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Circus of dreams fait rêver

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Circus of dreams fait rêver

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2 17 juillet 2012No 663

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

RIM vient de perdre un procès pour violation de brevets face au plaignant Mformation Technologies. Il s’agit d’une énième mauvaise nouvelle pour le constructeur des Black-Berry, dont la santé est déjà précaire.

Il ne semble désormais plus possible pour Research In Motion de faire parler d’elle de manière positive. La firme a vu son action perdre presque les trois quarts de sa valeur l’année dernière, les pertes s’enchainent et le système BlackBerry 10 a une nouvelle fois été retardé, cette fois au premier trimestre 2013. Récemment, l’entreprise a en outre confirmé qu’elle se séparerait de 5 000 de ses employés.

Parallèlement, RIM affrontait une plainte déposée en 2008 par la société Mformation Technologies. Elle portait sur la violation de deux brevets sur la gestion à distance d’appareils sans fil depuis un réseau lui aussi sans fil. Or, ce brevet concer-ne l’une des fonctionnalités phare du composant BlackBerry Enterprise Server vendu par RIM : la gestion d’une flotte de smartpho-nes. Mformation vend d’ailleurs lui-même des solutions pour ce type de gestion, de manière plus générale car non limitée à une marque précise.

Le cœur du débat entre les deux sociétés se situe évidemment au niveau de la paternité. Mformation Technologies dispose bien d’un brevet valide, mais RIM clame pour sa part qu’il est invalide. Pourquoi ? Parce que le constructeur utilisait déjà les fonctionna-lités incriminées quand le brevet a été accordé à Mformation. Conséquence : RIM a tenté de faire invalider le brevet, ce qui n’a pas fonctionné.

L’affaire était entendue dans un tribunal fédéral de San Francisco et le jury a décidé que les réclamations de Mformation étaient justifiées. Pour RIM, le résultat est la mise en place de royalties équivalentes à 8 dollars par appareil connecté à la solution Server. Malheureusement pour le père des BlackBerry, ces royalties sont rétroactives et s’appliquent aux derniers 18,4 millions de smart-phones vendus. RIM doit donc s’acquitter de 147,2 millions de dollars. Bien entendu, ces royalties seront également valables pour tous les futurs appareils vendus.

Il reste toutefois une possibilité pour RIM de s’en sortir. Certains points n’ont en effet pas encore été éclaircis et un juge doit encore se prononcer. Dans un communiqué de presse, RIM indique « explorer tous les recours » possibles mais attend d’en savoir davantage pour faire appel de la décision.

Un spécialiste de la sécurité informatique a mis en avant une faille qui permettait d’accéder aux photographies de n’importe quel utilisateur du réseau. Sans lui demander son accord, normale-ment indispensable.

C’est le premier incident majeur auquel a dû faire face le réseau qui monte, Instagram. Rachetée en avril par Facebook pour 1 milliard de dollars, cette application de partage de photographies pour les terminaux mobiles est, depuis, l’objet de toutes les atten-tions.

Comme sur une majorité des réseaux sociaux, l’utilisateur d’Instagram choisit avec qui il veut partager ses photographies (à moins qu’il ne rende son profil public). Pour cela, il doit accepter cette personne comme ami. Mais Sébastian Guerrero, un spécia-liste de la sécurité informatique, a découvert une faille permettant de passer outre cette étape et d’accéder ainsi aux photographies de n’importe quel membre, sans lui demander son accord. Et pour prouver son existence, il n’a pas trouvé mieux que de s’ajouter dans la liste d’amis de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.

Une faille rendue publiqueSébastian Guerrero déclare avoir communiqué l’existence de cette faille à Instagram et Facebook avant de la rendre publique

sur son blog personnel, faute de réponse. Il y détaille d’ailleurs toute la manipulation, complexe, avec des photographies à l’appui. Le fait que cette faille soit rendue publique est un coup dur pour le réseau, qui se doit d’assurer la sécurité des données et la pro-tection de la vie privée de ses membres sous peine de ne plus être utilisé. Celle-ci aurait théoriquement pu affecter ses 40 millions d’utilisateurs.

Face à un début de crise, Instagram a réagi très rapidement. Le problème est aujourd’hui résolu. La firme explique qu’«à cause de ce bug, dans des circonstances très spécifiques, une relation entre deux utilisateurs pouvait s’établir de manière incorrecte». Consciente du préjudice d’image qui pourrait résulter de cette faille, Instagram ajoute qu’aucun élément ne prouve qu’elle a été mise à profit à plus large échelle, tentant ainsi de clore la polémique.

Le règne blackberry touche t-il à sa fin?

Une faille de sécuritédécouverte sur Instagram

Au seuil du 50e anniversaire du Tro-picana d’Haïti, l’orchestre est confronté à une crise interne l’opposant à son propre trompettiste, Louis Jean Lubin.

Le musicien aurait décidé de pour-suivre l’orchestre Tropicana en justice pour cause d’abus et d’injustice.

Le guitariste et administrateur du groupe Pierre Pelotat, affirme que Lubin Louis Jean, qui a été le Pierre Pelotat maestro de l’orchestre à deux reprises, soit en 1984 et en 2001, aurait durant ses 45 ans participé aux détour-nements de fonds au sein de l’orchestre en 1984 et en 2001. Ce qui avait poussé Le Septentrional, leur farouche compé-titeur à réaliser en 1984 une meringue sur Tropicana.

