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 Présidence de la Polynésie Française Service Presse  presse@presidenc e.pf     40 47 20 00 BUREAU DE LA COMMUNICATION Mercredi 23 septembre 2015 Compte rendu du Conseil des Ministres Restitution du Plan Climat Energie de la Polynésie française Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres le Plan Climat Énergie (PCE) de la Polynésie française qui concrétise ainsi plusieurs mois de travaux. En effet, ce sont près de 120 personnes représentant pas moins d’une soixantaine d’organismes ou d’institutions, qui ont contribué à la réd action du PCE. Les travaux en ateliers, menés début juillet, ont ainsi permis l’identification de 28 fiches actions qui développent chacune clairement les étapes opérationnelles et les porteurs identifiés. Dès lors, la concertation par le biais de f iches navette, qui a suivi au mois d’août auprès d’une trentaine de pilotes, a permis la finalisation du présent PCE. Ce Plan Climat Energie de la Polynésie française se décline ainsi en deux parties : 1 le rapport décrivant la démarche adoptée, le contexte et les objectifs fixés ; 2 des fiches ac tions pour lesquelles des indicateurs ont été définis pour assu rer leur suivi et leur évaluation, en vue d’atteindre un objectif sur 5 ans. Ces données de référence permettront ainsi d’anticiper la mise en œuvre du PCE, ainsi que d’assurer sa pérennisation. Parce qu’il était impératif d’agir en cohérence pour favoriser la mise en œuvre de l’action  publique, une très large concertation a prévalu entre les différents domaines d’intervention : recherche, environnement, social, culturel, économique, transport, éducation. Dans cette perspective, le service des énergies pourra maintenir son rôle de coordonateur du  plan, en s’appuyant sur des instances techniques qui devront apprécier les besoins de réactualisation de la programmation du PCE, notamment en décelant des projets innovants émergeants au fur et à mesure de sa mise en œuvre.  Ce Plan Climat Énergie de la Polynésie française fait en outre l’objet d’une présentation officielle le mercredi 23 septembre à la Présidence.  Prix des hydrocarbures au 1 er  octobre : baisse du prix du gaz butane Aux dates de chargement des produits hydrocarbures, les cotations sur le marché de Singapour ont reculé pour l’ensemble des carburants liquides, hormis pour le gazole qui reste stable. La Présidence De la Polynésie française

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BUREAU DE LA COMMUNICATIONMercredi 23 septembre 2015

Compte rendu du Conseil des Ministres

Restitution du Plan Climat Energie de la Polynésie française

Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres le Plan Climat Énergie (PCE) de laPolynésie française qui concrétise ainsi plusieurs mois de travaux.

En effet, ce sont près de 120 personnes représentant pas moins d’une soixantaine

d’organismes ou d’institutions, qui ont contribué à la rédaction du PCE. Les travaux enateliers, menés début juillet, ont ainsi permis l’identification de 28 fiches actions qui

développent chacune clairement les étapes opérationnelles et les porteurs identifiés. Dès lors,la concertation par le biais de fiches navette, qui a suivi au mois d’août auprès d’une trentaine

de pilotes, a permis la finalisation du présent PCE.

Ce Plan Climat Energie de la Polynésie française se décline ainsi en deux parties :

1  le rapport décrivant la démarche adoptée, le contexte et les objectifs fixés ;

2  des fiches actions pour lesquelles des indicateurs ont été définis pour assurer leursuivi et leur évaluation, en vue d’atteindre un objectif sur 5 ans. Ces données de

référence permettront ainsi d’anticiper la mise en œuvre du PCE, ainsi qued’assurer sa pérennisation. 

Parce qu’il était impératif d’agir en cohérence pour favoriser la mise en œuvre de l’action

 publique, une très large concertation a prévalu entre les différents domaines d’intervention :recherche, environnement, social, culturel, économique, transport, éducation.

Dans cette perspective, le service des énergies pourra maintenir son rôle de coordonateur du plan, en s’appuyant sur des instances techniques qui devront apprécier les besoins de

réactualisation de la programmation du PCE, notamment en décelant des projets innovantsémergeants au fur et à mesure de sa mise en œuvre. 

