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Profession : cheffe d’entreprise 360° ENTREPRENEURIAT FÉMININ 4/7 12/13 14 INITIATIVES Innovation : Delta Dore connecte la maison TREMPLIN La Faculté des métiers forme les futurs salariés de Leroy Merlin PRISE DIRECTE Le commerce de centre-ville, enjeu d’attractivité NUMÉRO 10 - 2 e trimestre 2016 LE MAGAZINE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BRETAGNE CCI MORBIHAN CCI MORLAIX CCI CÔTES D’ARMOR CCI BREST CCI QUIMPER CORNOUAILLE CCI RENNES CCI SAINT-MALO FOUGÈRES

CCI RENNES - femmes-economie.com · CCI RENNES ffffflfiffiflfiffi. INITIATIVES Solution FLC en pleine croissance TREMPLIN ... Christelle Hall,[email protected] Responsable

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Profession :cheffe d’entreprise

360°

ENTREPRENEURIAT FÉMININ

4/7 12/13 14INITIATIVESInnovation : Delta Dore connecte la maison

TREMPLINLa Faculté des métiers forme les futurs salariés de Leroy Merlin

PRISE DIRECTELe commerce de centre-ville, enjeu d’attractivité

NUMÉRO 10 - 2e trimestre 2016

LE MAGAZINE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BRETAGNE

CCI MORBIHAN

CCI MORLAIX

CCI CÔTES D’ARMOR

CCI BREST

CCI QUIMPER CORNOUAILLE

CCI RENNES

CCI SAINT-MALO FOUGÈRES

INITIATIVESSolution FLC en pleine croissance

TREMPLINLe plan 500 000 : passeport pour l’emploi

PRISE DIRECTETour d’horizon des actions de revitalisation des commerces de centre ville

4/7

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Les femmes à l’honneur avec Rachel Denis Lucas, dirigeante de la société Denis matériaux et lauréate nationale du trophée Femme chef d’entreprise dans le cadre des Trophées des femmes de l’économie et Frédérique Destailleur de la Caisse d’épargne Bretagne Pays de Loire, ici lors de la cérémonie des vœux de la CCI.

VU

Directeur de la publication : Jean-François Garrec, président de la CCI BretagneComité éditorial : François Clément, directeur général de la CCI Bretagne (pages 8 à 11), Bertrand Gervais, directeur général, pour les pages territoriales et Béatrice Cochard, présidente du groupe de travail CommunicationResponsable de la publication : Charlotte Le Thiec, directrice communication CCI BretagneRédactrice en chef : Christelle Hall, [email protected] édition : Sylvie Guillerm, directrice marketing communicationRédaction : Stéphanie Hussenot-Guilloux, Benoit Tréhorel et Véronique Maignant (en charge du cahier régional) Conception graphique et réalisation : Dynamo +Photographies : Martin Boudier, sauf mentionPhotographie de couverture : Getty ImagesPublicité : Ouest Expansion 02 99 35 10 10Sources Fil éco : Urssaf, CCI Rennes ISSN : 2272-2459 - Impression : Calligraphy Print (Châteaubourg) Routage : Océa Routage - Dépôt légal : juin 2016Quantité : 22 000 exemplairesBretagne Economique : CCI Bretagne - 1 rue du Général Guillaudot CS 14422 - 35044 Rennes Cedex

12/13 Lors des prochaines élections consulaires qui se dérouleront du 20 octobre au 2 novembre prochains, les 40 000 chefs d’entreprises du département éliront leurs représentants au sein

de la nouvelle CCI d’Ille-et-Vilaine.Au-delà des 80 élu(e)s c’est la composition même de l’Assemblée qui va évoluer autour d’une double volonté politique : d’une part au travers de la recherche d’une parité hommes-femmes chef(fe)s d’entreprise mais également par le rééquilibrage dans la représentation entre les territoires non-métropolitains et la ville siège, Rennes.Cette recherche d’un nouvel équilibre départemental devra de plus respecter la nature et les spécificités de notre tissu d’entreprises parmi les trois grands secteurs que sont le commerce, les services et l’industrie. C’est dans la diversité et la pluralité que se nichent la richesse et la qualité des prestations que nous serons en mesure d’offrir à nos entreprises ressortissantes.Cette future instance composée de chefs d’entreprise élus par leurs pairs représentant les intérêts des entreprises brétiliennes auprès des pouvoirs publics, et par extension auprès des collectivités territoriales, devra poursuivre plus que jamais ses actions de terrain. Cette mission est parfaitement illustrée par notre dossier « Prise Directe » sur le commerce de proximité.Le vote est la première expression démocratique et je ne peux qu’inciter les entrepreneurs du département à se mobiliser en nombre fin octobre. Au-delà du droit, il s’agit d’un devoir car le taux de participation est le premier soutien aux élu(e)s chef(fe)s d’entreprises bénévoles qui pilotent et définissent la stratégie de votre chambre de commerce et d’industrie pour accompagner les entrepreneurs dans leurs projets d’innovation, d’internationalisation, de transitions énergétique et numérique, de formation… et construire ainsi l’économie de demain. VOTONS !

Elections CCI 35, l’affaire de toutes et tous !

Emmanuel ThaunierPrésident

de la CCI RennesTEMPS FORTSL’agenda des événements à ne pas manquer ce trimestre

15

© David Ferrière

8/11 360° BRETAGNEProfession : cheffe d’entreprise

8/11

FOCUS

ACCOMPAGNEMENT CCI

Solution FLC pose les jalons de sa croissanceL’aménageur de véhicules utilitaires a sollicité l’aide de la CCI Rennes pour mobiliser les ressources financières nécessaires à la réalisation de son programme d’investissement.

Solution FLC aménage et transforme les véhicules utilitaires. Née en juillet 2009 et installée à Noyal-sur- Vilaine depuis fin 2015, la PME est éga-

lement présente à Saint-Brieuc (22), Landévant (56) et depuis janvier à Saint-Herblain (44). « Nous habillons l’intérieur ou l’extérieur des véhicules avec des solutions d’aménagement en bois ou en métal, en partant du besoin du client », précise Laurent Girard, dirigeant de l’entreprise qui emploie au total une trentaine de collaborateurs dont une vingtaine sur notre territoire. « Nos équipes se composent de professionnels expérimentés aux compétences diverses : menuisiers, carrossiers métalliers, poseurs, monteurs et concepteurs ».

INITIATIVES

La PME, qui évolue sur un marché de niche, compte parmi ses clients des sociétés du BTP, des PME régionales, des artisans, des acteurs économiques institutionnels tels que les villes, les conseils départementaux et régionaux mais aussi des concessions automobiles.

