« Paris est de toutes les villes la moins modeste… Impossible

d’ouvrir le poste de radio sans entendre Paris se louer par l’entremise d’une

chanson… », écrivait Jean Cocteau.

La capitale fut chantée mais aussi encensée par les poètes.

Ouvrons l’album des visages de Paris : mystérieux, enchanteur, amoureux,

étrange. Que de Paris rassemblés ! Célébrés par Guy Béart, Guillaume

Apollinaire, Francis Lemarque, Raymond Queneau, Charles Trénet,

Bernard Dimey, Yves Montand, Philippe Clay, Léo Ferré et bien d’autres

dans ce spectacle interprété par Thierry Leclerc s’accompagnant à la

guitare.

« La poésie c’est comme une ville. On s’y promène à travers les mots, comme à travers les rues, il y a des images plein les vitrines, on rencontre des gens, des autos, des arbres, parfois des animaux. Dans la ville des poèmes, les boutiques offrent des paysages fabuleux, les fenêtres regardent de tous leurs yeux, les voitures bondissent, les néons clignent de l’œil, les mots jaillissent comme des tours qui chantent, et les statues font la causette d’un socle à l’autre. La poésie court les rues. Elle nous prend par la main et nous courons avec elle, les images dansent dans les vitrines, les affiches s’animent, le soir tout s’illumine, et dans la nuit la ville appareille et nous emmène, comme un grand vaisseau balancé à travers les espaces où rêvent les étoiles. »

Jacques Charpentreau

Les p’tites baraques (Jehan Rictus)

Un gamin de Paris (Mick Micheyl / Adrien Marès)

Il est cinq heures Paris s’éveille (J. Lanzmann / J. Dutronc)

Ballade des places de Paris (L. Boyer / A.-S. Zmigryden)

Dimanche – Paris est tout petit (J. Prévert)

Suppositions (J. Charpentreau)

Sur les quais du vieux Paris (L. Poterat / Erwin Ralph)

Pigalle (G. Ulmer, G. Koger / G. Ulmer, G. Luypaerts)

Les contractuels, d’ici... (J. Yanne)

La ballade de Paris (F. Lemarque / B. Castella)

Les vieux Messieurs du Luxembourg (M. Genevoix / G. Lafarge)

Un amas confus de maisons (P. Scarron)

Piété clodoaldienne - Cris de Paris (R. Queneau)

Ta gueule Paris (H. Djian-S. Balasko/ D.Faure)

La romance de Paris (Ch. Trénet / L. Chauliac)

Paris mon camarade (B. Dimey)

Complainte de la Tour Eiffel (J. Marsan / G. van Parys)

Complainte de la Butte (J. Renoir / G. Van Parys)

Courir les rues (extraits) (R. Queneau)

Le long des rues de Paris (Mouloudji)

Rue de Lappe (R. Revil / F. Lemarque )

Rue Watt (B. Vian / Y. Gilbert)

Couplets de la rue Saint-Martin (R. Desnos)

Courage (P. Eluard)

Rue des Blancs Manteaux (J.P. Sartre / J. Kosma)

Rue St Vincent (A. Bruant)

Il fait beau à Paris (J. Grello / Tremolo)

Au pied des tours de Notre-Dame - Bohème (F. Carco)

Amour en 19 ponts (J. Provins)

Le Pont Mirabeau (G. Apollinaire / L. Ferré)

Il n’y a plus d’après (G. Béart)

Paris ma rose (H. Gougaud)

Adieu Paris (L. Boyer / Sanders)

A Paris (F. Lemarque)

Le barbier de Belleville (C. Lemesle / A. Dona)

Formation du Conservatoire d’Art Dramatique de Nancy.

Au théâtre, il a joué dans différents spectacles à Paris, dont :

La Cantatrice Chauve (actuellement

au Théâtre de la Huchette, Paris)

Kidnappée

En route vers le Tokaïdo,

Cabaret Japonais (chansons et

contes traduits du japonais),

L’heure verte (rôle : Verlaine),

Phono-Folie (comédie musicale),

Alphonse revient d’après Allais,

De nombreux spectacles pour enfants,

des spectacles de rues.

Il anime des ateliers de lecture à haute voix

dans les écoles, collèges, pour adultes,

et intervient en classe pour des lectures

à voix haute.

Il propose également

« Le cri du poilu », « Music-Hall et Cabaret »,

« Chansons de poètes », « Souvenirs souvenirs »,

« Eh bien chantons maintenant ! », « Les chansons de

Prévert », « Chansons pour rigoler »

Il enregistre des publicités pour la radio, des méthodes de

langue française à l’usage des étrangers (pour lesquelles il crée

également les musiques)