C.Crochepeyre Conduite de Projet 1 - lionne.cnam.frlionne.cnam.fr/Cours/CPI/CprojetV2.pdf · D’UN PROJET INFORMATIQUE - Partie Suivi de Projet - C.Crochepeyre Conduite de Projet

C.Crochepeyre Conduite de Projet 1

CONDUITED’UN

PROJET INFORMATIQUE

- Partie Suivi de Projet -


PLAN

• ORGANISATION• OUTILS POUR DÉVELOPPER UN PROJET• ASPECTS JURIDIQUES• ASSURANCE QUALITÉ D’UN PROJET• CONCLUSION• BIBLIOGRAPHIE


• Commencer par une étude préalable• Gestion de quatre paramètres:

– les ressources humaines– les ressources matérielles– les finances– le temps

• Utiliser des modèles et méthodes• Suivre les phases de conduite d’un projet

1. ORGANISATION


APPLICATION

Interfaces

Multimédia

RéseauxGestion

desdonnées

entrées

sorties

2. VUE DU PROJET


Direction

utilisateurs informaticiens

organisateurs

E N T R E P R I S E

experts

consultants

prestataires

EXTÉRIEUR

3. LE PROJET ET LES HOMMES


• Maîtrise d’ouvrage MOA– Personne morale qui commande l'exécution d'un ouvrage et

en assure le financement.Qui? Le client, l’utilisateur : celui qui définit les besoins, les priorités, le financement, validation du processus de réalisation, contrat avec la MOE

• Maîtrise d’œuvre MOE– Personne physique ou morale, mandataire du maître

d'ouvrage et responsable de l'exécution des travaux.Le responsable de la bonne conduite de la réalisation. Doit respecter le contrat.Qui? Le développeur, une SSII, un service informatique


Les intervenants– les utilisateurs– le chef de projet– le consultant– l’expert– l’organisateur– l’analyste– l’analyste-programmeur– le technicien– l’exploitant– l’administrateur de données– le responsable qualité


maintenance mise enoeuvre

réalisation étudetechnique

étude détaillée

étudepréalable

étude defaisabilité

Utilisateurs

Chef de projet

Consultants, Experts

Organisateurs

Analystes

Analystes-Programmeurs

Techniciens

Exploitants

Administrateur Données - Responsable Qualité


Les comités décisionnels

• Comité Directeur CD– contrôle le déroulement du projet– décide du lancement des phases– arbitre

• Comité de Pilotage CP– coordination– suivi du projet et décisions si nécessaire– réfère au C.D.

• Comité des Utilisateurs– conception: choix, validation– demandes auprès du C.D.


4. LE PROJET ET LES RESSOURCES MATÉRIELLES

• Achats et/ou évolution du matériels– inventaire– nécessité de changements ?

• Financements– mesure des coûts / solutions plan de financement

• Formations sur le matériel– des développeurs– des utilisateurs

• Migration vers le nouveau matériel– planning


Le projet et le financement

Budget prévisionnelPlan de financementSuivi des dépenses

Le projet et le temps

Définition des tâchesEvaluation des chargesPlanning des opérations


5. LES MODÈLES

• modèle en cascade ou en V

besoins

conception

développement

tests

exploitation


• Autre exemple: modèle en spirale

proto 3

proto 2


6. CHOIX DE LA MÉTHODE

• Nécessité d’une méthode• Le bon choix

– la nature du projet– expérience de la méthode– efficacité/coût– standard

• Les méthodes – orientées fonctions– orientées objets– adaptées aux applications industrielles


• Méthodes orientées fonctions– descriptions des données, des traitements

• représentations différentes selon les méthodes

– représentations des flux des données• circulation des données à travers les traitements

– mise en commun des données pour les traitements• facilité de maintenance

– vue synthétique et détaillée• développement du général au particulier

– composants statiques • description peu évolutive de chaque composant


• Méthodes orientées systèmes objets– objets et traitements associés

• maintenance allégée

– réutilisation des composants• héritage

– dynamique des composants• versions différentes d’un objet

– interfaces prises en comptes• objets standards

– conception lourde pour des projets lourds• objets nombreux

– traitements batch• peu appropriés

– formation des développeurs• abstraction et mise en commun


• Méthodes orientées systèmes industriels– caractéristiques

• des données et des traitements

• prise en compte des contraintes de temps

– outils de description appropriés• Prise en compte des interfaces avec les matériels

