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ZOOM SUR... LE SERVICE DE MéDECINE LéGALE PAGE 12 SEPTEMBRE / OCTOBRE / NOVEMBRE 2015 www.chu-st-etienne.fr LE PLATEAU DE BIOLOGIE A 10 ANS PAGE 10-11 ChU’mAG 38 DÉCEMBRE 2015 / JANVIER / FÉVRIER 2016 LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE L'HYPNO-ANALGéSIE, DE BELLES PERSPECTIVES EN CHIRURGIE UN MANDATAIRE JUDICIAIRE à LA PROTECTION DES MAJEURS LE 1 ER CENTRE EN FRANCE POUR LE TRAITEMENT DES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE 8 9 18

CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

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Page 1: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

zoom sur...Le service de Médecine LégaLe Page 12

Septembre / octobre / novembre 2015

www.chu-st-etienne.fr

Le

PLateau

de BioLogie

a 10 ans

PAGE 10-11

ChU’mAG 38décembre 2015 / janvier / février 2016L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E

L'hyPno-anaLgésie, de beLLes PersPectives en chirurgie

un Mandataire Judiciaire à La Protection des MaJeurs

Le 1er centre en France Pour Le traiteMent des troubLes du coMPorteMent aLiMentaire

8 9 18

Page 2: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

pAGE 3Édito2016 : Ensemble pour avancer

pAGE 4-5Actualités- Ça s’est passé au CHU…- Remerciements- Déménagements- L'info verte- Félicitations- Nominations

pAGE 6Travailler au CHu Félicitations et bienvenue au CHU de Saint-Étienne  !

pAGE 7CERTI'FILLa chambre des erreurs : venez mener l'enquête !

Recherche & innovationLa vaccinologie, un pôle d’excellence international

pAGE 8Recherche & innovationLe 1er centre en France pour le traitement des troubles du comportement alimentaire

SOMMAIRE

Directeur de la publication : Frédéric Boiron Directeur de la communication : Floriane Loctin Rédactrice en chef : Isabelle Zedda Comité de rédaction : Dr René Allary, Olivier Astor, Pr Jean-Philippe Camdessanché, Gilles Chambry, Gérard Daudel, Béatrice Deygas, Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel, Stéphane Pacquier, Pierre-Joël Tachoires Photos : Isabelle Duris / Philippe Cabrerizo Maquette, mise en page et impression : Créée Communication - Imprimé sur papier offset 120 et 90 g - Tirage : 3 000 exemplaires. CHU de Saint-Étienne - Direction générale42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13E-mail : [email protected] Site : www.chu-st-etienne.fr

35, cours Fauriel – 42100 Saint-Étienne - Tél. : 04 77 42 06 20Courriel : [email protected]

D E S A N T É

• P

ROFE S S I ONS

Une banque dédiéeaux professions de santé,ça change tout.

pAGE 9Recherche & innovationL'hypno-analgésie, de belles perspectives en chirurgie

pAGE 10-11ZooM suR... Le Plateau de Biologie a 10 ans

pAGE 12ZooM SuR... Le service de Médecine légale

pAGE 13DERNIÈRE MINuTEL’art et la manière de faire passer des informations

pAGE 14PLAN LARGE - Talent et créativité au service du handicap auditif- Des plafonds décorés pour distraire les enfants malades

pAGE 15PLAN LARGE Pôle des Technologies Médicales :construction d’un pont vers le Brésil et la Russie

pAGE 16PoINT DE REPÈREC'est aussi la formation professionnelle tout au long de la vie !

pAGE 17PoINT DE REPÈREVous devez vous absenter pour raison de santé, connaissez-vous vos droits et obligations ?

pAGE 18UNE JouRNÉE AVEC...Un Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs

Page 3: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

L’année 2015 a été marquée par de cruelles épreuves qu’aucun de nous ne pourra sans doute jamais oublier. 7 janvier, 13 novembre, le choc immense ressenti par notre nation confrontée à la barbarie et à l’obscuran-tisme. Notre hommage respectueux va aux victimes, nos pensées vont à leurs proches, aux services de sécurité et de secours… Et aussi à ce remarquable élan de solidarité, de rassemblement, de confiance autour des valeurs

républicaines et humanistes auxquelles notre pays est tant attaché.

Un élan particulièrement sensible chez les hospitaliers : ceux qui ont pris en charge les victimes, bien sûr. Mais aussi toutes celles et ceux qui, comme au CHU de Saint-Etienne, se sont portés volontaires pour se rendre à Paris, ou se sont rassemblés en masse et en silence, dans les halls du CHU ou les rues de la Ville.

Esprit de groupe, sens de l’intérêt général et du service public, solidarité entre professionnels, recherche de l’excellence, courage face à l’adversité, telles sont les valeurs qui doivent permettre à notre communauté et à notre CHU d’avancer résolument au service des patients.

Dans cet esprit, l’année 2015 a également été pour notre CHU une année de réussite à laquelle chacune et chacun d’entre vous a pris sa part.

Réussite dans la recherche, avec la reconnaissance nationale ou inter-régionale de tous nos dossiers soumis cette année : 8 projets de recherche portés par nos équipes hospitalo-universitaires, médicales et non médicales, reçoivent des finan-cements importants. Réussite médicale, bien entendu, avec de nombreuses innovations et des prises en charge nouvelles, qui nous valent des classements sans cesse croissants. Réussite médico-économique enfin, grâce à une gestion sérieuse qui nous permet d’obtenir un soutien financier très important pour nos projets d’investissement.

Grâce à ces résultats, 2016 est une année charnière pour le CHU de Saint-Etienne. Désormais au centre de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons en charge la coordination du futur Groupement Hospitalier de Territoire (GHT), associant tous les établissements de Roanne à Annonay. Nous avons lancé la coopération « G4 » qui associe les hôpitaux publics du bassin de Saint-Etienne. Nous avons décidé, forts de l’évolution des résultats financiers, d’engager dès 2016 cinq grands investissements biomédicaux d’innovation. Enfin, nous avons obtenu le soutien explicite de l’ARS pour un projet immobilier estimé à 70 millions d’euros : le « CHU à 2 sites » entre dans sa dernière phase d’instruction et verra se lancer rapidement les premiers chantiers, à Bellevue notamment.

Notre CHU avance. Il est aujourd’hui reconnu et fortement soutenu dans ses projets comme dans son rôle régional. A nous d’être au rendez-vous de la confiance de nos patients et de nos partenaires. Abordons les défis de 2016 avec détermination, sans négliger les difficultés mais avec la conscience de nos forces et des talents de notre communauté.

2016, avec détermination et confiance

SOMMAIRE

Frédéric BOIRON,Directeur Général

Pr Eric ALAMARTINE,Président de la Commission Médicale d’Établissement

Pr Fabrice ZÉNI,Doyen de la Faculté de Médecine

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 3

Page 4: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE4

mAG'ACtUS

#38 Pour la première fois, le CHU de Saint-Étienne a accueilli le 4 novembre,

dans ses locaux, la radio France Bleu. De 6 h à 9 h, « la matinale » a été

enregistrée en direct de l’Hôpital Nord depuis le studio installé dans le

hall AB. Plusieurs interviews ont été réalisées dans les services afin de

faire découvrir aux auditeurs les coulisses de notre établissement. Des

métiers peu connus des usagers ont été présentés, comme ceux d’ingé-

nieur restauration, jardinier, chargé de culture ou socio-esthéticienne. Les

patients ont également apporté leurs témoignages.

Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, président de Saint-Étienne Métropole et président du Conseil de surveillance, a été l’un des invités de « la matinale » aux côtés de Frédéric Boiron, directeur général du CHU.

Pour la première fois en France, la Journée na-tionale de prévention de la mort inattendue du nourrisson a été organisée le 21 septembre. Des ateliers pratiques, pour un couchage sans risque, ainsi qu’une conférence ont été propo-sés avec succès aux jeunes parents et aux professionnels de santé.

Le 24 septembre, l’UTEP (Unité Transversale

pour l’Éducation du Patient) a organisé sa 1ère

journée d’échange sur les pratiques en Édu-

cation Thérapeutique du Patient. Une pre-

mière édition réussie qui a réuni plus de 70

participants autour de témoignages d’équipes

et d’ateliers interactifs.

Les 26 et 27 octobre, le service d’Endo-crinologie a reçu Michael Moss, jour-naliste au New York Times (NYT). Il a reçu en 2010 le prix Pulitzer pour un article sur la viande contaminée et a publié en 2013 un livre - n°1 des ventes du NYT - « Sucre, sel et matières grasses : comment les indus-triels nous rendent accros ».

Succès confirmé pour la 2ème édition du Forum « Vivre avec un cancer ! Il a été organisé le 30 septembre à la Cité du Design par la Ligue contre le cancer Loire en partenariat avec le CHU de Saint-Étienne, la Mutualité française Loire, le Centre Hygée, l’Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth et l’Hôpital Privé de la Loire.

Les 1er et 2 octobre, une centaine de médecins

spécialisés, venant de 23 pays, ont été réunis

pour la 3ème fois au CHU en workshop autour

des malformations thoraciques. Plusieurs in-

terventions chirurgicales ont été retransmises

en direct depuis le bloc opératoire. Les ser-

vices de Chirurgie infantile et de Chirurgie tho-

racique ont développé depuis 2007 une exper-

tise unique en Europe.

