16
Hôtel Pullman, Abidjan, Côte d’Ivoire 13 &14 juin 2016 CONFÉRENCE RÉGIONALE SUR LE LEADERSHIP POUR LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT DE LA SANTÉ ET DE LA VACCINATION

ConférenCe régIonAle sur le leadership pour la chaîne d

Embed Size (px)

Citation preview

Hôtel Pullman, Abidjan, Côte d’Ivoire13 &14 juin 2016

ConférenCe régIonAle sur

le leadership pour la chaîne d’approvisionnement de la santé et de la vaccination

sommaire

2

4

8

12

Termes de référence de la conférence

Programme de la conférence

Présentation des conférenciers

Abstracts

Informations pratiques

6

2

La vaccination est largement reconnue comme l’une des interventions de santé publique les plus bénéfiques et les plus rentables. Il est estimé qu’elle évite chaque année 2,5 millions de décès dans le monde. Cependant, aujourd’hui, un enfant sur cinq ne reçoit pas toutes les doses des vaccins auquel il a droit.

Au cours de ces dernières décennies, d’énormes investissements ont été réalisés pour garantir aux pays à revenus faibles et intermédiaire un accès à des médicaments et des vaccins sûrs et efficaces protégeant les communautés contre les maladies infectieuses les plus courantes. or la disponibilité et la qualité des produits de santé est tributaire des chaînes d’approvisionnement depuis le fabricant jusqu’aux communautés les plus éloignées.

et pourtant, dans nombre de pays, particulièrement en Afrique subsaharienne, les chaînes d’approvisionnement ne sont plus adaptées aux défis actuels auxquels sont confrontés les systèmes de santé. Ceux-ci ne peuvent faire profiter pleinement à la population des produits de santé nouveaux et plus performants, occasionnant ainsi des décès évitables et des pertes financières. Les systèmes logistiques sont pénalisés par la faiblesse des infrastructures, des équipements insuffisants, des services de base (transport, informatique) inadaptés et un déficit de personnel qualifié - avec pour résultat des problèmes tels que des pertes et pénuries de vaccins, et autant d’occasions manquées de vacciner ces enfants. or une logistique de santé efficiente conditionne la réussite de tout programme de vaccination en garantissant l’accès à des services de santé de qualité aux populations.

Afin d’engager les pouvoirs publics des pays à prendre des décisions fortes et agir de façon résolue, concertée et efficace sur les chaînes logistiques, en vue de renforcer la capacité des systèmes de santé à répondre aux besoins fondamentaux actuels et futurs des populations, gavi, l’Alliance du Vaccin et l’Agence de Médecine Préventive (AMP) organisent du 13 au 14 juin 2016 à Abidjan (Côte d’Ivoire), une conférence régionale sur le leadership pour la chaîne d’approvisionnement de la santé et de la vaccination.

réunissant 11 pays d’Afrique (Bénin, Burkina faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, guinée, guinée-Bissau, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Togo) bénéficiaires du soutien de Gavi, cette conférence, est organisée autour de quatre thèmes qui constituent les fondamentaux des systèmes logistiques de la vaccination :

l’optimisation des chaînes d’approvisionnement•

la gestion des équipements de chaîne du froid•

les ressources humaines et le leadership•

La pérennisation et le financement•

les délégations des pays, constituées de décideurs de haut niveau des ministères de la santé et des organisations régionales, les agences des nations unies, des partenaires du développement, des instituts de formation, et des prestataires du secteur privé échangeront sur les expériences acquises, les leçons apprises et les opportunités offertes. Ils définiront les voies et moyens favorisant le développement de chaînes logistiques viables, efficientes et pérennes. Les délégués lanceront un appel pour l’action à destination des autorités politiques et des partenaires techniques et financiers pour renouveler et accroître les efforts et les investissements en ressources humaines, matérielles et financières dans la chaîne d’approvisionnement et la logistique de la santé.

Contexte et objectifs

termes de référence de la conférence

3

Tables rondes pour échanger davantage sur l’expérience des pays, les leçons apprises et les bonnes pratiques.

sessions de groupe par pays pour élaborer des plans et des priorités d’action.

