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Code Minier en RDC, risques et
atouts pour les entreprises
minières privées.
Introduction…
Le bien fondé de cette présentation consiste à donner un aperçu global de l’attrait relatif de la RDC comme destination d’investissement minier, d’un point de vue de l’investisseur, et faire une réflexion sur les changements possibles du Code Minier.
Notre analyse est basée sur notre expérience acumulée en opérant dans les autres pays africains, y compris la RDC, notre modèle interne de compétitivité fiscale,ainsi que d’autres sources de référence internationales
Notre analyse démontre que du seul point de vue quantitatif l’attrait fiscal de la RDC se situe au bas de l’échelle
Nous tenons compte également des aspects qualitatifs qui affectent l’attrait relatif de la fiscalité minière.
Nous concluons avec quelques recommendations
Ur
2
Contexte…les piliers d’une bonne fiscalité
L’économiste classique Adam Smith a décrit les quatre piliers d’une bonne fiscalité dans son œuvre intitulée “La richesse des Nations” en 1776. Ces principes sont encore d’actualité :
L’efficacité – s’assurer des revenus suffisants – minimiser les distorsions (telles que la réduction des incitations au travail ou à l’investissement pour les entreprises)
L’équité – ‘l’aptitude à payer ’.
Horizontale – Les contribuables du même échelon économique devraient être imposés de manière identique.
Équité verticale- Les contribuables d’un niveau économique différent devraient être imposés différemment.
Le principe de ‘l’avantage fiscal’– les impôts acquités doivent indiquer un certain lien avec des avantages dont bénéficie le contribuable.
La transparence – Facile à comprendre – difficile à éviter – coûts de collecte au plus bas.
Certains autres principes économiques concernant la fiscalité ont émergé au fil des ans:
La neutralité - les incitations fiscales ou les pénalités compromettent l’allocation des ressources
La stabilité - Les contribuables devraient être en mesure de planifier leurs impôts à un degré de certitude raisonnable.
Contexte… Une fiscalité efficace – Exigences
des investisseurs …
Basée sur la rentabilité réalisée
Permettant un remboursement anticipé du capital investi.
Reconnaissant la volatilité des revenus / la sensibilité du fardeau
fiscal lorsque la rentabilité est faible.
Un régime fiscal faisant transparaître, stabilité/ prévisibilité/
transparence afin de réduire les risques.
Minimisant les taxes qui faussent les coûts et les profils d’extraction,
ou qui réduisent les incitations à une gestion efficace.
Encourageant la prise de risques dans l’exploration et
l’investissement dans des projets économiquement marginaux
Réduisant les lourdeurs administratives (les coûts et les délais des
procédures)
3
Contexte…Une politique fiscale spécifique pour les
projets miniers (1)
Considération de la politique fiscale – Profil de risque plus élevé par rapport
aux autres secteurs :
Très longue période pendant laquelle des coûts importants sont engagés
longtemps avant que les revenus soient générés (risques liés à l’exploration)
Faible probabilité que les travaux d’exploration mènent au succès. (risques
liés à l’exploration)
Normalement les dépenses en immobilisation sont importantes (Risques de
développement)
La majeure partie des dépenses en immobilisation est faite d’avance (risques
liés au développement)
Dès lors que des investissements ont été effectués dans le développement et
que la construction est terminée, ils ne sont pas facilement transférables.
(immobilisation captive non affectée)
La durée de vie du projet est généralement longue et doit résister aux:
Changements de régimes politiques ( risques politiques)
Mouvements des prix du produit et des intrants (risques du marché)
But du modèle de compétitivité fiscale de Randgold Resources… `
Le modèle de Compétitivité Fiscale de Randgold Resources calcule :
Les revenus moyens que pourrait générer un projet minier selon des
paramètres préétablis par différentes juridictions fiscales.
La proportion que représenterait la contribution d’un projet dans les
caisses de chacun des Etats.
Les principaux pays producteurs d’or utilisés dans cette étude sont :
l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, le Chili, la Chine, La Côte d’Ivoire,
le Ghana, le Kazakhstan, le Mali, la Russie, la Papouasie Nouvelle Guinée, le
Pérou, le Sénégal, l’Afrique du Sud, et la Tanzanie.
