su consagración se convierte en su "lugarteniente" en la tierra. Las pinturas y las esculturas de la capilla de Versalles evocan esta idea en un ciclo que parte de la nave y que remata en la tribuna que ocupaba el Rey.

Luis XIV sólo conoció esta capilla durante cinco años, ya que no se terminó hasta 1710. La que más frecuentó, edificada en 1682 en el emplazamiento del Salón de Hércules, resultó ser muy pronto demasiado exigua. Sin embargo, las guerras retrasaron las obras de la gran capilla, iniciadas a partir de 1689 por Hardouin-Mansart. El arquitecto no llegó a verla finalizada ya que murió en 1708. Su cuñado Robert de Cotte le sucedió en aquella fecha, pero las líneas generales

de la arquitectura y de la decoración se habían establecido a partir de 1699: un plano con nave, naves laterales y deambulatorio, una elevación con tribunas, una armonía de blanco y dorado que contrasta con la policromía del adoquinado de mármoles y de las pinturas de la bóveda; el conjunto da lugar a una obra original en la que se mezclan reminiscencias de la arquitectura gótica y estética barroca.

APARTAMENT0S DEL DELFIN Y DE LA DELFINA

Estos aposentos de la planta baja, que comunicaban directamente a través de varias escaleras con el de la reina situado en la planta superior, se reservaban siempre para los principales miembros de la familia real. El estado actual corresponde a la época en la que estaban habitados por el hijo de Luis XV (Luis, Delfín de Francia) y por su segunda esposa María Josefina de Sajonia, es decir, entre 1747 y 1765.

APARTAMENT0S DE “MESDAMES”

Los aposentos de Mesdames son simétricos a los aposentos del Delfín y de la Delfina. Al igual que estos últimos, fueron transformados en salas de museo por Louis-Philippe y recientemente devueltos a su estado de aposentos principescos. Mesdames, nombre con el que se conocía a las seis hijas de Luis XV, se instalaron en ellos a partir de 1752, pero sólo dos de ellas, Adelaida y Victoria, que nunca se casaron y que tuvieron una vida longeva, los utilizaron hasta la Revolución.

APARTAMENT0S DE MARIA ANTONIETA

Detrás de su Gran Apartamento, la reina María Antonieta disponía de pequeñas habitaciones reservadas para su uso privado y al servicio de sus doncellas. En el siglo XVII, los gabinetes de la reina se multiplicaron. María Leszczinska se retiraba a ellos para leer, pintar, meditar o recibir a sus visitas más íntimas. María Antonieta les añadió entrepisos y pisos hasta constituir un auténtico pequeño aposento en la planta baja orientado hacia el Patio de Mármol.

APARTAMENT0 DE LA MARQUESA DE POMPADOUR

Este apartamento desde el que se puede disfrutar de una vista magnífica del Parterre del Norte y del bosque de Marly, se encuentra situado en el ático superpuesto al Gran Apartamento del Rey, por encima de los Salones de Mercurio y de Apolo. Al principio lo ocupó, en 1743-1744, la Duquesa de Châteauroux y

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su hermana la Duquesa de Lauraguais. Tras la muerte de Madame de Châteauroux, Luis XV se lo entrega a Madame de Pompadour, su favorita, que lo ocupa de 1745 a 1750.

Se atraviesa un guardarropa en el que se guardaban los vestidos de la favorita y encima del cual se encuentra la cámara en la que velaba una doncella. A la izquierda, unos cuantos peldaños conducen a la bóveda del Salón de la Guerra. De allí se cruzan dos gabinetes y el salón de compañía, que primero fue la Cámara de Madame de Châteauroux, y más tarde, en 1748, la de Madame de Pompadour. Tras la alcoba se encuentra un gabinete con una silla retrete y una habitación de criada. Originariamente, las dos estancias siguientes sólo formaban una: se trataba del salón de compañía, que se dividió en 1748 para formar una antecámara y la nueva cámara de Madame de Pompadour.

En 1750, las relaciones entre Luis XV y la Marquesa cambian de naturaleza: tras dejar de ser su amante, pasará a ser su amiga y su confidente. Es entonces cuando la Marquesa abandona este aposento para instalarse en la planta baja del Palacio, en la que las hijas menores del Rey no tardarán en ser sus vecinas.

LA SALA DEL CONGRESO

Tras la derrota de Sedán, que provoca la caída del Segundo Imperio de Napoleón III, la Asamblea Nacional es elegida en 1871 y se reúne en Burdeos. Compuesta mayoritariamente por monárquicos, desea acercarse a la capital sin instalarse en ella, ya que el sangrante recuerdo de la Comuna aun es muy reciente. Tras dudarse entre Orleans y Fontainebleau, finalmente se opta por Versalles para acoger a la nueva asamblea, que se instala en la Sala de la ópera Real construida por Gabriel. Pero este espacio resulta ser insuficiente para acoger a los 722 miembros. Por necesidad, la Asamblea Nacional se convierte en Cámara de los Diputados y exige encontrar un gran hemiciclo para deliberar en él, mientras que el Senado se instala definitivamente en el Teatro de Gabriel.

El Ala Sur, realizada entre 1679 y 1681 para alojar a los hijos reales y príncipes de sangre, y radicalmente transformada en 1837 para acoger al Museo de Historia de Francia, es remodelada de nuevo en 1875 por Edmond Joly para acoger al Parlamento y, más concretamente, a la Asamblea Nacional. La sala de sesiones, un gigantesco hemiciclo con asientos color rojo oscuro, acoge entonces a los diputados que celebran en él sus sesiones hasta el año 1879, antes de regresar a París, al Palais Bourbon. Bajo la V República, acoge a los diputados y senadores reunidos en Congreso para adoptar las revisiones constitucionales. Desde la reforma constitucional de 2008, esta sala es también el escenario de los mensajes del Presidente de la República a las dos asambleas.

LES JARDINS ET LE PARC

Desde la ventana central de la Galería de los Espejos se puede apreciar la gran perspectiva de los jardines. Esta perspectiva original, anterior al reinado de Luis XIV, fue acondicionada y prolongada por el jardinero André Le Nôtre, que amplió la Avenida Real e hizo excavar el Gran Canal. Esta inmensa perspectiva se extiende desde la fachada del Palacio de Versalles hasta la verja del parque.

En 1661, Luis XIV le encarga a André Le Nôtre la creación y el acondicionamiento de los jardines de Versalles. Los trabajos se inician al mismo tiempo que los del Palacio y duran unos cuarenta años. Pero André número de estatuas y fuentes

; un poco más tarde, el arquitecto Jules Hardouin-Mansart ordena que se realicen unas decoraciones cada vez más sobrias y construye la Orangerie. Por último, el Rey aprueba personalmente Le Nôtre no trabaja solo. Jean-Baptiste Colbert, Superintendente de obras del Rey de 1664 a 1683, dirige las obras; Charles Le

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Brun, nombrado Primer Pintor del Rey en enero de 1664, realiza los diseños, todos los proyectos y exige conocer cualquier detalle.

La creación de los jardines exige un trabajo inmenso. Para acondicionar los parterres, la Orangerie, las fuentes y el Canal, allí donde sólo existían bosques, prados y pantanos, se necesitaron enormes cantidades de tierra. Esta se transportaba en carretillas y los árboles se traían en carro de todas las provincias francesas; miles de hombres, a veces regimientos enteros, participaron en este grandioso proyecto.

El trazado general es geométrico: el jardín está ordenado a partir de un eje central con ejes secundarios, avenidas en forma de estrellas, estanques circulares y semicirculares. Un conjunto simétrico organizado en varios niveles. Los árboles están tallados muy rigurosamente y constituyen una auténtica arquitectura vegetal. A la vuelta de cualquier avenida surgen nuevos puntos de vista, nuevas fuentes, nuevas estatuas, emparrados en forma de bóveda y árboles tallados como si fueran madrigueras. El jardín se extiende en torno al Gran Canal, de estilo veneciano: un estanque de agua de 23 ha y de 5,5km de perspectiva. El gran eje, situado al ocaso, prolonga la perspectiva del jardín hacia el infinito. A ambos lados del Gran Canal se erigen bellas parcelas forestales formadas por diferentes especies de árboles y surcadas por grandes avenidas con hileras simples o dobles de robles y tilos.

LAS FUENTES

Fuente de Saturno

Fuente de Apolo

La fuente Latona, la de Baco, la del Espejo, Saturno, Apolo, Ceres, Neptuno, el Dragón, las Ninfas o las Pirámides constituyen verdaderas joyas escultóricas al aire. Junto con las del Trianón, producen diferentes efectos de agua. Según la forma en la que terminan los caños, el agua sale a borbotones, como una ola, en forma de lengua o a chorros. El estanque de Neptuno, el centro de las fiestas nocturnas, comporta 58 surtidores y presenta 147 efectos hidráulicos.

Una de las incesantes inquietudes del Rey Sol fue la búsqueda de recursos de agua para alimentar las fuentes de Versailles. Incluso en plena guerra, el monarca, preocupado por la cuestión, pensó en traer las aguas del Loira, situadas a 200 km de distancia. Pero la construcción de la extraordinaria máquina de Marly -hoy en día destruida- canalizó las aguas del Sena hasta Versailles.

La red hidráulica constituye un conjunto único Resultado de todos esos esfuerzos son los 200 km de acequias, pozos y acueductos que existen todavía en los alrededores de Versalles. El conjunto realizado por los matemáticos e ingenieros de Luis XIV sigue siendo único por su maestría técnica y por su estado de conservación. La red, concebida desde sus orígenes como un circuito semicerrado, comporta depósitos tanto al exterior como bajo tierra y presenta numerosas galerías y bombas.

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EL GRAN CANAL

El Gran Canal es la creación más original de André Le Nôtre que transforma la perspectiva este-oeste en una larga brecha luminosa. Los trabajos duran once años, de 1668 a 1679. El Gran Canal, de 1.670 metros de largo, fue el escenario de numerosas fiestas náuticas y un gran número de embarcaciones navegaban por él. A partir de 1669, Luis XIV hace traer chalupas y barcos en miniatura. En 1674, la República de Venecia le envía al Rey dos góndolas y cuatro gondoleros que se alojan en una prolongación de edificios a la cabeza del Canal conocidos desde entonces como la Pequeña Venecia. En verano, la flota del Rey se despliega por el Gran Canal y, en invierno, patines y trineos se deslizan por las aguas heladas de éste.

ESTANQUE DE LOS SUIZOS

Excavado para embellecer el eje norte-sur de los jardines entre los que se encuentra la Orangerie, de la que está separado por la carretera de Saint-Cyr, y escenario de fiestas náuticas bajo el Antiguo Régimen, este gran estanque sustituye a una zona pantanosa conocida como "estanque fétido" que provocaba numerosas enfermedades entre los habitantes de Versalles. De forma octogonal a partir de 1665, fue agrandado alrededor de 1678 por los Guardas Suizos, y más tarde de nuevo en 1682 dotándolo de sus extremos redondeados. Las tierras retiradas durante los trabajos sirvieron para crear el Huerto del Rey. Además, podía acceder a su huerto por avenidas de plátanos y por una "verja real" que seguía dando al estanque.

L ‘ORANGERIE

Más abajo del Palacio, l’ Orangerie es uno de los lugares en los que, por su amplitud, su altura y la pureza de sus líneas, Jules Hardouin-Mansart mejor afirmó su talento de gran arquitecto. Naranjos de Portugal, España o Italia, limoneros, granados, algunos con más de 200 años, laureles rosas y palmeras se guardaban aquí en invierno y se sacaban en verano a su parterre.

Construida por Jules Hardouin-Mansart entre 1684 y 1686, en sustitución de la pequeña orangerie edificada por Le Vau en 1663, se compone de una galería central abovedada, de 150 metros de largo y prolongada por dos galerías laterales situadas bajo las escaleras de Cent-Marches. El conjunto está iluminado por grandes ventanas. El parterre de l’Orangerie tiene una extensión de no menos tres hectáreas.

LE GRAND TRIANON

El Gran Trianón fue erigido por Jules Hardouin Mansart en 1687 en el emplazamiento del "Trianón de Porcelana" que Luis XIV ordenó construir en 1670 para huir de los fastos de la Corte y vivir sus amores con Madame de Montespan. El Gran Trianón es, sin duda, el conjunto de edificios más distinguidos de todos los que componen el dominio de Versailles. De estilo clásico francés mezclado con italianismos ,el color rosa de la piedra otorga al conjunto una apariencia especial. Se entra en el patio por una cancela: a la derecha se encuentra el edificio norte. A la izquierda el edificio del Sur cubierto por un tejado plano, con balaustrada. El material utilizado para los muros es de piedra dorada; las columnas son de mármol rosa del Languedoc decoradas con capiteles de mármol de Carrara. En el fondo del palacio, una galería hace comunicar los edificios del Norte y del Centro. No se trata de un peristilo, dado que esta galería rodea, por completo, el patio. La galería fue diseñada por Robert de Cotte. Por último, el ala perpendicular al edificio norte se la llama Trianón-sous-bois.