(de gauche à droite) Le Pr Natacha Germain, le Pr Bogdan Galusca, Michael Moss et le Pr Bruno Estour.

Le 30 septembre, le Jardin des Mélisses

a été inauguré sous un beau soleil au-

tomnal. L’ortithérapie est une nouvelle

approche thérapeutique au CHU qui vise

à améliorer la qualité et les conditions

d’hospitalisation des patients en psy-

chiatrie. Elle a été mise en œuvre avant

l’été et a investi une partie des espaces

verts de la psychiatrie adultes à l’Hôpital

Nord.

Ça s’est passé au CHU…

Page 5: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 5

mAG'ACtUS #38

FélicitationsL’équipe des diététiciennes du CHU a obtenu le 1er prix pour le poster réalisé sur la commande des régimes par les soignants. Ce poster a été présenté lors du congrès de l’Association Française des Diététi-ciennes et des Nutritionnistes qui s’est déroulé à Tours en juin dernier.

Le Dr Pascal Edouard, responsable de l’unité de Médecine du Sport, a reçu le prix de la meilleure com-munication lors du congrès de la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport et de la Société Française de Traumatologie du Sport qui s’est déroulé en septembre à Orléans.

Le Pr Marie-Hélène Lafage-Proust, directrice de l’Institut Fédératif de Re-cherche en Sciences et Ingénierie de la Santé, a reçu le 12 octobre, au Col-lège de France, le prix Guillaume Piel de la Fondation pour la Re-cherche Médicale. Ce prix récom-pense ses travaux de recherche sur la vascularisation osseuse et les maladies osseuses des patients insuffisants rénaux.

L’affiche réalisée par le groupe forma-tion de la Cellule d’Identitovigilance et les représentants des usagers du CHU a été lauréate du concours d’affiches « Un mot une image » organisé par le CISS et la DGOS à l’occasion de la Semaine Sécurité du Patient.

Le 27 novembre, la Faculté de Méde-cine a fêté son 45ème anniversaire (1970/2015). L’après-midi a été consacré à des communications scientifiques autour du thème « L’innovation en santé à Saint-Étienne ».

ElECTIoN

La nouvelle Commission Médicale d’Etablissement a réélu, le 16 novembre, le Pr Eric Alamartine président de la CME et le Dr odile Nuiry

Vice-Présidente de la CME.

Le Pr Fabrice Zéni a été réélu à l’unanimité doyen de la Faculté de

Médecine le 24 septembre dernier pour un mandat

de 5 ans.

le Pr Michèle Cottier, chef du service d’Histologie-

Embryologie au CHU, a été élue le 16 novembre

par le conseil d’administration présidente de l’Université

Jean-Monnet.

DéménagementsDepuis le 18 novembre, l’unité de psychiatrie UPS1, localisée au 2ème étage du Bât. A depuis l’incendie survenu le 2 juin 2014, a regagné ses locaux au niveau +1 du Bâtiment de Psychiatrie adultes à l’Hôpital Nord.Depuis le 19 novembre, le service d’onco-Hématologie pédiatrique, installé depuis septembre 2012 au niveau +5 du bât C, a été transféré dans ses locaux définitifs bâtiment E niveau +2 à l’Hôpital Nord.

Le saviez-vous ?

en 2014, le cHU a consommé 32 500 mWh d’électricité, représentant un coût de 2 700 000 € !

recommandations- « J'éteins la lumière quand je quitte mon bureau ou une pièce inoccupée (réserve…). »- « Je n'allume pas l'éclairage si la lumière du jour suffit ! »- « En partant le soir, j'éteins complétement les ordinateurs et les écrans, sans les laisser en veille, ainsi que les imprimantes. »- « Je régule le chauffage l’hiver et la climatisation l’été. Je ne laisse pas les fenêtres ouvertes. »

Le CHU a revêtu les couleurs de Noël le 8 décembre grâce à l’illumination du hall CDG par l’association Les Blouses Roses. Les festivités se sont poursuivies le 15 décembre avec la 2ème édition du marché de Noël. De nombreuses associations ont également contribué à faire de Noël un moment de fête dans les différents services.«

les Rencontres de la Sécurité ont été l’occasion pour le CHU de pré-senter au public 2 activités : l’in-tervention du SMUR lors de la manœuvre interservices coor-donnée par le SDIS et la prise en charge médico-chirurgicale d’une victime par un chirurgien, un ra-diologue et un anesthésiste. La journée s’est déroulée le 7 octobre place Jean Jaurès à Saint-Étienne avec la participation de nom-breux acteurs : policiers, gen-darmes, pompiers, médecins…

Remerciements« Il y a bientôt 5 ans que mon père, S.B., rentrait aux urgences pour une péritonite aiguë qui s'est rapidement transformée en septicémie très grave suite à un mauvais diagnostic. Tout est parti d'un simple mal de ventre... Ce sont enchaînées de multiples interventions chirurgicales, soit 17 opérations à ce jour ! Cela reste assez miraculeux et exceptionnel pour un seul homme tant le chemin fut long et douloureux, pour lui, mais aussi pour ma mère et moi-même. A l'hôpital, on l'a d'ailleurs surnommé, non sans exagérations, " le guerrier " !Il montre à ce jour une grande leçon de courage pour toutes les personnes malades. C'est la raison pour laquelle je décide de vous écrire afin de remercier les chirurgiens, médecins ainsi que l'ensemble du personnel hospitalier du CHU de Saint-Étienne. Mais également dire qu'il faut absolument garder l'espoir et un mental «fort», car celui-ci est plus qu'essentiel à la guérison ! »

F.B.

L’info verte

Page 6: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

> romaric LaviLLe, Praticien Hospitalier contractuel, Pédopsychiatrie, arrivé le 1er novembre 2015

> jean-françois meUcci, Assistant Spécialiste, Orthopédie-Traumatologie, arrivé le 1er novembre 2015

> claudiu-petru popa, Praticien Hospitalier contractuel, Neurochirurgie, arrivé le 1er novembre 2015

> Lamia SaiH GHanam, Praticien Hospitalier contractuel, Psychiatrie, arrivée le 1er novembre 2015

> maxime SaUvaGe, Assistant Spécialiste, Pneumologie, arrivé le 1er novembre 2015

> aurélien ScaLabre, Praticien Attaché, Chirurgie Infantile, arrivé le 1er novembre 2015

> chloé SevreZ, Assistante Spécialiste, Pédiatrie, arrivée le 1er novembre 2015

> claire tiSSot, Assistante Spécialiste, Pneumologie, arrivée le 1er novembre 2015

> pierrick vacHer, Praticien Hospitalier contractuel, Institut Médico-Légal, arrivé le 1er novembre 2015

> Sabine viLLanova, Praticien Hospitalier contractuel, Accueil des Urgences, arrivée le 1er novembre 2015

> domitille diLLY, Praticien Hospitalier contractuel, Neurologie, arrivée le 14 novembre 2015

> nicolas beSSon, Technicien Supérieur Hospitalier, Direction du Système d'Informa-tion, arrivé le 16 novembre 2015

> marielle GaZeaU, Adjoint Administratif Hospitalier, Approvisionnement Médicaux, arrivée le 16 novembre 2015

> Sylvie monnerY-roYer, Infirmière, Psychiatrie Secteur Saint-Étienne, arrivée le 16 novembre 2015

> aymeric badoL, Maître Ouvrier, Électricien, arrivé le 23 novembre 2015

> johana miGHeLi, Aide-Soignante, Neurologie, arrivée le 27 novembre 2015

> cécile beLLon, Infirmière, Gynécologie, arrivée le 1er décembre 2015

> clarisse boYat, Infirmière, Gérontologie Clinique, arrivée le 1er décembre 2015

> marjorie cHevaL, Technicienne de Laboratoire, Laboratoire de Bactériologie, arrivée le 1er décembre 2015

> alice HaccoUrt, Technicienne de Laboratoire, Laboratoire d'Immunologie, arrivée le 1er décembre 2015

> angélique bLancHon, Infirmière, Blocs Opératoire, arrivée le 1er septembre 2015

> Guylaine cHorain, Adjoint des Cadres Hospitaliers, Approvisionnement Médicaux, arrivée le 7 septembre 2015

> christine SUdrU-Le dU, Infirmière, Troubles du Comportement Alimentaire, arrivée le 9 septembre 2015

> jean-baptiste vaSSeLon, Infirmier, Formation IADE, arrivé le 1er octobre 2015> valérie GUerS, Sage-Femme ou Cadre de Santé, Maternité, arrivée le 1er octobre 2015

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE6

tRAvAIllER Au chu

Entre le 1er septembre et le 30 novembre 2015, le CHU de Saint-Étienne a accueilli dans ses équipes…

> isabelle baZin, Psychologue, Consultation pédiatrique, arrivée le 1er septembre 2015> alexandre Girard, Ingénieur Hospitalier, Laboratoire Immunologie, arrivé le 1er septembre 2015> Yannick Geran, Agent des Services Hospitaliers, Bio-nettoyage, arrivé le 2 septembre 2015> annie pHonGSavatH, Ergothérapeute, Gérontologie Clinique, arrivée le 3 septembre 2015> nadège poULat, Adjoint administratif hospitalier, Bureau des Entrées, arrivée le 3 septembre 2015> david vaLentin, Ouvrier Professionnel Qualifié, Serrurier, arrivé le 3 septembre 2015> floriane carmona, Psychologue, Troubles du Comportement Alimentaire arrivée le 7 septembre 2015> justine coLLiGnon, Assistante Médico-Administratif, Troubles du Comportement Alimentaire, arrivée le 7 septembre 2015> isabelle terrat, Agent des Services Hospitaliers, Bio-nettoyage, arrivée le 7 septembre 2015

Félicitations et bienvenue au CHu de Saint-Étienne

23 agents ont été mis en stage

et 43 agentsont été titularisés

entre le 1er septembre et le 31 décembre 2015

Le CHU souhaite une bonne retraite à...

