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16 XXXIII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie Méthode : 75 anévrismes chez 71 patients ont été traités sur une période de 2 ans avec un ou plusieurs coils 3D MicruSphere™ (support tri dimen- sionnel), et 2D HeliPaq™ et UltiPaq (compactage). Tous les anévrismes ont été suivis à 6 mois et 71 à 12 mois. Détermination de facteurs corrélatifs et prédictifs des résultats observés sur 1 an par analyse uni- et multi-variées. Résultats : L’occlusion angiographique immédiate puis à 6 et 12 mois, était complète respectivement chez 71 %, 69 % et 66 % des anévrismes. Le pourcentage moyen d’occlusion volumique était de 30,4 ± 8,2 %. La recanalisation à 6 et 12 mois concernait respectivement 16 % (12) et 22 % (16) des anévrismes. Le nombre de coils 3D/anévrisme était corrélé à l’occlusion volumique (P < 0.001), et l’occlusion volumique était corrélé à l’occlusion angiogra- phique immédiate (P = 0.004) et inversement à la recanalisation à 6 et 12 mois (P = 0.022 et < 0,025, respectivement). L’occlusion volumique et angiographique immédiate étaient les seuls facteurs prédictifs de l’occlu- sion angiographique à 6 (P = 0,004 et 0,005) et 12 mois (P = 0,003 et 0,011). Conclusion : Dans notre série (anévrismes petits et larges, excepté géants), l’occlusion volumique s’avère être un facteur prédictif de l’occlu- sion angiographique immédiate et de sa stabilité à 6 et 12 mois. L’occlu- sion volumique apparaît significativement amélioré avec le plus grand nombre de coils 3D/anévrisme quelque soit la morphologie anévrismale (large et/ou collet > 4 mm), excepté lorsque le ratio sac/collet est < 1,5 SPELLE L, PIOTIN M., MOUNAYER C., RUGGIERO M., KADZIOLKA K., QUEIROZ C., LAZZAROTTI G., MORISHIMA H., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Évaluer les résultats angiographiques des anévrismes traités avec des coils Matrix. Matériels et méthodes : Entre mai 2002 et juillet 2005, 83 anévrismes, non traités auparavant et traités avec des coils Matrix ® ont bénéficié d’au moins un contrôle angiographique. Durant la même période, 248 anévris- mes remplissant les mêmes conditions furent embolisés avec des coils nus. En utilisant la classification de Raymond-Roy, le taux « d’amélioration angiographique » entre le résultat initial et le premier contrôle, et le taux de recanalisation angiographique globale entre les deux groupes furent relevés et comparés avec le test de Fisher. Résultats : Les 83 anévrismes « Matrix » (28 % rompus, taille moyenne : 8,5 ± 3,4 mm) furent traités avec 88 ± 20 % de coils Matrix et contrôlés jusqu’à 9 ± 7 mois. Pour 33 anévrismes (40 %), une amélioration fut notée. Le taux de recanalisation était de 27,7 % après 7 ± 4 mois. Les 248 ané- vrismes « coils nus » (51 % rompus, taille moyenne : 6,6 ± 3,1 mm) furent contrôlés jusqu’à 14 ± 10 mois. Pour 41 anévrismes (16,5 %), une amé- lioration angiographique fut notée. Le taux de recanalisation était de 28,6 % après 11 ± 8 mois. L’amélioration dans le groupe « Matrix » fut significativement plus élevée (P < 0,0001). À l’inverse, les taux de recana- lisation restèrent identiques dans les deux groupes. Conclusion : L’effet cicatrisant du « Matrix » est confirmé. Ce dernier ne semble pas influencer les résultats angiographiques à long terme. PIEROT L. (1) , BONAFE A. (2) , LECLERC X. (3) , BRACARD S. (4) (1) Hôpital Maison Blanche – Reims. (2) CHU Montpellier. (3) CHU Lille. (4) CHU