Pierre Pelotat estime que : « le litige opposant le Tropicana au guitariste Jean Lubin est déjà résolu ; du fait

Tropicana d’Haïti en conflit avec son musicien Louis Jean Lubin

que d’autres musiciens tels : Ti Codo, Wilfrid, Jean Claude…, entres autres, qui auraient aussi été impliqués dans ce dossier en 2001 sont déjà morts. De plus, nous sommes en 2012, et cette question n’est plus de mise, puisqu’il n’avait rien dit durant toutes ces années. « Pas besoin d’en reparler ». Le guitariste s’exprimait ainsi le lundi 9 juillet 2012 à l’émission Plateforme Magik sur radio Magik 9, 100.9 FM.

Louis Jean Lubin, coupable ?Pelotat a aussi déclaré : « Louis Jean

Lubin a 45 ans au sien de Tropicana ; moi, j’en ai 19. Il est indiscipliné. Il n’a rien réa-lisé ; et personne n‘en est responsable. »

Plus loin, l’administrateur de Tropi-cana rappelle que Louis Jean Lubin a été plusieurs fois l’objet de sanctions de la part de l’orchestre. « Il est accusé

de fraudes ; sa solde a été coupée de moitié pour raisons de dettes envers le groupe ».

Pour sa part, Louis Jean Lubin entend aller jusqu’au bout dans ce dossier, et promet de tout dévoiler à la presse dans les jours qui viennent.

Gilles Freslet ([email protected])

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317 Juillet 2012No 663

« Tu vieillis et je ne vais plus faire la fête avec toi ! » Ça c’est la voix de Daphney –ma bonne copine – qui me reproche mon manque d’enthousiasme à sortir

rien que pour m’amuser. C’est curieux, mais elle a raison. Je me sens vieillir. Pas en âge bien sûr, mais mon mode de vie est digne d’un ascète. Et ça c’est grave. L’enfance me manque terriblement. Heureusement, le cirque prévu au Parc Historique de la Canne à Sucre me donne une belle occasion pour retrouver cette insouciance qui m’a depuis longtemps abandonnée.

Il est 6h et le parc est déjà bondé. Le spectacle n’a pas encore commencé. Des enfants de tous âges s’amusent sur la cour, leurs parents à leurs trousses. Les gens sont en famille pour la plupart, et on sent chez eux la soif pour des évé-nements du genre. L’atmosphère est détendue, conviviale, agréable.

Il est à peine sept heures quand le show débute. On est plutôt à l’heure. Les prestations sont très appréciées. Le clown avec ses jeux de chapeaux dans un premier temps et ses quilles ensuite amusent les enfants. Monté sur une minuscule bicyclette qui fait à peine 30 cm de long, il fait sensation auprès des enfants. C’est insolite. On se demande bien comment un homme avec près d’un mètre cinquante de haut et un corps qui n’est pas des plus sveltes, peut circuler sur un engin du genre.

Le magicien impressionne aussi. Il fait sortir de sa bouche une bonne longueur de ruban argenté, il descend dans la foule pour montrer tout cela. Par la suite, il fait flotter dans l’air une petite table seulement en touchant une petite nappe qui recouvre celle-ci. Sa dernière prestation sera celle où il fait apparaître des pièces de monnaie qu’il met dans un récipient en stainless. Un enfant a même participé avec lui, ce qui donne plus de crédibilité à ses tours de magie. Les en-fants sont émerveillés, mais moi, je reste sur ma faim. Le prestidigitateur ne fait pas pondre des œufs aux gens, comme j’aurais aimé en voir. C’est dommage.

Les acrobates, quant à eux sont, excel-lents. Leur corps agile et alerte dessine des figures impressionnantes. C’est à se demander des fois si on ne rêve pas. Et justement, je me rappelle que la compa-gnie s’appelle Circus of dreams, un cirque qui a roulé sa bosse un peu partout à travers le monde.

En gros, ils ont tout fait pour présen-ter un show de qualité, mais c’est dom-mage que l’espace ne soit pas approprié à ce genre d’événements. Les gens ont du mal à voir et doivent se déplacer par moment pour bénéficier pleinement du spectacle. Les deux écrans géants placés de part et d’autre de la scène, probable-ment pour retransmettre le spectacle, n’ont servi à rien. Aucune image n’y a été transmise. Par ailleurs le fait que les gens semblent ne parler aucune once de français, le créole n’en parlons pas, fait perdre de la valeur au spectacle, les gens n’applaudissant que par moment et les chants – en langue étrangère – passant comme une lettre à la poste, malgré la superbe voix des chanteuses. Mais il faut reconnaître que les organisateurs ont fait de leur mieux pour palier le défaut d’in-frastructures adéquates de notre pays. Sur place, plusieurs kiosques étaient présents, offrant des friandises de toutes sortes aux enfants.

Un extraordinaire show exécuté avec le feu termine le cirque. C’est beau, c’est intrigant. Jongler avec ces lames de feu tient du mystère. Les feux d’artifice lancés, ajoutent à la féerie du moment. Et une salve d’applaudissement accueille une si belle prestation. Hmm! C’est ce qu’on appelle garder le meilleur pour la fin!