> carol carrico, Technicien Supérieur Hospitalier, Bureau d'Études, arrivée le 14 septembre 2015

> mourhaf monnier, Praticien Hospitalier contractuel, Pédopsychiatrie, arrivé le 14 septembre 2015

> Harmony cSopaKi, Orthophoniste, MPR pédiatrique, arrivée le 17 septembre 2015

> Loïc SZYdLaK, Maître Ouvrier, Électricien, arrivé le 25 septembre 2015

> mélanie vidaL, Ergothérapeute, MPR pédiatrique, arrivée le 28 septembre 2015

> Sonia aoUZmani, Infirmière, Urgences Psychiatrique, arrivée le 1er octobre 2015

> cécile cHapUiS, Ingénieur Hospitalier en Chef, Direction des Travaux et des Équipements, arrivée le 1er octobre 2015

> claire LatoUr, Praticien Hospitalier contractuel, Urgences Pédiatriques, arrivée le 1er octobre 2015

> Lucile maYnard, Infirmière, Bloc Opératoire, arrivée le 1er octobre 2015

> amélie moreaU, Assistante Spécialiste, Biologie délocalisée Hôpital du Gier, arrivée le 1er octobre 2015

> patrick SULbert, Technicien Supérieur Hospitalier, Bio-nettoyage, arrivé le 1er octobre 2015

> aline perier, Adjoint Administratif Hospitalier, SAMU, arrivée le 19 octobre 2015

> anne barcet, Praticien Hospitalier contractuel, Urgences Psychiatriques, arrivée le 1er novembre 2015

> fanélie barraL-cLaveL, Praticien Attaché, Neurochirurgie, arrivée le 1er novembre 2015

> perrine boUvet, Praticien Hospitalier contractuel, Réanimation Polyvalente, arrivée le 1er novembre 2015

> amine breK, Assistant Spécialiste, Chirurgie Digestive, arrivée le 1er novembre 2015

>Guillaume cLaiSSe, Praticien Hospitalier contractuel, Réanimation Polyvalente, arrivé le 1er novembre 2015

> amandine devUn, Praticien Hospitalier contractuel, Gérontologie Clinique, arrivée le 1er novembre 2015

> ivan di GeSU, Praticien Hospitalier contractuel, Neuro-Radiologie Interventionnelle, arrivé le 1er novembre 2015

> florian eSpinoSa, Assistant Spécialiste, Cardiologie, arrivé le 1er novembre 2015

> tatayana fedotova, Praticien Hospitalier contractuel, Psychiatrie, arrivée le 1er novembre 2015

> Sandrine fiori, Assistant Spécialiste, Angiologie, arrivée le 1er novembre 2015

> julie GaGnaire, Praticien Hospitalier contractuel, Hygiène Hospitalière, arrivée le 1er novembre 2015

> benjamin Haber, Assistant Spécialiste, Cardiologie, arrivé le 1er novembre 2015

> cécile jaffeLin, Assistante Spécialiste, Dermatologie, arrivée le 1er novembre 2015

valérie GUerS-bUreGard a été nommée coordinatrice

en maïeutique du pôle Couple, Mère et Enfant

le 1er octobre 2015.

Le dr anne-Laurence caUdie, Praticien Hospitalier,

a été nommée chef du service de Pédopsychiatrie le 14 octobre 2015.

> marie-Laure aSSante di cUpiLLo, Technicienne de Laboratoire, Laboratoire Pharmacologie-Toxicologie - Gaz du Sang, départ le 1er septembre 2015> christine baSSet, Adjoint Administratif Hospitalier, Standard, départ le 1er septembre 2015> jean-claude bertrand, Professeur des Universités Praticien Hospitalier, Réanimation Polyvalente, départ le 1er septembre 2015> isabelle boUdet, Aide-Soignante, Unité Commune Oto-Rhino-Laryngologie & Ophtalmologie, départ le 1er septembre 2015> andrée GiorGiantonio, Aide-Soignante, Bloc Opératoire, départ le 1er septembre 2015>angelo marSaLa, Adjoint Administratif Hospitalier, Activité Transversale Psychiatrie, départ le 1er septembre 2015> Yves paGe, Maître de Conférences des Universités Praticien Hospitalier, Hospitalisation Médicale d'Urgence, départ le 1er septembre 2015> éliane roUSSeaU, Adjoint Administratif Hospitalier, Consultation d'Anesthésie, départ le 1er septembre 2015> Saber SHeYKHi HaGaieG, Manipulateur en Électroradiologie Médicale, Radiologie, départ le 1er septembre 2015> marcel teSSiot, Agent d'Entretien Qualifié, Blanchisserie Centrale, départ le 1er septembre 2015> rené Yove, Ouvrier Professionnel Qualifié, Transport Inter-Sites, départ le 1er septembre 2015> christiane bLancHon, Praticien Hospitalier, Psychiatrie secteur Ondaine, départ le 8 septembre 2015> max rocHet, Praticien Hospitalier, Institut Médico-Légal, départ le 30 septembre 2015> patrick admard, Infirmier, Psychiatrie secteur Saint-Étienne, départ le 1er octobre 2015> marie-Hélène avon, Aide-Soignante, Bloc Opératoire, départ le 1er octobre 2015> michèle cappeLo, Infirmière, Consultation Dermatologie, départ le 1er octobre 2015> annie cLaveLoUX, Adjoint Administratif Hospitalier, Bureau des Entrées, départ le 1er octobre 2015> Guy focK, Maître Ouvrier, Brancardage, départ le 1er octobre 2015

… et par mutation

> blandine fLeUret, Psychologue, Troubles du Comportement Alimentaire, arrivée le 1er octobre 2015> Sandrine ricHard, Technicienne de Laboratoire, Laboratoire de Biochimie, arrivée le 1er octobre 2015> élodie maLeYSSon, Technicienne de Laboratoire, Pool de Nuit, arrivée le 14 octobre 2015> marianne ricHard, Infirmière, Blocs Opératoire, arrivée le 1er décembre 2015

> martine GoUmon, Adjoint Administratif Hospitalier, Bureau des Entrées, départ le 1er octobre 2015> Sylvaine Landon, Auxiliaire de Puériculture, Pneumologie, départ le 1er octobre 2015> christiane LavaStre, Aide-Soignante, Gérontologie Clinique, départ le 1er octobre 2015> Silvie LofficiaL, Infirmière, Psychiatrie secteur Saint-Étienne, départ le 1er octobre 2015> annie maiSonnette, Adjoint Administratif Hospitalier, Bureau des Entrées, départ le 1er octobre 2015> Henri oLaGnier, Praticien Attaché, Orthopédie-Trau-matologie, départ le 1er octobre 2015> martine paLLaS, Auxiliaire de Puériculture, Néonatologie, départ le 1er octobre 2015> Laure ricHard, Infirmière, Coronarologie, départ le 1er octobre 2015> patrick SavarY, Ouvrier Professionnel Qualifié, Blanchisserie Centrale, départ le 1er octobre 2015> Geneviève vaLLerY, Agent des Services Hospitaliers Qualifié, Bio-nettoyage, départ le 1er octobre 2015> Hélène Girardin, Sage-Femme, Gynécologie, départ le 14 octobre 2015> martine brUneL, Technicienne de Laboratoire, Laboratoire de Biochimie, départ le 1er novembre 2015> aline cHarra, Aide-Soignante, Gérontologie Clinique, départ le 1er novembre 2015> monique damond, Assistante Médico Administratif, Gastro-Entérologie, départ le 1er novembre 2015> françoise d'anGeLo, Infirmière, Bloc Neurochirurgie, départ le 1er novembre 2015> patricia de menecH, Assistante Médico Administratif, SAMU, départ le 1er novembre 2015> michèle SamUeL, Technicien Supérieur, Bio-nettoyage, départ le 1er novembre 2015> christine tHeiLLard, Agent des Services Hospitaliers Qualifié, Psychiatrie secteur Gier, départ le 1er novembre 2015> christine racodon, Praticien Hospitalier, Psychiatrie secteur Plaine, départ le 11 novembre 2015> marcel Garnier, Maître Ouvrier Principal, Cuisine Centrale, départ le 1er décembre 2015> patricia Gire, Cadre de Santé, Gérontologie Clinique, départ le 1er décembre 2015> brigitte maUrin, Agent des Services Hospitaliers Qualifié, Bio-nettoyage, départ le 1er décembre 2015> monique moreL, Infirmière, Unité Sanitaire Niveau 1, départ le 1er décembre 2015> dominique nicoLaS, Aide-Soignante, Neurologie, départ le 1er décembre 2015> dominique barbier, Infirmière, Psychiatrie Interface, départ le 26 décembre 2015> christiane marcHet, Infirmière, Pédopsychiatrie, départ le 29 décembre 2015

Page 7: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

cERtI'FIl

RecheRche et innovation

La chambre des erreurs : venez mener l'enquête !

la vaccinologie, un pôle d’excellence international

« la chambre des erreurs » est un dispositif innovant venu du Canada. Cette technique est utilisée dans le cadre de la formation par simulation en santé et vise à améliorer la qualité et la sécurité des soins.

