17
Edito : - Cap sur la productivité Actualités: - Ce qu’on retient de l’expérience japonaise d’amélioration de la productivité - Nouveau au CETIME : Une plate-forme de formation KAIZEN - Audits de renouvellement TUNAC réussis pour 2 laboratoires - CAT 2012 Tunis, Tunisie 28-30 Novembre 2012 Veilles et Informations: - Du plastique pour limiter la corrosion des installations éoliennes en mer - Nouveau matériau pour le soudage Données du secteur IME: - Baisse du rythme d’évolution des exportations et des investisse- ments déclarés durant les 9 premiers mois de l’année 2012 Agenda: P. 1 P. 2 P. 2 P. 4 P. 7 P. 8 P. 8 P. 9 P. 16 EDITO RIAL SOMMAIRE Améliorer la productivité de l’entreprise c’est lui permettre d’avancer à pas sûrs, sur la voie du développement durable et de la compétitivité. C’est ce qui ressort de l’expérience menée entre 2009 et 2012 à travers la mise en œuvre d’un programme pilote de coopération tuniso-japonais dans le domaine de l’amélioration de la qualité et de la productivité, par l’assistance d’environ une soixantaine d’entreprises industrielles opérant dans les domaines de l’électricité et de l’électronique, de la mécanique et de l’embal- lage. En effet, les entreprises qui ont été sélec- tionnées durant ce programme, pour bénéfi- cier du savoir faire japonais et de l’expertise des consultants nationaux du CETIME, de l’Unité de Gestion de la Qualité (UGPQ) et du PACKTEC, ont été largement satisfaites des résultats obtenus à la suite de l’appropriation par leur personnel technique et de produc- tion des bonnes pratiques et des outils d’a- mélioration de la productivité à l’instar des méthodes dites 5S, Kaizen, SMED, TPM, équilibrage des postes, changement des layout,… Elles ont pu atteindre des taux significatifs d’amélioration de la productivité grâce à un meilleur management de la production et de l’organisation et ce, par la création d’un environnement agréable (postes de travail propres, organi- sés, sécurisés, …), la réduction des gaspillages (réduction du temps de recherche, réduction des pannes, …) et le tout avec un peu d’investisse- ments . Ainsi, et partant de l’idée que la productivité est une valeur essentielle de l’entreprise qui doit être portée et partagée par tous les travailleurs, em- ployeurs et employés, il est primordial d’instaurer, avant l’implantation de ces outils, un climat social favorable et une culture Qualité orientée amélio- ration continue et satisfaction client. Car il se trouve que les entreprises qui ont implanté au moins un système de management de la Qualité figurent aujourd’hui au peloton des entreprises performantes et perfectibles et ce sont elles qui contribuent pour une part importante à la croissance écono- mique et sociale de la Tunisie. Comme il est vrai aussi que les pays qui ont connu un franc succès en matière de productivité sont ceux qui ont su instaurer et disséminer au sein de leurs entreprises une culture qualité productivité et des principes de « lean management » à l’instar du Japon, le Singapour, la Malaisie, qui ont vécu des mouvements de productivité connus sous le nom de « mouvement QPI » (Quality Productivity Improuvment ) ». Fort d’une longue expérience en consulting et formation sur les outils de productivité, qui remonte aux années 90, et en vue d’étendre ces techniques à la plupart des entreprises du secteur des IME, le CETI- ME projette de développer un Centre de ressources en producti- vité . Destiné aux entreprises du secteur IME, ce centre aura pour principal objectif d’inculquer le know-how japonais aux entreprises soucieuses d’améliorer en permanence leur productivité et ce, à travers l’assis- tance technique, la formation et une riche documentation concernant les outils d’amélioration continue. Ce centre sera mis en place avec l’aide de la coopération japonaise « JICA » sous forme d’atelier de formation KAIZEN, au profit des techniciens et cadres des entreprises tunisiennes pour l’acquisition des techniques d’amélioration de la productivité. Il s’agit d’un atelier de formation contenant une ligne de production factice, similaire à celle existante dans le centre de formation de la société PANASONIC au Japon. (Nous présentons à la page 2 de plus amples informations sur ce projet.). A travers l’annonce de cette nouvelle prestation, le CETIME réitère son appel aux entreprises pour se lancer dans la course de l’améliora- tion de la productivité car c’est elle qui portera la Tunisie d’un statut de pays émergent à celui d’un pays développé. Cap sur la productivité http://www.cat2012.tn/