Une fin qui me laisse un goût d’ina-chevé. Une heure trente à peine. Et moi, j’avais envie de voir. Mais, le temps des salutations et des propos de remercie-ments de Kako, animateur pour l’occa-sion, je ramasse mes cliques et mes cla-ques. Les plus pressés se ruent déjà vers la sortie. Avec toute cette file de voitures dans le parking, et dame pluie qui me-nace de faire des siennes à tout moment, c’est un choix avisé. Des sucettes sont distribuées à la sortie aux enfants. J’en

prends une volontiers.

En moins de deux heures, j’ai flirté avec le rêve et renoué avec l’enfance. A pleines dents j’ai croqué la vie dans ce qu’elle a de plus simple. Entre les barbes à papa, les frescos, les crèmes à la glace, les frites et tranches de pizza, j’ai retrouvé les lambeaux d’innocence et de spontanéité que j’avais égarés sur les ri-ves de la vie. Et je me sens plus jeune, un peu le contraire de ce que la Daphney a décrit quelques jours plus tôt, et déjà ex-citée à l’idée de faire la fête plus souvent. Un cirque, j’en veux encore, un peu plus

souvent évidemment. Mais en attendant, ce rêve éveillé, je le revivrai à travers les vidéos et photos que j’ai prises.

Winnie Hugot Gabriel

Circus of dreamsfait rêver

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4 17 juillet 2012No 663

Bon, men ni tou ! Est-ce qu’on essaie-rait de me manger ? Ma viande serait plutôt coriace vu mon âge avancé… Mais ces brûlures d’estomac qui me réveillent… Suspect, hein ? Ah, je suis soulagée, c’est soignable ce que j’ai : je suis atteinte de « Jonassite ». Bon, il faut toujours tout vous expliquer. La Jonas-site, ou syndrome de Jonas, c’est quand vous avez un devoir à accomplir, une chose sérieuse à faire, et puis au lieu de ça vous partez en cavale, pour fuir votre pénible obligation. Alors comme Jonas, vous êtes dans les méras et un poisson vous avale !

Bon, voyons si je peux sortir du ventre du gros poisson et vous sortir mon histoire une fois pour toutes. Je n’ai pas pu faire ma grasse matinée aujourd’hui, tellement cette musique me trotte dans la tête : « Chak moun g-on jaaan pou-l

mande, chak moun g-on jaaan pou-l brase, chak moun g-on jaaan pou li fè ti rakèt li, se konsaaa sa ye ». Je vous demande humblement pardon si je me suis trompée dans le texte ; je n’ai pas encore acheté ce cd et je ne pirate pas, mais je crois que vous avez maintenant la mélodie en tête.

Si ma mémoire est bonne, je crois avoir déjà parlé de certains animateurs de radio qui nous sortent des perles au cours de leurs émissions. Scène courante, et comme la représentation a eu du suc-cès, il y a obligatoirement reprise. Mais là, chapeau à nos acteurs : les perles ne sont pas devenues rares, loin de là. Ceux dont il est question aujourd’hui ont peaufiné la chose, leur émission est un parfait basart, oups pardon, je voulais dire « bazar » ; mais mes doigts ont « chappé » face à cette bassesse dans l’art de la

DE VOUS A MOI

MACRO-ONDES

radiophonie et ont créé ce nouveau lap-sus… Et dans ce basart nous trouvons mieux que des perles, c’est une véritable mine de toulèbagay!

Je m’étais légèrement emportée récemment à la fin d’un article et je vous en avais demandé humblement pardon. Eh bien aujourd’hui, je vous demande l’absolution même, parce que mon emportement va de pair avec mon poids (l’âge amène la graisse…) Vous vous rappelez que je vous avais dit que mon ami courait toujours après moi parce que j’avais toujours honte pour les gens ? Bon, ça ne s’est pas amélioré, et n’eus-sé-je été une parfaite black, je rougirais tout le temps rien qu’en me remémorant les merveilles entendues sur nos ondes, particulièrement avant midi.

Est-ce un fait mystique ? Je ne crois pas. Je pense plutôt que ces pros des on-des sont fins psychologues : le matin est le meilleur moment pour jouer sur le bon cœur des gens. Passé midi, il y a toujours un auditoire, mais le soleil est chaud et les bons cons, pardon, les bons cœurs sont confinés à leur travail, concentrés à la tâche, et la réceptivité n’entraîne pas forcément la générosité (ou l’imbécillité) à cette heure. Ceci est mon opinion, je reviendrai sur le sujet si elle se révèle fausse.

Il faut définitivement donner à Cesarts ce qui est à lui. Aïe! pourquoi Word s’évertue à souligner certains mots, comme si j’avais commis une faute en les écrivant ? Je ne reste pas avec l’ordina-teur moi ! Comment la machine peut croire savoir what I mean ? Les anima-teurs des ondes sont des empereurs dans leur domaine ; on n’a qu’à voir l’engoue-ment des gens à certaines heures pour écouter telle ou telle émission. Mais ces animateurs qui, en plus de la verve, ont aussi ce grand talent, cet art consommé de plumer les auditeurs, ce sont « Ces Artistes », d’où le surnom dont je les baptise : CesArts! Et n’était-ce justement le caractère non mondain de la plupart des émissions, le générique devrait être la musique de SB « Céza, lèw blayi nan poch mwen… », mais faut pas choquer les donateurs… ils protesteraient!