La Faculté de Médecine Jacques-Lisfranc, composante de l’Université Jean Monnet, vient d’obtenir le label européen Erasmus+ pour accueillir le premier Master européen de vaccinologie. Alors que des vaccinologistes internationaux de très haut niveau vont être formés sur le Campus Santé Innovations, le laboratoire de la Faculté de Médecine sur l’immunité des muqueuses et agents pathogènes (GIMAP), sous l’impulsion du Dr Stéphane Paul (Laboratoire d’Immunologie du CHU dirigé par le Pr Christian Genin), vient de développer également une application de vaccination par voie nasale. Cette nouvelle application devrait déboucher sur plusieurs indications thérapeutiques.

Encore peu développé dans les établissements de santé fran-çais, ce dispositif a la particula-rité d’être pérenne au CHU de Saint-Étienne. Les locaux, par-

tagés avec le service de Sécurité pour la formation incendie, reconstituent quatre chambres et une salle de soins. Des écarts aux bonnes pratiques de soins ou des risques potentiels sont glissés dans les scé-narios imaginés par l’équipe en charge de la formation qui regroupe des profession-nels de la cellule identitovigilance et de la coordination des vigilances.

« Les professionnels doivent repérer ces écarts ou risques avant d’analyser les anomalies et les bonnes pratiques correspondantes. Cette analyse s’inscrit dans une démarche continue d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins prodigués au CHU », explique le Dr Pascale Oriol, coordinatrice des Vigilances.

Cette nouvelle arrive dans un

contexte de recherche très inno-

vant au sein de l’équipe Immunité

Muqueuse et Vaccination du GIMAP

animée par le Dr Stéphane Paul.

Cette étude réalisée par le Dr Nicolas Rochereau,

chercheur post-doctorant de retour d’Oxford,

décrit pour la première fois une stratégie de

vaccination par voie nasale applicable chez

l’homme permettant d’améliorer très significa-

tivement l’efficacité de certains vaccins anti-

infectieux (HIV, Staphylococcus auréus, grippe…)

tout en améliorant leur sureté d’utilisation.

Cette stratégie vaccinale est basée sur un

ciblage particulier du vaccin dans le tissu lym-

phoïde associé à la muqueuse nasale. Dans ce

Les domaines concernés sont très variés : identitovigilance, prise en charge médica-menteuse, hygiène et prévention du risque infectieux, accidents d’exposition au sang, gestion des déchets, sécurité transfusion-nelle, gestion des dispositifs médicaux,

confidentialité, douleur, dossier patient, contention, sécurité des locaux.

La formation sera proposée dès janvier aux paramédicaux et aux médecins, et par la suite aux étudiants en médecine.

travail, l’équipe a pu évaluer cette stratégie de

vaccination dans le contexte d’une infection par

le VIH dans un modèle préclinique. Ce travail

offre également de nouvelles possibilités

dans la vaccination contre certaines allergies

notamment respiratoires. Dans cette étude, il a

pu être démontré pour la première fois que

l’administration d’un vaccin ciblé par voie nasale

et donc ne nécessitant pas d’injection, était

très efficace en termes de réponse immunitaire

et de protection. Ces travaux ouvrent la voie à

de nombreuses approches chez l’homme dans

un avenir assez proche. Ce travail vient d’être

accepté pour publication dans la très presti-

gieuse revue Journal of Allergy and Clinical

Immunology.

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 7

De gauche à droite, le Dr Stéphane Paul et le Dr Nicolas Rochereau.

Page 8: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

Le Dr Guy Carrot, psychiatre, et le Dr Odile Richard-Colmant, pédiatre coordonnatrice du centre, reçoivent une patiente lors d’une primo-consultation.

REchERchE Et InnOvAtIOn

le 1er centre en France pour le traitement des troubles du comportement alimentaireDepuis septembre, les patients souffrant de Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) - anorexie mentale et boulimie - disposent d’un centre référent à l’Hôpital Nord où ils peuvent bénéficier d’une prise en charge spécialisée. Ce premier centre en France va améliorer l’accès aux soins pour les patients de la loire, de la Drôme et de l’Ardèche.

Des troubles dont le pronostic peut être graveCes troubles induisent des désordres soma-

tiques et psychologiques et touchent 2,5% de la

population générale (proportion variable sui-

vant les tranches d’âge). Les personnes de

sexe féminin entre 15 et 35 ans sont les plus

touchées, ainsi que 1% des adolescents. Les

garçons et les enfants jeunes sont parfois

concernés, avant même leur développement

pubertaire. La prévalence des troubles aug-

mente au fil du temps et leur pronostic peut

être grave.

La prise en charge des TCA doit être aussi pré-

coce que possible, afin de permettre une évo-

lution favorable. Le traitement de ces troubles

est difficile et dure plusieurs années. Leur prise

en charge doit être pluridisciplinaire par des

équipes de psychiatres et de somaticiens.

Un meilleur accès aux soins pour les patientsLe centre référent constitue une porte d’entrée

unique pour des patients souffrant d’anorexie,

de boulimie ou d’EDNOS (trouble non spéci-

fique du comportement alimentaire). L’objectif

est de les prendre en charge dans un délai

court et d’améliorer leur accès aux soins. Tous

les patients sont suivis au long cours par le

centre en collaboration avec le médecin traitant

qui les a adressés. En revanche, le centre n’a

pas vocation à prendre en charge les patients

souffrant d’obésité sans TCA, ni les personnes

se préoccupant d’une alimentation équilibrée.

Des collaborations avec les hôpitaux, les éta-

blissements privés et les médecins libéraux

vont être organisées. Le centre référent est en

contact régulier avec les lieux d’écoute des

adolescents ou des adultes, les associations de

patients ou de parents.

Une prise en charge spécialiséeAprès une première consultation médicale, un

bilan complet somatique et psychiatrique est

réalisé. Ce bilan peut déboucher sur une prise

en charge pluridisciplinaire dans le service de

soin le plus adapté : endocrinologie, pédiatrie,

psychiatrie.

Le CHU avait déjà privilégié la double prise en

charge somatique et psychique depuis de nom-

breuses années. C’est pourquoi l’Agence Ré-

gionale de Santé Rhône-Alpes (ARS) a choisi le

CHU de Saint-Étienne pour ouvrir ce centre pi-

lote. Chaque CHU de la région va également

disposer d’un centre référent TCA avec le sou-

tien de l’ARS.

La démarche initiée au CHU va permettre de

progresser dans le parcours de soin du patient

tout en favorisant la recherche interdiscipli-

naire dans le domaine des TCA.

Centre référent TCAHôpital Nord, rez-de-chaussée, bâtiment A,

Du lundi au vendredi de 8 h à 18 h(accueil téléphonique de 9 h à 16 h)

[email protected]

Tél : 04 77 82 93 90Fax : 04 77 82 93 97

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE8

Page 9: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

REchERchE Et InnOvAtIOn

L'hypno-analgésie, de belles perspectives en chirurgie

l’hypno-analgésie est pratiquée en France depuis 20 ans mais reste peu répandue. Elle est utilisée en chirurgie plastique oRl, cervico-faciale, mammaire et en radio-thérapie dans certains hôpitaux et cliniques. Une expérience innovante est développée au bloc opératoire d’oRl du CHU.

Le Dr Véronique de Pasquale, Anesthésiste Réanimateur, utilise l’hypno-analgésie depuis environ 6 mois pour les opérations de la glande thyroïde, en collaboration

avec le Pr Jean-Michel Prades, Chef du service ORL, qui a d’emblée adhéré au projet. Une dizaine de patients, tous volontaires, ont déjà été opérés avec succès. C’est une patiente qui en a fait la demande la première au Pr Jean-Michel Prades.Le Dr Veronique de Pasquale, très impli-quée dans la prise en charge de la douleur, s’est intéressée à cette pratique et a suivi une formation sur l’hypnose ériksonnienne pendant deux ans.Elle a à son tour formé les équipes du bloc opératoire qui se sont montrées très récep-tives et favorables à cette approche qui ap-porte un meilleur confort au patient.L’hypno-analgésie a fait ses preuves sur la diminution du stress, de la douleur, des nausées vomissements et du saignement. Une meilleure cicatrisation, une diminu-tion de la prise de médicaments antalgiques et enfin un rétablissement plus rapide du patient ont également été constatés.