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Trianón es el palacio de Flora: todas las habitaciones tienen vistas a los jardines, totalmente dedicados a las flores, con un gran número de variedades seleccionadas por sus colores y por sus olores. Son jardines sencillos y adornados de fuentes. De entre ellas destaca la fuente diseñada por Mansart en 1703.

LE DOMAINE DE MARIE ANTOINETTE

Este conjunto está formado por el “Petit Trianon”, los jardines de la Reina y la Aldea. De ellos, el Petit Trianon y su parque se encuentran indisociablemente vinculados al recuerdo de la Reina María Antonieta. Ella fue la única Reina que impuso su gusto personal en Versalles. Desentendiéndose de la vieja Corte y de sus tradiciones, vive la vida a su antojo. En su dominio de Trianon, que Luis XVI le había regalado en 1774, establece su refugio íntimo que le permite huir de la Etiqueta. Nadie puede penetrar en él sin estar invitado.

El Palacio del Petit Trianon se construyó siguiendo la última moda conocida como "de estilo griego", que vuelve a los modelos de la Antigüedad. Desde la planta baja hasta el piso del ático, el arquitecto Ange-Jacques Gabriel realiza aquí su obra maestra.

Rodeado de jardines, el Petit Trianon es visible desde todos los ángulos, una forma que tendrá un gran éxito a finales del siglo XVIII. Las cuatro fachadas son diferentes. Frente al Jardín Francés se encuentra la más rica, aderezada de columnas e inspirada en los templos antiguos. La sencillez de la fachada situada al Norte recuerda que corresponde a la parte trasera del Palacio. Esta originariamente se orientaba a los invernaderos del Jardín Botánico, sustituido bajo el reinado de Luis XVI por el Jardín Inglés.

LA ALDEA

Para huir de la Corte de Versalles, María Antonieta encarga en 1783 su Aldea. Allí disfruta de los encantos de la vida en el campo, rodeada de sus damas de compañía. El conjunto se convierte además en una auténtica explotación agrícola, dirigida por un granjero, cuyos productos abastecían las cocinas del Palacio. Bajo el Primer Imperio, la Emperatriz María Luisa procede a reamueblar la Aldea con un gusto refinado.

La Aldea se realizó al estilo de un auténtico pueblo normando. Está formado por un conjunto de once casas distribuidas en torno al Gran Lago. Cinco de ellas estaban reservadas para uso de la Reina y de sus invitados: la Casa de la Reina, el Billar, el Gabinete, el Molino y la Lechería de Degustación. Mientras que cuatro casas estaban reservadas para los campesinos: la Granja y sus anexos, el Granero, el Palomar y la Lechería de Preparación. La Granja estaba situada aparte del pueblo y acogía una ganadería variada.

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4e ÉTAPE : DIMANCHE SOIR DU 23 JUIN - LUNDI, 24-JUIN : PARÍS

PARÍS,la ville et son histoire

“Il navigue sans être submergé »

PETITE HISTOIRE DE PARIS

París fue, probablemente, fundada a finales del siglo III a.C. por una tribu de galos-celtas llamados parisii, sobre el sitio que lleva actualmente el nombre de Ile de la Cité que constituye el corazón de la ciudad. De aquí se originó una continua expansión sobre las orillas del río Sena.

En el año 52 a.C. terminaron los largos enfrentamientos entre los galos y los romanos, cuando las legiones de Julio Cesar tomaron el control del territorio. El asentamiento se convirtió luego en una ciudad romana, llamada Lutecia (Lutèce) El cristianismo fue introducido en el siglo II de nuestra era. Los romanos fueron derrotados por los francos en el siglo V. En 508, el rey franco Clodoveo I unificó la Galia en un reino e hizo de París su capital. La ciudad que ya había adoptado (hacia 360) el nombre de Paris en honor a la tribu que la habitaba (Parisii), se convirtió en el centro del reino.

Pero no llegó a ser una verdadera capital hasta 987 cuando Hugo Capto fundó una nueva y poderosísima dinastía: Los Capeto. Con ella París vivió uno de sus momento de esplendor, sobre todo entre 1180 y 1223 pues se inició la construcción de Notre Dame que tardaría de 200 años en acabarse y de la fortaleza del Louvre, se fundó la Universidad de La Sorbona, se construyó la Sainte Chapelle bajo el reinado de Luis IX el Santo y se sanearon los terrenos pantanosos del barrio del Marais. Con la dinastía siguiente, en cambio, la de los Valois, París no conoció más que guerras, desórdenes y discordias civiles. Durante esta época, los vikingos escandinavos (conocidos también como Normandos) que ya habían empezado a invadir la costa oeste de Francia en el siglo IX, iniciaron su descenso hacia París al cabo de tres siglos de conflictos. Comienza, entonces la Guerra de los Cien Años entre la Inglaterra normanda y los franceses que termina con la derrota de éstos en la batalla de Agincourt en 1415 y el control de París por los ingleses en 1420.

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En 1430 Enrique VI de Inglaterra es coronado rey de Francia. Un año antes, una joven de 17 años: Juan de

Arco, consigue reagrupar las tropas francesas y vence a los ingleses en Orleáns que serán expulsados del país .Pero no será hasta 1437 cuando Carlos VII retome ciudad. Sin embargo, las revueltas y discordias junto con las pestes y otras epidemias no cesaron de azotar la ciudad. Durante todo este período los reyes prefirieron vivir en los famosos castillos del Loira más que en la capital. Siguiendo los pasos del Renacimiento italiano, París volvió a resurgir a finales del siglo XV. La mayoría de los edificios y monumentos que dan a la ciudad su esplendor fueron edificados en esa época. No obstante, las discordias no cesaron. La difusión del movimiento protestante originó una lucha religiosa que azotó tanto París como el resto del país durante mucho tiempo. Estas disputas entre los hugonotes (protestantes franceses soportados por los ingleses), la liga católica y la monarquía culminaron en 1572 con la matanza de la Noche de San Bartolomé, durante la cual murieron más de 3.000 personas en su mayor parte hugonotes y que coincidía con el casamiento de Enrique de Navarra (hugonote y futuro Enrique IV) y Margarita de Valois (católica y hermana del rey, Enrique III). Después del asesinato de Enrique III, la ciudad conoció un asedio de cuatro años hasta que la ciudad abrió sus puertas a Enrique IV, convertido al catolicismo.

A comienzos del siglo XVII, vivían en París unas trescientas mil personas. La ciudad alcanzó su máxima importancia histórica bajo el cardenal Richelieu y durante la dinastía de los Borbones. Luis XIV, conocido como el Rey Sol subió al trono en 1643 con sólo cinco años y llevó la corona hasta 1715. Durante su reinado estuvo a punto de quebrar el tesoro nacional a causa de interminables batallas y la construcción de innumerables monumentos. Su herencia más destacable es el palacio de Versalles, que se halla a unos 23 km al suroeste de París. Luis XV y luego Luis XVI le sucedieron en el trono. Los excesos de este último y los caprichos de su esposa, la reina María Antonieta, originaron el levantamiento del pueblo de París y la toma de la Bastilla el 14 de julio de 1789. Esos acontecimientos iniciaron la famosa Revolución Francesa que señaló el nacimiento del mundo moderno. Con la llegada al poder de Napoleón Bonaparte, París conoce una nueva época de esplendor. Se levantó el Arco de Triunfo, la Columna Vendôme y se amplió el Louvre.

Bajo Napoleón III la ciudad sufre su transformación urbana más significativa. El emperador comisiona al Barón Haussmann (en la foto) para que ejecute los cambios necesarios para convertir París en la ciudad más moderna del mundo de la época. Se demuele gran parte de la ciudad antigua y medieval y se da paso a los grandes bulevares, el Bois de Vicennes y el de Boulogne, el mercado de “Les Halles y edificios modernos, entre los que destaca: la Ópera Garnier. Se construyen, además, canalizaciones de aguas y otros importantes adelantos en obras públicas. Este periodo llega a su fin luego de la caída del emperador a consecuencia de la derrota sufrida por su ejército en la guerra franco-prusiana. En 1871, tiene lugar la revuelta de la Comuna durante la cual se perdieron muchos edificios recios en historia y en belleza como el Palacio de las Tullerias.

A finales del siglo XIX y principios del XX Paris acogió numerosas exposiciones universales: La Torre Eiffel, se construyó para la de 1889 y el metro se inauguró con ocasión de la de 1900 así como el Petit y Grand Palais. La ciudad conoció, además, durante este período el nacimiento de importantes movimientos pictóricos y literarios. Pero, desgraciadamente, la ciudad habría de sufrir otras dos largas guerras: la Primera y la Segunda Guerra Mundial aunque ninguna de las dos le causó destrozos de consideración con los daños sufridos por otras ciudades europeas. Bajo la administración del presidente François Mitterrand, en los años 1980 y comienzos de los 1990 la ciudad recibe un renovado impulso en su urbanismo e infraestructura. Se renuevan sectores deprimidos de la ciudad, en particular barrios de la rivera izquierda y la Villette, se levantaron nuevos edificios emblemáticos, como la Biblioteca Nacional de France o François Miterrand, la Opéra Bastille, la Pirámide del Louvre, el arco de la Defensa, el Museo de Orsay y se renovó radicalmente el Museo del Louvre.

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PARÍS AUJOURD’HUI

Con su historia y su patrimonio arquitectónico, París es, hoy en día una ciudad en constante evolución. Capital histórica, económica, artística, cultural y universitaria, París es la ciudad más visitada del mundo. Es considerada, además, como la capital mundial de la elegancia pues es célebre por sus tiendas, sus marcas de prêt-à porter y alta costura (Haute Couture), sus grandes almacenes y jóvenes diseñadores.

Del mismo modo que Francia está dividida en unidades geográficas y administrativas (les régions), Paris está dividido en distritos, en total 20 los cuales forman una especie de espiral en el sentido de las agujas del reloj que comienza en el centro de la ciudad con el primer “arrondissement.” La Rive Gauche y le Quartier Latin constituyen el centro neurálgico de la ciudad. Otros barrios famosos son: la Bastille, el Marais, Montmatre, Pigalle, los Champs-Elysées y L’Ile de la Cité.

La Rive Gauche y le Quartier Latin

constituyen el centro neurálgico de la ciudad. Otros barrios famosos son: la Bastille, el Marais, Montmatre, Pigalle, los Champs-Elysées y L’Ile de la Cité.

En París existen 16 líneas de metro que se distinguen por un número. Con sus 213 km es la tercera red de metro más extensa de Europa occidental, tras el Metro de Londres y el Metro de Madrid. El metro fue concebido y realizado en 1896 por Fulgenge Bienvenue que realizó también los planos y la construcción de la estación de Montparnasse. La primera línea de metro tiene 106 años.

Se complementa además con la amplia red de ferrocarril suburbano del Réseau Express Régional (RER). Cinco RER recorren la ciudad y “la banlieue” (extrarradio).

Todas las redes de transporte público de París se integran en la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens), consorcio de transporte de la región Île de France.

El nudo central de la red, la estación de Metro y RER Châtelet-Les Halles, es la mayor estación subterránea de metro del mundo. En ella confluyen 5 líneas de metro, 3 líneas de RER y varias líneas de autobuses en superficie. Es terminal de autobuses nocturnos regionales

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DIMANCHE SOIR DU 23 JUIN

LE QUARTIER MONTPARNASSE

LE QUARTIER MONTPARNASSE se sitúa en la margen izquierda del Sena centrado en la intersección del Boulevard de Montparnasse y el Boulevard Raspail. Montparnasse fue absorbido en el XIV arrondissement en 1860.

El nombre de Montparnasse proviene de "mont Parnasse", monte Parnaso en francés (en la mitología

griega, hogar de las nueve diosas griegas, las musas, de las artes y las ciencias), nombre dado al escarpado barrio en el siglo XVII por los estudiantes que acudían al mismo a recitar poesía.

La colina fue nivelada en el siglo XVIII para construir el Boulevard de Montparnasse. Durante la Revolución Francesa numerosos clubs de baile y cabarets abrieron sus puertas en este barrio. Esta zona es también conocida por sus cafeterías y bares.

Como su homólogo Montmartre, Montparnasse se hizo famoso a comienzos del siglo XX, en los años llamados Années Folles (los años locos), cuando era el corazón de la vida intelectual y artística de París. De 1910 al comienzo de la Segunda Guerra Mundial, los círculos artísticos parisinos migraron a Montparnasse, una alternativa al distrito de Montmartre que había sido el caldo de cultivo de la anterior generación de artistas. El París de Zola, Manet, Anatole France, Degas y Fauré, un grupo con más en común por el estatus del que provenía que por las tendencias artísticas del momento, malcriados en los refinamientos del dandismo, estaba en el otro extremo

del espectro económico, social y político respecto a los artistas emigrantes, valientes y que alzaban la voz con dureza que poblaban Montmartre.