Cetimenews 60 nov. 2012

Embed Size (px)

DESCRIPTION

"Cetime news" bulletin électronique, édité par Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques Tunisie

Citation preview

Edito : - Cap sur la productivité Actualités: - Ce qu’on retient de l’expérience japonaise d’amélioration de la productivité - Nouveau au CETIME : Une plate-forme de formation KAIZEN

- Audits de renouvellement TUNAC réussis pour 2 laboratoires

- CAT 2012 Tunis, Tunisie 28-30 Novembre 2012 Veilles et Informations: - Du plastique pour limiter la corrosion des installations éoliennes

en mer - Nouveau matériau pour le soudage Données du secteur IME: - Baisse du rythme d’évolution des exportations et des investisse-ments déclarés durant les 9 premiers mois de l’année 2012

Agenda:

P. 1

P. 2

P. 2

P. 4

P. 7

P. 8

P. 8

P. 9 P. 16

EDITO RIAL

SOMMAIRE

Améliorer la productivité de l’entreprise c’est lui permettre d’avancer à pas sûrs, sur la voie du développement durable et de la compétitivité. C’est ce qui ressort de l’expérience menée entre 2009 et 2012 à travers la mise en œuvre d’un programme pilote de coopération tuniso-japonais dans le domaine de l’amélioration de la qualité et de la productivité, par l’assistance d’environ une soixantaine d’entreprises industrielles opérant dans les domaines de l’électricité et de l’électronique, de la mécanique et de l’embal-lage.

En effet, les entreprises qui ont été sélec-tionnées durant ce programme, pour bénéfi-cier du savoir faire japonais et de l’expertise des consultants nationaux du CETIME, de l’Unité de Gestion de la Qualité (UGPQ) et du PACKTEC, ont été largement satisfaites des résultats obtenus à la suite de l’appropriation par leur personnel technique et de produc-tion des bonnes pratiques et des outils d’a-mélioration de la productivité à l’instar des méthodes dites 5S, Kaizen, SMED, TPM, équilibrage des postes, changement des layout,… Elles ont pu atteindre des taux significatifs d’amélioration de la productivité grâce à un meilleur management de la production et de l’organisation et ce, par la création d’un environnement agréable (postes de travail propres, organi-sés, sécurisés, …), la réduction des gaspillages (réduction du temps de recherche, réduction des pannes, …) et le tout avec un peu d’investisse-ments. Ainsi, et partant de l’idée que la productivité est une valeur essentielle de l’entreprise qui doit être portée et partagée par tous les travailleurs, em-ployeurs et employés, il est primordial d’instaurer, avant l’implantation de ces outils, un climat social favorable et une culture Qualité orientée amélio-ration continue et satisfaction client. Car il se trouve que les entreprises qui ont implanté au moins un système de management de la Qualité figurent aujourd’hui au peloton des entreprises performantes et perfectibles et ce sont elles qui contribuent pour une part importante à la croissance écono-mique et sociale de la Tunisie. Comme il est vrai aussi que les pays qui ont connu un franc succès en matière de productivité sont ceux qui ont su instaurer et disséminer au

sein de leurs entreprises une culture qualité productivité et des principes de « lean management » à l’instar du Japon, le Singapour, la Malaisie,

qui ont vécu des mouvements de productivité connus sous le nom de « mouvement QPI » (Quality Productivity Improuvment) ». Fort d’une longue expérience en consulting et formation sur les outils de productivité, qui remonte aux années 90, et en vue d’étendre ces techniques à la plupart des entreprises du secteur des IME, le CETI-ME projette de développer un Centre de ressources en producti-vité.

Destiné aux entreprises du secteur IME, ce centre aura pour principal objectif d’inculquer le know-how japonais aux entreprises soucieuses d’améliorer en permanence leur productivité et ce, à travers l’assis-tance technique, la formation et une riche documentation concernant les outils d’amélioration continue.