NOUVEAUX LOCAUXEn 2015, la société bretonne a aménagé plus de 2 000 véhicules. Son chiffre d’affaires a atteint 3,2 millions d’euros contre 3 millions d’euros en 2014. Et ce dernier devrait doubler d’ici à fin 2017. Pour faire face à cette croissance et hono-rer ses commandes, Solution FLC s’est agrandi. « Historiquement basés à Thorigné-Fouillard, nous

avons fait construire de nouveaux locaux sur l’Eco-pole de Noyal-sur-Vilaine. Nous avons triplé notre surface. Sur 2 400 m2, les bâtiments abritent un bureau d’étude, des locaux dédiés aux travaux de confection des aménagements ainsi qu’une zone permettant le montage des véhicules ». La PME a investi également dans de nouvelles machines-outils afin d’automatiser davantage sa produc-tion. « Un vaste programme d’investissement que nous avons pu réaliser grâce à l’accompagnement de la CCI Rennes, insiste Laurent Girard. La CCI nous a en effet aidés à trouver des ressources financières pour le financer. Comment ? Elle a élaboré notre dossier d’investissement en opti-misant sa rédaction puis nous a orientés vers les

FIL ÉCO

NOYAL-SUR-VILAINE

Laurent Girard, dirigeant de Solution FLC

locaux commerciaux pour 10 000 habitants en Ille-et-Vilaine111

5BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

21 juin 2016

L’économie de la fonctionnalité à votre portée !

Privilégier l’usage d’un produit, placer l’homme au cœur de l’action, s’inscrire dans une démarche durable… En conciliant performance économique, environnementale et sociale, l’économie de la fonctionnalité se place comme l’innovation stratégique de l’entreprise performante.

Cette année encore, Plein Air se donne pour objectif d’ouvrir vos horizons et de vous faire partager les expériences d’entreprises locales.

La table ronde sera animée par Christophe Semples, Professeur à Skema Business School et docteur en sciences de gestion.

La soirée se poursuivra autour d’un apéritif concert dans les jardins de la CCI, l’occasion de « réseauter » dans une ambiance conviviale.

Pré-inscription : rennes.cci.fr (rubrique agenda)Contact : Marie Tanguy [email protected] 02 99 33 66 08

EN BREF

FAIT ICI

Delta Dore :sa maison au bout des doigts

Démocratiser la domotique. Telle est l’ambition de Delta Dore. Le spécialiste du pilotage du confort et des énergies dans tous les bâtiments, installé près

de Combourg, s’ouvre au grand public.Rue de Bertrand à Rennes, est né son premier Concept Home, sorte de maison témoin connec-tée ouverte à tous. « Ma m@ison connectée by Delta Dore », aménagée comme un apparte-ment, plonge le visiteur dans l’univers des objets connectés de l’éclairage au chauffage, en pas-sant par la porte d’entrée et les volets roulants. « L’idée est d’y montrer les usages de la domotique et pas simplement nos produits », insiste Valérie Renault-Hoarau, directrice générale de l’entre-prise familiale.Le particulier peut donc y tester les diverses solu-

Reconnue par les professionnels de la thermique et de l’installation électrique, la marque Delta Dore vise le BtoC.

tions, « toucher » de près toutes les fonctionnali-tés innovantes qu’il peut dès aujourd’hui intégrer simplement au sein de son foyer car « la domotique n’est pas réservée à une élite. Elle est accessible à tous », revendique la dirigeante. Rencontrant un vif succès tant auprès des particuliers que des professionnels, le Concept Home va être dupliqué à Bordeaux, Düsseldorf, Barcelone et Milan d’ici la fin de l’année. Elle a lancé en avril 2015 une nouvelle box domotique baptisée « Tydom » qui permet de piloter les équipements de sa mai-son, TV et/ou hi-fi, chez soi ou à distance, via un smartphone ou une tablette à partir de photos réelles de son logement pour une mise de départ de 129 euros. www.deltadore.fr

mécanismes de financement les plus appropriés pour notre projet ».

LA CCI PARTENAIRELe spécialiste de l’aménagement des véhicules professionnels a ainsi notamment obtenu le soutien de la Région Bretagne à hauteur de 130 000 euros d’avance remboursable mais aussi du fonds de revitalisation industriel PSA, condi-tionné à de la création d’emplois. « En plus de son accompagnement pour obtenir des subventions, la CCI m’a engagé à formaliser mon projet, souligne le dirigeant. Elle m’a dirigé sur la bonne voie dans le maquis des aides aux entreprises. Elle m’a fait gagner un temps incroyable ».Convaincue de l’aide précieuse qu’apporte la CCI aux entreprises et de son efficacité, Solution FLC a fait également appel à elle pour réaliser un diagnostic ressources humaines. « Nous souhai-tons professionnaliser la gestion de nos ressources humaines pour une meilleure performance car

nos équipes grossissent d’année en année. Cinq recrutements sont prévus d’ici à fin 2016, dont un ingénieur ». La CCI accompagne ainsi la PME à identifier les points forts et les axes de progrès dans l’organisation du travail, le management, le recrutement mais aussi la formation et la com-munication. « La CCI, c’est de l’aide, des conseils et du concret », conclut Laurent Girard. www.solution-flc.fr

La CCI aide les entreprises dans leur recherche de financement et d’aides publiques.Investissement dans de nouvelles machines, recrute-ments, financement de l’innovation, les conseillers CCI analysent le projet de l’entreprise et l’orientent vers les dispositifs d’aide pertinents. Ils apportent un conseil sur le montage technique des dossiers et font le lien avec les financeurs. Pour l’entreprise, c’est un gain de temps, un gage d’efficacité et l’assurance de ne pas passer à côté d’un financement avantageux.

CONTACTDominique [email protected] 99 33 66 48

COMBOURG

Valérie Renault-Hoarau, directrice générale de Delta Dore

des entreprises du département sont des commerces de détail

des salariés du département sont employés dans le commerce de détail28 % 18 %

RENNES

ENSEMBLE

RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES

Des Bretons à Québec

Organisée par Rennes métropole et Québec international, la deuxième édi-tion d’Opportunités digitales a réuni à Québec des acteurs francophones du

numérique pour une convention d’affaires et une valorisation de « cas à succès », présentant l’apport des solutions numériques dans divers secteurs d’activités. En parallèle se tenait le WAQ (Web à Québec), dédié aux professionnels du Web.Forte de quelque 280 personnes, la délégation française présente pour cette Semaine du numé-rique était pilotée par l’Office franco-québécois de la jeunesse, basé en région parisienne.

OPTIMISER LES CHANCES DE CONTRATSous la houlette de Bretagne commerce inter-national, la délégation bretonne, comptait envi-ron 80 entrepreneurs, élus, et institutionnels. « Quarante-six entreprises bretonnes, dans des domaines d’activités variés, étaient représentées, indique Anne Leseur, coordinatrice au World Trade Center Rennes Bretagne, en charge du partenariat Rennes-Québec à la CCI. Chacune a pris part à cette semaine du numérique avec des objectifs différents :

Une délégation bretonne de 80 acteurs du monde du digital a participé à la Semaine du numérique au Québec, du 4 au 8 avril. Un rendez-vous qui a permis de renforcer les liens entre deux territoires assez proches dans leurs usages et leurs visions.

de la veille, du benchmark, de la recherche de parte-naires et du business. »Valérie Cottereau, à la tête de la société bettonnaise Artefacto spécialisée dans la réalité augmentée et la 3D appliquée à l’urbanisme, a préparé ce séjour québécois trois mois en amont. Pas moins de 17 rendez-vous d’affaires avaient été pris. Un exer-cice indispensable, selon elle, pour optimiser les chances de contrats. « On a même rencontré des concurrents québécois, à leur demande ! Sur le plan technologique, on s’est aperçu qu’on était largement devant eux. »De son côté, le Centre culinaire contemporain a fait l’objet d’un grand intérêt de la part des acteurs québécois de l’univers alimentaire. Deux raisons en particulier ont conduit le directeur à prendre part à cette semaine dense : présenter cet agréga-teur digital dans les filières du manger, et établir des liens avec le centre de recherche de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’université Laval. À l’heure du premier bilan, ce partage d’expériences s’avère « très enrichissant », aux dires de Freddy Thiburce. Et donc très promet-teur pour la suite.

