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COMMUNIQUE DE PRESSE – 28 janvier 2010
Contact presse : Jeanne Ayache – 01.53.21.85.57 – [email protected]
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PRECEPTA vient de publier, en toute indépendance une étude, après plusieurs mois d’enquêtes, sous le titre :
« Les stratégies des groupes de luxe sur Internet ‐ Un benchmark complet sur la maroquinerie, la couture / PAP, la chaussure, les parfums & cosmétiques, l’horlogerie et la joaillerie » Auteur : Delphine Ancel
Voici les principaux enseignements de cette étude approfondie de 270 pages :
Ventes mondiales de produits de luxe sur Internet : un dynamisme global important mais des disparités fortes selon les segments
Le retournement économique est venu mettre un terme à certaines croyances plaçant le luxe comme un secteur à part et protégé des soubresauts conjoncturels. La timide reprise de la croissance du PIB mondial en 2010 et 2011 ne lui permettra de rebondir que de manière modérée. Dans ce contexte de ralentissement des ventes dans les réseaux physiques, le boom du e‐commerce de biens de consommation constitue une opportunité à mieux saisir. Internet doit être ainsi pleinement intégré dans les stratégies de croissance des professionnels du luxe.
Precepta estime que le poids de ce canal dépassera 4% des ventes mondiales de produits de luxe à l’horizon 2011, soit un marché de plus de 7 milliards d’euros.
Le dynamisme dont fera preuve le marché mondial du luxe en ligne (+1 % en 2010 selon les prévisions Precepta) ne touchera toutefois pas uniformément tous les secteurs :
‐ les ventes d’accessoires (maroquinerie et chaussure), d’habillement, ainsi que de parfums et cosmétiques seront boostées par une présence de plus en plus forte des marques de luxe dans le e‐commerce.
‐ la croissance des ventes en ligne de joaillerie et surtout d’horlogerie sera davantage suspendue aux initiatives des opérateurs, qui tardent à se lancer en ligne pour diverses raisons (gestion de la relation avec les réseaux de distribution physiques, potentiel limité pour les produits les plus chers d’être proposés en ligne, etc.).
Precepta mise sur des évolutions du marché mondial du luxe en ligne de 28% et 26% en 2010 et 2011. Les ventes en lignes pèseront respectivement 3,8%
et 4,7% du marché mondial du luxe.
Les ventes mondiales en ligne de produits de luxe unité : %, évolution des ventes
63,0%
51,0%
40,0%
17,2%
28,0% 26,0%
15%
25%
35%
45%
55%
65%
75%
2006 2007 2008 2009e 2010p 2011p
Source : Estimation et Prévisions Precepta; données primaires Bain & Company
FRANCE : un potentiel très important compte tenu du manque de maturité
Contrairement aux Etats‐Unis notamment, la vente en ligne de produits de luxe a démarré plus tard et plus lentement en France. On a observé toutefois une accélération de l’offre ces deux dernières années qui se prolongera pour les deux prochaines à venir, avec, en premier lieu, des ouvertures de boutiques en ligne en propre. Selon l’audit réalisé par Precepta (novembre 2009), plus d’une vingtaine de marques de luxe proposant la vente en ligne ne livraient pas en France. Nous assisterons
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également à l’élargissement du catalogue en ligne des boutiques actuelles. Les stratégies des opérateurs n’ont pas encore permis une réelle structuration du marché dont l’évolution dépend aussi en partie de celle de la législation sur la distribution sélective. Les positions sont loin d’être figées et les cinq prochaines années seront décisives. Zoom sur les distributeurs tiers en ligne En marge de l’arrivée des groupes de luxe sur la sphère marchande, deux types d’opérateurs multimarques vendent également du luxe en ligne : les click & mortar (Neiman Marcus, Galeries Lafayette, Marionnaud, Sephora, etc.) et les pure players (Yoox, Brandalley, etc.). Aujourd’hui, une marque de luxe sur cinq est vendue en ligne sur Internet exclusivement via des sites tiers. La concurrence entre les deux catégories d’opérateurs, click & mortar et pure players, est amenée à s’intensifier alors que leurs relations respectives avec les maisons de luxe relèvent davantage du partenariat (clientèle différente, trafic supplémentaire, etc.). Les click & mortar (Galeries Lafayette, Neiman Marcus, Sephora, Marionnaud, etc.) peuvent s’appuyer sur une forte notoriété dans le monde réel. Pourtant, cet avantage concurrentiel reste très peu exploité on line. Plus particulièrement, les grands magasins français souffrent d’un retard important sur le Web marchand (absence du Printemps et offre limitée des Galeries Lafayette sur le luxe) alors qu’ils disposent pourtant d’atouts majeurs pour percer en ligne : la renommée, garante de la confiance des internautes et une forte maîtrise de l’aspect logistique. La faible présence des distributeurs traditionnels du luxe sur Internet (grands magasins essentiellement) fait la part belle aux pure players (Brandalley, Yoox, etc.). Ces derniers ont ainsi progressivement adapté leur positionnement : initialement cantonnés au rôle de « déstockeurs », ils proposent de plus en plus la vente de collections en cours sur leur propre site ou sur une nouvelle adresse url (The Corner de Yoox, Anna Sand pour Brandalley).
Les modalités de distribution des marques de luxe en ligne diffèrent d’un segment à un autre
Modalités de distribution des marques de luxe en ligne par segment
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
100%
mode cos hor / joa total
pas de e-commerce
distributionuniquementvia des sitestiers
distributionuniquementen propre
"tout Internet"
Unité : part en % du nombre de sites analysés Source : panel Precepta¸ audit réalisé en novembre 2009
Les opérateurs de parfumerie/cosmétique sont les plus actifs sur Internet ! Les opérateurs de cosmétiques et de parfumerie sont les plus avancés en termes de conseil et interaction, ainsi qu’en termes d’e‐commerce. La gestion de l’image de marque avec la mise en place d’un univers à la marque est en revanche un peu moins exploitée que dans les autres secteurs : un constat directement lié à des sites de plus en plus centrés sur leur fonction marchande dans ce secteur. En deuxième position, on retrouve les spécialistes de la mode (PAP, maroquinerie, chaussure) qui, s’ils sont bien présents dans la vente en ligne, restent encore en retrait sur toute la dimension interactive permise par Internet (conseil / dialogue avec les internautes). Enfin, les horlogers ferment la marche et apparaissent moins actifs et matures sur le Net que les opérateurs d’autres segments. Ils se distinguent toutefois sur la gestion de la marque, plus poussée en moyenne.
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Jeanne Ayache [email protected] Tel : 01.53.21.85.57 ou 01.53.21.81.51
____________________________________________________________________________________________ QUI SOMMES‐NOUS ?
PRECEPTA, division du groupe Xerfi, est un cabinet d’analyse indépendant, qui mène des études stratégiques, publiées à sa propre initiative. Il apporte à ses lecteurs, par son expertise professionnelle, sa liberté éditoriale, son ouverture intellectuelle, l’accès à la connaissance actualisée des évolutions sectorielles, des stratégies des acteurs économiques et de leur environnement. Les études Precepta fournissent des clés pour mieux comprendre les enjeux d’un secteur, les rapports de forces qui s’opèrent et les axes stratégiques en cours, ceci dans le but de stimuler la réflexion stratégique. www.precepta.fr www.xerfi.fr