Ce centre sera mis en place avec l’aide de la coopération japonaise « JICA » sous forme d’atelier de formation KAIZEN, au profit des techniciens et cadres des entreprises tunisiennes pour l’acquisition des techniques d’amélioration de la productivité. Il s’agit d’un atelier de formation contenant une ligne de production factice, similaire à celle existante dans le centre de formation de la société PANASONIC au Japon. (Nous présentons à la page 2 de plus amples informations sur ce projet.).

A travers l’annonce de cette nouvelle prestation, le CETIME réitère son appel aux entreprises pour se lancer dans la course de l’améliora-tion de la productivité car c’est elle qui portera la Tunisie d’un statut de pays émergent à celui d’un pays développé.

Cap sur la productivité

http://www.cat2012.tn/

Page 2

CETIME news

Responsable de la publication: SOFIA BAHRI

Coordination : Sabah Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : Taoufik Ben Saad - Adel Elloumi - Fairouz Ammar - Asma Kharrat - Hosni Belhadj Photographe : Ezzeddine Trabelsi LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2010 La Manouba - Tél.: 70 146 000 - Fax : 70 146 071 Numéro vert : 80100348 - E-mail : [email protected] - site web : www.cetime.ind.tn

Site web: http://issuu.com/cetimenews/docs

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Ce qu’on retient de l’expérience japonaise d’amélioration de la productivité

Pour améliorer la productivité de l’entreprise, les japonais ont misé sur la productivité à valeur ajoutée qui est basée sur trois facteurs essentiels à savoir le personnel, les coûts et le profit. Etant donné que la valeur ajoutée de l’entreprise inclue les frais du personnel et le profit, donc la V.A. est l’indicateur le plus important de la réussite des activités d’amélioration de la productivité. Son amélioration serait dans l’intérêt commun aussi bien des dirigeants que des travailleurs.

Partant de ce constat, les japonais ont déployé un effort considérable pour asseoir et disséminer au sein des entreprises une culture basée sur le partage et la coopération entre les employés et dirigeants en les incitant à travailler conjointement pour réaliser un objectif commun à tous à savoir l’amélioration de la valeur ajoutée de l’entreprise, qui, une fois réalisée, ses fruits seront partagés entre tous.

En adoptant une attitude positive au travail, tout en étant animé par une envie permanente de faire mieux que ce qui est déjà fait, l’entreprise peut augmenter sa productivité et atteindre une satisfaction client et une compétitivité durable. Le mouve-ment de productivité au Japon consiste donc à appliquer les principes de qualité dans la gestion de la production en plus du respect du facteur humain.

L’amélioration du niveau de productivité du japon est le fruit d’une démarche basée sur les trois principes suivants :

- Sécurité de l’emploi d’abord : ne pas licencier les ouvriers, car sur le long terme, l’amélioration de la productivité conduit à la hausse de l’embauche

- Augmenter la productivité à travers le travail d’équipe et la coopération entre la direction et les employés

- Répartir équitablement les bénéfices de l’augmentation de la productivité entre le patronat, les ouvriers et les consom-mateurs.

Une plate-forme de formation KAIZEN au CETIME

Fort d’une expertise confirmée en consulting et formation en matière de productivité d’u-ne part, et en vue d’étendre ses techniques à la plupart des entreprises du secteur des

IME, d’autre part, le CETIME projette de développer un « Centre de ressources en productivité ».

Créé avec l’appui de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale - JICA , ce centre sera constitué d’une plate-forme de formation KAIZEN. Il s’agit d’un atelier de formation contenant une ligne de production factice, similaire à celle existante dans le centre de formation de la société PANASONIC au Japon. Cet atelier contenant des postes et des outils de travail vise la formation pratique des techniciens et des cadres des entreprises tunisiennes pour la mise en place des actions KAIZEN et l’ac-quisition des techniques pour l’amélioration de la productivité dans leurs propres entreprises.

A travers cette formation, les participants auront les différents rôles d’opérateurs, de préparateurs, d’analystes ou de direc-teurs d’usine avec des objectifs fixés au préalable pour :

- améliorer la productivité, - réduire les délais de livraison, - augmenter les cash-flows.