ÉTENDRE SON RÉSEAUAutres enjeux, autres velléités : Destination Rennes, par l’intermédiaire de son directeur général Jean-François Kerroc’h, a signé « une entente à dimension commerciale avec le centre des congrès de Québec ». L’idée étant notamment d’échanger sur les bonnes pratiques et les projets liés au développement durable. Toujours dans l’optique de développer ce « bassin émetteur de tourisme pour Rennes », des solutions numériques spécifiques (telles que la visite virtuelle du couvent des Jacobins) ont été exposées. Dernier exemple, celui de la société A2Com, instal-lée à Pacé, qui propose du cloud computing et de la formation. Son président, Noël Minard, revient de Québec « plutôt satisfait ». Plusieurs rendez-vous B2B ont permis à l’entreprise de se positionner par rapport aux concurrents canadiens et à l’envi-ronnement nord-américain, et d’envisager « des partenariats concrets ». Comme pour la plupart des Bretons présents, cette semaine au Québec a été l’occasion d’étendre et d’affermir son réseau.

des salariés du commerce de détail sont employés dans le secteur hébergement restauration

des commerces de détail sont implantés dans les communes de Rennes et Saint-Malo

29 % 35 %

CONTACTAnne [email protected] - 02 99 33 66 66

7BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

PAROLE D’EXPERTS

Le dispositif chèque numérique a pour objectifs d’accompagner la montée en performance des entreprises commerciales, de favoriser leur bonne utilisation du numérique et de renforcer leur visibilité sur le net.

QUELLES SONT LES DÉPENSES ÉLIGIBLES ?• Prestations de conseils : ac-compagnement au développe-ment du numérique dans l’en-treprise, mise en place d’une stratégie numérique, mise en

place d’outils numériques ;• Aide et appui au référence-ment, à la création de site ;• L’acquisition de matériels, la réalisation d’études et de for-mation liées à l’acquisition de ces matériels (logiciels…) sont exclus ;• Cette aide n’est pas cumu-lable avec les fonds d’assu-rance formation.

NATURE DE L’AIDE• L’aide correspond à une sub-vention de 50 % du montant HT de la prestation, avec un plafond d’aide maximale de 240 € ;• L’aide est plafonnée à une demande annuelle par entre-prise (Même numéro Siren).

MODALITÉS

D’ATTRIBUTION• L’entreprise contacte sa CCI qui vérifie l’éligibilité de la demande (présentation du devis du prestataire). Le conseiller complète sa demande de chèque numérique (le dossier complet doit parvenir avant le 20 novembre 2016 à la CCI Bretagne) ;• La subvention est versée à l’entreprise sur présentation de la facture acquittée et payée ;• Les chèques numériques seront attribués dans la limite de l’enveloppe réservée à ce dispositif ;• L’entreprise devra compléter une fiche d’évaluation relative à la prestation de conseils.

PUBLIC CONCERNÉ

• L’entreprise doit avoir son siège social en Bretagne et être inscrite au RCS.• Activités éligibles : alimen-taire, service et équipement de la personne, équipement de la maison culture-loisirs, hygiène et santé• Superficie commerciale de moins de 300 m²• L’activité doit dépendre de certains codes Naf• A c t i v i t é s i n é l i g i b le s : cafés, hôtels, restaurants et pharmacies.

Le chèque numérique, quelles sont les modalités d’attribution ?

CONTACTINFO [email protected] 99 33 66 66www.rennes.cci.fr

ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Vous aussi, lancez-vous ! Alors que la question de la parité homme-femme est au cœur des politiques publiques et des débats de société, le nombre de femmes dirigeantes d’entreprise progresse... lentement. Comment l’expliquent-elles ? Comment envisagent-elles leur fonction ? Rencontres avec des femmes qui font l’économie bretonne.

En France, 30 % des créateurs d’entre-prises sont des femmes mais elles ne sont que 14 % à la tête des entreprises de plus de 50 salariés.

En Bretagne, 7,1 % des établissements de 10 salariés et plus, ressortissants des CCI, sont dirigés par des femmes, un chiffre en stagnation depuis plusieurs années (source : CCI Bretagne).De manière à les encourager à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, le réseau des CCI soutient des initiatives comme celle du minis-tère des Droits des femmes, qui a élaboré en 2014 un programme d’aide avec l’accès facilité au crédit bancaire et un travail avec les réseaux d’accompagnements.

S’APPUYER SUR DES RÉSEAUXSi la représentation féminine dans les sphères dirigeantes reste faible, « le monde bouge et je suis très confiante sur une évolution rapide de l’entrepre-neuriat féminin », note Marie-Anne Simon, chef d’entreprise, élue au sein des CCI de Bretagne et Rennes, et représentante de la chambre de région aux Trophées des femmes de l’économie.« Je constate que les femmes prennent de plus en

plus conscience de leur talent. Aujourd’hui, la tran-sition numérique leur permet d’exercer leur activité professionnelle tout en restant proche de leur famille. Au sein des principaux réseaux féminins en Bretagne, tels que Entreprendre au féminin Bretagne, Femmes de Bretagne ou encore Force femmes, les porteuses de projet trouvent des réponses à leurs questions et plus encore, la confiance, le courage et l’énergie dont elles ont besoin pour se lancer. À mes yeux, il n’existe pas un modèle de femme dirigeante, ni un modèle d’homme dirigeant : l’équipe a du génie ! L’entreprise est un acteur économique avec un rôle sociétal. Il est logique qu’elle soit composée d’hommes et de femmes animés par un chef d’orchestre : le chef d’entreprise. »

LA CRÉATION D’ENTREPRISE PRIVILÉGIÉE PAR LES FEMMESLes modes d’accès aux fonctions de dirigeant(e) d’entreprise varient sensiblement en fonction du genre*. Si les femmes comme les hommes y accèdent d’abord en créant eux-mêmes ou en ra-chetant leur entreprise (44 % pour les premières et 43 % pour les seconds), elles en prennent la tête le plus souvent par transmission familiale

Marie-Anne Simon,élue CCI Bretagne

(22 % contre 16 % pour les hommes et beaucoup moins par recrutement externe, 7 % contre 14 % pour leurs homologues masculins).Anna Beyou fait partie de ces femmes qui ont créé leur entreprise, guidées par l’envie de vivre de leur passion. En 2010 elle s’associe avec Jean-Baptiste Roger et Erwan Goullin pour créer 727 Sailbags. Basée à Lorient, la PME développe une gamme de produits designés et confectionnés à partir de voiles 100% recyclées. Elle connaît rapidement le succès et emploie aujourd’hui une trentaine de salariés pour un CA de 2 millions d’euros.

