56
> CONGRÈS PROGRAMME PROGRAMME MOBILITÉ INTERNATIONALE : la lettre et l'esprit 28 & 29 juin 2010 BORDEAUX > Cité Mondia le P Agence pour la Mobilité Internationale & Européenne Groupement d'intérêt public EUROPE EDUCATION FORMATION Sous le patronage de : Madame Vassiliou, Membre de la Commission européenne, Commissaire européen « Education, Culture, Multilinguisme et Jeunesse ». Et avec le parrainage de : • Luc CHATEL, Ministre de l'Education nationale, • Valérie PÉCRESSE, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, • Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat à l’Emploi En partenariat avec :

Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Livret du congrès : Mobilité internationale - la lettre et l'esprit - juin 2010 - bordeaux

Citation preview

Page 1: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

> CONGRÈS

PROGRAMMEPROGRAMME

MOBILITÉ INTERNATIONALE :la lettre et l'esprit

28 & 29 juin2010

BORDEAUX

> Cité Mondiale

P

Agence pour la Mobilité Internationale & Européenne

Gro

upem

ent

d'in

térê

t public

EU

RO

PE

EDU

CAT

ION

FOR

MAT

ION

Sous le patronage de :• Madame Vassiliou, Membre de la Commission européenne,

Commissaire européen « Education, Culture, Multilinguisme et Jeunesse ».

Et avec le parrainage de :

• Luc CHATEL, Ministre de l'Education nationale, • Valérie PÉCRESSE, Ministre de l'Enseignement supérieur

et de la Recherche, • Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat à l’Emploi

En partenariat avec :

Page 2: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

2

3

page 3 Présentation du congrès

page 4, 5, 6 Le mot de :

• Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale

• Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

• Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi

page 7 Programme du congrès

page 11 Partenaires du congrès

page 12 Séances d’ouverture et de clôture

page 13 Présentation des intervenants en plate-forme centrale

page 16 Présentation des intervenants en sessions thématiques

page 25 Etudes présentées lors du congrès :

• La place d’Europass dans les portfolios de compétences en France

• Pascale Argod : Le carnet de voyage

• Laure Endrizzi : La mobilité étudiante, entre mythe et réalité

• Nicole Escourrou : Programme de double diplôme européen et stages Leonardo da Vinci

page 29 Etudes relatives à la thématique “Mobilité” : bibliographie sélective

page 31 Textes de référence

• Europe 2020 : Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive

• Mieux inclure l’orientation tout au long de la vie dans les stratégies d’éducation et de formation

tout au long de la vie

• Le Cadre européen des certifications pour l’éducation et la formation tout au long de la vie

• Etablissement du système européen de crédit d’apprentissages pour l’enseignement et la

formation professionnels (ECVET)

page 43 Le portfolio Europass a 5 ans !

Tempus a 20 ans !

page 49 Les exposants du congrès

S O M M A I R E

Page 3: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

L’Agence 2e2f a dix ans d’existence bordelaise. A cette occasion, nous avonssouhaité rassembler, autour d’un événement unique et majeur, l’ensemble despartenaires français et européens de la mobilité transnationale, les usagers, lesporteurs de projets, les membres de la communauté éducative et plusgénéralement, tous ceux et toutes celles qui, comme nous, considèrent que lamobilité est un formidable levier de progrès, d’échange et de développementpersonnel et culturel.Au cours de ces deux journées, nous « mettrons en scène » l’ensemble desprogrammes européens d’éducation et de formation tout au long de la vie, lesdispositifs associés et nous réfléchirons à leur évolution tout en cherchant à enévaluer l’impact.

Le dynamisme de l’agence, la position centrale qu’elle occupe, la promotion de la mobilité qu’elle assure, accompagnent lapolitique de la Commission européenne et soutient les très actives politiques des autorités nationales françaises : que ce soit pourla formation professionnelle des apprentis et le projet « Erasmus de l’alternance », que ce soit par la réforme du lycée, la réformede l’apprentissage des langues et la mobilité des cadres et des scolaires, que ce soit par le développement de la mobilité desétudiants, facilitée par l’harmonisation, à l’échelle européenne, du cadre de certification unique et à l’échelle française, par la loiLRU qui offre les compétences élargies et des moyens nouveaux aux universités, l’agence est au carrefour des politiques demobilité européenne.

Pionnières dans le développement du mouvement européen "Youth on the Move", pilotes dans le développement d’un espaceméditerranéen de la connaissance et de la mobilité, la France, l’agence, Bordeaux, s’inscrivent résolument dans le paysage del’interculturalité, de la citoyenneté européenne et de la mondialisation.

Jean Bertsch, directeur national

EU

RO

PE

EDU

CAT

ION

FOR

MAT

ION

Présentation du Congrès

Page 4: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

4

5

« En tant que Ministre de l’Education Nationale, Porte-parole dugouvernement, j’ai tenu à accorder le parrainage de mon ministèreau congrès « la mobilité internationale : la lettre et l’esprit » organiséle 28 et le 29 juin à Bordeaux par l’agence Europe-Education-Formation-France.

Réfléchir à la mobilité européenne et internationale, l’encourager, etsurtout la développer, pour les élèves, les enseignants, et pour tousceux qui participent au développement de la sphère éducativeconstitue en effet un objectif essentiel que j’ai fixé à tous les cadresdu ministère, et, en particulier, aux recteurs, DAREIC, inspecteursgénéraux et chefs d’établissement.

Je me réjouis donc que l’agence 2e2f rassemble pendant ces deux jours les représentants de l’ensemble de cesacteurs afin d’échanger autour de la mobilité internationale vue dans le sens le plus large.

Je vous souhaite d’excellents travaux et me réjouis déjà d’en connaître les principales conclusions. »

Luc Chatel

Luc ChatelMinistre de l’Education nationale, Porte-parole du gouvernement

Page 5: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Parmi les innombrables actions menées en 2009-2010 par l’Agence Europe-Education-Formation-France, les réflexions que vous allez mener au cours de cesdeux journées de congrès sur la « Mobilité internationale : la lettre et l’esprit »m’apparaissent centrales et indispensables.

Chacun sait l’importance que j’accorde, en tant que Ministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche, à la mobilité internationale : elle contribue àl’attractivité de nos universités et de nos laboratoires. Elle permet de diffuser laculture et la langue françaises à l’étranger, d’assurer le rayonnement de notrepays par-delà nos frontières ; elle inscrit l’action française dans le cadre européendes certifications LMD.

En ce sens, la première place française au palmarès Erasmus des étudiants enmobilité vers un autre pays européen, témoigne de la volonté de tous les acteursde l’Enseignement supérieur français de favoriser au maximum la prise deconscience de sa plus-value.

Des questions de fond doivent être au cœur de nos réflexions pour aller plus loin encore :

- Comment organiser la mobilité pour la rendre plus accessible à tous ?