A l’issue de cette formation les participants seront capables: - d’acquérir les techniques de base pour éliminer les gaspillages - de développer les capacités pour identifier et résoudre les problèmes afin de réussir à avoir une production

« juste à temps »

Page 3

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Kaizen tire son origine de deux mots japonais Kai (qui signifie « changement ») et Zain (qui signifie « bon »). Kai-zen revient donc à dire « bon changement » soit en d’autres termes, « amélioration continue ». C’est un concept ou une philosophie appliquée dans les entreprises et dont le but est de promouvoir quotidiennement de petites améliorations à tous les niveaux et sans induire de gros investissements.

Caractéristiques du Kaizen

- Concept, état d’esprit, façon de faire, culture de l’amélioration ; - Ensemble d’améliorations concrètes, simples et peu onéreuses ; - Réalisables en un laps de temps très court et par des groupes de travail ; - Fondée sur le du bon sens commun et une bonne motivation du groupe.

Faire meilleur usage des ressources existantes et non pas les changer (améliorer et non pas innover) est ceux sur quoi repose tout le concept du Kaizen : il faut rendre meilleure la ressource dont nous disposons pour se mettre à la hauteur de nos concurrents. A l’inverse de réformes brutales du type « jeter tout et reprendre du neuf, faire une nouvelle acquisition afin de rattraper le retard », le Kaizen suit une démarche progressive d’amélioration. Une démarche Kaizen consiste à mettre en œuvre un ensemble de techniques et méthodes de gestion de la quali-té; rassembler en un groupe de travail des employés (les plus concernés par la réforme) afin de discuter ensemble d’une problématique et la résoudre à travers une série d’actions concrètes, simples et peu onéreuses. Ce concept sert donc beaucoup plus à créer un environnement incitatif et formalisé. Le Kaizen n'est pas une méthode en soi, car il utilise l’ensemble des outils de créativité et de résolution de problè-mes classiques : Roue de Deming ou cycle PDCA, Méthode 5S, QQOQCCP, les Poka-yoke, Méthode SMED, le Ben-chmarking, TPM, TQM (Total quality management), Méthode du Juste à Temps, Méthode du Kanban …

Les conditions de réussite d’une démarche Kaizen sont les suivantes :

- un système collaboratif et participatif où est privilégié le travail en groupe ; - des guides et procédures simples et accessibles ; - des mesures de motivation (système de récompense, satisfaction du personnel...). - une implication active du top management pour le déploiement de la politique ; - des mesures d’accompagnement lorsque les réformes s’étendent à toute l’entreprise (séminaires de forma-tion et d’information, assistance).

On retiendra en définitive que le Kaizen n'est pas une méthode à part entière, mais beaucoup plus un état d'esprit que l'on met en place dans un groupe et que l'on fait vivre, par l'implication de tous.

Champs d’action du Kaizen Le concept Kaizen est utilisé pour résoudre différentes problématiques : - Gestion des flux logistiques de distribution : supprimer dans la chaîne logistique les activités n'offrant aucune valeur ajoutée ; optimiser l’utilisation des aires de stockage, rationaliser les procédures et l’utilisation des ressour-ces ;

- Gestion des flux logistiques de production : optimiser les délais de fabrication ; diminuer les temps de change-ment de séries (SMED: Single Minute Exchange of Dies) ; réduire le WIP (Work In Process)

- Gestion de la qualité : améliorer la qualité, la sécurité de l’environnement de travail, améliorer les conditions de travail, motiver les équipe.

Contact : M. Hosni Belhadj . Tél. 70 146 000 - poste 1433

Page 4

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Audits de renouvellement TUNAC réussis

pour 2 laboratoires du CETIME

Dans le cadre du maintien du système d’accréditation de ses laboratoires selon la norme ISO/CEI

17025 : 2005, le CETIME a passé avec succès les audits de renouvellement pour les laboratoires de

métrologie dimensionnelle et de performances énergétiques des réfrigérateurs. Notons à ce titre

que le laboratoire d’essais de performances énergétiques des climatiseurs a été accrédité au mois

de mars 2012.

Actuellement le laboratoire de métrologie dimensionnelle du CETIME est accrédité par le TU-

NAC pour les étalonnages suivants :

- pieds à coulisses de 0 – 500 mm

- micromètres standards 0 – 100 mm

- micromètres à touches sphériques, à touches fixes fines et à touches tronconiques de 0 – 100 mm

- cales étalons de 0,5 à 100 mm.