Nancy. Objectifs : Evaluer l’efficacité et la sécurité des coïls Matrix dans le trai- tement des anévrismes intracrâniens. Matériels et méthodes : 261 patients présentant des anévrismes rompus ou non rompus traités par voie endovasculaire ont été inclus dans le regis- tre. Les patients porteurs d’anévrismes géants ou présentant un GCS < 10 étaient exclus. En raison de différents violations de protocole l’analyse a finalement été conduite dans un groupe de 236 patients présentant 244 anévrismes. L’évaluation a porté sur les complications techniques et cliniques ainsi que sur le taux d’occlusion post-opératoire et à 1 an évalué selon l’échelle de Jean Raymond. Résultats : Des complications techniques ou cliniques ont été rapportées chez 43 patients (18,2 %). Des modifications post-opératoires de l’état cli- nique en rapport avec la procédure ont été observées chez 12 patients (5,1 %) : 2 patients sont décédés (0,8 %), 6 patients ont présentés un défi- cit permanent (2,5 %), et 4 patients un déficit transitoire (1,7 %). En post-opératoire immédiat, une occlusion complète de l’anévrisme a été obtenue dans 102 cas (44 %), un collet résiduel dans 58 cas (25 %) et un anévrisme résiduel dans 72 cas (31 %). L’évolution angiographique à 1 an est rapportée. Conclusion : L’utilisation des coïls Matrix donne des résultats cliniques satisfaisants avec des taux de complications et de morbi-mortalité qui sont dans les limites de ce qui est observé avec les bare coïls. L’évolution anatomique à 1 an est présentée. PIOTIN M., MOUNAYER C., SPELLE L., DEGUCHI J., MORISHIMA H., LOUREIRO C., QUEIROZ C., RIMBOT A., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Comparer les taux de recanalisation des petits anévrismes traités avec différents types de coils. Matériels et méthodes : Entre 2002 et 2005, 371 anévrismes 12 mm, non préalablement embolisés, furent traités sélectivement à l’aide de coils et contrôlés angiographiquement à distance. Les résultats angiographi- ques furent codifiés selon la classification de Raymond-Roy. Les taux de recanalisation furent comparés deux à deux avec le test de Fisher (P < 0,05 correspondant à une différence statistiquement significative). Résultats : Deux cent soixante six anévrismes (51 % rompus, taille moyenne : 6,2 à 2,2 mm) furent traités avec des coils nus et contrôlés jusqu’à 16 à 11 mois. Le taux de recanalisation était de 27,5 % après 12 à 9 mois. Soixante treize anévrismes (30 % rompus, taille moyenne : 7,7 à 2,3 mm) furent traités avec des coils Matrix et contrôlés jusqu’à 9 à 6 mois. Le taux de recanalisation était de 25 % après 6 à 4 mois. Trente deux anévrismes (50 % rompus, taille moyenne : 7,7 à 2,2 mm) furent trai- tés avec des HydroCoils et contrôlés jusqu’à 18 à 10 mois. Le taux de recanalisation était de 19 % après 15 à 13 mois. Aucune différence signi- ficative ne fut retrouvée entre les différents types de coils utilisés (Coils nus/Matrix, P = 0,7657 ; Coils nus/HydroCoils, P = 0,3970 ; Matrix/Hydro- Coils, P = 0,6177). Conclusion : À ce jour, dans le traitement des petits anévrismes, les taux de recanalisation angiographique apparaissent sensiblement égaux quel- que soit le type de coil utilisé. SPELLE L., PIOTIN M., MOUNAYER C., RIMBOT A., LOUREIRO C., DE- GUCHI J., DE PAULA LUCAS C., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Evaluer les résultats angiographiques à long terme des ané- vrismes traités avec les HydroCoils. Matériels et méthodes : Entre