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Comment organiser l'archivage des images ?

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Page 1: Comment organiser l'archivage des images ?

Nombre de sites de radiologie connaissent encore ma1 les benkfices de la numQisation obtenue jusqu’h pr6- sent par l’&ape du lecteur de plaques phospholumi- nescentes : possibilite de travail, de stockage et de dif- fusion de l’image sous forme numQique, limitation de l’utilisation des surfaces sensibles. 11 n’en reste pas moins qu’en pratique, l’utilisation de ces lecteurs peut @tre assimilee & celle d’une d&eloppeuse. Les cap- teurs court-circuitent cette &ape et offrent un acces direct & l’image sous forme numQique. En pratique ceci signifie l’absence de transport de cassettes, un ac&s plus rapide au diagnostic, une meilleure dispo- nibiliM du technicien pour assurer la surveillance de son patient et une diminution de la duree d’immobili- sation de ce dernier. Par ailleurs, la sensibilite de ces dktecteurs devrait permettre de diminuer les doses d’exposition aux rayons X. De tels b&+fices devraient @tre plus particuliPrement attractifs pour les centres qui envisagent de ne plus diffuser l’image sur film, qu’il s’agisse de tres grosses structures ou, B l’oppos6, de structures 16geres et isolkes, utilisees en t616interpr6tation ou qui pour- raient se passer de l’bdition immkdiate de l’image. Mots ~16s : radiographie, technologie

Supports d’archivage numbriques S6ance organisCe par le groupe de travail SFR -

Veille technologique ResponsableW : Francois LANGEVIN

OBJECTIFS S&PIQUES : Faire le point des questions pratiques essentielles qui

se posent en matiere d’archivage numerique, en termes de volume, de technologies disponibles,

d’organisation et de droit

President : Herv6 DERAMOND Moderateur : Bernard GIBAUD

VOLUME ET COMPRESSION DES IMAGES MkDICALES

J-F LERALLUT - COMPIEGNE - FRANCE

Objectifs : Les d&eloppements dans le domaine de l’imagerie m6dicale numerisee ces derniPres annt!es entraine le traitement, le stockage et la transmission de quantit& importantes de don&es numeriques. La compression des images est une technique importante dans ce contexte, tant pour diminuer les cotits de stoc- kage que les temps de transferts sur r&eaux. MatCriels et methodes : 11 y a deux grandes familles de compression: les techniques exactes, sans perte d’information, et les techniques irr&ersibles. Dans le premier cas, les algorithmes permettent d’obtenir des taux de compression de l’ordre de 3:l. Les techniques de compression avec perte d’information conduisent 2

des taux bien plus importants, de l’ordre de 2O:l 2 50:1, en supprimant les d6tails de l’image qui ne sont pas perceptibles & notre systPme psycho-visuel. RCsultats : Selon les modalit&, la qualit des images reconstruites aprPs compression avec perte est variable selon l’algorithme utilisk, 2 taux identique. Les mkthodes couramment utiliskes, 2 titre experimental, sont l’algorithme JPEG, les transformees en ondelettes et le codage fi-actal. Conclusion : La qualit de l’image reconstruite est une notion subjective en terme de pertinence diagnos- tique, et l’application de ces m6thodes aux images medicales, toutes modalit& confondues, doit s’envisa- ger avec la plus extr8me prudence. Mots ~16s : archivage/compression, technologie

JFR 1999 - PACS : ES MEDIAS D’ARCHIVAGE

J-M MARGAS - TOURS - FRANCE

Le systcme d’archivage, 616ment essentiel du PACS, doit poss6der une grande capacit6 de stockage et @tre trPs rapide. 11 doit en outre r6pondre aux standards de l’informatique et du medical. Les moyens, logiciels et matQiels le constituant &ant trits evolutifs, sa modu- larit6 permettra son extension progressive et sa flexi- bilit6 sera assurke par des migrations successives. Le recours au film radiologique devant &tre &it& l’ergo- nomie g&&ale du systPme conduit ?I la mise en oeuvre de diffkrents types de mkdias caracMri&s par leurs temps d’acces, le standard physique et logique d’enregistrement et un taux de pertes acceptable. La hikrarchisation du choix parmi les medias actuels du march6 s’avere @tre un passage obligk et crucial comp- te tenu des volumes g&&r& et des moyens kcono- miques resultants. La productivite annuelle du service d’imagerie ou de l’etablissement sera done rkpartie sur ces diff6rents supports en fonction des contraintes d’acces, du niveau d’exigence des utilisateurs et de la repartition gkographique souhaitee. Le tkrabyte devient l’unite de mesure de base. L’aspect sbcuritaire doit egalement 6tre envisag6, tant du point de vue medico-16gal que du point de vue des recommanda- tions de la CNIL. La dur6e de conservation des images, l’eventuelle facult6 de modification a poste- riori des don&es dkterminent egalement la nature du m6dia retenu. Mots cl&s : archivage, compression/r&eaux d’images/l&jslation

COMMENT ORGANISER L’ARCHIVAGE DES IMAGES ?

