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Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! .pdf .xls .doc © Laurence Herren - Photos : Shutterstock TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ? CAPTUREZ- LES ! DU COPIEUR À LA GED T. 0848 912 912 www.devillard.ch Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Juillet /Août 2014 No 7 MENSUEL www.ccig.ch Logement Depuis plus d’une génération, le marché du logement genevois est tendu. Un changement de législation et une simplification des mesures administratives permettraient cependant d’améliorer grandement la situation. Pénurie de logement : une issue est-elle possible ? La technologie induit des changements tant dans le domaine des assurances que dans celui des banques. PAGE 7 Mission économique Procédure de consultation Une délégation conduite par Pierre Maudet est prévue à Beijing et à Hong Kong en septembre prochain. PAGE 5 La CCIG refuse de soutenir le projet du Conseil fédéral sur les routes nationales. Explications. PAGE 4 infoSPONSORS Résultante de la conjonction de divers facteurs, parmi lesquels un fort accroissement démographique et une sclérose galopante de la construction de nouveaux apparte- ments, cette situation a engendré des effets pervers. La rareté se répercutant sur le prix, les loyers des logements changeant de locataire ont subi des pressions à la hausse et nombreux sont les habitants du can- ton qui se sont exilés par-delà la frontière, participant au mitage du territoire dans le Genevois français et à l’accroissement des mouve- ments pendulaires. Compte tenu des développements immobiliers prévus dans le canton au cours des dix prochaines années et de la durée du processus de réali- sation des options d’aménagement, la pénurie est appelée à perdurer. Il importe par conséquent de s’inter- roger sur le modèle de production des logements, afin de mettre en adéquation l’offre et la demande. Un objectif incontournable : l’accroissement de l’offre Il n’y aura pas de détente en l’ab- sence d’une hausse significative de la production de logements et celle- ci ne se concrétisera qu’au travers d’un faisceau de mesures qui, mises en place de concert, auront l’effet escompté. En premier lieu, la vision de l’amé- nagement ne peut plus se réduire à des plans localisés de quartiers (PLQ) « timbre-poste ». Les projets doivent s’inscrire dans un environnement plus large, permettant mixité et éco- nomie d’échelle. Pour d’évidentes raisons d’efficience, l’Etat doit avant tout se concentrer sur les grands projets, au nombre de dix dans le canton. La question du sort à réser- ver aux très petits périmètres (beau- coup de temps investi par l’adminis- tration pour peu de logements construits) doit être posée. Une approche pragmatique de ces dos- siers, en s’appuyant sur les compé- tences des acteurs de la construc- tion, pourrait offrir une alternative très positive à l’obligation de contrôle accru de l’Etat. Tous les acteurs de la construction doivent mettre sans retenue leurs forces dans la bataille. Or, la situa- tion actuelle fait que les communes rechignent souvent à s’engager dans des projets de développement en raison des coûts qui leur incom- beront. Outre la viabilisation des terrains à bâtir (canalisation, voiries), elles auront aussi la charge de met- tre à disposition de nombreux bâti- ments publics (école, crèche, maison de quartier, etc.) sans disposer, pen- dant plusieurs années, de rentrées fiscales supplémentaires. Une solu- tion serait la constitution de syndi- cats d’économie mixte, public-privé, qui auraient pour mission de « pré- parer le terrain » et de le remettre, prêt à être construit, au promoteur (public ou privé) des bâtiments (voir encadré p. 3). suite page 2 Ce n’est que grâce à une augmentation de la production que la situation du marché du logement à Genève pourra être améliorée.

CCIGinfo no 7 - 2014

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Bulletin mensuel de la CCIG

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TROP DE PAPIERS EN LIBERTÉ ?CAPTUREZ- LES !

DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912 www.devillard.ch

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Juillet /Août 2014 No 7

MENSUEL

www.ccig.ch

Logement

Depuis plus d’une génération, le marché du logement genevois est tendu. Un changement de législation et une simplification des mesures administratives permettraient cependant d’améliorer grandement la situation.

Pénurie de logement :une issue est-elle possible?

La technologie induit des changements tant dans le domainedes assurances que dans celui des banques. PAGE 7

Mission économiqueProcédure de consultationUne délégation conduite par Pierre Maudet est prévueà Beijing et à Hong Kong en septembre prochain. PAGE 5

La CCIG refuse de soutenir le projet du Conseil fédéral surles routes nationales. Explications. PAGE 4

infoSPONSORS

Résultante de la conjonction dedivers facteurs, parmi lesquels unfort accroissement démographiqueet une sclérose galopante de laconstruction de nouveaux apparte-ments, cette situation a engendrédes effets pervers. La rareté serépercutant sur le prix, les loyers deslogements changeant de locataireont subi des pressions à la hausse etnombreux sont les habitants du can-ton qui se sont exilés par-delà lafrontière, participant au mitage duterritoire dans le Genevois françaiset à l’accroissement des mouve-ments pendulaires.

Compte tenu des développementsimmobiliers prévus dans le cantonau cours des dix prochaines annéeset de la durée du processus de réali-sation des options d’aménagement,la pénurie est appelée à perdurer. Ilimporte par conséquent de s’inter-roger sur le modèle de productiondes logements, afin de mettre enadéquation l’offre et la demande.

Un objectif incontournable :l’accroissement de l’offreIl n’y aura pas de détente en l’ab-sence d’une hausse significative dela production de logements et celle-ci ne se concrétisera qu’au traversd’un faisceau de mesures qui, misesen place de concert, auront l’effetescompté.

En premier lieu, la vision de l’amé-nagement ne peut plus se réduire àdes plans localisés de quartiers (PLQ)« timbre-poste». Les projets doivents’inscrire dans un environnementplus large, permettant mixité et éco-nomie d’échelle. Pour d’évidentesraisons d’efficience, l’Etat doit avanttout se concentrer sur les grandsprojets, au nombre de dix dans lecanton. La question du sort à réser-ver aux très petits périmètres (beau-coup de temps investi par l’adminis-tration pour peu de logementsconstruits) doit être posée. Uneapproche pragmatique de ces dos-siers, en s’appuyant sur les compé-

tences des acteurs de la construc-tion, pourrait offrir une alternativetrès positive à l’obligation decontrôle accru de l’Etat.