Présentations des priorités nationales, d’engagement des partenaires et d’approbation de l’appel pour l’action.

Méthode de travail

résultats attendusla conférence sera suivie par une interaction continue entre les participants pour la mise en œuvre des feuilles de routes établies par les pays et le suivi de l’appel pour l’action lancé par les participants lors de la conférence.

objectif principalobtenir un engagement politique des dirigeants des pays participants à soutenir l’amélioration de leur environnement afin d’optimiser les investissements dans la chaîne d’approvisionnement des vaccins et dans les équipements de la chaîne du froid pour assurer leur viabilité à long terme et des couvertures vaccinales équitables.

Objectifs spécifiquessensibiliser les dirigeants des pays, et les partenaires régionaux sur les implications de la chaîne d’approvisionnement sur la performance et le coût des programmes élargis de la vaccination (PeV).

engager les pays à élaborer des politiques et des procédures de gestion de la chaîne d’approvisionnement, définir des outils pour concevoir, mettre en œuvre et maintenir des chaînes d’approvisionnement efficaces.

faciliter les synergies entre les gouvernements, les partenaires régionaux et locaux, la société civile et le secteur privé pour augmenter et sécuriser les investissements financiers, humains et techniques visant à assurer la pérennité des chaînes d’approvisionnement.

financementCette conférence régionale n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien financier de gavi, l’Alliance du Vaccin.

Ainsi, la conférence aboutira à :

un appel pour l’action des pays et partenaires à poursuivre le financement en cours et sécuriser les investissements à long terme dans la chaîne d’approvisionnement de la santé et de la vaccination ;

un engagement des pays à renforcer leur système logistique pour la santé afin d’améliorer les prestations des services de santé ;

des feuilles de routes pour la mise en œuvre des politiques, des procédures et des outils pour la conception de chaînes d’approvisionnement efficaces et d’une chaîne du froid performante.

termes de référence de la conférence

programmede la conférence

4

Jour 1 - lundi 13 juin

8:30-9:00 enregistrement et installation des participants

9:00-10:30 session introductive

Accueil et annonces administratives • Mot de bienvenue • Allocutions d’ouverture• o gavio oMso Ministère de la santé publique de rDCo Ministre de la santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire objectifs et agenda • Photo de groupe•

Ministère de la Santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire, ministère de la Santé publique de RDC;Gavi, AMP, OMS, Unicef

10:30-11:00 pause santé

11:00-13:00 session 1 : état des lieux et opportunités

Présentation de la situation et des opportunités + expérience significative d’un pays :

o optimiser les chaînes logistiques ;o gérer les équipements de chaîne du froid ;o développer les ressources humaines et le leadership ;o pérenniser et financer les chaînes d’approvisionnement.

Présidence de séance : ministère de la Santé publique de RDC

13:00-14:00 déjeuner

14:00-16:00 Session 2 : définir le succès

tables rondesobjectifs: identifier les succès, les défis, les conditions du succès :

o optimiser les chaînes logistiques ;o gérer les équipements de chaîne du froid.

Modérateurs : OMS, UnicefPanélistes : pays et partenaires

16:00-16:20 pause santé

16:20-17:00 restitution des tables rondes

Définir le succès, les déterminants du succès, identifier les obstacles

OMS, Unicef

18:00-20:00 cocktail

programmede la conférence

5

Jour 2 - mardi 14 juin9:00-11:00 tables rondes

Objectifs : identifier les succès, les défis, les conditions du succès :o développer les ressources humaines et le leadership ;o pérenniser et financer les chaînes d’approvisionnement.