« CESSER DE CULPABILISER »« Chez 727 Sai lbags, l’équipe est majoritaire-ment féminine mais la recherche de l’équilibre est indispensable. À com-

BR

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tranche d’âge où les femmes se lancent le plus dans la création d’entreprise (étude KPMG)

femme dirigeante sur 10 considère qu’être une femme a constitué un obstacle pour sa prise de fonction

30-50 1

GRAND ANGLE La prochaine cérémonie des Trophées grand-ouest des femmes de l’économie se tiendra à la Baule, le 30 septembre. Elle sera présidée par Anna Beyou.

Anna Beyou, marraine du Trophée des femmes de l’économie.

Fanc

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aliv

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« Les chambres de commerce et d’industrie sont en pleine mutation et la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes prévoit une exigence de parité dans les binômes titulaires-suppléants candidats aux CCI de région. Cette disposition aura pour effet d’augmenter considérablement la présence féminine dont le nombre d’élues au niveau régio-nal est aujourd’hui de 5 sur un total de 56 !J’invite les femmes entrepreneures à prendre toute leur place dans les prochaines équipes. S’engager à la CCI, c’est apporter sa contribution, les connaissances de son métier dans une équipe d’élus venant de toutes les professions avec la volonté de tout mettre en œuvre pour favoriser le développement économique de notre région. »

PAROLE D’ÉLUE

pétences égales, les femmes sont plus intuitives et plus adaptables. La pugnacité, la force de créativité et mon enthousiasme sont, je pense, les atouts que mes collaborateurs retiennent dans mon style de manage-ment. La mutation sociétale est longue et je continue à faire rentrer trois journées en une pour assumer à la fois mon rôle de mère, d’entrepreneuse et de femme. Aujourd’hui, l’entreprise arrive à un tournant. Sa crois-sance est telle que je dois accepter de lâcher prise sur certaines fonctions pour continuer à voir grandir mes enfants. J’invite les femmes à cesser de culpabiliser et à reconnaître que c’est parfois difficile d’être sur tous les fronts. Je suis à cheval entre la génération X et Y, de nouveaux métiers émergent et même si je constate des évolutions dans l’écosystème entrepreneurial, le chemin à parcourir reste long pour que les femmes occupent un jour leur place dans un monde encore et toujours dirigé par les hommes. Il y va pourtant du développement de notre économie, de la création de

richesses et d’emplois dans notre pays. » Femme d’engagement, Anna Beyou a accepté d’être la marraine de l’édition 2016 des Trophées des femmes de l’économie grand ouest, qui se tiendra à La Baule le 30 septembre prochain.

TROPHÉES DES FEMMES DE L’ÉCONOMIE, LA FORCE DE L’EXEMPLERassemblant les principaux réseaux féminins au sein de son jury, les Trophées des femmes de l’économie mettent en avant la réussite profes-sionnelle et l’investissement des femmes dans l’économie de leur région. L’aventure a commen-cé en 2010 en région Paca et s’étend désormais sur six territoires dont le grand ouest (Bretagne et Pays de la Loire). Pour mémoire, la Bretonne Rachel Denis-Lucas, codirigeante de l’entreprise Denis Matériaux (35), a été lauréate nationale 2015 dans la catégorie Femme chef d’entreprise.

Marie-Anne Simon,élue CCI Bretagne

évolution du nombre de femmes dirigeantes en Bretagne entre 2003 et 2013

c’est le nombre de profils actifs sur le site internet des Femmes de Bretagne +0,7 % 3 485

9BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI BRETAGNE - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

PRINCIPAUX RÉSEAUX FÉMININS DE SOUTIEN À

L’ENTREPRENEURIAT • Entreprendre au féminin Bretagne

www.entreprendre-au-feminin.net • Femmes de Bretagne

www.femmesdebretagne.fr• Force Femmes : www.forcefemmes.com

« Engagée dès le départ dans le projet des Femmes de l’économie à l’échelle de notre région, reprend Marie-Anne Simon, je participe avec un intérêt croissant au jury des Trophées et ne cesse d’être impressionnée par les qualités des candidates, leur engagement dans la réussite de leur entreprise. Je suis admirative de leur envie de faire toujours mieux. À chaque cérémonie, nous rencontrons des femmes heureuses d’être “enfin” reconnues. Les femmes sont des hommes comme les autres et elles ont toute leur place dans l’économie de notre région. La wonder-woman n’existe pas. »Et Anna Beyou de renchérir : « Il est indispensable de s’engager, d’encourager les autres femmes à se lancer et montrer que la réussite est toujours pos-sible. Les Trophées apportent une réelle visibilité, un réseau et la reconnaissance. C’est essentiel pour garder confiance en soi ! »

* Étude KPMG – Portraits de femmes dirigeantes - juin 2015

ZOOM SUITE ZOOM

« Avant tout, croire en soi-même ! »Michaela Langer a fondé Triskem International en 2007 à Bruz (35), lors d’une cession par la maison mère Eichrom

Technologies Inc. Spécialisée en procédés de fabrication de résine, elle travaille à 74 % à l’export.

Née en Allemagne, docteur en chimie, Michaela Langer a saisi l’occasion de prendre

un poste en France en 1997, quand son employeur, le groupe américain Eichrom, a ouvert un bureau de vente à Paris. « Je n’avais que 30 ans mais j’ai obtenu le poste. Je maîtrisais parfaitement l’anglais, beaucoup moins le français mais j’ai appris sur le tas. À l’époque, nous étions très peu de femmes à travailler dans ce secteur mais j’ai toujours pensé

que je pouvais faire exactement comme un homme. C’est une question de courage et de désir d’entreprendre. »En 2003, Eichrom Europe s’installe à Bruz près de Rennes et Michaela Langer en prend la tête. Elle la dirige jusqu’en 2007, car cette année-là, Eichrom décide de céder une partie de son activité. « Après avoir gravi tous les échelons, je ne me voyais pas reprendre un poste de cadre au sein d’une entité française. J’avais goûté à la liberté d’entreprendre, je tenais à la garder. J’ai donc proposé de racheter l’activité historique d’Eichrom Europe et le droit à la production de résine en France. Nous avons signé le contrat de rachat au début de février 2007 et j’ai accouché de ma fille 15 jours après ! Rien ne pouvait m’arrêter. Avant tout, il faut croire en soi-même. » C’est ainsi que la SAS Triskem voit le jour (chiffre d’affaires de 2,25 M€).