Tous les acteurs de la constructiondoivent mettre sans retenue leursforces dans la bataille. Or, la situa-tion actuelle fait que les communes

rechignent souvent à s’engagerdans des projets de développementen raison des coûts qui leur incom-beront. Outre la viabilisation des terrains à bâtir (canalisation, voiries),elles auront aussi la charge de met-tre à disposition de nombreux bâti-ments publics (école, crèche, maisonde quartier, etc.) sans disposer, pen-

dant plusieurs années, de rentréesfiscales supplémentaires. Une solu-tion serait la constitution de syndi-cats d’économie mixte, public-privé,qui auraient pour mission de «pré-parer le terrain» et de le remettre,prêt à être construit, au promoteur(public ou privé) des bâtiments(voir encadré p. 3).

suite page 2

Ce n’est que grâce à une augmentation de la production que la situation du marché du logement à Genève pourra être améliorée.

Page 2: CCIGinfo no 7 - 2014

ÉDIT

ORIA

LTPG : le réseau zurichois au prix decelui de Katmandou?

2Juillet /Août2014 No7

suite de la page 1

En acceptant l’initiative sur les TPG, les Genevois ont, d’unepart, bloqué toute possibilité d’adaptation des tarifs au mar-ché, puisqu’ils seront désormais fixés par le Grand Conseil et,d’autre part, choisi de renoncer à des recettes de 14 millionsde francs par année, résultant de la baisse des tarifs. Cemanque à gagner devra être compensé soit par une augmenta-tion des impôts, soit par une baisse des prestations de la régiepublique. La hausse d’impôts étant exclue, où donc trouver deséconomies?

La réduction des prestations, annoncée par les opposants àl’initiative – au rang desquels figurait la CCIG –, n’était pas unépouvantail. Les TPG ont confirmé, il y a peu, que quelque 150postes de travail étaient menacés, que les fréquences allaientêtre réduites, voire que des lignes allaient être supprimées.

Les TPG seront donc les seuls transports publics de Suisse àréduire leur offre ces prochaines années. Les Genevois admi-rent le réseau zurichois, à juste titre. La CCIG est convaincuequ’un réseau de transport public performant fait partie desconditions cadre indispensables à l’attractivité économiqued’une ville. Mais si les Genevois souhaitent un réseau à l’imagede celui de Zurich, le vote du 18 mai dernier nous rapprochedavantage de celui de Katmandou.

Le Grand Conseil, en fixant les tarifs des TPG, devra sur-monter les populismes ambiants s’il veut offrir des améliora-tions au réseau dans le futur, qui n’iront de pair qu’avec desaugmentations de tarifs. Car tout a un coût. Se déplacer égale-ment. CFF, transports publics zurichois ou lausannois, tous aug-menteront leurs tarifs en fin d’année pour investir dans uneprogression de l’offre. Nous voulons croire que l’occasion peutencore être saisie d’optimiser le réseau et de le préparer à lamise en service du CEVA en 2019.

Si le Grand Conseil n’a pas la clairvoyance d’accepter unfinancement adéquat pour les TPG (augmentations tarifaireslimitées, mais régulières), les prestations offertes à la popula-tion se détérioreront chaque année, inéluctablement.

Zurich ou Katmandou? Les Genevois auront les transportspublics qu’ils méritent.

l’instruction de certaines demandes,à l’image de ce qui a été mis enplace pour les expertises techniquesde véhicules. Des consortiums deprestataires privés et professionnelspourraient traiter le dossier, la syn-thèse et l’autorisation restant de lacompétence étatique.

Un changement de paradigme? L’acte de construire est complexe. Ilimporte dès lors que l’ensemble desacteurs tire à la même corde. Desdifficultés récurrentes liées à la dis-ponibilité foncière ou au finance-ment des projets (infrastructurescommunes, délais d’immobilisationdes capitaux) sont constatées.Imaginer un organe intermédiaire,facilitateur, notamment pour la miseà disposition de terrains constructi-bles – à l’image de la Fondationpour les terrains industriels, pourle secteur secondaire – pourrait permettre de réduire l’incertitudequi accompagne actuellementchaque projet.

De même, la définition des objectifsde la politique publique « loge-

ment» devrait laisser les coudéesfranches aux entrepreneurs. Or,actuellement, ceux-ci restent chape-ronnés par l’Etat, qui s’immisce demanière déraisonnable dans ledétail de plans financiers, là où laseule définition d’objectifs de sur-faces de logement et de loyer, enlaissant libre cours à l’inventivitédes constructeurs, aurait d’excel-lents résultats pour un rapport qua-lité-prix supérieur. Une ouverturedans ce domaine tiendrait comptede la spécificité des bâtiments, met-trait en œuvre les nouvelles techno-logies de construction et ferait lapromotion de nouvelles typologiesadaptées à la demande.

Cadre ou carcan?Peu de temps après avoir pris la responsabilité du département del’urbanisme, François Longchamp, àl’occasion de plusieurs discours,relevait avec effarement que plus decent lois et règlements régissaientl’acte de construire à Genève. Un telcorpus législatif va au-delà du sim-ple cadrage nécessaire, pour devenir

Accélérer le processusEnfin, il ne peut y avoir d’augmen-tation significative de l’offre delogements sans une accélération duprocessus d’élaboration des plansd’aménagement et du traitementdes autorisations de construire.

S’agissant de l’aménagement, lesplans directeurs de quartier (PDQ)deviennent parfaitement inutiles auvu de la durée de traitement desPLQ. Ces derniers reprennent le dos-sier de zéro et plusieurs années peu-vent facilement s’écouler avant leuradoption. La prise en compte de laréalité foncière et économique dupérimètre concerné est par ailleursinsuffisante, causant de fréquentséchecs au moment de la mise enœuvre du plan.