- Comment évaluer l’impact de la mobilité dans une trajectoire individuelle ?

- Comment l’intégrer au mieux dans un parcours de formation ?

Assurer le développement de la mobilité, c’est identifier les obstacles, les lever, c’est utiliser tous les moments des parcoursacadémiques comme un temps propice à la mobilité, c’est considérer la mobilité comme un véritable temps de formation.

Je suis plus que jamais disposée à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires au développement de la mobilité étudiante.Je serai attentive à vos réflexions, à vos propositions et je vous invite à me faire part de vos suggestions.

Je vous souhaite d’excellents travaux sous les auspices de l’Agence 2e2f qui porte haut l’étendard de la mobilité.

Valérie PécresseMinistre de l’Enseignement supérieur

et de la Recherche

Page 6: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

6

7

Le modèle de l’alternance a déjà fait ses preuves : il remplit son rôled’ascenseur social car il permet aux étudiants de financer leursétudes. C’est un vecteur de l’égalité des chances dans lesentreprises, et surtout un visa pour l’emploi : il débouche directementsur un emploi pour plus de 70 % des apprentis.

Pourtant, les apprentis ont plus difficilement accès à la mobilitéinternationale. Ils ne sont que 1 % à en bénéficier contre 4 % pourl’ensemble des étudiants. Or, partir étudier à l’étranger représenteune opportunité considérable pour nos jeunes : outre l’apprentissaged’une langue étrangère, ils puisent dans cette expérience uneouverture à d’autres cultures, développent leur curiosité etapprennent à s’adapter. Autant de qualités qui seront décisives dansleur future vie professionnelle.

La mobilité européenne des jeunes en alternance représente doncune priorité pour nos politiques publiques. Allier mobilité etalternance est devenu nécessaire non seulement pour la formationdes apprentis mais aussi par équité vis-à-vis des étudiants qui enprofitent déjà. Pour cela, nous avons décidé d’agir à l’échelleeuropéenne et de créer prochainement un « Erasmus del’alternance ». Les subventions au programme Leonardo ont étémultipliées par 5 depuis 2005. Mais cela ne suffit pas à répondre à

l’afflux de candidatures. Un programme d’échange franco-allemand, financé par le Ministère de l’Emploi à hauteurde 850.000 euros, soutenant la mobilité des apprentis a donc aussi été mis en place. Désormais, une convention« mobilité de l’apprenti » permet en outre d’encadrer et de développer le parcours des apprentis au sein de l’Unioneuropéenne.

En parallèle de cet engagement à l’échelle européenne, la France agit, notamment au travers de l’Agence Europe-Education-Formation-France. Et je me félicite du travail de promotion et de développement de la mobilitéeuropéenne des apprentis mené par cette agence.

Mais ce n’est qu’une étape. Les ateliers de l’apprentissage et de l’alternance que j’ai lancés début 2010 veulentaller vers un renforcement de notre action en faveur de la mobilité européenne des apprentis. Dans cetteperspective, il faut se fixer des objectifs : un premier objectif de 20.000 départs de jeunes en mobilité paraîtaccessible à moyen terme. 20.000 jeunes alternants en mobilité, c’est 5 % des effectifs d’apprentis. Si les progrèsréalisés sont déjà importants, les prochains défis à relever sont considérables : faire de l’alternance une voiecomplète et un moteur de l’égalité des chances en rendant accessible à tous, au sein d’un même parcours,expérience professionnelle et mobilité internationale.

Laurent Wauquiez

Laurent WAUQUIEZSecrétaire d’Etat chargé de l’Emploi

L’alternance : de l’expérience professionnelle à la mobilité internationale

Page 7: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010
Page 8: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010
Page 9: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010
Page 10: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010
Page 11: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Touteleurope.frPremier portail d'information sur les questions européennes en France, Touteleurope.fr propose àla fois une information pédagogique sur le fonctionnement et les politiques de l'Union européenne

et un décryptage de l'actualité européenne dans toutes ses dimensions - politique, économique, sociale, historique,culturelle - privilégiant les supports d'information innovants et attractifs.

Observatoire des grandes tendances politiques et médiatiques européennes, le site relaye ce qui se dit et se pense surl'Europe en France et ailleurs. Touteleurope.fr est également le moteur d'un réseau européen de médias et de laboratoiresde réflexion sur les questions européennes, relayant en trois langues leurs analyses les plus stimulantes. Espaced’expression et de participation ouvert aux internautes, Touteleurope.fr sonde les perceptions et les attentes des citoyens

européens vis-à-vis de l’Europe, anime le débat sur ses réalisations concrètes et explore des dispositifs de consultationen ligne innovants. Depuis février 2010, le site propose une sélection de contenus (articles, entretiens, analyses, dates

clés de la construction européenne, etc.) en anglais et en allemand.

www.touteleurope.fr

Centre INFFO

Chargé de la mission publique nationale d’information sur la formation professionnelle etl’apprentissage, le Centre INFFO dispose d’un conseil d’administration composé de représentantsde l’État, des partenaires sociaux, des régions et de personnalités qualifiées.

Ses 98 salariés sont essentiellement des consultants, des experts en droit, en ingénierie et en documentation, desjournalistes et des professionnels de l’édition et du multimédia.

Information, expertise, formationLe Centre INFFO conçoit et diffuse des produits et des services d’information, d’expertise et de formation dans lesdomaines de la formation et de l’emploi :- sessions de formation et journées d’études sur l’actualité et la mise en œuvre de dispositifs ;- prestations d’expertise auprès d’entreprises, d’Opca, de collectivités territoriales... ;- publications, dont la lettre numérique, « Le Quotidien de la formation » et « L’Inffo », bimensuel papier, accessibles sur

www.actualite-de-la-formation.fr ;- ouvrages, dont les « Fiches pratiques de la formation continue », en version papier et sur www.droit-de-la-formation.fr

Le Centre Inffo assure par ailleurs la maîtrise d’œuvre du portail national de l’Etat, des partenaires sociaux et desrégions : www.orientation-formation.fr

www.centre-inffo.fr

(groupe L’Etudiant)

EducPros.fr est un site d’information et de services pour les professionnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur.Lancé en 2008 par L’Etudiant (groupe Express-Roularta), EducPros.fr diffuse aujourd’hui sa newsletter chaque matin à 36 000 internautes. Deux nouveaux services ont été développés cette année : une plateforme de blogs pour fédérer lacommunauté des professionnels de l’éducation, stimuler les échanges et accompagner le débat ; et des conférences pourrépondre aux exigences d’un secteur en pleine évolution.

Quotidiennement en accès libre :- toute l’actualité en temps réel- un décryptage des grands enjeux de l’éducation et du supérieur- l’actualité commentée par les professionnels du secteur- une veille sur les innovations à l’étranger.

