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SOMMAIRE Actualité de la Chambre p. 1 Nouvelles de Lubumbashi p. 2 Messages p. 3 Annonces p. 4 - 6 Affaires juridiques p. 7– 9 Dossier p. 10 - 13 Appels d’offres p. 14 - 15 Échos du Congo p. 16 - 20 Échos de l’Etranger p. 21 - 22 CCBCL INFO CCBCL INFO CCBCL INFO CCBCL INFO N° 89 Contact C/o UtexAfrica Av. Colonel Mondjiba 372 , Kinshasa Ngaliema R.D.Congo Heures d’ouvertures du secrétariat Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 Téléphone 081 88 48 319 097 43 28 371 089 89 49 292 Courriel [email protected] Site web www.ccbc—rdc.be Février 2014 Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions

CCBCL Info Février 2014

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Page 1: CCBCL Info Février 2014

SOMMAIRE

Actualité de la Chambre p. 1

Nouvelles de Lubumbashi p. 2

Messages p. 3

Annonces p. 4 - 6

Affaires juridiques p. 7– 9

Dossier p. 10 - 13

Appels d’offres p. 14 - 15

Échos du Congo p. 16 - 20

Échos de l’Etranger p. 21 - 22

CCBCL INFOCCBCL INFOCCBCL INFOCCBCL INFO

N° 89

Contact

C/o UtexAfrica Av. Colonel Mondjiba 372 ,

Kinshasa Ngaliema R.D.Congo

Heures d’ouvertures du secrétariat

Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30

Téléphone

081 88 48 319 097 43 28 371 089 89 49 292

Courriel

[email protected]

Site web

www.ccbc—rdc.be

Février 2014

Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions

Page 2: CCBCL Info Février 2014

Actualité

1

ACTIVITÉS DU MOIS DE FÉVRIER

Déjeuner-Conférence du mardi 04 février

Le mardi 04 février, la Chambre a organisé un Déjeuner-Conférence sur le thème suivant : « La

Convention préventive de la double imposition conclue entre la Belgique et la RD Congo. »

La brillante intervention de Me Benoît Philippart de Foy, avocat au Barreau de Bruxelles, spécialisé en

droit fiscal, a été très appréciée des participants et a contribué au succès de la conférence. 136

personnes y ont participé, dont 55 non-membres !

Programme « FORMATION »

Le second module de notre programme « FORMATION » s’est déroulé du lundi 24 au jeudi 27 février

à la BCDC Banking Academy ; 8 personnes y ont participé.

Grâce à cette formation, les participants ont pu acquérir une utilisation efficace et judicieuse du

logiciel Excel (2010), exploiter les outils de prévision et de simulation, automatiser et fiabiliser les

calcules (cf. formules complexes et calculs matriciels).

Assemblée Générale

La date de l’Assemblée Générale a été fixée par le précédent Conseil d’Administration au jeudi 03

avril 2014.

Les informations pratiques vous parviendront prochainement.

Page 3: CCBCL Info Février 2014

Nouvelles de Lubumbashi

2

ACTIVITÉS DU MOIS DE FÉVRIER 2014 Visite de la Brasserie Brasimba En collaboration avec la Brasimba, l’Antenne de Lubumbashi a organisé vendredi 14 une visite de ses installations. 10 de ses membres y ont participé. La visite, riche en explications de la part du Directeur Technique a été suivie d’une dégustation de produits.

Déjeuner-Conférence Le vendredi 28 février, l’Antenne a organisé au Park Hôtel un Déjeuner-Conférence sur le thème suivant : « L’Évolution du Secteur des Assurances en RD Congo », animé par Monsieur Jean-Pierre Emouengue, Directeur Délégué, Deputy Manager, Gras Savoye RDC. 30 personnes y ont participé.

Les activités et les services organisés par la CCBCL, située à Lubumbashi sont

automatiquement valables pour les membres qui se trouvent à Kinshasa et vice

versa !

Page 4: CCBCL Info Février 2014

Messages

3

Nécrologie

Nous venons d’apprendre avec un peu de retard le décès de notre ami Jean VAN LANCKER,

ancien Président et administrateur-délégué des Elevages Jules VAN LANCKER, décédé il y a

une quinzaine de jours à Bruxelles des suites d’une maladie.

Jean Van Lancker était dans sa 86ème

année et fut, au travers de J.V.L., un des premiers

membres de notre Chambre à sa création.

Sa compétence et sa bonhomie avaient réuni autour de lui de nombreux amis. Il fut, pour

notre Chambre, un conseiller avisé qui rendit à celle-ci de nombreux services par ses conseils

judicieux.

Le Conseil d’Administration et la Direction du CCBCL Info présentent aux familles Van

Lancker et apparentées leurs plus sincères condoléances à l’occasion du deuil qui les a ainsi

frappé.

Qu’il repose en paix !

Page 5: CCBCL Info Février 2014

Annonces

4

a) Programme des foires et salons 2014

SALON MAISON-JARDIN & LOISIRS

Bâtir, Rénove, Immobilier

Lieu : Charleroi Expo Expo Center

Avenue de l'Europe 2, 6000 Charleroi, Belgique

Organisation : Charleroi Expo Fair Organizer

Avenue de l'Europe 21, 6000 Charleroi, Belgique 08/03/2014 - 16/03/2014

Tél. : +32 71 20 99 95 – Fax : +32 71 20 99 91

Email : [email protected]

Site web : www.charleroiexpo.be

SPANJE INFODAGEN

Bâtir, Rénove, Immobilier

Lieu : Crown Plaza Antwerpen, Gérard le Grellelaan 10, 2020 Antwerpen, Belgique

Organisation : Advice & Fairs Group

Franklin Rooseveltlaan 349, 9000 Gent, Belgique 15/03/2014 - 16/03/2014

Tél. : +32 9 265 02 73

Email : [email protected]

SALON BOIS & HABITAT

Bâtir, Rénove, Immobilier

Lieu: Namur Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres)

Avenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur, Belgique

Organisation : Artexis (Public & Trade Fairs)

Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique 21/03/2014 - 24/03/2014

Tél. : +32 9 241 92 11 – Fax : +32 9 241 93 25

Email : [email protected]

Site web : www.artexis.com

IDEAAL WONEN IN HUIS EN TUIN

Bâtir, Rénove, Immobilier

Lieu : Brabanthal

Brabantlaan 1, 3001 Leuven, Belgique

Organisation : Leuven Handelt

Tiensevest 170 a, 3000 Leuven, Belgique 22/03/2014 - 30/03/2014

Tél. : +32 16 22 93 50 – Fax : +32 16 29 05 53

Email : [email protected]

Site web: www.leuvenhandelt.be

Semaine de la Science et des Technologies

Il s'agit d'une manifestation destinée à rapprocher les entreprises du monde de la

recherche afin de promouvoir une recherche appliquée en rapport avec les besoins du

secteur privé. Il est en effet important qu'un dialogue s'amorce entre ces deux secteurs de

sorte que les résultats de la recherche aient un réel impact sur le développement socio-

économique du pays. Cet évènement a aussi pour vocation de susciter le goût des jeunes et

Page 6: CCBCL Info Février 2014

Annonces

5

du grand public pour les sciences et les technologies afin de permettre le développement

d'une main-d’œuvre qualifiée.