Il est à signaler, par ailleurs, que le CETIME prépare l’extension de son champ d’accréditation

en métrologie dimensionnelle pour couvrir les instruments suivants :

- comparateurs mécaniques et comparateurs digitaux

- piges

- tampons et bagues lisses et filetées

- marbres

Comme Il est prévu également l’extension de l’accréditation aux laboratoires suivants:

- laboratoire d’essais sur lampes

- laboratoire d’essais de sécurité électrique

- laboratoire d’essais mécaniques

Ainsi, à l’horizon 2013, le nombre de laboratoires accrédités serait égal à 6 contre 3 actuelle-

ment. ( voir photos des 3 labos accrédités et 3 certificats, à la page 5 )

Contact : M. Adel Elloumi - Tél. 70 146 095

Page 5

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Laboratoire d’essais de performances énergétiques des climatiseurs

Laboratoire de métrologie dimensionnelle

Laboratoire d’essais de performances énergétiques des réfrigérateurs

Page 6

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Page 7

CETIME NEWS N° 60

ACTUALITES

Association des Centres Techniques « ACTIT »

Participation du CETIME au CAT 2012 à Tunis du 28 au 30 novembre 2012

Page 8

CETIME NEWS N° 60

VEILLE & INFOS

Du plastique pour limiter la corrosion

des installations éoliennes en mer L'Institut Fraunhofer pour l'énergie éolienne et de génie des systèmes énergétiques (IWES) de Bremerha-ven (Basse-Saxe) vient de démarrer, en partenariat avec diverses entreprises et universités [1], un projet de recherche permettant de protéger les éoliennes en mer de la corrosion. Il s'agit d'une part d'allonger la durée de vie des trépieds et autres structures porteuses, aujourd'hui estimée entre 20 et 25 ans, mais également de gagner du temps à la construction. En effet, la résine époxy actuellement utilisée s'applique en plusieurs couches qui nécessitent des phases intermédiaires de séchage permettant le durcissement des couches. De plus, celles-ci peuvent être endommagées lors du transport des éoliennes du site de construction vers la mer, ce qui nécessite une nouvelle application de résine sur le site en mer.

Le projet de l'IWES vise à envelopper les tuyaux et autres matériaux nécessaires à la construction des fon-dations, d'une seule couche thermoplastique permettant une protection anticorrosion de plus de 25 ans. Le projet dit KOWIND [2], a débuté en mai 2012 et durera trois ans. Une installation test permettra d'évaluer la robustesse et la résistance au vieillissement de la couche anticorrosion. [1] L'université de Duisburg-Essen, l'institut de recherche INFINKOR, les industries chimiques Evonik et TIB Chemicals, le fabricant de tuyaux Salzgitter Mannesmann Line Pipe, le constructeur de trépieds We-serwind et le bureau d'études Prof. Bellmer. [2] KOWIND : Korrosionsschutz für Offshore-Windenergieanlagen

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70463.htm

Nouveau matériau pour le soudage Une équipe de recherche du département des sciences des matériaux et ingénierie de la National Cheng Kung University a annoncé en août 2012 avoir mis au point un nouvel alliage de soudage dans l'industrie électronique : Sn-Zn-Ag-Al-Ga, qui a à la fois de bonne propriétés mécaniques et est aussi bon marché, en-viron 15% moins cher que l'alliage actuellement utilisé : Sn-Ag-Cu. Des boules de soudure de diamètre 0.76 mm, 0.50mm et 0.30mm ont déjà pu être réalisées avec succès. Des brevets ont déjà été déposés à Taiwan, au Japon et aux Etats-Unis.

Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70839.htm

Page 9

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (1/7)

I/ Analyse globale du commerce extérieur :

Durant les 3 premiers trimestres de l’année 2012, les paramètres du secteur des industries mé-caniques et électriques « IME » ont affiché une augmentation des exportations de 3,7 % par rapport à la même période de l’année 2011. (7 174,7 MD contre 6 920,0 MD). Cependant, Cette augmentation reste en deçà de celle enregistrée en 2011 par rapport à 2010 qui est de l’ordre de 19,4 %. On remarque dès lors, une importante décélération du rythme de croissance des exportations. Malgré ce fléchissement, le secteur des IME demeure premier secteur exportateur et participe à hauteur de 36,7% de l’ensemble des exportations des produits manufacturiers.