Avez-vous jamais pris le temps d’écouter avec quel charisme ces animateurs créent des slogans pour les programmes de collecte de fonds auprès des auditeurs ? « Notre micro vous est ouvert, appelez joyeusement, déclinez votre identité et dites d’où vous écoutez

l’émission – tel ou tel quartier, l’émission X vous salue – et avec combien vous souhaitez bénir votre émission préférée » . Nous avons « le clan des prêteurs » (c’est moi qui écris, vous n’avez pas à lire ce que votre esprit vous dit) ; la liste des « back-up » (nom inspiré par le ciel, dixit l’animateur), le spécial « apportez de l’eau à la source » (le monde à l’envers hein, maestro!) ; « les amis de l’inspira-tion duvine » (vous devez être vraiment saoûls pour croire qu’une inspiration puisse avoir des amis!) ; « la liste d’an-niversaire de l’émission », etc… Sans oublier tout naturellement les diverses associations de motivation à donner donner donner créées par la station X dont le nom hébreu signifie « la paix » (nan poch pa yo…) Mahomet ne recon-naîtrait plus la montagne avec tous ces fidèles qui y jeûnent moyennant contri-bution pécuniaire aux organisateurs…

Je ne fais pas de ségrégation, non mais pour une certaine raison, les émissions d’un certain secteur prisent davantage ce genre d’arnaques. Elles ne sont pas les seules cependant dans la Caraïbe, particulièrement le matin. On peut être archange et avoir ses petites faiblesses de langage, du genre « map wè si Voilà pap chanje telefòn mwen an aprè emisyon sa-a… » Paradoxal hein ? Plus ils perdent la classe, plus ils font école ! Cool down… Ne nous énervons pas ok, confrères ? Restons « zen »… en parfaite Harmony…

Bon, je ne regrette pas de m’être réveillée très tôt ce matin, sinon, au lever du zénith (c’est bien ainsi qu’on appelle cet astre qui fournit le sérum matinal aux humains, svp ?), j’aurais raté ce diamant sorti par l’animateur, avec force répé-titions : « Change le monde avec ton sourire, mais ne laisse jamais le monde change votre sourire ». Sans rancune ok, brother ! Ne laisse pas une sister changer ton sourire.

Pour revenir à Jonas, saviez-vous que certains poissons s’appellent aussi maquereaux ? Et qu’un autre sens du mot maquereau est proxénète ? De vous à moi, n’est-ce pas vrai que cette attitude de soutirer par la ruse de l’argent ou autres avantages à la radio nous autorise à appeler ces animateurs… des maque-reaux ? Des macro-ondes ?

Sister M*

Dans noslibrairies

Après s’être enfermé dans un profond silence, le groupe rap L&F (Liberté et Frater-nité) reprend du poil de la bête avec « Nèg Pòtoprens », un test pressing qui apporte un souffle nouveau aux répertoires musicaux pour cet été. Sorti récemment, ce morceau de Pipo-Beat, enregistré dans les studios de Musca Group, traite du choc de deux mondes : « à l’inadéquation entre le mode de vie d’un campagnard et celui d’un Port-au-Princien.

Le groupe prépare actuellement un opus qui comportera 9 morceaux dont la sor-tie est prévue pour les vacances d’été. L&F compte aujourd’hui 4 chanteurs, dont Mr Rèz, Lighta, Nade et B.Ko. Ce dernier, qui est d’ailleurs le band leader du groupe, nous fait savoir qu’ils veulent reconquérir leur public d’antan en apportant un son neuf.

Notons que L&F, durant ses huit ans d’existence, a eu un passé fructueux et a col-laboré dans plusieurs projets à succès. Ils ont participé sur le soundtrack de « We Love You Anne », « Chomeco », « My Name is » et « Chocolat ».

Billy Dorinsky, Menager

L&F refait surface

Cette semaine à la librairie La PléiadeAtabey, Yucayequey, Caney

6 000 ans d’aménagement sur l’île d’AyitiHaïti/ République dominicaineUne approche holistique du patrimoine aux Antilles : les paysages culturelsAuteur : Gilbert R. Valmé

Le paysage culturel, caractérisé par le bassin versant et son réseau fluvial, a été défini comme approche conceptuel-le, mettant en évidence une gestion du patrimoine culturel dans les Antilles. L’aménagement du territoire insulaire en paysage culturel par des peuples autochtones grâce à leur vision du monde et aux croyances religieuses. L’effort des familles provenant de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, de sensibilité matrilinéaire et tribale qui, en vagues successives pendant plus de 6 000 ans aux Antilles, avant l’arrivée des ibériques, consentirent à créer une civilisation à dominance Arawak soumise à la culture du manioc amer...

Gilbert R. Valmé est diplômé en Histoire à la Florida International University (FIU) aux USA. Réalise des études d’architecture, d’histoire de l’art et d’archéo-logie aux USA et en France. Professionnel dans la conservation du patrimoine culturel et membre-fondateur en Haïti de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN), du Musée du Panthéon National (MUPANAH). Enseigna un cours d’histoire de l’art à l’ENARTS.

Ce livre est en vente cette semaine à la librairie la Pléiade au prix de 1 900 gourdes.

Librairie La PléiadeComplexe Promenade, angle des rues Grégoire et MoïseP-au-P, Haïti

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517 Juillet 2012No 663

Blackpalm a relevé le défi ! Masquerade Ball restera dans les esprits pendant longtemps. La pluie diluvienne qui s’abat sur Port-au-Prince ce ven-dredi après-midi inquiète

plus d’un. On ne peut s’empêcher de repenser à l’édition de Masquerade Ball de février dernier, annulée à cause de mère nature. Sur Twitter, les messieurs de Blackpalm se veulent rassurants. « Pas la peine de paniquer, on a un plan B ». Mais ils n’auront finalement pas besoin de sor-tir ce dernier du placard. Quand j’arrive au Cercle Bellevue un peu avant minuit, le ciel est parfaitement clair. Le pire est bel et bien passé.