Lieu : Institut de la Gombe 10/04/2014 - 12/04/2014

Organisation: Investing In People (IIP) ASBL

Tél. : +32 485 74 42 71 – 099 05 45 452

Email : [email protected]

Site web: www.semainedelasciencerdc.org

Mission économique des hommes d’affaires congolais en RSA

Cette mission, conjointement conduite par le Gouvernement de la Province du Katanga et

la FEC, sera constituée des chefs d’entreprises, au plus haut niveau de responsabilité,

opérant dans les différents secteurs d’activités que voici : les mines, l’agro-industrie,

l’agriculture, le carburant et lubrifiant, la construction et génie civile, l’immobilier, le

commerce général, le transport et la logistique.

Le frais de participation sont fixés à 5.000 USD verser aux comptes FEC Katanga :

- 130-0851929-61 USD/BCDC

- 1230-0900201-00-39 TMB/USD

FEC Kinshasa :

- 0010403100216701 USD/ECOBANK

- 01000253701-32 USD/RAWBANK

Lieu: Afrique du Sud 19/03/2014 - 21/03/2014

Organisation : Madame la Vice Ministre du Commerce et de l’Industrie du Gouvernement

Sud-Africain

Tél. : 081 24 88 909

6ème

Exposition International de Technologie

Le porteur des projets d’investissement sur : la farine, la semoule, le riz, le mais, les

mécanismes d’alimentation de fraisage, les pâtes et les biscuits, auront l’opportunité

d’analyser et de comparer plusieurs alternatives technologiques

Lieu: Istanbul, Turquie 23/04/2014 - 26/04/2014

Pour plus d’informations, veuillez contacter les services de la FEC :

Tél. : 099 29 09 689 – 081 53 16 897

Les organisateurs de la 10ème

conférence et exposition annuelle d'iPAD RDC Mines et

Infrastructures Indaba sont heureux d'annoncer un appel à l’échelle de l'industrie pour la

soumission de communications pour la conférence qui aura lieu du 21 au 23 Octobre 2014,

à Kinshasa, République Démocratique du Congo.

iPAD RDC est une conférence internationale sur l'investissement mettant l'accent sur

l'exploitation minière et l'infrastructure - et au fil des ans a joué un rôle dans la

croissance et l'industrialisation du secteur minier ainsi que dans la promotion de projets

Page 7: CCBCL Info Février 2014

Annonces

6

miniers clés en RDC. C’est le seul forum qui réunit les investisseurs et les opérateurs

miniers sous un même toit pour discuter des questions critiques autour de l'électricité, le

transport et les politiques affectant ce secteur important.

Les organisateurs et le Comité de la Conférence d’iPAD RDC accepteront des résumés

d'une page maximum et ce avant le 7 avril 2014.

Thèmes proposés, mais non limités :

• Les cadres juridiques et réglementaires (études de cas et / ou les meilleures pratiques dans un contexte africain et / ou mondial)

• OHADA • Régime fiscal de la RDC (études de cas et / ou les meilleures pratiques

pour le contexte de la RDC) • Perspectives et / ou analyse des minerais (or, diamant, cuivre, étain) • Les projets miniers - or – ainsi que sa certification et sa traçabilité • L'exploitation minière durable et les impacts sociaux des programmes

d'exploitation minière industrielle / RSE (études de cas et / ou les meilleures pratiques)

• Minerais de conflit et / ou projets de traçabilité • PPP dans les projets d'énergie (des études de cas et / ou meilleures

pratiques dans un contexte africain) • Projets d'électricité à grande échelle • Corridors de transport et l'intégration régionale • Projets ferroviaires RDC et dans la sous-région • Inga 3 et Grand Inga

En cas d’intérêt, veuillez soumettre votre résumé d’une (1) page à Nicole Smith ([email protected]) y compris votre nom complet, nom de

l'organisation et les coordonnées et ce avant le 07 Avril 2014.

Pour de plus amples informations sur les opportunités de sponsoring ou d’exposition, contactez Jean-Tite Oloumoussie :

[email protected] | +27 (0) 21 700 3508

b) Curriculum Vitae

CV de Lénine OKANA NSIAWI : voir annexe.

Page 8: CCBCL Info Février 2014

OKANA NSIAWI Lénine Maître en Sciences Economiques

Formations

Expériences

professionnelles

Septembre 2007 : Maître en Sciences économiques des « Facultés

Universitaires Notre Dame de la Paix de Namur », FUNDP, Namur, Belgique.

2004 – 2007 : Mémorant en Sciences Economiques aux « Facultés Universitaires

Notre Dame de la Paix », FUNDP, Namur, Belgique.

2000 – 2004 : Maîtrise en Sciences Economiques (Monnaie et Finances)

aux « Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix », FUNDP, Namur, Belgique.

1997 - 2000 : Candidatures en Sciences Economiques et de Gestion aux

« Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix », FUNDP, Namur, Belgique.

1996 : 1ère

G aduat e Scie ces Eco o i ues et de Gestio à l’ « Université de

Kinshasa », Kinshasa, République Démocratique du Congo.

1988 – 1995 : Humanités secondaires, orientation littéraire. Groupe scolaire du

« Mont-Amba», Kinshasa, République Démocratique du Congo.

Juillet 2013 à Octobre 2013 : Miss Propre Sprl, Consultant-Marketing Manager.

Avril 2013 à nos jours : Ministère Provincial de l'Environnement, Ville de

Kinshasa. Expert-Consultant.

Septembre 2012 à Avril 2013: First & Future Entreprise Sprl, Directeur Financier

Avril à Août 2012 : IHS sprl (International Handling Services), Consultant.

Février 2008 à Mars 2012 : ATS Sprl, Logistics Manager, Di ecteu d’Exploitatio Adjoint, Chef d’Escale de Pe a e ce pour Air France, Attaché à la Direction

Générale et Responsable des projets.

Juin – Novembre 2007 : EVEX-Bruxelles (Sodexho). Chargé de livraison.