Pour les autorisations de construire,la problématique a été identifiéecomme prioritaire par l’Etat, qui amis en place des objectifs de perfor-mance mesurables, s’agissant desdélais de traitement. Il pourrait parailleurs envisager, pour absorber lespics de demandes, d’externaliser

Dans la foulée, la CCIG accueille cetété quatre étudiants de la JuniorEntreprise Genève, qui auront l’oc-

casion de mettre en pratique leursacquis sur le terrain au cours d’unstage de deux mois et demi.�

L’importance de la formationpour l’avenir des entreprisesn’est plus à démontrer. Forte decette conviction, la CCIG est uneentreprise formatrice depuis unedizaine d’années.

Après nous avoir rejoints il y a troisans, Pajtim Lutfija vient d’obtenirson CFC d’employé de commerce,profil élargi. Toutes nos félicitationspour ce titre amplement mérité !

L’aménagement du territoire bute notamment sur des procédures longues et compliquées.

PHILIPPEMEYERmembre de la Direction

Pas encore membre?La CCIG a pour mission d’assurer une économie forte et de promouvoirses membres. Avec plus de 2000 entreprises membres, de toutes tailleset tous secteurs, elle rassemble plus des trois quarts des emplois privésdu canton. Indépendante de l’Etat, son autonomie et sa représentati-vité en font le porte-parole de l’économie face aux autorités publiques.

Si vous souhaitez bénéficier des services de la CCIG, devenezmembre sans tarder! www.ccig.ch – tél. 022 819 91 11.

Et pour retrouver et partager l’actualité politique et économique,

rendez-vous sur notre page Facebook

La CCIG assure la relève

suite page 3

©Didier Jordan

Page 3: CCIGinfo no 7 - 2014

3No7 Juillet /Août2014

des loyers après travaux que deCHF 3405.- la pièce, selon arrêté duConseil d’Etat. A titre de comparai-son, le prix à la pièce des logementsd’utilité publique (LUP), en zone dedéveloppement, se situe aux envi-rons de CHF 5000.-…

Se pose également la problématiquedu gaspillage énergétique. 50% dela consommation d’énergie étantliée à l’utilisation des bâtiments, uneaction publique volontariste devraitse manifester dans ce domaine.

Or, seule la possibilité de rentabiliserson investissement peut inciter le pro-priétaire (privé ou institutionnel) àengager des frais conséquents pouraméliorer la qualité de son bâtiment,gain dont le locataire profitera direc-tement. Malheu reuse ment, là encore,le bon sens et le pragmatisme seheurtent au texte de la LDTR.

Dans les cas de rénovation, lorsqu’ily a conflit entre différentes normesjuridiques – visant à protéger desintérêts pouvant se révéler diver-gents – il apparaît nécessaire d’ap-porter pondération et pragmatisme.

tisme, pourraient être suivies etamorcer un cercle vertueux. Ilconvient de rendre à l’acte deconstruire ses lettres de noblesseet son sens primaire : donner untoit à chacun.

La CCIG soutiendra les effortsdéployés par l’Etat pour lutter effi-cacement contre la pénurie de loge-ments dont Genève souffre depuistrop d’années.�

Charles Lassauce

Entretien avec Jean Yves Coste, Directeur du développement immobilier, chez Losinger Marazzi.

un carcan au sein duquel il devientquasiment impossible de se mou-voir. Outre l’absence de fantaisie desbâtiments construits, engendrée parcette foison de contraintes, la multi-plication des règles conduit à descoûts de réalisation inutilement éle-vés. Il est urgent de simplifier l’arse-nal législatif, réglementaire etd’adapter les directives administra-tives afin d’accompagner les projetsplutôt que les contraindre.

Et les rénovations?L’état d’entretien du parc immobilierlocatif genevois est alarmant. Ilsouffre d’un retard patent et aucunindice ne laisse à penser qu’uneinversion de cette tendance soit surle point de s’amorcer.

Entreprendre des travaux de rénova-tions lourds sur un immeuble, s’iln’est pas possible de les rentabiliser,n’a aucun sens économique.

Or, à Genève, la loi sur les démoli-tions, transformations et rénova-tions (LDTR) fait primer l’objectifde maintien de loyers bas sur touteautre considération et n’autorise

Eikenøtt à Gland : un éco-quartier réalisé grâce à un partenariat réussi entre la communede Gland et le développeur immobilier.

Voie médianeIl existe vraisemblablement unevoie médiane entre les positionsextrêmes des divers acteurs du secteur immobilier. Quelques pistes,avant tout empreintes de pragma-

La société d’économie mixte : une solutiongenevo-compatible ?

Depuis quelques années, lecoût des infrastructures « tech-niques» (canalisations, voiries,parkings, etc.) et «publiques »(écoles, maison de quartier,crèches, etc.) s’est fortementaccru et rend difficile la réalisa-tion des projets. Faut-il chan-ger la manière d’envisagerl’aménagement et la réparti-tion des rôles entre les diffé-rents acteurs?Plusieurs périmètres agricoles ontété ou vont être prochainementdéclassés pour devenir constructi-bles et ainsi offrir au Canton l’opportunité de produire plus de30000 logements dans les 20prochaines années. Compte tenude la taille de ces périmètres, lespouvoirs publics sont confrontésà une problématique majeure :comment financer les dépensesd’infrastructures nécessaires àtout quartier ?

Ceci étant posé, je pense en effetque les responsabilités peuventêtre réparties différemment. Unvéhicule ad hoc qui a fait sespreuves en Europe, la sociétéd’économie mixte composéed’actionnaires publics et privés,devient l’aménageur et le déve-loppeur immobilier de ces quartiers.