Pintores prácticamente sin dinero, escultores, escritores, poetas y compositores vinieron del mundo entero para prosperar en la atmósfera creativa y por el alquiler barato en comunas de artistas como La Ruche. Viviendo sin agua corriente, en estudios húmedos, sin calefacción, raras veces sin ratas, muchos vendieron sus trabajos por unos francos solamente para comprar comida. Jean Cocteau una vez dijo que la pobreza era un lujo en Montparnasse. Entonces promovidos por distribuidores de arte como Daniel-Henry Kahnweiler, hoy los trabajos de aquellos artistas se venden por millones de euros.

Tour Montparnasse. Vue panoramique

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LUNDI, 24 JUIN

Visite panoramique: Arc de Triomphe - Musée du Louvre - Montmartre

L’ARC DE TRIOMPHE

L’ARC DE TRIOMPHE se encuentra situado en el centro en la plaza Charles de Gaulle, antes plaza de l’Étoile. Se trata de una amplia rotonda arbolada de 120 metros de diámetro de donde parten doce avenidas: Champs-Elysées, Friedland, Hoche, Wagram, Mac Mahon, Carnot, Grande-Armée, Foch, Victor Hugo, Kléber, Iéna y Marceau. Todos los coches giran en torno a ella y si dos coches colisionan en dicha plaza cada uno deberá pagar su reparación. Es uno de los arcos más conocidos de Occidente además de constituir uno de los símbolos de la ciudad.

L’ARC DE TRIOMPHE, iniciado por Jean-François-Thérèse Chalgrin en 1806 fue un encargo de Napoleón I Bonaparte que quiso dedicarlo a sus éxitos militares pero no fue concluido hasta 1836 por Jean-Armand Raymond. El monumento se inspira en el arco de Constantino en Roma, pero es el doble de alto (50 m) y de ancho (45 m). Los bajorrelieves y las inscripciones relatan las victorias napoleónicas y posteriores victorias y tratados franceses. Sin duda, el más conocido y hermoso es el de la derecha que mira hacia los Champs-Elysées y representa la partida de los voluntarios en 1792. El Arco de Triunfo se la convertido en un verdadero altar de la patria. Bajo su gran arcada, se colocó en 1920 la Tumba del Soldado desconocido cuya llama perenne arde en recuerdo de todos los soldados caídos por la patria. En su parte superior, hay una plataforma panorámica, desde donde se pueden admirar las grandes avenidas que salen de la plaza. En el subterráneo, se encuentra un museo, que documenta la historia de este monumento y conserva reliquias bélicas desde la época napoleónica hasta la Segunda Guerra Mundial.

PROMENADE À PIED: DES CHAMPS-ELYSÉES À LA PLACE DE LA CONCORDE

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LES CHAMPS-ELYSÉES es la mayor avenida de París. Mide 1880 metros de longitud, y va desde el Arco del

Triunfo hasta la Plaza de la Concordia. En la parte alta de la avenida, que empieza en la plaza «Charles de Gaulle» (antes plaza de la Estrella, «Place de l'Étoile») se encuentran cines, cafés, restaurantes, tiendas de lujo y grandes almacenes.

Según se va bajando hacia la Plaza de la Concordia, esta avenida está rodeada de jardines y en ella se encuentran varios edificios públicos majestuosos.

Así, en la intersección con la plaza Clémenceau en donde se encuentra la estatua de bronce de este famoso político que condujo a Francia a la victoria de 1918, se abre, a la derecha, una espléndida perspectiva sobre la avenida Churchill con el puente de Alejandro III y los Inválidos , al fondo.

A los dos lados de esta avenida, se encuentran el PETIT PALAIS Y EL GRAND PALAIS, construidos por el arquitecto Girault para la Exposición Universal de 1900.

El PETIT PALAIS es un edificio neobarroco con un gran pórtico sostenido por columnas jónicas. La entrada principal está ornamentada con estatuas y cubierta por una gran cúpula. Alberga el Museo de las Bellas Artes que expone una colección de objetos de arte decorativo medieval y renacentista y varias obras de escultura y pintura francesa del siglo XIX.

El GRAND PALAIS también es de estilo esencialmente neobarroco y está cubierto por una cúpula de 43 m. de altura. Sus estancias, de estilo art nouveau, acogen las Galeries Nacionales du Grand Palais, sede de importantes exposiciones y salones temporales.

Cerca del Petit y Grand Palais, se encuentra el PALAIS DE LA DÉCOUVERTE, construido en 1937, es un museo de vulgarización científica en el cual , gracias a esquemas, demostraciones y exposiciones prácticas así como películas documentales y exposiciones temporales pone al alcance del gran público las grandes etapas y los últimos progresos de la Ciencia. El planetario que se encuentra bajo su cúpula es una apasionante iniciación a la lectura del cielo. Ya cerca de la Plaza de la Concordia, se encuentra el Palacio del Elíseo, sede del Presidente de la República Francesa así como las embajadas de Estados Unidos y Gran Bretaña. Por el lado opuesto del Arco de Triunfo la avenida de la Gran Armada y la Avenida Charles de

Gaulle prolongan los Campos Elíseo.

El nombre Campos Elíseos viene de la mitología griega, donde designaba la morada de los muertos, reservada a las almas virtuosas, el equivalente del paraíso cristiano inventado. Los franceses suelen decir de esta avenida que es «la plus belle avenue du monde».

LA PLACE DE LA CONCORDE es la plaza más grande de París. Mide 8 hectáreas. Está situada a orillas de río Sena, al final de los jardines de “Les Tuileries” y el principio de los “Champs-Elysées”. Fue construida por el arquitecto de Luis XV, Jacques-Ange Gabriel entre 1757 y 1779 para albergar la estatua ecuestre del monarca, obra de Pigalle y Boucheron. En aquella época la plaza se llamaba Luis XV. Durante la Revolución Francesa, la estatua del rey fue sustituida por la guillotina; allí murieron, además de Luis XVI, María Antonieta, Danton o Robespierre, otras 2800 personas entre 1793 y 1795. Después de la Revolución, la plaza sufrió varios cambios tanto desde el punto de vista urbanístico como de nombre, volviendo definitivamente a llamarse plaza de la Concordia para simbolizar el final de una época turbulenta y la esperanza en un futuro mejor. Adquirió su aspecto actual entre 1836 y 1840 con el reordenamiento realizado por el arquitecto Hittorf.

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En el centro, se levanta el OBELISCO EQUIPCIO, procedente del templo de Amom en Luxor regalado en 1831 por Mehmet-Alí a Luis Felipe de Orleáns y colocado en 1836. El obelisco mide 23 metros de alto y pesa 230 toneladas; los jeroglíficos que lo adornan ilustran las gloriosas empresas del faraón Ramsés II.

A los lados del obelisco, hay dos fuentes, construidas en la misma época. En las esquinas de la plaza se levantan, ocho estatuas que simbolizan las principales ciudades francesas. Los caballos de Marly, esculpidos en mármol por Coustou, indican el comienzo de los Champs-Elysées. Los que se ven actualmente son copias ya que originales se encuentran en el Louvre.

En el lado norte de la plaza, se encuentran dos edificios con columnas, obras también de Jacques-Ange Gabriel, el Hotel Crillon y el Ministerio de la Marina que encuadran la Rue Royale, al fondo de la cual se encuentra La Madeleine.

LA MADELEINE es una iglesia católica construida por Napoleón Bonaparte que quiso construir un monumento en honor de la Grande Armée y tomando como modelo la Maison Carrée en Nîmes.

Para ello hizo derribar totalmente una construcción anterior y confió los trabajos al arquitecto Vignon en 1806. Transformada en iglesia en 1814 fue dedicada a Santa María Magdalena. El edificio tiene forma y estructura de un templo griego clásico: amplio basamento con escalinata y columnata de 52 columnas de 20 metros de altura. El frontón tiene un gran friso esculpido por Lemaire en 1834 que representa el Juicio Final.

Al este de la plaza se encuentran los museos Jeu de Paume y l’Orangerie; al oeste la plaza se abre hacia los Champú-Elysées y al sur a través del puente de la Concordé, construido por Perronnet entre 1787 y 1790 y ampliado en 1930, se llega al Palais Bourbon, sede de la Asamblea Nacional, el equivalente al Congreso de los Diputados en España.

LE PALAIS BOURBON fue construido a comienzos del siglo XVIII para la hija de Luis XIV y de Madame de Montespan, Louise Françoise de Bourbon, Duquesa de Bourbon que da su nombre al edificio. Las obras, encargadas al arquitecto italiano Giardini, comenzaron en 1722. Tras la muerte, fueron continuadas por Pierre Cailleteau, llamado Lassurance et terminadas en 1728 por Aubert y Jacques Gabriel. En 1765 el Príncipe de Condé, nieto de la Duquesa de Bourbon, amplió y transformó el palacio, convirtiéndolo en un gran palacio al estilo del Grand Trianon de Versailles y del cercano Hôtel de Lassay, construido al mismo tiempo y al que se unirá poco tiempo después a través de una galería. Entre 1803 y 1807, Napoleón Bonaparte encargó al arquitecto Bernard Poyet la construcción de la fachada que da al Sena la cual debía estar en harmonía con la de La Madeleine que se encuentra enfrente, a lo lejos, al final de la Rue Royale. Se construyeron, entonces doce columnas en forma de templo griego. El imponente frontón alegórico ha cambiado en varias ocasiones. El que existe actualmente es obra de Jean-Pierre Cortot y representa a Francia, vestida de forma clásica, de pie, delante del trono, acompañada de la Fuerza y de la Justicia, llamando a las élites a preparar las leyes. El interior del palacio alberga verdaderas joyas del arte: La Biblioteca con la Historia de las Civilizaciones fue decorada por Delacroix entre 1838 y 1845 y Houdon esculpió los bustos de Diderot y Voltaire. Es la sede de la Asamblea Nacional de la República Francesa desde 1879.

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LE PALAIS ROYAL ET SES JARDINS

LE PALAIS ROYAL es un conjunto monumental, que integra un palacio, jardines, galerías y un teatro situados al norte del Museo del Louvre. Originalmente se llamó Palais-Cardinal pues fue erigido por orden del Cardenal Richelieu.

A pesar de su nombre, nunca fue residencia de los reyes. Su construcción fue un encargo del Cardenal Richelieu al arquitecto Jacques Lemercier. Las obras de construcción se iniciaron en 1624 sobre la ubicación del que había sido el Hôtel de Rambouillet y duraron hasta el siglo XIX.

Tras la muerte de Luis XIII, se convirtió en el hogar de la reina madre, Ana de Habsburgo, del cardenal Mazarino y del joven Luis XIV. Fue en esta época cuando se empezó a conocer el edificio con el nombre de "Palacio real". Más tarde, el Palais Royal se convirtió en la residencia parisina de los duques de Orléans quienes lo convirtieron en el epicentro de brillantes reuniones. Fue aquí donde se inició la Revolución Francesa. Hoy en día es la sede del Consejo de Estado, del Consejo Constitucional y del Ministerio de Cultura.

Su fachada con columnas fue levantada en 1774 y está decorada con trofeos de armas y alegorías. Cuenta con un pequeño patio desde el que se llega a un hermoso jardín ideado en 1781. Tiene 225 m. de extensión y lo rodean tres alas de robustas columnas.

En el patio de Honor del Palais Royal, se instalaron las controvertidas columnas de Buren (1986 –restauradas en 2008) que dominan una red subterránea de cursos de agua. De la misma época son las dos fuentes de bolas del artista belga Pol Bury situadas en el patio de Orléans, entre el Consejo Constitucional y el Ministerio de Cultura.

Se trata de un jardín armónico de unas dos hectáreas, que combina naturaleza y fuentes con esculturas. Cuenta con árboles y plantas de hasta 466 especies diferentes.

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LE MUSEE DU LOUVRE

Plan d’accès au musée

Histoire et origines du musée

El origen de este edificio se remonta al siglo XII cuando Felipe Augusto hizo construir una fortaleza para defender París de las incursiones sajonas. De hecho el nombre Louvre parece derivar de la palabra sajona “leovar” que significa morada fortificada. Más tarde fue transformada en residencia real por Carlos V el Sabio en el siglo XIV. Pero posteriormente el Louvre estuvo deshabitado durante más de

ciento cincuenta años hasta que en 1546 Francisco I ordenó la demolición de la antigua fortaleza e inició la construcción del actual Louvre, según proyecto del arquitecto francés Pierre Lescot. Su primigenia estructura fue ampliándose durante los reinados de casi todos los monarcas posteriores. A principios del siglo XVII, cuando reinaba Enrique IV, se concluyó, bordeando el Sena, la Grande Galerie, que en la actualidad es la principal galería de pintura. Más tarde, con Napoleón III, se añadió un ala en la zona norte, que recorre la célebre rue de Rivoli. A mediados del siglo XIX se dio por finalizada la construcción del enorme complejo: con una superficie de 19 hectáreas, es una obra maestra del diseño arquitectónico y del adorno escultórico. El Louvre fue inaugurado como museo público en 1793, nombrándose al pintor francés Jacques-Louis David director de la comisión encargada de su administración. En 1848 pasó a ser propiedad del Estado. El presidente François Mitterrand inauguró en 1993 el ala Richelieu. El ala norte del palacio del Louvre, ocupada con anterioridad por el Ministerio de Finanzas, fue desocupada y transformada en zona de exposiciones. Con esto se concluyó la segunda fase de un proyecto iniciado en 1981: “El Grand Louvre”, que incluía la construcción de la pirámide de cristal (diseñada como acceso al Museo por Ieoh Ming Pei), un auditorio, galerías para exposiciones temporales, muestras sobre la historia del Louvre y la excavación de los fosos del Louvre medieval, además de la instalación de restaurantes, tiendas y zonas de aparcamiento de vehículos.

