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12 XXXIII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie 2) Étude de l’activation du cortex cérébelleux lors des mouvements d’opposition pouce-index réalisés bilatéralement et passivement en phase et en opposition de phase. Résultats : 1) Les mouvements actifs en phase s’accompagnent d’une acti- vation bilatérale du lobe antérieur du cervelet et du cortex sensorimoteur avec une prédominance gauche. 2) Les mouvements actifs en opposition de phase s’accompagnent non seulement d’une activation bilatérale du lobe antérieur du cervelet et du cortex sensorimoteur avec une prédomi- nance gauche mais aussi du lobe HVIII du cervelet (second homunculus), de l’aire motrice supplémentaire, de l’aire motrice cingulaire et inconstam- ment du cortex cingulaire antérieur. 3) Les mouvements passifs s’accom- pagnent d’une faible activation du lobe antérieur du cervelet. Conclusion : Le lobe HVIII du cervelet (second homunculus), l’aire motrice supplémentaire, et l’aire motrice cingulaire sont spécifiquement recrutés par les mouvements en opposition de phase. L’activation du lobe HVIII ne comporte pas de composantes proprioceptive et extéroceptive. Par conséquent, ces trois aires semblent préférentiellement impliquées dans l’organisation temporelle des mouvements complexes indépendamment des réafférences sensorielles. GALANAUD D. (1) , DORMONT D. (1) , CARPENTIER A. (2) , ABDENNOUR L. (3) , PUYBASSET L. (3) , CHIRAS J. (1) (1) Département de Neuroradiologie, Hôpital La Pitié Salpêtrière, 47 Bou- levard de l’Hôpital, 75013 Paris. (2) Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, 75010 Paris. (3) Département d’Anes- thésie-Réanimation, Hôpital La Pitié Salpêtrière, 47 Boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Objectif : Déterminer si l’IRM cérébrale, réalisée à la phase aiguë, permet de prédire le pronostic à long terme des patients traumatisés crâniens graves (TCG). Patients et méthodes : 38 patients comateux 1 semaine après un TCG ont été explorés en IRM de façon prospective 1 ± 5 jours après l’accident. Cet examen comportait des séquences sagittale T1, axiale FLAIR et T2* et une acquisition de spectroscopie monovoxel (SRM) sur la partie postérieure de la protubérance. Le nombre et la gravité des lésions en imagerie (T2* et FLAIR) ont été évalués sur une échelle numérique dans 3 sous régions : les hémisphères, les noyaux gris cen- traux et le tronc cérébral. Le pronostic fonctionnel, basé sur le Glasgow outcome scale (GOS) a été déterminé à 6 mois, et les patients divisés en 3 groupes : favorable (GOS 4-5), intermédiaire (GOS 3) et défavo- rable (GOS 1-2). Résultats : le nombre de lésions dans chacune des 3 régions en FLAIR et en T2* est inversement corrélé au GOS. Le rapport NAA/Cr de la pro- tubérance est fortement diminué chez les patients ayant une évolution défavorable, même en l’absence de lésion IRM, suggérant la présence de lésions axonales diffuses dans cette structure. L’analyse multivariée (en composantes principales) des données FLAIR, T2* et SRM sépare claire- ment les 3 groupes de patients. Conclusion : L’IRM précoce multivariée peut permettre de prédire l’avenir neurologique des TCG. Une étude multicentrique (PHRC national) est en cours pour affiner ces résultats sur un plus grand nombre de patients. MOLINIER S., KANAGAKI M., BROCHET B., CAILLE J-M., PETRY K-G., DOUSSET V. Service de Neuroradiologie Diagnostic et Thérapeutique, CHU de Bordeaux, Bordeaux. Laboratoire de Neurobiologie des Affections de