décembre 2001 et juillet 2005, 60 anévris- mes, non traités auparavant et ayant bénéficié d’au moins un contrôle angiographique, furent traités avec des coils « HydroCoils ». En utilisant la classification de Raymond-Roy, le taux « d’amélioration angiographi- que » entre le résultat initial et le premier contrôle, et le taux de recanali- sation angiographique globale furent relevés. Résultats : Les 60 anévrismes (43 % rompus, taille moyenne : 9 ± 4 mm) furent traités avec 78 ± 18 % d’HydroCoils et contrôlés jusqu’à 16 ± 9 mois. Trente huit (63 %) étaient petits (12 mm), 20 (33%) étaient gros (> 12 mm et < 25 mm) et 2 (4 %) étaient géants (25 mm). Pour 21 ané- vrismes (35 %), une amélioration fut notée. Le taux de recanalisation globale était de 30 % après 9 ± 9 mois. Le taux de recanalisation était de 21 % pour les anévrismes 12 mm, de 45 % pour les lésions plus grandes. Conclusion : Le taux de recanalisation des petits anévrismes est relati- vement faible malgré un long suivi angiographique. Cette tendance n’est toujours pas confirmée pour les gros anévrismes et les anévrismes géants. BLANC R., THOMAS P., OROZCO-VASQUEZ J., BRUGIERES P., GASTON A. Service de Neuroradiologie Diagnostique et Thérapeutique, Hôpital Henri Mondor, 51 avenue du Maréchal De Lattre de Tassigny, 94010 Créteil Cedex. Objectifs : Rapporter notre expérience du traitement endovasculaire sélectif des anévrismes intracrâniens avec les HydroCoils. Matériel et Méthodes : De juin 2003 à Novembre 2005, 50 anévrismes (35 rompus, 13 non rompus, 2 recanalisations) chez 46 patients (âge moyen : 50 ans, 68 % de femmes) ont été traités sélectivement avec des coils hydrogel. La taille moyenne des anévrismes était de 7,5 mm. Les localisations les plus fréquentes étaient la cérébrale moyenne (n = 15). la communicante antérieure (n = 13), la carotide interne (n = 13). Résultats : Résultats techniques immédiats : exclusion complète dans (n = 22), subtotale dans (n = 28) (Classification Raymond-Roy). Complica- tions survenues pendant la procédure : dans (n = 3 cas), un thrombus a été observé au niveau du collet et d’une branche collatérale (localisation cérébrale moyenne dans les 3 cas). Résultats cliniques immédiat : 1 décès, 1 déficit neurologique, dans les autres cas aucune aggravation neurologique n’est survenue. À court terme, dans 2 cas une recanalisation précoce a été rencontrée. Conclusion : L’utilisation des Hydrocoils apparaît sûre, les contrôles angiographiques précoces (3-6 mois) et à moyen terme mettent en évi- dence une bonne stabilité du traitement. Des contrôles à plus long terme sont nécessaires pour juger de l’intérêt des Hydrocoils. CHAPOT R., NARATA A-P., ROGOPOULOS A., MAUBON A. Service de Neuroradiologie, Hôpital Universitaire Dupuytren, 87000 Limoges. CO-56 à CO-64 Vendredi 10 mars 2006 (12 h 00-13 h 00) CO-56 ANÉVRYSMES TRAITÉS AVEC DES COILS MATRIX ® ET AMÉLIORATION ANGIOGRAPHIQUE : EFFET « ARRÊT DE L’HÉPARINE » OU CICATRISATION INDUITE ? CO-57 TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES INTRACRÂNIENS À L’AIDE DE COILS MATRIX : RÉSULTATS DU REGISTRE FRANCE CO-58 COILS NUS, MATRIX ET HYDROCOILS : COMPARAISON DES RÉSULTATS DU SUIVI ANGIOGRAPHIQUE DANS LE TRAITEMENT DES PETITS ANÉVRYSMES CO-59 RÉSULTATS ANGIOGRAPHIQUES À LONG TERME DES ANÉVRYSMES TRAITÉS AVEC LES HYDROCOILS CO-60 EXPÉRIENCE DU TRAITEMENT DES ANÉVRYSMES INTRACRÂNIENS PAR HYDROGEL CO-61 SUIVI APRÈS EMBOLISATION DE 100 ANÉVRYSMES AVEC HYDROCOILS