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Les collections du musée El núcleo de las colecciones del Louvre está constituido por el grupo de cuadros del renacimiento

italiano (entre los que se encuentran varias obras de Leonardo da Vinci) pertenecientes al rey Francisco I, importante coleccionista y mecenas artístico. Los fondos del Museo se vieron ampliados de forma significativa con las adquisiciones realizadas para la monarquía por el cardenal de Richelieu y el cardenal Mazarino, gracias al cual se compraron obras que habían pertenecido a Carlos I de Inglaterra. Napoleón I Bonaparte depositó en el Louvre los cuadros y obras de arte de las que se había apropiado durante sus conquistas europeas. Tras su caída, sin embargo, muchas de estas obras fueron devueltas a sus antiguos propietarios. Desde entonces, los fondos del Museo han seguido creciendo de forma constante gracias al cada vez mayor número de obsequios, donaciones y objetos procedentes de excavaciones arqueológicas. Entre sus grandes tesoros se encuentran esculturas del mundo antiguo tan famosas como la Victoria de

Samotracia y la Venus de Milo, así como el famoso retrato de Leonardo, Mona Lisa.

El Louvre cuenta también con obras de maestros italianos como Rafael y Tiziano, y de otros artistas europeos como Petrus Paulus Rubens y Rembrandt. Como medida de protección, durante las dos guerras mundiales se procedió a trasladar las valiosísimas obras del Museo a almacenes secretos situados fuera de París. Siete departamentos se encargan de la administración y conservación de las colecciones del Museo. El Departamento de Antigüedades Egipcias fue establecido en 1826 para estudiar y mostrar los objetos trasladados a Francia durante la campaña de Napoleón en Egipto.

El Departamento de Antigüedades Orientales es célebre por sus colecciones de arte mesopotámico e islámico.

Toros alados. Khorsabad (Asiria), finales del siglo VIII antes de C.

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Otros departamentos están especializados en antigüedades griegas, romanas y etruscas, objetos de arte (incluidas las joyas de la corona de Francia), así como estampas y grabados.

Sarcófago etrusco de los esposos de Cerveteri.Hacia 20-510 a.J.C.

El Departamento de Pintura, considerado por muchos expertos como el más importante del mundo, comprende varios miles de obras pertenecientes a distintas escuelas europeas. Su enorme colección de pintura francesa abarca obras que van desde la edad media hasta principios del siglo XIX. Sin embargo, desde 1986, las obras de los impresionistas y posimpresionistas franceses (muchas de las cuales datan del periodo comprendido entre 1848 y 1914), que se encontraban expuestas anteriormente en el Museo del Jeu de Paume, cerca del Louvre, fueron trasladadas al Museo de Orsay, situado en la orilla izquierda del Sena. Eugène Delacroix Esteban Murillo Jean-Auguste Dominique Ingres

La Liberté guidant le peuple Le Jeune Mendiant.1645-50 Une Odalisque

LE JARDIN DES TUILERIES

LE JARDIN DES TUILERIES es el más antiguo de los parques parisinos y también uno de los primeros jardines públicos del mundo. Se sitúa entre el Museo del Louvre y la place de la Concorde. Desde el siglo XII

este espacio fue ocupado por fábricas de “tuiles” (especie de tejas) y huertas, hasta que Catalina de Médicis, en el siglo XVI, mandó construir un palacio con su jardín. Fue diseñado por Le Nôtre que también diseñó los jardines de Versailles. Las avenidas, llenas de árboles, y recorridas por estatuas, adquieren su mayor esplendor en primavera.

Aparte de las esculturas que se pueden encontrar, varios estanques y fuentes. Perfectamente alineado con el Oblisco de la place de la Concorde y el el Arc de Triomphe , se encuentra el Arc de Triomphe del Carroussel , más pequeño que el Arc de Triomphe. Napoleón lo mandó construir en conmemoración de sus victorias militares (1806-1808).

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MONTMATRE. PIGALLE

MONTMARTRE se encuentra en el distrito XVIII , en la zona norte de la ciudad, y es uno de los barrios con mayor encanto de la ciudad debido a sus calles en cuesta , jardines y escaleras. Hasta el siglo XIX,

Montmartre no era más que un pequeño pueblo que a partir de ese momento se integró en la ciudad como un barrio más. Su nombre viene del latin, "mons mercurii" (Mont de Mercure) "mons martis" (Mont de

Mars). Pero el abad Hilduin , s. IX, para servir a su causa, mantuvo la leyenda de "mons martyrium" a causa del martirio que Saint Denis (primer obispo de París) y sus compañeros sufrieron a mitad del cerro. Llamada en un principio Mons Martyrium (El monte de los mártires), en la Edad Media fue una zona conventual y en 1589, Enrique IV se hospedó durante el asedio a la capital francesa, en las Guerras de Religión. Durante la Revolución Francesa, los conventos del municipio fueron destruidos y en 1871 fue escenario de la lucha de la Comuna. Ya antes de ser incorporado a la municipalidad de París, Montmartre fue un lugar donde había numerosos viñedos, trigales y pastos para la crianza de ovejas. En la actualidad, es un barrio comercial parisino donde se alojan diversos cafés, restaurantes y sitios de diversión como el Moulin Rouge y la Place du

Tertre. El Barrio se prolonga desde Place Pigalle hasta la Iglesia de Sacré-Coeur.

LA PLACE DU TERTRE. Lo que hasta el siglo XIX fue un pequeño pueblo, a partir del momento en que entró a formar parte de París se convirtió en el feudo de los intelectuales y de los artistas, que gustaban de reunirse en la plaza del Tertre. Es el lugar más turístico de Montmartre. Aquí se encuentran cafés, vendedores de souvenirs, dibujantes... En 1635 se plantaron árboles en esta plaza y se castigaba duramente a quien los deterioraba. En 1871, 171 cañones fueron colocados en este lugar. El general Lecomte tenía la orden de retirarlos, pero no puedo cumplirla a tiempo. El hecho de querer retirar los cañones de la plaza del Tertre, provocó un motín que sería el origen de la Comuna.

LE SACRÉ-COEUR

Esta basílica está situada en lo alto de la colina de Montmatre. Inicialmente fue concebida como un monumento público para rendir homenaje a la memoria de los numerosos ciudadanos franceses que habían perdido la vida durante la Guerra Franco-Prusiana y para expiar los pecados cometidos por la comuna. Fue el arquitecto Paul Abadie quien ganó el concurso para su construcción. Aunque muy controvertido, es uno de los monumentos más visitados de París. La basílica tiene forma de cruz griega, adornada con cuatro cúpulas: el domo central, de 80 m de altura, está tocado por una linterna, formada por una columnata.

En el ábside, una inmensa torre cuadrada hace las veces de campanario que guarda, entre otras, la

Savoyarde, una campana de 3 m de diámetro y más de 26 t de peso, ofrecida por la diócesis de Chambéry. La cripta posee la misma disposición que la iglesia, y es una de las curiosidades de la basílica. La arquitectura de la basílica se inspira en la arquitectura romana y bizantina e influyó en otros edificios religiosos del siglo XX, como por ejemplo la basílica de Sainte-Thérèse de Lisieux. En el pórtico aparecen las estatuas de San Luis y Juana de Arco y es posible, una vez dentro, subir a la cúpula para gozar de una vista panorámica de París.

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PIGALLE se encuentra muy cerca de Montmartre. Debe su nombre al escultor Jean- Baptiste Pigalle (1714-1785). El barrio es conocido en el mundo entero por ser el barrio de los sex-shops y cabarets, entre ellos el famaso Moulin Rouge.

LE QUARTIER LATIN: BOULEVARD SAINT-GERMAIN ET SAINT MICHEL

LE BOULEVARD SAINT- GERMAIN, forma parte del famosísimo Quartier Latin y es quizás una de las calles más conocidas de la orilla izquierda del Sena y caras de la ciudad. Tiene una longitud de más de tres kilómetros. Calle llena de actividad, cuenta también con el café más antiguo de la ciudad Le Procope (ahora restaurante). Fundado por un siciliano en 1686, contó entre su clientela con Voltaire o Napoleón. Cines, librerías y tiendas completan el decorado de este bulevar.

Alrededor del boulevar se extiende el QUARTIER DE SAINT GERMAIN-DE-PRÈS, alrededor de la iglesia del mismo nombre, evocando el recuerdo de la antigua abadía benedictina que se encontraba en ese lugar. Se trata de un barrio chic e intelectual, en él residen numerosos escritores y artistas. Tres cafés situados en torno a la place Saint Germain des Près son particularmente célebres gracias a su clientela: hombres de letras, artistas y políticos, no sólo de la actualidad sino también de épocas pasadas. Estos cafés son: LES DEUX MAGOTS, FLORE y la “brasserie” LIPP. Entre la iglesia de Saint-Germain y el Instituto de Francia, las calles estrechas, repletas de “hôtels particuliers” del s. XVII acogen anticuarios, cafeterías, tiendas de lujo y editoriales.

La iglesia de St-Germain-des-Pres es la más antigua de París, concretamente del año 542. De estilo románico, en principio fue abadía benedictina destinada a guardar santas reliquias; su decadencia comenzó en 1794 con la Revolución francesa. Fue restaurada en el siglo XIX.

En el interior, se mezclan varios estilos arquitectónicos: gótico y románico. Destaca la estatua de Nuestra Señora de la Consolación. Alberga también tumbas de hombres ilustres como Descartes.

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LE BOULEVARD SAINT-MICHEL es otra de las calles más famosas del Quartier Latin.

Popularmente se le conoce como Boul'Mich'. Empieza en la fuente Saint-Michel y concluye en l’avenue de l'Observatoire.

El bulevar fue abierto por el Barón Haussmann dentro de su plan de transformación de la ciudad. Junto al bulevar de Sébastopol formaba el nuevo gran eje norte sur de la ciudad. De hecho, inicialmente se le denominó bulevar de Sébastopol rive gauche antes de cambiar su nombre por el actual en 1864.

Durante el Mayo del 68, su cercanía con la Sorbonne le convirtieron en un lugar habitual de enfrentamiento entre la policía y los estudiantes.

En la actualidad, es la parte norte del bulevar la que muestra mayor actividad gracias a la presencia de numerosas librería y tiendas de ropa. Las famosas librerías Gibert Joseph y Gibert Jeune son unas de ellas.

En el bulevar se encuentra el hôtel Cluny sede del Museo Nacional de la Edad Media.

Pero sin duda uno de los lugares más activos dentro de esta zona es la plaza Saint-Michel, lugar de encuentro de todos los estudiantes de París.

LA PLACE SAINT MICHEL es una extensa explanada idealmente situada en el centro del Barrio Latino.

La magnífica fuente de los leones que está en el frontón del edificio del boulevard Saint Michel se construyó en 1860 y se adornó con una monumental escultura del arcángel Saint Michel que vence al dragón.

Cerca de esta plaza se encuentra la EGLISE DE SAINT SÉVERIN, una de las más antiguas de París

junto o a la de Saint Germain de Près. Se encuentra a muy pocos metros de la Catedral de Notre-Dame, es un “joyita del arte gótico que tiene como particularidad albergar las campanas más antiguas de la ciudad.

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MARDI, 25 JUIN

Cathédrale de Notre-Dame. Promenade à pied (de Notre-Dame à Bastille). La Défense. Promenade à pied (le Quartier Latin-Sorbonne)

LA CATHÉDRALE DE NOTRE DAME

Architecture: caractéristiques principales

Notre Dame de Paris fue la primera Catedral de la Île de la Cité donde se cree que empezó la ciudad. Fue construido en los siglos XVII y XVIII. Esta dedicada a María, madre de Jesucristo, de ahí su nombre.”Notre Dame”. La imagen original era una “virgen negra”, antigua figura popular de la Fertilidad.

El edificio es una obra maestra del arte gótico, la aguja central mide 82 metros y está flanqueada por dos torres cuadradas entre las cuales se extiende una larga galería, justo debajo esta el rosetón central que tiene 9 metros de diámetro, el cual corona la “Galerie des Rois”. La catedral consta de una nave central dividida en cinco cúpulas, cuatro naves laterales, una nave transversal bastante reducida, un coro dividido en dos cúpulas y un ábside semicircular con siete absidiolos. En un principio, las bóvedas sexpartitas de la nave central y las bóvedas de crucería de las naves laterales debían apoyarse sobre pilares gruesos y finos alternados entre sí, pero se potó por unificar el tipo de soporte, logrando una nave más homogénea. El crucero tiene cuatro plantas de altura, lo que permite imaginar como era la primera catedral. En las reformas realizadas entre 1250 y 1325 se construyeron capillas entre los contrafuertes.

