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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 322–327 327
P2-075
Chirurgie bariatrique dans l’obésitésecondaire associée au crâniopharyngiome :à propos de 3 casS. Laroche a,∗, M. Bretault (Dr) a, L. Muzard (Dr) a, C. Barsamian (Dr) a,J.M. Lacorte (Pr) b, P. Touraine (Pr) c, M. Polak (Pr) d,M.L. Raffin-Sanson (Pr) e, J.L. Bouillot (Pr) f, S. Czernichow (Pr) g,C. Carette (Dr) g
a Nutrition, Hôpital Ambroise-Paré, AP–HP, Boulogne Billancourt, Franceb Biochimie, Hôpital Pitié-Salpetrière, AP–HP, Paris, Francec Endocrinologie et médecine de la Reproduction, Hôpital Pitié-Salpetrière,AP–HP, Paris, Franced Endocrinologie Pédiatrique, Hôpital Necker, AP–HP, Paris, Francee Endocrinologie, Hôpital Ambroise-Paré, AP–HP, Boulogne-Billancourt,Francef Chirurgie digestive et Métabolique, Hôpital Ambroise-Paré, AP–HP,Boulogne-Billancourt, Franceg Nutrition, Hôpital Ambroise-Paré AP–HP, Boulogne-Billancourt, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Laroche)
Les crâniopharyngiomes sont des tumeurs rares dont l’extension tumorale oule traitement entraînent une obésité dans près de 50 % des cas [1]. Dans uneméta-analyse récente, notre équipe a mis en évidence que la perte de poidsà 1 an après chirurgie bariatrique était de 15,1 kg (IC 95 % –31,7, +1,4) enmoyenne [2]. Nus rapportons ici l’évolution métabolique et hormonale en pré-opératoire puis à 1, 6 et 12 mois chez trois patients atteints de crâniopharyngiomeayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique. Ces patients présentaient une obé-sité hypothalamique séquellaire de la chirurgie d’exérèse avec troubles de lasatiété. Ils ont bénéficié pour deux d’entre eux d’un by-pass gastrique et pourle dernier d’une sleeve-gastrectomie. Les résultats à 1 an montrent une pertede poids de 22 kg en moyenne chez les 3 patients avec une amélioration del’insulinorésistance sur le calcul du HOMA. Le dosage plasmatique de GLP1après repas test montre une restauration du pic post-prandial qui n’existaitpas avant la chirurgie. Concernant l’hormonothérapie substitutive, l’absorptionde l’hydrocortisone était diminuée après by-pass alors qu’elle semblait aug-mentée après sleeve-gastrectomie. Ces résultats posent des questions quantà l’intérêt de l’utilisation éventuelle d’analogues du GLP1 chez ces patientsparticuliers et quant à l’absorption du traitement hormonal substitutif d’unpan-hypopituitarisme après chirurgie bariatrique.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.Références[1] Gautier A, et al. Markers of recurrence and long-term morbidity in cranio-
pharyngioma. J Clin Endocrinol Metab 2012;97(4):1258–67.[2] Bretault M, et al. Clinical review: bariatric surgery following treatment for
craniopharyngioma. J Clin Endocrinol Metab 2013;98(6):2239–46.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.196
P2-076
Impact de l’anneau gastrique chezl’adolescent obèseF. Schmitt (Dr) a, N. Bouhours-Nouet (Dr) b,∗, M. Beaumesnil (Dr) c,N. Dubois d, R. Coutant (Pr) b, P. Topart (Dr) e, G. Podevin (Pr) a
a CHU Service de chirurgie pédiatrique, Angers, Franceb CHU Service d’endocrinologie pédiatrique, Angers, Francec Les Capucins, Angers, Franced CHU Service de chirurgie digestive, Angers, Francee Clinique de l’Anjou, Angers, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Bouhours-Nouet)
Introduction La chirurgie bariatrique offre une alternative intéressante auxprises en charge actuelles de l’obésité de grade 2 chez les adolescents. Nousrapportons ici l’expérience du Centre Spécialisé Obésité-Adolescents d’Angers.Patients/méthodes Cette étude rétrospective évalue l’efficacité de la posed’anneau gastrique (AGA) chez les 19 adolescents obèses opérés de 2008 à2013 sur l’évolution du poids, des comorbidités et de la qualité de vie, et lasurvenue de complications chirurgicales.Résultats L’âge moyen des patients à la pose de l’AGA était de 17 ± 1 ans.Deux ans après la pose d’AGA, l’IMC moyen était passé de 40,6 ± 4,8 kg/m2
à 33,6 ± 5,9 kg/m2 (p = 0,008), correspondant à une perte d’excès de poids de43,8 %, et 2/3 des patients n’étaient plus obèses. Trois patients présentaientune HTA et 2 des apnées du sommeil, qui ont toutes régressé six mois aprèsl’intervention, et il a été constaté une amélioration de 12 % des scores PedsQLde qualité de vie et de fatigue. Aucune complication per- ou postopératoire n’aété notée. Il y a eu deux réinterventions liées à un problème de connectique, etun anneau a été enlevé à la demande d’une patiente.Conclusion En appoint à une prise en charge globale et pluridisciplinaire,l’AGA chez les adolescents obèses apporte un bénéfice réel au prix d’effetssecondaires minimes.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.197
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Chirurgie bariatrique et obésité infantile : unanneau pour les ados, ou un by-pass à lamajorité ?F. Schmitt (Dr) a, N. Dubois b, N. Bouhours-Nouet (Dr) c,∗, P. Topart (Dr) d,G. Becouarn (Dr) d, R. Coutant (Pr) c, G. Podevin (Pr) a
a CHU, Service de chirurgie pédiatrique, Angers, Franceb CHU, Service de chirurgie digestive, Angers, Francec CHU, Service d’endocrinologie pédiatrique, Angers, Franced Clinique de l’Anjou, Service de chirurgie digestive et endocrinienne, Angers,France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Bouhours-Nouet)
Objectifs Évaluer l’effet d’un anneau gastrique (AGA) posé à l’adolescencepar rapport à une prise en charge bariatrique adulte.Méthodes Étude rétrospective du Centre Spécialisé de l’Obésité Anjou-Maine comparant l’AGA chez 19 jeunes (14–18 ans) au by-pass gastrique (BPG)chez 38 patients (18–22 ans) sur le poids, les comorbidités et les complicationsà 3 ans.Résultats Au bilan initial, l’IMC des 2 groupes était comparable (43,8 vs45,1 kg/m2) ; il y avait autant de patients hypertendus et intolérants au glucosemais moins de dyspnées, troubles articulaires et répercussions psychosocialeschez les ados. L’efficacité sur le poids était équivalente à 3 ans (72,5 vs 72,3 %de perte d’excès de poids). À 2 ans, toutes les comorbidités du groupe AGAavaient disparu, alors qu’il persistait 1/3 de patients dyspnéiques et 55 % detroubles articulaires dans le groupe BPG. L’impact psychologique et social a étéamélioré dans les 2 groupes.Il y a eu 2 ablations et 2 ré-interventions sur matériel après AGA, et 2 dégastro-gastrectomies après BPG. il n’y avait pas de différence de carences en vitamineset oligo-éléments et pas de dénutrition.Conclusion Dans le cadre d’une prise en charge globale, la pose d’AGA offredonc une alternative thérapeutique efficace de l’obésité dès l’adolescence.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.198