CO-56 - à CO-64 Vendredi 10 mars 2006 (12 h 00-13 h 00)

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Page 1: CO-56 - à CO-64 Vendredi 10 mars 2006 (12 h 00-13 h 00)

16 XXXIIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

Méthode : 75 anévrismes chez 71 patients ont été traités sur une périodede 2 ans avec un ou plusieurs coils 3D MicruSphere™ (support tri dimen-sionnel), et 2D HeliPaq™ et UltiPaq™ (compactage). Tous les anévrismesont été suivis à 6 mois et 71 à 12 mois.Détermination de facteurs corrélatifs et prédictifs des résultats observéssur 1 an par analyse uni- et multi-variées.Résultats : L’occlusion angiographique immédiate puis à 6 et 12 mois,était complète respectivement chez 71 %, 69 % et 66 % des anévrismes.Le pourcentage moyen d’occlusion volumique était de 30,4 ± 8,2 %. Larecanalisation à 6 et 12 mois concernait respectivement 16 % (12) et 22 %(16) des anévrismes.Le nombre de coils 3D/anévrisme était corrélé à l’occlusion volumique(P < 0.001), et l’occlusion volumique était corrélé à l’occlusion angiogra-phique immédiate (P = 0.004) et inversement à la recanalisation à 6 et12 mois (P = 0.022 et < 0,025, respectivement). L’occlusion volumique etangiographique immédiate étaient les seuls facteurs prédictifs de l’occlu-sion angiographique à 6 (P = 0,004 et 0,005) et 12 mois (P = 0,003 et0,011).Conclusion : Dans notre série (anévrismes petits et larges, exceptégéants), l’occlusion volumique s’avère être un facteur prédictif de l’occlu-sion angiographique immédiate et de sa stabilité à 6 et 12 mois. L’occlu-sion volumique apparaît significativement amélioré avec le plus grandnombre de coils 3D/anévrisme quelque soit la morphologie anévrismale(large et/ou collet > 4 mm), excepté lorsque le ratio sac/collet est < 1,5

SPELLE L, PIOTIN M., MOUNAYER C., RUGGIERO M., KADZIOLKA K.,QUEIROZ C., LAZZAROTTI G., MORISHIMA H., MORET J.Fondation Rothschild, Paris.

Objectifs : Évaluer les résultats angiographiques des anévrismes traitésavec des coils Matrix.Matériels et méthodes : Entre mai 2002 et juillet 2005, 83 anévrismes,non traités auparavant et traités avec des coils Matrix® ont bénéficié d’aumoins un contrôle angiographique. Durant la même période, 248 anévris-mes remplissant les mêmes conditions furent embolisés avec des coilsnus. En utilisant la classification de Raymond-Roy, le taux « d’améliorationangiographique » entre le résultat initial et le premier contrôle, et le tauxde recanalisation angiographique globale entre les deux groupes furentrelevés et comparés avec le test de Fisher.Résultats : Les 83 anévrismes « Matrix » (28 % rompus, taille moyenne :8,5 ± 3,4 mm) furent traités avec 88 ± 20 % de coils Matrix et contrôlésjusqu’à 9 ± 7 mois. Pour 33 anévrismes (40 %), une amélioration fut notée.Le taux de recanalisation était de 27,7 % après 7 ± 4 mois. Les 248 ané-vrismes « coils nus » (51 % rompus, taille moyenne : 6,6 ± 3,1 mm) furentcontrôlés jusqu’à 14 ± 10 mois. Pour 41 anévrismes (16,5 %), une amé-lioration angiographique fut notée. Le taux de recanalisation était de28,6 % après 11 ± 8 mois. L’amélioration dans le groupe « Matrix » futsignificativement plus élevée (P < 0,0001). À l’inverse, les taux de recana-lisation restèrent identiques dans les deux groupes.Conclusion : L’effet cicatrisant du « Matrix » est confirmé. Ce dernier nesemble pas influencer les résultats angiographiques à long terme.

PIEROT L. (1), BONAFE A. (2), LECLERC X. (3), BRACARD S. (4)

(1) Hôpital Maison Blanche – Reims. (2) CHU Montpellier. (3) CHU Lille.(4) CHU Nancy.