Le patient acteur de sa prise en chargeGuidé par le Dr Véronique de Pasquale, le patient, dont les sensations sont stimulées, entre dans un état de conscience modifié, différent du sommeil et de l’état de veille. Chaque patient choisit son « rêve » ; ce peut être une activité ou un lieu qu’il affectionne particulièrement. Le patient se focalise alors sur autre chose que son corps, oublie sa douleur ou sa peur. L’équipe a vu par exemple un patient palmer pendant l’opéra-tion, ce dernier vivant pleinement une plongée sous-marine pendant sa transe. « C’est le patient qui mobilise ses ressources pour supporter l’intervention. Il est donc acteur de sa prise en charge et ressent un sentiment de fierté à l’issue de cette expé-rience », précise le Dr de Pasquale.

Le Pr Prades explique que l’hypnose relève de processus neurophysiologiques centraux encore loin d’être complètement décryptés même s’ils sont clairement identifiés lors d’IRM fonctionnelles. Pourtant, le Pr Prades rappelle qu’en 1850, avant que soit découvert le chloroforme utilisé pour endormir les patients, le Dr Jules Germain Cloquet a réalisé, à Paris, une première opé-ration sous hypnose et réduit la mortalité post-opératoire de l’époque.

une autre relation avec le patientEn accord avec le Pr Prades, le Dr de Pasquale a initié l’utilisation de cette technique d’hyp-nose per-opératoire associée à une anesthésie locale et à une sédation consciente intravei-neuse minime lors des thyroïdectomies partielles. Cette intervention serait impen-sable sous anesthésie locale seule.D’autre part, elle utilise régulièrement l’hypnose lors des chirurgies de la cataracte ou lorsque le patient ne peut pas rester

longtemps immobile au cours d’une inter-vention sous anesthésie locale, ou s’il est douloureux au réveil ou particulièrement anxieux. Enfin, elle la pratique de façon systématique lors de l’installation des enfants en salle d’opération. Cette approche est étendue à bien d’autres secteurs. Elle est déjà utilisée en pédiatrie, en obstétrique et en gynécologie (ponctions de Fécondation In Vitro).

Le Pr Prades et le Dr de Pasquale expliquent que l’hypno-analgésie fait référence à un autre mode de communication médicale avec le patient. « Ils font alliance avec le patient », précisent-ils. L’utilisation de l’hypno-analgésie ne demande pas plus de temps, c’est la rela-tion avec le patient qui change : l’utilisation de mots positifs, la façon de se présenter, de le regarder. De l’accueil au bloc jusqu’à la salle de réveil, chaque membre de l’équipe participe à cette nouvelle prise en charge et à l’amélioration du confort du patient. Une charte d’accueil du patient a même été créée.

Guidé par la voix du Dr de Pasquale, le patient entre dans un état de conscience modifié.

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 9

Page 10: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE10

zOOM SuR...

le Plateau de Biologie a 10 ans Depuis 10 ans l’ensemble des services du pôle Biologie/Pathologie

du CHU de Saint-Étienne (à l'exception de la biologie de la repro-duction et de l'anatomie et cytologie pathologiques) sont regroupés à l'Hôpital Nord au sein d'un plateau commun de biologie. l’objectif de ce regroupement était d’améliorer la prise en charge biologique des patients et de développer une biologie de spécialité dotée d’équipements et d’installations modernisés.

Le Plateau de Biologie permet aujourd’hui la réalisation d’un large panel d’examens représentatifs de toutes les disciplines biologiques. Avec une production d’environ 2 700 dossiers par jour, il se caractérise par un haut niveau d’expertise et une constante innovation technologique.

Des professionnels au service de l’excellence Les professionnels du Plateau de Biologie ont la maîtrise des techniques diagnostiques. Ils ont la connaissance biologique des patho-logies dans les grands domaines : maladies infectieuses et hygiène, biochimie, hématologie, immunologie, pharmacologie-toxicologie, génétique, biologie de la reproduction, histo-logie et thérapie cellulaire et génique. Ils sont aussi garants de la qualité des analyses et du service rendu aux patients. La biologie médicale contribue de façon privilégiée au rayonnement hospitalo-universitaire du CHU et à l’excellence du système de soins.

Dix ans de travail pour une biologie hospitalo-universitaire moderne et innovanteUne restructuration des activités de la biologie a été mise en place en 2001 sous l’égide de Guy Richier, directeur général, et du « Collège de Biologie » présidé par le Pr Michel Ollagnier. Le projet a vu le jour en mai 2005 avec le re-groupement des dix laboratoires de Biologie (hors l’Anatomo-Pathologie), jusque-là disper-sés sur deux sites, au sein d’un même plateau nouvellement construit. En complément, un système informatique de gestion des laboratoires commun à toutes les disciplines a été adopté, ce qui en 2005 était nouveau en Biologie au sein des CHU français.

Les objectifs à court terme étaient l’optimi-sation des moyens dans le cadre d’un retour à l’équilibre financier, la mutualisation des structures et la limitation du nombre de pré-lèvements pour un patient donné. A long terme, cette réforme devrait permettre le développement des nouvelles technologies.Les laboratoires se sont trouvés engagés dans un bouleversement important de leurs modes de fonctionnement. Grâce à l’ensemble des acteurs, quelles que soient leurs fonctions, le Plateau de Biologie a trouvé son équilibre actuel combinant des structures très mutuali-sées et le maintien de disciplines spécialisées. C’était un défi et une aventure car il n’y avait à l’époque aucun modèle de plateau de ce type en France.

Page 11: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 11

zOOM SuR...

Le rez-de-chaussée dédié au pré-analytique et robotique de la biologie de routineUn préalable à la réorganisation des activités biologiques a été la création au rez-de-chaussée du pavillon d’un secteur pré-analy-tique commun aux différentes disciplines. Un réseau pneumatique a été mis en place afin de relier le Plateau de Biologie aux services cliniques du CHU et de l’Institut de Cancéro-logie Lucien Neuwirth (ICLN). Il implique un personnel spécialement formé pour le tri et l’enregistrement continu des prélèvements. Une autre nouveauté a été la robotisation intégrale des étapes pré-analytique (une des premières en Europe), analytique et post-analytique de certaines analyses de routine, avec tri et convoyage des tubes vers les automates connectés. La Biochimie et l’Héma-tologie ont été les deux disciplines les plus impactées par cette robotisation : les tubes sont dirigés automatiquement vers les auto-mates correspondants. Ces chaînes robotiques permettent un grand débit des tubes, un meilleur délai de réponse des analyses ainsi qu’une traçabilité maximale des prélèvements.Le plateau technique du rez-de-chaussée du Plateau de Biologie permet la réalisation, sur le mode 24h/24, 7j/7, des examens d’urgence et de garde pour : la biochimie, la pharmaco-logie, les gaz du sang, l’hématologie et les analyses urgentes de microbiologie.

Excellence de la biologie spécialisée Les niveaux 1 et 2 du Plateau de Biologie hébergent les activités spécialisées des dif-férentes disciplines. On y trouve des plate-formes technologiques de haut niveau en matière de diagnostic et des activités inno-vantes. Quelques-unes de ces technologies innovantes sont évoquées dans les rubriques suivantes.

Chiffres clésÉquipe> Personnel médical : 72 ETP (20,1 internes)> Personnel non médical : 227,7 ETP

Activité> 4 171 000 actes en 2014> 2 643 dossiers par jour en semaine> 1 267 dossiers par jour le week-end> 121 211 596 B/BHN/PHN

> Performances et sécurité en microbiologieLe niveau 2 héberge les activités de Micro-biologie regroupées au sein du service des Agents infectieux et d’Hygiène. Cette structure comporte des secteurs spécialisés de culture des agents infectieux, un département de séro-logies anti-infectieuses, un secteur d’infec-tiologie moléculaire et une unité d’hygiène environnementale accréditée NF EN ISO 17025. Un laboratoire de type L3 permet les cultures de mycobactéries et des virus de niveau 3 (HIV, nouveaux virus grippaux ou nouveaux coronavirus…). Le temps d’identification des bactéries et des levures a été raccourci grâce à un spectromètre de masse MALDI-TOF. Un projet de robotisation du secteur des cultures bactériologiques et mycologiques est en cours.

Une nouvelle reconnaissance pour le Pôle Après l’accréditation à la norme NF EN ISO 17025 en hygiène, le laboratoire du CHU est accrédité sur la norme NF EN ISO 15189 depuis le 1er juillet 2015 pour 2 % de ces examens, 1ère phase obligatoire de notre démarche. La 1ère visite de suivi et d’extension aura lieu la semaine du 21 au 25 mars 2016 afin de répondre à l’échéance de 50 % de notre activité accréditée. L’objectif final étant d’atteindre les 100 % en 2020.

> Spectrométrie/mass-mass pour l’identification et le dosage de molécules et de médicamentsLe service de Pharmacologie-Toxicologie est le seul en France à proposer le dosage des médicaments et toxiques par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse 24h/24. Cette technique de référence permet de proposer des dosages de molécules dès leur mise sur le marché avec un coût de déve-loppement et de fonctionnement maitrisé.