Il conçoit, finance et réalise toutesles infrastructures nécessaires à lacollectivité, produit des bâtimentset commercialise des droits à bâtir.Toutes les démarches foncières,administratives et juridiques s’opè-rent en lien étroit avec les pou-voirs publics et dans le plus grandrespect des lois en vigueur.

Comment fonctionne cemodèle et pensez-vous qu’il aune chance d’être adopté àGenève?Dans une société d’économiemixte, il est souhaitable que lacollectivité publique conserve lamajorité. A ses côtés, des action-naires privés apportent des res-sources et participent activementà toutes les démarches.

Cette société mixte se rémunèrein fine en vendant des droits àbâtir aménagés. A terme, lacontribution financière de la collectivité publique peut seconclure à coût nul. Quant à l’im-pact sur les prix de revient et lesloyers, ce modèle ne génère pasde dépense supplémentaire car,en tout état de cause, lesdépenses d’infrastructures finis-sent toujours par se retrouverdans le prix des ouvrages ou dansles charges des résidents.

Prenons l’éco-quartier Eikenøtt àGland qui totalise 485 logements.Le projet a porté les dépensesinduites par les infrastructures etces dernières ont été préfinancéespar le développeur immobilier. Achaque étape, la commune deGland a fixé les objectifs publicset été impliquée dans le processusdécisionnel. Ce partenariat estune belle réussite de travail encommun et a permis de créer unéco-quartier de référence enquelques années.

A Genève, les acteurs publicssemblent beaucoup plus réticents

au partenariat avec le privé. Sansdoute les collectivités craignent-elles de perdre la maîtrise durésultat.

En fait, la réussite se concrétiserapar la capacité des acteurs à défi-nir précisément les objectifs àatteindre dès l’origine du partena-riat. De plus, il est vraisemblableque le corpus législatif genevoisnécessiterait quelques adaptationspour clarifier les compétences enmatière d’aménagement entre lecanton, les communes et lesacteurs privés.

Que peut-on attendre de lacollaboration entre les secteurspublic et privé?Celle-ci apporte des ressourcessupplémentaires, tant humainesque financières. Les expériencesréussies permettent d’offrir unsavoir-faire et des compétences àmettre au service des développe-ments de quartier. Je suisconvaincu que nos intérêts sontconvergents : produire des loge-ments de qualité à prix maitrisésdans des délais raisonnables pourles mettre à disposition de lapopulation genevoise.

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Page 4: CCIGinfo no 7 - 2014

4Juillet /Août2014 No7

FORTA: Un projetqui fait fausse route

Filières d’excellence lémaniquesinfoPOLITIQUE infoCHAMBRE

Le FORTA devait être la version rou-tière du plan de financement etd’aménagement de l’infrastructureferroviaire (FAIF) – lui aussi accom-pagné de son programme de déve-loppement –, qui a été accepté envotation populaire le 9 février 2014.A la clé : une transparence accruedu financement des infrastructuresde transports et sa sécurisation surle long terme.

La CCIG avait accepté le FAIF àcondition qu’un mécanisme similairesoit élaboré pour la route. Elle auraitdonc dû accueillir le FORTA à brasouverts. Mais le projet du Conseilfédéral se révèle très décevant. LaCCIG et 16 autres organisationséconomiques romandes l’ont doncrefusé et demandent sa refontecomplète.

Une hausse de la fiscalitéinjustifiableLe projet prévoit une augmentationmassive de la surtaxe sur les huilesminérales, soit une hausse de la fis-calité sur l’essence et le diesel, allantjusqu’à 15 centimes par litre. Or, lePRODES ainsi financé fait l’impassesur de nombreux projets d’aména-gement urgents, en particulier enSuisse romande.

Ensuite, les recettes ainsi obtenuescontinueront à financer des tâchessans lien avec la route (transportspublics dans les agglomérations,infrastructures ferroviaires, etc.).

Le projet cimente le fait que lesusagers de la route financent desinfrastructures ne concernant pasle trafic routier, alors que FAIF etFORTA étaient censés désenchevê-trer le financement du rail etde la route.

Avant de ponctionner davantage lesusagers, si le besoin de nouvellesrecettes pour la route se justifie,il importe que les infrastructures ferroviaires soient davantage finan-cées via le FAIF, libérant ainsi desrecettes pour le FORTA.

Ces filières sont caractérisées parune concentration significative d’en-treprises d’un même secteur, aux-quelles viennent s’ajouter des cen-tres de formation, d’incubation etde recherche.

Certains de ces secteurssont bien connus desGenevois : horlogerie,trading international,chimie et arômes. Maison sait peut-être moinsque la technologie dubois, les micro- et nano-technologies ainsi quela plasturgie, font éga-lement partie de ces

filières d’excellence. L’objectif de cetteétude était à la fois de renforcer letissu économique régional en mettanten lumière des synergies potentielleset d’offrir un outil à la promotionéconomique, au niveau international,

en illustrant les nombreux avantagesque notre région peut offrir à desentreprises étrangères désireuses debénéficier de conditions cadre opti-males pour le développement deleurs activité en Europe.

Un dépliant créé à cet effet permetde réaliser, en un coup d’œil, lesatouts extraordinaires dont bénéficienotre région. Il est hautement sym-bolique d’une région transfrontalièreet néanmoins bien intégrée, sise aucœur d’une Europe en mutation.�

La Suisse romande et les agglo-mérations ignoréesConcernant les projets d’aménage-ment futurs, le PRODES ne contientpas certaines infrastructuresurgentes. Citons la traversée du lacà Genève, le contournement auto-routier de Morges et l’autoroute duGlattal. Selon le Conseil fédéral, lesdeux derniers projets étaient bel etbien appelés à figurer dans la plani-fication future du réseau.

