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PROGRAMMATION  SAISONNIÈRE DES  LOISIRS  À  L’INTÉRIEUR DES CITOYENS UNE VILLE UN MILIEU DE VIE AUTOMNE 2013 VOL. 2 - NO. 3 PAGE 5 Dans l’univers des popotes roulantes PAGE 4 La réparation d’un bris d’aqueduc Raymonde Lemieux et Monette Ouellet LE PARC YVAN-ROY QUEL TERRAIN DE JEUX ! PAGE 14

Complicité - Automne 2013

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PROGRAMMATION  SAISONNIÈRE DES  LOISIRS  À  L’INTÉRIEUR

› DES CITOYENS › UNE VILLE › UN MILIEU DE VIE

AUTOMNE 2013VOL. 2 - NO. 3

› PAGE 5

Dans l’univers des popotes roulantes

› PAGE 4

La réparation d’un bris d’aqueduc

Raymonde Lemieux et Monette Ouellet

LE PARC YVAN-ROY

QUEL TERRAIN DE JEUX !PAGE 14

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2 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

La réalisation de la glace du Colisée Isabelle-Brasseur est un travail de minutie et de soins attentionnés. Au-delà du simple arrosage, un procédé chimique et une mécanique complexes entrent dans les étapes de fabrication de la glace afin d’en faire une base solide qui devra servir durant toute une saison. Le processus débute à la fin de juillet, juste à temps pour le début des écoles de hockey en août.

Tout d’abord, un grand volume de saumure, un mélange de sel et d’eau, est pompé dans un réser-voir pour y subir un « échange de chaleur » où il atteint sa forme gazeuse au contact du fréon. Des dizaines de petits tuyaux acheminent ensuite le gaz sur le toit du Colisée afin d’obtenir un effet de

condensation. Le gaz prend ainsi de l’expansion et redevient liquide… et froid ! À une température de -24° à -26° degrés Celsius, le liquide est ensuite dirigé, dans des centaines de petits tuyaux, sous la surface bétonnée de la patinoire, afin de la refroi-dir. Ce n’est que lorsque celle-ci est suffisamment froide (-22° C) que l’arrosage peut commencer.

Grâce à des gicleurs, de l’eau presque bouillante est alors « soufflée » vers le haut pour retomber en une fine bruine gelant instantanément au contact du sol. Cette première couche est épaissie à 1/8’’. Puis on ajoute trois couches d’eau mélangée à de la peinture à glace blanche, afin de rendre celle-ci opaque. Une fois la peinture suffisamment gelée, on scelle la surface avec une couche d’eau

sans peinture. Le lignage et les dessins sont alors réalisés et le tout est scellé avec une douzaine de couches d’eau.

Lorsque cette base est solidifiée, la surfaceuse entre en action et plusieurs réservoirs d’eau seront vidés toutes les heures afin de donner à la patinoire durabilité et lustre final. En bout de course, la glace aura une épaisseur de ¾ de pouce et sera mainte-nue à cette épaisseur toute l’année avec la surfa-ceuse. La glace ne nécessitera plus qu’un entretien régulier jusqu’à la fin d’avril, où elle sera fondue pour permettre d’accueillir une vingtaine d’événe-ments spéciaux au Colisée, jusqu’à la fin juin.

Qui a dit qu’une patinoire ne servait qu’en hiver ?

FAIRE DE LA GLACE AU COLISÉE... EN JUILLET !

SUIVEZ LE GUIDE Jean Patenaude, régisseur au Service des loisirs et bibliothèques, et notamment responsable des arénas, compte plus de trente ans d’expérience dans l’aménagement et l’entretien des glaces.

31, rue Frontenac, Saint-Jean-sur-Richelieu (Qc) J3B 7X2 450 542-9090 • 1 888 781-9999www.a20minutes.com

?

À travers ce parcours pédestre, accompagné d’un guide-personnage, revivez de grands moments de l’histoire de la région. Souvenirs et faits légendaires au menu.

Départs du Bureau d’information touristique les samedis à 13h30 et les dimanches à 10h du 22 juin au 1er septembre.

Visite guidée et animation théâtrale

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3COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

PLACE À DES IDÉES NOUVELLES ET À LA RELÈVEDans quelques semaines, je compléterai ma 35e et dernière année de vie politique. Le moment est venu de céder ma place à des idées nouvelles et à la relève.

Je suis maintenant un septuagénaire et je suis tou-jours en bonne santé. J’ai le sentiment du devoir accompli et je suis prêt à passer à autre chose.

Je tiens à remercier tous les conseillers munici-paux, les gestionnaires et employés de la Ville que j’ai côtoyés depuis plus de trois décennies. Je suis très fier de ce que nous avons réalisé en-semble. Il est évident que les gens se souvien-dront de Gilles Dolbec comme étant le maire du développement économique. Cependant, d’autres éléments sont dignes de mention.

On peut penser à l’immense défi de la réhabi-litation des infrastructures, à la revitalisation du site de la Singer et du Vieux-Saint-Jean, à l’intégration suite au regroupement municipal, à la planification stratégique, à l’adoption de budgets responsables, à une offre de services de qualité et à l’adoption du plan de conserva-tion des boisés et des milieux naturels.

Toutes ces réalisations ont été rendues pos-sibles grâce au travail d’équipe, à l’harmonie, à la concertation, au leadership et à la confiance en nos effectifs. Je dis souvent que « seul, on n’est rien ». C’est en travaillant ensemble que nous pouvons atteindre des objectifs et déve-lopper cette ville.

Au-delà de l’éthique qui retient beaucoup l’attention actuellement, j’espère que les can-didats, autant à la mairie que dans les districts électoraux, nous proposeront des idées et des projets. Saint-Jean-sur-Richelieu n’a pas besoin d’un sauveur mais plutôt d’un nouveau leader qui saura rassembler les citoyens et les inter-venants du milieu autour d’un projet commun.

Je vous remercie de la confiance que vous m’avez toujours témoignée et ces belles années resteront à jamais gravées dans ma mémoire.

