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Ce qu'il faut savoir sur les publications de Jean-Pierre Garnier-Malet Ce sont des actes de conférences et non des articles scientifiques à comité de lecture. Les conférences sont autorisées au vu d'un simple résumé, mais les actes (proceedings) qui sont publiés ensuite ne sont pas toujours révisés (ou superficiellement). Si cela avait été le cas ici les erreurs flagrantes comme dans son fameux acte de 2006 (extrait ci-dessous) n'auraient pas échappé au moindre examinateur. Sa principale revendication est le calcul de la vitesse de la lumière qui est pourtant une constante fondamentale de la physique, par définition incalculable, sauf à provoquer une révolution considérable de la physique qui aurait du lui faire attribuer immédiatement le prix Nobel. Sa formule de calcul de la vitesse de la lumière C qu'il donne dans son acte principal (2006) est fausse: elle donne un résultat 64 fois trop élevé. Ses autres formules de C dans ses autres publications donnent des résultats différents, tous faux: ses paramètres et expressions de C changent tout le temps. Lorsqu'on prend sa formule la plus stable avec la bonne valeur du rayon terrestre, on trouve une vitesse de la lumière fausse: 105 km/s de trop. Pour réduire cette erreur à seulement 8 km/s, il emploie une fausse valeur du rayon terrestre, soit 6376 km au lieu 6378.14 km. La valeur 216 qui apparaît dans ses formules de calcul de la vitesse de la lumière est parachutée dans ses articles sans aucune justification. Il fait dépendre la vitesse de la lumière des diamètres du soleil et de la terre ce qui est une condition incroyablement anthropocentrique, car la vitesse de la lumière est constante partout : que se passe-t- il dans d'autres systèmes solaires ? Les E.T. auraient-ils une vitesse de la lumière qui dépendrait de notre relation soleil-terre ? Ses conférences ont porté sur une correction de la loi de Titus-Bode sur l'agencement des planètes qui n'a rien à voir avec le temps. Ses actes n'étant pas révisés il a pu y inclure tout ce qu'il voulait, c'est pourquoi ils sont aberrants et incompréhensibles pour tout physicien. Les affirmations ci-dessus relatives au calcul de la vitesse de la lumière peuvent être aisément vérifiées à l'aide d'une calculette scientifique. Mr Garnier Malet ne met pas à la disposition de son public sa principale publication, celle de 2006, qu'il faut acheter sur le site web des actes de conférences d’AIP (proceedings.aip.org). En voici un extrait où se trouve sa formule (4) de calcul de la vitesse de la lumière: l’on pourra vérifier que C = (216 x 6376) (365.25x24x3600/8) -1 x (3.141592) 7/2 x 10 6 = 1.91872 107, c'est à dire 19187200 km/s au lieu de 299 792 km/s, soit une valeur 64 fois trop élevée !! En multipliant cependant YE par 8 au lieu de le diviser par 8 on retrouve la vitesse de la lumière avec une erreur de 8 km/s ci-dessus masquée (signe égal) mais qui est enfin déclarée dans sa publication la plus récente (2010): où est cependant toujours utilisée une fausse valeur du rayon de la terre. Lorsqu'on utilise la vraie valeur 6378 km on trouve 105 km/s de différence, à comparer avec les 6 km/s d'excès de vitesse des neutrinos qui ont mis en émoi la communauté scientifique en 2011. La vitesse de la lumière est en effet une constante extrêmement précise à plusieurs décimales près.

Ce qu'il faut savoir sur les publications de Jean-Pierre Garnier-Malet

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Ce qu'il faut savoir sur les publications de Jean-Pierre Garnier-Malet

Ce sont des actes de conférences et non des articles scientifiques à comité de lecture. Les conférences sont autorisées au vu d'un simple résumé, mais les actes (proceedings) qui sont publiés ensuite ne sont pas toujours révisés (ou superficiellement). Si cela avait été le cas ici les erreurs flagrantes comme dans son fameux acte de 2006 (extrait ci-dessous) n'auraient pas échappé au moindre examinateur.

Sa principale revendication est le calcul de la vitesse de la lumière qui est pourtant une constante fondamentale de la physique, par définition incalculable, sauf à provoquer une révolution considérable de la physique qui aurait du lui faire attribuer immédiatement le prix Nobel.

Sa formule de calcul de la vitesse de la lumière C qu'il donne dans son acte principal (2006) est fausse: elle donne un résultat 64 fois trop élevé.

Ses autres formules de C dans ses autres publications donnent des résultats différents, tous faux: ses paramètres et expressions de C changent tout le temps.

Lorsqu'on prend sa formule la plus stable avec la bonne valeur du rayon terrestre, on trouve une vitesse de la lumière fausse: 105 km/s de trop.

Pour réduire cette erreur à seulement 8 km/s, il emploie une fausse valeur du rayon terrestre, soit 6376 km au lieu 6378.14 km.

La valeur 216 qui apparaît dans ses formules de calcul de la vitesse de la lumière est parachutée dans ses articles sans aucune justification.

Il fait dépendre la vitesse de la lumière des diamètres du soleil et de la terre ce qui est une condition incroyablement anthropocentrique, car la vitesse de la lumière est constante partout : que se passe-t-il dans d'autres systèmes solaires ? Les E.T. auraient-ils une vitesse de la lumière qui dépendrait de notre relation soleil-terre ?

Ses conférences ont porté sur une correction de la loi de Titus-Bode sur l'agencement des planètes qui n'a rien à voir avec le temps.

Ses actes n'étant pas révisés il a pu y inclure tout ce qu'il voulait, c'est pourquoi ils sont aberrants et incompréhensibles pour tout physicien.

Les affirmations ci-dessus relatives au calcul de la vitesse de la lumière peuvent être aisément vérifiées à l'aide d'une calculette scientifique. Mr Garnier Malet ne met pas à la disposition de son public sa principale publication, celle de 2006, qu'il faut acheter sur le site web des actes de conférences d’AIP (proceedings.aip.org). En voici un extrait où se trouve sa formule (4) de calcul de la vitesse de la lumière:

où l’on pourra vérifier que C = (216 x 6376) (365.25x24x3600/8)-1

x (3.141592)7/2

x 106 = 1.91872 107, c'est à

dire 19187200 km/s au lieu de 299 792 km/s, soit une valeur 64 fois trop élevée !! En multipliant cependant YE par 8 au lieu de le diviser par 8 on retrouve la vitesse de la lumière avec une erreur de 8 km/s ci-dessus masquée (signe égal) mais qui est enfin déclarée dans sa publication la plus récente (2010):

où est cependant toujours utilisée une fausse valeur du rayon de la terre. Lorsqu'on utilise la vraie valeur 6378 km on trouve 105 km/s de différence, à comparer avec les 6 km/s d'excès de vitesse des neutrinos qui ont mis en émoi la communauté scientifique en 2011. La vitesse de la lumière est en effet une constante extrêmement précise à plusieurs décimales près.