Une grande disparité des économies telles que
les économies à revenu élevé (Australie, Canada),
les économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure (Argentine,
Brésil, Chili, Chine, Kazakhstan, Russie, Pérou and Afrique du Sud),
les économies à revenu intermédiaire bas (Ghana, Côte d’Ivoire,
Papouasie Nouvelle Guinée)
Les économies à faible revenu (RDC, Mali, Sénégal et Tanzanie)
4
Taxes les plus importantes prises en compte
dans le modèle …
Taxes basées sur le profit :
Impôt sur le résultat
Impôts sur les dividendes
Redevances basées sur le profit / calcul du revenu
Taxes basées sur la production :
Redevances : basées sur l’unité et la valeur
Autres aspects à considerer:
Exonération fiscale
Participation de l’Etat
Amortissement accéléré
Paramètres utilisés dans le cas du
modèle de la mine…
Type: Mine d’or à ciel ouvert
Assiette des réserves: 3 million d’onces
Production annuelle: 300 000 oz pendant une période de 10 ans
Durée de vie de la mine: Deux ans de construction / dix ans de
production
Cout de l’étude de faisabilité: $30 million de dollar US au départ
Structure du crédit: Financement des actionnaires à 100%
Financement des actionnaires: Taux d’intérêt 5%
Coût initial du capital: $ 300 million de dollar US
Capital en cours: 3% par an du cout opérationnel à partir de la
première année de production
Dépenses d’exploitation: US$ 700/oz fixe
Prix de l’or: US$ 1200/oz fixe (base)
Facteur d’actualisation: Plusieurs facteurs d’actualisation ont été
utilisés
Fonds de roulement: US$ 35 millions
Inflation : supposée de 0%
5
Classement VAN…utilisant un taux
d’ actualisation de 20%
Taux d’actualisation : 20%
Coût opératoire: US$ 700/oz
Prix de l’or (US$/oz) 1 200 1 600 2 000
VAN Classement VAN Classement VAN Classement
Senegal 72 1 369 1 664 1
Chile 59 2 318 3 574 3
Peru 48 3 281 7 515 8
Ghana 47 4 306 4 563 5
Argentina 44 5 325 2 605 2
Khazakstan 41 6 276 9 510 9
Cote d'Ivoire 40 7 295 6 546 6
China 37 8 303 5 567 4
Mali - Ancien Code 22 9 277 8 529 7
Brazil 19 10 245 11 472 11
Tanzania 11 11 225 13 439 13
Australia 8 12 246 10 485 10
Russia 5 13 232 12 457 12
PNG 4 14 220 14 436 14
DRC 3 15 208 15 413 16
Mali - Nouveau Code -8 16 208 16 425 15
South Africa -16 17 196 17 405 17
Aperçu de la rentabilité des projets aurifères selon les cours différents sur le marché
(VAN en million de dollars US $)
Portion du flux de trésorerie allant au
Governement …
Taux d’actualisation: 20%
Coûts opératoires US$
700/oz
Prix d’or (US$ / oz) 1 200 1 600 2 000
% Classement % Classement % Classment
Senegal 46% 1 24% 1 20% 1
Chile 56% 2 34% 3 31% 3
Peru 64% 3 42% 7 38% 8
Ghana 64% 4 37% 4 32% 5
Argentina 67% 5 33% 2 27% 2
Khazakstan 70% 6 43% 9 39% 9
Cote d'Ivoire 70% 7 39% 6 34% 6
China 73% 8 37% 5 32% 4
Mali - Ancien Code 84% 9 43% 8 36% 7
Brazil 85% 10 49% 11 43% 11
Tanzania 91% 11 53% 13 47% 13
Australia 94% 12 49% 10 42% 10
Russia 96% 13 52% 12 45% 12
PNG 97% 14 54% 14 48% 14
DRC 98% 15 57% 15 50% 16
Mali – Nouveau Code 106% 16 57% 16 49% 15
South Africa 112% 17 59% 17 51% 17
Impact des régimes fiscaux à des prix d’or différents (VAN US$million)
6
Classement de la période de remboursement
du capital investi…
Prix d’or (US$/oz) 1 200 1 600 2 000
Années Classement Années Classement Années Classement
Ghana 6.0 1 4.6 3 4.1 3
Senegal 6.0 1 4.6 1 4.1 1
Chile 6.0 3 4.7 7 4.2 7
Khazakstan 6.0 4 4.8 8 4.3 8
Argentina 6.0 5 4.6 2 4.1 2
Cote d’Ivoire 6.0 6 4.6 5 4.1 4
Peru 6.2 7 4.9 9 4.4 9
China 6.2 8 4.6 4 4.1 5
Mali - Ancien Code 6.2 9 4.7 6 4.2 6
Russia 6.6 10 5.0 10 4.4 10
Tanzania 6.6 11 5.1 11 4.5 11
DRC 6.7 12 5.1 12 4.5 13
Brazil 6.7 13 5.1 14 4.5 15
PNG 6.8 14 5.1 13 4.5 14
Australia 6.9 15 5.1 15 4.5 12
Mali – Nouveau Code 7.1 16 5.3 17 4.6 17
South Africa 7.1 17 5.3 16 4.6 16
Fardeau d’observation des règles fiscales…
Etude menée par Price Waterhouse Coopers
Le rapport de PWC sur les pratiques fiscales en vigueur à travers le
monde – Fardeau d’observation des règles fiscales.