Modérateurs : OOAS, PATHPanélistes : pays et partenaires

11:00-11:20 pause santé

11:20-12:00 restitution des tables rondesDéfinir le succès, les déterminants du succès, identifier les obstacles

OOAS, PATH

12:00-13:00 session 3 : des recommandations à l’action

travaux de groupe paysPrésentation et lancement des travaux de groupe pays

objectifs : définir les voies et moyens pour le renforcement du leadership pour les chaînes d’approvisionnement ; préciser l’engagement du pays ; réviser l’appel pour action.résultats attendus : développement d’une feuille de route par pays et révision de l’appel pour l’action.méthode : groupes pays ; groupes partenaires

AMP

13:00-14:00 déjeuner

14:00-15:00 travaux de groupe payssuite de la session

15:00-16:00 table ronde conclusiveobjectifs : recenser les voies et moyens pour arriver au succès ; préciser l’engagement du pays ; valider l’appel pour l’actionrésultats attendus : présentation des feuilles de route et adoption de l’appel pour l’action

Ministère de la Santé publique de RDCPanélistes : pays et partenaires

16:00-16:30 clôture des travauxlecture de l’appel pour l’actionClôture officielle de la conférence

Ministre de la Santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire

16:30-16:50 pause santé

presentationdes conférenciers

Présentation des conférenciers, panélistes et modérateurs

conferenciersM. • souleymane Koné, oMsM. • ousmane dia, JsIM. • philippe Jaillard, AMPM. • abdoul aziz gbaya, PATH

modérateurs des tables rondesMinistère de la Santé RDC• Dr. • modibo dicKo, IntraHealthM. • serge ganivet, unicefDr. • yves mongbo, ooAsDr. • Joseph biey, oMs

panélistesles pays participants• les institutions régionales et partenaires• Des prestataires du secteur privé•

6

presentationdes conférenciers

Présentation des conférenciers, panélistes et modérateurs

conferenciersM. • souleymane Koné, oMsM. • ousmane dia, JsIM. • philippe Jaillard, AMPM. • abdoul aziz gbaya, PATH

modérateurs des tables rondesMinistère de la Santé RDC• Dr. • modibo dicKo, IntraHealthM. • serge ganivet, unicefDr. • yves mongbo, ooAsDr. • Joseph biey, oMs

panélistesles pays participants• les institutions régionales et partenaires• Des prestataires du secteur privé•

comité de pilotageDr. • laurent assogba, ooAs,Dr. • Joseph biey, oMsM. • ousmane dia, JsIM. • hamadou dicKo, gaviDr. • ckeikh Khou eby, unicefMme • mariama gueye, PATHM. • philippe Jaillard, AMPM. • souleymane Kone, oMsM. • claude mangobo molanga, AMPM. • david sarley, Bill & Melinda gates foundationsecrétariat assuré par Dr. • Jean martial Kouame, AMP

comité d’organisationM. Philippe JAIllArD, Mme nadia gouDA, Mme Thérèse KouAMe, •

M. Claude MAngoBo MolAngA, Dr Jean Martial KouAMe, AMP

7

abstracts

8

Thème 1

optimiser les chaînes logistiques

Claude MANGOBO MOLANGA, Philippe JAILLARD

Des investissements conséquents ont été réalisés ces dernières années destinés à préserver la santé de la population et sauver plus de vie. Cependant, les chaînes d’approvisionnement des pays de la région, conçues il y a plus de 30 ans, ne permettent plus de répondre aux défis actuels et futurs auxquelles elles sont confrontées, et en particulier, d’assurer la disponibilité de produits plus nombreux, plus onéreux à des populations plus larges, en temps voulu et dans des conditions de qualité optimales.

Dans la plupart des pays de la région, les chaînes d’approvisionnement de la vaccination sont bâties sur une architecture identique, constitué d’un dépôt national, de plusieurs niveaux intermédiaires puis de dépôts aux nombreux points d’utilisation des produits. la livraison est assurée par le dépôt central aux dépôts intermédiaires puis généralement, les usagers viennent collecter les produits dont ils ont besoin. Ces modèles sont rarement remis en question. Pourtant, la réorganisation des chaînes d’approvisionnement représente un important levier d’optimisation, comme le démontrent certaines expériences menées au sénégal, en rDC, au Bénin, et dans d’autres pays de la région.

