Annales Medico-Psychologiques xxx (2014) xxx–xxx

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AMEPSY-1801; No. of Pages 3

Communication

Celebration du 170e anniversaire de la naissancedes Annales Medico-Psychologiques. Allocution d’ouverturepar la presidente, le professeur Evelyne Pewzner-Apeloig

Celebration of the 170th Anniversary of the Birth of the

Annales Medico-Psychologiques. Opening Address by the President,

Professor Evelyne Pewzner-Apeloig

Evelyne Pewzner-Apeloig

12, rue Rene-Bazin, 75016 Paris, France

I N F O A R T I C L E

Historique de l’article :

Disponible sur Internet le xxx

Mots cles :

Baillarger

Cerise

Longet

Politique et psychiatrie

Psychiatrie et pluridisciplinarite

Societe Medico-Psychologique

Tradition et modernite

Keywords:

Baillarger

Cerise

Longet

Politics and Psychiatry

Psychiatry and Pluridisciplinarity

Societe Medico-Psychologique

Tradition and Modernity

R E S U M E

Dans son allocution d’ouverture, la presidente souligne les liens etroits existant de longue date entre

l’Academie nationale de medecine, ou se deroule cette seance solennelle, et les Annales Medico-

Psychologiques. Trois jeunes alienistes, J. Baillarger, L. Cerise et F.-A. Longet, se reclamant de l’heritage de

leur maıtre Pinel, menerent a bien, en 1843, le projet d’une revue consacree a la pathologie mentale, les

Annales Medico-Psychologiques, premiere revue de psychiatrie en France et dans le monde, et privilegiant

la clinique et la science des rapports du physique et du moral. Circonstance peu banale, la revue a vu le

jour neuf ans avant la creation de la Societe Medico-Psychologique dont elle est restee le complement

inseparable. Depuis 1843, les textes publies dans les Annales ont largement contribue a la constitution du

corpus clinique et theorique de la psychiatrie occidentale. Jusqu’a nos jours, la Societe et les Annales ont

maintenu la tradition des debats et ont conserve une place de choix aux realites sociales, politiques et

culturelles, presentes des les premiers numeros de la revue. Soucieux de maintenir un equilibre entre

tradition et modernite, les membres de la Societe Medico-Psychologique restent attentifs au renouveau

theorique et aux innovations therapeutiques, ce dont nous traiterons aujourd’hui avec « Le lithium : hier,

aujourd’hui et demain ».

� 2014 Publie par Elsevier Masson SAS.

A B S T R A C T

In her opening address, the President emphasizes the links between the French National Academy and

the Annales Medico-Psychologiques journal, which was the first psychiatric journal in France and in the

world. Three young alienists, J. Baillarger, L. Cerise and F.-A. Longet, working in the steps of their

Professor Philippe Pinel, managed in 1843 to found a journal exclusively dedicated to mental pathology.

The publication of the journal occurred nine years before the foundation of the Societe Medico-

Psychologique. Journal and society are inseparable and complementary. The articles published by the

Annales contributed from the very beginning in a large part to the corpus of clinical and theoretical

approach of Western psychiatry. The journal includes debates and social and political realities. Keeping a

balance between tradition and modernity, the members of the Societe Medico-Psychologique pay special

attention to all theoretical and therapeutic innovations. This is precisely what we are speaking of with

today’s program: ‘‘Lithium, yesterday, today and tomorrow’’.

� 2014 Published by Elsevier Masson SAS.

Disponible en ligne sur

ScienceDirectwww.sciencedirect.com

Adresse e-mail : e.pewznerapeloig@orange.fr

Pour citer cet article : Pewzner-Apeloig E. Celebration du 170e aAllocution d’ouverture par la presidente, le professeur Evelyne Pew10.1016/j.amp.2014.01.018

0003-4487/$ – see front matter � 2014 Publie par Elsevier Masson SAS.

http://dx.doi.org/10.1016/j.amp.2014.01.018

1. Introduction

Mesdames et Messieurs, chers collegues, chers amis, j’ai leplaisir de vous souhaiter la bienvenue pour cette seance solennellede notre Societe.

nniversaire de la naissance des Annales Medico-Psychologiques.zner-Apeloig. Ann Med Psychol (Paris) (2014), http://dx.doi.org/