Etude d’impact dans chacune des 183 économies à travers le monde
sur une entreprise ayant fait l’objet de l ’étude de cas. Indicateurs de
compétitivité retenus :
Indicateur d’aisance pour le payement des impôts
Indicateur du délai requis pour se conformer
Nombre total des payements à effectuer
Taux d’imposition totale
Classement de la RDC après l’étude de PWC :
Indicateur d’aisance pour le payement des impôts ( 163 out of 183)
Indicateur du délai requis pour se conformer (137 out of 183)
Nombre total des payements à effectuer (102 out of 183)
7
Fardeau d’observation des règles fiscales…
Continent Pays Classement
Facilité du
payement
des
impôts
Nombre
de taxes à
payer
Délai
requis
pour se
conformer
Taux
d’imposition
totale
North America Canada (Ontario) 10 15 34 37
Africa Cote d’Ivoire 153 175 109 111
DRC 163 102 137 183
Ghana 78 109 90 53
Mali 159 170 109 140
Senegal 170 170 175 120
South Africa 24 24 75 43
Tanzania 120 152 60 116
Asia Pacific Australia (Western Australia) 48 35 22 127
China 114 9 154 158
Kazakhstan 39 24 115 38
Papua New Guinea 101 109 69 103
Russia 105 35 132 123
South America Argentina 143 24 163 177
Brazil 152 33 183 168
Chile 46 24 131 26
Peru 86 24 151 88
Perspective historique…
Environnement minier de la RDC
Dans le passé les compagnies parastatales étaient autorisées à signer des contrats
juteux
2002…Publication du Code Minier
2007…Révisitation de tous les contrats miniers pour permettre à l’Etat Congolais de
bien comprendre comment les ressources minèrales du pays sont exploitées et
corriger les imbalances
2008…Continuation de la révisitation des contrats miniers
2009…Signature du contrat Chinois, US$ 8 milliards d’investissement pour les
infrastructures en contre partie d’accès aux ressources minérales de la RDC
2010…RDC admise candidate à l’ITIE
La Banque Mondiale reconnait les efforts de la RDC de gérer ses finances avec
discipline et rigueur; cela a pour résultat la réduction de la dette à hauteur US$ 10.8
milliards
La capacité de production qui existait il y a 50 ans n’a pas été remplacée
A présent le gouvernement envisage de récolter plus de revenues des mines
existantes…Cela n’est pas la bonne approche
Nécessité de continuer de développer l’industrie minière afin de recolter des
revenus élevés pour l’Etat
8
Perspective historique…Le focus devrait être sur la
libération des richesses jusque là non encore exploitées
Du point de vue des richesses naturelles (valeur en dollar des réserves du sous sol) la RDC se
classe parmis les 20 pays les plus riches au monde. L’Afrique du Sud occupe la première place
largement à cause des métaux du groupe Platine, pour lesquels elle possède près de 90% des
réserves globales évaluées à US$ 2.2 trillions
Exploration et dévelopement de nouvelles mines nécessaires pour débloquer toutes ces richesses
naturelles
Débloquer ses richesses aura un impact positif de loin plus significatif qu’un quelconque gain fiscal
à court terme obtenu suite au changement du Code Minier
e
20 NATIONS LES
PLUS RICHES
Valeur des Ressources
excl énergie
(US$ milliard)
Valeur des Ressources
excl énergie
(US$ milliard)
South Africa 2 494 India 296
Russia 1 636 Kazakhstan 292
Australia 1 588 Mexico 240
Canada 1 000 Indonesia 227
Brazil 726 Guinea 222
China 717 Germany 128
Chile 661 Poland 127
USA 613 Sweden 125
Ukraine 516 New Caledonia 99
Peru 328 DRC 75
Source: USGS and Citi Investment Research and Analysis
Notre point de vue sur la RDC en tant que
destination d’investissement…
Du point de vue fiscal la RDC se classe vers le le bas de l’échelle comme destination
d’investissement
Le modèle fiscal actuel est biaisé en faveur du gouvernement