Les chaînes logistiques peuvent être rendues plus efficaces en apportant des modifications dans plusieurs segments. Ces modifications peuvent prendre la forme de l’augmentation du nombre de points d’entrée des vaccins dans le pays et la création de nouvelles plateformes régionales de distribution ; la réduction du nombre de dépôts intermédiaires permettant de réduire les immobilisations en équipements de chaîne du froid et vaccins ; la modification des points d’approvisionnement ou des circuits de distribution plus adaptés aux réalités géographiques ; la mise en place de systèmes actifs de distribution évitant aux agents de santé de perdre du temps et de l’argent pour s’approvisionner, restant ainsi plus disponibles pour prodiguer des soins ; l’intégration de divers produits de santé dans la chaîne d’approvisionnement ou l’intégration de chaînes d’approvisionnement sur certains segments ; l’externalisation du stockage ou du transport des produits de santé et de vaccination ; l’utilisation des vaccins dans une chaîne à température contrôlée et de présentations de vaccins adaptées.

Les expérimentations sont nombreuses et ont conduit dans certains cas à des améliorations significatives des performances des chaînes d’approvisionnement. Cependant, des défis restent à relever. Ils concernent notamment la question de la verticalisation des programmes et de leur financement limitant les possibilités de coordination entre chaînes logistiques ; mais aussi la capacité des gestionnaires à concevoir des chaînes d’approvisionnement optimisées sur la base de données probantes et à convaincre les décideurs de l’intérêt d’investir dans les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement jusqu’au dernier kilomètre.

Ces changements nécessitent un engagement fort des décideurs des pays ainsi qu’un large soutien des partenaires ; la constitution de groupes techniques logistiques au sein du système de santé, constitués d’experts compétents ; la mise en place de systèmes d’information de la gestion logistique, produisant des données fiables régulièrement actualisées ; la définition de directives claires et l’utilisation d’outils performants pour la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des systèmes logistiques.

abstracts

9

Thème 2

gérer les équipements de la chaîne du froid

Claude MANGOBO MOLANGA

selon gavi, au cours de la décennie actuelle, le volume des vaccins devant transiter dans la chaîne d’approvisionnement devrait être multiplié par 2 et leur valeur par 5. si la disponibilité des vaccins repose sur une chaîne d’approvisionnement adaptée, la chaîne du froid en est l’une de ses composantes essentielle et joue un rôle fondamental dans le maintien de la qualité des vaccins et dans les performances du programme de vaccination. Une évaluation conduite en 2014 dans 57 pays bénéficiant du soutien de Gavi montre que seulement 2% des formations sanitaires disposaient d’équipements récents, adaptés et fonctionnels et 55% d’équipements peu performants ou non fonctionnels. Les évaluations de la gestion efficace des vaccins (geV) menées dans les pays de la région indiquent que la gestion des équipements de la chaîne du froid est largement insuffisante, mettant en péril la disponibilité et la qualité de ces vaccins coûteux, et l’efficacité des services de vaccination.

la gestion des équipements de chaîne du froid permet d’assurer que les équipements adaptés et fonctionnels sont disponibles sur les différents segments de la chaîne d’approvisionnement, de sorte à préserver la qualité des vaccins et d’assurer leur disponibilité continue à leurs points d’utilisation.

A travers les mécanismes d’approvisionnement de l’unicef, les pays ont accès à des équipements dont les spécifications ont été validées par l’OMS. Ils peuvent bénéficier ainsi des technologies récentes et de l’innovation permettant de diversifier les types d’équipements afin de sélectionner ceux qui sont le plus adaptés aux besoins et au contexte, comme par exemple les réfrigérateurs solaires hautement performants et les dispositifs de contrôle continu de la température et d’alerte en cas de disfonctionnement.

la maintenance préventive et corrective des équipements est une garantie de leur fonctionnement durable et contribue à la maîtrise des coûts opérationnels du programme. elle doit faire l’objet de plans précisant les rôles et responsabilités et les moyens disponibles. le recours aux prestataires privés peut représenter une solution appropriée pour l’installation et la maintenance des équipements. Cette décision doit reposer sur une analyse systématique, une définition claire des indicateurs de performance et des mécanismes rigoureux de suivi des contrats et leur paiement.