GILLES DOLBEC, MAIRE

BILAN DE LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE :

MISSION ACCOMPLIE !La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu dresse un bilan fort positif de l’exercice de planification stratégique. Il s’agit du plus vaste chantier de mobilisation, de concertation et de cohésion tenu par la Ville et ses partenaires régionaux au cours de la dernière décennie.

MULTIMÉDIA

Visionnez la vidéo Planification stratégique : bilan avec le maire Gilles Dolbec

http://youtu.be/FF5UUGcJ2G4

CONSULTATION PUBLIQUE

PLAN PARTICULIER D’URBANISME DU VIEUX-SAINT-JEAN ET VIEUX-IBERVILLE

Quand ? Mercredi 4 septembre à 19 h

Où ? Hôtel de ville de Saint-Jean- sur-Richelieu, Salle du conseil 188, rue Jacques-Cartier Nord

POURQUOI UN PPU ?Le PPU identifie les priorités d’intervention en aménagement urbain et des solutions pour favoriser un développement durable. Fidèle aux orientations du plan d’urbanisme, ce PPU s’inspire de principes directeurs qui visent la mise en valeur du patrimoine bâti, culturel et historique, l’épanouissement éco-nomique de la ville et l’adhésion à des prin-cipes de développement durable.

BIENVENUE À TOUS !Inf. : Service de l’urbanisme 450 359-2400

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4 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

De l’usine de traitement pour se rendre à votre robinet, l’eau potable peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres. Chaque année la muni-cipalité investit dans la réparation et l’entretien de son réseau d’aqueduc. Les résultats sont éloquents : le volume d’eau potable distribué a diminué dans les dernières années, malgré l’augmentation de la population.

On retrouve trois types de conduites sous le sol johannais : fonte, béton à cylindre d’acier et PVC. Corrosion, érosion, usure; plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un bris. Lorsque cela se produit, une chaîne bien précise d’actions

orchestrées par le Service des travaux publics se met en place :

Au signalement d’un bris d’aqueduc par un citoyen ou du personnel de garde, un contre-maître se rend sur les lieux pour valider le bris. Il peut alors faire appel aux services de sécurité ou de signalisation pour fermer une rue ou sécuri-ser un bâtiment. Il doit ensuite mobiliser et coor-donner tout un bataillon de ressources :

• Info-excavation, pour identifier les utilités publiques du sous-sol ;

• un technicien de la municipalité, pour le dépis-tage du bris qui devra être localisé dans le sol ;

• un préposé à l’aqueduc responsable de fermer le réseau et d’abaisser la pression afin de per-mettre le travail de réparation ;

• des préposés aux travaux publics qui devront manœuvrer camion, excavatrice et divers autres équipements, ainsi qu’installer la signa-lisation nécessaire.

Avant de débuter, les employés dépêchés sur les lieux doivent attendre les autorisations né-cessaires ainsi qu’un plan de localisation des diverses conduites fourni par Info-excavation.

Une fois l’excavation autorisée, marteau-piqueur, godet, camion et pompe sont à l’œuvre pour l’enlèvement de l’asphalte, du béton et de la terre, matériaux qui sont recyclés par la municipalité. Lorsque la fuite est repérée, une cage d’excavation doit être installée, selon les normes en vigueur, pour sécuriser l’environnement de travail.

Par la suite, la conduite endommagée est réparée. Une entreprise délicate qui s’effectue sur des matériaux soumis à une constante pression. Soulignons que tous les équipements sont au préalable nettoyés avec une solution d’eau chlorée.

La réparation terminée, les vannes d’eau sont ouvertes progressivement pour procéder au rinçage curatif de la conduite, et des tests de chlore et de turbidité sont effectués pour assurer une condition optimale de l’eau. Selon ces tests, un avis d’ébullition de l’eau préventif peut être émis. Un délai de 48 h est nécessaire pour rincer le réseau et réaliser une série de tests qui seront validés par un laboratoire indépendant.

Les employés procéderont finalement à la réfec-tion de la chaussée. Cet ensemble d’opérations s’appuie sur une équipe qualifiée et sur la col-laboration de tous, en vue d’offrir en tout temps une eau potable de qualité à la population.

LA RÉPARATION D’UN BRIS D’AQUEDUC

  ÇA SE FAIT COMMENT

Des employés des Travaux publics réparent un bris d’aqueduc sur la rue Saint-Charles.

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5COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

DANS L’UNIVERS

DES POPOTES ROULANTESLorsque l’on demande à Denise Lapalme, direc-trice générale du Centre d’action bénévole (CAB) de Saint-Jean-sur-Richelieu, sa défini-tion d’une popote roulante, elle insiste immédia-tement sur un point : « Il faut tout d’abord briser un mythe : les mets que nous préparons sont offerts à tous ! ».

La plupart du temps, ce sont les personnes de 60 ans et plus, les jeunes familles (jeunes mères ou pères) et les personnes en convalescence qui font appel à ce système de distribution à domicile de plats préparés. « Nous aidons les résidants de Saint-Jean-sur-Richelieu (ouest), de Saint-Blaise et de Saint-Paul qui nécessitent nos services parce qu’ils ne peuvent pas cuisiner par eux-mêmes ou qu’ils n’en ont pas le temps. Leur situation peut être temporaire ou permanente » explique-t-elle. Le prix des repas est faible et la livraison est gratuite, permettant également aux clients de recevoir de la visite une fois par semaine donc quelqu’un avec qui parler.