1 Allusion a des propos recemment tenus par un homme politique.

E. Pewzner-Apeloig / Annales Medico-Psychologiques xxx (2014) xxx–xxx2

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Je remercie le President et le Secretaire perpetuel de l’academiede medecine ; leur hospitalite et leur parrainage nous permettentde celebrer avec un eclat exceptionnel les cent soixante-dix ans desAnnales Medico-Psychologiques. Ce caractere exceptionnel estcertes lie au lieu ou nous sommes aujourd’hui, car il n’est pashabituel que nos seances se deroulent dans un cadre aussiprestigieux, sous une coupole aussi majestueuse, mais il tient plusencore a la qualite des intervenants qui, en acceptant de participera cette journee, lui donnent un rayonnement particulier : qu’ils ensoient chaleureusement remercies. Je salue la presence decollegues venus de pays voisins, le professeur Berrios, professeurde psychiatrie a Cambridge, le professeur Schulze, professeur depsychiatrie a Gottingen, et le professeur Pitchot, professeur depsychiatrie a Liege. Votre participation, mes chers collegues, estune magnifique occasion de renouer avec ce que furent, des lacreation des Annales, les interets et les objectifs des fondateurs dela revue : etablir des liens avec des praticiens d’autres pays,comparer les lieux de soins et les methodes therapeutiques ; jepense entre autres a la Grande-Bretagne, au grand periple deBaillarger a travers l’Italie, du Nord a la Sicile. Et je pense aussi al’article de Moreau de Tours sur les etablissements de soins deMalte, de Smyrne, du Caire et de Constantinople ! Et je rappelle quependant des decennies, les Annales ont regulierement publie unerevue des publications etrangeres – anglaises, italiennes, alle-mandes et americaines entre autres.

Revenant en France apres ce long periple, je remercie MadameFagot-Largeault, philosophe et psychiatre, professeur au College deFrance, d’avoir accepte de conclure cette journee de reflexion etd’echanges.

Enfin, les remerciements dont je me fais la porte-paroles’adressent a ceux qui ont ete les maıtres d’œuvre de cettejournee, le docteur Masson, secretaire general de la SocieteMedico-Psychologique, et le professeur Allilaire, redacteur en chefdes Annales Medico-Psychologiques et membre de l’academie demedecine ; nous leur devons la conception et l’organisation decette celebration qui s’accompagne de la publication d’un ouvrage,coordonne par le docteur Masson, mettant a la disposition d’unlarge public un choix de textes tires des Annales, s’echelonnantdepuis la fondation de la revue jusqu’a nos jours et consideres ajuste titre comme des textes fondateurs de notre discipline.

Pour ma part, j’ajouterai que presider la Societe Medico-Psychologique est en soi une chance et un honneur et que cethonneur et cette chance sont d’autant plus grands en cette annee2013, riche en celebrations d’evenements prestigieux. La liste estlongue : je retiendrai le centenaire du Sacre du Printemps, celui dupremier volume de la Recherche du temps perdu, publie a compted’auteur, ce qui fut a juste titre la honte d’Andre Gide dont j’esperede tout cœur qu’il ne s’est jamais remis. . . Le troisieme evenementet non le moindre est celui qui nous reunit aujourd’hui, le centsoixante-dixieme anniversaire des Annales Medico-Psychologiques !Aussi est-ce avec un plaisir mele d’emotion qu’apres un parcourslong, laborieux et obscur, il m’est donne pour la premiere fois etvraisemblablement la derniere de prendre la parole sous unelumiere aussi eblouissante !

Laissant l’emotion et revenant a la raison et a l’histoire, jerappellerai brievement les circonstances de la naissance desAnnales et de son inseparable partenaire, la Societe Medico-Psychologique, apres avoir rappele les liens anciens existant entrel’Academie de medecine et notre revue.

2. Les Annales et l’Academie, un dialogue fecond

Ces liens existent depuis la fondation de la revue et se sontmaintenus jusqu’a nos jours. Si l’Academie a change de nom avecles changements de regime politique – Academie Royale en 1820,

Pour citer cet article : Pewzner-Apeloig E. Celebration du 170e aAllocution d’ouverture par la presidente, le professeur Evelyne Pew10.1016/j.amp.2014.01.018

devenue Imperiale en 1852 avant de devenir Academie nationale,les Annales ont traverse les soubresauts parfois violents del’histoire en maintenant un titre qui a lui seul etait tout unprogramme, comme nous allons le voir.