Ce Plan Climat Énergie de la Polynésie française fait en outre l’objet d’une présentation

officielle le mercredi 23 septembre à la Présidence. 

Prix des hydrocarbures au 1er octobre : baisse du prix du gaz butane

Aux dates de chargement des produits hydrocarbures, les cotations sur le marché de

Singapour ont reculé pour l’ensemble des carburants liquides, hormis pour le gazole quireste stable.

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Avec la légère dépréciation de la devise américaine aux dates de chargements deshydrocarbures liquides, les valeurs CAF barèmes exprimées en Fcfp diminuent parrapport au chargement précédent pour l’ensemble des hydrocarbures liquides. Ainsi,l’essence sans plomb baisse de 1,17% et le gazole de 0,58%. Ces baisses ne sont toutefois

pas jugés suffisamment importantes pour pouvoir être répercutées à la pompe.

En revanche, s’agissant du gaz butane, une livraison est intervenue le 23 août enprovenance de la Nouvelle-Zélande. La valeur CAF moyenne en US $/kg s’élève à0,88644 contre 0,96566 pour le précédent déchargement, soit une diminution de 8,20 %en raison de la baisse des coûts du fret et de l’assurance ainsi que du prix FOB. Sur cechargement de gaz but ane, le cours moyen du dollar américain s’établit à 109,84Fcfp/US $ contre 106,68 Fcfp/US $ pour le chargement précédent, soit une hausse de2,96 %. Cette hausse du dollar vient atténuer la baisse de la valeur CAF, mais la tendancegénérale reste à la baisse pour le gaz butane : - 6 % de la valeur CAF par rapport auchargement précédent.

Ainsi le Conseil des ministres a acté une baisse de 10 Fcfp/kg du gaz butane. Le prixmaximal de vente au détail du gaz butane est donc fixé comme suit :

- bouteille de 13 kilos : 2 834 Fcfp au lieu de 2 964 Fcfp,

- bouteille de 39 kilos : 8 502 Fcfp au lieu de 8 892 Fcfp,

- bouteille de 50 kilos :10 900 Fcfp au lieu de 11 400 Fcfp.

Pilotage de la Grande aire marine protégée des Marquises

Le projet d’une grande aire marine protégée dans l’archipel des Marquises vise à la foisle développement économique de l’archipel et le rayonnement international de laPolynésie française. Considéré comme un projet pilote pour l’élaboration des règles degestion des ressources halieutiques hauturières à l’échelle la ZEE de Polynésie française,il permet d’expérimenter un macro-zonage visant la prévention des conflits d’usageentre pêcheries. Les règles de gestion des pêches qui seront définies contribueront auplan d’aménagement  des ressources hauturières, pré-requis pour l’écocertification de lapêcherie palangrière polynésienne.

L’aspect économique est essentiel dans la conduite de cette opération de manière àgarantir l’adhésion des populations à la démarche visant, non pas à  sanctuariser, mais àmieux gérer les espaces, les ressources et les usages qui en sont faits. Ce projet comporteune forte composante environnementale et s’adossera principalement sur les règlesdéfinies par le code de l’environnement. 

Le Conseil des ministres a confié le pilotage de tous les projets relatifs aux aires marinesprotégées à M. Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de l’Environnement.

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Importation des insectes auxiliaires des cultures en Polynésie française

Conscients des incidences parfois néfastes d’une utilisation inadaptée des pesticideschimiques, certains agriculteurs se tournent vers des méthodes moins « agressives »pour contrôler les ravageurs des cultures parmi lesquelles figure la lutte biologique.

Cette méthode consiste à utiliser un organisme (l’auxiliaire) pour combattre un autreorganisme (le ravageur). En 2010, le Service du développement rural (SDR) a réalisé unimportant inventaire des insectes ravageurs et auxiliaires des cultures présents enPolynésie française. Ce travail a abouti à la publication d’un guide illustré dereconnaissance des insectes qui a rencontré un vif succès auprès des professionnels.