la Myéline, EA2699, Université Victor Segalen, BORDEAUX Objectifs : Améliorer la compréhension des mécanismes de l’inflamma- tion dans la sclérose en plaques (SEP) par imagerie de diffusion des lésions rehaussées par un chélate de gadolinium (DOTAREM ® ) et/ou par des nanoparticules d’oxyde de fer (SINEREM ® ). Matériels et méthodes : Cinq patientes, avec une SEP rémittente, ont bénéficié, dans le cadre d’une étude prospective, d’IRM encéphaliques avec imagerie de diffusion et séquences pondérées T1 et T2 avant et après injection intra-veineuse de DOTAREM ® et de SINEREM ® (Labora- toire Guerbet, France). Deux neuroradiologues, en aveugle de la clinique, ont apprécié, qualitati- vement et par comparaison au parenchyme sain, l’ADC des lésions rehaussées par chacun des deux produits de contraste. Résultats : Au total, 41 lésions rehaussées ont été décomptées : 14 (34 %) d’entre elles se rehaussent aux 2 produits de contraste, 16 (39 %) unique- ment avec SINEREM ® et 11 (27 %) uniquement avec DOTAREM ® . Leur ADC a pu être apprécié dans 28 cas (68 %) : augmenté pour 19 lésions (68 %), principalement rehaussées par DOTAREM ® (79 %) ; diminué pour 7 lésions (25 %), principalement rehaussées par SINEREM ® (85 %) ; hétérogène pour 2 lésions (7 %), rehaussées par les 2 produits. Conclusion : Ces résultats préliminaires montrent une variabilité de l’ADC des lésions aigues inflammatoires de SEP. Il peut notamment être dimi- nué, traduisant une possible réduction de l’espace interstitiel par accu- mulation de cellules inflammatoires, authentifiée par le rehaussement alors plus fréquent au SINEREM ® , qui montre la capture macrophagique. Combiner plusieurs types de contraste permet de mieux caractériser l’inflammation, élément majeur de la physiopathologie de la SEP et des stratégies thérapeutiques initiales. PIEROT L., JANUEL A-C., HERBRETEAU D., BARREAU X., DROUINEAU J., SOUROUR N., BERGE J., GALLAS S., COGNARD C. Hôpital Maison-Blanche, Reims. Objectifs : Évaluer l’efficacité et la sécurité de l’Onyx dans le traitement des malformations arterioveineuses cérébrales. Matériels et méthodes : 50 patients (24 F, 26 M ; age : 18-64 ans) por- teurs d’une malformation artérioveineuse ont été traités par embolisation à l’aide d’Onyx. La présentation clinique était une hémorragie cérébro- méningée dans 22 cas, des crises comitiales dans 16 cas et autre dans 12 cas. La principale localisation était hémisphérique (42 patients). La répartition en taille était la suivante : < 3 cm : 14 cas, 3-6 cm : 31 cas, > 6 cm : 5 cas. Résultats : 137 séances d’embolisation ont été réalisées (1 à 8 sessions/ patient). La durée d’injection de l’Onyx a été comprise entre 5 et 70 minutes (moyenne : 34 minutes) et le volume injecté entre 0,08 et 6,15 ml (moyenne : 1,6 ml). Les problèmes techniques sont rapportés. Les complications sont représentées par les hémorragies post-embolisation (4 cas) et les déficits neurologiques non hémorragiques (4 cas). Le traitement par embolisation est achevé dans 34 cas conduisant à des taux d’occlusion de 100 % dans 4 cas, 80 à 99 % dans 19 cas, 60 à 79 % dans 7 cas et < 60 % dans 4 cas. En cas d’occlusion incomplète, le traitement complémentaire est le plus souvent la radiochirurgie (28 cas). Conclusion : L’utilisation de l’Onyx permet d’obtenir des taux d’occlusion important des malformations artérioveineuses cérébrales. Une technique rigoureuse doit être utilisée pour réduire le taux de complications. JANUEL A.C., LEBBADI M., TALL P., COGNARD C. Service de Neuroradiologie, Hôpital