« J’embauche des compétences, pas des sexes »« Nous avons commencé à six, nous sommes aujourd’hui

quinze personnes dont neuf femmes occupant à parts égales avec les hommes des postes à responsabilités. Travailler avec une équipe mixte est un réel avantage pour l’entreprise car chacun a ses forces et ses faiblesses. Cependant, ne vous méprenez pas, je ne suis pas féministe, j’embauche des compétences, pas des sexes. Mon engagement au sein des Femmes de l’économie tient dans ma volonté de montrer aux jeunes, filles et garçons, que malgré la situation économique actuelle, il faut oser, avec de la confiance, tout est possible. Les freins à l’entrepreneuriat sont et restent l’éducation. Il est indispensable de donner aux enfants dès leur plus jeune âge la liberté de choix, la confiance en soi. Aux femmes, j’ai envie de leur dire, allez-y, osez vous mettre en avant ! »En 2014, Michaela Langer a reçu le prix de la femme chef d’entreprise Bretagne aux Trophées des Femmes de l’économie : « Un grand moment et une vraie fierté qui récompensait toute l’équipe ! »

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de femmes créatrices d’entreprises en France

c’est le potentiel de nouvelles entrepreneures en France30 % 5 millions

ZOOM

Métallurgie : « Les mentalités évoluent » Gwenaëlle Brenner a créé, fin 2011, G2H29, spécialisée dans le traitement de surface. Depuis, elle a multiplié son chiffre d’affaires par trois et pilote un effectif de dix personnes.

C’est à 38 ans, après avoir occupé trois postes en tant que salariée dans des PME à

forte technicité, que Gwenaëlle Brenner décide de créer son entreprise. « Ma dernière expérience a marqué un tournant dans ma trajectoire professionnelle. Recrutée comme DG au sein d’un groupe national de galvanisation, je ne bénéficiais pas de la même reconnaissance que les hommes à poste équivalent, notamment sur le plan de la rémunération. Je devais souvent me battre pour montrer

qu’en tant que responsable du site, j’étais la seule habilitée à prendre les décisions et l’interlocuteur le plus haut placé. Toutes ces incompréhensions ainsi que quelques divergences de vue en matière de stratégie m’ont amenée au bout de dix-huit mois à me séparer à l’amiable de mon employeur. Ma décision était prise, toute l’énergie que je mettais depuis quinze ans au service des autres, j’allais la mettre dans ma propre entreprise. »

Les réseaux féminins, pour prendre confiance« Lorsque j’ai présenté mon dossier de financement aux banques en septembre 2011, il a été plutôt bien accueilli. Je maîtrisais mon sujet, j’étais passionnée et j’avais deux femmes comme interlocutrices. Je pense qu’elles m’ont défendue car en matière de création d’entreprise, les banques accordent moins de financements aux femmes qu’aux hommes. C’est un véritable frein pour des activités comme la métallurgie où les investissements de départ sont assez lourds. »L’autre obstacle rencontré par Gwenaëlle Brenner

concerne le droit au congé maternité accordé aux femmes dirigeantes. Ce droit est de 44 jours. « Quand j’ai accouché début 2012, soit quelques semaines après avoir démarré mon entreprise, j’ai dû faire pression pour obtenir une dérogation afin que mon enfant soit pris en crèche à 2,5 mois au lieu de 3 mois, l’âge minimum requis. Durant cette période, le soutien familial est indispensable, les modes de garde à 44 jours étant inexistants. » Ces obstacles de début de parcours n’ont pas entamé son enthousiasme. « Aujourd’hui, je suis reconnue pour mes compétences. C’est une réelle fierté que je partage au quotidien avec mon équipe, sans qui l’entreprise n’existerait pas. Être femme dirigeante dans un milieu aussi masculin que la métallurgie reste encore rare, mais les mentalités évoluent. Les réseaux comme les Femmes de l’économie ou Entreprendre au féminin Bretagne nous aident à prendre confiance en nous, ils nous orientent vers les bonnes personnes. J’invite toutes les jeunes femmes à s’appuyer sur de tels réseaux pour aller jusqu’au bout de leur rêve. »

« Il faut cesser de s’interroger sur les différences »Morgane Le Meur a racheté en 2003 l’hôtel-restaurant quatre étoiles Castel Beau Site à Ploumanac’h (22). Elle le dirige avec son mari en cultivant l’esprit de famille.

Issue d’une famille d’industriels - son père dirigeait la SA Daunat, leader sur le marché

du sandwich - Morgane Le Meur a tout naturellement fait ses premières armes dans l’entreprise familiale. Attirée par le domaine de l’hôtellerie, elle décide de voler de ses propres ailes et démarre son activité avec le groupe brestois B&B. En 2003, l’opportunité de racheter le Castel se présente : « L’endroit était encore exploité sous une forme de centre de vacances pour l’armée, mais j’ai tout de suite pris conscience du potentiel exceptionnel du site. »

Elle ouvre l’hôtel-restaurant qu’elle baptise Castel Beau Site dans une logique de positionnement moyen de gamme. « Après quelques années, l’emplacement n’a plus suffi. Nous étions un bon deux étoiles mais un mauvais trois étoiles. Il était nécessaire de passer à la vitesse supérieure. » Cette nouvelle étape, elle l’entreprend en 2008 en engageant de très gros travaux de manière à faire entrer son établissement dans le haut de gamme. Fort de 33 chambres avec vue sur mer, le Castel Beau Site a décroché quatre étoiles. Il emploie 35 personnes, « autant d’hommes que de femmes » précise-t-elle.

Mettre en avant nos entreprisesDepuis l’ouverture, Morgane Le Meur mène cette aventure avec son mari : elle s’occupe de l’hôtel, lui, du restaurant. « C’est un vrai soutien car nous sommes complémentaires. » À la question sur les freins à l’entrepreneuriat au féminin, elle répond : « Je pense qu’il faut cesser de s’interroger sur les différences entre hommes et femmes dans la capacité à entreprendre. Piloter une entreprise demande beaucoup

de travail et les femmes sont extrêmement travailleuses par essence. Quand les enfants arrivent, certes les journées, voire les nuits s’allongent, mais au final c’est d’abord la passion qui anime tout individu. Sans elle, on n’est rien ! Aujourd’hui, je peux vous dire que c’est tout naturellement que mon fils de six ans me demande si je travaille ou non ce soir. »Quand le réseau des femmes de l’économie l’a sollicitée pour participer aux Trophées 2015, la dirigeante a accepté par curiosité. « J’ai découvert d’autres femmes, avec d’autres projets et des parcours de haut niveau. J’ai noué des amitiés. De telles initiatives permettent à un moment donné de positionner les femmes, de mettre en avant nos entreprises, mais aussi de se créer un réseau et de faire du business. Je pense qux’il ne faut pas nier ce dernier aspect, il est même essentiel ! »Effet ricochet ou pas, elle a reçu en janvier 2016 la médaille du tourisme, fierté qu’elle a une nouvelle fois partagée avec toute son équipe.