Plus d’une centaine d’espèces d’auxiliaires ont ainsi été recensées. Mais leur densité depopulation sur les cultures à protéger est souvent trop faible pour être efficace contreles ravageurs. Aussi, l’agriculteur procède à des lâchers massifs d’insectes auxiliaires aulieu d’employer un insecticide qui, dans la plupart des cas, élimine, certes, les ravageurs

mais également les auxiliaires.Le SDR a donc initié un programme d’élevage des auxiliaires dans sa station derecherche appliquée située à Papara. Sur proposition du ministre en charge del’Agriculture, Frédéric Riveta, le Conseil des ministres a adopté, après avis favorable ducomité consultatif pour la biosécurité, un arrêté visant à compléter la liste des insectesautorisés à l’importation en y ajoutant une punaise prédatrice appelée Nesidiocoris

tenuis  et une micro-guêpe parasitoïde appelée Eretmocerus hayati,  toutes deux utilesdans la lutte contre les aleurodes, ou mouches blanches, attaquant les culturesmaraîchères.

Pour importer un des insectes listés en annexe 1 de l’arrêté, le demandeur doit solliciter

préalablement un permis d’importation d’animaux vivants auprès du SDR. L’envoi doit,par ailleurs, être accompagné d’un certificat sanitaire attestant que les conditionszoosanitaires demandées par le SDR sont respectées.

Cependant, la micro-guêpe Eretmocerus hayati étant une nouvelle espèce vivante pour lafaune du territoire polynésien, seul le SDR est autorisé à l’importer pour la réalisationd’expérimentation. Ainsi, le permis d’importation pour ce parasitoïde ne sera délivréqu’à ce service technique. 

Subventions du régime de solidarité pour des associations ou établissements du

secteur socio et médico-éducatif

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du Comité de Gestion duRégime de Solidarité de la Polynésie française (CG RSPF) relative aux subventions durégime de solidarité versées, au titre de l’exercice 2015, en faveur des associations ouétablissements du secteur socio et médico-éducatif.

Ces dotations sont attribuées aux établissements et associations assurant, pour lecompte de la Polynésie française, des missions de service public, en venant en aide auxcatégories défavorisées, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les

enfants en danger, les familles ou les personnes en détresse.

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Le budget du régime a été fixé à 2 milliards Fcfp pour l’année 2015, soit un budget enhausse de 7,3% par rapport à 2014. Un montant global de 1 339 984 250 Fcfp a étéaffecté à la couverture des charges de fonctionnement de ces structures, et 87 699 527Fcfp ont été affectés au financement des projets d’investissement de onzeétablissements.

La répartition entre 25 associations gestionnaires de la dotation de 1 339 984 250 Fcfp,a été proposée puis validée par le CG/RSPF comme suit :-  secteur médico-éducatif  : 696 819 507 Fcfp pour douze  structuresd’accueil ;-  secteur socio-éducatif  : 730 864 270 Fcfp pour seize structures d’accueil. - Il est précisé que la capacité d’accueil de ces structures avoisine globalement 1 300places, réparties comme suit :

-  secteur « enfants adolescents, placements, assistances éducatives» :463 places dans 10 centres ;-  secteur « familles, femmes en difficultés sociales » : 328 places dans 6centres ;-  secteur « enfants, adolescents handicapés » : 296 places dans 10 centres ;-  secteur « adultes handicapés » : 196 places pour 6 centres.

Pour l’année 2015, la plus grande partie des crédits d’investissement est orientée sur lesremises aux normes de bâtiments vétustes présentant des dangers flagrants pour lespersonnes accueillies et devenus inadaptés à l’accomplissement de prises en charge dequalité.

L’utilisation du solde de cette ligne budgétaire, soit 94 316 223 Fcfp, fera l’objet d’uneprochaine commission.

Le dispositif CDL voit sa dotation budgétaire complétée

Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française propose au Pays decompléter à hauteur de 120 000 euros une dotation initiale de 280 000 euros destinée àrémunérer les stagiaires des chantiers de développement local dans les communes, lesassociations, les services de l’Etat et du Pays. 