– méthodes orientées fonctions ou objets


Exemple : Méthode Merise

• le cycle de vie : étapes de développement– Etude de faisabilité– Etude préalable– Etude détaillée– Etude technique– Réalisation– Mise en oeuvre– Maintenance


• Etude de faisabilité– pertinence de la demande/besoins– possibilités informatiques– aspect financier– effet de productivité

décisions:– lancement– révision de la demande– refus

intervenants:– décideurs– consultant


• Etude préalable– les solutions– les évaluations– descriptions générales

décisions:

– choix d’une solution, retour arrière ou abandonrésultats:

– découpage en sous-projetsintervenants:

– décideurs– utilisateurs– informaticiens– consultants


• Etude détaillée– description fonctionnelle– description technique partielle

décisions:

– poursuivre, retour arrière ou abandonrésultats:

– cahier des charges, rapport– dictionnaire des données, modèles, maquettes

intervenants:

– utilisateurs– informaticiens– consultants


• Etude technique– description complète technique: bases de données,

analyse des modules, organisation et planification de la réalisation

contrôles:

– normes, standards– cohérence de l’ensemble– conformités des outils

résultats:

– plan de développement, plan de réalisation– rapport, architecture et modules à réaliser

intervenants:

– informaticiens


• Réalisation– produire, tester et documenter les programmes– préparer la mise en oeuvre

résultats:– programmes, tests unitaires– environnements utilisés, versions produites

intervenants:– informaticiens


• Mise en oeuvre– recette d’intégration– formations des utilisateurs– généralisation sur les sites

résultats:

– évaluation des utilisateurs– rapport de recette– bilan du projet

intervenants:

– informaticiens– utilisateurs


• Maintenance– corriger les erreurs– intégrer les évolutions

résultats:

– programmes, tests unitaires– environnements utilisés, versions produites

intervenants:

– décideurs– informaticiens– utilisateurs

• Le cycle de décision : – les décisions sont prises lors des étapes du cycle de vie


Système d’informationsmanuel

Expression des besoins

Modèle conceptuel

Modèle logique

Modèle physique

Système d’informations automatisé

• Le cycle d’abstraction : les niveaux de conception


7. LES OUTILS DE DÉVELOPPEMENT

• Présentation des outils du génie logiciel– le dictionnaire de données– les AGL– les autres outils

• Le choix• L’utilisation


• Présentation générale– normalisation génie logiciel– exemple projet européen : PCTE Portable Common Tool Environment - (1986)

Norme d'interfaces pour les outils de génie logiciel. normes ECMA-149 et ISO/IEC 13719-1

– des outils en fonction des domaines– principes de l’usage des outils

• vérification de la compatibilité des outils• consolidation des informations gérées• formation des utilisateurs• bonne utilisation des outils

– seulement une aide à la conception

– Organismes: AFNOR (France) - CEN Comité européen de normalisation -ISO Organisation internationale de normalisation


• Les outils– référentiels, dictionnaire des données– ateliers de génie logiciel– modélisation, conception– maquettage , prototypage– générateurs de code– générateurs de tests– gestion de configurations– gestion de performances– aide à la migration– aide à la maintenance– gestion de projet– suivi financier– documentation…


• Dictionnaire des données DD– inclus dans un SGBD ou AGL– fonctionnalités:

• gestion des objets informatiques• contrôles de cohérence et d’intégrité• références croisées• retours d’informations diverses

– exemples• Oracle: DD créé au moment de la création de la base puis est mis à jour

(tables)– utilisateurs de la base (ainsi que leurs privilèges et leur rôle) – noms et caractéristiques des objets contenus dans la base – contraintes d'intégrité– ressources physiques allouées à la base

• Adabas (Software AG ): SGBD et atelier de développement Natural


• Les ateliers de génie logiciel AGL– ensemble cohérent d’outils de génie logiciel (appelés CASE) pour

• la modélisation de l’entreprise• la conception des applications et des programmes• la gestion des données: déclarations, relations• la cohérence et intégrité des données• la gestion des versions• la documentation• la maintenance

et pour certains AGLs• le “reverse engineering”