La soirée n’a rien d’un bal masqué. On n’y retrouve nullement le charme et le mystère dont regorge généralement un tel évènement. Pour ce qui est des masques, ils sont quasiment invisibles. Toutefois, les filles, fidèles à leurs habitu-des, ont sorti le grand jeu. Certaines ont quand même eu la présence d’esprit de se mettre à plat, contrairement à moi. Juchée sur mes 15 centimètres, traverser les gradins qui mènent au terrain de tennis de Cercle Bellevue transformé en piste de danse, se révèle un exploit.

Il y a déjà grand-foule et la section VIP, aménagée avec goût, se remplit très vite. Sur le stage, Franco the Saint gratifie le public des derniers tubes à tendance house. On est déjà chauffé à blanc quand Yves Larock fait son apparition vers 1 h 30 du matin. Le DJ suisse est reçu avec une pluie de confettis. La fumée des ma-chines fumigènes aveugle. Des lames de feu montent vers le ciel. La lumière qui émane des foam sticks distribués dans la foule crée une atmosphère féérique. Le public se déchaîne dès les premières no-tes de Rise Up. Les bras levés, on chante à tue-tête. L’euphorie est à son comble et l’accueil semble épater le DJ qui en-chaîne vite avec des morceaux en vogue déjà joués par Franco the Saint. Mais la réaction est différente. Les chansons même semblent différentes. Yves Larock est à la hauteur de sa réputation. Il n’y a

pas de doute possible. Une heure de temps plus tard, la

police fend l’assistance, bouscule même. Mais on ne s’en plaint pas. L’enjeu est de taille : Kryoman est dans la foule. Nou-veau nuage de fumée. Le ciel s’enflamme. Le robot, aussi imposant qu’on l’avait dit, brille dans la nuit. On sort vite les téléphones, histoire d’immortaliser une partie de ce moment unique. Déjà, Kryo-man se dirige vers la sortie. Son appari-tion n’aura duré que 3 minutes. Mais on ne rumine pas trop notre déception. Yves Larock ne nous en laisse pas le temps. Peu après, le robot fait une seconde ap-parition éclair. Après s’être quelque peu vidée, la piste se remplit à nouveau vers 2 h 30. «The night is young» semble nous crier le DJ qui danse derrière sa console et prend de temps en temps le micro pour animer la foule. Toutefois, la foule ne tarde pas à se disperser à nouveau. Certains regagnent déjà leur domicile tandis que d’autres reprennent leur souffle sur les gradins. 3 h 15, Kryoman fait une nouvelle apparition. Pour plus longtemps cette fois, on espère. Non. Ce sera encore 3 minutes. Il n’aura pas eu

le temps de nous élec-trifier mais il nous a, à coup sûr, im-pressionnés. Pour un peu, il aurait volé la vedette à Yves Larock qui clôture son show, comme il l’avait commencé, avec Rise Up, ce tube, qui des années après, a encore le même effet.

Le house music, on l’aime bien. Mais après 5 h de temps à n’écouter que ça, difficile de ne pas en être saturé. Le mé-lange rap-rabòday-dance-hall-carnaval de DJ K9 est donc chaudement accueilli. Enfin une occasion de bouger autre chose que nos bras ! Les extrémistes (anti-house) iront jusqu’à dire que DJ K9 a sauvé leur soirée. Ce dernier continuera d’ailleurs à jouer jusqu’aux premières lueurs de l’aube.

Une soirée de laquelle on se rappel-lera ! Oh que si ! On déplore toutefois le

fait qu’outre Rise Up, Yves Larock n’a pas daigné jouer ses propres compositions dont « By your side » et « Children of the sun », entre autres, que beaucoup apprécient chez nous. Il faudra le lui dire la prochaine fois !

Daphney Valsaint Malandre

La RED Night à laquelle on s’atten-dait est une soirée où tout le monde serait habillé en rouge et blanc comme demandé par les responsables. Et, à en croire la publicité autour de l’événement, « Barikad pral Boukannen Mango Loun-ge ?? Le public de Pétion-ville a fait tard et en petit nombre le déplacement pour supporter BC. Pourtant, le message a été diffusé et le club a une clientèle assez intéressante qui participe à ses activités du week-end. Ce vendredi soir, on n’a pas vu le Mango des grandes affiches, pleine à craquer, on a du mal à bouger. Ce n’est pas non plus le Barikad des grands évé-nements, où le Crew met une ambiance de tonnerre.

Les artistes étaient là vers minuit. Décontractés et joviaux, une attitude ouverte, genre libre d’accès sans aucun

body-guard, ils ont attendus deux heures avant de livrer leur performance. Quel-ques-uns de leurs anciens succès, mêlés avec quelques des nouveaux titres du dernier album, ont été repris dans la salle. Très simples sur scène, et de la plus naturelle des manières, les superstars, pour la plupart n’ont montré aucune mo-tivation à cette soirée qu’ils ont supposé consumer. Critiqué dernièrement par Fred Hype, la touche, la voix et le feeling véhiculé dans l’espace par Tony Mix ont été d’un grand support au crew.