Ce budget supplémentaire permettra de financer 636 semaines, concernant un peu plusd’une cinquantaine de personnes. La participation du Pays prend la forme d’une prise encharge des dépenses de formation pour environ 2,9 millions Fcfp. Ce complémentbudgétaire se formalise par un avenant à la convention initialement passée en juillet2015, et doit être soumis à l’approbation de l’Assemblée de Polynésie française.  

Le dispositif CDL, en diminution depuis 2013, est appelé à être remplacé par le « servicecivique » mieux rémunéré, doté de formation renforcée (tutorat) et de plus longue durée(8 à 12 mois).

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Rénovation du Certificat d’Aptitudes Professionnelles au Développement

La demande de la reconnaissance, par l’Etat, du diplôme du CAP des quatre spécialités,Petite et Moyenne Hôtellerie (PMH), Polyvalent du Bâtiment (PB), Gestion etExploitation en Milieu Marin (GEMM), Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale

(EPHR), a pour objet d’inscrire ces diplômes au répertoire national des certificationsprofessionnelles (RNCP) tenu par la Direction générale scolaire (DGESCO) du Ministèrede l’éducation nationale (MEN).

La Polynésie française a voulu donner à l’enseignement professionnel une impulsiondans la formation professionnelle afin de répondre aux enjeux du Pays. En effet, lemonde est en pleine mutation. Notre société fait face à des changements rapides etprofonds, dictés par des équilibres nouveaux, avec des enjeux sociaux,environnementaux, économiques, très spécifiques compte tenu de notre insularité.Notre avenir dépend de la transmission de nos savoirs mais aussi de notre capacité àformer nos jeunes afin qu’ils entrent pleinement dans le 21e siècle. 

Il existe déjà un certain nombre de formations qualifiantes dispensées en Polynésiefrançaise, mais qui ne sont plus reconnues par l'Etat. Il s'agit ici des formations menantau Certificat d’Aptitude Professionnelle au Développement (CAPD) , dispensées dans lesCentres d’Education aux Technologies Appropriées au Développement (CETAD) du 2ème degré.-  Construction et Entretien des Bâtiments (CEB) ;-  Gestion et Entretien en Milieu Marin (GEMM) ;-  Gestion et Entretien de la Petite Exploitation Rurale (GEPER) ;-  Activités Familiales Artisanales et Touristiques (AFAT).

Ces formations sont tout à fait adaptées à notre insularité puisqu'elles permettent à nosjeunes îliens d'être formés sur leur lieu de vie en tenant compte de leurs spécificitésenvironnementales et culturelles, en contribuant ainsi au développement économiquedes archipels.

Cependant, ces formations actuelles si nécessaires et performantes qu'elles soient,souffrent d'un manque de reconnaissance par l'Etat car le diplôme du CAPD de cesquatre spécialités n’est pas enregistré au Répertoire Nationnal des CertificationsProfessionnelles (RNCP). Par voie de conséquence, le CAPD n’est pas reconnu par lesacteurs économiques et les professionnels des secteurs. De plus, les élèves arrivés

jeunes dans ces formations ne peuvent faire l’objet d’une demande de dérogation pourl’utilisation de machines dangereuses et compromettent leur formation. Enfin, à la fin decette formation en CAPD, ils ne peuvent prétendre, pour la plupart d’entre eux, à trouverun emploi, leur âge ne le leur permettant pas.

Il est proposé que ces nouveaux référentiels de diplômes de CAP qui remplaceront ceuxdu CAPD actuel, soient reconnus par l'Etat et inscrits au RNCP :

-  Petite et Moyenne Hôtellerie (PMH) ;-  Polyvalent du Bâtiment (PB) ;

Gestion et Exploitation en Milieu Marin (GEMM) ;-  Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale (EPHR).