En el siglo XIX tuvieron lugar las obras de restauración de la estructura del edificio y de la decoración. Estas obres fueron llevadas a cabo por los arquitectos Eugène Viollet-le-

Duc y Jean-Baptiste-Antoine Lassus. En el exterior, se restauraron las esculturas de la fachada oeste y las del tramo sur de la nave transversal, la aguja, los gabletes y los pináculos. En el interior las reformas principales consistieron en elevar las cúpulas y dar forma a los vanos.

Sus dos pórticos más importantes son: “el Pórtico de la Virgen”, realizado en el siglo XIII, en pleno esplendor del arte gótico, y “el Pórtico del Juicio final”, realizado a principios del siglo XIII.

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Pórtico de la Virgen

Pórtico del Juicio final

También es importante la portada de Santa Ana que fue añadida posteriormente a la fachada gótica habiendo sido necesario reforzarla añadiéndole un dintel y un arco. En esta catedral tuvieron lugar muchos de los sucesos que marcaron la historia de Francia: en 1430, Enrique VI de Inglaterra fue coronado Rey de Francia, más recientemente en la liberación de Paris en 1944 Charles de Gaulle fue a dar las gracias a Notre Dame mientras el Bourdom sonaba alegremente. Pero sin duda la ceremonia más grande que allí tuvo lugar fue en 1804, la coronación de Napoleón I.

Les vitraux

En la Edad Media, todos los vanos de Notre-Dame tenían vidrieras magníficas. Todo fue destruido en el siglo XVIII, excepto tres grandes rosetones, de excepcional calidad. En el siglo XIX, Viollet-le-Duc y sus colaboradores crearon nuevas vidrie ras en el estilo medieval para las capillas laterales y las de la girola. Por fin, en el siglo XX, en 1960, Jacques Le Chevallier hizo para las ventanas altas de la nave y para los vanos de las tribunas unas vidrieras no figurativas en los tonos de los tres rosetones de la Edad Media. Las

vidrieras se desarrollan a lo largo de ocho grandes vanos, divididos en cuatro ojivas, siete vanos de dos ojivas situados en el ábside y en el rosetón de la fachada oeste, que data de la última década del siglo XV.

Los tres rosetones medievales son el del Oeste (1220), encima del órgano mayor que lo oculta a medias, y los dos rosetones simétricos de las naves Norte (1250) y Sur (1270) del crucero que, según la tradición, hubieran sido dados por San Luis. Los tres son en gran parte los originales, a pesar de las imprescindibles restauraciones y limpieza. El rosetón oeste está constituido de un medallón central que representa a la Virgen con el Niño, rodeado de tres grandes

círculos concéntricos. En torno al hueco central está la serie de los doce profetas menores, que anunciaron la Encarnación de Jesús. Los otros dos círculos exteriores oponen en la parte alta doce virtudes y doce vicios y, en la parte baja, asocian las faenas del campo a los doce signos del zodíaco. El rosetón Norte está dedicado al Antiguo Testamento. Predomina el color morado. En tres círculos, están representados ochenta personajes: profetas, reyes, jueces y sumos sacerdotes. El rosetón Sur es el del Nuevo Testamento. Predomina el color rojo y su orientación lo hace mucho más luminoso. Lo constituyen veinticuatro medallones repartidos en cuatro círculos y que figuran apóstoles, mártires, obispos así como escenas del Evangelio. El medallón central, creación del taller de Viollet-le-Duc, representa a Cristo, el Cristo del Apocalipsis rodeado del tetramorfos. Las diferencias entre las distintas vidrieras se deben esencialmente a los dibujos de los fondos, que repiten los mismos motivos decorativos. Estos últimos forman una trama policroma, de muchos colores mientras que en las escenas el color está repartido de forma homogénea sobre un fondo azul. Predomina el contraste entre rojo y azul, aunque en ocasiones irrumpen otras tonalidades, como el amarillo.

Los motivos principales que se representan en las vidrieras son: El Génesis, El Éxodo, Los Números, El Deuteronomio, Josué, Los Jueces, Isaías, El árbol de Jessé, San Juan Evangelista, la infancia de Cristo, La pasión, San Juan Bautista, El libro de Daniel, Jeremías, Tobías, Judit y Job, Ester, El libro de los Reyes, El traslado de la Reliquias, El Apocalipsis. Las vidrieras tienen una triple función: las de tonalidades intensas tienen una función histórica y decorativa, pero también arquitectónica: sirven para cerrar el espacio.

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PROMENADE À PIED: DE NOTRE DAME À BASTILLE

LA CONCIERGERIE, junto con la Sainte Chapelle, forma parte del conjunto artístico e histórico del Palais de Justice.

Pero la Conciergerie antes de ser Palacio de Justicia, fue prisión y hoy en día monumento nacional de interés artístico. Fue el primer palacio real parisino , por lo que también se le conoce como Palais de la Cité. En el Siglo XIV Philippe le Bel ordenó ampliar y remodelar el Palais de la Cité para convertirlo en la residencia real más suntuosa de la Europa medieval, símbolo de su poder.

A partir del reinado de Charles V, a finales del siglo XIV, los reyes de Francia abandonaron el Palais de la Cité para instalarse en el Palais du Louvre y en Vincennes. Confirieron, entonces, el cuidado del viejo palacio al “Concierge”, verdadero intendente del rey, que detentaba importantes poderes policiales y judiciales. Es, por lo que, las partes bajas del edificio, que ya ejercía como tribunal de justicia, se convirtieron en prisión.

Esta función carcelaria no hizo más que afirmarse con el paso del tiempo y, en 1793, la Conciergerie llegó a ser la prisión por excelencia de la época de la Revolución Francesa. En 1795 más de 2700 personas condenadas a muerte vivieron sus últimos momentos en este lugar. Entre los más célebres: la reina Marie-Antoinette, el poeta André Chenier, Robespierre, etc. Al final del periodo de la “Terreur”- el período más

sangriento de la Revolución Francesa-, el Palais de la Cité estuvo enteramente dedicado a tareas judiciales. A lo largo del siglo XIX, el edificio fue ampliado y restaurado en diversas ocasiones. La última restauración consecuencia del incendio ocurrido durante los sucesos de la Comuna de 1871, durará 20 años. En 1862, La Conciergerie fue declarada monumento histórico, dejando de tener funciones penitenciarias en 1934, año en el que fue declarado momento artístico y abierto al público. Desde el punto de vista arquitectónico, la Conciergerie es un claro ejemplo de arquitectura civil medieval. Tres torres redondas marcan la fachada de la Conciergerie: la torre de Cesar, la torre de Plata y la torre de Bonbec donde se encuentra la sala en la que se torturaba a los presos para que confesaran.

En el exterior de la Conciergerie, Jean II de Francia hizo construir la “tour de l’Horloge”, llamada así porque aquí se instaló el primer reloj público de París, luego sustituido en 1585 por el de German Pilon.

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LA SAINTE CHAPELLE está ubicada dentro del Palais de Justice (Palacio de Justicia).Fue consagrada en 1248 y alberga la famosa corona de espinas de Jesucristo y otras reliquias que fueron adquiridas por el rey Luis IX a principios del siglo XIII. La riqueza de esta capilla reside en sus inmensas vidrieras de tres pisos de altura que conforman lo que serán los muros. Edificada en seis años (1242 - 1248), la

Sainte Chapelle es ante todo la obra personal de San Luis.

L’HÔTEL DE VILLE se encuentra en la plaza del Hôtel del ville (IV arrondissement), antigua plaza de Grève.

Fue edificado en 1873 en estilo neo- renacentista, las 136 estatuas representan a personajes célebres de la Historia. Los magníficos salones fueron decorados por los artistas del siglo XIX. El edificio alberga las oficinas del Ayuntamiento de París y el Consejo de París.

LE QUARTIER BEAUBOURG es un barrio marcado sin duda alguna por el Centro Pompidou pero también por El Forum des Halles, en cuyo espacio se asentaba antiguamente el atestado y maloliente mercado de París. Se trata de un centro comercial de moderno diseño, en cuyos sótanos se alojan numerosas boutiques, salas de cine y locales de espectáculos y una estación de metro.

Pero no todo en este barrio son edificios o fuentes (Fontaine Stravinsky) y relojes (Le Défenseur du temps) de arquitectura moderna. Justo al lado del Forum des Halles se alza la impresionante iglesia de Saint-Eustache. De estructura gótica, se empezó a construir en 1532 pero su construcción no se terminó hasta 1637. La fachada original fue demolida para reconstruirla en estilo Renacimiento en 1754, con columnas que recuerdan el estilo clásico. Templo de la agricultura durante la revolución, la iglesias fue incendiada en 1844, y restaurada más tarde por Baltard. Fontaine Stravinsky.

EL CENTRO NACIONAL DE ARTE Y CULTURA GEORGES POMPIDOU, más conocido como "Centro Pompidou" o “Beaubourg” , inaugurado en 1977.

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Aunque fue concebido en la época del presidente George Pompidou, este falleció antes de poder verlo terminado, siendo su sucesor, Giscard D´Estaing quien lo inauguró. En 1997 se decidió cerrarlo para su rehabilitación y para que estuviera listo para recibir al 2000 como si fuera el año de su “renacimiento”. Rejuvenecerlo costó unos 135 millones de dólares y, además de los cambios estéticos, el plan fue ampliar los espacios de exhibición.

El edificio fue diseñado por Renzo Piano, Richard Rogers y Gianfranco Franchini. El aspecto tan innovador y chocante de este edificio en los años 70, hizo que fuese muy criticado al chocar enormemente con la estética clásica y romántica de las calles y edificios parisinos, pero a día de hoy es de los edificios más queridos por los habitantes, y de los más visitados por los turistas.

El Centro Georges Pompidou es considerado uno de los centros culturales más espectaculares del mundo y uno de los más grandes por su colección de arte contemporáneo. En su interior se realizan multitud de exposiciones de todo tipo, representaciones teatrales, y está dotado con una enorme biblioteca pública con capacidad para 2000 personas.

Destaca por su apariencia semi-industrial y el hecho de que sus elementos funcionales, como escaleras, conductos de agua, de aire, etc…están situados en el exterior del edificio, dejando un interior diáfano donde se puede aprovechar cada metro cuadrado del interior. Este

hecho es el que le da su apariencia característica, con una fachada principal donde destacan las escaleras mecánicas que cruzan la fachada de un lado a otro, y la parte posterior, donde están todos los tubos de diferentes conducciones y suministros, que están pintados de vivos colores. Las colecciones permanentes están situadas en las siguientes plantas:

- Las obras desde 1905 a 1960 en la 5ª y la 4ª planta.

– Las de arte contemporáneo en la 4ª planta.

- Las mayores exposiciones de arte contemporáneo se realizan el la 1ª y la 6ª planta.

- Una biblioteca informativa en la 1ª, 2ª y 3ª planta

- Un forum que incluye un centro de actuaciones, un cine y talleres infantiles en los bajos.

LE MUSÉE D’ART MODERNE alberga una colección de más de 60.000 obras de arte perteneciente a unos 42.000 artistas, que abarca todas las artes. Desde su renovación, las disciplinas clásicas (pintura, escultura, dibujo y fotografía) están integradas con otros medios como son el cine, la arquitectura, el diseño y los archivos visuales y sonoros. En la actualidad las colecciones representan una completa perspectiva de la creación moderna y contemporánea. Entre los artistas del museo destacan Picasso, Matisse, Miró, Pollock, Braque, Kandinsky , representantes de las escuelas fauvistas, cubistas y surrealistas. Entre sus obras de arte se encuentran el retrato de la periodista Sylvia von Harden de Dix, le Cheval majeur de Duchamp-Villon, a Rusia, los asnos y los otros de Chagall, la tristesse du roi de Matisse, Hombre con guitarra de Picasso, las dos barcas de André Derain, con el arco negro de Kandinsky y la puerta del adiós de Joan Mitchell.

La tristesse du roi (Henri Matisse)

LE QUARTIER DU MARAIS, limitado por el triangulo que forman el Sena, la rue du Temple y los Grandes Bulevares, recibe el nombre de le Marais (el pantano), debido a que en al antigüedad las crecidas

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del Sena convertían a este lugar en una autentica zona pantanosa. Alcanzó su época de gloria en el siglo XVII convertido en zona de moda de las clases adineradas; ellas construyeron mansiones grandes y suntuosas, “los hôtels” que todavía destacan en el Marais actual. Muchas han sido restauradas y convertidas en museo. Uno de los más sorprendentes es el Carnavalet que muestra la historia de Paris desde el tiempo de los romanos. Este barrio fue habitado por la aristocracia hasta mediados del sigo XVIII aunque su declive llegó un poco antes con el traslado, en la época de Luis XIV, de la corte a Versailles y a los nuevos barrios de St-Germain y St-Honoré. E barrio del Marais se convirtió, entonces en una zona de actividades comerciales y artesanales llegando al declive total con los graves daños y el posterior abandono causados por la Revolución Francesa. En 1962, André Malraux, escritor y ministro de Bienes Culturales puso en marcha un plan de recuperación para salvaguardar esta zona de la ciudad, oficialmente declarada monumento histórico.