Un système d’information efficace permet de connaître la situation du parc des équipements et leur état de fonctionnement. C’est sur la base de données fiables obtenues à travers des inventaires régulièrement mis à jour que les gestionnaires pourront développer des plans cohérents de renouvellement et d’expansion de la chaîne du froid, suivre les performances des acteurs impliqués dans l’utilisation et la maintenance des équipements, et détecter les disfonctionnement structurels ou conjoncturels, afin de prendre les mesures appropriées.

la gestion des équipements repose sur la mise en œuvre de politiques et procédures adaptées aux différents niveaux de la pyramide sanitaire, du personnel compétent capable d’appliquer ces procédures, et de financements suffisants et disponibles aux moments opportuns.

abstracts

10

Thème 3

développer les ressources humaines et le leadership

Philippe JAILLARD

Grâce à l’effort soutenu des pays et des partenaires, les programmes de vaccination bénéficient de nouveaux vaccins destinés à une population plus large permettant ainsi de de préserver plus de vie. les chaînes d’approvisionnement chargées de gérer des vaccins plus nombreux et plus onéreux sont devenues complexes, faisant appel à des stratégies et technologies innovantes. leur gestion exige des aptitudes et des compétences plus spécialisées qui ne sont souvent pas prises en considération dans la formation initiale du personnel qui en a la charge. les possibilités de formation continue et d’éducation à la gestion de la chaîne d’approvisionnement sont limitées et les possibilités de développement professionnel comme les plans de carrière sont inexistants. Les compétences techniques et managériales spécifiques nécessaires à une gestion efficace et efficiente de la chaîne d’approvisionnement ne font l’objet que d’une reconnaissance limitée, voire inexistante, alors qu’elle est nécessaire au personnel pour se développer et participer aux processus décisionnels.

reconnaissant que les chaînes d’approvisionnement doivent disposer de personnel compétents, reconnus et possédant de solides compétences techniques et managériales, les autorités nationales doivent créer un cadre professionnel permettant de recruter et fidéliser un personnel dûment qualifié aux postes de responsabilité pour concevoir, mettre en œuvre et suivre les chaînes d’approvisionnement efficaces. Les institutions de formation doivent assurer le renforcement des capacités de ces professionnels, en offrant des formations initiales et des formations continues et adaptées et contribuant au développement d’une communauté de pratique des gestionnaires capables d’entreprendre une démarche d’amélioration continue de la chaîne d’approvisionnement, sans oublier la formation les personnels de santé chargés de fonctions logistiques dans le cadre de leurs activités courantes.

l’existence de chaînes d’approvisionnement fonctionnant de façon parallèle et simultanée nécessite une gestion coordonnée, afin d’en limiter les faiblesses et de mutualiser les ressources pour en améliorer l’efficience. L’alignement des normes et des performances de ces différentes chaînes d’approvisionnement sont des facteurs essentiels d’efficacité, évitant les chevauchements et gaspillages tout en permettant le partage des bonnes pratiques des organisations respectives. la constitution de groupes nationaux de gestionnaires des chaînes d’approvisionnement permet de créer ce cadre de coordination et de planification capable de participer aux processus de décision stratégiques et opérationnelles, exerçant un leadership fort auprès des décideurs des pays et partenaires.