– avantages d’un AGL• équilibre du choix des outils• coopération entre les outils• consolidation entre les résultats obtenus

– remarques:• un AGL n’est pas obligatoire mais conseillé• des passerelles possibles avec un SGBD

– DB2, ORACLE, ADABAS• certains AGL pour des applications C/S• adaptation AGL/méthodes parfois difficile

– Quelques AGL:• Kdevelop (KDE)• Eclipse (licence libre)• WinDev (Microsoft)• PACBASE (IBM)


• Exemple Pacbase: – langage structuré pour l’aide au développement d'applications de

gestion.– langage de haut niveau lié avec le dictionnaire, – une plus grande concision dans l’écriture que le Cobol – indépendance des aspects logiques des aspects physiques de la

programmation– une portabilité améliorée, génération de programmes Cobol adaptée

à chaque type de matériel.– PACBASE prend en charge tout l'aspect technique de l’interfaçage

avec le moniteur transactionnel (par exemple : CICS)


Les outils de modélisation et conception– modèle conceptuel des données E-A– modèle relationnel entre les données– flux entre données– modèle conceptuel des traitements– modèle organisationnel des traitementsLe choix de l’outil

• conformité avec la méthode de conception de l’entreprise• ergonomie, possibilités graphiques• dictionnaire de données, contrôles de cohérence et intégrité• vérifications syntaxiques et analyse des modèles• cohérence des modèles• Outils dans les AGL• Outils hors AGL


• Les outils de maquettage et de prototypage– maquettage: vue de l’application– prototypage: version allégée de l’application– validation auprès des utilisateurs– des outils:

• spécifiques• développement rapide• coût limité• adaptés à l’application• AGL dotés de ces outils


• Les outils de génération de codes– génération automatique ou semi-automatique– génération partielle de l’application– phase: fin étude technique– ex. domaines:

• S.G.B.D• E/S• écrans ou états avec contrôles associés

– respect de normes– principalement dans les AGL


Ateliers CodesBACHMAN SQLCADRE C, C++, ADACARATIDES COBOL, CEXCELERATOR COBOLPACBASE COBOL, C

Hors ateliers CodesENTREPRISE II ADA, C, C++ (Unix)CONCERTO FORTRAN, C, C++ (Unix)OBJECTVIEW Interfaces (Windows)POWERBUILDER Interfaces (Windows)


• Les outils de tests– tests statiques

• contenu et structure du programme• exemples:

– LOGISCOPE (Vérilog)– PPA (Krystal/platinum) ordres SQL/DB2

– tests dynamiques• comportement du programme à l’exécution• exemples:

– LOGISCOPE (Vérilog)– TESTPRO (Sterling software)– WIN RUNNER, X RUNNER... (Mercury Interactive)


• Les outils de gestion de configurations– gestion des versions et lieux d’implantation– fonctions:

• informations• archivage• retour arrière• gestion des modifications d’une version à une autre• production de rapports

– exemples• ENDEVOR (Legent)• ADC (Axlog)• CLEARCASE (Alsys)


• Les outils de gestion de performances– évaluer, suivre, optimiser les performances– fonctions:

• évaluer les performances d’une nouvelle application• rechercher les causes des dégradations• enregistrer les performances

– exemples• machine TERADATA gère des B.D.R. volumineuses• MAINVIEW (Boole et Babbage)• SAS (Sas Institute)• TPNS (Ibm)


• Les outils de migration– système de départ vers système d’arrivée– pb des SGBDs– exemples:

• SIMULATOR (Alcatel/Titn Answare)– ADABAS vers DB2

• TRANSLATOR (Alcatel/Titn Answare)– IDMS vers DB2


• Les outils de maintenance– impacts des modifications de programmes– fonctions:

• références croisées des données• écrans et données affichées• outils complémentaires aux autres outils (D.D., ...)

– exemples:• LEGACY WORKBENCH (Knowledgeware)• AML (Sg2, Softlab)

– marché en développement


• Les outils de gestion de projet– pour les grands projets– fonctions:

• planification• gestion des ressources: temps, finances, hommes, matériels• aide à la coordination entre les services• ex: calendrier, priorités, diagrammes GANTT (planification du projet),

diagramme PERT (liens et contraintes entre les tâches), affectation des ressources aux tâches, éditions avec paramètres...