Face aux nouvelles compétences éco-nomiques de la Région, quelle est la place des CCI ?Les compétences renforcées de la Région mais aussi le retrait des Départements dans certains domaines et le rôle croissant des EPCI, nous montrent combien depuis le 1er janvier, le paysage du soutien au développement économique est mouvant. Dans cette période de transition, il est essentiel de garantir aux entreprises des réponses adaptées à leurs besoins, et de proxi-mité, capable de stimuler la reprise de l’activité au service de l’emploi. Avec nos 350 conseillers répartis sur tout le territoire, les CCI les accompagnent déjà dans bien des domaines : création-transmission-reprise d’entreprises, commerce, tourisme, industrie ou encore leur transition énergétique et numérique. En matière d’innovation, une meilleure coordination entre les différents acteurs présents sur le ter-rain à l’image de ce qui a déjà été fait avec Bretagne commerce international serait un réel bénéfice. Ainsi, la connais-sance du tissu économique local et le

lien naturel avec le monde de l’entre-prise nous permettent de s’affirmer comme partenaire de ce futur service public du développement économique, aux côtés de la Région et des futurs EPCI.

En matière de formation, comment s’articulent vos missions avec la Région ?Les CCI constituent le deuxième forma-teur français après l’Éducation natio-nale. Au regard de cette expertise, nous sommes un interlocuteur privilégié de la Région, désormais chef de file en ma-tière de formation professionnelle. Son rôle accru notamment dans le soutien à l’apprentissage au travers de l’affec-tation des fonds de la collecte de la taxe d’apprentissage devrait assurer à l’ave-nir, aux quatre CFA gérés par les CCI, une certaine constance de leur revenu. Ils sont fort justement un des outils sur lequel « le plan breton de mobilisation pour l’emploi », déclinaison du plan d’urgence élaboré au niveau national, va s’appuyer. Je rappelle qu’aux termes de ce plan, la Bretagne doit être en capa-

cité d’assurer près de 18 000 formations supplémentaires aux demandeurs d’emploi par rapport à 2015.

Les élections consulaires approchent, que souhaitez-vous dire aux chefs d’entreprise ?Ces élections sont primordiales aujourd’hui avec, à l’horizon 2017, un réseau consulaire breton qui se réforme et se réorganise territorialement comme régionalement. Mais cela fait désormais 3 ans que chaque année le Gouvernement diminue nos ressources tout en nous demandant de faire plus et mieux auprès des entreprises. De fait ce scrutin représente une réelle oppor-tunité pour réaffirmer notre légitimité auprès de l’État et de nos partenaires. Initialement prévu fin 2015, il a été repoussé d’un an en raison des élec-tions régionales et se déroulera donc du 20 octobre au 2 novembre prochain. Je souhaite que vous soyez les plus nom-breux possible à faire entendre votre voix en allant voter pour celles et ceux qui, demain, seront l’interface privilégiée entre vous et les pouvoirs publics.

Jean-François Garrec, Président de la CCI Bretagne

POINT DE VUE2016, année d’élections pour les CCI

nombre de stagiaires en formation continue dépendants du réseau consulaire breton

nombre d’apprentis formés dans les CFA des CCI bretonnes35 746 3 549

11BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI BRETAGNE - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

COMMERÇANTS, DEMANDEZ VOTRE CHÈQUE NUMÉRIQUE !En partenariat avec la Région, les CCI de Bretagne proposent aux commerçants de prendre en charge une partie de leurs dépenses numé-riques : stratégie ou outils, aide et appui au référen-cement, à la création de site, etc. L’aide financière correspond à une subven-tion de 50 % du montant HT de la prestation, avec un plafond maximal de 240 euros. Plus sur : www.bretagne.cci.fr/developper-votre- entreprise

PROJET SMILE(RÉSEAUX ÉLECTRIQUES INTELLIGENTS) : L’OUEST, TERRITOIRE PILOTE En déployant Smile, les régions Bretagne et Pays de la Loire ambi-tionnent de devenir le territoire national de référence en réseaux électriques intelligents (technolo-gies de l’énergie et du numérique). Un projet dans lequel est fortement impliquée la CCI Bretagne. Enjeux : intégrer les énergies renouvelables et les véhicules électriques au sys-tème électrique et piloter la consom-mation afin de favoriser les écono-mies d’énergie. De 2017 à 2020, sur les 260 M€ qui seront investis par les partenaires, entreprises, collecti-vités, gestionnaires de réseaux et État, 50 M€ proviendront des deux Régions.

OPEN DE L’INTERNATIONAL : 4e ÉDITION LE 4 JUILLET À VANNESOrganisé par Bretagne commerce international, cet événement d’envergure permet aux entreprises bretonnes de trouver en une journée les bonnes informations et les bons contacts pour se développer à l’international. Y seront présents les dispositifs régionaux et internationaux d’accompagnement à l’international et plus de 60 pays représentés. Les rendez-vous B2B sont gratuits.Inscriptions dès à présent jusqu’au 30 juin sur : www.opendelinternational.com

14e CONCOURS CRÉ’ACC BRETAGNE : INSCRIPTIONS JUSQU’AU 30 JUIN Ce concours dédié à la création d’en-treprise récompense les projets les plus prometteurs selon cinq catégo-ries : Jeune de moins de 30 ans ; Au féminin ; Développement durable ; Entreprise innovante ; 2e vie profes-sionnelle. Organisé par le Conseil de l’ordre des experts-comptables de Bretagne et un ensemble de partenaires parmi lesquels la CCI de région, ce concours comporte 40 000 euros de dotations, allant de deux ans d’accompagnement par un expert-comptable, à une formation du réseau des CCI en passant par un film de présentation du projet ou encore un chèque de 750 euros.Inscriptions sur : www.creaccbretagne.com

EN BREF

PRISE DIRECTE

COMMERCE DE CENTRE-VILLE

Relancer le cœur des villes

SUR LE TERRAIN

Les commerces de proximité souffrent. Pour revitaliser les

cœurs de villes, la CCI Rennes, associations

de commerçants et municipalités mettent en

place des actions sur notre territoire. Tour d’horizon.

Le commerce de centre-ville est à la peine. Un constat national. Le nombre de commerces inoccupés

dans les cœurs de villes a de fait augmenté. Un phénomène auquel n’échappe pas notre territoire. « De moins en moins de commerces dans les centres-villes. La tendance est bel et bien là sur notre territoire. C’est le cas à Redon. Son cœur de ville affiche un taux de vacance - le nombre de pas-de-porte sans locataire – supé-rieur à la moyenne nationale. Une situation alarmante », affirme François Eveillard, vice-président en charge du commerce à la CCI Rennes et président de la commis-sion Commerce à la CCI Bretagne. « Le centre-ville redonnais se vide. Il y manque un état d’esprit, une âme car la ville est séparée en trois quar-tiers trop distincts et éloignés. L’offre commerciale est à réétudier. Il faut la diversifier et monter en qualité », re-connaît Christophe Buchy, président de l’Association des commerçants Redon centre avenir.