Des initiatives globales et régionales, soutenues par des partenariats comme People that Deliver, des associations professionnelles, des institutions régionales comme l’ooAs, des centres de référence comme le Centre LOGIVAC Bénin apportent des soutiens aux pays dans la définition des politiques, des plans d’actions, de formation visant au développement professionnel des cadres et agents chargés des chaînes d’approvisionnement de la santé et de la vaccination.

abstracts

11

Thème 3

développer les ressources humaines et le leadership

Philippe JAILLARD

Thème 4

financer et pérenniser la chaine d’approvisionnement

Jean Bernard LEGARGASSON

Une chaine d’approvisionnement performante est incontestablement la clé de voute pour garantir l’efficacité, la qualité des services de santé et atteindre ainsi les objectifs nationaux de réduction de morbidité et de mortalité infantile dans les pays en développement. Cependant, dans bon nombre de pays de la région les chaînes logistiques conçues il y a plusieurs décennies sont devenues obsolètes et peu efficientes. Les difficultés de la gestion logistique sont souvent liées à des questions de financement insuffisant et peu stables. Dans un contexte d’introductions accélérées de nouveaux vaccins et d’augmentation des objectifs de couvertures vaccinales dans des systèmes et chaîne d’approvisionnement déjà fragiles, la question de la pérennité financière des chaînes d’approvisionnement est primordiale. Celle-ci peut se décliner en trois éléments fondamentaux : l’efficience des systèmes et d’utilisation des ressources, le processus budgétaire et de planification, et la mobilisation et diversification des financements.

L’efficience des systèmes logistiques est améliorée par le contrôle des coûts logistiques et l’augmentation des flux de vaccin. Les pistes participant de l’amélioration de l’efficience passent par l’intégration des chaînes d’approvisionnement et la mutualisation des ressources, par la redéfinition de systèmes de distribution plus efficaces et moins chers, par l’utilisation d’équipements de chaîne du froid performants et économes en énergie, par leur maintenance régulière et leur remplacement planifié, par une gestion rationnelle mise en œuvre par du personnel compétent et motivé. Des systèmes logistiques plus efficaces permettent d’augmenter en nombre et en qualité les produits de santé et vaccins et contribuent à la continuité des services.

la question du processus budgétaire implique de s’intéresser aux aspects de budgétisation, de plani-fication financière et stratégique et des flux financiers permettant de financer les intrants de la chaîne d’approvisionnement. La planification budgétaire améliorée passe par une estimation correcte de l’ensemble des dépenses d’investissement et de fonctionnement de manière programmée dans le temps. le budget ainsi développé doit être étayé par des argumentaires techniques et stratégiques et basé sur des données fiables afin d’assurer que les décideurs lui accorde l’intérêt nécessaire. L’identification et la réduction des goulots d’étranglement contribueront à améliorer les processus d’allocation et de décaissement budgétaires afin d’assurer les paiements en temps voulu des fournisseurs, le remplacement des équipements obsolètes, d’éviter les interruptions des services, et ainsi assurer le fonctionnement continue d’une chaîne d’approvisionnement de qualité.

Une stratégie efficace de mobilisation des ressources financières pour les chaînes d’approvisionnement doit être basée sur les principes de sécurisation des ressources existantes et de diversification et augmentation des sources de financement. Plusieurs sources du financement de la chaîne d’approvisionnement sont à explorer notamment le financement public aux différents niveaux y compris local, le financement privé (mécénats et fonds de responsabilité sociale des entreprises, fondations), les financements innovants (instauration de taxes ou contributions volontaires sur des biens de consommations dont une partie des recettes serait spécifiquement dédiée au PEV ou à la chaîne d’approvisionnement), les opportunités de financements proposées par les partenaires au développement comme gavi, avec les fonds pour le renforcement des systèmes de santé et plus récemment la plateforme pour l’optimisation des équipements de chaîne du froid.

la pérennisation de la chaîne d’approvisionnement repose sur la capacité des acteurs à développer des plans robustes et à mettre en œuvre des actions de plaidoyer ciblées et efficaces, en mettant l’accent sur les efforts réalisés (efficience, amélioration du processus budgétaire, planification…).

informations utiles

12

informations générales Climat : de type subéquatorial, c’est-à-dire de type chaud et humide. Il y existe deux saisons des pluies et deux saisons sèches. la première saison des pluies commence en mai et s’achève en juillet et la deuxième débute en septembre et se termine en novembre. la température annuelle oscille à 33°C.