Employés et bénévoles travaillent main dans la main pour faire avancer la popote roulante et établir un contact chaleureux avec les clients. Sylvie Goyette, responsable du service à la clientèle, qui se décrit comme « le pivot entre la direction, les employés et les bénévoles », coor-donne les différents rôles existants et affirme

que la bonne humeur règne entre eux : « mon bureau est proche de la cuisine et je les entends souvent rire : c’est comme une grande famille ! » Elle encourage vivement les Johannais à devenir bénévoles : « Peu de domaines permettent aux bénévoles de voir immédiatement le bienfait de leur aide comme c’est le cas dans les popotes roulantes. De plus, les baladeurs, qui apportent les préparations aux domiciles des clients, appré-cient vraiment ce contact humain. »

500 repas sont distribués chaque semaine et les responsables se soucient véritablement de leur provenance. En effet, les ingrédients sont choisis et achetés en fonction de leur qualité comme le poulet de grain. « Nous pourrions faire du profit en cuisinant de moins bons produits » explique

Caroline Simard, agente de communication et de développement au CAB, « mais ce n’est pas notre mission et nous préférons servir des repas toujours frais, congelés, équilibrés et de qualité. »

Depuis le début du mois de juin, la popote roulante est dotée d’un lave-vaisselle commercial, acheté grâce à un concours organisé par Desjardins qui leur a permis de financer 75 % du prix de l’appareil, le reste ayant été complété par les fournisseurs et le fruit d’une vente de sauce à spaghetti. « Avant, deux à trois heures par jour étaient consacrées à la vaisselle. Grâce à l’acquisition de cette technologie, les employés et les bénévoles ont plus de temps et de place ce qui leur permet de fournir 300 repas de plus par semaine. Cela améliore aussi nettement les conditions de travail » souligne madame Simard.

Pionnière du mouvement féministe au Québec, elle est au nombre des premières journalistes et écrivaines de la province. Fille de Félix-Gabriel Marchand, elle a grandi sur la rue Saint-Charles à Saint-Jean-sur-Richelieu.

á MULTIMÉDIA Visionnez la vidéo Histoire de ville sur Joséphine Dandurand et d’autres clips culture !

http://maculture.ca/clips_culture

Suzie Van Winden et Annabelle Vallée, affairées aux livraisons du jour.

DECOUVREZ JOSÉPHINE MARCHAND-DANDURAND

CAPSULE HISTORIQUE

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6 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

L’EFFET M, OU LE POUVOIR DU MENTORAT

   ÉCONOMIE

Pour un nouvel entrepreneur, choisir de se préva-loir d’un service de mentorat pourrait se résumer en une question : pourquoi se priver du transfert de connaissances et du savoir-faire d’un gestion-naire de premier plan pouvant contribuer à la réussite de son entreprise ?

Offerte par 22 mentors bénévolement, cette aide prend la forme d’un accompagnement et d’écoute active afin de permettre aux gens d’af-faires de mieux gérer le présent et l’avenir de leur entreprise.

Installée au Centre d’aide aux entreprises de la Haute-Montérégie, la cellule de mentorat du Haut-Richelieu, créée en 2000, fait figure de pionnière en son domaine. Plus d’une quaran-taine d’entrepreneurs de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu ont reçu l’aide de mentors.

Les mentors d’ici sont grandement impliqués au sein du Réseau M de la Fondation de l’Entrepre-neurship du Québec en siégeant sur divers comi-tés tant au niveau régional que provincial. Lors du dernier rendez-vous annuel du Réseau M, des mentors de la région du Haut-Richelieu ont récolté les prix les plus prestigieux.

Les mentorés se disent extrêmement satisfaits du support de leurs mentors expérimentés. Les statistiques démontrent que le taux de survie des entreprises après 5 ans n’est que de 30 % au Québec. Grâce à l’assistance du service de men-torat, ce taux passe à 70 %. Un résultat plus que positif comme en témoignent ces entrepreneurs.

Richard Aumais en est à son deuxième jume-lage : « mon mentor m’aide à préciser ma vision du devenir et à préciser mes actions. Il ne faut

surtout pas se priver de cette richesse qu’est le service de mentorat. » Pierre-Luc Paquette sou-ligne pour sa part : « c’est une pause salutaire pour avancer plus rapidement les deux pieds ancrés sur terre. »

Pour se qualifier au programme de mentorat, il suffit de posséder une entreprise, peu importe le secteur d’activité. On peut obtenir des renseigne-ments à ce sujet en communiquant avec Nathalye Laliberté, du Centre d’Aide aux Entreprises de la Haute-Montérégie, au 450 357-9800, ou en consultant le site internet www.leffetm.ca

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Plusieurs mentors du Haut-Richelieu assistaient au dernier Rendez-vous annuel du Réseau M qui

coordonne les 96 cellules de mentorat au Québec.

www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca facebook.com/VilleStJeansurRichelieu

twitter.com/VilleStJeanRich youtube.com/user/VilleStJeanRichelieu

flickr.com/photos/villedesaint-jean-sur-richelieu

OÙ NOUS TROUVER SUR

LA TOILE 

Page 7: Complicité - Automne 2013

7COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

Les bibliothèques municipales vont effectuer des changements concernant leur politique d’affi-chage dans le cadre du plan d’action 2013 pour l’accessibilité.

Il est important de sensibiliser l’ensemble de la population aux différences présentes dans la société et il est nécessaire de favoriser l’intégration des personnes ayant des besoins particuliers. Pour cela, les services publics comme les bibliothèques, doivent offrir des services accessibles et faciliter la participation sociale de tous les citoyens.

Le réaménagement des trois bibliothèques a été planifié pour cette année mais Karyn Samoisette, bibliothécaire au service de la clientèle et res-ponsable de la signalisation à l’intérieur des bâtiments, a choisi de franchir certaines étapes à la bibliothèque Adélard-Berger : « C’est un simple pas vers l’opération finale. J’ai préféré effectuer des changements tout de suite sans attendre les grands moyens. » En effet, de nombreuses modifications ont été apportées pour respecter les critères d’accessibilité sur l’information et la signalisation du plan d’action.

Tout d’abord, la lisibilité des affiches a été amé-liorée en évitant de tout plastifier car cela réflé-chissait la lumière, en respectant un contraste de couleur minimum entre le texte et le fond ou encore en définissant une taille et une police de caractère adaptées aux différents problèmes visuels des usagers.