Purpan, CH Toulouse, Place du Dr Baylac, 31059 Toulouse Cedex 9. Objectifs : Comparer le coût du traitement endovasculaire des malforma- tions artérioveineuses cérébrales à l’aide d’Onyx ou de colle biologique. Matériels et méthodes : Une étude de coût-efficacité réalisée entre Septembre 2002 et Juillet 2005 chez 35 patients porteurs d’une malfor- mation artérioveineuse totalement ou en partie traitée par Onyx. Pour cha- que patient le coût global du traitement en matériel a été calculé en prenant en compte : les micro-cathéters, les micro-guides et l’Onyx. Le coût par procédure a été calculé en fonction de la taille et du grade de la malformation. La morbidité du traitement par Onyx, les complications techniques et les résultats angiographiques ont été analysés. Résultats : Cette étude est comparée à celle réalisée entre 1997 et 2001, ayant évalué le rapport coût/efficacité du traitement des MAV par Histo- acryl sur 21 patients. Conclusion : Le surcoût par rapport aux colles biologiques habituelle- ment utilisées est en grande partie compensé par la diminution du nombre de microcathéters et microguides utilisé par procédure mais aussi par la probable diminution du nombre de procédures nécessaires pour une même malformation artérioveineuse. JANUEL A.C., VU DANG L.U., TALL P., MEJDOUBI M., COGNARD C. Service de Neuroradiologie, Hôpital Purpan, CH Toulouse, Place du Dr Baylac, 31059 Toulouse Cedex 9 Objectifs : Les fistules durales intra-crâniennes à drainage veineux corti- cal (FAVD) font courir un risque neurologique à la fois ischémique et hémorragique de l’ordre de 10 % par an. L’objectif du traitement est donc leur guérison totale et définitive. Le traitement était jusqu’à présent réalisé par voie artérielle et injection de colle biologique. Nous présentons les résultats du traitement par voie artérielle à l’Onyx dans 15 cas. Matériels et méthodes : Entre juillet 2003 et 2005, 15 patients ont béné- ficié d’un traitement par voie artérielle d’une FAVDà drainage veineux cortical (10 M et 5 F, âgés de 36 à 74 ans). Le type de drainage veineux était : – II B dans 2 cas, – III dans 5 cas, – IV dans 7 cas, – V dans 1 cas. La présentation clinique était ischémique dans 2 cas, hémorragiques dans 7 cas. Quatre patients avait déjà été embolisés par voie artérielle. Résultats : Dans 10 cas une guérison complète a été obtenue. Dans 5 cas un résultat partiel, a nécessité une chirurgie dans 3 cas, une radiochirurgie dans 1 cas. Le volume d’Onyx injecté était de 0,5 cc à 3 cc (moy. 1,3 cc) et un temps moyen d’injection de 36 minutes. Le traitement était beaucoup plus efficace lorsque l’injection était réalisée au sein de la méningée moyenne par rapport aux autres branches (occipitale, auriculaire postérieure). Conclusion : L’utilisation d’Onyx dans le traitement des FAVD à drai- nage veineux cortical permet une injection très prolongée, des contrôles CO-33 L’IRM PRÉCOCE PEUT-ELLE PRÉVOIRE LE DEVENIR NEUROLOGIQUE DES TRAUMATISMES CRÂNIENS GRAVES ? CO-34 IMAGERIE DE DIFFUSION, USPIO ET GADOLINIUM DANS LA CARACTÉRISATION DE L’INFLAMMATION AU COURS DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES CO-35 à CO-54 Jeudi 9 mars 2006 (10 h 30-13 h 00) CO-35 TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES CÉRÉBRALES À L’AIDE D’ONYX : RÉSULTATS DU REGISTRE FRANCE CO-36 COUT – EFFICACITÉ DU TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES INTRA-CRANIENNES : COMPARAISON ENTRE LA COLLE BIOLOGIQUE ET L’ONYX CO-37 TRAITEMENT DES FISTULES DURALES À DRAINAGE VEINEUX CORTICAL PAR ONYX