Objectifs : Evaluer l’efficacité et la sécurité des coïls Matrix dans le trai-tement des anévrismes intracrâniens.Matériels et méthodes : 261 patients présentant des anévrismes rompusou non rompus traités par voie endovasculaire ont été inclus dans le regis-tre. Les patients porteurs d’anévrismes géants ou présentant un GCS < 10étaient exclus. En raison de différents violations de protocole l’analyse afinalement été conduite dans un groupe de 236 patients présentant244 anévrismes. L’évaluation a porté sur les complications techniques etcliniques ainsi que sur le taux d’occlusion post-opératoire et à 1 an évaluéselon l’échelle de Jean Raymond.Résultats : Des complications techniques ou cliniques ont été rapportéeschez 43 patients (18,2 %). Des modifications post-opératoires de l’état cli-nique en rapport avec la procédure ont été observées chez 12 patients(5,1 %) : 2 patients sont décédés (0,8 %), 6 patients ont présentés un défi-cit permanent (2,5 %), et 4 patients un déficit transitoire (1,7 %).En post-opératoire immédiat, une occlusion complète de l’anévrisme aété obtenue dans 102 cas (44 %), un collet résiduel dans 58 cas (25 %)et un anévrisme résiduel dans 72 cas (31 %). L’évolution angiographiqueà 1 an est rapportée.Conclusion : L’utilisation des coïls Matrix donne des résultats cliniquessatisfaisants avec des taux de complications et de morbi-mortalité quisont dans les limites de ce qui est observé avec les bare coïls. L’évolutionanatomique à 1 an est présentée.

PIOTIN M., MOUNAYER C., SPELLE L., DEGUCHI J., MORISHIMA H.,LOUREIRO C., QUEIROZ C., RIMBOT A., MORET J.Fondation Rothschild, Paris.

Objectifs : Comparer les taux de recanalisation des petits anévrismestraités avec différents types de coils.Matériels et méthodes : Entre 2002 et 2005, 371 anévrismes ≤ 12 mm,non préalablement embolisés, furent traités sélectivement à l’aide de coilset contrôlés angiographiquement à distance. Les résultats angiographi-ques furent codifiés selon la classification de Raymond-Roy. Les taux derecanalisation furent comparés deux à deux avec le test de Fisher(P < 0,05 correspondant à une différence statistiquement significative).Résultats : Deux cent soixante six anévrismes (51 % rompus, taillemoyenne : 6,2 à 2,2 mm) furent traités avec des coils nus et contrôlésjusqu’à 16 à 11 mois. Le taux de recanalisation était de 27,5 % après 12à 9 mois. Soixante treize anévrismes (30 % rompus, taille moyenne : 7,7à 2,3 mm) furent traités avec des coils Matrix et contrôlés jusqu’à 9 à6 mois. Le taux de recanalisation était de 25 % après 6 à 4 mois. Trentedeux anévrismes (50 % rompus, taille moyenne : 7,7 à 2,2 mm) furent trai-tés avec des HydroCoils et contrôlés jusqu’à 18 à 10 mois. Le taux derecanalisation était de 19 % après 15 à 13 mois. Aucune différence signi-ficative ne fut retrouvée entre les différents types de coils utilisés (Coilsnus/Matrix, P = 0,7657 ; Coils nus/HydroCoils, P = 0,3970 ; Matrix/Hydro-Coils, P = 0,6177).Conclusion : À ce jour, dans le traitement des petits anévrismes, les tauxde recanalisation angiographique apparaissent sensiblement égaux quel-que soit le type de coil utilisé.

SPELLE L., PIOTIN M., MOUNAYER C., RIMBOT A., LOUREIRO C., DE-GUCHI J., DE PAULA LUCAS C., MORET J.Fondation Rothschild, Paris.