¿QUÉ ES UN “HÔTEL PARTICULIER”? Es una construcción típicamente francesa. Se trata de una lujosa residencia, construida por las clases adineradas y caracterizada por su estilo clásico. Normalmente tiene un patio que da a la calle, un núcleo central con alas laterales y, sobre la parte posterior una terraza con jardín. De los muchos que existen en este barrio, destacamos:

El Hôtel Carnavalet: ocupa uno de los edificios más bellos de París, obra maestra de los siglos XVI y XVII. Fue construido en 1545 para el presidente del Parlamento. En 1655-1661 Mansart fue el encargado de reformarlo, añadiéndole un piso más; desde 1677 hasta su muerte, en 1694, vivió en él la famosa escritora madame de Sevigné. Domina el patio la estatua de bronce de Luis XIV obra de Coysevox. En la actualidad, es sede del museo de Historia de la ciudad de París.

Lemoignon, construido L’Hôtel

para Diana de Francia, duquesa de Angulema. En el siglo XVII, este palacio constituyó el centro de la vida literaria de París. Hou día es sede de la Bibliothéque historique de la Ville de París.

L’Hôtel Soubise se encuentra en la calle de los Francs-Bourgeois. Se entra directamente al patio de honor en forma de herradura de donde se admira la fachada con las estatuas de las estaciones. En el primer piso están los espléndidos departamentos del príncipe y de la princesa de Soubise, decorados con frescos de los mejores pintores y esculturas de la época. Alberga el Museo de la Historia de Francia. Entre los documentos que aquí se recogen destacan por ejemplo, el acta de la fundación de la Sainte Chapelle y de la Sorbona o el Edicto de Nantes, su revocación, una de las seis cartas de Juan de Arco, etc.

El Hôtel Rohan se encuentra en la calle Vieille-du-Temple y se comunica con el anterior por un jardín sobre el que da la fachada principal del edificio. Este edificio fue construido para uno de los hijos del príncipe de Soubise. Alberga el minutario de los notarios de paris. Las caballerizas situadas a la derecha están decoradas con el magnifico bajorrelieve de Robert le Lorrain “los caballos del sol o de Apolo”. El interior del edificio ha conservado una magnifica escalinata que conduce a los departamento del primer piso entre los que destaca “el cabinet des singes” – conjunto de de artesonados de madera de 1750 que evocan el exotismo y los viajes. Este edificio se utiliza para exposiciones temporales.

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En el Hôtel Salé, se encuentra el Museo Picasso. Fue construido en 1656 para un recaudador de impuestos, de ahí el nombre del edificio.

El Museo recoge más de 200 cuadros, 160 esculturas y cerámicas, relieves y grabados del artista, además de su colección personal de pintura, que incluye obras de los grandes impresionistas franceses. La colección muestra obras juveniles y del periodo azul; periodo rosa; estudios para las Señoritas de Avignon: esculturas de inspiración exótica y los inicios del cubismo; los años del cubismo; periodo clásico; surrealismo y grabados.

El Hôtel Sully se encuentra en la rue Saint-Antoine aunque se puede entrar también a través de la Place des Vosges. Es un edifico de estilo Renacimiento construido en 1624 y adquirido por Maximilien de Béthume, primer duque de Sully y ministro de Enrique IV, en 1634. El patio de honor, uno de los más hermosos del Marais está realizado en estilo Luis XIII; los frontones están decorados y las ventanas esculpidas y enriquecidas con estatuas que representan los Elementos y las Estaciones.

En la actualidad alberga el Centro de los Monumentos Nacionales, organismo que administra más de cien monumentos nacionales y edita obras consagradas al patrimonio.

LA PLACE DES VOSGES (plaza de los Vosgos) se encuentra en el corazón del Marais. Es la más antigua de la ciudad y fue construida por Enrique IV entre 160 5 y 1612 en el emplazamiento del Hotel des Tournelles. Bautizada con el nombre de Place Royale, fue inagurada en 1612 con motivo del compromiso de Luis XIII y de Ana de Austria. En 1799 fue rebautizada con el nombre de los Vosgos como homenaje al departamento del mismo nombre, el primero en pagar los nuevos impuesto de la Revolución Francesa. La place des Vosges es una amplia plaza cuadrada, de 108 metros de lado que está completamente cerrada por treinta y seis antiguos y característicos palacios de piedra calcárea blanca y ladrillos rojos con pórticos en

la parte inferior , dos órdenes de ventanas. En el centro de la plaza, entre árboles, se levanta la estatua ecuestre en mármol de Luis XII. En el nº 1 de la plaza, se halla el lujoso Pavillon du Roi, reservado al rey Enrique IV y enfrente el de la reina. En el nº 21, vivió Richelieu y en el nº6, en el antiguo Hotel de Rohan –Guéménée vivió Victor Hugo, hoy Museo Victor Hugo.

LA PLACE DE LA BASTILLE debe su nombre a la fortaleza de la Bastilla, mandada construir por Carlos V a finales del siglo XIV. Convertida en prisión estatal, fue el primer objetivo de la insurrección popular el 14 de julio de 1789. Fue tomada al asalto, liberados los presos, que eran sólo siete, debido a que la fortaleza iba a ser demolida. En un año quedó arrasada. En su centro se levanta la columna de Juillet, del arquitecto Alavoine; en la cima destaca el Genio de la Libertad, de Agustín Dummont. En esta misma plaza, en el antiguo emplazamiento de la estación Paris-Bastille, se inaguró en 1989, un edificio de arquitectura moderna: L’Opéra Bastille, mandado construir por François Mitterrand para aligerar la Opéra Garnier y con el fin de dotar a la ciudad de un edificio moderno y popular para este arte.

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PROMENADE À PIED: QUARTIER LATIN-SORBONNE – Des Jardins du Luxembourg à la place de la Contrescarpe…

LE QUARTIER LATIN está situado en la orilla izquierda del Sena, junto a la Isla de la Cité, a escasos metros de Notre Dame. Es una zona del 5º arrondissement (distrito). Siempre fue zona identificada con la vida bohemia y atrevida, pero también con las actividades educativas y culturales que en ella se llevan a cabo. Debe su nombre a los estudiantes de La Sorbonne, que habitaban en la zona en el Medioevo y hablaban en latín. Este barrio posee zonas características, como el Boulevard Sain Michel y Saint

Germain. Éste es el último rincón del París medieval que se conserva. Son callejuelas retorcidas que se abren camino entre edificios del siglo XVII y modestas casas todavía más antiguas.

LE JARDÍN DU LUXEMBOURG es el más céntrico y popular parque de París, se encuentra en el distrito sexto (VI arrondissement) en el Barrio Latino, a cien metros de la Sorbona y del Panteón.Tiene unas 22’45 ha. Fueron diseñados y construidos a petición de María de Médecis en el siglo XVII. Es de estilo neoclásico, con calles dispuestas simétricamente alrededor del estanque octogonal central. El único monumento que se conserva de la edificación inicial es la fuente

de María de Médicis. En torno a él, destaca una serie de estatuas de antiguas reinas

francesas, sólo una parte del conjunto total de esculturas que alberga el jardín. El parque ofrece campos de tenis, lugares para jugar a la petanca y poneys para los niños; muchas personas se reúnen también para jugar partidas de ajedrez.

Dentro del Jardín du Luxembourg, se encuentra el Palacio del mismo nombre (PALAIS DU

LUXEMBOURG)que al igual que el jardín fueron construidos por el arquitecto Salomon de Brosse para María de Médicis de 1615 a 1627. En la actualidad alberga el Senado francés.

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QUARTIER UNIVERSITAIRE: LA SORBONNE La Sorbona es un establecimiento público de enseñanza superior. Fue fundada en 1257 por Robert de Sorbón con la intención de facilitar la enseñanza de la teología a los alumnos pobres. En sus aulas, reconstruidas en su totalidad entre 1885 y 1901, se enseñan

hoy principalmente las humanidades, la historia, la geografía, el derecho y las lenguas.

LE PANTHÉON DE PARÍS Su construcción empezó en 1764 con Soufflot y duró 26 años (fue acabada por Jean Baptiste Rondelet). Es uno de los primeros monumentos neoclásicos de Francia. Inicialmente estaba previsto que fuera una iglesia dedicada a la patrona de la ciudad, Santa Genoveva .Sin embargo la Revolución Francesa hizo que sirviera de templo para albergar los cuerpos de los hombres ilustres de la patria. El pórtico de columnas sobre el que descansa un frontón clásico está inspirado en el Panteón de Agripa, en Roma, mientras que la cúpula se inspira en la de la catedral de San Pablo en Londres.

LA RUE MOUFFETARD, situada muy cerca de Panthéon, esta calle parece haberse detenido en los años 50. La rue Mouffetard es una explosión de olores, colores y sabores concentrados a lo largo de una de las calles más antiguas de París, cuyos orígenes se remontan a épocas romanas y cuyo trazado actual data del medievo como atestigua la disposición de sus casas. La calle está llena de pequeñas tiendas, restaurantes y cafés además de un mercado de víveres al aire libre. En el centro de ésta, se encuentra la plaza Contrescarpe, en el cruce con la calle de Lacapede. Se trata de una pequeña plaza, de forma rectangular, que no medirá mucho más de ochenta metros en su lado más largo y unos sesenta en su lado más corto. Semánticamente hablando, el Contra-Escarpe o Contrescarpe es un muro fortificado que se encuentra hacia el exterior de la ciudad, en contraposición al Escarpe que es un muro hacia el interior de la ciudad. La plaza lleva este nombre desde 1852 cuando se instala allí un regimiento militar que le dio este nombre de Place de la Contrescarpe o Plaza del Muro Exterior o Plaza Extramuros porque en la aledaña Rue Blainville, llamada antes Rue Saint Marcel, que desemboca en la plaza, era una calle que bordeaba las murallas de la ciudad. En el centro de la misma, haciendo la labor de rotonda para el escaso tráfico rodado, hay una pequeña fuente de granito de forma octogonal que podrá tener tres metros, más o menos, en su diámetro. La zona que domina la Place de la Contrescarpe es eminentemente comercial y de cafés y restaurantes, muy frecuentados por los estudiantes universitarios. Cabe destacar que muy cerca de esta plaza vivió el escritor norteamericano Ernst Hemingway.

Rue Mouffetard Place de la Contrescarpe

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MERCREDI, 26 JUIN

La Défense- Les Invalides-Le Musée d’Orsay- La Tour Eiffel- Promenade en Bateau-mouche

LA DÉFENSE LA DÉFENSE es un distrito de negocios situado al oeste de París, como prolongación del “axe historique” (eje histórico) que comienza en el Louvre y prosigue por la avenida de los Campos Elíseos, el Arco de Triunfo, y hasta el puente de Neuilly y la Grande Arche. Se extiende sobre los municipios de Puteaux,

Courbevoie y Nanterre (todos en el departamento de Hauts-de-Seine). Este distrito se compone esencialmente de rascacielos de oficinas conectados por una inmensa explanada (Le Parvis) de 31 hectáreas dedicada a los peatones. Los jardines colgantes y sesenta obras de arte hacen de él un verdadero museo al aire libre y un paseo muy apreciado por las 300. 000 personas que viven o trabajan allí. Actualmente es el distrito de negocios más importante de Europa. Los habitantes de La Défense y los que trabajan allí se llaman “Défensois”.

Parvis de la Défense

Su nombre viene del monumento La Défense de París creado como homenaje a los soldados que defendieron la ciudad durante la Guerra Franco-Prusiana de 1870. Se trata una escultura de Louis-Ernest Barrias, esculpida en bronce e inaugurada en 1883 sobre lo que era la glorieta de Courbevoie y siempre visible sobre Le

Parvis. En septiembre de 1958, el Estado crea el Establecimiento Público para la planificación de La Défense (Établissement Public pour

L'Aménagement de La Défense, EPAD),para construir, administrar y animar el distrito. La

Défense comienza a dibujarse. Un primer Plan de Ordenación es aprobado por el Estado en 1964.

Se construyen los primeros inmuebles (Esso, la Torre Nobel…) y van ganándole terreno, poco a poco, a las fábricas, las cabañas cercanas y algunas granjas.

El Centro de las Nuevas Industrias y Tecnologías (CNIT) diseñado por los arquitectos: Robert Camelot, Jean de Mailly y Bernard Zehrfuss, previsto en 1956, antes del EPAD, se inaugura en 1958 por el General Charles De Gaulle con ocasión de la exposición Les Floralies. Las torres que obedecen a este primer plan, llamadas de primera generación, son todas de una morfología idéntica: una base de 42 x 24 metros, limitadas a una altura de 100 metros y de una superficie de 30 000 m2. En 1966, la Torre Nobel (del arquitecto Jean de Mailly) es la primera en levantarse en La Défense. A comienzos de los años 1970, para responder a una considerable demanda, las torres de segunda generación hacen su aparición. El plan de 1964 se modifica para aumentar la superficie de los inmuebles. Los perímetros de 100 000 m2 hacen su aparición en edificios como la Torre Fiat (hoy Areva), de 184 m de altura y 44 pisos. A partir de 1973, la crisis económica ralentiza fuertemente el desarrollo de este distrito: durante 4 años no se vendió ni un m² de oficinas.