Ensuite, madame Samoisette a éliminé « la pollution visuelle » c’est-à-dire les éléments qui envahissaient l’espace d’accueil et de lecture et qui rendaient l’environnement trop chargé, donc moins agréable. Par exemple, les plantes vertes ont été regroupées pour créer un coin « nature et reposant » près de la fenêtre et aérer visuelle-ment leurs emplacements d’origine. « Lorsqu’on entre à la bibliothèque, on se sent mieux et on respire plus » affirme la bibliothécaire. « L’argu-ment esthétique a bien sûr joué un rôle ! »

Depuis la Semaine québécoise des personnes handicapées du 1er au 7 juin, la bibliothèque Adélard-Berger est donc plus adaptée à ses visiteurs. Karyn Samoisette s’apprête à effectuer des changements similaires dans les deux autres édifices au courant des prochains mois.

MOINS D’AFFICHAGE ET PLUS DE LISIBILITÉ !

BIBLIOTHÈQUES

TOUR GUIDÉ DE LA VILLE EN AUTOBUS

Pour résidents et gens d’affaires installés depuis un an à

Saint-Jean-sur-Richelieu

Samedi le 21 septembre Départs à 9 h et à 11 h – GRATUIT

Inscription obligatoire avant le 17 septembre

Détails et inscriptions EN LIGNE :á ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca

sous les rubriques > La Ville informe > Nouveaux citoyens > Tours guidés de la ville

Ou par téléphone : 450 542-9090

Page 8: Complicité - Automne 2013

8 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

PRÉPARATION DE L’ÉLECTION DU 3 NOVEMBRE

DOSSIER

L’année 2013 sera marquée par une élection municipale, un dossier d’envergure pour le Service du greffe et les différents autres ser-vices municipaux impliqués.

L’équipe responsable de planifier l’ensemble des activités reliées à l’élection a débuté les préparatifs en 2012 avec la révision des districts électoraux. Ce vaste processus démocratique se décline en plusieurs étapes et actions rigoureu-sement encadrées par la Loi. En voici un aperçu.

PRÉPARATION DE LA LISTE ÉLECTORALEÀ la base, la liste électorale permanente du Directeur général des élections du Québec est utilisée. Une firme est mandatée pour traiter cette liste des électeurs, en tenant compte du suivi des demandes d’inscription, de radiation et de corrections traitées par la Commission de révision. Cette liste deviendra la liste électorale municipale.

RECRUTEMENT ET FORMATIOND’ici le jour du vote, 500 à 600 personnes seront recrutées pour accomplir les tâches de scruta-teur, secrétaire, responsable de salle, membre de la table de vérification de l’identité des élec-teurs, préposé à l’accueil, etc. La formation du personnel électoral est effectuée par le président d’élection et son équipe.

SUIVI AUX CANDIDATS ET PARTISLe président d’élection est aussi chargé d’informer les candidats aux élections à titre de conseiller ou de maire des modalités entourant le dépôt de leur candidature, ainsi que du processus électoral.

PLANIFICATION DU VOTELa logistique entourant la préparation du vote est colossale : recherche et réservation de locaux, élaboration du plan des salles, planification des besoins matériels, impression des bulletins de vote, montage et démontage des salles en sont des exemples. En vue de joindre les personnes incapables de se déplacer, un vote itinérant est aussi organisé. Le personnel d’élection doit alors identifier les centres de personnes âgées et autres centres hébergeant des personnes incapables de se déplacer, rencontrer les res-ponsables de ces institutions pour établir la liste des électeurs et leur soumettre le déroulement du vote qui y sera tenu.

INFORMATION AUX CITOYENSLe site Internet www.monvotemaville.ca pré-sente tous les renseignements liés à l’élection 2013. On y trouve, entre autres, le formulaire pour soumettre sa candidature à un emploi aux élections.

Sous peu, deux communications importantes seront transmises par la poste : en septembre, les Johannais recevront le feuillet Guide de l’électeur, puis en octobre, l’avis de révision accompagné de la carte de rappel confirmant notamment le lieu de vote et le nom des candidats aux postes de maire et de conseiller.

L’ÉLECTIONAboutissement d’un an de travail, le jour de l’élection en est un d’intense coordination par le personnel impliqué qui doit veiller en quelques heures au bon déroulement du vote, à son dé-pouillement, à la compilation et à la transmission des résultats.

L’ÉLECTION EN CHIFFRES

71 000 électeurs (approx., au 1er janvier 2012)

12districts électoraux

180sections de vote environ

450électeurs environ pas section de vote

16salles pour les bureaux de vote

22établissements ont participé

au vote itinérant (2009)

TOUT sur l’élection municipale 2013. Également en version mobile.

www.monvotemaville.ca

Visionnez le message du président d’élection - également en langage signé (LSQ) :http://youtu.be/3XnafRqMSzE

élection2013

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9COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

LAURENT PAQUIN ... 28 et 29 septembre 2013PAUL DARAICHE ................... 4 octobre 2013MARIE-MAI ......................... 11 octobre 2013LA SINFONIA DE LANAUDIÈRE .. 10 novembre 2013SYLVAIN COSSETTE ......... 15 novembre 2013

INFORMATIONS ET BILLETTERIE: Théâtre des Deux Rives,30, boul du Séminaire Nord., Porte extérieure 29, 3e étage, Saint-Jean-sur-Richelieu

PROGRAMMATION COMPLÈTE450-358-3949 - WWW.SPEC.QC.CA

LA QUIÉTUDE AU BOUT DU FIL« Le programme Pair, c’est comme une thérapie. Avec un appel chaque matin, je ne me sens pas seul. Cela ne me dérange pas, bien au contraire : je reçois de bons conseils, des blagues ou encore la météo du jour. C’est surtout rassurant pour un homme de 78 ans aux déplacements limités comme je le suis » a déclaré Monsieur G. Weillie, abonné au programme Pair depuis plusieurs années.

Grâce au programme automatisé d’appels, le pro-gramme Pair, les aînés peuvent garder leur auto-nomie en restant chez eux tout en rassurant leur famille. En effet, un abonnement gratuit permet aux personnes âgées seules d’être contactées par téléphone une ou plusieurs fois par jour afin de confirmer leur bonne santé. Si l’aîné ne décroche pas, des responsables nommés en amont sont contactés, et si la communication ne parvient tou-jours pas à être établie, l’alerte est déclenchée et un policier se rend en urgence au domicile.

