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CHATEAUROUX
CONCLUSION
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Un paysage à protéger !
Moins de 1% du territoire départemental bénéficie d’une protection au titre des
sites (4 % du territoire national est protégé).
La réalisation de cet atlas a permis de mettre en avant l’inégale répartition des
sites au sein du territoire. Les espaces protégés sont essentiellement présents au
sud et à l’ouest du territoire, dans la Brenne et dans la vallée de la Creuse, terri-
toires d’une richesse écologique reconnue au niveau européen. Ce sont également
des paysages remarquables voire emblématiques pour certains, qui ne bénéficient
à ce jour que d’une faible protection. Restent les territoires non explorés du dé-
partement... puisque cette étude portait sur les sites existants.
D’une manière générale les sites protégés sont trop ponctuels. Les plus anciens
concernent des monuments bâtis isolés, qui ne présentent pas de grands enjeux.
De plus, ces protections sont souvent en «doublons» avec celle des monuments
historiques.
Les ensembles paysagers protégés sont de petite ampleur et concernent seule-
ment la vallée de la Creuse actuellement, la vallée de la Bouzanne ne bénéficiant
que d’une simple inscription.
Aujourd’hui, il y a 21 ensembles de sites protégés dans le département de
l’Indre et peu de sites classés.
La qualité paysagère de ce département profiterait d’une nouvelle réflexion
sur des protections à mettre en oeuvre, notamment celles des sites les plus
emblématiques des entités paysagères présentées dans cette étude.
Les premières réflexions pourraient porter sur les territoires suivants :
La Brenne qui est un territoire d’exception et un paysage emblématique pour
le département ainsi qu’au niveau national. Ce site, ponctuellement inscrit ou
classé, doit à terme constituer une entité classée au titre des sites.
Le Boischaut méridional, qui constitue un terroir remarquable. Ce territoire de
bocage datant du moyen âge ainsi que son patrimoine bâti du XVe -XVIIIe sont
dans un état de conservation exceptionnelle. Chemins creux, vallons et grands
arbres offrent un paysage unique où la densité d’arbres est l’une des plus fortes
de France.
La vallée de la Bouzanne est un site remarquable. Actuellement subissant peu
de pression, il pourrait bénéficier d’une protection plus forte afin de préserver ce
paysage encore « intact ».
Bien que viaduc SNCF et autoroute A20 traversent le site, il conserve une identité
et une ambiance particulière qu’il convient de préserver.
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La vallée de la Creuse est protégée à Saint Plantaire et à Ceaulmont. Entre les
deux sites, les rives du lac Chambon sont restées inscrites, en raison du mitage qui
a fortement nuit à la qualité du paysage.
La vallée de l’Indre n’est que très partiellement concernée par des protections.
Elle doit également bénéficier d’une protection plus importante compte tenu de
sa valeur paysagère.
La vallée de l’Anglin est également peu protégée. Il s’agit d’une vallée très pré-
servée qui possède un patrimoine écologique remarquable et qui a déjà fait l’ob-
jet de réflexions concernant sa protection.
Une communication à renforcer auprès des acteurs et du public
La politique des sites est souvent peu connue et parfois incomprise par le grand
public. L’information « site protégé » est souvent absente des sites. La Boucle
du Pin, bénéficie d’une information, déjà ancienne, concernant la protection du
site. L’étang de la Mer Rouge détient également une information routière de site
classé.
Par contre, il existe des panneaux routiers mentionnant la vallée de l’Anglin en
tant que site protégé, alors que ce n’est pas le cas.
Une réflexion sur la valorisation de l’image des sites classés pourrait être engagée
à l’échelle du département et de la région. Une communication adaptée pourrait
ainsi être déployée auprès des acteurs locaux et du grand public. Les sites sont
souvent perçus par les acteurs locaux comme une contrainte, alors que la valo-
risation d’un territoire par le classement peut représenter un atout économique
(touristique) indéniable pour les collectivités concernées. Cette communication
serait aussi intéressante à développer afin de favoriser la mise en place plus systé-
matique du logo des sites protégés sur les panneaux routiers, ainsi qu’aux entrées
des sites emblématiques. Des brochures peuvent également être rédigées par la
DIREN dans le but d’une information concernant ces « lieux remarquables».
C’est également au travers de lieux d’information sur le paysage que l’on peut
communiquer sur la protection des sites, tel que cela pourrait être le cas si le
Centre du Paysage de Saint Benoit du Sault voyait le jour.
Vallée de l’Indre
Vallée de l’AnglinV llélé d l’A lili
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Atlas des paysages de l’Indre - Atelier régional du paysage et d’architecture de l’environnement - Diren Centre et DDE de l’Indre -
Dossiers des sites classées et inscrits du SDAP et de la Diren
Archives et documentation de la Direction Nationale du Paysage
Guide des habitats naturels déterminants ZNIEFF de la région Centre - Diren cen-tre - 2008
Guide des Espaces Naturels Sensibles - CG 36 - 2004
Le patrimoine du Bas-Berry - Jean-Paul Ragot - 2006 - Edition la Bouinotte
Sur les chemins du Bas-Berry, deux regards... un territoire - Daniel et Catherine Bernard - 2005 - Lancosme éditeur
L’Indre à tire d’aile- Michel Berger - 2001 - Edition Michel Berger
Pays et paysages de France - Jean Cabanel - 2006 - Editions du Rouergue
Pour information, l’ouvrage de Jean Cabanel, intitulé «Pays et paysages de Fran-ce» concernant les paysages français est doté d’une couverture illustrée par une photographie du Boischaut de l’Indre.Au sein des ministères chargés de L’Environnement et de l’Equipement, Jean Ca-banel, qui a animé de nombreuses années l’équipe de la mission puis du bureau du paysage, a eu la charge de dégager des méthodes pour aménager et gérer de grands paysages.
M H : Monument Historique
ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager
ENS : Espace Naturel Sensible
S C : Site classé
S I : Site inscrit
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