Desde principios de los años 1980, para implementar la construcción de La Défense, se construyen torres de tercera generación, sobre un modelo más económico: menos anchas y menos altas (como las torres Pascal, Voltaire y todo el Barrio Michelet). En 1981, se crea el mayor centro comercial de Europa (de la época): Les Quatre Temps. En 1982, el EPAD, bajo el impulso del Presidente François Mitterand, lanza el concurso Tête Défense que conducirá a la construcción del Grande Arche (Gran Arco). Durante este mismo periodo, se construyen hoteles, se remodela el CNIT (1989) y se prolonga la línea 1 del metro parisino, inaugurada el 1 de abril de 1992, y acerca más este distrito a París. En 1993, La Défense conoce su

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segunda crisis. Tendría que esperar hasta 1997 para que surja un nuevo arranque espectacular. Hoy, La

Défense es el mayor distrito de negocios de Europa.

Las principales compañías instaladas allí son: Cegetel, la Société Génerale, Total, Aventis, Arcelor… La mayor torre es la de Total, construida en 1985. Con 48 pisos y 187 metros de altura, es la segunda mayor torre de Francia después de la Torre Montparnasse; hay que señalar que las dos torres son obra de los mismos arquitectos Roger Saubot y François Julien. En 2011 esta torre Total dejará de ser la más alta cuando se termine de construir la torre Generali.

La Grande Arche de la Fraternité, mejor conocido como Grande Arche, es obra del arquitecto

danés Otto von Spreckelsen.

En 1982, el Establecimiento público para la planificación de La Défense (EPAD) convocó un concurso internacional de arquitectura al que se presentaron 424 arquitectos de todo el mundo.

El futuro edificio se convertiría en una insignia en el eje histórico de París, como el edificio del Louvre o el Arco de Triunfo. El jurado seleccionó cuatro proyectos y uno logró imponerse por su fuerza, su simplicidad y su pureza, que además se mostraba como la versión moderna del Arco del Triunfo. El autor de ese proyecto era el hasta entonces desconocido arquitecto Johann Otto Von Spreckelsen (1929–1987). Tras la muerte de Spreckelsen, el trabajo fue completado por su socio, el arquitecto francés Paul Andreu. La construcción corrió por cuenta del grupo francés Bouygues. En julio de 1989, bicentenario de la revolución francesa, fue inaugurado cuando estaba casi terminado, con gran desfile militar.

El cubo hueco del Grande Arche tiene 35 plantas. Es un hiper cubo casi perfecto, con 108 metros de ancho, 110 metros de alto y 112 metros de profundidad. Sus 300.000 toneladas reposan en doce pilares. Intercaladas entre los pilares y la mega estructura, se encuentran placas de neopreno que absorben las vibraciones y los cambios de dimensión. Las vigas de hormigón pretensado son de 70 metros y soportan el techo de una hectárea. Se colocaron a 110 metros de altura con una precisión milimétrica. Las caras exteriores están cubiertas de 2.800 paneles de vidrio opaco de 5 cm de espesor, pensadas especialmente para prevenir deformaciones ópticas y resistir poderosos vientos. Las caras interiores fueron cubiertas de mármol blanco de Carrara y granito gris.

La parte más alta de la construcción contiene un centro de conferencia y de exposición, un museo de informática, y también un punto panorámico del distrito de La Défense y el oeste de París. Estas instalaciones se encuentran abiertas al público y son accesibles por elevadores de vidrio que se encuentran en la parte hueca del arco. Las dos paredes albergan oficinas gubernamentales.

El Arco de la Defensa está ubicado perfectamente alineado con el Arco del Triunfo y el Arco de Triunfo del Carrusel, desde el Jardín de las Tullerías, junto al Museo de Louvre, se puede ver desde el interior del Arco del Carrusel, el Arco del Triunfo y el Arco de la Défense, los Campos de Elíseos y la Plaza de la Concordia.

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LES INVALIDES : LE TOMBEAU DE NAPOLEON

LES INVALIDES es un imponente edificio del siglo XVII, situado en el VII “arrondissement”. Próximo a él se encuentran otros lugares de interés como la Escuela Militar, frente a la Torre Eiffel. El edificio constituye uno de los monumentos más importantes de todo París, y destaca por la gran cúpula Domo o Dôme que se alza sobre la capilla de Saint Louis.

Histoire

El futuro de los soldados veteranos en la sociedad era, hasta el siglo XVII, muy difícil. Eran rechazados por la armada, pues lisiados o incapacitados ya para la lucha, se encontraban marginados socialmente o sumidos en la miseria. A partir de 1670, reciben un reconocimiento real y son admitidos en el hospital de los inválidos. Más tarde, se beneficiarán de pensiones de invalidez y formarán un grupo social identificable en la sociedad francesa, contribuyendo a la restauración de la imagen de la armada.

Les Invalides fue ordenado construir por el rey Louis XIV en 1670, destinado para ser un centro en el que se atendería a los soldados veteranos, muchos de ellos sin fortuna alguna, que habían servido en la armada.

Architecture

“L’église des Invalides” fue construida detrás de la primera, con la que enlaza a través de un sacrarium común. Tiene planta de cruz griega inscrita en un cuadrado, con exedras en los extremos de los brazos. En torno a la cúpula hay cuatro capillas satélites, con entrada diagonal perforando los pilares torales. Para posibilitar las vistas lejanas de la cúpula, sobre el edificio se superponen tres cúpulas en una: la interior, abierta por un enorme óculo; la segunda, un cascarón que recoge la vista de la abertura procurando una iluminación ilusionista, típicamente barroca; y la exterior, sobre un entramado de madera. La construcción se llevó a cabo en 35 años, siendo encargado el trabajo al arquitecto Jules Hardouin-Mansart. Los jardines y el cementerio de soldados fueron diseñados por el arquitecto Libéral Bruant, mientras que

Mansart diseñó la capilla de Saint Louis, dedicada al coraje y la gloria de la guerra. El complejo fue inaugurado en 1706. En lo alto de la capilla, se encuentra la cúpula (Dôme), que culmina a los 107 metros de altura.

Fue restaurada por quinta vez en 1989, y consta de 12 compartimentos, decorados con trofeos entre los que las ventanas del ático pasan desapercibidas. Desde 1861, esta cúpula guarda los restos de Napoleón Bonaparte, que fueron trasladados de la isla de Santa Elena a París en 1840, por iniciativa del rey Luis Felipe de Orleáns. Desde 1940, la cúpula contiene también los restos de su hijo, así como los de varios mariscales, entre ellos Lyautey y Foch. Les Invalides cumplió su función de hospital y hospedaje hasta la segunda mitad del siglo XIX. A partir de entonces, durante la Revolución Francesa, perdió esta función para convertirse en cripta Imperial.

LE MUSÉE D’ORSAY

Visite libre, guidée par les professeurs. Voir guide à part

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LE JARDIN DU TROCADÉRO se sitúa en el XVI distrito, ante el Sena. Tiene una superficie de 93.930 m², y para la Exposición Universal de 1937 se creó sobre el sitio del anterior jardín del Palacio del Trocadéro realizado por Jean- Charles Alphand para la Exposición de 1878. Está delimitado por el Palacio de Chaillot. Los lugares se bautizaron así en conmemoración de la batalla que se desarrolló el 31 de agosto de 1823 y durante la cual un cuerpo expedicionario francés retiró el fuerte del Trocadéro que defendía el puerto de Cádiz, en España.

LE PALAIS DE CHAILLOT

Napoleón III realizó el primer proyecto de construir un palacio para su hijo sobre la colina de Chaillot. A la caída del Imperio, el Palacio de Chaillot se construyó, pero esta vez con motivo de la Exposición Universal de 1878 en la colina del mismo nombre. En su parte central, se encuentra una gran plaza, llamada “de los Derechos Humanos”, bordeado por estatuas de bronce y fuentes, desde donde puede apreciarse una vista impresionante de la torre Eiffel y los Campos de Marte.

Completan el palacio dos alas curvas de 195 metros, que descienden hacia el Sena y encierran los jardines de Trocadero. El conjunto alberga varios museos, 55.000 metros cuadrados en total: el Museo del Hombre (una colección antropológica y etnográfica) , El Museo de la Marina (historia de la navegación, con una colección de 3.000 maquetas de barcos) , El Museo del Cune y un museo de monumentos franceses , además del teatro de Chaillot, que exhibe una colección de pinturas murales de artistas franceses. Por otro lado la plaza del Trocadero fué dibujada en 1858 y se llamaba entonces la Plaza del Rey de Roma, como se hacía llamar también el hijo de Napoleón I. En el centro se eleva la estatua ecuestre del Mariscal Foch.

LA TOUR EIFFEL: MONTÉE AU SOMMET LA TOUR EIFFEL es una estructura construida por el ingeniero francés Gustave Eiffel en ocasión de la Exposición universal de 1889 en París. Tiene una altura de 300 metros (sin tener en cuenta la antena de televisión de 24 metros situada en su parte superior) con un peso (recién construida) de 7.300 toneladas, si bien hoy en día se calcula su peso en más de 10.000 (debido al museo, restaurantes, almacenes y tiendas que alberga en la actualidad). El color original de la torre fue el amarillo, aunque hoy en día no quede nada de él. Para su construcción se usó hierro forjado erigido bajo la forma de 18.038 piezas entrecruzadas fijadas por 2.500.000 remaches. Fue construida entre los años 1887 y 1889 para que sirviera como arco de entrada para la Exposition Universelle, una feria mundial organizada para conmemorar el centenario de la Revolución Francesa. La torre se inauguró el 31 de marzo de 1889, y fue abierta al público el 6 de mayo de ese año. Para alcanzar la cima hay que recorrer 1665 escalones. Es considerada sin lugar a dudas como el símbolo indiscutible de Francia y de la ciudad de París en particular, siendo el monumento más visitado del mundo.

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Caractéristiques techniques de la Tour Eiffel

Hauteur

Hauteur du plancher du 1er

étage : 57,63 mètres

Hauteur du plancher du 2e

étage : 115,73 mètres

Hauteur du plancher du 3e

étage : 276,13 mètres

Hauteur totale avec antenne : 324 mètres (en 2000)

Poids

Charge au sol

Total : 10 100 tonnes

De la charpente métallique : 7 300 tonnes

4,5 kg / cm2

(équivalent à un homme assis sur une chaise)

Matériau

Composition

Fer puddlé Provenant des aciéries de Pompey en Lorraine

18 038 pièces métalliques

2 500 000 rivets

Nombre de marches

1 665 (marches du sol au sommet par le pilier Est, à l'exception de l’escalier menant du 2e au 3e étages, interdit au public.)

Gustave Eiffel

Alexandre Gustave Eiffel (15 de diciembre de 1832, Dijon - 27 de diciembre de 1923, París) era un ingeniero y arquitecto francés, especialista en estructuras metálicas. Se graduó como ingeniero químico en 1855. Poco después empezó a trabajar en una empresa de equipos para ferrocarriles. Su construcción más

famosa es la Torre Eiffel. La reputación de Eiffel sufrió un duro revés cuando se vio implicado en escándalos financieros. En sus últimos años empezó a estudiar aerodinámica. Eiffel murió el 27 de diciembre de 1923 en su mansión de la Rue Rabelais de París y fue enterrado en el cementerio de Levallois-Perret, en la misma localidad Entre las obras de Eiffel, podemos citar, el diseño de la estructura metálica interior de la Estatua de la Libertad, situada en Nueva York, del escultor francés Frédéric-Auguste Bartholdi; el viaducto de 160 metros de luz sobre el río Duero, entre Oporto y Vila

Nova de Gaia, Portugal. El Ponte María Pía que está constituido por un doble arco que sostiene las vías para un único ferrocarril. También diseñó La Ruche en París, que se convertiría, al igual que la Torre Eiffel, en un punto de referencia de la ciudad. Y la Catedral de Tacna, Perú entre otras

Le Champs-Mars

El parque del Campo de Marte es un vasto jardín público situado en el séptimo distrito, entre la Torre Eiffel, al noroeste y la Escuela militar al sureste. El Campo de Marte, antes de la Revolución, sólo era un campo, dedicado al cultivo de hortalizas. Su nombre procede del Campo de Marte romano (dios romano, Marte, dios de la guerra). El Campo de Marte mide 780 metros de largo, con 220 metros de ancho. En la actualidad es una zona de paseo o una inmensa área para espectáculos de rock.

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PROMENADE EN BATEAU-MOUCHE

BATEAUX MOUCHES son barcos de excursión abiertos que permiten visitar el centro de París a través de un recorrido por el Sena.