Heure locale : temps universel (gMT)

Indicatif téléphone : +225

contacts utiles bureau régional de l’ampMme Thérèse Kouamé, Assistante Administrative AMP - Abidjan Cocody II Plateaux Vallons - Angle rue J91 et rue J50 - 08 BP 660 Abidjan 08+ 225 22 48 45 58 / 59 98 49 78 / tkouamé@aamp.org

Mme gisèle nogues, event Manager (AMP -Abidjan) + 225 07 69 38 84 / [email protected]

communication Il existe plusieurs réseaux de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire. les principaux sont : MTn, MooV, orAnge. Des points d’achats des puces sont disponibles à l’aéroport. l’internet est disponible dans les résidences et dans la salle de réunion.

visa d’entrée les participants dont les pays ne sont pas membres de la CeDeAo et qui disposent d’une ambassade de Côte d’Ivoire sont priés d’obtenir un visa dans leurs pays, avant leur voyage.

nb : les visas sont délivrés à l’aéroport à condition que l’enregistrement soit fait en ligne (www.snedai.ci/fr) les titulaires de laissez-Passer des nations unies n’ont pas besoin de visa pour rentrer en Côte d’Ivoire.

informations utiles

13

informations générales Climat : de type subéquatorial, c’est-à-dire de type chaud et humide. Il y existe deux saisons des pluies et deux saisons sèches. la première saison des pluies commence en mai et s’achève en juillet et la deuxième débute en septembre et se termine en novembre. la température annuelle oscille à 33°C.

Heure locale : temps universel (gMT)

Indicatif téléphone : +225

contacts utiles bureau régional de l’ampMme Thérèse Kouamé, Assistante Administrative AMP - Abidjan Cocody II Plateaux Vallons - Angle rue J91 et rue J50 - 08 BP 660 Abidjan 08+ 225 22 48 45 58 / 59 98 49 78 / tkouamé@aamp.org

Mme gisèle nogues, event Manager (AMP -Abidjan) + 225 07 69 38 84 / [email protected]

communication Il existe plusieurs réseaux de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire. les principaux sont : MTn, MooV, orAnge. Des points d’achats des puces sont disponibles à l’aéroport. l’internet est disponible dans les résidences et dans la salle de réunion.

visa d’entrée les participants dont les pays ne sont pas membres de la CeDeAo et qui disposent d’une ambassade de Côte d’Ivoire sont priés d’obtenir un visa dans leurs pays, avant leur voyage.

nb : les visas sont délivrés à l’aéroport à condition que l’enregistrement soit fait en ligne (www.snedai.ci/fr) les titulaires de laissez-Passer des nations unies n’ont pas besoin de visa pour rentrer en Côte d’Ivoire.

hébergement l’Hôtel Ibis Plateau a été identifié pour l’hébergement des participants à la conférence. Déplacement : Des navettes sont prévues entre l’hôtel Ibis Plateau et l’hôtel Pullman.

restauration : des déjeuners auront lieu à l’hôtel Pullman. les dîners sont libres. un cocktail de bienvenue sera offert à l’issue de la première journée de la conférence.

déplacement à abidJanPour le transport, il est possible de louer une voiture, mais le principal moyen de déplacement est le taxi. Il est recommandé de se déplacer en groupe.

lieula réunion se tiendra à l’hôtel PullMAn d’Abidjan - Plateau Tél : +225 20 30 20 20

échanges de devises la ville d’Abidjan dispose de plusieurs bureaux de change mais le change sera coordonné par le secrétariat de la réunion.

monnaie : 1euro = 655,957 f CfA 1usD = 578.598 f CfA taux nations unies, mai 2016

sécurité Abidjan est généralement une ville calme mais par moment quelques incidents peuvent arriver. Par conséquent, il y a lieu d’observer une certaine prudence quand vous êtes en dehors de l’hôtel.

santé Toute personne arrivant en Côte d’Ivoire doit avoir été vaccinée contre la fièvre jaune. La carte de vaccination internationale est exigée à l’aéroport. en cas de nécessité, les participants sont priés de s’adresser au secrétariat pour une assistance médicale.