Luc Tougas, sergent au Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu souhaite inciter le maximum de personnes âgées à souscrire : « Beaucoup ont peur que le programme devienne payant, le

rôle de la police est aussi de les rassurer sur son fonctionnement. Il faut qu’il soit publicisé au maximum pour réduire les craintes existantes » explique-t-il. Si ce concept permet aux concernés de rassurer leurs proches, cela prévient surtout les accidents. La plupart du temps, ce sont des personnes tombées qui ne parviennent plus à se relever ou simplement des abonnés absents qui ont omis de prévenir. Toutefois, ce programme a déjà permis de sauver des vies et satisfait beau-coup ses utilisateurs. « Il s’adresse principalement aux aînés qui ne veulent pas ou qui ne sont pas prêts à quitter leur maison, c’est le cas de ma mère et de nombreuses personnes » précise-t-il.

La FADOQ Région Rive-Sud Suroît se charge de recueillir les inscriptions (comme toute demande d’informations) par téléphone au 450 347-0910. Si vous êtes seul chez vous ou que vous connais-sez un aîné vivant seul, n’hésitez pas à contacter la FADOQ au numéro ci-dessus pour souscrire gratuitement au programme Pair qui se décrit comme « une présence rassurante ».

RAPPID OR : UN SERVICE EN OR !Des visites à domicile sont effectuées par les policiers et pompiers pour vérifier la sécu-rité des lieux, prodiguer des conseils aux occupants et leur remettre une trousse com-prenant notamment un détecteur de fumée, des piles, une veilleuse et un tapis de bain.

Ces visites permettent à la fois d’améliorer la sécurité des personnes vulnérables, de briser leur isolement et de prévenir certains abus à leur égard.

Contactez le CAB Saint-Jean-sur-Richelieu au 450 347-7527 ou le CAB d’Iberville au 450 347-1172. On reçoit les appels pour les rendez-vous. www.rappidor.com

Le sergent Luc Tougas et la directrice générale de la FADOQ Rive-Sud Suroît, madame Denise Charest.

Page 10: Complicité - Automne 2013

10 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

On ne peut pas dire que la vie culturelle johan-naise soit au ralenti… Il faut plutôt « accrocher sa tuque avec de la broche » si on veut être capable de suivre cette brochette d’activités !

Une visite sur le portail maculture.ca témoigne d’une impressionnante programmation et ce, grâce à la créativité et au dynamisme de nom-breux passionnés qui s’impliquent bénévolement comme Danielle Beaulieu. C’est à l’adolescence qu’elle goûte au théâtre, une passion mise en veilleuse pour reprendre vie il y a quinze ans lorsqu’elle revient s’installer à Saint-Jean. « La culture, c’est dans ma palette ! J’ai déjà fait de la peinture et de la poterie et dans ma vie profession-nelle j’ai valorisé les activités d’expression auprès de mes étudiants. Je fais partie de la troupe du Théâtre de Grand-Pré, le TGP, depuis 15 ans. Dès le début je me suis impliquée bénévolement et depuis 6 ans je suis active au sein du CA à titre de présidente ».

Maintenant à la retraite, madame la présidente vaque aux différentes tâches administratives presqu’au quotidien. « La programmation, la production, les activités offertes via le Service des loisirs et le développement du volet Sports-Arts-Études représentent mes principaux champs d’ac-tivités. Faire du théâtre a toujours été pour moi un loisir, à la blague je peux maintenant dire que la gestion du théâtre est devenue mon travail! »

Désireuse de partager la passion du théâtre, elle voit dans les Journées de la culture l’occasion de promouvoir cet art puisque celles-ci visent à sensibiliser la population à l’importance et à la nécessité d’un plus grand accès aux arts et à la culture. « Depuis 2011, ajoute-t-elle, le Théâtre de Grand-Pré offre gratuitement lors de ces journées, des activités favorisant l’exploration de la face cachée du théâtre. Je trouve important d’offrir des moments de création réunissant des artistes et le public ». Qui plus est, le TGP favorise les alliances avec d’autres organismes du milieu et les activités se réalisent toujours sous le signe de la convivia-lité et de la générosité.

« Nous sommes heureux de participer encore cette année aux Journées de la culture. Nous proposerons une activité avec Arto et une seconde avec des étudiants de l’option théâtre du programme Sports/Art/Études de la Commission scolaire des Hautes-Rivières. Quelle belle vitrine que cet événement pour le Théâtre de Grand-Pré. Évidemment, l’énergie et la créativité des quatre autres membres du conseil d’administration et le directeur artistique permettent la réalisation de tout cela ».

C’est donc un rendez-vous les 27 et 28 septembre aux Journées de la culture.

DES BÉNÉVOLES TRÈS IMPLIQUÉS

JOURNÉES DE LA CULTURE

C’est avec impatience et joie que Manon Martin attend la venue du printemps. Pas-sionnée d’horticulture, c’est au marché public du Vieux-Saint-Jean qu’elle s’approvi-sionne : fines herbes, vivaces, plantes ornementales et en pot encombrent tour à tour son bureau le mercredi avant de se retrouver dans son jardin. Son bureau étant situé à proximité du marché, elle y fait ses achats avant de débuter sa journée de travail ou pendant l’heure du midi.

« À chaque semaine je visite Sylvie Toupin des Bouquets du marché toujours souriante et irrésistible avec son étalage coloré. J’y trouve des produits de qualité et j’en profite pour m’offrir un bouquet de fleurs coupées. Et au fur et à mesure que la saison avance, j’y achète mes fruits et légumes. J’adore l’ambiance du marché, je suis rassurée sur la fraî-cheur et la provenance des produits. Sans oublier l’accueil chaleureux des maraîchers qui rend encore plus agréables mes visites hebdomadaires au marché ».

MON COUP DE CŒUR

Laurie Deneault, étudiante au programme Sports/

Art/Études participera aux Journées de la culture.