Des conférences thématiques : levées de fonds dans l’enseignement supérieur, insertion professionnelle, E-learning…

Les services d’EducPros.fr :- les 500 personnalités qui font l’enseignement supérieur avec leur biographie

- l’annuaire des 2 600 décideurs du secteur de l’Education- l’annuaire des établissements et des formations du Supérieur

www.educpros.fr

Les partenaires du Congrès

Page 12: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

12

13

Jean BERTSCHDirecteur national de l’AgenceEurope-Education-Formation-

France

Alain JUPPÉMaire de Bordeaux

Jean-Robert PITTEMembre de l’Institut (Académiedes Sciences morales etpolitiques), ancien Président del’Université Paris-Sorbonne.

Hélène CLARKDirectrice du programmeEducation et Formation Tout auLong de la Vie, CommissioneuropéenneMadame Clark représenteraMadame Vassiliou,Commissaire européenEducation, Culture,Multilinguisme et Jeunesse.

Animation : Alexandre Vanadia, journaliste, Ma Chaîne Etudiante

Par ordre d’intervention :

Séances d’ouverture et de clôture

Page 13: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Michel ARIBAUDPolicy Officer, Commission européenne; Direction Générale Education et Culture; unit Vocational training;Leonardo da [email protected], transfert et reconnaissance des acquis de l’apprentissage : le système ECVETSince 2004, Michal Aribaud has been in charge of the development of the ECVET project (European credit forvocational education and training). As Inspector in charge of Vocational education and training, he was head ofministry department « Validation des acquis de l’expérience (VAE) ». Previously he has been Advisor forVocational adult education and training, in charge of ministry department “quality Assurance for adult trainingproviders”.

ECVET is a technical framework for the transfer, recognition and accumulation of individuals’ learning outcomes with a view to achievinga qualification. ECVET comprises methodologies such as the description of qualifications in terms of units of learning outcomes withassociated points and a transfer and accumulation process. However ECVET is more than a tool because it is intended to facilitate therecognition of learning outcomes in the framework of all kinds of mobility, for the purpose of achieving a qualification, regardless of thelearning context. As such, ECVET is an opportunity for modernising VET and qualifications systems.

Point fort de la communication :

Andrés ATENZADirecteur général du Groupe ESC Clermont, Président du Chapitre des Ecoles de Management de la Conférencedes Grandes [email protected]

Michael BRYANTDirecteur du développement international, groupe ESC [email protected]’évolution de la mobilité internationale dans les grandes écoles françaises de managementMichael Bryant est membre AACSB Pre-Accreditation Committee ; Executive-vice président EMBS Consortium ;Président du réseau NIBES. Il a publié en 2009 : The Astonishment Report: A Pedagogical Tool to Assist Students in Learning from their International Experience.Global Business Languages. (+ Vigier, M.) ;Developing an Effective Mentor-Business School Relationship in the AACSB Accreditation Process. AmericanJournal of Business. 24, (+ Scherer R.)

Andrés Atenza présentera la politique internationale du groupe au sein de la communauté des Grandes Ecolesfrançaises. Comment répondre aux défis de la mobilité ?Les deux intervenants examineront les enjeux de la mobilité internationale :le développement des échanges d’étudiants et de professeurs depuis 30 ans ; la coopération et la concurrence sur la scène internationale ;le rôle des langues et de l’interculturel dans la formation des futurs managers ; la mobilité et les accréditations.

Points forts de leur communication :

Présentation des intervenants en plate-forme centrale

Caroline BARJONResponsable de la communication et des relations avec le milieu scolaire, AFS Vivre sans Frontiè[email protected] développement et l’impact de la mobilité pour les élèves du secondaireParticipation en 2006-2007 à la réalisation d’une étude sur le contexte de la mobilité individuelle des élèves enEurope ; réalisation d’un film sur la phase pilote du nouveau programme Comenius de mobilité des élèves. En2008, coordination du colloque Les échanges internationaux de jeunes face aux défis de l’interculturel.Les participants à un programme de mobilité pendant le secondaire s’accordent à dire que cette expérience ainfluencé durablement leur vie. Chez AFS, 13000 jeunes dans 50 pays du monde sont concernés chaque année ;différentes études ont été menées pour mesurer l’impact de cette expérience, notamment dans sa dimensiond’apprentissage interculturel : Assessment of the impact of the AFS study abroad experience, Bettina Hansel, 2008 (modalités et résultatsseront présentés au cours de cette session).

Page 14: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

14

15

Alain ESCADAFALDirecteur du Service Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle(SUIOIP) de l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3Président de la Conférence des Directeurs de [email protected] L’orientation et la formation tout au long de la vie Alain Escadafal est responsable du master professionnel « Aménagement touristique » del’Institut d’Aménagement, de Tourisme et d’Urbanisme de Bordeaux 3. Son intervention porterasur :- Le rôle et l’organisation actuels des services d’orientation et d’insertion professionnelle desuniversités françaises ;- De l’orientation à l’insertion professionnelle : le projet de l’étudiant/l’apprenant au cœur du processus.

Renaud EPPSTEINRapporteur général adjoint de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP)Le cadre européen des certifications et sa mise en correspondance avec lecadre nationalDocteur en sciences de l’information et de la communication, Renaud Eppstein est Maître deconférences à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Il est rapporteur général adjoint de la CNCPdepuis 2007.Il a publié récemment avec G. Asseraf, le Cadre Français et Cadre Européen des Certifications,Administration et Education, n°1, 2009.Après une présentation des principaux éléments constitutifs du cadre national et du cadreeuropéen des certifications, Renaud Eppstein présentera l’avancée des travaux menés par la CNCP concernant lesmodalités de transposition des niveaux du cadre français vers le cadre européen.

Daniel CHASSEAUExpert de BologneLa reconnaissance de la mobilité dans le processus de Bologne et dansl’enseignement supérieur français.Daniel Chasseau coordonne la gestion des programmes de mobilité (Erasmus, Leonardo),participe à la mise en place du LMD et aide à la préparation des dossiers européens (ErasmusMundus).Domaine d’expertise dans le processus de Bologne : les systèmes de reconnaissanceacadémique ; l’organisation des études en trois cycles (réforme des cursus, cadre communpour les qualifications, Tuning), programmes conjoints.

Pascal CHARVETDirecteur de l’ONISEPLa personnalisation des parcours d’orientation et de mobilité et le nouveaumodèle numérique d’information et de services. L’individualisation nécessaire et attendue par les jeunes de leur projet d’orientation et de mobilitéappelle une personnalisation affirmée de la mise à disposition de l’information et des services.Le nouveau modèle numérique qui permet l’actualisation des données en temps réel, laproximité et la réactivité de la relation est un atout majeur pour offrir un tel accompagnement.Des opérateurs de l’orientation tout au long de la vie et de la mobilité internationale,développent, à l’instar de l’ONISEP, cette politique éditoriale « crossmédia ». Parcours dedécouverte des métiers et formations, webclasseur, services dématérialisés, monorientationenligne.fr (une plateformemultisupport téléphone, chat, web), géolocalisation, ONISEP Europe, ONISEP TV sont autant de déclinaisons de cesoutils et services mis à disposition des publics.