Barikad sera le 22 juillet à Venisia Bel-lisimo à la prochaine édition du Festival « Hip-Hop kreyòl Bò Lanmè » qu’organise Oye Oye productions.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

RED Nightà Mango Lounge

Après la ruelle Chavannes au centre-ville, le club Escape à Delmas 83, Barikad Crew a apporté son album aux Pétion-villois. Baptisée RED Night, cette soirée n’a pas été un grand succès.

Le DJ suisse Yves Larock

Masquerade Ballune soirée dont on se souviendra !

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Lundi 16 et mardi 17 juillet 20126

Championnat national de d1/ 17e journee

En dominant le Violette 1-0 di-manche au Land des Gabions, l’América profite du nul 0-0 concédé par le FICA dans le

derby capois pour porter son avance à 4 points sur le FICA et 5 points sur l’Aigle Noir qui reste un match à dis-puter le 25 juillet contre le Valencia. Quant au Don Bosco, il enregistre son premier succès depuis les matches retour en battant le Victory 1-0 di-manche soir au stade Sylvio Cator.

Après les 2 succès du Violette face aux deux clubs du Nord, (FICA, 1-0 et l’AS Capoise 3-2), il importait de voir comment il allait gérer son voyage dans le Sud pour défier le leader, l’America, qui cette saison vient du Sud.

Battu 1-0, en milieu de semaine par le Tempête à Saint-Marc, le lea-der n’avait pas attiré la grande foule dans son antre du Land des Gabions, dimanche. Donc, le Violette n’a pas débarqué dans le chaudron qu’il crai-gnait. Toutefois, les Cayens connais-sent la philosophie de l’entraîneur du Violette, Kesnel Thomas, qui avait travaillé avec eux et qu’ils avaient d’ailleurs limogé pour insuffisance de résultats. Et pour Kesnel Thomas, il importait de s’imposer pour montrer à ses anciens protégés qu’ils avaient tort de le virer.

Pour la circonstance, James Mo-risset, fait confiance à une formation composée de : Decossa – Dimitry Edouard, Jean Garry Ruben (capt), Ricardy Jean-Baptiste – Harold Es-pérance, Gassendy Sauveur – Wilde Donald Guerrier, Pierre Ronald Saint-Vil, Charles Pierre Ronald – Jocelyn Cénat et Kenz Germain.

Côté Violette, Kesnel Thomas lui oppose un 3-5-2 composé de Henri Philogène – Karl Edwin Vallon, Dupi-ton Anderson, Junior Eve – Wilberne Augusma – Demas Fernander, Ber-trand Séide, Alexandre Bourcicaut, Jeff Narcisse – Frantz Pierre et Luck-sène Elistin.

Sous l’arbitrage de Adzer Arismat, le coup d’envoi de la partie est donné à 16h 05 et d’entrée de jeu, les locaux manifestent leur ambition de marquer la rencontre de leur empreinte. Le Violette résiste, mais une résistance de très courte durée. Car, en cinq minutes, l’America fait le tour de la question pour obtenir l’ouverture du score par Kenz Germain. Un petit but de raccroc et le tour est joué. Le Violette a beau mettre son empreinte sur le reste de la mi-temps, mettre à contribution le gardien de l’America, Decossa à plusieurs reprises dont cette frappe de Lucsène Elistin à la 16e minute déviée en corner par le talon involontaire d’un défenseur, les deux formations rentrent aux vestiaires avec cette maigre avance de l’America.

En seconde période, le Violette a longtemps dominé son adversaire avant de bénéficier miraculeusement de la maladresse de Wilde Donald

Guerrier à deux reprises en fin de rencontre. D’abord sur un contre mené à la 85e minute, le buteur cayen efface son adversaire d’un coup de rein pour s’ouvrir les portes des buts de Philogène et tirer du pied gauche. La frappe du Cayen manque complètement le cadre provoquant un « houuuuuuuuuuuu » du public. 4 minutes après la situation est pra-tiquement identique mais là encore, Wilde Donald manque le cadre et au

América des Cayes creuse l’écart

coup de sifflet final, l’America s’im-pose 1-0 et creuse l’écart en tête du classement.

Le coup d’éclat du Don BoscoUn but de Yveson Etienne en fin

de match a permis au Don Bosco de dominer le Victory 1-0 au stade Sylvio

américa des Cayes seui en tête (photo :Yonel louis)

Cator pour améliorer son nombre de points à la dernière place. Le Don Bosco compte désormais 13 points et n’est plus qu’à 5 points du Violette et 4 de l’ASC respectivement 10e et 11e au classement.

Un derby sans butLe derby capois mettant aux

prises l’Association Sportive Capoise (ASC) au Football Inter Club As-sociation (FICA) n’a accouché que d’un nul sans but dimanche soir au

parc Saint-Victor. Grâce à ce point grappillé dans cette rencontre, le FICA devient, avec 26 pts, l’unique 2e au classement derrière l’America qui en a 30. Il reste quand même sous la menace de l’Aigle Noir qui a un match à jouer contre le Valencia qui a deux

matches en retard contre le Victory et l’Aigle Noir.