– exemples:• MS PROJECT (Microsoft)• SUPER PROJECT (Computer Associated)


• Les outils de suivi financiers– les dépenses, les engagements par rapport à l’avancement du projet– les composantes: salaires, formations, sous-traitants, amortissements

matériels et logiciels, maintenance, fournitures, déplacements,frais divers...

– tableurs:• EXCEL (Microsoft)• QUATTRO (Borland)


• Les outils de documentation– la référence du projet– fonctions:

• les rapports des différentes phases• qualité de la documentation

– fonctionnalités:• association textes et graphiques• maquettage des documents• gestion des références des documents• gestion des versions des documents

– exemples: dans les AGL (DOC BUILDER de Agl Mega) et hors AGL


• Le choix des outils– principes:

• compatibilité entre les outils• mise en place • cohérence et intégrité entre les données• identifications des composants gérés par l’outil• formation• aide à la conception humaine• utilisation


– les critères• fonctionnalités de l’outil• environnement technique• références de l’outil et du fournisseur• délai de mise en place• coût • garantie• maintenance

– l’organisation• formation et accompagnement des utilisateurs• coordination entre outils• évaluation de l’outil


maintenance mise enoeuvre

réalisation étudetechnique

étude détaillée

étudepréalable

étude defaisabilité

Dictionnaire de Données

A.G.L.

Maintenance Code PerformancesTests Migration

Modélisation Conception

Gestion de configurations Maquettage

Gestion de Projets

Suivi financier

Documentation


8. Gestion des tâches

• La méthode PERT– Diagramme des tâches avec estimation de temps

• Achèvement• Tâches pré requises• Calcul des durées des sous tâches• Temps minimum estimé• Le chemin

– Algorithme de la date d’achèvement• La date d’achèvement de chaque nœud se calcule en

ajoutant la date d’achèvement la plus tardive de ses antécédents à la durée nécessaire de la tâche

• Le nœud dont la date d’achèvement est la plus tardive indique la date d’achèvement du projet


T5,T63T9

T6,T74T8

T42T7

T3,T43T6

T25T5

T19T4

T1,T28T3

10T2

8T1

PrédécesseursDurée exécutionSous tâches

Exemple: les tâches et leurs durées


T1

T2

T3

T4

T5T6

T7 T8

T9

8

10

8

9

53

2 4

3

Diagramme PERT


– Le chemin critique • est l’ensemble des tâches qui permettent d’atteindre

le temps d’achèvement le plus court.Ce temps d’achèvement sera allongé pour effectuer toutes les tâches en parallèle.

– Algorithme du chemin critique• Commencez par le(s) nœud ayant la date

d’achèvement la plus tardive et marquez le(s) comme critique(s)

• Sélectionnez le(s) prédécesseur(s) de ce(s) nœud(s) ayant la date d’achèvement la plus tardive et marquez-le(s) comme critique(s). Répétez cette étape jusqu’à atteindre le(s) nœud(s) de départ.


*

*

*

*

Chemin critique

2421T9

2521T8

1917T7

2118T6

1510T5

178T4

1810T3

100T2

80T1

Date finDate débutSous tâches

Chemin critique: T2 – T3 – T6 – T8


– Calcul des marges• Les tâches se trouvant sur le chemin critique doivent

être commencées au plus tôt.• Les autres tâches sont moins contraintes. Elles ont

une marge de démarrage…– Algorithme du calcul des marges

• Choisissez le nœud avec la date d’achèvement la plus tardive hors du chemin critique et non traité.

– Si cette tâche n’a pas de successeur, choisissez la date d’achèvement la plus tardive de tous les nœuds.

– Si elle a des successeurs, choisissez la date de départ au plus tard la moins tardive parmi eux.


• Cette date remplace la date d’achèvement au plus tard pour cette tâche.

