J Radio1 2006;87:1194-1431 Q Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 lundi 23 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Neuroradiologie

Séance organisée par la S F N R

Responsable : Didier Dorrnont

"" Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Connaître la place des nouvelles méthodes d'exploration en pathologie encéphalique.

Président : Axel de Kersaint Gilly

Modérateur : Frédéric Ricolfi

10 h30 Durée : 7 minutes 10 h 40 Durée : 7 minutes

COMPLEMENTARITE DU SCAN RX ET DE L'IRM LA SEQUENCE 3D SPGR A 3 TESLA A-T-ELLE UNE PLACE DANS L'EVALUATION DE LA PATHOLOGIE TUMORALE DANS L'EXPLORATION DES PATIENTS ATTEINTS DES VOIES LACRYMALES DE SCLEROSE EN PLAQUES TH NGUYEN, J L STIÉVENART, JM PIATON, A LOPEZ, MT IBA ZZEN, F CAT~IN, E OURRAD, C CHAYEP-BILLON-GRAND, S OULTON, S NOLLET, EA CABANIS L RUMBACH, JF BONNEVILLE PARIS - FRANCE BESANÇON - FRANCE

Objectifs : Confronter les apports du Scan Rx et de l'IRh4 dans l'atteinte des structures osseuses et tissulaires en pathologie tumorale lacrymale. Matériels et méthodes : Exploration de 8 patients présentant un pro- cessus occupant de l'espace en région orbitaire canthale interne. Un Dacryo-scan Rx, avec injection intra-lacrymale de contraste iodé hydrosoluble et acquisition axiale millimétrique avec reconstructions frontale et sagittale obliques dans le grand axe lacrymal, étudie la lumière lacrymale et les structures osseuses adjacentes. Une Dacryo- RM (1,5T, antenne tête) en pondération T2 puis après injection IV de gadolinium met en évidence le signal muqueux entourant l'obstacle à l'évacuation du film lacrymal. Résultats : Bonne délimitation du processus tissulaire pathologique présentant un signal avant et après injection, différent de la muqueuse normale. La lumière lacrymale est bien définie tant après injection endoluminale de contraste iodé au Scan Rx qu'en contraste liquidien spontané en IRM. L'extension osseuse est précisée en Scan Rx. L'extension du processus tumoral en portions lacrymales horizontale et verticale est en faveur d'une nature cellulaire épithéliale lacrymale, en diagnostic différentiel avec les dacryocystocèles par rétention, limitées aux portions verticales. Une précision diagnostique est ainsi apportée par la complémentarité des informations après injection endoluminale au Scan Rx, et injection intra-veineuse en IRM. Conclusion : La pathologie tumorale des voies lacrymales bénéficie d'une complémentarité Scan Rx et IRM en exploration de routine. B Mots clés : Voies lacrymales - IRh4 - Scanographie

Objectifs : Le but de ce travail était d'évaluer la séquence 3D SPGR à 3 Tesla, très fortement pondérée en Tl , pour la mise en évidence des lésions de sclérose en plaques (SEP). Matériels et méthodes : Pendant une période prospective de 3 mois, nous avons exploré sur une IRM 3T Excite GE équipée d'une antenne 8 canaux, 20 patients atteints de SEP en remplaçant la séquence SE T l habituelle par une séquence 3D SPGR. Il y avait 9 cas de SEP de forme rémittente, 4 cas de forme progressive primaire et 7 cas de forme secondairement progressive. La séquence 3D SPGR était réa- lisée avec les paramètres suivants : Ti3 4.7, TE 1.1, TI 450, épaisseur de coupe 1 mm, FOV 26 cm, matrice 256x256. Résultats : Toutes les zones d'hypersignal visibles sur les coupes axiales T2 FLAIR ont été retrouvées sur les images 3D SPGR sous la forme d'anomalies en hyposignal plus ou moins marqué. Dans 10 cas sur 20, la séquence 3D SPGR montrait plus de lésions que la séquence T2 FLAIR. Les anomalies de signal du tronc cérébral étaient particulièrement bien mises en évidence et étaient visualisées dans 12 cas sur 20. Des lésions situées à la jonction substance blanche- substance grise ou des lésions siégeant purement dans la substance grise ont pu être objectivées dans 9 cas. Conclusion : La séquence 3D SPGR permet de visualiser clairement les lésions de SEP dans la substance blanche et de révéler des ano- malies de signal dans le cortex cérébral.

Mots clés : Encéphale - IRM