Page 15: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Anne TANGYIngénieur consultant, Bureau d’Etudes – [email protected] dans le paysage français des portefeuilles de compétences Anne Tanguy a enseigné le français à l’université de Dublin avant de rejoindre l’AFPA avec la responsabilité del’intégration des langues étrangères dans les Titres du ministère de l’Emploi : elle coordonne et participe à denombreux projets européens sur la thématique des langues dans la formation professionnelle, en Irlande et enFrance.Le mot-clé « portefeuille de compétences » entraîne 651 000 réponses sur des sites francophones repérés parGoogle. Le terme « ePortfolio », plus international, provoque 46 800 000 réponses. On assiste à une multiplicationrécente et rapide des portefeuilles de compétences en France. Les objectifs sont divers : valorisation des compétences, accompagnementà la formation tout au long de la vie, auto-réflexivité sur ses compétences, mise en valeur de soi, participation à un réseau professionnel,création de son identité numérique. Quelle est la place occupée par Europass dans ce paysage de portfolios ?

Carlo SCATOLIChef du secteur Certifications, Commission Européenne, Direction Générale Education et [email protected] ans pour Europass : évaluation et développement Entré à la Commission européenne en 1992, Carlo Scatoli travaille, depuis 1999, à la DG Education et Culture,chargé de dossiers sur la transparence des compétences et des certifications, notamment Europass, et plusrécemment, le cadre européen des certifications.Il traitera du dispositif Europass comme précurseur de l'approche fondée sur les compétences des citoyens,d’Europass dans le nouveau cadre de coopération en matière d'éducation et de formation et dans l'agendapour les compétences et l'emploi : options pour son développement.

Cécile REYNAUDDéléguée générale du GIP CARIF - OREF Auvergne, membre du réseau [email protected] démarche qualité dans l’information et l’orientation : adaptation de MATRIX, norme qualitédans l’orientation dans un CARIF OREF

Pierre POLIVKADirecteur de l’ESEN (Ecole supérieure de l’Education nationale), Inspecteur général de l’éducation [email protected]é et formation des cadres de l’Education nationale Le rôle de l’ESEN dans la formation des personnels d’encadrement de l’Education nationale et del’Enseignement supérieur et de la Recherche ;La stratégie d’ouverture internationale de l’ESEN : objectifs et actions prioritaires ;Un nouveau dispositif : le stage professionnel à l’étranger.

Klaus HAUPTResponsable de l’unité Tempus , Agence exécutive pour l'éducation, l'audiovisuel et la culture chargée de mettreen œuvre une série de programmes communautaires sous le mandat de la Commission européenne. [email protected] a 20 ans : impact et perspectivesKlaus Haupt était précédemment Chef d'unité adjoint à la Direction générale de l'éducation et de la culture dela Commission européenne, responsable de la politique de coopération internationale dans l'enseignementsupérieur. Il a été responsable des programmes européens de coopération universitaire avec l'Asie. Avant derejoindre la Commission européenne, il a travaillé au Ministère fédéral allemand de l'éducation et à laReprésentation permanente de l'Allemagne auprès de l'Union européenne.

Page 16: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

16

17

Session 1A - 28 juin 11H30, salle 1 - 29 juin 9H30, salle 1Mobilité et insertion professionnelle : que sait-on aujourd’hui ?Les auteurs de recherches et d’études présenteront les résultats de leurs travaux sur l’impact (réel ? positif ? négatif ?) de lamobilité internationale en matière d’insertion professionnelle chez différents types de publics (apprentis et jeunes diplômés del’enseignement supérieur). La mobilité favorise-t-elle une meilleure insertion professionnelle, une plus grande capacité à rebondir,une meilleure rémunération, une plus grande mobilité professionnelle ?

PRESENTATION DES INTERVENANTS - SESSIONS THEMATIQUES

Parcours « Mobilité internationale et gestion des transitions professionnelles »

Laure ENDRIZZIChargée d’études et de veille, service Veille Scientifique et Technologique (VST), INRP, [email protected] VST propose un ensemble de services en ligne autour de l’actualité des recherches enéducation, allant du signalement documentaire à la mise en perspective des recherches, àtravers ses dossiers d’actualité mensuels. http://www.inrp.fr/vst/Publication récente : « La mobilité étudiante, entre mythe et réalité ». Dossier d'actualité de laVST, n° 51, février 2010.http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/51-fevrier-2010.php>

La mobilité impacte-t-elle l’employabilité et comment ?Une expérience de mobilité pendant les études facilite-t-elle la transition vers l’emploi ? Permet-elle d’accéder à demeilleurs emplois (mobilité verticale) et/ou d’évoluer plus facilement dans des réseaux professionnels transnationaux(mobilité horizontale) ? L’impact est-il significativement différent selon le type de mobilité (mobilité d’études vs mobilitéde diplômes) ? Bien que les données empiriques manquent, plusieurs enquêtes transnationales apportent des élémentsde réponse. La présentation portera notamment sur :- l'enquête Nordic Graduate Survey- l’enquête européenne VALERA (Value of Erasmus Mobility)- l'enquête internationale REFLEX.

Point fort de la communication :

Nicole ESCOURROUDoctorante à l’Université de Paris-Ouest-Nanterre, coach certifiée, chargée de cours sur lesstages, [email protected]èse en sciences de l’éducation : Le stage, transition entre les mondes universitaires etprofessionnels (soutenance en juillet 2010).Communications/publicationsStratégies de stagiaires : approche comparative au niveau master : communication présentéelors du colloque « Les stages et leur gouvernance en débat », juin 2010, université de Paris 12.Effets d’un programme double diplôme européen et des stages Leonardo : enquêtes detrajectoires : communication présentée au colloque « L’européanisation et la professionnalisation de l’enseignementsupérieur, Paris, janvier 2010.L’importance du stage dans l’insertion professionnelle des étudiants. Relief, n°24, échanges du Céreq, 12 pageshttp://www.cereq.fr/pdf/relief24.pdf

Les étudiants en mobilité et en stage Leonardo montrent une carrière plus européenne, comme l’a démontré unerecherche effectuée auprès de 4 cohortes d’étudiants d’un programme bi-diplômant. L’analyse est faite à partir de l’étudede leurs réseaux sociaux professionnels. 48 % des personnes réalisent une partie de leur carrière à l’international, 42 %ont un emploi à l’étranger. Ce cursus a favorisé les liens et l’usage des langues. Ces parcours sont à valoriser dans le CVou lors de recrutements.