Juillet 2005 - Avril 2007 : PROTECTION SERVICE Ile-de-France. Paris, France.

Agent de sécurité.

Janvier - Avril 2005 : BELAFRIC Bruxelles. Agence de fret aérien et maritime.

Desk.

Octobre - Décembre 2003 : RAWBANK Kinshasa. Service Import--Export

(opérations en devises). Kinshasa, République Démocratique du Congo. Stage.

Langues

Français : Langue maternelle. Anglais : Très bon niveau. Lingala : Très bon

niveau. Kikongo : Bon niveau

Informatique Bureautique : Microsoft Office ( Word, Excel, Power Point et Outlook)

Navigateurs Internet : Internet Explorer, Safari et Mozila Firefox.

Logiciels divers : SPSS (logiciel statistique), OMP (logiciel de recherche

opé atio elle , EViews logiciel d’éco o ét ie .

Informations

personnelles

Née à Kinshasa (RDC), le 01/08/1976 (37 ans), de nationalité congolaise.

Marié à Katia KIADI MATSUELA. Père d'un enfant.

Sens de l'organisation, esprit d'initiative, grande capacité d'analyse et de

recherche de solution. Permis de conduire B.

372, AV. Colonel Mondjiba, C/Ngaliema. +243 97 00 00 162 / [email protected]

Fait à Kinshasa, le 24 Février 2014

OKANA NSIAWI Lénine

Page 9: CCBCL Info Février 2014

Affaires juridiques

7

JOURNAL OFFICIEL

Veuillez noter que dans le cadre de notre abonnement 2012 et 2013, le Journal Officiel de la

RDC nous a transmis les numéros suivants :

Ière Partie

• n° 01/Ière partie/2013

• n° 02/Ière partie/2013

• n° 08/Ière partie/2013

• n° 10/Ière partie/2013

• n° 11/Ière partie/2013

• n° 12/Ière partie/2013

• n° 12/IIème partie/2013

• n° 13/Ière partie/2013

• n° 15/Ière partie/2013

• n° 16/Ière partie/2013

• n° 17/Ière partie/2013

• n° 18/Ière partie/2013

• n° 19/Ière partie/2013

• n° 20/Ière partie/2013

• n° 21/Ière partie/2013

• n° 22/Ière partie/2013

• n° 23/Ière partie/2013

• n° 24/Ière partie/2013

• n° 01/Ière partie/2014

• n° 02/Ière partie/2014

• n° 03/Ière partie/2014

• n° 04/Ière partie/2014

Les numéros spéciaux

• Numéro spécial 1ère

partie/04 septembre 2013 (Ordonnance n° 13/020 du 13/05/2013

portant création, organisation et fonctionnement du mécanisme national de suivi et de

supervision de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’accord-

cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région du 24

février 2013 ; Ordonnance n°13/078 du 26/06/2013 portant création, organisation et

fonctionnement des concertations nationales ; Règlement intérieur des concertations

nationales) ;

• Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de

la Cour Constitutionnelle.

• L’ordonnance n° 13/108 du 23 octobre 2013 portant mesure collective de grâce.

• Loi organique n° 13/027 du 30 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement du

Conseil Economique et Social.

• Loi n° 14/001 du 02 janvier 2014 portant ouverture des crédits provisoires pour le

mois de janvier 2014.

• Loi de finances n° 14/002 du 31 janvier 2014 pour l’Exercice 2014.

• Loi n° 14/006 du 11 février 2014 portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de

guerre et infractions politiques.

Ainsi que les deux volumes spéciaux OHADA.

Vous êtes les bienvenus à la Chambre si vous souhaitez consulter un de ces documents.

Page 10: CCBCL Info Février 2014

Affaires juridiques

8

DIVERS

Par un communiqué du 28 janvier 2014, la Direction Générale des Recettes Administratives,

Judiciaires, Domaniales et de Participations (en sigle « DGRAD ») et la Direction Générale

du Cadastre Minier (en sigle « CAMI ») portent à la connaissance des titulaires des droits

miniers et de carrières que, conformément à la note circulaire n°

003/CAB/MIN/FINANCES/CTR/2013 du 05 octobre 2013, la liquidation, l’ordonnancement

ainsi que le paiement des droits superficiaires annuels par carrés se feront désormais en

Francs Congolais.

L’émission et le retrait des notes de débit et de perception pour l’exercice 2014 dont

l’échéance de paiement est fixée au 31 mars 2014 sont subordonnés au paiement des droits

superficiaires des années antérieures.

* * *

La Direction Générale des Impôts informe les contribuables que la Loi de Finances n° 14/002

du 31 janvier 2014 pour l’exercice 2014 vient de procéder à l’unification des échéances de

dépôt de déclaration et de paiement des impôts à paiement mensuel.

A cet effet, le dépôt de la déclaration et le paiement des impôts ci-après doivent intervenir au

plus tard le 15 du mois qui suit celui de la réalisation du fait générateur :

Page 11: CCBCL Info Février 2014

Affaires juridiques

9

Journal Officiel

Loi de Finances n° 14/002 du 31 janvier 2014

Numéro spécial du 03 février 2014

Cette mesure d’unification des échéances de dépôt de déclaration et de paiement des impôts

s’applique à partir de ce mois de février 2014. Etant donné que la date du 15 février 2014

tombe un samedi, cette échéance est reportée au lundi 17 février 2014.

Passé ce délai, il sera appliqué les pénalités discales prévues par la législation en vigueur.

Page 12: CCBCL Info Février 2014

Dossier

10

Afrique de l'Est : les pays du Comesa exposent leurs produits agricoles et alimentaires à

Kinshasa Source : www.radiookapi.net du 25/02/2014

Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale (COMESA)

Les pays membres du Comesa exposent, depuis quelques jours, leurs produits alimentaires,

agricoles et autres, à Kinshasa, en marge des travaux des experts et ministres des Affaires

étrangères de leur association. Dans certains stands et pavillons, on trouve des produits de

maroquinerie dont les sacs à main, des chaussures et des produits cosmétiques, fabriqués

localement.

Ces expositions servent à faire connaitre non seulement ces pays mais également leurs

produits et services qu'ils offrent.

Plusieurs organisations de femmes congolaises sont présentes à cette exposition.

Dix-neuf chefs d'Etat du Comesa débutent, mercredi 26 février à Kinshasa, le 17ème

sommet

de l’organisation. Pour assurer leur sécurité, un déploiement important d'éléments de la police

nationale congolaise et de la garde républicaine est observé sur certaines artères principales de

la capitale.