Plusieurs collaborateurs des Annales et membres de la SocieteMedico-Psychologique ont eu un fauteuil a l’Academie demedecine ; c’est le cas aujourd’hui encore : entre autres, notreredacteur en chef, et plusieurs anciens presidents de la SocieteMedico-Psychologique. Certains des textes majeurs, avant d’etrepublies dans les Annales, ont ete presentes devant les membres del’Academie. Ainsi Baillarger, academicien lui-meme, avant depresenter son memoire sur la folie a double forme devant la SocieteMedico-Psychologique, en donna lecture le 31 janvier 1854 devantl’Academie [2] ; 15 jours plus tard, le 14 fevrier, J.-P. Falret,presentant un memoire sur la folie circulaire, qui etait ledeveloppement d’une page de ses Lecons cliniques, revendiqua lapriorite de la decouverte d’une nouvelle maladie [8]. Ce fut le debutd’une querelle dont le docteur Masson nous dira quelques mots quivous permettront, je pense, de choisir la moins sectaire des deuxtheories. . . Toute ressemblance avec des propos recemment tenusserait evidemment pure coıncidence1 !

Je passe donc tres vite pour en venir maintenant a la naissancedes Annales Medico-Psychologiques. . .

3. Une chronologie insolite

. . . Et pour souligner que si les Annales et la Societe Medico-Psychologique nous semblent inseparables, elles ne sont pourtantpas nees en meme temps. La naissance de la revue a precede deneuf ans celle de la Societe Medico-Psychologique : enjanvier 1843 paraıt le premier numero des Annales, la SocieteMedico-Psychologique ne verra le jour qu’en 1852. Chronologiequelque peu insolite, car le plus souvent une publicationscientifique rend compte des travaux d’une societe deja existante.Eh bien, pour nous, ce fut l’inverse.

L’aventure des Annales commence sous la Monarchie de Juillet.Trois jeunes alienistes, Jules Baillarger, 34 ans, Laurent Cerise,36 ans, et Francois-Achille Longet, 32 ans, reussissent la ou lesessais de leurs predecesseurs n’ont pu aboutir. Realisant, comme lesouligne Baillarger, le vœu de leur maıtre Pinel, ils publient unerevue francaise de medecine mentale entierement consacree a lapathologie mentale dans tous ses aspects, les Annales Medico-

Psychologiques qui est ainsi la plus ancienne revue de psychiatrie aumonde.

Baillarger est l’auteur de l’introduction qui ouvre le premiernumero de la revue [1]. Quand on lit ou relit ce texte, on ne peutqu’admirer la clarte et la force de la pensee, la largesse de vue del’auteur qui milite en faveur de la pluridisciplinarite dansl’approche de l’alienation mentale. Deux grands domaines d’etudesont privilegies, la clinique et la science des rapports du physiqueet du moral. Le projet se situe dans le sillage de Pinel, d’une part(avec l’article de Baillarger), de Cabanis d’autre part (avec l’articlede Cerise [4]), tout en se distanciant et de l’un et de l’autre. Si lapluridisciplinarite est desormais possible, et qui plus est, s’impose,c’est qu’en 1843, la science de l’alienation est reconnue, laprofession d’alieniste a droit de cite, il n’est donc plus necessaire,ecrit Baillarger, « de concentrer toutes nos forces sur un seulpoint ». La pathologie mentale ne doit plus etre etudiee isolement,elle peut etre eclairee par l’etude des sciences car, je cite, elle « estetroitement liee a la physiologie morale et intellectuelle, qui estelle-meme etroitement liee a l’anatomie, a la physiologie et a lapathologie du systeme nerveux. [. . .] Les maintenir plus longtempssepares, c’est. . . nuire a l’avancement de la science des rapports duphysique et du moral ». Ainsi s’explique et se justifie le nom donne

nniversaire de la naissance des Annales Medico-Psychologiques.zner-Apeloig. Ann Med Psychol (Paris) (2014), http://dx.doi.org/