Point fort de la communication :

Marcel MUSABIMANAEtudiant en alternance à l’Institut supérieur de promotion industrielle à Châ[email protected]« Je suis un étudiant voyageur. Après avoir passé mon bac S sciences de l’ingénieur à Nevers,j’ai « embrayé » sur un IUT à Brest où j’ai décroché un DUT génie électrique et informatiqueindustrielle.J’ai choisi ensuite l’Institut supérieur de Châlons pour sa formation et aussi pour sa situation, àproximité de Paris.Je suis actuellement un cursus en alternance dans l’entreprise Bostik-Coubert en Seine-et-Marne où on m’a confié des responsabilités d’animateur en « Lean Manufacturing », qui impliquele personnel dans des processus d’amélioration continue ».

« A travers mon parcours, notamment mon stage à l’étranger, j’apporterai des éléments qui, selon moi, prouvent que denos jours, une mobilité à l’international est un moyen indispensable qui permet de se distinguer sur le marché de l’emploi.J’espère que mon témoignage incitera tous ceux qui hésitent encore, à partir à l’étranger. »

Point fort de la communication :

Page 17: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Session 2A - 28 juin 16H30, salle 1 - 29 juin 14H30, salle 3 (traduction FR/EN)Savoir tirer partie de la différence : comment les apports de la mobilité sont-ils reconnus lors des transitionsprofessionnelles ?Comment la mobilité est-elle perçue, évaluée, par les recruteurs, par les dispositifs d’accompagnement aux transitions professionnelles (parexemple les dispositifs pour les stagiaires de la formation continue) ? Comment les apports de la mobilité sont-ils valorisés par les intéressés eux-mêmes ?

Jean-Paul CHAPELChercheur au CNRS - Matière molle/[email protected]

1989/92- Doctorat en physique théorique. Spécialité surface et interface dans les systèmes polymères etcolloïdaux - Ecole Normale Supérieure (Paris).1992/93 - Postdoctorat - National Institute of Standards and Technology - Washington DC – USA.1994-04 - Ingénierie des Matériaux Polymères - CNRS/Université de Lyon.2004-08 - Complex Fluid laboratory - Unité mixte internationale CNRS/Rhodia Inc./ Université de Princeton &de Pennsylvanie (UPenn)2009 - Centre de recherche Paul Pascal - CNRS/Université de Bordeaux.

Père Hugues DERYCKEChargé de mission à la Direction des études dans le groupe ESSEC MBA pour la mise en œuvre de stages« Expérience terrain ».Prêtre de la Mission de France, secrétaire général adjoint de l’enseignement catholique de 2003 à 2006.

Penser, promouvoir, expérimenter la transversalité sociale.

Point fort de la communication :

Serge MARCOZZIConseiller EURES au Pôle emploi international de [email protected]

Collabore à la mise en œuvre du programme Leonardo da Vinci et des plans d’action EURES. Cette expérienceau service public de l’emploi a été précédée de 15 années dans le secteur privé comme transitaire, dont unepartie expatrié en Afrique anglophone

Monsieur Marcozzi apportera une information sur l’appui que le Pôle emploi peut apporter aux candidats et auxemployeurs dans le cadre de la mobilité professionnelle.

Point fort de la communication :

Luc NGUYEN-ANGELOTDirecteur de mission – Jam Conseil [email protected]

Issu de la Bancassurance, Luc Nguyen-Angelot a évolué dans la fonction RH à différents niveaux (RH Groupe,Filiales, Succursales), dans des environnements complexes, instables et multiculturels.Aujourd’hui responsable des missions de conseil et de formation dans le domaine de la mobilité Internationale,la rémunération et la gestion de carrières, il intervient auprès des futurs manager RH en formation initiale etcontinue sur des séminaires professionnels : « International Mobility-Management & Strategy » et « APPI - AtelierProjet Professionnel International ».

Page 18: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

18

19

Session 3A - 28 juin 16H30, salle 3 (traduction FR/EN) - 29 juin 9H30, salle 2Développer la mobilité pour une meilleure gestion des transitions professionnellesSi la plus-value de la mobilité est reconnue, comment la prendre en compte, l’intégrer, la développer dans les dispositifs et lesstratégies, notamment dans un contexte de réduction des coûts ? Quelle position et quels moyens pour les décideurs (régionaux,nationaux) et leurs opérateurs, les entreprises, les structures d’éducation et de formation ? Pour un service public de la mobilité ?Développer une stratégie de la mobilité, former les personnels à de nouveaux métiers ou de nouvelles fonctions seront les troisquestions clés posées aux intervenants.

Sophie ARIChargée de mission en mobilité[email protected] bénéficiaire Erasmus, Sophie Ari a conçu le schéma régional pour le développementde la mobilité européenne en Auvergne, ainsi qu’un Guide du Référent en Mobilité européenne.

Parce que les jeunes et adultes en formation professionnelle sont traditionnellement moinsmobiles, le schéma régional pour le développement de la mobilité européenne vise àaccompagner les CFA, lycées professionnels, missions locales et organismes de formationd’Auvergne dans la mise en œuvre de leurs projets de mobilité, notamment à travers la structuration d’un réseau de« référents mobilité ».

Point fort de la communication :

Mounira BRAYEPôle emploi/Chef du département Placement international/ Eures managerResponsable pour la France depuis 3 ans du projet européen Eures : association des servicespublics d’emploi européens disposant d’un réseau de 850 conseillers dont l’ambition est depromouvoir la mobilité et de favoriser le rapprochement de l’offre et la demande d’emploi auniveau européen.

La mobilité, une culture : 2% de la population active en Europe.La mobilité est un processus à la fois simple et complexe qui demande un accompagnement àplusieurs niveaux pour être réussie.

Point fort de la communication :

André CANVELProviseur vie scolaire, académie de [email protected] de l’Observatoire des Formations aux métiers de l’animation et du sport ; responsablede la formation statutaire des personnels d’encadrement (chargé de la mise en place des stagesà l’étranger).

Jean-François PASTURELDAREIC, académie de Rennes, IA IPR allemand, académie de RennesDEA « études germaniques », université de [email protected]

La réflexion portera sur l’adaptation des formations et sur l’offre de mobilité pour des personnesaccédant à de nouvelles fonctions, de nouveaux métiers ou dont les missions évoluent.Les apports bénéfiques d’une période de mobilité dépendent évidemment de la qualité despréparatifs pratiques, de la préparation professionnelle, de l’environnement d’apprentissage oude formation, de l’encadrement et du suivi et, finalement de la reconnaissance institutionnelle(charte qualité).Si le principe de l’ouverture internationale fait l’unanimité, sa mise en œuvre ne va pas de soi.L’ouverture internationale ne participe d’aucun spontanéisme, et ce, pour diverses raisons dontla plus fondamentale tient à la complexité des rapports entre identité et altérité. Il conviendrad’étudier les voies et moyens pour aider les candidats à la mobilité à se défaire de la prégnance de l’ethnocentrismepour apprendre ensuite à interroger leurs pratiques à la lumière de la confrontation avec l’autre.