CO-36 - Cout – efficacité du traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses intra-craniennes: comparaison entre la colle biologique et l’Onyx

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Page 1: CO-36 - Cout – efficacité du traitement endovasculaire des malformations artérioveineuses intra-craniennes: comparaison entre la colle biologique et l’Onyx

12 XXXIIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

2) Étude de l’activation du cortex cérébelleux lors des mouvementsd’opposition pouce-index réalisés bilatéralement et passivement en phaseet en opposition de phase.Résultats : 1) Les mouvements actifs en phase s’accompagnent d’une acti-vation bilatérale du lobe antérieur du cervelet et du cortex sensorimoteuravec une prédominance gauche. 2) Les mouvements actifs en oppositionde phase s’accompagnent non seulement d’une activation bilatérale dulobe antérieur du cervelet et du cortex sensorimoteur avec une prédomi-nance gauche mais aussi du lobe HVIII du cervelet (second homunculus),de l’aire motrice supplémentaire, de l’aire motrice cingulaire et inconstam-ment du cortex cingulaire antérieur. 3) Les mouvements passifs s’accom-pagnent d’une faible activation du lobe antérieur du cervelet.Conclusion : Le lobe HVIII du cervelet (second homunculus), l’aire motricesupplémentaire, et l’aire motrice cingulaire sont spécifiquement recrutéspar les mouvements en opposition de phase. L’activation du lobe HVIIIne comporte pas de composantes proprioceptive et extéroceptive. Parconséquent, ces trois aires semblent préférentiellement impliquées dansl’organisation temporelle des mouvements complexes indépendammentdes réafférences sensorielles.

GALANAUD D. (1), DORMONT D. (1), CARPENTIER A. (2), ABDENNOUR L. (3),PUYBASSET L. (3), CHIRAS J. (1)

(1) Département de Neuroradiologie, Hôpital La Pitié Salpêtrière, 47 Bou-levard de l’Hôpital, 75013 Paris. (2) Service de Neurochirurgie, HôpitalLariboisière, 2 rue Ambroise Paré, 75010 Paris. (3) Département d’Anes-thésie-Réanimation, Hôpital La Pitié Salpêtrière, 47 Boulevard de l’Hôpital,75013 Paris.

Objectif : Déterminer si l’IRM cérébrale, réalisée à la phase aiguë, permetde prédire le pronostic à long terme des patients traumatisés crâniensgraves (TCG).Patients et méthodes : 38 patients comateux 1 semaine après unTCG ont été explorés en IRM de façon prospective 1 ± 5 jours aprèsl’accident. Cet examen comportait des séquences sagittale T1, axialeFLAIR et T2* et une acquisition de spectroscopie monovoxel (SRM) surla partie postérieure de la protubérance. Le nombre et la gravité deslésions en imagerie (T2* et FLAIR) ont été évalués sur une échellenumérique dans 3 sous régions : les hémisphères, les noyaux gris cen-traux et le tronc cérébral. Le pronostic fonctionnel, basé sur le Glasgowoutcome scale (GOS) a été déterminé à 6 mois, et les patients divisésen 3 groupes : favorable (GOS 4-5), intermédiaire (GOS 3) et défavo-rable (GOS 1-2).Résultats : le nombre de lésions dans chacune des 3 régions en FLAIRet en T2* est inversement corrélé au GOS. Le rapport NAA/Cr de la pro-tubérance est fortement diminué chez les patients ayant une évolutiondéfavorable, même en l’absence de lésion IRM, suggérant la présence delésions axonales diffuses dans cette structure. L’analyse multivariée (encomposantes principales) des données FLAIR, T2* et SRM sépare claire-ment les 3 groupes de patients.Conclusion : L’IRM précoce multivariée peut permettre de prédire l’avenirneurologique des TCG. Une étude multicentrique (PHRC national) est encours pour affiner ces résultats sur un plus grand nombre de patients.