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a la revue dont le sous-titre developpe deja le projet : Journal de

l’anatomie, de la physiologie, et de la pathologie du systeme nerveux,

destine particulierement a recueillir tous les documents relatifs a la

science des rapports du physique et du moral, a la pathologie mentale,

a la medecine legale des alienes, et a la clinique des nevroses.On ne saurait trouver plaidoyer plus convaincant en faveur

d’une approche plurifactorielle de la pathologie mentale !L’aventure des Annales, au fil des ans, va contribuer largement a

la constitution du corpus clinique et theorique de la psychiatrieoccidentale, en publiant la plupart des textes fondateurs de notrediscipline. Si les Britanniques critiquaient severement nos asiles, ilsadmiraient les travaux cliniques de leurs collegues francais. . . Si lesAnnales ont ete un organe de diffusion des travaux cliniques et desreflexions theoriques d’un groupe d’alienistes francais, elles ontaussi permis de decouvrir et de diffuser les connaissances publieesdans des revues etrangeres. Aujourd’hui, cent soixante-dix ans plustard, a cote d’un grand nombre d’autres revues specialisees,francaises et etrangeres, nous voulons temoigner de notre fideliteaux buts des fondateurs et de notre interet pour la biologie, laneurophysiologie et les sciences humaines.

Parallelement, il nous importe de maintenir la tradition desdebats qui tinrent une place si grande tout au long du XIX

e siecle.« Nous admettons necessairement la discussion », soulignaitBaillarger, dans certaines limites, ajoutait-il ! Les discussions, voireles querelles, sur la nosographie psychiatrique ont souvent occupeplusieurs numeros des Annales, s’etalant parfois sur plusieursannees : les debats sur la monomanie, inities par Delasiauve [5], sursa mise en question puis sa mise en pieces n’occuperent pas moinsde neuf seances, de 1853 a 1854, les hallucinations occuperent dixseances !

Du mot debat on glisse aisement au debat politique ; l’actualitepolitique fut en effet presente dans la vie de la revue lors deperiodes particulierement mouvementees : ainsi, le premiernumero de l’annee 1849 rend compte et commente le memoirede Jacques-Etienne Belhomme [3] lu a l’academie de medecine le2 mai 1848, Influence des evenements et des commotions politiques

sur le developpement de la folie. Les conclusions de Belhomme surl’augmentation des troubles mentaux durant les periodes revolu-tionnaires furent contestees par Baillarger et Ferrus, chiffres al’appui. Cette question fut a nouveau a l’ordre du jour au momentde la Commune, et Lunier, au terme de ses rapports sur « L’influencedes evenements de 1870–1871 sur le mouvement de l’alienationmentale en France » [6,7] conclut lui aussi que ces evenementsn’avaient pas augmente le nombre d’hospitalisations dans lesasiles. Et je rappelle que plusieurs membres de la Societe Medico-Psychologique etaient politiquement engages, Buchez, Delasiauve,Cerise et Trelat entre autres. Et au cours de cette annee 2013, nousavons consacre une seance entiere au theme « Politique etpsychiatrie ».

Des raisons politiques furent d’ailleurs en partie responsablesdu retard apporte a la naissance de la Societe Medico-Psycholo-gique. Envisagee des 1843 par Baillarger, la formation d‘uneassociation de medecins des asiles n’allait pas de soi, en raisond’une loi dirigee contre les associations, la loi Le Chapelier2,promulguee en 1791, qui, toujours en vigueur a cette epoque, ne

legalise les syndicats. Auparavant, il fallait une autorisation royale pour constituer

une association. Meme apres la Declaration des droits de l’homme et du citoyen de

1789, rien n’etait prevu pour les associations. La Constitution francaise de 1848 avait

autorise la creation d’associations mais l’avait de nouveau interdite un an apres.

Diverses lois ont donc ouvert la voie a la loi de 1901 en creant des regles de droit

concernant l’association : une loi de 1875 a permis la creation d’associations en vue

de l’organisation de l’enseignement superieur ; une loi de 1898 a permis la creation

des associations de secours mutuel.