MANON MARTIN ET LE MARCHÉ PUBLIC

Page 11: Complicité - Automne 2013

11COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

François Bernard aime le football depuis son enfance. Avec son frère et son père, il sui-vait assidûment les matchs universitaires et professionnels à la télé. « Ce que j’apprécie de ce sport, c’est le jeu d’équipe, la frater-nité : tout le groupe compte sur la force de chacun. La stratégie déployée par les joueurs est aussi un aspect important de la victoire » estime-t-il.

En vrai amateur, M. Bernard parle de son sport préféré avec l’expérience, puisqu’il a lui-même été botteur durant deux ans pour les Géants de Saint-Jean-sur-Richelieu de ‘70 à ‘71. « J’ai commencé à jouer avec mes amis dans les champs du quartier. Lorsque je suis entré au Séminaire, j’ai continué à jouer au touch-football. Ensuite, une équipe s’est formée, les Aigles du Séminaire et j’en ai fait partie durant 2 ans, en ’67-’68, tout juste avant la fonda-tion du Cégep. À mon entrée à l’Université, j’ai cessé de jouer, mais j’ai continué à suivre les matchs des diverses équipes canadiennes et américaines » raconte-t-il.

Abonné au réseau NFL-Ticket et en bon par-tisan, M. Bernard participe à des « pools » et à des lunchs entre amis au restaurant pour voir les matchs sur grand écran. « Mon équipe favorite c’est les Vikings du Minnesota que je suis depuis 1961 ! » Comme tout fan qui se respecte, M. Bernard possède le chan-dail du no 28, Adrian Peterson, un demi-offensif qu’il admire pour sa rapidité et sa puissance, de même qu’un casque à l’effigie des Vikings !

Il a assisté à des parties en Californie, à Hawaï et au Tennessee, mais il ne manque jamais une saison des Géants : « le nouveau stade est super fonctionnel, on a fait en sorte que l’éclairage ne fasse pas trop de pollution visuelle pour le quartier. De plus, le gazon synthétique du stade est moins dur sur les articulations des joueurs que les anciennes surfaces de gazon synthétique, on a pensé aussi à leur sécurité. » conclut-il.

UN VRAI «FAN» DES GÉANTS

François Bernard, pharmacien de profession et grand fan de

football, a fait partie des Géants au début des années ‘70.

5

FAÇONS DE PRENDRE SOIN DES ARBRES

1 Évitez de compacter le sol

ou de rehausser celui-ci autour du collet de l’arbre.

2Protégez l’écorce de l’arbre

de toute blessure pour éviter l’apparition de maladies.

3En cas de dépérissement

de feuilles ou de signes de maladie, informez-vous des

traitements possibles auprès de spécialistes. Des actions simples

peuvent sauver un arbre !

4Élaguez avec modération

et faites appel à des professionnels pour ce faire.

5 Ajoutez paillis et fertilisants

organiques autour de l’arbre pour le fortifier.

Consultez des conseils pour l’entretien des arbres sur le site de la Société inter-nationale d’arboriculture-Québec http://siaq.org, sous la rubrique Publications.

CARTE DE MEMBRE

Page 12: Complicité - Automne 2013

12 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

Au-delà des exigences esthétiques et de la pro-ductivité, les riverains ont la responsabilité de végétaliser leur bande riveraine afin de proté-ger les cours d’eau. L’artificialisation des berges est non seulement une menace pour l’environ-nement, mais aussi pour la valeur future des propriétés.

La bande riveraine est une zone composée de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres située le long d’un cours d’eau. Elle permet de faire la transition entre le milieu aquatique et le milieu terrestre en atténuant l’impact néfaste des activi-tés humaines sur ce fragile milieu de vie. Essen-tielle à la survie des espèces et au maintien de la qualité de l’eau, la végétation riveraine joue plusieurs rôles :

• Filtre contre la pollution

• Barrière contre l’apport de sédiments aux cours d’eau

• Régulateur du cycle de l’eau

• Habitat pour la faune et la flore

• Rempart contre l’érosion des sols et des rives

• Écran de protection contre le réchauffement excessif de l’eau

EN ACTION POUR DES RIVES NATURELLESEn vue d’assurer la protection des rives en milieu urbain et agricole, la municipalité se base notam-ment sur les dispositions issues de son règlement de zonage (0651, ch. XI). Depuis 2011, la carac-térisation des berges de cinq cours d’eau a été réalisée et des projets de végétalisation ont été menés sur le territoire.

L’an dernier, une formation sur la naturalisation des berges a été offerte aux propriétaires rive-rains. En zone agricole, des interventions ont également été effectuées récemment auprès de propriétaires pour qu’ils stabilisent leurs berges. En collaboration avec ses partenaires, la Ville entend poursuivre son travail de sensibilisation et dans un futur rapproché, planifier la naturali-sation des berges du parc Goyette.

VOUS SOUHAITEZ VÉGÉTALISER VOTRE COURS D’EAU ?La période automnale est propice à la plantation en bandes riveraines. Avant de réaliser leur amé-nagement, les citoyens sont invités à contacter un inspecteur en environnement auprès duquel ils pourront obtenir les conseils et permis néces-saires, aux coordonnées suivantes :[email protected] 450 359-2400.

Pour de plus amples renseignements, le site www.banderiveraine.org est aussi recommandé.

LA BANDE RIVERAINE :

ESSENTIELLE À LA PROTECTION DES COURS D’EAU

ENVIRONNEMENT

Acquise en mai par le Service de l’urbanisme, la Mitsubishi i-MiEV 2012 est propulsée à 100% à l’énergie électrique. Cette voiture n’émet aucune émission polluante et permet une économie d’essence considérable !

Jean Fontaine, conseiller municipal dans le district 4, se réjouit de l’acquisition d’une voiture électrique par la Ville. Il est lui-même heureux propriétaire d’une Nissan Leaf 100% électrique depuis février 2013. (photo)

UN PREMIER VÉHICULE ÉLECTRIQUE POUR LA VILLE ! Visionnez cette image interactive

pour connaître ses caractéristiques techniques et environnementales :

www.thinglink.com/scene/411900732761964546

Marcel Comiré du COVABAR, Martine Ruel, de la CRÉ Montérégie Est et Yvan Berthelot, maire suppléant de la Ville ont souligné l’aménagement d’une planta-tion de 65 arbres et 1110 arbustes dans un boisé du secteur des Carrières acquis par la municipalité.