Les aspects suivants rendent le régime fiscal actuel encore moins compétitif:
Le lourd fardeau de l’administration fiscale
Le manque d’infrastructure et capacité de l’Etat de supporter les processus
bureaucratiques dictés par la législation
L’administration fiscale n’est pas efficiente et cause des délais ainsi que des
coûts élevés:
Notre expérience avec l’introduction de la TVA
Bien que le Code Minier guarantisse une stabilité du régime fiscal nous
avons été assujettis au paiement de la VAT
Nous avons des montants dûs pour remboursement qui trainent depuis près
de 6 mois à cause de la coordination inefficience dans le traitement des
documents entre les différents services de l’Etat
Notre équipe de gestion a dépensé beaucoup de temps dans les démarches y
relatives
9
Recommendations…
Un changement négatif du Code Minier pourrait nuire à l’image de la RDC comme destination
d’investissement.
Une politique de stabilisation fiscale offrant également des guarantis dans la révision du code
minier est importante
La décision d’investir est basée sur un certain nombre de critères spécifiques
La décision d’investir a un caractère à long terme
Au lieu de se focaliser sur des revenus accrus provenant des opérations minières existantes, la RDC
devrait investir dans le développement de l’industrie minière et considérer les revenus du
développement des ressources naturelles, de même que l’impact économique et “l’effet
multiplicateur” du développement de nouvelles mines
Améliorer la manière selon laquelle le système de taxes est administré en renforçant la capacité
des services concernés
Example de notre expérience en TVA au cours des 6 derniers mois
Considérations spécifiques de la politique à adopter:
Les taxes basées sur le profit sont plus efficientes que celles basées sur les revenus ou les
coûts
Des avantages/concessions/compensations devraient être considérés pour les opérateurs
miniers qui construisent des routes, fournissent l’eau, l’énergie, et l’infrastructure sociale
Faciliter l’obtention des permis d’exploration pour les compagnies minières qui ont fait leur preuve
et prévenir le gel de zones d’exploitation
Une meilleure politique de sélection dans l’octroi des permis d’exploration
Disclaimer…
Competent persons:
Loulo mineral resources were calculated by Mr Abdoulaye Ngom, an officer of the company, under the supervision of Mr Jonathan Kleynhans, an officer
of the company and competent person. Morila mineral resources were calculated by Mr Adama Kone, an officer of the company, under the supervision
of Mr Jonathan Kleynhans, an officer of the company and competent person. The Tongon and Massawa mineral resources were calculated by Mr
Babacar Diouf and Mr Mamadou Ly, both officers of the company, reviewed by Mr Jonathan Kleynhans, an officer of the company and competent person.
Kibali mineral resources were calculated by Mr Ernest Doh under the supervision of Mr Jonathan Kleynhans, an officer of the company and competent
person. The Gounkoto mineral resources were calculated by Mr Abdoulaye Ngom, under the supervision of Mr Jonathan Kleynhans, an officer of the
company and competent person. All mineral resources were reviewed and approved by Mr Rodney Quick, general manager evaluation and a lead
competent person. Mr Johan Kleynhans and Mr Rodney Quick are members of SACNASP and both have sufficient experience in the style of
mineralisation and types of deposits under consideration and the activity which they are undertaking as competent persons as defined in the 2004
addition in the ‘Australasian Code for Reporting Exploration Results, Mineral Resources and Ore Reserves’.