Pour citer cet article : Pewzner-Apeloig E. Celebration du 170e aAllocution d’ouverture par la presidente, le professeur Evelyne Pew10.1016/j.amp.2014.01.018

sera modifiee que beaucoup plus tard en 1864 avec la loi Ollivierpuis la loi Waldeck-Rousseau en 1884.

Toutefois, en decembre 1847 fut constituee une societe appeleeSociete Medico-Psychologique, mais le projet ne put aboutir car,pour reprendre la formulation de Ritti « la revolution de Fevrier1848 eclata, rejetant a l’arriere-plan toutes les preoccupationsautres que la politique et les reformes sociales » [9]. Comble demalchance, en 1849, une epidemie de cholera toucha massivementla population des asiles. Il fallut attendre juin 1852 pour voir lanaissance de la Societe qui fut d’emblee l’inseparable complementde la revue qui l’avait precedee. Un « Traite » scella officiellementleur alliance en 1867.

La redaction des nouveaux statuts reflete la circonspection quientourait la creation de toute association en ce milieu du XIX

e siecle.Les fondateurs, se gardant de toute reference pouvant evoquer unesprit de corps ou une association professionnelle privilegiant lesinterets des medecins des asiles, insistent sur le« desinteressement » de la Societe qui doit desormais accorderplus d’importance et de place a la psychologie, a l’histoire, a lamorale et a la religion. Les services rendus par la medecine auxsciences morales ne doivent pas faire oublier les services renduspar ces dernieres a la medecine.

A cette pluridisciplinarite, en partie politiquement imposee acette epoque, nous sommes aujourd’hui toujours attaches. Nousavons le souci de jouer au mieux notre role de « passeurs » ; enessayant de concilier continuite et renouveau, tradition etmodernite, nous restons attentifs aux decouvertes scientifiques,au renouveau theorique et aux innovations, voire aux revolutions

therapeutiques. Or, c’est bien ce dont il sera question aujourd’huiavec un programme consacre a la revolution therapeutique qu’arepresentee la decouverte de l’action des sels de lithium sur unemaladie clairement individualisee il y a plus d’un siecle par lefondateur de la revue, Baillarger.

Le moment est donc venu d’entrer dans le vif du sujet, c’estpourquoi, apres vous avoir remercies de votre presence et de votreattention, j’ai maintenant le plaisir de donner la parole au docteurMasson qui va introduire cette seance sur « Le lithium : hier,aujourd’hui, demain ».

Merci a tous et bonne journee d’etude et de reflexion.

Declaration d’interets

L’auteur declare ne pas avoir de conflits d’interets en relationavec cet article.

References

[1] Baillarger J. Introduction. Ann Med Psychol (Paris) 1843;T.I:I–VI.[2] Baillarger J. De la folie a double forme. Ann Med Psychol (Paris) 1854;6:369–91.[3] Belhomme JE. Influence des evenements et des commotions politiques sur le

developpement de la folie. Ann Med Psychol (Paris) 1849;1:454.[4] Cerise L. Generalites. Ann Med Psychol (Paris) 1843;T.I:1–21.[5] Delasiauve L. De la monomanie au point de vue psychologique et legal. Ann Med

Psychol (Paris) 1853;5:353–71.[6] Lunier J. L’influence des evenements de 1870–1871 sur le mouvement de

l’alienation mentale en France. Ann Med Psychol (Paris) 1872;7–8:161–84.[7] Lunier J. L’influence des evenements de 1870–1871 sur le mouvement de

l’alienation mentale en France. Ann Med Psychol (Paris) 1873;9–10:428–68.[8] Ritti A. Traite clinique de la folie a double forme : folie circulaire, delire a formes

alternes. Paris: Doin; 1883.[9] Ritti A. Histoire des travaux de la Societe Medico-Psychologique (1852–1902).

Ann Med Psychol (Paris) 1902;16:27–131.

2 La loi Le Chapelier a ete abrogee en deux temps, le 25 mai 1864 par la loi Ollivier,

qui abolit le delit de coalition, et le 21 mars 1884 par la loi Waldeck-Rousseau qui

nniversaire de la naissance des Annales Medico-Psychologiques.zner-Apeloig. Ann Med Psychol (Paris) (2014), http://dx.doi.org/