• Modifiez sa date de départ au plus tard en fonction (nouvelle date d’achèvement – durée de la tâche)

• Répétez jusqu’à ce que toutes les tâches en dehors du chemin critique aient été traitées


24, 2521, 22T9

*2521T8

19, 2117, 19T7

*2118T6

15, 1910, 14T5

17, 188, 9T4

*1810T3

*100T2

8, 90, 1T1

Chemin critiqueDate finDate débutTâches

T9 - T7 - T4 - T5 - T1


0 25

24

23

P9

P8

P7

P6

P5

P3

P4

P1

P2

22

21

20

19

18

17

16

15

14

13

12

11

10

987654321

Diagramme de GANTT


• La méthode peut s’appliquer à toutes les étapes– Planification des phases du projet– Planification des phases de développement– Planification des phases d’installation…

• La planification doit tenir compte de la participation des intervenants et des comités de décision– A quel moment doit-on prendre des décisions?– A quel moment les ressources et les compétences

doivent-elles être disponibles?– A quel moment doit-on disposer des données?....


8. ASPECTS JURIDIQUES

• La loi Informatique Fichiers et Libertés• Les contrats• Le droit


• Informatique, Fichiers et Libertés– loi française du 6 janvier 1978

• à propos de l’informatique“...Elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux

droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques...”

• déclaration auprès de la CNIL– Convention européenne du 28 janvier 1981

• signée à l’époque par les états membres• protection des personnes concernant les données à caractères

privés• projet communauté européenne, en discussion


La CNILCommission Nationale de l’Informatique et des Libertés

– rôle: veiller au respect de la loi– autorité administrative indépendante– 17 membres nommés pour 5 ans

• 2 députés, 2 sénateurs, 2 du Conseil économique et social, 2 du Conseil d’état, 2 de la Cour de cassation, 2 de la Cour des comptes, 2 experts désignés par le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, 3 désignés pour leur compétences par le Conseil des ministres

– mission:• respect du règlement, réclamations, vérifications, information,

transmettre au Parquet• aide auprès des entreprises


– données normatives• permettent d’identifier les personnes et leur donner une appartenance à

une structure particulière• n° tel, photo, n° SS

– traitement automatisé d’informations normatives• utilisation informatique de ces données: destruction, modification ,

rapprochement entre les données....• paie, cession de données, impôts

– déclaration à la CNIL• tout traitement automatisé d’informations normatives• formulaire• secteur public, secteur privé


– les obligations du déclarant: vis à vis des personnes– renseigner– préserver– mettre à jour

– les droits des personnes– interroger les organismes– accéder aux informations– de savoir par la CNIL (ex: fiché ou non au RG!)– accéder aux informations médicales, par un médecin– contester et faire rectifier– s’opposer au traitement (ex: publicité)

– les risques de non respect de la loi– condamnations: contravention - amende - emprisonnement


Le CNIL et le projet

Faisabilité: les données, les traitements et la loi

E. Préalable: les scénarios/loi - informations auprès CNIL

E. détaillée: projet de déclarations CNIL

E. Technique: déclarations par envoi recommandé

Réalisation: récépissé CNIL - réponses aux questions CNIL

Mise en oeuvre: application/déclarations - formation de utilisateurs

Maintenance: déclarations modifications, arrêts des traitemnts


• Le contrat– entre le fournisseur et le client

• le travail demandé et ses limites• les délais et les pénalités• le coût et l’échéancier• les tâches incombant à l’acheteur• les droits d’utilisations, licences• les travaux sous-traités et responsabilité• les contraintes fournisseur/client• le matériel associé• les normes retenues.....


Les recommandations– ISO 9000

définir l’objet du contrat et ses contraintesidentifier les risques et faits aléatoiress’assurer du savoir faire du fournisseurs’assurer de la capacité du client à respecter le contrats’entendre sur le vocabulaire employé

– Prestations de services• entre services de l’entreprise• entre SSII et entreprise


Le contenu– Présentation des parties signataires– Objet du contrat

• les travaux et documents complémentaires• les obligations des deux parties• la durée, résiliation, antériorit• les modifications, avenants

– Conditions de travail • les intervenants et leur profil• lieux de travail, horaires• suivi des activités• moyens fournis...