Page 13: Complicité - Automne 2013

13COMPLICITÉ  > AUTOMNE 2013

ACCESSIBILITÉ

Dans le cadre du plan d’action relatif à la réduction des obstacles à l’intégration des personnes handicapées, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu s’engage à offrir des services accessibles à l’ensemble de ses citoyens.

À cet égard, les bibliothèques municipales jouent un rôle de premier plan. Elles sont au service de toute la population, sans discrimination ni privilège. Quelles que soient leurs capacités ou leurs aptitudes, les personnes handicapées ont accès à des documents, des équipements et des espaces de plus en plus adéquats et variés. Ainsi, les bibliothèques permettent à ces personnes de s’informer, se divertir, échanger et apporter leur contribution à la collectivité.

Les bibliothèques Adélard-Berger et Saint-Luc sont accessibles grâce à un système d’ouverture automatique des portes et un ascenseur. Un fauteuil roulant est disponible sur place pour les usagers. Certains postes informatiques sont adaptés pour les déficiences visuelles grâce à un logiciel d’agrandissement des caractères et de

grands écrans. Nos livres parlés et nos livres en gros caractères sont particulièrement utiles pour les personnes ayant un handicap visuel, sans parler des livres numériques dont les caractères peuvent être agrandis au besoin.

Enfin, à l’espace Culture de la bibliothèque Saint-Luc, un système d’aide à l’audition a été installé à l’intention des malentendants afin d’amplifier le son capté par leurs appareils. Autant de moyens qui facilitent la participation des personnes handicapées à la vie culturelle locale.

UNE INTÉGRATION RÉUSSIEL’intégration n’est pas un vague objectif dans les bibliothèques municipales. En 2009, nous accueillions comme stagiaire un jeune homme autiste du nom de Keven Fournier.

Un an plus tard, Keven était engagé comme préposé au classement à la bibliothèque Saint-Luc. Il y est toujours et continue de progresser en assurance et autonomie. Une belle histoire d’ouverture et de solidarité.

Camille Bricault, chef de la Division bibliothèques et Keven Fournier.

LES BIBLIOTHÈQUES DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU :

OUVERTES ET ADAPTÉES

Page 14: Complicité - Automne 2013

14 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

Été comme hiver, il y a de l’action dans le parc Yvan-Roy situé sur la rue Saint-Louis dans le quartier NDA. Si la butte du parc est prise d’assaut l’hiver par les amateurs de traîne sauvage et de « crazy carpet », le beau temps venu ce sont les dix stations d’exercice pour adultes et aînés qui ont la cote !

Le réaménagement du parc en 2009 a réjoui la population du quartier mais on vient des quatre coins de la ville pour utiliser les stations d’exer-cice. D’ailleurs le Service des loisirs et biblio-thèques organise des ateliers de mise en forme utilisant ces appareils depuis deux ans. Trois groupes d’une quinzaine d’adultes s’inscrivent à ces ateliers dirigés à la session d’activités prin-tanières et autant durant la session d’été. Quel bonheur de s’entraîner en plein-air !

C’est l’avis également de nombreux résidents du complexe pour retraités La Cité des Tours qui ont à leur porte ce gymnase à ciel ouvert. « Lorsque les résidants ont fait connaissance avec leur envi-ronnement immédiat, c’est avec beaucoup d’en-thousiasme que plusieurs ont décidé d’utiliser les

appareils d’entraînement. Devant ce vif intérêt, nous avons décidé d’offrir un encadrement sécu-ritaire de ces appareils » de préciser Ève Ray-mond, récréologue à la Cité des Tours. « Dans un premier temps, une séance d’information a été organisée. Même si chaque appareil est doté d’informations d’utilisation, le groupe Actiforme de Saint-Jean a offert de réaliser un guide d’utili-sation des appareils afin d’assurer une exécution des plus sécuritaires adaptée à notre clientèle. On retrouve dans ce guide, l’identification des muscles sollicités, des conseils pratiques d’exécu-tion ainsi que des mises en garde ».

Depuis la fin mai, une séance hebdomadaire d’exercices au parc sous la supervision d’un kinésiologue d’Actiforme figure à l’horaire des activités. Cet accompagnement est à la fois mo-tivant et rassurant pour ces utilisateurs dont la moyenne d’âge est de 78 ans.

Bravo à ces hommes et ces femmes qui sont la preuve que l’exercice physique fait partie des saines habitudes de vie !

LE PARC YVAN-ROY :

QUEL TERRAIN DE JEUX !

VOIR MA VILLEPOUR NOUS JOINDREVille de Saint-Jean-sur-Richelieu188, rue Jacques-Cartier Nord, C.P. 1025Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 7B2Téléphone : 450 357-2100www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.cainfo@ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca

Hôtel de Ville - 188, rue Jacques-Cartier Nord- Cabinet du maire � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2095- Communications � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2098- Coordonnatrice aux plaintes � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2443- Direction générale � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2383- Finances � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2392- Greffe � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2077- Ressources humaines � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2132- Taxes et évaluation � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2227

Édifice municipal Saint-Jacques - 75, rue Saint-Jacques- Taxes et évaluation � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2227

- Urgence � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 9-1-1- Police � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 359-9222

325, rue MacDonald- Sécurité incendie � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 359-9222

525, rue Saint-Jacques

Cour municipale � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2087855, 1re Rue

Travaux publics- Garage municipal � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2238

300, boul. du Séminaire Nord- Bâtiments � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2275

Service des infrastructures et gestion des eaux- Station d’épuration � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 348-2667- Usine de filtration – Secteur Iberville � � � � � � � � � 450 357-2732- Usine de filtration – Secteur Saint-Jean � � � � � � 450 357-2273- Ingénierie 315, b. 302, rue MacDonald � � � � � � � 450 359-2439

Service de l’urbanisme (permis)315, rue MacDonald, bureau 303 � � � � � � � � � � � � � � 450 359-2400