Congo-Kinshasa: Le développement des investissements, un facteur déterminant dans le

développement des compétences

Source : www.lepotentielonline.com du 26/02/2014 (par Olivier Kaforo)

Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale (COMESA)

L'adhésion de la RDC à la zone de libre échange du marché économique pour l'Afrique

orientale et australe (Comesa) nécessite certains préalables.

Entre autres la compétitivité des entreprises. Pour ce faire, le Directeur Général de l'Agence

Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Mathias Buabua wa Kayembe, est

d'avis qu'il faut penser au développement des investissements en République démocratique du

Congo.

Intervenant au forum économique organisé en marge du 17ème

sommet des Chefs d'Etat du

Comesa qui [a eu] lieu du 26 au 27 février à Kinshasa, Buabua wa Kayembe a eu les mots

justes pour démonter l'impact du code des investissements, notamment sur la formation des

cadres appelés à diriger les entreprises.

Les échanges de ce forum ont tourné principalement sur « le développement des compétences

– une main-d'œuvre, facteur de succès. Rôle des capacités techniques pour améliorer la

compétitivité ».

Un an après sa prise de pouvoir, a rappelé l'orateur, le chef de l'Etat, Joseph Kabila, a

promulgué un nouveau code des investissements par la loi n° 004/2002 du 21 février 2002.

Un code qui était appelé à remplacer le code en vigueur depuis 1986 et qui était considéré

comme improductif. « Ce nouveau code définit les conditions d'arrivée et d'installation en

Page 13: CCBCL Info Février 2014

Dossier

11

RDC des investisseurs internationaux et de relance des investissements locaux par des

incitations alléchantes prévues en leur faveur », a-t-il indiqué.

En son article 4, le code des investissements crée l'ANAPI. C'est à elle qu'il revient de prendre

la décision d'agrément des projets dans les secteurs autres que les mines et les banques.

Soulignons que les avantages à octroyer dans le cadre du code des investissements sont de

trois ordres. Notamment des avantages douaniers, des avantages fiscaux ainsi que les

avantages parafiscaux.

L'avantage douanier renferme l'exonération des droits de douane sur les équipements de

production. Ici, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est payée à la douane avant d'être

remboursée une fois que les équipements arrivent au pays.

Quant aux avantages fiscaux, ils prennent en compte l'exonération de l'impôt sur les bénéfices

et de l'impôt foncier pour des périodes pouvant aller de 3 à 5 ans, selon les régions

d'installation du projet, jusqu'au-delà de la période de mise en place du projet.

Au titre d'avantages parafiscaux, il faut comprendre l'exonération du droit proportionnel lors

de la création de l'entreprise ou de l'augmentation du capital. Le directeur général de l'Anapi a

également relevé plusieurs autres avantages prévus par le code des investissements. Au

nombre de ceux-ci figure l'égalité de traitement entre investisseurs nationaux et investisseurs

étrangers. A cela s'ajoutent la liberté du commerce et de l'industrie ainsi que de la liberté

d'installation en RDC des investisseurs étrangers.

ANAPI, outil de compétitivité

Créée par le nouveau code des investissements en 2002 et organisée par le décret présidentiel

n°065/2002 portant ses statuts, son organisation et son fonctionnement, l'Anapi se veut

véritablement un outil de compétitivité de l'économie congolaise et de création d'emplois

viables et stables.

Sa mission principale consiste à promouvoir les secteurs privés, mixte et public à travers la

mise en place des projets d'investissements, le renouvellement des capacités ou la

modernisation des projets anciens, l'introduction des technologies innovantes, etc.

La mission de promotion comporte de multiples finalités. Notamment favoriser la création des

biens et des services compétitifs au pays et, par ricochet, la réduction des prix dans les

marchés. Il s'agit également d'améliorer tant la balance commerciale que celle de paiement, et

surtout de la création des emplois durables appelés à faire fonctionner les unités de production

installées.

L'Anapi assure aux investisseurs qui décident d'établir ou d'étendre leurs activités

économiques sur le territoire congolais, un accompagnement qui facilite et accélère les

procédures administratives nécessaires à la réalisation des investissements et de transparence.

Page 14: CCBCL Info Février 2014

Dossier

12

Afrique de l'Est : 17ème

Sommet du COMESA – Kinshasa fait un point d'honneur à la

promotion des PME Source : www.radiookapi.net du 26/02/2014 (par Marcel Lutete)

Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale (COMESA)

Pas de doute possible : le 17ème

Sommet du COMESA, Marché Commun de l'Afrique

Australe et Orientale, fait un point d'honneur à la promotion des Petites et Moyennes

Entreprises de la région.

Habituée depuis à abriter les grands rendez-vous économiques du continent africain et plus

particulièrement ceux du sud du Sahara, Kinshasa, capitale de la République démocratique du

Congo (RDC), est de nouveau au centre d'un important enjeu économique avec la tenue, du

26 au 27 février 2014, du 17ème

Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Marché

Commun de l'Afrique Australe et Orientale (COMESA).

Au cours de cette rencontre, les discussions vont porter essentiellement sur la consolidation

du commerce au sein de cet espace économique à travers le développement des petites et

moyennes entreprises. Surtout que le thème en est « Consolider les échanges intra-COMESA

en développant les micros, petites et moyennes entreprises, PME ».

Les ministres du COMESA pour la promotion des PME

Bien avant d'en arriver au 17ème

Sommet proprement dit, les ministres du COMESA se sont

retrouvés ensemble, le lundi 24 et le mardi 25 février, à la faveur de la 13ème

rencontre des

ministres des Affaires étrangères de cette organisation économique. A ces travaux, il a été

question d'adopter des résolutions notamment sur la paix et la sécurité pour le compte des

pays membres qui se sont engagés pour la promotion de l'entrepreneuriat et l'émergence de

petits entrepreneurs, en vue de donner un nouvel élan à l'investissement.

Selon les participants à ces assises qui ont regroupé une dizaine de ministres des Affaires

étrangères des pays membres du COMESA, « l'essentiel de la conférence, c'est l'élargissement

de l'espace économique pour les petites et moyennes entreprises, (c'est) d'accorder plus de

facilités aux entrepreneurs ... ».

Il est à noter que bien que les discussions au sein du COMESA sont généralement axées sur

les questions économiques, il a été cependant relevé l'importance d'avoir une vue globale sur

la situation sécuritaire de la région. C'est pour cela que la réunion traite principalement des

questions de paix et de sécurité, comme l'a si bien souligné le secrétaire général du COMESA,

Sindiso Ngwenya.

Une visibilité qui s'affermit davantage

C'est le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda, invité d'honneur de

la rencontre, qui en avait ouvert les travaux. Le chef de la diplomatie congolaise a rappelé que

la RDC s'emploie à éradiquer les forces négatives ADF-NALU, FDLR, etc. sur son territoire à

travers l'offensive lancée par les FARDC appuyées par la Brigade d'intervention des Nations

unies. Il a invité les uns et les autres au respect de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba, à l'exemple

de la République démocratique du Congo.