Points forts de leur communication :

Page 19: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Parcours « Mobilité internationale et développement des compétences »

Session 4A - 28 juin 11H30, salle 3 (traduction FR/EN) - 29 juin 11H30, salle 3 (traduction FR/EN)La mobilité, productrice de quelles compétences ?Les auteurs de recherches et d’études présenteront les résultats de leurs travaux sur les compétences acquises, développées et/ou favoriséespar des expériences de mobilité internationale, de différents publics dans le cadre de différents types de mobilité.Focus sur les compétences clés, notamment la compétence « apprendre à apprendre », en présence d’universitaires français et européens.

François CURYProfesseur d’université. Délégué Scientifique à l’[email protected]çois Cury est responsable du programme « contexte, intentionnalité et autorégulation comportementale »au sein du Laboratoire de Psychologie Cognitive (UMR CNRS 6146). La psychologie sociale expérimentaleorganise sa démarche scientifique. Evaluer l’impact de la motivation d’accomplissement sur les processusd’apprentissage cognitifs et moteurs constitue la perspective générale de ses travaux. Les implications issuesde ses recherches portent sur le traitement motivationnel de l’apprenant, et de manière plus large sur la placedu contexte social dans la régulation comportementale.

Jean-Pierre FAMOSEProfesseur émérite à l’université de Pau et des Pays de l’Adour.Auteur en 2009, en collaboration avec Jean Bertsch, du livre « L’estime de soi : une controverse éducative »publié aux PUF et, en collaboration avec Florence Guerin, du livre « La connaissance de soi » chez ArmandColin.

L’intervention a pour but de présenter les idées essentielles qui émergent de la recherche scientifique actuelleconcernant la recommandation européenne sur les huit compétences clés et notamment les plus transversales.Elle se centrera sur la compétence clé « apprendre à apprendre » et ses liens avec la réussite scolaire,l’apprentissage tout au long de la vie et la mobilité. Elle se poursuivra par une description des recherches menées par différentesinstitutions européennes crées à cette intention sur son acquisition, son évaluation et ses rapports avec d’autres compétences clés.

Revati PHALKEYCoordinator Trop-Ed short course: Public Health & Disasters, University of [email protected] 2007: Research fellow / Assistant Coordinator for the health thematic group in the EU 6th Frameworkproject MICRODIS to study the health impacts of natural disasters in UK, India, Indonesia, China, The Philippinesand Viet Nam.

Personal: Mobility helped develop the skills to interact with and to enjoy different cultures, languages andtraditions. It was a pleasure to be an ambassador of my own country/culture in Europe. It was an enrichingexperience to interact with people from different continents at the same time and to build everlasting friendships that made a “home” awayfrom home! Professional: I was introduced to the scale at which research is conducted in Europe and through mobility I learnt to appreciate inter-institutional differences. Networking and co-operations built through mobility enabled me to start a PhD immediately after my Masters.

Key points on the competences acquired in mobility

Hanneke TEEKENSMember of the board of directors of Nuffic (the Netherlands organization for international cooperation in highereducation), Hanneke Teekens worked at the University of Amsterdam and the University of Twente. She heldpositions as a teacher and researcher, manager and consultant and worked in many parts of the world.Previously she was director of the Socrates National Agency, responsible for the Erasmus program. Currentlyshe is director national structure for Erasmus Mundus in the Netherlands. She has published on various aspectsof international education. Her latest contributions have focused in particular on “Internationalization at Home”.

Mobility is at the heart of internationalization actions in higher education. But what are learning outcomes forstudents and how do we measure this. How does mobility influence the curriculum? Questions that are important, because mobility is acomplicated process, both on the individual and institutional level. In this session, we look at the academic aspect of mobility, reflectingon both incoming and outgoing students. What do they bring, what can they learn? It is also important to look at the possible complicationsin learning and the re-enforcement of stereotype thinking.

Key points

Point fort de la communication :

Page 20: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

20

21

Session 5B - 28 juin 14H30, salle 3 (traduction FR/EN) - 29 juin 11H30, salle 1Quid des compétences acquises par et en mobilité : qu’en faire ?Comment sont-elles validées ? (validation académique et reconnaissance sur le marché de l’emploi). Quels outils sont utilisés ?Les entreprises connaissent-elles les outils « européens » (ECTS, ECVET, supplément au diplôme, diplômes conjoints, CVEuropass) ou ont-elles développé leurs propres outils ? Comment l’expérience de la mobilité est-elle perçue, reconnue ?

Lilian CADETResponsable Europe et International à la Chambre de Commerce et d’Industrie de [email protected]

Lilian Cadet travaille au service du développement européen et international des 11 écoles dela CCIP en France, et des 4 écoles à l’étranger. Ce parcours lui a permis de structurer et derenforcer l’action européenne des écoles de la CCIP, tant dans le cadre de la gestion de projetscofinancés qu’en pilotant l’élaboration de prises de position sur le Cadre européen descertifications, l’espace européen de la recherche et, plus récemment, le système de créditseuropéens pour l’enseignement et la formation professionnelle (ECVET).La CCIP de Paris est partenaire du projet européen Be-Twin qui élabore une méthodologie de passerelle entre ECVET etECTS.

La mise en œuvre de la mobilité au sein des écoles de la CCIP (apprentis, étudiants ou adultes) est une priorité car ellecorrespond aux besoins des entreprises. Dès lors, la question de la validation et de la reconnaissance de la mobilité estcruciale spécifiquement pour l’apprenant qui doit être capable d’expliciter la valeur ajoutée qu’elle représente. Les outilseuropéens peuvent jouer ici un rôle clé afin de constituer une véritable langue européenne commune, au-delà desfrontières séparant sphère académique et monde des entreprises ou enseignement supérieur et enseignementprofessionnel.

Point fort de la communication :

Lieutenant Colonel Erick HOURCADEDirecteur du Pôle Défense Mobilité de Bordeaux

L’Agence de reconversion du Ministère de la Défense, « Défense Mobilité » créée en 2009, a pourmissions l’information, l’orientation, l’accompagnement et le placement de près de 30 000militaires qui quittent chaque année le service actif.Elle propose notamment à chaque partant un accompagnement individuel et personnalisé dontle but est de définir un projet professionnel réaliste et réalisable permettant un retour direct àl'emploi. Chaque candidat peut bénéficier de prestations telles que le bilan de compétences, lessessions de techniques et de recherche d'emploi et d'un accompagnement vers l'entreprise.Défense Mobilité a développé des partenariats avec des entreprises destinées à faciliter le reclassement professionneldes militaires.

Seront présentés les missions de l’agence pôle Défense Mobilité et les outils utilisés pour accompagner les militairesvers un projet professionnel civil.