> Cytométrie en flux Elle est utilisée en Hématologie (diagnostic et suivi des hémopathies malignes) et en Immunologie (typage CD3, CD4, CD8). Cette technique performante pour analyser et trier des cellules s’est développée au cours des 5 dernières années avec des applications nombreuses dans les domaines diagnostics, recherche clinique et recherche fondamentale. > Plateformes de Biologie Moléculaire et séquenceur de nouvelle génération (NGS)Cette plateforme (Hématologie, Génétique, Anatomie-pathologique) est labellisée par l’Institut national du cancer. Dirigée par le Pr Lydia Campos, elle réalise plus de 3 000 analyses par an pour le diagnostic moléculaire des cancers et des hémopathies malignes de patients du CHU et de la Loire et au-delà, et de certaines pathologies rares. En juin 2015, a été acquis un séquenceur de nouvelle génération (NGS), la plateforme Ion PGM, qui permet le séquençage ciblé et simul-tané de plusieurs gènes ou de gènes de très grande taille. Cette technologie permet d’ef-fectuer un grand nombre d’analyses diagnos-tiques ou pronostiques personnalisées à partir d’un profil mutationnel en Hématologie-Cancé-rologie. La technologie NGS permettra aussi l’investigation des génomes microbiens (micro-biome et virome) et contribuera au diagnostic de certaines maladies génétiques comme les déficiences intellectuelles, les petites tailles et la Sclérose Tubéreuse.

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LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE12

zOOM SuR...

le service en quelques chiffres

> 12 agents

> 2 secrétaires (1,3 ETP)

> 3 psychologues à mi-temps

> 1 cadre de santé

> 6 médecins (3,2 ETP)

> 150 à 200 autopsies effectuées par an

> 1 400 victimes suivies par an

Le service de Médecine légalele service de Médecine légale n’est pas un service hospitalier comme les autres. Il accueille des patients décédés et des personnes vivantes victimes de violences diverses. Son équipe est en contact avec des personnes dans des situations de grande souffrance et fait preuve de la plus grande empathie à leur égard.Force est de constater ces dernières années une augmentation des faits de violence, un reflet de la société qui se traduit aussi par une reconnaissance de la Médecine légale.Rencontre avec le Dr Sébastien Duband, chef du service de Médecine légale.

Le Dr Sébastien Duband en salle d'autopsie

L'institut médico-légalL’activité thanatologique s’exerce dans le cadre juridique sur réquisition d’un magis-trat. L’objectif est alors de déterminer, si possible, la cause du décès et/ou l’interven-tion d’un tiers dans la survenue de ce décès. Les médecins du service procèdent alors à l’examen externe des corps qui arrivent à l’institut, effectuent, dans certains cas, des prises de sang pour analyses toxicologiques et réalisent des autopsies. Les examens sont demandés par la justice. Les médecins légistes proposent parfois des examens complémentaires qui ne sont pas toujours suivis par les magistrats, contraints sur le plan budgétaire, et dont les préoccupations sont judiciaires(1) avant d’être médicales(2).Les familles ne peuvent pas s’opposer à une autopsie judiciaire qui se fait toujours en présence des forces de l’ordre.Les médecins réalisent également des exa-mens de levée de corps sur le lieu où il a été trouvé, par exemple sur la scène de crime. Ils participent aussi à des reconstitutions criminelles afin d’apprécier la concordance des lésions constatées lors de l’autopsie

Au CHU de Saint-Étienne, le service de Médecine légale a une double activité  : la thanatologie (institut médico-légal) et la victimo-logie (unité médico-judiciaire tournée vers le vivant). Ce n’est pas le cas de tous les établissements.

Le service mortuaire, lieu de soinsLe service de Médecine légale comprend également le service mortuaire hospitalier avec une unité à l’Hôpital Bellevue et une unité à l’Hôpital Nord. Il accueille les pa-tients qui décèdent au CHU et à l’ICLN et a des liens étroits avec tous les services de soins. L’accueil des corps des personnes dé-cédées s’inscrit dans la mission de soins de l’hôpital. Les corps sont conservés jusqu’à leur inhumation (entre 24 h après le décès et jusqu’à 6 jours). En cas d’obstacle médico-légal, c’est le magistrat qui délivre le permis d’inhumer. Le service mortuaire a été conçu afin de permettre une présentation du corps aux familles dans des salons pro-pices au recueillement. L’équipe aide les fa-milles dans leurs démarches funéraires dans le respect des choix religieux ou philo-sophiques de chacun.

(1) Article 230-28 du code de procédure pénale(2) Le médecin n’oublie cependant pas son rôle premier d’acteur de Santé et lorsqu’une maladie potentiellement héréditaire est mise en évidence à l’autopsie, il rencontre la famille pour informer de la nécessité d’un dépistage.

avec les faits rapportés par le (ou les) mis en cause et déposent lors du procès aux assises dans les affaires criminelles. Les familles des défunts sont également reçues quand ils en font la demande.

une prise en charge des victimesLe médecin légiste est le médecin des situa-tions violentes et de leurs effets sur les vic-times décédées ou vivantes. C’est pourquoi les médecins du service reçoi- vent en consultation, sur réquisition judiciaire, des victimes d’accidents de la circulation (coups et blessures involontaires), d’agressions physiques (coups et blessures volontaires) et/ou psychologiques et d’agressions sexuelles. Les victimes peuvent être adultes ou mineures. Les psychologues du service, spécifiquement formés, prennent également en charge les victimes de traumatismes et assurent leur suivi psychologique.La reconnaissance médicale, puis judiciaire et sociale des violences subies est nécessaire au processus de reconstruction post-trauma-tique des victimes.

Page 13: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 13

dERnIèRE MInutE !

l’art et la manière de faire passer des informations

L’équipe du service de Réanimation B a mené pendant plus d’un an une réflexion autour de la communication avec les familles. La démarche a abouti à la création d’une quinzaine de posters humoristiques. Ces supports originaux ont permis à la fois d’harmoniser les pratiques professionnelles et de faciliter l’information des familles.

Discrétion et respect des lieux :un devoir de tous.

L’hospitalisation d’un patient en réa-

nimation est toujours une source

d’angoisse importante pour ses

proches. Leur première visite est

un moment peu propice à l’assimi-

lation d’informations sur le fonctionnement du

service telles que les heures de visite, la possi-

bilité de téléphoner pour avoir des nouvelles…

La remise d’un document n’est guère plus efficace,

la plupart du temps il n’est pas lu. Pourtant le

premier contact avec la famille est primordial et

la transmission de certaines informations indis-

pensable. Entrer dans une chambre de réanima-

tion, très médicalisée, nécessite notamment un

temps de préparation. L’appel des familles à cer-

taines heures peut également gêner l’équipe qui

est peu disponible à ce moment-là pour répondre.

Afin d’améliorer l’accueil des familles et en par-

ticulier des enfants, l’équipe médicale et para-

médicale a décidé de travailler sur son mode

de communication. La démarche, pilotée par

Séraphin Steve, cadre de santé, a conduit les

personnels à réfléchir à leurs pratiques profes-

sionnelles et à développer l’information. En tra-

vaillant sur les droits des patients, ils ont égale-

ment réfléchi à leurs obligations mais toujours

dans l’adaptabilité. C’est le cas par exemple

pour les horaires : le service n’est pas ouvert 24 h

sur 24 mais les heures de visite peuvent être

modulées selon les contraintes des familles et

l’état de santé du patient (fin de vie).

Des posters drôles et informatifsIl est apparu comme une évidence que l’infor-

mation devait être ludique pour être comprise

par les familles. D’où l’idée de créer des posters,

illustrés comme des bandes dessinées. Un gros

chien, coiffé d’une casquette, est le personnage

principal : c’est la personne référente apte à

diffuser l’information au sein de la famille !

Avant de passer à la phase créative, réalisée

avec beaucoup de talent par Jean-Louis Escoffier,

aide-soignant dans le service, l’équipe a défini

soigneusement les messages et conçu des

scénarios humoristiques. Les 15 posters créés

répondent à chaque interrogation de la famille

et abordent des questions sur l’hygiène, la

confidentialité, l’usage du portable, le bruit…

Même les pendules ne se contentent pas de

donner l’heure dans le service mais indiquent

aussi les horaires de visites autorisées !

Les posters ont été testés auprès des membres

de la Commission des Relations avec les

Usagers (CRUQ). Plusieurs services

du CHU ont également apporté

leurs contribution : l’Atelier Intégré

de Reprographie, les services

techniques, la direction des

usagers. Enfin, pour être

compris de tous, les posters

ont été traduits en anglais et

en arabe littéraire.

Leur mise en place dans le service

depuis mai 2015 a déjà eu des effets

positifs : les appels téléphoniques entre 8 h

et 10 h (heures des soins) ont baissé de 70 % !

Afin de poursuivre la démarche, un questionnaire

d’évaluation est remis aux familles depuis mi-

novembre.

Page 14: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

Patrick Gobourg présente une dalle avec le dessin réalisé par un enfant.

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE14

plAn lARgE...

Talent et créativité au service du handicap auditif

Des plafonds décorés pour distraire les enfants malades

Delphine lorton, bénévole du Centre d’Information sur la surdité et l’Implant Cochléaire (CISIC)* qui inter-vient au CHU, s’est lancée dans la création de bijoux pour agrémenter les prothèses auditives et les implants cochléaires.