Page 15: CCBCL Info Février 2014

Dossier

13

Dans son allocution d'ouverture des travaux de la 13ème

conférence des ministres des Affaires

étrangères du COMESA, le ministre congolais a invité ses pairs à « réfléchir sur les questions

exposées devant chacun d'eux de façon ouverte et exhaustive comme par le passé afin que

nous puissions apporter notre contribution à la promotion de la vision du COMESA de

devenir une Communauté économique entièrement intégrée et compétitive au niveau

international pour la postérité ».

Ainsi que l'a indiqué, par ailleurs, M. Thierry Mutombo, expert au sein du COMESA, « la

visibilité de la RDC sur le plan international ne fait que s'affermir tandis que sur le plan

économique, elle a eu l'occasion d'avoir accueilli plus ou moins 300 opérateurs économiques

qui vont soit créer les relations d'affaires avec les entreprises locales soit découvrir les

nouvelles opportunités d'affaires ».

Le COMESA compte 20 pays membres. Il a été créé en 1981 pour mettre en place un marché

unique entièrement intégré en matière de circulation des biens, des services, du capital et des

personnes.

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Appels d’offres

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Avis d’appel d’offres pour Consultant national (Centre de formation local) chargé de

l'animation des modules de formation technique pour les entreprises privées des travaux

publics

Financement : IDA et DFID

Responsable : Cellule Infrastructures

Date d’ouverture : le 14 mars 2014

Tél. : 099 31 52 226 – 081 01 02 681

Email : [email protected]

Adresse : 70 A, Avenue Roi Baudouin, Kinshasa / Gombe

Avis d’appel d’offres pour Construction de trois fondations destinées à recevoir un

réservoir métallique de 108 m³ dans la ville de Gemena (Province de l’Equateur)

Responsable : Word Vision

Date d’ouverture : le 14 mars 2014

Email : [email protected]

Avis d’appel d’offres pour Organisation locale pour appuyer les groupes cibles du projet

à améliorer leur capacité de gestion financière et administrative

Responsable : SNV

Date d’ouverture : le 16 mars 2014

Tél. : 099 29 05 758

Email : [email protected]

Adresse : Colonel Mondjiba n°1527, Quartier Basoko, à Kinshasa / Ngaliema

Avis d’appel d’offres pour Organisation locale pour appuyer les groupes cibles du projet

à améliorer leur capacité de gestion financière et administrative

Responsable : SNV

Date d’ouverture : le 16 mars 2014

Email : [email protected]

Adresse : Colonel Mondjiba n°1527, Quartier Basoko, à Kinshasa / Ngaliema

Avis d’appel d’offres pour Fourniture de Vélos

Financement : DFID

Responsable : Word Vision

Date d’ouverture : le 17 mars 2014

Email : [email protected]

Adresse : 4630, Avenue de la Science, Immeuble USCT, Gombe / Kinshasa

Avis d’appel d’offres pour Fourniture des Articles Ménagers Essentiels, Outils aratoires,

Semences maraichères et Vivres

Financement : Caritas International Belgique et la Direction Générale de la Coopération au

Développement du Ministère belge des Affaires Etrangères, Commerce Extérieur et

Coopération au Développement (DGD)

Responsable : Caritas Congo

Date d’ouverture : le 19 mars 2014

Adresse : 26, Avenue Basoko, Kinshasa / Gombe

Site web : www.caritasdev.cd

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Appels d’offres

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Avis d’appel d’offres pour Consultant (Cabinet) chargé de l’Audit des Travaux des

Voiries Financement : Intervention du Gouvernement

Responsable : BCECO

Date d’ouverture : le 23 mars 2014

Tél. : 099 85 8 560 – 099 81 76 480 – 099 29 05 758

Email : [email protected] avec copie à [email protected] - [email protected]

Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Kinshasa / Gombe

Adresse : 3888, Boulevard du 30 juin, Kinshasa / Gombe ou 9, Avenue du Congrès, Gemena

(Province de l’Equateur), RD Congo

Avis d’appel d’offres pour Fourniture des terminaux biométriques

Responsable : Transco

Date d’ouverture : le 23 mars 2014

Adresse : 35, Avenue Bosango, (Route Siforco), Kinshasa / Masina

Avis d’appel d’offres pour Travaux de réhabilitation mécanisée des axes routiers

Financement : PARSSA

Responsable : UNOPS

Date d’ouverture : le 31 mars 2014

Email : [email protected]

Adresse : 57, Avenue du Livre, Kinshasa / Gombe

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Echos du Congo

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À l’Est de la RDC, l’heure est à la reconstruction Source : www.wordbank.org du 11/02/2014

LES POINTS MARQUANTS

• Dans l’Est de la RDC, région ravagée par des années de conflit, des travaux d’urgence

ont été lancés afin de rebâtir les infrastructures de base après la signature d’un accord-cadre sur la paix en février 2013 et le lancement de l’initiative pour la région des Grands Lacs en mai 2013.

• Même si la paix reste encore fragile, ces travaux d’urgence ont été entrepris par la Banque mondiale afin de renforcer les perspectives de paix et de relance économique et d’autres programmes ambitieux sont également mis en place.

• Ces travaux, qui seront achevés en mars 2014, reflètent la volonté de la Banque mondiale de procurer une aide d’urgence aux populations les plus vulnérables, en collaboration avec l’ONU et d’autres partenaires.

La cité de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, réapprend lentement à vivre depuis la fin de la guerre. « Nous avons beaucoup souffert », confie Liberata Burawa, l’administratrice de ce territoire situé dans la province du Nord-Kivu. Ce samedi 14 décembre [2013], l’ambiance, dans cette petite ville localisée à 78 kilomètres de Goma (chef-lieu du Nord-Kivu), est à la fête. Une foule nombreuse s’est rassemblée dans ce lieu hautement symbolique que fut le quartier général du groupe armé M23 pour participer au lancement des premiers travaux d’urgence financés par la Banque mondiale : « Nous sommes tellement heureux que la Banque mondiale nous aide à reconstruire notre école », assure Mateso Muhima, le préfet de l’école. La nouvelle école que l’on inaugure aujourd’hui, 39 jours seulement après le départ du M23, signale l’engagement fort de la Banque mondiale dans cette partie du pays. « Il était important pour nous de répondre le plus rapidement possible à l’urgence de la situation », confirme le directeur des opérations de la Banque mondiale en République démocratique du Congo, Eustache Ouayoro, qui a fait le déplacement de Kinshasa, la capitale de la RDC, pour participer à cette cérémonie. « Il est important que ces travaux soient terminés rapidement pour qu’ils aient un impact réel

sur les populations. Nous voulons travailler vite mais bien et ainsi faire la différence. Les