Mais celle-ci ayant été liée àla hausse du prix de la vignetteautoroutière rejetée en votationen 2013, le Conseil fédéral estimeque la population a égalementrejeté l’aménagement futurdu réseau. La CCIG s’élève contrecette vision qui s’apparente à du juridisme étroit, confinant à lamauvaise foi politique. Rien n’em-pêche en effet le Conseil fédéral deproposer à présent l’intégration deces projets dans le PRODES. C’estlà affaire de volonté politique.

De même, la Suisse romande n’ob-tient qu’une part congrue de l’enve-loppe prévue, alors même que l’arclémanique est aujourd’hui un desmoteurs de l’économie nationale etque ses infrastructures, longtempsignorées, frisent l’asphyxie.

En conclusion, la CCIG est d’avisqu’il n’est pas acceptable de ponc-tionner davantage le trafic routier,sans contrepartie et tout en mainte-nant le financement croisé actuel durail par la route.

Le projet FORTA doit donc être revu.De même, le PRODES devra intégrerles compléments d’infrastructuredont la Suisse romande et Zurichont urgemment besoin.

Pour prendre connaissance de la lettre adressée par la CCIG le 19 juin2014 à l’Office fédéral des routes,voir sur le site www.ccig.ch, rubrique«Défendre l’économie / Procéduresde consultation», dans lesarchives.�

� INFORMATIONS

www.ccig.ch/filieres

Le Conseil fédéral a mis en consultation deux projets concer-nant les routes nationales : le Fonds pour les routes nationaleset le trafic d’agglomération (FORTA) et son Programme dedéveloppement stratégique (PRODES). Le FORTA est appelé àdevenir le véhicule de financement des routes nationales, lePRODES forme le plan de développement du réseau pour lesannées à venir.

Sous l’égide de l’Union lémanique des Chambres de Commerce et avec le soutien du Conseil duLéman, la CCIG, en collaboration avec les Chambres de commerce de l’Ain, de la Haute-Savoie,de Vaud et du Valais, a recensé 20 filières d’excellence présentes dans le bassin lémanique.

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Page 5: CCIGinfo no 7 - 2014

5No7 Juillet /Août2014

villes en présence du Conseillerd’Etat Pierre Maudet, qui conduira ladélégation, ne manquera pas d’ou-vrir des portes auprès de contactsofficiels chinois indispensables.�

La Chine est la deuxième économiedu monde. Près de 600 entreprisessuisses y sont représentées,employant plusieurs dizaines de mil-liers de personnes. Tout au long de2012, elles ont continué d’enregis-trer une augmentation des ventes etdes bénéfices.

Le potentiel pour des développe-ments de PME en Chine reste trèsimportant. Le 1er juillet dernier est en

outre entré en vigueur l’accord delibre-échange, qui favorise les inves-tissements entre les deux pays etaméliore l’accès réciproque au mar-ché des biens et services, la sécuritéjuridique pour la protection de la pro-priété intellectuelle et les échangeséconomiques bilatéraux en général.

Beijing et Hong Kong sont les têtesde pont de la région la plus dyna-mique du monde. Visiter ces deux

Délégation économiqueà Beijing et à Hong Kongen septembre

Nouveautésau Service des visas

Après l’été, temps de la réflexion, la rentrée représente un moment propice pour saisir de nou-velles opportunités et relever de nouveaux défis. C’est dans cette perspective que s’inscrit ladélégation économique, organisée par la CCIG en collaboration avec l’Office de Promotion desIndustries et des Technologies (OPI) et le Service de la promotion économique (SPEG), à Beijinget à Hong Kong du 1er au 5 septembre prochain. Des séminaires, des rencontres et des visitespermettront de promouvoir de façon efficace chaque entreprise participante.

� INFORMATIONS

Philippe Meyer - [email protected]él. 022 819 91 11

� INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

Cet accord de libre-échange de largeportée apportera aux exportateurssuisses un accès au marché facilité,

une meilleure sécurité juridique, l’ac-cès aux marchés publics, la suppres-sion – à de rares exceptions près –des droits de douanes sur les pro-duits industriels, ainsi qu’un accès aumarché renforcé pour les produitsagricoles transformés.

Pour les entreprises exportatricessuisses, le potentiel d’économie dedroits de douane se monte à 246millions de dollars, pour autant,

Accord de libre-échangeavec les pays du GolfeCinq ans après sa signature, l’accord de libre-échange conclu par l’AELE et le Conseil deCoopération du Golfe-GCC (Bahreïn, Qatar, Koweït, Oman, Arabie saoudite, Émirats arabesunis) a été ratifié par tous les Etats parties. Il est entré en vigueur le 1er juillet 2014.

� INFORMATIONS

Fabio Quero - [email protected]él. 022 819 91 11

infoCOMMERCE INTERNATIONAL

Dans le but de faciliter la viedes entreprises, la CCIG introduit une nouveauté dèsle 1er septembre 2014 : il seradésormais possible de régler lesémoluments par carte de débit,Maestro et Postcard. A cetteoccasion, un tarif différenciémembre / non-membre seramis en vigueur.

Les tarifs détaillés des émoluments,pour les carnets ATA d’une part etles visas et légalisations d’autre part,

sont consultables sur le site web dela CCIG, à la rubrique « Fournir desservices / Exportation».

En outre, à compter de la mêmedate, les cautions liées aux carnetsATA supérieures à 3000 francs nepourront plus être réglées que parvirement bancaire ou lettre degarantie.�

Jacques Jeanneratpréside l’AssociationGenève-Cointrin

Lors de son Assemblée générale,qui s’est tenue le 19 juin dernier, l’Association Genève-Cointrin (AGC) a élu un nouveauprésident en la personne dudirecteur de la CCIG, JacquesJeannerat.

Celui-ci succède à Jean-Pierre Jobin,qui a occupé cette fonction pen-

dant huit ans. L’Association entenduser de toute son influence afinque s’ouvre sans tarder le chantierde construction de l’Aile Est de l’aérogare, qui doit améliorer qualitativement l’infrastructureaéroportuaire en remplaçant lepavillon gros-porteur dit«provisoire »… en service depuisprès de quarante ans !�

En partenariat avec

Jean-Pierre Jobin (à dr.) passe le témoin à Jacques Jeannerat.bien sûr, que les exportateursdemandent à bénéficier de l’accord.