The Loulo and Gounkoto open pit mineral reserves were calculated by Mr Shaun Gillespie, an independent consultant, competent person and member
of SAIMM. Loulo underground reserves were calculated by Mr Juan Mitchell, an officer of Randgold, reviewed by Mr Mark Odell, an independent
consultant, competent person and practising professional engineer. The Tongon Northern Zone mineral reserves were calculated by Mr Samuel Baffoe,
under the supervision of Mr Onno ten Brinke, an officer of the company and competent person. The Tongon Southern Zone mineral reserve was
calculated by Mr Nicholas Kingaby, an independent consultant, competent person and member of SAIMM. Massawa mineral reserves were calculated
by Mr Onno ten Brinke in the capacity as an independent consultant, competent person and member of AusIMM, and reviewed and verified by Mr
Rodney Quick, an officer of the company and competent person. The mineral reserves of Morila were calculated by Mr Stephen Ndede, an officer of the
company, competent person and member of AusIMM. Kibali open pit mineral reserves were calculated by Mr Onno ten Brinke and Mr Nicholas
Coomson, both officers of the company, competent persons and members of AusIMM. Underground mineral reserves were calculated by Mr Dan Donald
and Mr Tim Peters, both independent consultants, competent persons and members of AusIMM. All competent persons have sufficient experience in the
style of mineralisation and types of deposits under consideration and the activity which they are undertaking as competent persons as defined in the
2004 addition in the ‘Australasian Code for Reporting Exploration Results, Mineral Resources and Ore Reserves’.
Cautionary note to US investors: The United States Securities and Exchange Commission (the SEC) permits mining companies, in their filings with the
SEC, to disclose only proven and probable ore reserves. Randgold uses certain terms in this report such as ‘resources’ that the SEC does not recognise
and strictly prohibits the company from including in its filings with the SEC. Investors are cautioned not to assume that all or any parts of the company’s
resources will ever be converted into reserves which qualify as ‘proven and probable reserves’ for the purposes of the SEC’s Industry Guide number 7.
CAUTIONARY NOTE REGARDING FORWARD-LOOKING STATEMENTS: Except for the historical information contained herein, the matters discussed
in this presentation are forward-looking statements within the meaning of Section 27A of the US Securities Act of 1933 and Section 21E of the US
Securities Exchange Act of 1934, and applicable Canadian securities legislation. Forward-looking statements include, but are not limited to, statements
with respect to the future price of gold, the estimation of mineral reserves and resources, the realisation of mineral reserve estimates, the timing and
amount of estimated future production, costs of production, reserve determination and reserve conversion rates. Generally, these forward-looking
statements can be identified by the use of forward-looking terminology such as ‘will’, ‘plans’, ‘expects’ or ‘does not expect’, ‘is expected’, ‘budget’,
‘scheduled’, ‘estimates’, ‘forecasts’, ‘intends’, ‘anticipates’ or ‘does not anticipate’, or ‘believes’, or variations of such words and phrases or state that
certain actions, events or results ‘may’, ‘could’, ‘would’, ‘might’ or ‘will be taken’, ‘occur’ or ‘be achieved’. Assumptions upon which such forward-looking
statements are based are in turn based on factors and events that are not within the control of Randgold Resources Limited (‘Randgold’) and there is no
assurance they will prove to be correct. Forward-looking statements are subject to known and unknown risks, uncertainties and other factors that may
cause the actual results, level of activity, performance or achievements of Randgold to be materially different from those expressed or implied by such
forward-looking statements, including but not limited to: risks related to mining operations, including political risks and instability and risks related to
international operations, actual results of current exploration activities, conclusions of economic evaluations, changes in project parameters as plans
continue to be refined, as well as those factors discussed in the section entitled ‘Risk Factors’ in Randgold’s annual report on Form 20-F for the year
ended 31 December 2011 which was filed with the US Securities and Exchange Commission (the ‘SEC’) on 30 March 2012. Although Randgold has
attempted to identify important factors that could cause actual results to differ materially from those contained in forward-looking statements, there may
be other factors that cause results not to be as anticipated, estimated or intended. There can be no assurance that such statements will prove to be
accurate, as actual results and future events could differ materially from those anticipated in such statements. Accordingly, readers should not place
undue reliance on forward-looking statements. Randgold does not undertake to update any forward-looking statements herein, except in accordance
with applicable securities laws. CAUTIONARY NOTE TO US INVESTORS: The SEC permits companies, in their filings with the SEC, to disclose only
proven and probable ore reserves. We use certain terms in this presemtation, such as ‘resources’, that the SEC does not recognise and strictly prohibits
us from including in our filings with the SEC. Investors are cautioned not to assume that all or any parts of our resources will ever be converted into
reserves which qualify as ‘proven and probable reserves’ for the purposes of the SEC’s Industry Guide number 7.