Résultats complets des matches disputés et comptant pour la 17e journée

Dimanche 15 juilletAu parc Levelt de Saint-MarcBaltimore bat Cavaly 1-0, but de

Junior Alexandre pour le BaltimoreAS Capoise et FICA 0-0Don Bosco bat Victory 1-0, but de

Yveson Etienne pour Don Bosco

AS Mirebalais bat Tempête 1-0, but de Wings Pierre-Louis

Au Land des Gabions des CayesAmerica bat Violette 1-0, but de

Kenz Germain (5e)Valencia – Aigle Noir

Enock Néré

don Bosco-Victory 1-0 : le tir but de Yveson etienne mystifie le portier du Victory renald elusma (photo : Yonel louis)

Page 7: Circus of dreams fait rêver

Lundi 16 et mardi 17 juillet 2012 7

Interdit de dormir avec sa femme

L e tireur australien Russell Mark est arrivé lundi en colère en Grande-Bretagne, courroucé par l’interdiction

qui lui a été faite par le Comité olympique australien (COA) de dormir avec son épouse durant les jeux Olympiques de Londres.

Sa femme Lauryn, qui fait également partie de l’équipe australienne de tir, et lui de-vront faire chambre à part pour la durée des JO.

Selon Russell Mark, qui prend part à ses sixièmes jeux Olympiques, cette interdiction a été décidée par les officiels australiens après que Lauryn soit apparue en une du “magazine pour hommes” Zoo, tenant un fusil de chasse seulement vêtue d’un bikini vert et or.

Le taekwondo joue gros

L e président de la Fédération internationale de taekwon-do (WTF), Choue Chung-won, a rappelé lundi aux

athlètes et officiels qui prendront part aux jeux Olympiques 2012 que leur sport jouait à Londres son avenir olympique, quatre ans après les polémiques de Pékin.

“Pour que le taekwondo reste discipline olympique, il faut que les compétitions de Londres se déroulent dans un climat juste et agréable”, a déclaré M. Choue lors d’une conférence de presse à Séoul.

Pour éviter une répétition des polémiques qui avaient émaillé les compétitions à Pékin avec des décisions d’arbitres contestées, la WTF a tenté de faciliter le travail des juges-ar-bitres, a rappelé M. Choue.

Les athlètes portent désor-mais des plastrons électroniques qui permettent de comptabili-ser plus efficacement les coups portés et les arbitres peuvent avoir recours à la vidéo quasi instantanément, à l’image de ce qui se fait en escrime.

Le système de points a également été modifié, avec un coup net au plastron du poing ou du pied rapportant un point, un coup à la tête deux points, voire une troi-sième si l’arbitre compte le compétiteur qui est sonné.

En attEndant lEs JO

Le vocabulaire de la chronique sportive s'enrichit. Sous nos yeux et à nos oreilles, les reporters se mettent à parler un langage

élégant, recherché, disons-le fran-chement, pointu. Insensiblement, l'on ne s'en était pas aperçu, à force de feuilleter les journaux ou d'être bran-ché sur le poste de radio de son choix, l'on se rend compte que le vocabulaire a évolué. Dans les années 70 et 80, les chroniqueurs parlaient de porter l'estocade au sens de doubler la mise. Autre exemple : Il s'est emberlificoté, au sens : Il a trop fait jusqu'à perdre la balle (jusqu'à en être dépossédé). De nos jours, l'on entend dire : «Il inscrivit un but ; l'équipe remonta au score ; l'équipe renversa la vapeur (ou la si-tuation)» ; j'avoue que ces situations étaient ainsi décrites dans le temps. Dans les années 2000, l'évolution est notable.

Exemple : 1) L'équipe composta

son billet pour le tour suivant. Com-poster, quelle élégance ! 2) Elle valida son billet pour la finale. Les verbes composter et valider ont la même signification. En revanche, l'en entend de moins en moins le verbe sécher. Les chroniqueurs français usaient sé-cher pour faucher. De même, le verbe déséquilibrer.

Exemple: Il déséquilibra son adversaire. Venons-en aux verbes tuer et plier. Exemple: Il tua le match (formule usée pour dire: il enleva le suspens ou il élimina tout suspens en marquant ce nouveau but). Ou: «Il plie le match» comme on replie une couverture. Quelle belle image ! Tacle est masculin, en dépit des ap-parences. Exemple: Un tacle propre. Par contre, j'apprécie moins : tacle glissé. Ça fait redondance, pléo-nasme. Le joueur glisse au sol pour effectuer un tacle. Attention! Il doit jouer la balle et non l'homme. Par

ailleurs, savez-vous la contraction de pénalty? Le chroniqueur, comme s'il désignait le point de pénalty, insiste: Pénal! Pénal! Par ailleurs, au coup de sifflet final, le chroniqueur lance: «A l'instant même.» Et d'insister: «A l'ins-tant même.» Le connaisseur, même distrait, réalise que c'est la fin. Dans la chaleur d'un reportage, l'auditeur peut capter de manière répétitive, une évidence: «Le football se joue en lignes brisées.» Un défenseur anti-cipe, c'est rendu par un sonore: «Bon jaillissement.» Enfin, la chronique étant de plus en plus pointue, vous pourrez lire ce qui suit: «Le joueur a vendangé cette occasion.» A mon sens, cela veut dire qu'il a gaspillé une balle de match, qu'il a gâché, qu'il a raté l'occasion d'aggraver le score, de donner l'avantage à son équipe.

Mercredi 14 septembre 2011

Jean-Claude Boyer/[email protected]

Les nouveaux motsde la chronique sportive

Le sélectionneur du Brésil, Mano Menezes, a assuré lundi peu avant le départ pour Londres et les jeux Olympiques 2012 que son équipe était mieux préparée qu'elle ne l'était avant la dernière Copa America.