Depuis plusieurs mois, l’association « les Blouses Roses » multiplie les actions afin de pouvoir financer un beau et grand projet appelé « Gazopago », avec l’aide d’autres associations partenaires (Festi Mômes, Trophées Solidarité Homme et Territoire, Troupes de théâtre…).

Appareillée dans son enfance, elle a mal vécu ce dispositif dis-gracieux. La pose d’un implant cochléaire après avoir totale-ment perdu l’audition, lui a changé la vie et lui a permis de reprendre une activité professionnelle. C’est en essayant de customiser les appareils de ses trois

filles, également malentendantes, et sur l’insistance de sa fille aînée, que l’idée lui est venue de créer des bijoux. Après différents essais, elle a déposé un brevet pour le système de fixation qui s’adapte à tous les modèles de prothèses et d’implants. Elle travaille aujourd’hui différents matériaux comme l’argent ou le plaqué or. Elle vient même de conclure un partenariat avec Disney dont elle est très fière !Delphine Lorton perçoit sa démarche un peu comme une thérapie. L’objectif de ces bijoux est d’embellir les appareils et non de les cacher. Il est essentiel pour elle que le handicap auditif se voit afin que les gens soient plus conciliants, plus attentifs. C’est aussi une autre façon de voir le handicap. Face à la demande, elle a créé un site internet www.l.semmele.com où les gens peuvent commander directement leurs bijoux. Une vingtaine de modèles existe dont les prix sont compris entre 25 € et 40 €. Toutes les couleurs sont modifiables. Même si la demande est croissante, elle ne peut pas vivre aujourd’hui de cette activité qu’elle exerce seule. Néanmoins les perspectives de dévelop-pement sont encourageantes : la France compte 6 millions de malentendants dont 15 % sont appareillés.

*CISIC : 06 77 19 07 [email protected]@cisic.frwww.cisic.fr

Les bénévoles de cette association, très connue dans les hôpitaux, interviennent depuis plusieurs années dans différents services du CHU.

Depuis octobre 2012, des dalles colorées et ludiques ornent les plafonds du service des Urgences pédiatriques du CHU*. Cet aména-gement, du nom de « Gazopago », rend les lieux plus accueillants et constitue un outil thérapeutique pour l’hypno-analgésie (réduc-tion de la douleur – voir CHU’mag N°28 p 8). Devant le succès rencontré auprès des enfants, plusieurs services du pôle Couple-Mère-Enfant souhaitaient également bénéficier de cette installation. Depuis mi-novembre, 17 nouvelles salles de soins à l’Hôpital Nord et en Médecine Physique et de Réadaptation pédiatrique à l’Hôpital Bellevue sont équipées de ces dalles. Elles ont été créées à partir des dessins d'enfants de l’Angélus, dans le quartier de la Métare. Pendant trois jours, ces enfants, encadrés

les Blouses Roses : 06 52 56 08 83 / 06 48 22 01 [email protected]

par les bénévoles de l’association « Les Blouses Roses », ont dessiné, colorié, modelé des personnages et objets destinés à distraire les enfants hospitalisés au CHU. Patrick Gobourg, architecte, a ensuite utilisé ces dessins pour créer des illustrations et des jeux visuels sur les dalles. Il a inventé ce procédé il y a une douzaine d’années dans le respect des normes d’hygiène et de sécurité incendie. L’ensemble des créations est amovible et interchangeable.Cet aménagement ludique permet ainsi de distraire les enfants tout en réduisant leur anxiété et la douleur pendant les soins.

*Projet financé par le Lions Club de Courchevel Tarentaise – voir CHU’mag N° 28 p 11

Installation des dalles plafonnières.

Page 15: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 15

plAn lARgE...

Pôle des Technologies Médicales :construction d’un pont vers le Brésil et la Russie Anne-Sophie Gouzy – Directrice du Pôle des Technologies Médicales

Carrefour intellectuel et technique des compétences territoriales, le Campus Santé Innovations est aussi un carrefour international sur les aspects scientifiques, universitaires et économiques.

Association fédérative des ex-

perts en dispositifs médicaux

et représentant les industries

de la santé du territoire, le

Pôle des Technologies Médi-

cales accentue cette dynamique, puisqu’il a été

choisi par le ministère brésilien de la santé pour

les conseiller sur la mise en place d’un pôle

d’innovation au Brésil à partir de l’exemple sté-

phanois. Basé à Recife, ce pôle regroupe les

institutions politiques nationales et régionales

brésiliennes, l’Université Fédérale et l’école

d’ingénieurs du Pernambuco, ainsi que l’Hôpital

Universitaire de Recife.

Entamée en août 2014, cette collaboration

entre le Pôle des Technologies Médicales et le

Brésil a d’ores et déjà été l’occasion de nom-

breux échanges, par la venue de plusieurs délé-

gations à Saint-Étienne et par l’organisation en

septembre de rencontres à Recife pour une

délégation stéphanoise. Ce dernier voyage a

été l’occasion de rendez-vous d’affaires entre

industriels des deux pays et de construction de

partenariats académiques et institutionnels entre

les acteurs du Campus Santé Innovations de

Saint-Étienne et leurs homologues brésiliens.

Les représentants de l’expertise stéphanoise

ont ainsi pu visiter différents départements et

laboratoires de l’Université Fédérale du Pernam-

buco (UFPE), ainsi que trois hôpitaux de la ville

de Recife qui en compte plus d’une cinquantaine :

l’Hôpital Universitaire, l’Hôpital IMIP et le Real

Hospital Português. Ce voyage a conforté les

perspectives de collaboration entre les territoires

sur les thèmes académiques, économiques et du

design. Une feuille de route partenariale entre

l’UJM et l’UFPE est par exemple en cours de

signature pour amorcer le travail collaboratif.

Des relations étendues à la Russie

En fin d’année 2015, le Pôle des Technologies

Médicales a accueilli également une délégation

de Russie soucieuse d'acheter les produits néces-

saires au développement d'une chirurgie plus

proche des standards et de la réglementation

européenne (orthopédie, traumatologie, dentaire,

chirurgie des extrémités, ingénierie tissulaire...).

Occasions d'échanges constructifs et de discus-

sions commerciales, ces quelques jours ont

également été une opportunité pour découvrir

les pratiques chirurgicales de nos deux pays.

La découverte des compétences du Campus

Santé Innovations permet de valoriser nos savoir-

faire médicaux, scientifiques et industriels auprès

de nos homologues russes.

Superbes opportunités de développement et

de partage de connaissances, les deux relations

qui se nouent entre le Brésil, la Russie et le Pôle

des Technologies Médicales sont une porte

ouverte sur le monde qui est offerte aux acteurs

du Campus Santé Innovations dont le personnel

du CHU fait partie.

N’hésitez pas à contacter et à rencontrer le Pôle

si vous souhaitez en savoir plus ou participer

aux rencontres (www.pole-medical.com).

Le Pôle des Technologies Médicales est une associa-tion loi 1901, unique en France, qui fédère depuis

plus de 20 ans des chercheurs en ingénierie, des entrepreneurs et des professionnels de santé afin de développer les dispositifs médicaux de demain (textiles de santé, im-plants chirurgicaux et équipements médicaux).

Le CHU de Saint-Étienne est partie prenante de ce cluster qui regroupe les savoir-faire de 70 entreprises, 20 laboratoires de recherche et 150 partenaires.

La délégation stéphanoise à Recife, en septembre dernier, avec ses homologues brésiliens

Page 16: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE16

pOInt dE REpèRE

C'est aussi la formation professionnelle tout au long de la vie !Quand on parle de la formation professionnelle à l’Hôpital on évoque souvent la promotion professionnelle, les diplômes d’université ou bien encore l’adaptation à l’emploi. On oublie parfois que la formation professionnelle tout au long de la vie peut être l’occasion de revenir sur des savoirs fondamentaux qui n’ont pas été acquis en période scolaire.

Nous vous proposons aujourd’hui le témoignage d’une de nos collègues, agent des services hospitaliers, que nous avons souhaité partager.

« Apprendre à lire A changÉ ma vie »

« J'ai voulu apprendre à lire, car dans le foyer

femmes-enfants où je travaillais, les autres

personnes lisaient des histoires aux enfants

mais pas moi. Cela a déclenché chez moi l'envie

de lire, de compter et d'apprendre.

Quand je suis arrivée à l'hôpital, le travail d'ASH

m'a plu et je me suis rendu-compte que si je

voulais rester, il fallait apprendre à lire pour

pouvoir réaliser le travail seule.

J'ai demandé à ma cadre si je pouvais avoir

une formation qui m’a été accordée par le CHU.

Au premier entretien avec l’organisme de forma-

tion ANTARES, j'ai dit que j'avais peur que la

formatrice ne soit pas patiente car je travaillais

lentement mais la directrice m'a rassurée. J'ai

alors commencé la formation, tous mes collègues

étaient derrière moi, ils m'ont encouragée et

aidée.

Au début, c'était dur mais je me suis accrochée

car c'était mon projet pour être plus indépendante.