Source : INS

Exportations, importation et taux de couverture du secteur IME (9 premiers mois)

4 74

8,5

4 24

3,2

5 79

5,1

6 92

0,0

7 17

4,7

7 76

0,4

9 00

4,1

8 20

4,9

11 0

04,2

10 4

44,9

12 0

48,3

3 79

7,0

59,5%66,3%52,7%51,7%

52,7%48,9%

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

9 mois 2007 9 mois 2008 9 mois 2009 9 mois 2010 9 mois 2011 9 mois 20120,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

Export (MD) Import (MD) Taux de couverture (%)

Baisse du rythme d’évolution des exportations et des investissements déclarés durant les 9 premiers mois de l’année 2012

Export des IME / Export ensemble des produits

33,7%

36,9%

36,7%

32,0% 33,0% 34,0% 35,0% 36,0% 37,0% 38,0%

9 mois 2010

9 mois 2011

9 mois 2012

Page 10

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (2/7)

Durant cette même période, les importations ont affiché une augmentation de 15,4 % (12 048,3 MD contre 10 444,9 MD pour les 9 premiers mois de 2011). Cette augmentation a engendré des répercussions négatives sur le taux de couverture qui, com-me l’indique le graphique ci-dessus, a affiché une valeur de 59,5% soit une baisse de 10,3 % par rapport à la même période de l’année 2011. Pour le régime offshore, le taux de couverture a affiché une valeur satisfaisante de 158,3 % et enregistré une légère augmentation de 1,8% par rapport à l’année précédente. Quant au régi-me général, il a enregistré un faible taux de couverture avec une légère baisse de 3 %. En ef-fet, pendant les 9 mois d’analyse, il a passé de 9,9 % en 2011 à 9,6 % en 2012.

Source : INS

Taux de couverture selon le régime

52,7%

66,3%

59,6%

10,4%

9,9%

9,6%

149,8%

155,5%

158,3%

9 mois2010

9 mois2011

9 mois2012

Le secteur IME Régime général

Régime offshore

Taux de couverture selon le sous secteur

106,9%

122,4%

121,6%

30,3%

31,7%

33,0%

19,9%

33,7%

23,1%

9 mois 2010

9 mois 2011

9 mois 2012

Matériel de transport

Autres Industries mécaniques

Industries électriques

Conclusion : L’analyse des données du secteur pour les 3 premiers trimestres 2012 fait ressortir les constats suivants : - Le rythme de croissance des exportations des IME durant les 9 premiers mois de 2011 a baissé considérablement par rapport à l’année précédente enregistrant uni-quement 3,7% alors qu’il était de 19,4% en 2011. - Le taux de couverture des IME a baissé passant de 66,3 % en 2011 à 59,5% en 2012. - Les IME sont toujours en tête des secteurs exportateurs avec 36,7 % de l’ensemble des produits contre 36,9 % pour la même période de l’année précédente. - La majorité des exportations (89,3%) provient du régime off-shore.

Page 11

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (3/7)

II/ Analyse par sous secteur : Le graphique suivant montre l’évolution des exportations des sous-secteurs :

Source: INS N.B : - Matériel de transport : tracteurs, camions, bus et cars, voiture de tourisme, châssis et carrosserie … - Autres industries mécaniques : Toutes les industries mécaniques sauf le Matériel de transport L’analyse de l’export par sous secteur montre que les industries électriques occupent la premiè-re place et représentent 66,9 % de l’ensemble des exportations du secteur IME avec une va-leur de 4 801,2 MD. Ce taux accuse une légère baisse de 0,4% par rapport à l’année précéden-te, chose qui a freiné l’évolution de l’ensemble du secteur. D’après le tableau n°1, ci-après, on remarque que 39,9% des exportations de l’industrie électri-que provient de l’activité fils et câbles électriques qui a enregistré une augmentation de 5% par rapport aux 9 premiers mois de 2011 alors que pour 2011, l’augmentation était de 39,2%. On trouve en seconde place à l’export les autres industries mécaniques (23,4 % de l’IME), Ce sous- secteur a enregistré une augmentation de 11,6 % alors qu’il a enregistré pour l’année précédente une baisse de 4,6 %. En 3ème place, on trouve le matériel de transport qui représente seulement 9,7 % du sec-teur IME. Ce sous-secteur a enregistré une amélioration de l’export de 17,1 % par rapport aux 9 premiers mois 2011.