MOLINIER S., KANAGAKI M., BROCHET B., CAILLE J-M., PETRY K-G.,DOUSSET V.Service de Neuroradiologie Diagnostic et Thérapeutique, CHU de Bordeaux,Bordeaux. Laboratoire de Neurobiologie des Affections de la Myéline,EA2699, Université Victor Segalen, BORDEAUX

Objectifs : Améliorer la compréhension des mécanismes de l’inflamma-tion dans la sclérose en plaques (SEP) par imagerie de diffusion deslésions rehaussées par un chélate de gadolinium (DOTAREM®) et/ou pardes nanoparticules d’oxyde de fer (SINEREM®).Matériels et méthodes : Cinq patientes, avec une SEP rémittente, ontbénéficié, dans le cadre d’une étude prospective, d’IRM encéphaliquesavec imagerie de diffusion et séquences pondérées T1 et T2 avant etaprès injection intra-veineuse de DOTAREM® et de SINEREM® (Labora-toire Guerbet, France).Deux neuroradiologues, en aveugle de la clinique, ont apprécié, qualitati-vement et par comparaison au parenchyme sain, l’ADC des lésionsrehaussées par chacun des deux produits de contraste.Résultats : Au total, 41 lésions rehaussées ont été décomptées : 14 (34 %)d’entre elles se rehaussent aux 2 produits de contraste, 16 (39 %) unique-ment avec SINEREM® et 11 (27 %) uniquement avec DOTAREM®.Leur ADC a pu être apprécié dans 28 cas (68 %) : augmenté pour19 lésions (68 %), principalement rehaussées par DOTAREM® (79 %) ;diminué pour 7 lésions (25 %), principalement rehaussées par SINEREM®

(85 %) ; hétérogène pour 2 lésions (7 %), rehaussées par les 2 produits.Conclusion : Ces résultats préliminaires montrent une variabilité de l’ADCdes lésions aigues inflammatoires de SEP. Il peut notamment être dimi-nué, traduisant une possible réduction de l’espace interstitiel par accu-mulation de cellules inflammatoires, authentifiée par le rehaussementalors plus fréquent au SINEREM®, qui montre la capture macrophagique.Combiner plusieurs types de contraste permet de mieux caractériserl’inflammation, élément majeur de la physiopathologie de la SEP et desstratégies thérapeutiques initiales.

PIEROT L., JANUEL A-C., HERBRETEAU D., BARREAU X., DROUINEAU J.,SOUROUR N., BERGE J., GALLAS S., COGNARD C.Hôpital Maison-Blanche, Reims.

Objectifs : Évaluer l’efficacité et la sécurité de l’Onyx dans le traitementdes malformations arterioveineuses cérébrales.Matériels et méthodes : 50 patients (24 F, 26 M ; age : 18-64 ans) por-teurs d’une malformation artérioveineuse ont été traités par embolisationà l’aide d’Onyx. La présentation clinique était une hémorragie cérébro-méningée dans 22 cas, des crises comitiales dans 16 cas et autre dans12 cas. La principale localisation était hémisphérique (42 patients). Larépartition en taille était la suivante : < 3 cm : 14 cas, 3-6 cm : 31 cas,> 6 cm : 5 cas.Résultats : 137 séances d’embolisation ont été réalisées (1 à 8 sessions/patient). La durée d’injection de l’Onyx a été comprise entre 5 et 70 minutes(moyenne : 34 minutes) et le volume injecté entre 0,08 et 6,15 ml (moyenne :1,6 ml). Les problèmes techniques sont rapportés. Les complications sontreprésentées par les hémorragies post-embolisation (4 cas) et les déficitsneurologiques non hémorragiques (4 cas). Le traitement par embolisationest achevé dans 34 cas conduisant à des taux d’occlusion de 100 % dans4 cas, 80 à 99 % dans 19 cas, 60 à 79 % dans 7 cas et < 60 % dans 4 cas.En cas d’occlusion incomplète, le traitement complémentaire est le plussouvent la radiochirurgie (28 cas).Conclusion : L’utilisation de l’Onyx permet d’obtenir des taux d’occlusionimportant des malformations artérioveineuses cérébrales. Une techniquerigoureuse doit être utilisée pour réduire le taux de complications.

JANUEL A.C., LEBBADI M., TALL P., COGNARD C.Service de Neuroradiologie, Hôpital Purpan, CH Toulouse, Place duDr Baylac, 31059 Toulouse Cedex 9.