écoles seront non seulement construites, mais il faut que les élèves aient des livres et même un

accès à l’Internet. Nous devons être un programme modèle. » (Eustache Ouayoro) Priorité aux communautés vulnérables Ces travaux d’urgence sont nés de la volonté de la Banque mondiale de participer rapidement à la reconstruction de l’Est de la RDC dévasté par de nombreuses années de guerre. Ils sont exécutés dans le cadre d’une avance de six millions de dollars qui a pour but de financer les activités préparatoires du « Projet de stabilisation de l’est pour la paix » (STEP). Ce projet a pour objectif de contribuer à la stabilisation des communautés vulnérables dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ainsi que dans les districts de l'Ituri, Bas-Uélé et Haut-Uélé en Province Orientale. Une attention particulière sera portée aux personnes les plus

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Echos du Congo

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fragilisées par les conflits, telles que les déplacés internes et leurs communautés d'accueil, les jeunes à risques ainsi que les femmes. Le projet vise également à renforcer les perspectives de paix et de relance économique. Il se propose d’apporter une réponse aux effets collatéraux de la guerre, en appuyant la réinsertion économique, la réhabilitation et la construction des infrastructures communautaires et la résilience des populations affectées par la guerre. « Notre priorité, ce sont les communautés vulnérables », confirme Maurizia Tovo, responsable du projet pour la Banque mondiale. Pour atteindre ses objectifs, le projet s’appuie sur trois composantes: la première concerne la résilience communautaire et l’amélioration de l’accès aux services socio-économiques de base, la deuxième s’intéresse à l’augmentation des revenus des populations vulnérables à travers la création d’emploi et la troisième vise à renforcer les capacités des autorités et structures au niveau provincial. Le projet STEP ne représente qu’un élément d’une initiative plus ambitieuse que la Banque mondiale se propose de mettre en œuvre dans cette partie de la RDC. Lors de son voyage dans la région des Grands Lacs, effectué en mai dernier en compagnie de Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim avait annoncé un financement d’un milliard de dollars pour aider les pays de la région à améliorer les services de santé et d’éducation, à accroitre les échanges transfrontaliers et financer des projets hydroélectriques. Pour Jim Yong Kim, il était important que ce financement contribue à la relance du développement économique, à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations qui souffrent depuis bien trop longtemps. « Les dirigeants de la région des Grands Lacs peuvent désormais, en vertu de la relance de l'activité économique et l'amélioration des conditions de vie dans les zones frontalières, rétablir la confiance, renforcer les économies et ouvrir de nouvelles perspectives à des millions de personnes », avait-il indiqué lors de sa visite dans la région. D’ici juillet 2014, environ la moitié du 1 milliard promis dans le cadre de l’Initiative pour la région des Grands Lacs, aura été engagée, le reste devant être alloué au cours des 12 mois prochains. En RDC, les financements alloués dans le cadre de l’Initiative des Grands Lacs, combinés aux financements liés au programme national de la Banque mondiale, devraient avoir un plus grand impact et mieux répondre aux besoins des populations. Tout au long de sa visite au Nord Kivu, le Directeur des Opérations, Eustache Ouayoro, n’a cessé de relayer le message du Président Kim et de réitérer le soutien de la Banque mondiale au processus de consolidation de la paix. « Notre présence dans cette province, a-t-il répété à ses différents interlocuteurs, témoigne de notre volonté d’être à vos côtés pour accompagner la reconstruction de cette belle province ». La promesse d’un avenir meilleur Dans les territoires de Rusthuru et de Nyiragongo, ainsi qu’à Goma, les travaux d’urgence mettront en œuvre 33 sous-projets d’infrastructures communautaires qui touchent les services sociaux de base : écoles, centres de santé, projets d’adduction d’eau potable, d’électricité et de routes de desserte agricole. Tous ces travaux devront être achevés d’ici le 15 mars 2014. « Il est important que ces travaux soient terminés rapidement pour qu’ils aient un impact réel sur les populations », insiste Eustache Ouayoro. « Nous voulons travailler vite mais bien et ainsi faire la différence. Les écoles seront non seulement construites, mais il faut que les élèves

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aient des livres et même un accès à l’Internet. Nous devons être un programme modèle »,

ajoute-t-il. Ces sous-projets, qui seront exécutés par le Fonds Social de la République, ont été proposés par les bénéficiaires qui participent ainsi à la reconstruction de leur communauté et prennent leur destin en main. À Majengo, par exemple, (l’un des quartiers défavorisés de Goma), les communautés ont opté pour l’électricité. Ce lundi 16 décembre [2013], il y règne la même effervescence qu’à Bunagana et Kibumba. Ici, on inaugure un poteau électrique qui permettra au quartier d’avoir enfin du courant électrique : « Nous sommes dans le noir depuis de longues années ; cela a favorisé l’insécurité et le viol », confie Kubuya Ndole, le maire de la ville. « Nous pourrons désormais circuler en toute sécurité, et les petites activités commerciales vont enfin reprendre », assure à son tour Georgette Kitambala, la représentante des bénéficiaires. Le vacarme des travaux va désormais se substituer aux bruits de la guerre et les marteaux vont remplacer les fusils. Dans cette perspective, les écoles, les centres de santé, les projets d’adduction d’eau qui seront construits sont bien plus que de simples infrastructures : ils sont les socles sur lesquels les communautés vont réapprendre à vivre ensemble. « Nos programmes sont faits pour que les gens travaillent ensemble », précise Eustache Ouayoro. « La participation communautaire est importante pour recréer le tissu social ». Si le mot souffrance revient souvent pour décrire les années de guerre, ce qui frappe à Bunagana, Kibumba ou Goma, c’est la dignité des populations, leur courage et leur dynamisme. « Même pendant la guerre, l’agriculture était florissante », assure Monseigneur Théophile Kaboyi, l’évêque de Goma. En quittant Goma, une image reste vivace : celle des élèves de la petite école de Kibumba entonnant, sous une pluie battante, l’hymne de la RDC qui parle de solidarité, d’un pays plus beau qu’avant à bâtir dans la paix et de serment de liberté légué pour toujours à la postérité. Ici, plus qu’ailleurs, dans les vertes collines de Nyiragongo, ces mots prennent tout leur sens et résonnent comme la promesse certaine d’un avenir meilleur … Mystère sur les revenus du cuivre congolais Source : www.digitalcongo.net du 01/03/2014 (Africatime.com, ROL/PKF)

Avec une production de plus de 900 000 tonnes en 2013. Après les années sombres de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), la RDC vient de renouer avec le succès dans le secteur minier au point d’égaler sa voisine, la Zambie, en termes de production de cuivre. Forte de 920 000 tonnes de cuivre produites en 2013, selon les chiffres officiels du gouvernement, la RDC a la voie libre pour consolider sa place de leader en Afrique. Or, cette embellie minière n’est pas perceptible dans le budget de l’Etat. Un mystère que le gouvernement a du mal à élucider alors que les revenus des opérateurs privés du secteur explosent. La RDC n’a plus qu’un palier à franchir pour atteindre la production annuelle d’un million de tonnes de cuivre. Plus d’une décennie après la mise en œuvre du Code minier (2002), c’est seulement maintenant que le pays commence à en récolter les fruits, voulus à la fois attractifs et révolutionnaires, pour le secteur minier congolais.