Point fort de la communication :

Philippe RACINEUXDirecteur des relations extérieures et internationales – Ecole de Commerce Européenne deBordeaux (Groupe INSEEC)[email protected] Racineux a travaillé au sein de l’Agence CampusFrance, sur les questions liées auxparcours de mobilité étudiante (France-Chine). Depuis deux ans, il gère, à l’Ecole de CommerceEuropéenne de Bordeaux, les questions relatives à la mobilité académique et professionnelledes étudiants.

Seront présentés concrètement les outils mis en place au sein de l’ECE Bordeaux pour évaluer les compétences desétudiants acquises pendant leur mobilité et aider les individus à les verbaliser auprès de futurs recruteurs : exercices« d’outplacement », rédaction de blogs de voyages, ateliers d’entretien vidéo et « vrais faux » entretiens de recrutement.Un focus sera fait sur la réelle difficulté des étudiants à rendre compte de leur « savoir » (académique) plutôt que de leur« savoir-faire » (professionnel).

Point fort de la communication :

Page 21: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Session 6C - 28 juin 16H30, salle 2 - 29 juin 11H30, salle 2Développer la mobilité internationale : quelle professionnalisation des acteurs ? Quels outils ?Acteurs et moyens - qui et comment aller plus loin ? Echanges autour de trois illustrations portées par un conseil régional, un représentant del’apprentissage et un représentant des services des relations internationales d’une université.

Anne-Marie GALLIOU-SCANVIONVice-présidente chargée des relations internationales de l’université de Bretagne [email protected] Galliou-Scanvion, anime, en collaboration avec des vice-présidents et directeurs de services desrelations internationales, un réseau dont l’objectif est d’échanger les bonnes pratiques et les outils favorisant lamobilité.

L’intérêt et la nécessité pour les différents acteurs de l’enseignement supérieur (étudiants, enseignantschercheurs et personnels administratifs) de réaliser une mobilité internationale ne sont plus à souligner. Ladécouverte de la vaste rotondité de la terre à l’occasion de séjours à l’étranger permet, non seulement de dompter les structures d’unelangue étrangère, mais aussi de découvrir une culture autre, éléments indispensables pour renforcer l’adaptabilité de chacun. Cependant,si nombreux sont ceux convaincus par les bienfaits de la mobilité internationale, force est de constater que celle-ci ne constitue pas larègle et reste l’exception. Dès lors, la question se pose de savoir quelles sont les mesures qu’il convient de proposer et d’adopter pourériger l’exception en principe. Les établissements d’enseignement supérieur disposent d’un éventail d’outils qu’ils peuvent déployer, tantà l’intérieur de leur institution qu’à l’extérieur, afin que la mobilité internationale devienne l’agréable et constructif passage obligé pour lesétudiants.

Point fort de la communication :

Philippe PERFETTIDirecteur adjoint, Direction de la formation et de l’emploi, Assemblée Permanente des Chambres de Métiers(APCM)[email protected] du projet « EuroApprenticeship » ;membre du groupe d’experts « Formation » de l’Union Européenne de l’Artisanat et des Petites et MoyennesEntreprises (UEAPME) ;membre du comité du programme Education et formation tout au long de la vie.

Depuis plusieurs années, l’APCM et les Chambres de métiers et de l’artisanat sont engagées dans le développement de la mobilitéeuropéenne des apprentis.En novembre 2010, l’APCM, l’UEAPME et leurs partenaires européens (dont en France l’ANFA et la FREREF) lanceront le réseauEuroApprenticeship – Apprentis en Europe.Créé à l’initiative de la Commission Européenne, ce réseau mettra en relation et accompagnera les organisations susceptibles, danschaque pays de l’UE d’organiser la mobilité des apprentis et notamment :- de garantir la qualité des parcours ;- de développer des partenariats durables ;- de valoriser et mobiliser les petites entreprises et les entreprises artisanales.

Point fort de la communication :

Alain SOULET de BRUGIEREDirecteur général adjoint Formation Professionnelle et Apprentissage au Conseil régional d’Aquitaine.Mise en place et suivi de la politique régionale de formation professionnelle :- formation professionnelle continue ;- apprentissage ;- formations sanitaires et sociales.55000 parcours professionnels accompagnés par la région Aquitaine (26.000 stagiaires de formationprofessionnelle, 10.000 étudiants dans les formations sanitaires et sociales, 19.000 apprentis).

Page 22: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

22

23

Parcours « Mobilité internationale et développement de la personne »

Session 7A - 28 juin 11H30, salle 2 - 29 juin 14H30, salle 1Mobilité des publics en difficultés : le développement de la personne en question(s)Une expérience de mobilité internationale impacte les individus dans toutes leurs dimensions. Le focus sera ici mis sur les publicsdits « en difficulté » - professionnelle, sociale, économique, éducative. Quels sont alors les enjeux spécifiques d’unereconnaissance de l’expérience de mobilité internationale ? Comment identifier ces acquis alors que l’objectif de la mobilité n’estpas l’obtention d’un diplôme ou l’enrichissement d’une stratégie professionnelle ? La mobilité est-elle réellement un déclencheur,immédiat ou différé, dans le développement de la personne, dans son parcours social ?

Fabienne HUSSONChargée de projets européens à la Mission locale du [email protected] Husson gère les appels à projets, organise des actions de mobilités, assure le suiviadministratif et financier ainsi que la valorisation et la communication sur le territoire.

Présentation succincte du réseau Europe de l’association régionale des missions locales duNord-Pas-de-Calais et du réseau partenarial mis en place.Intervention sur l’organisation mise en place lors de l’envoi des jeunes dans le cadre des boursesde mobilité Leonardo : travail en amont avec les partenaires d’accueil, sensibilisation des 27 missions locales du Nord -Pas-de-Calais, techniques de recrutement, notion de parcours et d’engagement des jeunes, préparation linguistique etpédagogique, accompagnement et suivi des jeunes.

Point fort de la communication :

Astrid VON JACOBSChargée de mission à l’Agence française du programme européen Jeunesse en Action - ServiceVolontaire Européen (SVE), référent sur la thématique de l’inclusion des jeunes avec moinsd’opportunité[email protected]érience professionnelle dans le domaine des relations publiques et affaires publiques dansle secteur privé, à Bruxelles et à Madrid.

Le Programme Européen Jeunesse en Action (PEJA) est un programme d’éducation non-formellequi donne la possibilité à tous les jeunes de vivre une expérience de mobilité internationale sans aucun pré-requis formel.En particulier le Service Volontaire Européen permet d’acquérir une autonomie importante et des compétences clés commel’apprentissage d’une langue étrangère, des compétences sociales et civiques, l’esprit d’initiative et d’entreprise ainsi quesensibilité et expression culturelles. Cet acquis de compétences est attesté par l’outil propre au PEJA, le Youthpass.

Point fort de la communication :

André MONTANÉPrésident du groupe Europe international du Conseil national des missions locales qui capitaliseles savoirs-faires européens du réseau.André Montané est représentant de l'Assemblée des départements de France auprès du Conseilnational des Missions locales et de la commission politique sociale et familiale, insertion etcohésion sociale, membre de l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovationsur le handicap et conseiller général de Pamiers (Est).