"Je suis beaucoup plus confiant qu'avant la précédente compé-tition", a déclaré Menezes en référence à la Copa America

2011 en Argentine où le Brésil avait été éliminé dès les quarts de finale par le Paraguay.

"Les joueurs sont très intéressés par les Jeux et très impliqués dans la préparation qui a été très positive (...) Nous sommes bien préparés pour re-présenter le Brésil à Londres", a ajouté le sélectionneur qui joue sans doute son avenir à Londres.

Le Brésil avec Neymar, Thiago Silva, Alexandre Pato et Hulk, fait partie des favoris du tournoi olym-pique, le seul titre manquant à son palmarès.

"Théoriquement, c'est vrai nous sommes parmi les favoris, mais on disait la même chose des Pays-Bas avant l'Euro-2012 (...) C'est à nous de confirmer ce statut de favori, mon groupe de joueurs est conscient de cela", a assuré le technicien, en poste depuis juillet 2010.

Les Brésiliens, médaillés de bronze en 2008 comme en 1996 et vice-champion olympique en 1984 et 1988, affronteront en phase de poules dans le groupe C l'Egypte, le Belarus et la Nouvelle-Zélande.

Brésil “mieux préparé que pour la Copa America”selon le coach Mano Menezes

Séance d’entrainement du Brésil sous la direction de mano menezes

jo 2012 de londreS

Page 8: Circus of dreams fait rêver

8 17 juillet 2012No 663

INDIQUEZ L’HEURE

MOT OBSCUR

SIX ERREURS

Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production

MOT À L’AUTRE

R A V I E

V I V R E

V I D E R

D E V I S

V I S E R

S E R I NR E I N E

MOTS CACHÉSMOÏSE

JEUX - 20

Horizontalement1 - Tintamarre. Interjection pour marquer la joie. 2 - Senteurs. Nivelé.3 - Branche de l’Oubangui. Battement de la mesure dans le vers.4 - Enchâssé. Poitrine.5 - Terme utilisé principalement par les taoïstes. Rendis moins touffu. Sélénium6 - Nostalgie. Collecte.7 - Article contracté. Rassasiés. Rocher.8 - Presse. Effet rétrograde. 9 - Prénom féminin. Commune de Belgique.10 - Roue à gorge. Ivre. Lutécium.11 - Femme d’une grande beauté. Identique.12 - Amphithéâtre sportif. Matière colorante rouge.

Verticalement1 - Gros crabe de l’Antlantique. Vallée fluviale noyée par la mer. 2 - Poisson d’eau douce. Absence d’urine dans la vessie. 3 - Fleuve du Canada. Sérieux.4 - Déruite. Engrais azoté. Adverbe de lieu.5 - Métal précieux. Poisson plat. Femme.6 - Usuel. Pressenti. 7 - Activité désordonnée. Baie des côtes de Honshu.8 - Tranché. Romancière britannique.9 - Bidasse. Mouvements rapides. 10 - Femelle du lièvre. Beaucoup. Soldat américain. 11 - Pronom personnel. L’ac d’Italie. Impulsion. 12 - Souffrance. Petit tuyau souple ou rigide.

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MOTS CROISÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les sept lettres restantes forment le prénom de l’ex-président de la France.

MOTS CACHÉS

ADVERBE CIREUR FORMOL PIGERAGNELLE CORAIL FOURMI RASERAVOCAT CORNU FRICOT RÉACTIFBANANE CUMULER HALLES RÉBUSBARRÉE DESSERT HÂTIF RESTEBATTUE DIFFUS ISOLER ROUÉEBAUDET DINDE LATENT SARDINEBERGER DOUZE LOUFIAT SATINBOUCHE ÉDILE MANQUE SAUTEURBOUFFI ÉGLISE MATIN SEXTANTBRIQUE ENFIN NICHE TARDERBRUME FACTOTUM NOIRE TÊTARDCACHET FAIRE OFFENSIF VOLAGECALUMET FATIGUER PÂTÉECENDRE FIGER PAVOT

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Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

MOZAIC

RD LA PO IL RA IT

RA GA IC PO MO RT

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A B C D E

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A : Monument funéraire imposant et somptueux.B : Obstinément.C : Personne robuste, pleine de vigueur.D : Devant du corps des quadrupèdes domestiques.E : Représentation d’une ou plusieurs personnes par le dessin.

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MOTS CROISÉS

U N I T A I R E E E

P E D E R N A L E S

I N N E E E M U E S

O U A A V A R I E R

R A A V I N E S C C

B A T R A V I L L E

L E A R R O O O O T

E S E E S T A A S E

U R I N E S T T E E

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A I R S S A I N T S

MOT OBSCUR

Une lettre vous est donnée pour chaque mot, afin de vous aider à trouver le mot obscur placé dans la colonne des cases grises.

Indice : Automobile

1 Point que l’on vise2 Établissement rustique3 Parier4 Qui relève de l’État5 Réalisation d’un artiste6 Substance blanche et liquide7 Suite de marches

G A G E R

O E U V R E

L A I T

A U B E R G E

E S C A L I E R

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G A G E R

A U B E R G E

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N A T I O N A L

N A T I O N A L

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A U B E R G E

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B U T

SOLUTION JEUX - 19

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

8

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32

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55

CARRÉ MYSTÈRE

Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.

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