Loisirs - 190, rue Laurier- Bureaux administratifs � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2157- Renseignements généraux,

activités et horaires � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2351, option 3- Réservation heures de glace,

terrains sportifs et locaux � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2167- Piscine du Complexe sportif

Claude-Raymond � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2187

Bibliothèques- Adélard-Berger – 180, rue Laurier � � � � � � � � � � � 450 357-2111- Saint-Luc – 347, boul. Saint-Luc � � � � � � � � � � � � � 450 359-2450- L’Acadie – 484, chemin Grand-Pré � � � � � � � � � � � 450 347-2584

Membres du conseilGilles Dolbec, maire� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2095 District 1 : Philippe Lasnier � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-1299 District 2 : Justin Bessette � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 514 718-5675 District 3 : Gaétan Gagnon � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-3209 District 4 : Jean Fontaine � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 346-3063 District 5 : Stéphane Legrand � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 545-9515 District 6 : Germain Poissant � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-8703 District 7 : Christiane Marcoux � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-5277 District 8 : Marco Savard � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-0473 District 9 : Yvan Berthelot � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-0685 District 10 : Alain Paradis � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 514 703-5509 District 11 : Alain Laplante� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-1312 District 12 : Robert Cantin � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-6661

Rédaction et production : Division-conseil communicationsInfographie : François NankivellImpression : Payette & Simms Inc. Tirage : 5 000Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec – 1999

Raymonde Lemieux et Marcel Roy, deux résidents de la Cité des Tours, en pleine séance d’exercices.

Page 15: Complicité - Automne 2013

15COMPLICITÉ  > PRINTEMPS 2013

ABRIS D'AUTO

Il est permis d’installer un abri d’auto temporaire à compter du 1er novembre 2013, jusqu’au 15 avril 2014.

Infos : Service de l’urbanisme, 450 359-2400.

RAPPEL : TAXES MUNICIPALES, PROCHAIN VERSEMENT, 5 SEPTEMBRE 2013

Le paiement en personne du compte de taxes ou d’une facture de compteur d’eau doit se faire à l’édifice municipal Saint-Jacques, situé au 75, rue Saint-Jacques.

LES FEUX À CIEL OUVERT SONT INTERDITS SANS PERMISLe Service de sécurité incendie rappelle qu’il est interdit de faire un feu à ciel ouvert ou un feu de joie à moins d’avoir obtenu un permis au préa-lable. Un petit feu anodin pour brûler les déchets peut devenir hors de contrôle, prendre de l’am-pleur et s’attaquer aux bâtiments à proximité.

Renseignements : 450 359-9222.

VENTE-DÉBARRAS À LA FÊTE DU TRAVAIL

Les 31 août, 1er et 2 septembre, les Johannais pourront organiser une vente-débarras sans avoir besoin de permis. Rappelons qu’en dehors de cette période et de la fête nationale des Patriotes, les citoyens doivent obtenir un permis gratuit auprès du Service de l’urbanisme. De plus, il est interdit de tenir une vente-débarras durant l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu et lors des Fêtes patrimo-niales de L’Acadie.

Consultez le règlement complet au : www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca sous la rubrique La Ville informe / Règlements municipaux.

AIDEZ À ÉLIMINER L’HERBE À POUX !

Le moyen le plus efficace d’éliminer l’herbe à poux est de l’arracher, ou encore de tondre la plante. Chaque année, du mois d’août à la fin septembre, le taux de pollen de l’herbe à poux dans l’air est à son maximum.

Un Johannais sur cinq souffre de symptômes re-liés à l’herbe à poux, comme des éternuements répétitifs, de la congestion nasale et des déman-geaisons au nez et aux yeux. Pour le mieux-être de tous, arrachez-la dès maintenant !

CONNAISSEZ-VOUS LES NOMS DES BÂTIMENTS ET LIEUX D’ICI ?

Saviez-vous que chaque année, la municipalité effectue des démarches auprès de la Commission de toponymie du Québec afin de rendre officielle l’appellation de plusieurs édifices et lieux ?

En début d’année, le chalet des loisirs du parc Jacques-et-Marie et l’édifice Jean-Philippe-Toupin ont ainsi eu leur « baptême officiel » et figurent maintenant dans la Banque de noms de lieux du Québec.

Pour rechercher un toponyme, consultez le : www.toponymie.gouv.qc.ca

4E ÉDITION DE LA JOURNÉE PROVINCIALE D’IDENTIFICATION D’ENFANTS

Le dimanche 29 septembre prochain, de 10 h à 15 h, les familles sont invitées aux pharmacies Jean Coutu (947, boul. du Séminaire N. et 340 boul. Saint-Luc) afin de se procurer gratuitement le carnet d’identité de leurs enfants.

À l’initiative d’Enfant-Retour Québec en colla-boration avec le Service de police de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu et le Groupe Jean Coutu, une équipe sera sur place pour prendre la photo et les empreintes digitales des enfants en plus de leur prodiguer de judicieux conseils de sécurité.

Tous les détails au : www.enfant-retourquebec.ca

> À NE PAS OUBLIER

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Page 16: Complicité - Automne 2013

VENDREDI • 18 h 30 Expérience en 5 sens avec le Théâtre de Grand-Pré

à la bibliothèque Adélard-Berger Des images suscitées par une lecture animée, des sons, des sensations, des odeurs et des saveurs solliciteront tous vos sens.

SAMEDI • 13 h Les arts animés avec le Théâtre de Grand-Pré chez art[o]

Création interactive picturale, littéraire, musicale et théâtrale• 13 h Expérience en 5 sens avec le Théâtre de Grand-Pré

à la bibliothèque Adélard-Berger• 13 h 30 Promenade à pied animée avec le bureau touristique• Visites audio-guidées du Vieux-Saint-Jean et Vieux L’Acadie

DIMANCHE • 10 h Promenade à pied animée avec le bureau touristique• 15 h Théâtre de rue « Réunion secrète des patriotes » avec le

Théâtre du Bahut, rassemblement au Musée du Haut-Richelieu • Visites audio-guidées du Vieux-Saint-Jean et Vieux L’Acadie