Export des sous secteurs matériel de transport,mécanique et électrique

452,8 693,6

1576,71679,9

3765,6

4801,2

592,3

1504,8

4822,9

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9 mois 2010 9 mois 2011 9 mois 2012Export Industries Electriques (MD)Export Autres Industries Mécaniques (MD)Export Matériel de Transport (MD)

Répartition de l'export du secteur IME

( 9 mois 2012)

23,4%

9,7%

66,9%

Page 12

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (4/7)

Tableau n°1 : Détail de l’exportation de l’IME

Concernant les importations, représentées dans le graphique ci-après, on remarque que les autres industries mécaniques sont classées en première position avec une part de 42,3 % soit 5097,5 MD. Les importations des industries électriques viennent en seconde position avec 32,8 % de l’ensemble des importations du secteur IME alors que le matériel de transport occupe la troisiè-me place avec une part de 24,9%.

Source : INS

Désignation 9 Mois 2011

9 Mois 2012

en MD en MD Autres Industries Mécaniques 1 504,8 1 679,9 Dont : Châssis et pièces détachées 293,7 287,2 Industries électriques 4 822,9 4 801,2 Dont : Fils et câbles électriques 1 823,6 1 915,3 Transformateurs 373,4 389,4

Matériel de transport 592,3 693,6 Total IME 6 920,0 7 174,7

Import des sous secteurs matériel de transport, mécanique et électrique

2279,1 1757,63001,3

5202,8

3522,33940,4

3949,5

5097,5

4746,9

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

9 mois 2010 9 mois 2011 9 mois 2012

Import Industries Electriques (MD)Import Autres Industries Mécaniques (MD)Import Matériel de Transport (MD)

Répartition de l'import du secteur IME ( 9 mois 2012)

24,9%

42,3%

32,8%

Page 13

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (5/7)

D’après le tableau n°2, ci-après, on remarque que les importations des métaux (fer-acier-cuivre-aluminium qui sont les matières premières pour l’industrie) représentent 29,5% des im-portations pour le sous-secteur autres industries mécaniques contre 33,3% pour la même pé-riode de l’année précédente.

Tableau n°2 : Détail de l’importation de l’IME

Désignation 9 Mois 2011

9 Mois 2012

en 1000T en MD en 1000T en MD

Autres Industries Mécaniques 4 746,9 5 097,5 Dont : Fers et aciers 726,9 812,1 579,7 724,9 Tubes et tuyaux 26,7 100,5 27,2 132,0 Cuivre 42,3 549,8 42,9 520,4 Aluminium 34,2 219,8 38,7 260,8 Roulements-robinetterie 107,1 131,0 Pompes 192,6 215,9 Générateurs transformateurs 290,2 309,6 Turbines à gaz 167,7 237,0 Engins Agricoles 42,3 64,9 Machines I.A.A 46,1 37,2 Machines textiles 38,0 27,8 Machines pour industrie du papier 23,6 51,3 Machines pour l'impression 21,9 33,0 Appareils de manutention 350,7 322,3 Industries électriques 3 940,4 3 949,5 Dont : Fils et cables électriques 436,1 384,2 Lampes et tubes cathodiques 388,0 412,6 Appareils de télecom 544,3 571,8 Appareils informatiques 542,8 564,1 Optiques et appareils scientifiques 360,5 475,6 Matériel de transport 1 757,6 3 001,3 Total IME 10 444,9 12 048,3

Conclusion : - Environ les 2/3 des exportations proviennent du sous secteur électrique qui a enre-gistré une légère baisse de 0,4% par rapport aux 9 premiers mois de l’année 2012. Cependant, les exportations du sous secteur autres industries mécaniques et matériels de transport ont enregistré respectivement une augmentation de 11,6 % et 17,1 % . - Baisse de 31,5% du taux de couverture du sous secteur matériel de transport.