– Outils • les méthodes• AGL, , langages...• documentations • le plan d’assurance qualité

– Le déroulement dans le temps• le planning• les ressources humaines par étape• la remise des travaux et leur recette

– Les paiements• facturation• paiements


– Pénalités• incitation à respecter les délais• les montants et leur limite

– Protection, confidentialité• documents internes fournis

– Signature• nombre d’exemplaires• date• paraphes, signatures

– Les annexes• descriptions détaillées• règlements internes


– Il faut un contrat– Il vaut mieux un contrat tardif que pas de contrat– Il vaut mieux évoquer certaines clauses avec report des

décisions que les ignorer– Le contrat ne doit pas être unilatéral– Sans contrat, trop de contentieux– Ce n’est pas du temps perdu.....


• Le droit– domaine récent

• prise de conscience avec les nouvelles applications– plus complexes: réparties, ouvertes, client/serveur– partenaires plus nombreux

• la loi mais peu de décrets

– spécialistes en droit:• cabinets d’avocats• professeurs en droits• peu de jurisprudences


• Des critères et des normes• La qualité et le projet• La démarche

9. ASSURANCE QUALITÉ DU LOGICIEL


• Des critères et des normes– normes ISO 9000 et autres– difficulté à intégrer cette composante

• réticence des intervenants• idée fausse de “surveillance interne”• réussir son intégration de façon naturelle

– principes de base d’un plan qualité• nécessite la participation de tous• la qualité c’est aussi dans le détail• la qualité c’est bien faire mais en une seule fois c’est encore

mieux


normes ISO9000 gestion de la qualité et assurance qualité8402 terminologie

– Systèmes Qualité9001 conception/développement9002 production et installation9003 contrôles et essais finals

– Gestion de la Qualité9004 éléments de système qualité


Les critèresdéfinis par B. Boehm en 1976 conférence IEEE, ils concernent:utilisation: conformité application/besoinsmaintenance: coût limitétransferts: changement facile d’environnement sûreté: pas de risque de dysfonctionnementefficacité: minimum de moyenscommodité: facilité d’utilisationtests: coût limitécompréhension: organisations interne et fonctionnelle clairesmodifications: intégration des changementsmatériel: indépendance matériel/logiciel


exactitude: conformité des résultatscomplétude: toutes les fonctionsrobustesse: résistance aux erreurs et incidentscohérence: sans contradictionsrépétitivité: mêmes résultats pour mêmes donnéesaccessibilité: formation rapideergonomie: simplicité du dialogue homme-machinedocumentation: suffisantestructuration: organisation interne logiqueconcision: minimum de redondanceslisibilité: code source et documentationextensibilité: au nombre d’utilisateurs


normes AFNORZ 67-130Plan d’assurance qualité logicieldescription des dispositions prises dans l’entreprise pour assurer la

qualité du produit ou serviceManuel qualitédescription des dispositions générales prises par l’entreprise pour assurer

la qualité de ses produits ou services

Le plan est un dérivé du manuel


le plan • approuvé et mis à jour par tous les intervenants• n’est pas figé mais évolue avec les remarques

Manuel Plan

du projetde l’entrepriseretours de l’expérience du projet

élaboration du plan


Le plan d’assurance qualité d’un projet (AFNOR)RéférencePréliminairePlanDocuments complémentaires1- Caractéristiques du projet2- Organisation interne du projet3- Démarche du développement4- Outils du projet5- Normes et standards du projet6- Procédures applicables7- Suivi de l’application du plan d’assurance qualitéAnnexes


• Organisation avant la conception• Le temps de réfléchir• Toutes les étapes sont importantes• Réalisation du projet pour l’entreprise• La réussite dépend de la conduite du projet

CONCLUSION


et pour ceux qui ne savent pas faire, quelques idées:– les normes AFNOR, ISO, ... vous proposent des documents

types– les méthodes ont de bonnes idées– un exemple (documents existants, interviews...)– puis faîtes votre propre organisation pour votre conduite du

projet: ce sera un bon apprentissage!


• Le projet informatique de A à ZValéry Guilhem Frémaux – Ed. Ellipses 2006

• Coûts et durée des projets informatiquesJ. Printz, C Deh, B. Mesdon, N. Trèves – Ed Hermes Science 2002

• Management des projets informatiques E.M. Bennatan – Ed. Afnor 2000

BIBLIOGRAPHIE