Objectifs : Comparer le coût du traitement endovasculaire des malforma-tions artérioveineuses cérébrales à l’aide d’Onyx ou de colle biologique.Matériels et méthodes : Une étude de coût-efficacité réalisée entreSeptembre 2002 et Juillet 2005 chez 35 patients porteurs d’une malfor-mation artérioveineuse totalement ou en partie traitée par Onyx. Pour cha-que patient le coût global du traitement en matériel a été calculé enprenant en compte : les micro-cathéters, les micro-guides et l’Onyx. Lecoût par procédure a été calculé en fonction de la taille et du grade de lamalformation. La morbidité du traitement par Onyx, les complicationstechniques et les résultats angiographiques ont été analysés.Résultats : Cette étude est comparée à celle réalisée entre 1997 et 2001,ayant évalué le rapport coût/efficacité du traitement des MAV par Histo-acryl sur 21 patients.Conclusion : Le surcoût par rapport aux colles biologiques habituelle-ment utilisées est en grande partie compensé par la diminution du nombrede microcathéters et microguides utilisé par procédure mais aussi par laprobable diminution du nombre de procédures nécessaires pour unemême malformation artérioveineuse.

JANUEL A.C., VU DANG L.U., TALL P., MEJDOUBI M., COGNARD C.Service de Neuroradiologie, Hôpital Purpan, CH Toulouse, Place duDr Baylac, 31059 Toulouse Cedex 9

Objectifs : Les fistules durales intra-crâniennes à drainage veineux corti-cal (FAVD) font courir un risque neurologique à la fois ischémique ethémorragique de l’ordre de 10 % par an. L’objectif du traitement est doncleur guérison totale et définitive. Le traitement était jusqu’à présent réalisépar voie artérielle et injection de colle biologique. Nous présentons lesrésultats du traitement par voie artérielle à l’Onyx dans 15 cas.Matériels et méthodes : Entre juillet 2003 et 2005, 15 patients ont béné-ficié d’un traitement par voie artérielle d’une FAVDà drainage veineuxcortical (10 M et 5 F, âgés de 36 à 74 ans). Le type de drainage veineuxétait : – II B dans 2 cas, – III dans 5 cas, – IV dans 7 cas, – V dans 1 cas.La présentation clinique était ischémique dans 2 cas, hémorragiques dans7 cas. Quatre patients avait déjà été embolisés par voie artérielle.Résultats : Dans 10 cas une guérison complète a été obtenue. Dans 5 casun résultat partiel, a nécessité une chirurgie dans 3 cas, une radiochirurgiedans 1 cas. Le volume d’Onyx injecté était de 0,5 cc à 3 cc (moy. 1,3 cc) etun temps moyen d’injection de 36 minutes. Le traitement était beaucoup plusefficace lorsque l’injection était réalisée au sein de la méningée moyenne parrapport aux autres branches (occipitale, auriculaire postérieure).Conclusion : L’utilisation d’Onyx dans le traitement des FAVD à drai-nage veineux cortical permet une injection très prolongée, des contrôles

CO-33L’IRM PRÉCOCE PEUT-ELLE PRÉVOIRE LE DEVENIR NEUROLOGIQUE DES TRAUMATISMES CRÂNIENS GRAVES ?

CO-34IMAGERIE DE DIFFUSION, USPIO ET GADOLINIUM DANS LA CARACTÉRISATION DE L’INFLAMMATION AU COURS DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES

CO-35 à CO-54

Jeudi 9 mars 2006 (10 h 30-13 h 00)

CO-35

TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES CÉRÉBRALES À L’AIDE D’ONYX : RÉSULTATS DU REGISTRE FRANCE

CO-36COUT – EFFICACITÉ DU TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES INTRA-CRANIENNES : COMPARAISON ENTRE LA COLLE BIOLOGIQUE ET L’ONYX

CO-37TRAITEMENT DES FISTULES DURALES À DRAINAGE VEINEUX CORTICAL PAR ONYX