El término es una marca registrada de la Compagnie des Bateaux Mouches, el operador más conocido de barcos de París; sin embargo, debido a la popularidad que ha llegado a tener la compañía, la frase se usa también coloquialmente de forma errónea en referencia a todos los barcos semejantes que operan en el río dentro de la ciudad. Bateaux Mouches se traduce literalmente como «barcos mosca»; sin embargo, el nombre proviene del hecho de que al principio se construían en un astillero situado en Mouche, zona de Lyon.

La compañía que utilizaremos en nuestro recorrido se llama Bateaux Parisiens .

Duración del crucero: 1 hora

Hora de Embarque: 22h, Port de la Bordonnais (al pie de la Tour Eiffel).

PLAN DE LA CROISIÈRE

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JEUDI, 27 JUIN

DISNEYLAND PARIS, LES DEUX PARCS

HORAIRES

Parc Walt Disney Studios: 10:00-19:00

Parc Disneyland: 10:00-20:00

DÉROULEMENT DE NOTRE VISITE

9h :Départ pour Disneyland (Marne la Vallée)

10h : Visite libre des Parcs. Repas à l’intérieur du Parc.

20h : Rendez-vous à l’entrée du parc et retour à Paris.

21h: Dîner aux alentours de l’hôtel.

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5e ÉTAPE : VENDREDI, 28 JUIN

CHÂTEAUX DE LA LOIRE : Chambord-FUTOROSCOPE (Poitiers)

El Valle del Loira, con sus 280 km de largo y sus 800 km2, desde el año 2000 es el sitio más extenso de Francia jamás inscrito en el patrimonio mundial de la UNESCO, en el registro de los paisajes culturales vivos.

El Valle del Loira cuenta en la actualidad con un gran número de monumentos históricos entre los que se cuentan sus majestuosos castillos a lo largo del río, retrazando y escenificando todos los grandes y pequeños acontecimientos de la historia de Francia.

Fortalezas medievales, castillos reales y palacios Renacimiento, bucólicas casonas, impresionantes catedrales… Este milagro artístico, que se desarrolló ininterrumpidamente a lo largo de más de 3 siglos y que es la base de lo que los historiadores llaman ‘el arte de vivir a la francesa’, de hecho es el resultado de una derrota militar: la batalla de Azincourt (octubre 1415). Una derrota que obliga a Carlos VII, el entonces rey de Francia desalojado de París por los ingleses, a refugiarse para su seguridad a orillas del Loira, en la Turena, donde ya existían sólidas fortalezas. La región presentaba además numerosas ventajas: rica y fértil, atravesada por un río, principal vía de comunicación entre el Mediterráneo, la Borgoña, la región de Lyon y las provincias del gran oeste. Refugiada primero por obligación, la nobleza se quedó para su solaz ¡durante largas estancias! Desde entonces se llamó a esta región ‘El jardín de Francia’ y la Edad de Oro del Valle del Loira empezó entonces. Cuando volvió la paz, la prosperidad económica aliada al desarrollo de las artes dio paso a una fiebre arquitectónica sin precedentes.

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Chambord es el más vasto y prestigioso de los castillos del Renacimiento francés. Nació de un sueño de François I, rey de Francia, que trajo de sus batallas de Italia muchos artistas, como Leonardo da Vinci. No fue una residencia propiamente dicha, era solo un coto de caza con un edificio. Al rey le gustaba retirarse aquí para dedicarse al placer de la caza, reservada entonces a la nobleza.

Se desconoce quien diseñó los planos de este castillo. Algunas hipótesis apuntan a la intervención de Leonardo da Vinci, autor de la célebre escalera de hélice pero esto no se puede asegurar.

Para construir Chambord, François I agotó las arcas reales y las de numerosas iglesias. Comenzado en 1519, el exterior se terminó en 1537, pero la residencia real no se finalizó realmente hasta 1545, dos años antes de la muerte del rey.

François I, que estuvo prisionero en Madrid tras su derrota en la batalla de Pavía, quiso invitar a Chambord a su antiguo adversario Carlos I el cual visitó este castillo en 1539 y quedó muy impresionado, tal como François I pretendía.

Anticipo de Versailles, el “château de Chambord” ejercía especial atracción sobre Louis XIV, quien con frecuentaba para presenciar la representación de las nuevas obras de Molière.

El castillo, de relumbrante piedra blanca, no recuerda en absoluto una fortaleza militar, y su diseño decididamente renacentista rechaza la concepción feudal de castillo. Tiene una planta cuadrangular y está flanqueado por cuatro torres de ángulo.

Para acceder a la torre del homenaje, hay que atravesar la “cour d’honneur” (patio principal), flanqueada por una capilla a la izquierda y por los apartamentos reales a al derecha. La mayor parte del mobiliario desapareció durante la Revolución. Los aposentos reales de Louis XIV, en el primer piso, presentan un magnífico artesonado del siglo XVIII.

En el centro de la torre del homenaje, se encuentra la famosa escalera de doble hélice, diseñada por Leonardo da Vinci. Sus dos espirales concéntricas se enrollan entre sí de tal manera de dos personas que suben y bajan al mismo tiempo no se cruzan.

Antes de culminar en una espiral única, la escalera desemboca en la terraza, otra joya del castillo. Esta terraza constituye un espectáculo único: decorado con chimeneas, cúpulas, torrecillas, linternas y escaleras secundarias.

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Le parc

Este dominio de 5.440 ha, rodeado por un muro de 32 km, es el mayor parque

forestal cerrado de Europa. Es prácticamente el equivalente, en superficie, a la

ciudad de París (boulevard des Maréchaux).

La construcción del muro, que comenzó a finales del reinado de Francisco I

(1542), finalizó con Gastón de Orleans, hermano de Luis XIII (1642).

Perfectamente conservado en la actualidad, constituye una barrera infranqueable

para la fauna mayor: se han conservado seis puertas para la circulación de

personas.

El dominio ha pasado por multitud de propietarios o usufructuarios que realizaron acciones

forestales más o menos exitosas. Gran parte Del bosque es muy reciente ya que, en 1820, más de la

mitad de la superficie del parque no estaba arbolada: 23 granjas, landas y ciénagas dominaban la

mitad norte del dominio.

Francisco I venía a cazar el ciervo en este territorio. Esta alta tradición cinegética se ha prolongado

hasta nuestros días. Clasificado reserva nacional de caza y de fauna salvaje en 1947, actualmente el

dominio alberga, en gran número, a todos los representantes de la fauna de Sologne, de la que el

ciervo y el jabalí son las especies emblemáticas de Chambord.

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VENDREDI, 28 JUIN

,

CITÉ DE L’IMAGE

Le Kinémax La cité numérique L’aventure 4D

DÉROULEMENT DE LA VISITE

17h: Arrivée au Futuroscope. Logement à l’hôtel

18h: Visite libre du Parc.

21h: Retour à l’hôtel

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3e PARTIE

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ADRESSES ET EMPLACEMENTS DES HÔTELS

Rennes

Hôtel IBIS Rennes CENTRE GARE SUD

15, rue de Châtillon, Esplanade Fulgence Bienvenue

Tel. : 00 33 2 23 36 01 36

Fax. : 00 33 2 23 36 01 37

Paris

HÔTEL METROPOL

98, rue de Maubeuge

75010 PARIS

Tel : 00 33 1 45 26 83 90

Fax :

Futuroscope Poitiers

Hôtel du Parc

Boulevard René Descartes

Téléport 3

86961 FUTUROSCOPE CHASSENEUIL Tél : 05 49 49 08 08

Fax : 05 49 49 08 09

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TÉLÉPHONES ET ADRESSES UTILES

TELÉFONO I.E.S. DOCTOR FLEMING : 985 23 08 99

D’AUTRES ADRESSES ET TÉLÉPHONES

Embajada de España en Paris 22, avenue Marceau 75008 Paris Tel: 00 33 1 44 43 18 00

Consulado de España en París 165, bd. Malesherbes 75017 Paris Tel: (00 33) 1 44 29 40 00

Teléfono de guardia: (00 33) 6 15 93 87 01

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VOCABULAIRE UTILE

BUENAS MANERAS

Bonjour

Bonsoir (a partir de las 18h – 19 h)

Bonne nuit (cuando te vas a dormir)

S’il vous plaît (para Usted o vosotros)

S’il te plaît (cuando tuteas)

Merci! Pardon Bon appétit!

Je voudrais (quisiera/querría)

EN LA CALLE – EN UN BAR…

Ça fait combien, un coca? = ¿Cúanto vale una

coca-cola?

Je voudrais/je veux une glace = un helado

Je voudrais une limonade ( una gaseosa)

Je voudrais un sandwich = un bocadillo - au

jambon = de jamón - au fromage = de queso

Où sont les toilettes, s’il vous plait?

=¿Dónde están los servicios, por favor

CUANDO TE CUESTA ENTENDER

Pardon, est-ce que vous pouvez / tu peux

répéter, s’il vous plaît / s’il te plaît?

Je ne comprends pas bien =no entiendo muy

bien.

Est-ce que vous pouvez / tu peux parler plus

lentement, s’il vous plaît / s’il te plaît?

(puede / puedes hablar más despacio, por

favor?)

EN UNA TIENDA

S’il vous plaît, ça fait combien? = ¿Por favor,

cúanto vale?

Je voudrais - une carte postale - des timbres

- un souvenir pour ...

Avez-vous de la monnaie, s’il vous plaît? =

¿Tiene usted cambio, por favor?

À L’HÔTEL

Le lit/ cama

La couverture/ manta

La serviette de toilette/ toalla

Le drap/ sábana

La chambre/ habitación

Cuarto de baño/ salle de bains L’étage/planta

LA NOURRITURE:LES BOISSONS

la boisson / la bebida

le café / el café

le thé / el té

le jus / el zumo

de l'eau / el agua ….

une bouteille d’eau minérale : plate, gazeuse, sans gaz

une carafe d’eau

un coca-cola

une limonade

Page 86: Carnet de voyage 2013 a

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LA NOURRITURE : LES VIANDES ET LES LÉGUMES

la viande / la carne

le boeuf / la ternera

le porc / el cerdo

l’agneau/cordero

le poisson / el pescado

la volaille / las aves

le sauccisson/salchichón

le poulet/ pollo

les légumes / las verduras

les fruits / la fruta

la pomme-manzana

la poire-pera

l’orange-naranja

les fraises-fresas

la pomme de terre, patate / la patata,

les frites-patatas fritas

la salade / la ensalada

les poireaux-puerros

LA NOURRITURE :D’AUTRES

le pain / el pan

le sel / la sal

le sucre/el azúcar

le poivre / la pimienta

une glace / el helado

un sandwich au jambon /au fromage, au saucisson… un sandwich sans beurre / avec beurre….

LA TABLE

Le verre/ vaso

L’assiette /plato

La cuillère/la cuchara

La fourchette/el tenedor

Le couteau/el cuchillo

La serviette/ la servilleta

¡¡¡¡SOCORRO!!!! Estoy perdido

Je suis un / une élève espagnol.

Je me suis perdu(e).

Pouvez-vous m’aider, s’il vous plait? = ¿puede ayudarme, por favor?

Où est la rue X? =¿Dónde está...?

l’avenue Y? la place Z?

NO TE SIENTES MUY BIEN

Je ne me sens pas bien.

J’ai mal = me duele

- à la tête = la cabeza

- au ventre = la barriga

- aux pieds = los pies.

J’ai mal au coeur = estoy mareado/a

LES DIRECTIONS / LAS DIRECCIONES

à gauche / la izquierda ≠ à droite / la derecha

tout droit / recto, directo

en haut / arriba ≠ en bas / abajo

loin / lejos ≠ près, proche / cerca

long (m) Longue (f) / largo(a) ≠ court (e) / corto (a)

la carte / el mapa

plan/ plano

Information touristique / Información turística

office du tourisme/syndicat d’initiative- oficina de turismo

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LES NOMBRES

0 = zéro 10 = dix 20 = vingt 90 = quatre-vingt-dix,

1 = un 11 = onze 30 = trente 91=quatre-vintg-onze

2 = deux 12 = douze 40 = quarante 93=quatre-vingt-treize

3 = trois 13 = treize 50 = cinquante 100 = cent

4 = quatre 14 = quatorze 60 = soixante 125=cent vingt-cing

5 = cinq 15 = quinze 70 = soixante-dix, 200= deux cents

6 = six 16 = seize 71=soixante et onze 205=deux cent cinq

7 = sept 17 = dix-sept 72=soixant-douze 400=cents

8 = huit 18 = dix-huit 80 = quatre-vingts, 1000=mille

9 = neuf 19 = dix-neuf 81=quatre-vingt-un 1300= mille troiss cents

Page 89: Carnet de voyage 2013 a

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MES IMPRESSIONS PERSONNELLES

Le 21 juin :

Le 22 juin:

Le 23 juin:

Le 24 juin:

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Le 25 juin:

Le 26 juin:

Le 27 juin:

Le 28 juin:

BILAN DU VOYAGE:

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MES PHOTOS – MES CARTES POSTALES - MES DÉDICACES

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DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS

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