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Ces nouvelles formations diplômantes CAP de niveau V des quatre spécialités, Petite etMoyenne Hôtellerie (PMH), Polyvalent du Bâtiment (PB), Gestion et Exploitation enMilieu Marin (GEMM), Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale (EPHR), àdestination d'élèves post 3ème  de collège, reconnues par l'Etat et inscrites au RNCP,

permettront aux élèves de prétendre également de droit, à la poursuite d’études sur unniveau IV de formation (Bac professionnel), voire de niveau III. Ainsi, en plus d'élever leniveau de qualification de nos jeunes, cette reconnaissance leur permettra d'améliorerleur niveau de vie.

Conférence des jeunes COY 11

Du jeudi 26 novembre au samedi 28 novembre prochains, le week-end avant la tenue dela COP21/ Climat 2015 au Bourget, une Conférence internationale des jeunes (COY -Conference of Youth) est organisée par et pour les jeunes qui souhaitent se mobiliserpour la préservation de l'environnement. Près de 5 000 jeunes sont attendus pour cette11ème conférence de la jeunesse – COY 11 – dans le Hall 8 du parc des expositions deParis Nord Villepinte.

Le mouvement WARN (We Are Ready Now) organise avec tous ses partenaires lesjournées de Conférences des jeunes. Pour tous, c'est une volonté de donner aux jeunes lacapacité d’être des acteurs du changement, de se rassembler autour d’événements surles enjeux socio-économiques et climatiques et de proposer des solutions via desateliers, conférences formations, expositions, qui seront mis en place autour des thèmesde l'emploi, de la finance, pouvoir d'achat, logement, transports, citoyenneté, santé. Pour

la première fois, une délégation de Polynésie française de 36 jeunes et cadres issusessentiellement de deux associations (la fédération des œuvres laïques et le conseil duscoutisme polynésien) prendra part à cette conférence et se rendra ainsi à Paris du 24au 30 novembre prochains.

La délégation entend en effet présenter le message de la jeunesse du Pays juste avant laCOP 21. Les jeunes sont conscients des limites de nos îles et archipels. Ils sont prêts àdéfendre leurs idées pour tendre vers une société plus durable et désirable. Ainsi, touten préparant leur déplacement, des travaux du groupe seront programmés avant etaprès la conférence. Ils ont d’ailleurs déjà débuté  les regroupements le week-enddernier au ministère de la Jeunesse et des sports afin d’examiner les modalités pratiques

quant à leur engagement et à la planification des futures rencontres.

D’ores et déjà, il est possible d’affirmer que les jeunes, résidents de Tahiti et de Moorea,réalisent que le changement climatique constitue un des défis prioritaires desgénérations actuelles et futures.

Dispositifs du ministère de la Jeunesse et des Sports contribuant à la cohésionsociale

En réponse à la demande du Président de la Polynésie française interpellé par lestragiques évènements perpétrés par la jeunesse de notre pays et dans le cadre de la

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politique citoyenne du ministère de la Jeunesse et des Sports, trois dispositifscontribuant à la cohésion sociale ont été présentés en Conseil des ministres par RenéTemeharo :

  Tout d’abord, la formation au Brevet Polynésien d’Animateur option Animateur de

Quartier (BPAAQ) menée conjointement avec le ministère du Travail, le syndicatmixte en charge du contrat de ville, l’UPJ et les communes, ouverte le 4 septembredernier. Celle-ci concerne 20 jeunes en stage auprès des mairies et des associationschargés conduire des activités à caractère sportif, socio-éducatif ou culturel au cœurmême des quartiers dits « prioritaires ».

  Ensuite, le « service civique », dispositif d’Etat encadré notamment par le MJS et leministère de l’Education, permet à 50 jeunes de 16 à 25 ans sans qualificationsd’intégrer des programmes d’utilité publique orientés vers les populations endifficulté.

 

Enfin, les camps « rupture », en partenariat avec le comité protestant des centres devacances et les agents de la direction de la Jeunesse et des Sports, innovent enproposant à 20 filles et garçons de 18 à 30 ans en marge de la société, de s’extrairede leur quotidien pour participer à une réalisation collective et ainsi renouer avec letravail et les relations sociales.