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Echos du Congo

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Décidément, la RDC a réussi son coup. Car depuis un temps, le secteur minier est en pleine embellie. Des projets mis en œuvre au début des années 2000 sont arrivés désormais à maturité. Mieux, ils portent déjà des fruits. En 2013, pour la première fois depuis la déconfiture de la Gécamines, la RDC a pu rivaliser avec son éternelle concurrente, la Zambie. La production du cuivre a, selon des données gouvernementales, franchi la barre de 900 000 tonnes. Un chiffre qui représente le double de celui réalisé par la Gécamines à son apogée. L’on se rappelle cependant qu’à l’époque, la Gécamines parvenait à couvrir à elle seule près de 70% des ressources budgétaires. Sa chute, intervenue au début des années 1990, a plongé l’Etat congolais dans un vide budgétaire indescriptible. La suspension dans la même décennie de la coopération structurelle avec divers partenaires au développement, principalement le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, a finalement plombé les finances du pays. Conséquence : recours à la planche à billets pour combler le déficit chronique du Trésor. La reprise, dès 2001, de la coopération structurelle a permis, certes, de réanimer le pays ; cela par voie des appuis budgétaires. Toutefois, elle n’a pas pu combler le vide laissé par l’implosion d’un secteur minier porté jadis par la Gécamines. Aujourd’hui, la RDC doit s’appuyer essentiellement sur les régies financières traditionnelles (DGI, DGRAD et DGDA) et certaines ressources extérieures sporadiques (appuis budgétaires, ressources PPTE, etc.) pour financer son budget. Mais à y regarder de près, c’est à peine si on peut retrouver traces des revenus substantiels du secteur minier. Et pourtant, c’est depuis quelques années que la RDC a renoué avec une production largement positive. En agrégé, la production minière pour la seule filière cuprifère avoisine les 920 000 tonnes. Un chiffre de loin supérieur à ce qu’a réalisé la Zambie en 2013. Le paradoxe Par principe, ce record, jamais réalisé dans l’histoire minière de la RDC, suggère une amélioration sensible du quotidien des Congolais au regard de l’enviable taux de croissance fixée à 8,5% en 2013. Un coup d’œil sur le budget de l’exercice 2014 laisse dubitatif. La part des mines dans les recettes de la République ne dépasse guère les 10% du budget national. Qui bénéficie donc du fruit de la bagatelle de 6 milliards USD tirés pour la seule année 2013 dans le secteur minier ? Il appartient aux pouvoirs publics concernés d’y répondre. Entre-temps, toutes les prévisions entrevoyaient une croissance significative de la production du cuivre en 2014. En interne, le pays a mené des reformes dans le secteur. A ce jour, la RDC a repris sa place de leader continental dans la production cuprifère, détrônant la Zambie sur l’échiquier africain. Malheureusement, cela ne se ressent pas dans le budget national qui, apparemment, ne tire pas un meilleur parti des ressources du secteur minier. Le constat fait c’est que, malgré l’embellie, l’on est encore loin, très loin de l’époque de la Gécamines qui faisait plus avec une production moyenne. La situation actuelle appelle explications. Où se situe le goulot d’étranglement ? Qu’est-ce qui empêche le pays de tirer les dividendes bien mieux en ce moment où foisonnent des « minings » de toutes les dimensions dans la province du Katanga ?

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Echos du Congo

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Il devient clair que quelque part, l’Etat congolais a perdu de son influence sur une quotité non négligeable de son revenu issu de la production cuprifère. Sur les 920 000 tonnes de la production de 2013, la Gécamines - seule société commerciale du secteur détenue entièrement par l’Etat congolais - ne peut revendiquer que la modeste production d’environ 50.000 tonnes, soit 5% du total de la production de l’année 2013. Le reste de la production, soit près de 95%, est réparti entre toutes les multinationales qui opèrent dans le secteur, notamment Tenke Fungurume Mining, et ENRC, lesquelles bénéficient entièrement de la manne budgétaire au grand dam de la RDC. Celle-ci a pris l’habitude de se contenter de maigres impôts, droits et autres taxes recouvrées dans le secteur. A quand peut-on espérer que tout l’argent perçu dans le secteur atteindra réellement le compte général du Trésor ? Seule la volonté politique suffit. Dans ces conditions, l’on ne peut pas s’étonner que, malgré une production annuelle de cuivre avoisinant le million de tonnes en 2013, le gouvernement ne parvienne à aligner qu’à peine 7% des ressources tirées du secteur minier. Changer de cap Ce décor offre le cliché instantané de ce que la RDC est en droit d’attendre de l’investissement qui lui revient de droit. La différence du chiffre d’affaires est contrôlée ailleurs. Dans le cadre des joint-ventures conclues avec les privés, le Trésor public ne perçoit plus que des redevances, des impôts et autres taxes. Lors du partage des bénéfices, l’Etat congolais ne peut prétendre qu’à une portion congrue. Quelle serait alors la voie de sortie ? Elle n’est pas loin en tout cas. Car pour que l’Etat tire profit de l’embellie minière, principalement dans le cuivre et le cobalt, il doit se jeter dans la pâture en s’investissant dans la production, au lieu de se contenter de maigres perceptions fiscales. En son temps, la Gécamines parvenait à couvrir 70% des ressources budgétaires. Cette époque est pour l’instant révolue ; l’Etat congolais ayant depuis le Code minier de 2002 décapité la Gécamines en concluant des partenariats avec des privés. Aujourd’hui que le cuivre a repris de la vigueur, ce sont ces opérateurs miniers, privés, qui tirent leur épingle du jeu. Si, pour le moment, notent les experts du secteur minier, l’heure n’est plus à l’euphorie de la fin des années 2000, les mines africaines voient le bout du tunnel. Elles viennent de faire leur retour sur la scène internationale, prédisent-ils. Les métaux attirent à nouveau les investisseurs. C’est une des conclusions qui s’est dégagée de la conférence Mining Indaba, qui s’est achevée début février 2014 à Cape Town, en Afrique du Sud. Regroupant les acteurs les plus importants du marché des métaux, la conférence d’Indaba prédit de belles perspectives pour les mines africaines, spécialement le cuivre. C’est dire que la RDC a tous les atouts pour franchir la barre d’un million de tonnes de cuivre en 2014. Mais, saura-t-elle cependant tirer son compte dans ce rebond de la production ? C’est toute la clé de l’énigme. « Qui veut, peut », dit-on. Il s’agit de s’y mettre, sérieusement.