En 2013, les exportations suisses àdestination des Etats du Golfe por-taient, dans l’ordre, sur l’horlogerie-joaillerie (pour 1,6 milliard de francs),les métaux et les pierres précieux(pour 549 millions de francs), les pro-duits pharmaceutiques (pour 321millions de francs) et les machines(pour 280 millions de francs).�

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Page 6: CCIGinfo no 7 - 2014

2014Sponsors Co-sponsors

6Juillet /Août2014 No7

infoCHAMBRE

Compte rendu

Midi de la Chambredu 12 juin 2014

Qui dit entreposage dit PortsFrancs de Genève ! Depuis 125ans, cette société offre des solu-tions d’entreposage clé en mainpour tout type de marchandises.Que ce soit pour la recherche dedépôts, bureaux, chambres fortes,caves à vin ou locaux climatisés,elle a une solution à vous proposer,soit à la Praille, soit à l’AéroportInternational de Genève.www.geneva-freeports.com

La succursale Citroën de Genève,certifiée ISO 9001:2008, est uneentreprise présente dans le com-merce automobile de détail, voituresneuves, occasions, BtoB et bénéficied’un atelier technique comprenantune carrosserie, la vente de piècesde rechange et le dépannage.www.citroen-geneve.ch

Green IT consulting est un bureaude conseils spécialisé dans la gestionde projets liés au Green IT. Il se dis-tingue par des compétences deproximité, une approche top-downet une vision globale, une implica-tion constante dans l’écoute dumarché Green IT et de ses acteurs,la capacité de fédérer des parte-naires métier ainsi que par uneexpérience de terrain avec desexperts reconnus et pertinents.www.greenitconsulting.ch

Dans un monde de la gestion defortune en pleine mutation,

Dominicé & Co s’est concentréesur l’asset management et a élargison offre avec des fonds immobilierset de la gestion de fortune pourparticuliers. Son approche a étécouronnée de succès grâce notam-ment à son produit phare, un hedgefund de volatilité maintes fois priméqui n’a pas connu d’année négativedepuis son lancement en 2003.www.dominice.com

SII Services Suisse SA a été inté-grée au groupe SII en 2008.Elle se différencie par son niveaud’expertise et la très forte valeurajoutée de son offre. Implantée àGenève, Lausanne et Zurich, sescompétences sont reconnues dansdivers domaines : délégation decompétences, technologiesMicrosoft, offres globales de service, édition de logiciels, intégration de solutions innovanteset veille technologique.www.sii-ch.com

Située en Haute Savoie, entreAnnecy et Genève, ArchampsTechnopole constitue un pôle dedéveloppement économique etscientifique original. Elle accueilleplus de 200 petites, moyennes etgrandes entreprises actives dansdes domaines tertiaires, industrielsou de recherche et offre un lieu d’accueil pour les formations tournées vers l’entreprise.www.archamps-technopole.com

Bienvenue aux nouveaux membres

INSTITUT FLORIMONTEducation, enseignementwww.florimont.ch

KORN FERRY SUISSE SARessources humaineswww.kornferry.com

ISP SOLUTIONS SADatacenter, colocation ITwww.isp-solutions.net

PLATES-FORMES SODI SAServices pour gérants de fortune indépendants - www.sodi.ch

DIMITRI LAVROVEtude d’avocats

MORVAND & FABJANAvocats immobilierwww.avocats-immo.ch

PIERRE ZWICKYCABINET DE PSYCHOLOGIEPsychologie - www.pierrezwicky.ch

CAMELEON EVENTEvènementswww.cameleon-organisations.com

AIR CHINACompagnie aériennewww.airchina.ch

REMARQ SARéalisation publicitaire - www.remarq.ch

PME FINANCE SAConseil d’entreprisewww.pme-finance.com

CFF SAImmobilier, Développementwww.cff.ch

TEAMLOG (SUISSE) SAInformatiquewww.teamlog.ch

GESTIPARCS IMMOBILIER SAInvestissement immobilierwww.compagniedesparcs.com

BUXUM COMMUNICATION S.à r.l.Communication, Designwww.buxum.ch

BOULANGERIE OBERSON SABoulangerie, pâtisserie, traiteur froidwww.boulangerie-oberson.ch

EUROPE-JAPAN DYNAMICSConsulting Cross-Culturalmanagement Japanen.geneva-kurisaki.net

COMPASS GROUP SUISSE SARestauration collectivewww.compass-group.ch

NIGGLI & PELLETIER S.à r.l.Conseil d’entreprise, Continuité d’activitéwww.nigglipelletier.com

SO FRESCH SAEvénementielwww.nolimitevents.ch

IT REVIEW S.à r.l.Prestations de service informatiquewww.itreview.ch

NET QI SAPrestations et technologie,développement durablewww.netqi.com

VALUE JOB SERVICESRessources humaineswww.valjob.ch

La CCIG souhaite la bienvenue aux 23 nouveaux membres, accueillis le 5 juin 2014.

De gauche à droite : Florence May, Ports Francs et Entrepôts de Genève ; Michel Dominicé,Dominicé & Co - Asset Management ; Christian Marchand, Green IT consulting ; MichelMorin, Archamps Technopole ; Renaud Terlaud, SII Services Suisse SA ; et Denis Picard,Citroën (Suisse) SA.