Fort de ces trois dispositifs, dont le dernier expérimental, le MJS s’efforce seul ou enmutualisant les moyens, de contribuer au double enjeu de l’employabilité et de lacohésion sociale par des actions qualitatives ciblées répondant aux objectifs decitoyenneté à la base de sa stratégie sectorielle.

Schéma directeur des déplacements durables interinsulaires 2015-2025 de laPolynésie française

Suite à l'adoption le 22 septembre de la loi du Pays relative à l'organisation du transportinterinsulaire maritime et aérien par l'Assemblée de la Polynésie française, le Conseildes ministres a arrêté le schéma directeur des déplacements durables interinsulaires2015-2025 de la Polynésie française.

Fortement sollicité par les élus des archipels et attendu par les populations, ce schéma

directeur est le document de planification qui va permettre à la Polynésie française demettre en œuvre sa politique publique du transport interinsulaire maritime et aérienpour les dix années à venir, d'améliorer les dessertes des îles autres que Tahiti pour unmeilleur service des usagers et des populations des îles.

Ce schéma directeur constitue également un outil de programmation desinvestissements en termes d'infrastructures portuaires et aéroportuaires pour lesannées à venir.

Situation de la petite fourmi de feu en Polynésie française

Dans le cadre de sa mission de préservation de la biodiversité, la Direction del'Environnement poursuit et développe son programme de lutte contre les espèces

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exotiques envahissantes. Articulé selon trois axes prioritaires, le plan d'actions de ceprogramme vise à :- une gouvernance efficace, en coordonnant des actions, relayant l'information etmobilisant toujours de nouvelles personnes ressources relais sur le sujet ;- former et sensibiliser un maximum de partenaires au sein d'un public-cible de

professionnels, de particuliers et d'agents assermentés en s'appuyant sur des actions desensibilisation ainsi que de nombreux supports produits ces dernières années (affiches,dépliants, films, etc) ;- gérer et lutter efficacement en développant des systèmes de réponses rapides à desinvasions tout en coordonnant la mise en œuvre opérationnelle des plans d'action/îleainsi que le suivi périodique et l'évaluation des actions.

C'est au sein de ce dernier axe que s'intègre l'opération de lutte contre la petite fourmide feu (Wasmannia auropunctata). Trois îles demeurent infestées jusqu’à présent . L'îlede Rurutu, où la lutte se poursuit sur les deux colonies connues, et dont la surfacen'excède pas 5 hectares, ainsi que les îles du Vent, à Tahiti et Moorea, où la situationévolue et où la lutte continue de s'organiser.

Des actions de grande ampleur ont été initiées à Moorea en 2013, à partir de donnéesrelatives à 4 colonies connues, et dont la surface totale cumulée n'excédait pas 15hectares. Les résultats de l'application du protocole de lutte recommandé par leProgramme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE) se révèlent satisfaisantsmais de nouvelles détections toutes récentes, de plus de 20 hectares laissent penser quel'éradication à Moorea n'est déjà plus envisageable.

Il est à déplorer qu'en dépit de tous les efforts menés par le gouvernement à partir de

2004 et toute la médiatisation sur ce sujet durant les opérations dont le coût estimatifest de plus de 200 millions Fcfp, trois des quatre colonies de l'île sœur proviennent fortprobablement de transferts de plantes depuis Mahina, zone initiale d'infestation enPolynésie française dans les années 90.

Les perspectives de cette opération portent prochainement sur la mise en place deprotocoles de suivi sur quelques zones témoins, afin de s'assurer au mieux de l'innocuitéde ces interventions sur l'environnement et de poursuivre la recherche de nouvellesméthodes de lutte autant que possible. Il est dorénavant primordial de préserverindemne toutes les îles non contaminées jusqu'alors. Il est également important delimiter l'extension de cette fourmi sur les trois îles actuellement infestées en sachant que

les principales sources de contamination se font par le biais de transferts de végétaux,de débris végétaux et de terre.

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