B FALISE - PARIS - FRANCE

La mise en place d’un PACS s’articule autour de ses diffkrentes fonctions : acquisition d’images num& riques, interprktation et post traitement, gestion des flux, diffusion et archivage. Ces diffkrentes fonctions

RBM 1999 ; 21 : 142-6

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sont structurantes et sous tendent l’organisation du service. L’archivage est une des pieces maitresse de ce puzzle. Diffkents choix techniques mais surtout organisation- nels vont se poser lors de la dkfinition de ces archives. Les solutions techniques seront likes aux donnkes organisationnelles, ponderees par les progrk constants rkalisks, ainsi qu’g l’krosion continue des prix. La r64lexion portera sur diffkents elements (sachant qu’une rkponse se trouvera probablement dans les standards) comme : Le choix des images B archiver, leur format (dossier complet, sklection du radiologue, format DICOM ou autre), le but de cet archivage (enseignement, juri- dique, legal.. .). La gestion de l’accks k ces images : qui ?, comment ces rksultats sont ils index& et identifies ? La gestion des diffkrents types d’archives : court, moyen et long terme, les rPgles de passage des unes aux autres. Le type d’archives et leur contenu: leur nombre, archives centraliskes avec dossier complet ou sklection d’images, archives dkdikes en radiologie. Les rkponses 5 ces questions, faites avec les diffkrents utilisateurs et confrontkes aux solutions techniques, permettront la mise en place d/archives adaptkes au besoins du site.

Mots cl& : archivage/compression, technologie

q QUESTIONS JURIDIQUES SUR L’ARCHIVAGE DES IMAGES MeDICALES : RbGLEMENTATION, RESPONSABILITb

C ESPER - PARIS - FRANCE

Le droit francais expose les rPgles sur l’archivage des dossiers mkdicaux. Ces regles sont anciennes et ne correspondent plus 21 la rkalitk scientifique. ParallPlement, le droit, essentiellement jurispruden- tiel, Gmoigne d’une kvolution certaine de la responsa- bilit6 des institutions de soins des praticiens. Le juge a davantage le souci de prot6ger le patient. Cette evolution se traduit de diffkrentes man&es. Tout d’abord, l’information m6dicale du malade est accent&e. Elle doit porter tout 21 la fdis sur les risques prkvisibles et imprevisibles lorsque ceux-ci sont graves. La preuve de l’information incombe 21 l’hbpital public ou au mkdecin lib&al. Tout moyen de preuve peut @tre utilisf? en ce sens. L’activite mkdicale entraine kgalement davantage de responsabilitks. Ainsi, h l’hapital public, toute faute simple, lorsqu’elle est etablie, permet la reparation au b&kfice du patient. Une prksomption de responsabi- lit6 p&se sur l’ktablissement dans quelques cas. Le juge administratif condamne l’h8pital public dans l’hypo- thiise d’un al6a thtkapeutique. Une telle prise en charge de l’accident thbrapeutique demeure marginale. Elle n’en existe pas moins.

Cette kvolution est renforcbe par la inise en place des commissions de conciliation dans toutes les institu- tions de soins franqaises. Le dialogue est accent6 Dans un tel contexte, il est evident que l’imagerie medicale a son importance en mat&e juridique. Des conskquences et un principe de prudence doivent en etre tires. Mots ~16s : archivage/compression, technologie

lkcrans de visualisation Seance organike par le groupe de travail SFR-

Veille technologique ResponsableN : Francois Langevin

OBJECTIFS SPfiCIFIQUES : Faire le point des questions pratiques essentielles

21 propos des kcrans de visualisation en termes de per- ception des images, de normes, de performances

attendues par type d’examen, et de nouvelles technologies.

Prt%ident : Ilana Peretti Modkrateur : Dominique Musset

m PERCEPTION PHYSIOLOGIQUE DES IMAGES

Y GRALL, J-F LE GARGASSON - PARIS - FRANCE

L’attitude du mkdecin radiologue devant l’afflux d’images qu’il doit traiter est conditionnnk par certaines limites physiologiques de notre systPme visuel comme par divers automatismes ou attitudes acquises sur le plan psychologique. Objectifs : I1 nous faut done connaitre les klkments principaux du fonctionnement de notre vision et notamment son apprkhension des notions de lumi- nance, de contraste et de couleur. La reproduction sur &ran des don&es abstraites et le plus souvent num& riskes issues des appareils de prise d’information, devra ensuite tenir compte de ces connaissances pour @tre correctement optimiske. 11 faudra aussi se preoc- cuper des capacitks du manipulateur et ne pas lui offrir des choix trop vastes de possibilitks de rkglages tout en le guidant efficacement en fonction des caractkristiques de l’image k traiter. Ceci permettra de parvenir & un essai de definition des critkes princi- paux d’une (( bonne image medicale >). Conclusion : Dans l/&at actuel de nos techniques, il est sans doute bon de rappeler un certain nombre de messages fondamentaux parfois un peu perdus de vue dans l’accumulation des progrPs technologiques, mais qui doivent imperativement @tre connus de tous ceux qui s’intkressent B la rkalisation et & l’interprkta- tion des images mkdicales.

Mots cl& : &ran de visualisation/normes

RBM 1999 ; 21 : 142-6