La formatrice a été patiente et m'a encouragée

à progresser.

Maintenant je suis contente, je lis beaucoup !

Aujourd'hui, je peux trier le linge, compter, lire

les consignes sur les bouteilles de produits. Je

peux préparer les plateaux même en salle.

J'écris les noms et je laisse des mots à mes

collègues. J'envoie aussi des textos.

Il me reste à utiliser l'ordinateur, cela me semble

compliqué mais je devrais y arriver !

Il faut s'inscrire à une formation ; il faut essayer.

Ce n’est pas facile mais si on veut, on peut.

Maintenant, je n'ai plus à cacher que je ne sais

pas lire puisque ce n'est plus le cas.

A 49 ans, ma vie a changé : je suis plus sûre

de moi, plus souriante. Je suis plus autonome,

j'ose faire plus de choses moi-même (mais je

garde toujours mon carnet).

Je remercie ma cadre, tous mes collègues, la

directrice du centre de formation et la formatrice.

Sans eux, je n'aurais jamais appris à lire et à

écrire. »

De nombreux agents, qui souhaitent notamment

se préparer à des formations diplômantes,

savent que notre CHU propose des formations

de remise à niveau. Néanmoins pour certains

professionnels, bien qu’ils aient été scolarisés,

ces formations sont encore inadaptées car il

ne disposent pas des compétences de base en

lecture, écriture ou calcul qui leur permettraient

d’être autonomes dans les situations courantes

de la vie professionnelle et personnelle. Ce

n’est pas pour autant qu’il faut renoncer, votre

service de formation et les formateurs qu’il a

sélectionnés peuvent proposer des parcours très

personnalisé à celles et ceux qui en ont besoin.

Que vous soyez vous-même dans la situation

de l’auteur de ce témoignage, que vous soyez

collègue ou cadre d’une personne qui parfois

vous demande de lui lire un courrier officiel ou

de remplir un chèque, pensez :

Formation ProfessionnellePoste 27 404Marie-Christine GAREL.

Page 17: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 17

pOInt dE REpèRE

1°) Réponse D : Les agents contractuels doivent adresser les deux premiers volets à la CPAM et le troisième volet au bureau du personnel. Les agents stagiaires et titulaires doivent uniquement adresser le volet n°3 au bureau du personnel.

2°) Réponse B

3°) Réponse A : La prime de service est versée aux agents titulaires et stagiaires de la fonction publique en deux fois : un acompte est versé en novembre et le solde en juin de l'année suivante.

4°) Réponse A : Y compris sur présentation d'un justificatif médical.

5°) Réponse C : Si un tiers est responsable de votre absence vous pouvez le signaler à la DRH qui se retournera contre l’assurance du tiers.Exemples : Accident de la circulation causé par un tiers y compris pendant vos vacances, morsure de chien dont vous n’êtes pas le propriétaire, chute dans un supermarché en raison d’un sol glissant non nettoyé…

6°) Réponse C : Le grade ou l’indice majoré de référence n’a aucun impact sur le montant du reliquat. Il est identique pour tous les agents stagiaires et titulaires et simplement proratisé en fonction du temps de travail.Le reliquat est versé avec le solde de la prime de service en juin. Il varie d'une année sur l'autre en fonction de l'absentéisme global du CHU.

7°) Réponse D : dont 194 € au titre de l’abatte-ment de 1/140

ème par jour d’absence et 244 €

au titre du reliquat (ou prime supplémentaire versée aux agents ayant moins de 8 jours d’absence pour raison de santé ou jours enfants malades dans l’année).

Vous devez vous absenter pour raison de santé, connaissez-vous vos droits et obligations ?

1°) Je suis malade et je ne peux prendre mon poste, je préviens :

A - Mes collègues dans la journéeB - Mon cadre immédiatementC - Le Bureau du Personnel sous huitaineD - Mon cadre immédiatement et je transmets mon certificat médical au Bureau du Personnel sous 48 h

2°) Quelle est l’incidence de mes absences pour raison de santé (y compris pour accident de travail et maladie professionnelle) sur mes congés annuels (CA) et RTT ?

A - Mes droits à RTT et à CA sont réduits au prorata de la durée d’absenceB - Je conserve l’intégralité de mes droits à CA et mes jours de RTT sont réduits au prorata de la durée de mon absenceC - Aucune incidence

3°) Si je suis titulaire ou stagiaire de la fonction publique, quelle est l’incidence d’une absence pour raison de santé sur ma prime de service ?A - Elle est réduite d’1/140ème par jour d’absence et au-delà de 8 jours d’absence par an, je perds la prime supplémentaire (ou reliquat) B - Aucune incidenceC - Ma prime de service est annulée si je m’absente un jour dans l’année

4°) les absences pour enfants malades sont-elles comptabilisées dans l’abattement de la prime de service ?A - OuiB - Non

5°) Est-il possible de récupérer le montant des abattements appliqués à la prime de service et donc de percevoir l’intégralité de ma prime de service alors même que j’ai été absent dans l’année ?A - NonB - Oui si j’offre une boîte de chocolat au DRHC - Oui si un tiers est responsable de mon arrêt de travail

6°) En 2014, j’ai été absent moins de 8 jours dans l’année, quel est le montant de la prime supplémentaire (ou reliquat) qui m’est versé en raison de mon assiduité ?A - 10 €B - 244 € diminué de 20 €/jours d’absence soit pour 7 jours d’absence un reliquat de 104 €C - 244€D - Il n’existe pas de bonification de l’assiduité

7°) Je suis ASH au 1er échelon et absent(e) 20 jours dans l’année 2014, quel est le montant de la perte sur ma prime de service en raison de mes absences ?A - 15 €B - 5 €/jour d’absence soit 100 € pour 20 joursC - 50 € les 10 premiers jours et 100 € les 10 suivants soit 150 €D - 438 €

Page 18: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

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LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE18

unE jOuRnéE AvEc...

Un Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs

Peu de personnes ont connaissance du métier de Mandataire Judiciaire. Cette fonction est occupée au CHU de Saint-Étienne par une seule personne : Amélie Bouchet que CHU’mag a rencontrée…

Une profession très encadrée

Le Mandataire Judiciaire à la Protection des

Majeurs (MJPM) est chargé d’assurer des

mesures de protection (tutelle, curatelle et

sauvegarde de justice) auprès de personnes

fragiles. Il a remplacé le « délégué à la tutelle »

en 2007.

Nommé par le directeur de l'établissement,

il est en charge d’assurer la protection de la

personne et des biens du majeur vulnérable.

En fonction du degré de la mesure (curatelle

simple ou renforcée, tutelle), il a un rôle d’as-

sistance ou de représentation. Cette profession

peut être exercée en association, en libéral

ou en milieu hospitalier (les établissements

de plus de 80 lits ont l’obligation de mettre

en place un service « protection des majeurs »).

Enfin pour exercer ce métier, il faut être titu-

laire d’un diplôme de niveau III, répondre à

des critères de moralité, avoir plus de 21 ans

et être titulaire du Certificat National de

Compétences (CNC). Un arrêté préfectoral

vient ensuite acter la capacité d’exercice et

le professionnel prête serment auprès du

tribunal d’instance.

Un suivi au quotidien

« Pour ma part, je suis MJPM au sein du

CHU depuis mars 2015. Actuellement je suis

chargée de la protection de 19 majeurs à ce

jour, patients de gériatrie en Unité de Soins

de Longue Durée (USLD) ou de psychiatrie.

Concrètement je les accompagne au quotidien

dans leurs démarches administratives, dans

la gestion de leur budget, leurs parcours de

soin, la gestion de leur appartement, les

courses occasionnelles pour les résidents en

USLD ….

C’est le Juge des tutelles qui me confie les

mesures. Je lui rends compte des démarches

accomplies et lui demande l’autorisation

pour réaliser certaines opérations. En fin

d’année, je dois lui remettre le compte de

gestion de chaque majeur sous protection

juridique.

Je travaille aussi en lien étroit avec la Trésorerie

du CHU qui décaisse l’argent de poche aux

majeurs, règle les factures que je lui transmets

pour paiement. Le Trésorier Principal contrôle

annuellement mes opérations financières en

tant que comptable. L’ensemble des opérations

des majeurs (recettes et dépenses) sont

enregistrées sur un logiciel métier adapté.

C’est un métier passionnant ! J’ai beaucoup

de responsabilités, aucune journée ne se

ressemble, je dois être extrêmement dispo-

nible pour les majeurs qui sont très souvent

dans la demande. Il faut savoir faire preuve

d’écoute, de patience, de discrétion et parfois

de fermeté. Je suis aussi en lien avec un

grand nombre de partenaires : soignants,

assistants sociaux, banques, notaires…

Pour les résidents USLD, je leur rends souvent

visite et leur apporte aussi des fournitures

qu’ils m’ont demandées. L’aspect relationnel

est primordial dans cette fonction.

Lorsque je suis absente, deux assistantes

sociales du CHU, toutes deux titulaires du

CNC, sont en capacité d’intervenir en cas

d’urgence.»

Le service de la « Protection des majeurs » est situé à l’Hôpital La Charité au Pavillon N.

Page 19: CHU'mag n°38 décembre 2015/janvier/février 2016

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