2014Sponsors Co-sponsors

Séminaires d’entreprise :mettez en valeur votresavoir-faire

Forts d’une soixantaine d’événe-ments organisés annuellement, dontles deux principaux attirent entre600 et 900 participants, les collabo-rateurs de la CCIG jouissent d’unesolide expérience, qu’ils mettent àvotre service lors des séminairesd’entreprise, en assurant un accom-pagnement complet :• sélection des entreprises à inviterdans la base de données Swissfirms,

selon les critères choisis avec vous ;• annonce du séminaire dans lemensuel CCIGinfo, la newslettere-ccig et sur notre site web ; inscrip-tion à l’événement sur notre site ;• mise à disposition de nos locauxpour le séminaire ; accueil et enregistrement des participantsassurés par la CCIG ;• diffusion d’un questionnaired’évaluation vous permettant

d’apprécier la qualité et l’utilité devotre présentation ;• compte rendu du séminairedans le CCIGinfo (en principe rédigéen interne).Ce service, payant, est bien entenduréservé aux membres de la CCIG.�

� RENSEIGNEMENTS

Sonam Bernhard - [email protected]él. 022 819 91 24

UN SERVICE DE LA CCIG

Vous souhaitez élargir votre clientèle, développer vos affaires, mettre en valeur vos produits etgagner en visibilité ? Alors utilisez les compétences de la CCIG en organisant un séminaired’entreprise !

Page 7: CCIGinfo no 7 - 2014

7No7 Juillet /Août2014

infoSPONSORS Subir… ou tirer profit desbouleversements?

sphère privée ; la norme étant enpasse de devenir le fameux «échangeautomatique d’informations» ; • une défiance de l’opinionpublique, agacée par le comporte-ment et les erreurs de certainesgrandes banques ; • une attaque massive des Etats-Unis qui font plier les banquessuisses sur la base d’un programmede soumission en partie repris pard’autres Etats, dont nos voisinsdirects, qui traquent les fraudeursfiscaux en rejetant une partie de laresponsabilité sur les intermédiairesfinanciers ; • des attaques répétées et de plusen plus sophistiquées de la criminalité ;• des conditions de marché très difficiles avec des taux d’intérêtquasi nuls et même négatifs sur lespapiers de la Confédération.

Le système bancaire suisse ressortquelque peu groggy de son combatcontre ces phénomènes. Lesbanques deviennent de facto des« agents » des fiscs étatiques et des« agents auxiliaires » de la policedans la lutte anti-blanchiment.

Alors qu’elles pensaient recevoirun soutien prononcé de la classepolitique ou de la population,les banques subissent, presque ensilence, tandis que les errementsdes grandes banques compliquentencore la donne.�

Eric BourgeauxCFO, membre de la direction générale BCGE

www.bcge.ch

Le monde évolue de façon spectaculaire en s’appuyant sur les nouvelles technologies créant dela richesse, mais peinant à trouver un élan harmonieux au niveau international. Et pourtant, leséchanges à tous les niveaux se sont amplifiés. Sans toujours le réaliser, nous faisons pourtantpartie de la première génération « interconnectée» au niveau planétaire !

Petite taille ... grands effets : les entreprises sont de plus en plusnombreuses à miser sur des solutions de gestion de flottes à lapointe du progrès, ce qui présente plusieurs avantages : gain detemps et d’argent, mais aussi sécurité accrue sur les routes.

Une lecture singulière de cette évo-lution pourrait s’articuler commesuit : une «ère industrielle» d’unpeu plus d’un siècle, suivie par une«ère technologique» couplée à une«ère financière» débridée d’unetrentaine d’années, qui céderait elle-même la place à une «ère juri-dique» (incluant le plan réglemen-taire). Ces dernières années, nousavons ainsi assisté à un déferlementde normes, textes réglementaires etnouveaux standards internationaux,et ce flux ne semble pas prêt des’atténuer. Le plus stupéfiant a étél’apparition du principe «d’extrater-ritorialité», imposé par les Etats-Unis et utilisé pour s’attaquer à degrands groupes (comme BNPParibas), mais aussi à l’ensemble desbanques helvétiques. Autrement dit,c’est la loi du plus fort !

Ces dernières années, les banquessuisses ont subi des pressions deplus en plus fortes et ont eu àaffronter les phénomènes suivants :

• une crise financière et bancairesans précédent depuis les années1930, catalysée par l’éclatementdes subprimes en 2008 ;• une pléthore de nouvelles normeset règles à appliquer, engendrantdes efforts et des coûts considéra-bles, à laquelle il faut ajouter desexigences plus élevées en matièrede fonds propres et de gestiondes risques fondamentaux (tauxd’intérêt /ALM, liquidités, etc.) ; • une attaque frontale des fonde-ments du système bancaire suisseconstruit sur la protection de la

La réglementation bancaire devrait être proportionnée aux établissements et s’adapter auxréalités du marché.

Allianz Suisse :plus de sécurité etmoins de frais grâceà la télématique

Taux de sinistres réduitLe client a l’avantage de réaliser deséconomies pour une sécuritéaccrue, tandis qu’Allianz Suisseréduit son taux de sinistres. Desexpériences internationales mon-trent en effet que l’installationd’une solution télématique permetune réduction de la fréquence dessinistres qui peut atteindre 25%, lesconducteurs étant plus prudents.

Pour le client, les conséquencesfinancières des accidents tellesqu’absences, hausses des primesd’assurances et des franchises dimi-nuent en proportion.