Objectifs : Evaluer les résultats angiographiques à long terme des ané-vrismes traités avec les HydroCoils.Matériels et méthodes : Entre décembre 2001 et juillet 2005, 60 anévris-mes, non traités auparavant et ayant bénéficié d’au moins un contrôleangiographique, furent traités avec des coils « HydroCoils ». En utilisantla classification de Raymond-Roy, le taux « d’amélioration angiographi-que » entre le résultat initial et le premier contrôle, et le taux de recanali-sation angiographique globale furent relevés.Résultats : Les 60 anévrismes (43 % rompus, taille moyenne : 9 ± 4 mm)furent traités avec 78 ± 18 % d’HydroCoils et contrôlés jusqu’à 16 ± 9 mois.Trente huit (63 %) étaient petits (≤ 12 mm), 20 (33%) étaient gros (>12 mm et < 25 mm) et 2 (4 %) étaient géants (≥ 25 mm). Pour 21 ané-vrismes (35 %), une amélioration fut notée. Le taux de recanalisationglobale était de 30 % après 9 ± 9 mois. Le taux de recanalisation était de21 % pour les anévrismes ≤ 12 mm, de 45 % pour les lésions plus grandes.Conclusion : Le taux de recanalisation des petits anévrismes est relati-vement faible malgré un long suivi angiographique. Cette tendance n’esttoujours pas confirmée pour les gros anévrismes et les anévrismes géants.

BLANC R., THOMAS P., OROZCO-VASQUEZ J., BRUGIERES P., GASTON A.Service de Neuroradiologie Diagnostique et Thérapeutique, Hôpital HenriMondor, 51 avenue du Maréchal De Lattre de Tassigny, 94010 CréteilCedex.

Objectifs : Rapporter notre expérience du traitement endovasculairesélectif des anévrismes intracrâniens avec les HydroCoils.Matériel et Méthodes : De juin 2003 à Novembre 2005, 50 anévrismes(35 rompus, 13 non rompus, 2 recanalisations) chez 46 patients (âgemoyen : 50 ans, 68 % de femmes) ont été traités sélectivement avec descoils hydrogel. La taille moyenne des anévrismes était de 7,5 mm. Leslocalisations les plus fréquentes étaient la cérébrale moyenne (n = 15). lacommunicante antérieure (n = 13), la carotide interne (n = 13).Résultats : Résultats techniques immédiats : exclusion complète dans(n = 22), subtotale dans (n = 28) (Classification Raymond-Roy). Complica-tions survenues pendant la procédure : dans (n = 3 cas), un thrombus aété observé au niveau du collet et d’une branche collatérale (localisationcérébrale moyenne dans les 3 cas). Résultats cliniques immédiat :1 décès, 1 déficit neurologique, dans les autres cas aucune aggravationneurologique n’est survenue.À court terme, dans 2 cas une recanalisation précoce a été rencontrée.Conclusion : L’utilisation des Hydrocoils apparaît sûre, les contrôlesangiographiques précoces (3-6 mois) et à moyen terme mettent en évi-dence une bonne stabilité du traitement. Des contrôles à plus long termesont nécessaires pour juger de l’intérêt des Hydrocoils.

CHAPOT R., NARATA A-P., ROGOPOULOS A., MAUBON A.Service de Neuroradiologie, Hôpital Universitaire Dupuytren, 87000 Limoges.

CO-56 à CO-64

Vendredi 10 mars 2006 (12 h 00-13 h 00)

CO-56ANÉVRYSMES TRAITÉS AVEC DES COILS MATRIX® ET AMÉLIORATION ANGIOGRAPHIQUE : EFFET « ARRÊT DE L’HÉPARINE » OU CICATRISATION INDUITE ?

CO-57TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES INTRACRÂNIENS À L’AIDE DE COILS MATRIX : RÉSULTATS DU REGISTRE FRANCE

CO-58COILS NUS, MATRIX ET HYDROCOILS : COMPARAISON DES RÉSULTATS DU SUIVI ANGIOGRAPHIQUE DANS LE TRAITEMENT DES PETITS ANÉVRYSMES

CO-59RÉSULTATS ANGIOGRAPHIQUES À LONG TERME DES ANÉVRYSMES TRAITÉS AVEC LES HYDROCOILS

CO-60EXPÉRIENCE DU TRAITEMENT DES ANÉVRYSMES INTRACRÂNIENS PAR HYDROGEL

CO-61SUIVI APRÈS EMBOLISATION DE 100 ANÉVRYSMES AVEC HYDROCOILS