Page 14

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (6/7)

III ) Nombre d’entreprises, emplois et investissements du secteur Comme indiqué dans le tableau suivant, le secteur des Industries Mécaniques et Electri-

ques (IME) compte actuellement 992 entreprises ayant 10 emplois et plus. Les entreprises de l’IME représentent 17,3 % du total des entreprises des industries ma-

nufacturières. Elles emploient 125 320 personnes dont 68,9 % dans le sous secteur électrique, électronique et électroménager qui représente seulement 37,6 % de l’ensemble des entrepri-ses du secteur. Tableau : Nombre d’entreprises et emplois de l’IME :

Source : API

Répartition par activité :

Sous-Secteur Totalement Exporta-

trices Non Totalement Ex-

portatrices Total

Nombre Emplois nombre Emplois nombre Emplois Industries Electriques, Elec-troniques et Electroménagers (IEEE)

243 76 967 130 9 389 373 86 356

Industries Mécaniques et Mé-tallurgiques (IMM) 182 14 051 437 24 913 619 38 964

Total 425 91 018 567 34 302 992 125 320

Totalement Ex-portatrices

Non Totale-ment Exporta-

trices Total

A/ IEEE

Fils+câbles+faisceaux 104 7 111

Mat.de distribution et commande 54 27 81

Composants électroniques 59 6 65 Lampes et appareils d'éclairage autres matériels électri-ques 12 25 37

Electroménager 1 32 33

Divers 19 13 32

Moteurs, génératrices et transformateurs électriques 17 13 30

Appareillage pour moteurs et véhicules 14 3 17

Appareils d'émission et transmission 4 6 10

Électronique grand public 2 8 10

Accumulateurs et piles 2 7 9

Machi.de bureau et mat. Informatique 1 5 6

Équipements de contrôle processus indus. 1 2 3

B/ IMM

Page 15

CETIME NEWS N° 60

DONNEES DES IME - (7/7)

Répartition par activité :

Source : API

Parmi les 992 entreprises industrielles du secteur, 286 sont à capitaux 100 %

étrangers, 437 sont à participation étrangère provenant principalement des investis-seurs de l’Union Européenne. On recense 209 unités en partenariat avec les français, 126 avec les italiens et 45 avec les allemands.

Le secteur des IME occupe la 3ème place des investissements industriels après les

secteur agro-alimentaire et industries diverses. En effet, Les investissements déclarés du secteur IME durant les 9 premiers mois 2012 représentent 396,7 MD (14,4 % des investissements industriels) contre 622,2 MD durant la même période de 2011, soit une baisse importante de 36,2%.

B/ IMM

Construction métallique et quincaillerie 30 147 177

Traitement des métaux 52 61 113

Ouvrages en métaux 17 80 97

Fabrication d'équipements 20 79 99

Chaudronnerie 8 87 95

Industries automobiles 24 44 68

Fonderie 13 16 29

Construction navale 16 5 21

Motocycles et bicyclettes 5 15 20

Transformation d'acier 2 17 19

Fabrication de tubes 4 13 17

Métaux non ferreux 3 12 15

Forge, emboutissage, estampage, métallurgie des poudres 7 7 14

Sidérurgie 1 10 11

Divers 5 0 5

NB: Certaines entreprises opèrent dans plusieurs activités à la fois.

Contact : M. Adel Elloumi . Tél. 70 146 095

Page 16

CETIME NEWS N° 60

AGENDA

Contact : Mme Fairouz AMMAR . Tél. 70 146 000 - poste 1403

Avec le CETIME, prenez un aller simple vers le savoir-faire Thèmes de formation Décembre 2012 Dates Durée

Formation qualifiante en sécurité des installations élec-triques HT - BT

03-14/12/2012 10 jours

Radiologie industrielle niveau 1 18-28/12/2012 09 jours

2012

3,7 % 2011

7 174,7

6 920,0 2011.

2011

19,4 %.

36,7 % .

12 048,3

15,4 %

59,5 %

2011 69,8 %.

158,3 %.

:66,9 %

% 23,4

9,7 % .

396,7 14,4 %

.

– : : / : - - -

- : : . .7 6 – – 2010 -

:70 146 000 :70 146 071 - www.cetime.ind.tn