Efficacité accrueLe fonctionnement de la technologieest on ne peut plus simple : enoptant pour les Services flottes, leclient acquiert un mobimètre, qui estinstallé dans son véhicule. Cet appa-reil discret transmet les données etpeut facilement les rendre exploita-bles, notamment pour localiser unvéhicule ou surveiller un trajet. Surcette base, l’entreprise peut gérer saflotte de manière plus ciblée et évi-ter les temps morts tout en ayant unmeilleur contrôle des livraisons etdes temps de conduite.�

www.allianz.ch

Page 8: CCIGinfo no 7 - 2014

8Juillet /Août2014 No7

2014Sponsors Co-sponsors

infoAGENDA

Midis de la ChambreIMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3300 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra RysRédaction:Sonam Bernhard, Fabienne Delachaux,Charles Lassauce, Philippe Meyer,Marc Rädler, Alexandra Rys

Publicité:Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92

Informations: [email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

Conception:ROSS

graphic design

Impression:SRO-KUNDIG SA

Genève

Jeudi 28 août 2014 de 12h30 à 14h (accueil dès 12h)CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Venez assister à la présentation des entreprises suivantes :

Mercredi 15 et jeudi 16 octobre 2014 - Genève Palexpo

BDO SA

EUROPEAN UNIVERSITY EBU SA

ACTIVE RELOCATION(SWITZERLAND) SA

BOOST (SUISSE) SA

HILTON EVIAN LES BAINS

TOTEM SA PRODUCTIONSAUDIOVISUELLES

Plateforme d’affaires pour les PME

Séminaire

Salon Bitoubi -Invitation à exposer

Après un succès d’estime en 2013,Bitoubi revient avec deux salonsen 2014, un qui a eu lieu àLausanne début juin et l’autre, quise tiendra en octobre à Genève.

Dédié aux prestataires de services etfournisseurs de biens d’équipementpour les PME, le salon Bitoubi déve-loppe différentes formules pourgénérer et accélérer la mise en rela-tion : stands, espaces ouverts, confé-rences, ateliers, Business SpeedDating. Plusieurs formules permet-tent aux exposants, en plus de leurstand, de maximiser leur visibilité.

Les résultats de Bitoubi Lausanne2014 montrent clairement que cerendez-vous prend sa place dansle calendrier des PME. En effet,sur les 1550 visiteurs (+ 30% parrapport à 2013), 80% d’entre eux

sont des décideurs et déclarent vouloir revenir ; 84% des visiteursinterrogés précisent avoir trouvéce qu’ils étaient venus chercher, tandis que la satisfaction globaleest forte, à hauteur de 72%.�

Bitoubi confirme donc sa placede salon ancré dans l’économiede la région.

� POUR RÉSERVER UN STANDET POUR TOUTE AUTRE INFORMATION

www.bitoubi.ch.

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS www.ccig.ch (Agenda des événements)

Jeudi 18 septembre de 8h à 10h - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

TVA : pièges,surprises et tout le reste(ou presque…)

S’il est un impôt qui présenteles caractéristiques d’être à lafois (encore) mal connu et enperpétuel changement, c’estbien la TVA.

BDO propose un tour d’horizon enla matière afin de partager avecdes spécialistes TVA toute une sériede risques et d’opportunités que laloi sur la taxe sur la valeur ajoutéeet ses multiples réglementationsoffrent, tant sur le plan théorique

que sur le plan pratique. La présen-tation, qui se veut dynamique etinteractive, comprendra une séried’exemples pratiques, des règlesde localisation à celles relatives àla facturation, en passant par leschoses à faire et à ne pas fairelors d’un contrôle TVA parl’Administration fédérale des contributions. �

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)

Rappel

Introduction à l’origine nonpréférentielle et à la légalisationde documentsMercredi 17 septembre 2014 de 9 h à 11 h 45CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Comment établir vos carnets ATAMercredi 15 octobre 2014 de 9 h à 11 h 45CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS - www.ccig.ch (Agenda des événements)

Save the dateTransition Energétiquedans les Villes8 et 9 décembre 2014Centre International de Conférences Genève (CICG)

Ce forum a entre autres pour but de sensibiliser les publics aux efforts entrepris parla Ville et le Canton de Genève, ainsi que par les entreprises, pour promouvoir etinstitutionnaliser le développement durable.

Plus de 400 congressistes sont attendus à cet événement, pour lequel les membresde la CCIG bénéficient d’un rabais de 30%.

� INFORMATIONS - www.worldfuturecities.com

Lors de cette 14e édition desSélections des vins de Genève,c’est un vigneron membrede la CCIG qui a remporté lapalme pour son muscat doux2012 : Bernard Rochaix, de laCave des Perrières à Peissy.Le domaine a également remporté le prix de la pressepour son assemblage de cépagesrouges 2012 ainsi que plusieursmédailles d’or.

Des médailles d’or sont venues ré -compenser également Berthaudin SA,le Domaine de la Devinière, leDomaine des Bossons, le Domainedes Grands-Buissons, le Domainedes Vallières, le Domaine du Clos duChâteau et la Cave de Genève SA,tous membres de la CCIG.

La CCIG tient à féliciter ces vigne-rons émérites. Vous pourrez dégus-ter certains de leurs nectars

lors du 5e Salon du vin, qui se tiendra le 9 octobre au StarlingGeneva Hotel.�

Des vignerons membres dela CCIG récompensés

Affirmez la qualitéde vos prestations et servicesgrâce à la gestion de vos processus et à la certification

� PALMARÈS COMPLET

www.geneveterroir.ch

Séminaire d’entreprise

Jeudi 4 septembre 2014 de 8h à 10h (accueil dès 7h45) - CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Au cours de la dernière décennie, nombre d’entreprisesont entamé une démarchede certification, pour se conformer notamment à lanorme ISO 9001.

Elles ont pu ainsi afficher fièrementle diplôme garant du respect desrègles à suivre et du recours à debonnes pratiques dans leur organi-sation. Depuis dix ans, les rythmes

se sont accélérés, les besoins desclients ont augmenté, les exigenceslégales et de conformité se sont ren-forcées… L’ambition reste toutefoisla même : fournir la meilleure qua-lité en conservant le niveau de ren-tabilité nécessaire au développe-ment de l’entreprise.

Comment donc suivre cette courseeffrénée, ces changements perma-nents et, surtout, comment gérer

les risques liés à aux mouvementsdu marché? Comment faire duchangement un réel atout ?Les sociétés Teamlog et SQS, autravers de ce séminaire, se propo-sent de vous permettre de vousapproprier cette démarche, qui estune des clés de la réussite de votreentreprise.�

� PROGRAMME ET INSCRIPTIONS

www.ccig.ch (Agenda des événements)