RENNES 1er PÔLE COMMERCIAL BRETON« Vitré a su, de son côté, maintenir un cœur de ville attractif avec une offre commerciale diversifiée et des animations portées par des associations de commerçants très actives. L’évasion commerciale vers Rennes y est donc relativement faible, reprend François Eveillard. Quant au centre-ville de Rennes – premier pôle commercial de Bretagne et du grand ouest avec près de 1 700 commerces et un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros - l’activité commerciale y a connu des jours meilleurs. Le taux de vacance progresse, même s’il reste (7,8 %) en deçà du taux national (8,4 %) et les commerçants ressentent une baisse de fréquentation. La conjonc-ture économique, les changements profonds des modes de consom-mation, la concurrence des centres commerciaux périphériques et les grands travaux que connaît Rennes - deuxième ligne de métro, centre de congrès, nouvelle gare, rénovation du centre ancien – et qui occasionnent

des problèmes d’accessibilité, sont pointés du doigt. »

ATELIERS ET WEB CAFÉSPour accompagner nos com-merces de centres-villes dans leur mutation, enjeu d’attractivité pour le territoire, la CCI Rennes mène différentes actions. Elle sensibilise les commerçants aux outils digitaux grâce à des ateliers ou web cafés tels que Développer votre chiffre d’affaires grâce au Web ou Gérez votre e-réputation, avis et médias sociaux.« Le numérique accompagne le déve-loppement du commerce physique. Les commerçants doivent faire du e-commerce un allié pour offrir de nouveaux services comme la géolo-calisation, la possibilité de repérer sur Internet les produits avant de venir en boutique. Objectif : renouveler ou enrichir l’expérience client, avance François Eveillard. Les commerçants qui saisissent l’opportunité du digital se donnent toutes les chances de développer leur business. »

DES COMMERÇANTS MOBILISÉSLa chambre de commerce et d’industrie développe, soutient et accompagne également les unions commerciales car « rien ne peut se faire si les commerçants n’acceptent pas de travailler les uns avec les autres, selon François Eveillard. Ils doivent apprendre à jouer collectif pour faire de leur centre-ville un lieu où il fait bon se balader. Un lieu de loisirs et d’animations ». C’est ce que tente de faire l’association des commerçants Redon centre avenir. « À l’occasion des fêtes de fin d’année, nous avons pu réaliser avec la collaboration de Lever le Rideau, chantier d’insertion spécialisé dans l’artisanat du spectacle, un projet d’envergure : installer une patinoire et une station de ski en plein centre ! Ces équipements et les animations de la Ville se sont idéalement com-plétés pour faire venir les habitants dans le centre et leur faire découvrir ou redécouvrir la richesse et la diver-sité de nos boutiques », avance son

François Eveillard, vice-président en charge du commerce à la CCI Rennes et président de la commission Commerce à la CCI Bretagne

commerces sur Redon avec 910 salariés346 264commerces sur Vitré

avec 1403 salariés

13BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

PAROLE D’ÉLU

président, Christophe Buchy qui tient la librairie Libellune. « Cette année, l’association accompa-gnera la semaine du goût, le salon Végétal Passion qui rassemble plus de 5 000 visiteurs et reconduira le défilé de mode. Mais il faut aller encore plus loin et ne pas se limiter à de l’animation ».

Les commerçants souhaitent être impliqués dans les choix de la Ville pour attirer son attention sur l’hémorragie commerciale du centre. « Il y a aussi des choses à faire avec la CCI. Il faut unir les forces au-delà du commerce pour redynamiser les cœurs de villes ». Des propos qu’approuve Gisèle Jaffray, élue à la CCI et commerçante à Redon. « Les com-merçants sont actifs mais d’autres acteurs doivent nous rejoindre pour œuvrer à la réactualisation de notre centre afin de recréer une zone d’attractivité. Nous devons développer de nouvelles enseignes de niche pour rétablir l’équilibre entre franchisés et commerces indépendants, réaménager le mobi-lier urbain mais aussi limiter le nombre de cellules vides. Un magasin inoccupé ne doit pas devenir un tableau d’affichage. Sa façade pourrait être utilisée comme lieu d’exposition photos. Une boutique éphé-mère pourrait également s’y installer ».

commerces sur Rennes dont 1700 en centre-ville avec 11 973 salariés2 710

« Le commerce reste compliqué en cœur de ville. Plus grave : certains centres-villes se meurent. Les grandes enseignes, qui y sont installées, sont des locomotives mais ne sont plus suffisantes pour déplacer les chalands. Les centres-villes doivent renforcer leur attractivité et faire vivre aux clients un moment particulier. Les acteurs locaux se mobilisent pour inventer ensemble le centre-ville de demain, la coopération est un des facteurs de réussite. Un autre facteur déterminant est l’implication des commerçants dans la réalisation de ce virage. Les résultats s’appuieront forcément sur la collaboration entre collectivités, CCI et commerces.Les compétences sont essentielles dans l’atteinte des objectifs. Pour accompagner l’évolution des métiers, nous proposons un dispositif de formation efficace et évolutif, intégrant notamment les nouveaux usages liés au numérique. »

RENNES CENTRE-VILLE : 10 LEVIERS D’ACTIONS

Le plan d’action « Commerce centre-ville » 2016-2020, va booster la vitalité commerciale du centre-ville. C’est tout le sens des travaux engagés par la Ville et Rennes métropole, en collaboration avec la CCI Rennes, la chambre des métiers et de l’artisanat, l’Union du commerce, le Carré rennais, appuyés par le cabinet Bérénice.Dix leviers pour dynamiser le tissu commercial et le rendre plus attractif y sont listés et détaillés. La CCI assure le co-pilotage de deux d’entre eux avec le Carré Rennais et a déjà engagé des actions avec les commerçants sur : “Communiquer sur l’identité marchande” et “Développer l’excel-lence de la relation client”. « Pour ce faire, la CCI leur propose un accompagnement sur-mesure intitulé Adapter la relation client aux mutations du centre-ville ainsi qu’un programme d’ateliers pour capter une clientèle internationale : com-ment conquérir une clientèle étrangère et bien l’accueillir ? S’y ajoutent des ateliers spécialisés sur les clientèles britanniques, espagnoles et italiennes avec pour objectif : améliorer la qualité d’accueil et l’attractivité des établissements. »www.metropole.rennes.fr

Comment qualifier le plan d’action « Commerce centre-ville de Rennes » ?C’est une sorte de charte de bonne conduite pour tous les commerçants du centre-ville. Bonne conduite et surtout ligne directrice. C’est une feuille de route pour avoir, d’ici à 2020, un tissu commercial plus attractif qu’il ne l’est actuellement. Avec la ligne B du métro, l’arrivée de la LGV qui mettra Rennes à 1 h 27 de Paris, le centre des congrès en 2017… la ville espère

renforcer son attractivité et jouer à fond la carte du tourisme d’affaires. Ce sont des enjeux forts pour les commerçants. Ils doivent s’y préparer.