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Echos de l’Etranger

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La crise en Ukraine a un impact sur le prix des matières premières Source : www.lesoir.be du 03/03/2014 (AFP)

Les entreprises européennes fortement implantées en Russie se faisaient châtier par les

investisseurs qui craignent que d’éventuelles sanctions économiques contre Moscou affectent

ces sociétés. En fin de journée, la crise ukrainienne a fait vaciller Wall Street et fait souffler

un vent de panique sur la Bourse de Moscou.

La Bourse de Francfort payait le plus lourd tribut en chutant de plus de 3% aux alentours de

midi. Celle de Paris reculait de près 2,3%, Milan 2,3% et Londres près de 1,8%. Ces reculs

étaient toutefois modérés par rapport à la chute de la Bourse de Moscou qui cédait plus de

13%, tandis que le rouble était attaqué.

« L’impact est d’abord très important pour la Russie elle-même », explique François Mathieu,

responsable de l’économie au Soir. « La Russie est un gros producteur de pétrole. Pour cette

raison, on a vu le prix du pétrole grimper en flèche. Même chose pour le blé et le gaz.

Aujourd’hui, les marchés sont très inquiets pour les matières premières. »

Le FMI sous pression en Ukraine Source : www.lalibre.be du 04/03/2014 (AFP)

Un feu vert du FMI à un prêt semble n'être qu'un horizon lointain mais la pression sur

l'institution est déjà tangible.

Le FMI peut-il dire non à l'Ukraine? Appelé à la rescousse par Kiev, le Fonds monétaire

international est pressé de toutes parts de donner son feu vert à un plan d'aide, au risque

d'entamer sa crédibilité.

La tâche de l'institution n'a rien d'aisé. Ses experts, qui entament mardi à Kiev leurs

discussions avec les autorités, doivent disséquer l'économie ukrainienne et dessiner les

contours d'un plan d'aide alors que le pays s'enfonce dans l'instabilité et assure être au bord de

la banqueroute.

Un feu vert du FMI à un prêt semble n'être qu'un horizon lointain mais la pression sur

l'institution est déjà tangible. Dimanche, les ministres des Finances des sept pays les plus

industrialisés du G7 ont souligné que le FMI était le "mieux préparé" pour soutenir

financièrement l'Ukraine.

Premiers actionnaires du FMI et partisans du nouveau régime à Kiev, les Etats-Unis ont, eux

aussi, indiqué à plusieurs reprises que le Fonds devait être le "coeur" d'un plan d'aide à

l'Ukraine.

Autre poids lourd du Fonds, l'Europe est sur la même ligne. « Aucun Etat membre ne bougera

sans évaluation des besoins financiers de l'Ukraine par le FMI », a certifié une source

européenne.

Le Fonds a déjà dit qu'il était « prêt à répondre » à l'appel ukrainien mais il doit composer

avec ses règles de fonctionnement et veiller à ne pas froisser certains Etats membres qui

reprochent à l'institution d'avoir parfois cédé aux pressions de l'Occident.

Aux termes de ses règlements internes, le FMI ne prête de l'argent à un pays qu'en échange de

mesures d'austérité et que si l'état des finances publiques lui garantit de pouvoir être

remboursé.

Page 24: CCBCL Info Février 2014

Echos de l’Etranger

22

Mais ces règles ont en partie été malmenées lors du premier plan d'aide à la Grèce en 2010,

sur fond de pression politique et de panique sur un effondrement de la zone euro.

En 2013, le FMI a lui-même admis avoir alors donné son feu vert sans que ses experts

puissent garantir que la dette grecque était « viable ».

Le parallèle entre la Grèce et l'Ukraine a ses limites. La dette accumulée par Athènes

atteignait 142,8% de sa richesse nationale en 2010 alors qu'elle ne devrait être que de 44,7%

fin 2014 en Ukraine, selon le Fonds.

Mais certains redoutent toutefois que le FMI ne cède une nouvelle fois à la pression de ses

puissants actionnaires.

« Le FMI doit préserver sa crédibilité en se gardant d'enfreindre ses propres règles », a déclaré

le représentant brésilien au conseil d'administration, Paulo Nogueira Batista, précisant

s'exprimer à titre personnel.

« Le Fonds ne peut pas se permettre d'être vu comme un instrument politique » aux mains des

Américains et des Européens, a-t-il ajouté.

L'Ukraine n'a par ailleurs pas très bonne presse au FMI. Le pays doit déjà lui rembourser 4,5

milliards de dollars d'ici fin 2015, et a vu un précédent programme d'aide interrompu en 2011

après le report de certaines réformes.

Cette crainte reste présente aujourd'hui alors que l'autorité du gouvernement reste fragile. « La

capacité du gouvernement à appliquer un programme de réformes est une préoccupation de

tout un chacun », confie une source interne au FMI.

Contacté, le Fonds n'a pas souhaité faire de commentaires et a renvoyé aux déclarations de

son porte-parole jeudi. Celui-ci avait assuré que l'institution agirait en Ukraine en toute

« indépendance ».

En interne, on reconnaît que les pressions sont « énormes », tout en assurant que le Fonds

saura y résister.

« Le FMI est face à une situation exceptionnelle mais on ne se précipite pas. Il y a une volonté

d'agir sereinement, en respectant la procédure », certifie à l'AFP une autre source interne.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a déjà récusé vendredi toute action dictée

par la « panique » et a dit ne rien voir « d'alarmant » dans l'économie ukrainienne.

Selon Desmond Lachman, ancien cadre du FMI, les Occidentaux doivent mettre la main à la

poche s'ils veulent aider l'Ukraine en urgence sans entamer le crédit du FMI. "Si les

Occidentaux veulent donner de l'argent à l'Ukraine, cela devrait venir de manière bilatérale de

la part des principaux protagonistes. Le FMI doit, lui, négocier son propre programme",

affirme-t-il.