Quels sont les 10 leviers proposés pour dynamiser le premier pôle commercial breton ?Le plan s’organise autour de trois thématiques : l’offre, l’identité et l’expé-rience. Parmi les pistes envisagées en terme d’offre figurent l’accueil de nouvelles enseignes nationales et internationales mais aussi l’installation de jeunes concepts, de commerces et artisans créatifs. C’est ce qui fait la diversité commerciale d’un centre-ville. Rennes doit rester une expérience

unique de shopping. Renforcer un « pôle gourmand » autour des Halles centrales et résorber les locaux vides par des occupations de quelques mois via des pop-up stores font partie des pistes.En termes d’identité, il convient de développer une communication au service de l’identité marchande du centre-ville, de dynamiser et renouveler l’anima-tion commerciale en modernisant les temps forts - la Grande braderie et les fêtes de fin d’année – et de développer l’excellence dans la relation clients.En terme d’expérience, la tendance est de faire du centre « une expérience particulière » où se mêlent commerce et tourisme urbain, promenade et achat, dans un centre rendu plus accessible. Le tout dans un cadre urbain re-nouvelé, avec un « Centre Colombia 2 » redynamisé par le projet Eurorennes, des commerces dans le Palais du commerce, place de la République.

Quelles sont les premières actions mises en place ?Depuis fin mars, des adhérents du Carré Rennais proposent, chaque samedi, des tickets de parkings et transports en commun à leur client pour tout achat. Les Halles centrales vont être prochainement revalorisées, mieux signalées et identifiées pour rendre visible leur univers. Des animations vont être organisées le dimanche pour dynamiser et lier commerce et culture.

TROIS QUESTIONS À Marc Hervé, adjoint à la mairie de Rennes au Commerce et à l’artisanat

« Rennes doit rester une expérience unique de shopping »

Gisèle Jaffray, élue à la CCI et commerçante à Redon

FACULTÉ DES MÉTIERS ET LEROY MERLIN

Partenaires pour l’emploiRonan a retrouvé le sourire. Disponible,

avenant, généreux, il aiguille les clients un peu perdus dans ce grand rayon jardinerie du magasin Leroy Merlin, à

Chantepie. Il y a un an encore, le jeune homme aujourd’hui âgé de 20 ans enchaînait les contrats d’intérimaire dans l’agroalimentaire. Une expé-rience de dix mois qui lui ont forgé le goût de l’ef-fort et l’ont également conforté dans ses envies : « faire un métier avec une vraie relation client. »En avril 2015, il tombe sur l’annonce d’une formation en alternance post-bac délivrée par l’enseigne Leroy Merlin, en partenariat avec la Faculté des métiers à Bruz. Ronan postule et se voit proposer un CDD d’été au magasin de Chantepie, rayon quincaillerie. « J’ai été agréable-ment surpris par l’accueil. Je me suis tout de suite senti à l’aise dans l’équipe », confie-t-il.

DIPLÔMES MC ET BTSEn septembre dernier, Ronan a donc inauguré, avec 12 autres étudiants âgés de 18 à 26 ans, une formation en alternance d’un an. Son emploi du temps oscille entre une semaine de cours au cam-pus de Ker Lann, et trois en entreprise. « En juin, les étudiants obtiendront un diplôme d’État mention complémentaire de vendeur spécialisé en produits techniques pour l’habitat », renseigne Marie Berton, chargée de mission ressources humaines à la direction régionale Ouest Leroy Merlin.Régulièrement confronté à des besoins de recru-tement, le leader français du bricolage a opté pour ce dispositif qui lui permet de former ses futurs salariés dans l’esprit de la maison. Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat, et sont notamment jugés sur « leur maturité, leur moti-vation et leur savoir-être ». Spécialisée dans les formations en alternance,

TREMPLIN

Le plan 500 000, passeport pour l’emploiDans le cadre du plan 500 000, les CCI bretonnes se sont regroupées pour afficher les places disponibles des formations dans lesquelles les demandeurs d’emploi peuvent s’intégrer. Au total, c’est une capacité d’accueil de plus de 1 700 demandeurs d’emploi en formation qui est proposée sur le territoire breton. Ces formations sont accessibles dans les do-maines suivants :

• du commerce et de la vente,• de l’hôtellerie-restauration,• de la qualité et de l’environnement,• des langues et du commerce international,• de la création et de la reprise d’entreprise.

Ces formations peuvent être financées par l’aide individuelle formation ou le chèque formation accordés par le conseil régional de Bretagne,

par des préparations opérationnelles à l’emploi collectives accordées par des Opca, ou par des actions de formations conventionnées financées par Pôle emploi.

CONTACTMarie-Noëlle [email protected] - 02 99 05 45 45www.fac-metiers.fr

Ronan Sangria en formation en alternance chez Leroy Merlin

la Faculté des métiers apporte à la fois son expé-rience et son savoir-faire. Une deuxième année, incluant des modules de gestion et de vente, sera proposée aux étudiants de cette première promo-tion. Avec à la clé, le diplôme du BTS Management des unités commerciales. « En fonction de leurs souhaits ou de leur adaptabilité, ils pourront chan-ger de rayon. L’idée est vraiment de les préparer à l’insertion professionnelle, ou, pour ceux que ça intéresse, de les accompagner vers une poursuite d’études », souligne Marie Berton. www.recrute.leroymerlin.fr/avenir- professionnel-en-alternancewww.facebook.com/DeviensLeurHeros

34 % des commerces de détail relèvent du secteur hébergement restauration

CONTACTMarie-Noëlle [email protected] - 02 99 05 45 45www.fac-metiers.fr

15BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10

TEMPS FORTS

SOIREE TRANSMISSION REPRISEMardi 14 juin de 17h à 19h à la CCI Redon

Pour maîtriser les étapes clefs de la transmis-sion d’entreprise

ATELIER JEUNES ENTREPRISESLundi 20 juin de 9h30 à 12h à la CCI Rennes

Savoir prospecter par téléphone

WEB CAFE E-COMMERCEJeudi 8 septembre de 8h30 à 10h à Destination Rennes Office de Tourisme

Améliorer sa relation client : E-mailing et S.M.S. marketing

SOIREE TRANSMISSION REPRISEMardi 20 septembre de 17h à 19h à la CCI Vitré

Pour maîtriser les étapes clefs de la transmis-sion d’entreprise

RESEAUXMardi 20 Septembre de 16h à 20h à la CCI Rennes

Les trophées des réseaux

ATELIER RHJeudi 22 septembre de 9h à 12h à la CCI Rennes

Communiquer efficacement en interne

Contact : Info Plus - [email protected] 02 99 33 66 66

CRISALIDE NUMERIQUE #4Candidatures ouvertes jusqu’au 20 juin sur le site www.crisalide-numerique.frContact : Stéphane Langlais - [email protected] - 02 99 33 66 66

SPACE 2016Du 13 au 16 septembre à Rennes

Rendez-vous d’affaires international pour les professionnels des productions animales.Contact : [email protected] – 02 23 48 28 80

Retrouvez les 7 éditionsdu magazine et les actualités des entreprises sur www.bretagne-economique.com

OPEN DE L’INTERNATIONAL Le 4 juillet au Chorus à Vannes

Lire p11Inscriptions et programme sur www.opendelinternational.com

JOURNÉE RÉGIONALE INDUSTRIE DU FUTUR Le 5 juillet à Lorient

Au programme : convention d’affaires avec rdv BtoB et présentation des solutions et enjeux de l’Industrie du futur Bretagne. Organisation de la journée : UIMM Bretagne, Cetim, CCI Bretagne, Institut Maupertuis, FIM.Contact CCI Bretagne : [email protected]

EN RÉGION