Les politiques en faveur des "jeunes", particulièrement de ceux en parcours d'insertion et deceux en difficulté, sont souvent perçues uniquement sous l'angle d’un renforcement éducatif. Face aux difficultés de latransition de ces jeunes depuis la sortie du monde éducatif jusqu’à l'accès au marché du travail, des leviers nouveauxsont à rechercher à travers l’échange international, en le concevant comme une étape d'un parcours d'insertion,s'attachant à la construction sociale du jeune.Les missions locales sont chargées de l’orientation des jeunes sur le marché du travail en leur apportant l’appui socialnécessaire au travers une prise en charge personnalisée.

Point fort de la communication :

Nathalie PRUDON-DESGOUTTESChef du bureau de la vie scolaire étudiante et de l’insertion à la Direction Générale del’Enseignement et de la Recherche au Ministère de l’Agriculture et de la Pê[email protected]

La loi d'orientation agricole de 1999 confère à l'enseignement agricole, quatre missionscomplémentaires à la formation : l'animation et le développement des territoires, la rechercheappliquée et l'expérimentation, l'insertion sociale, scolaire et professionnelle, la coopérationinternationale.Ces deux dernières missions prennent appui sur des réseaux nationaux d'animateurs thématiques et géographiques quiont une double fonction de relais des politiques publiques et d'aide à l'ingénierie de projets pour la communauté éducativedes établissements d'enseignement agricole.

Point fort de la communication :

Page 23: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Session 8B - 28 juin 14H30, salle 2 - 29 juin 9H30, salle 3 (traduction FR/EN)Mobilité et développement de la personne : balle perdue ?Comment reconnaître et faire reconnaître les bénéfices d’une mobilité internationale pour des publics spécifiques ? Comment ces bénéficessont-ils actuellement reconnus, par qui et à quelle échéance ? Quels sont les outils à disposition ? Quels sont les acteurs ciblés de cette re-connaissance : l’intéressé, son entourage personnel, ses « accompagnateurs » professionnels, le financeur, etc.

Clément DUPUISEntreprise coopérative Kaléido’ScopClément Dupuis a travaillé pour la Commission européenne (SALTO-YOUTH) et la Délégation de la Commissioneuropéenne au Sénégal. Il a aussi travaillé pour un cabinet de conseil dans le management interculturel. Aprèsavoir participé à la création de Kaléido’Scop, il concentre aujourd’hui ses activités sur l’évaluation de dispositifsde mobilité internationale (notamment dans le cadre du fonds d’expérimentation pour la jeunesse)[email protected]

La mobilité internationale des jeunes a toujours existé. Au XXème siècle se sont développés des programmesd’échanges institutionnalisés. D’un discours en faveur de la paix, ces programmes ont progressivement évolué en faveur de l’acquisitionde compétences liées à la mondialisation. Encore faut-il être en capacité de reconnaître les effets et impacts de la mobilité…D’où l’évolution de la posture des acteurs de la mobilité qui passent d’un discours informel centré sur les ressentis, à un processusrigoureux de reconnaissance des acquis des jeunes.

Point fort de la communication :

Laurent PETRYNKADirecteur national de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS)[email protected] d’EPS, inspecteur pédagogique régional, formateur et animateur pédagogique en IUFM (académiede Guyane) pendant 10 ans, Laurent Petrynka a été, de 2007 à 2009, directeur de cabinet du recteur de Créteil,Jean-Michel Blanquer, actuel Directeur Général de l’Enseignement scolaire du Ministère de l’Education nationale.

Mobilité internationale par le sport scolaire : compétition et responsabilisation des élèves, transfert descompétences des organisateurs.De part son statut de type associatif et sa mission de service public, qui fait son originalité et sa force, l’UNSS permet au sport scolairefrançais de mutualiser son savoir-faire avec des professionnels d’autres fédérations sportives européennes. Les collégiens et lycéens deFrance pratiquent une activité sportive et bénéficient aussi du programme Jeunes Officiels qui permet à plus de 100 000 jeunes d’êtreformés à l’arbitrage, au secourisme, à l’animation et à l’organisation de rencontres sportives. Dispositif emblématique de l’UNSS, ceprogramme responsabilise les jeunes et contribue à améliorer la vie scolaire et à lutter contre les incivilités dans les collèges et les lycées.

Point fort de la communication :

Jean-Claude RICHEZResponsable du secteur Etude, Formations, Recherche de l’Institut National de la Jeunesse et de l’EducationPopulaire (INJEP)

La mobilité est structurante pour les enfants et les jeunes, elle permet de se projeter, de se découvrir dans larelation qu’ils entretiennent avec leur famille à travers leur quête d’autonomie.La question des mobilités se décline sous trois angles : celui des mobilités dans l’espace proche, celui, capital,des mobilités en début de vie active et celui des mobilités internationales.Ces dernières sont aujourd’hui fortement prises en compte par différents programmes européens. Il s’agit demobilités formelles développées dans le cadre de programmes institutionnels. En règle générale, quand on pose la question des mobilitéset de leur reconnaissance, trop rarement sont prises en compte les mobilités informelles, en particulier celles des jeunes issus del’immigration. La communication portera sur les mobilités « nobles », instituées, reconnues et les mobilités non valorisées.

Point fort de la communication :

Session 9C - 28 juin 14H30, salle 1 - 29 juin 14H30, salle 2Vous avez dit « capital humain » ?A partir de recherches sur l’utilisation des carnets de voyages dans des situations d’apprentissages dès l’école primaire et d’exemples de blogsd’étudiants, il s’agit d’étudier comment utiliser ces outils pour exploiter la plus-value d’une mobilité. Ils permettent en effet de dépasser ladescription pour proposer un autre regard sur ce qu’elle apporte à la construction de la personne, de son identité. Comment les professionnelsenvisagent-ils ce « capital humain » lors du recrutement ou dans l’orientation des parcours professionnels ?

Pascale ARGODProfesseur certifiée affectée dans l’enseignement supé[email protected] depuis 1995, formateur depuis 2000 en Institut de Formation des Maîtres, àl’université Montesquieu - Bordeaux IV depuis 2003, docteur en sciences de l’information et de lacommunication sur « Le carnet de voyage », équipe de recherche GRESIC-MICA de l’Université Michel deMontaigne - Bordeaux III, auteur d’une quarantaine d’articles professionnels pour l’enseignant et d’un ouvragepédagogique, elle initie le carnet de voyage comme outil éducatif à travers le stage national de formationcontinue des enseignants (SCEREN-CRDP d’Auvergne).

Page 24: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

24

25

Graziana BOSCATOConseillère d’orientation, chargée de mission nationale [email protected] activités d’information et de conseil pour la promotion de la mobilité en Europe etle développement de la dimension européenne de l’orientation : conseil en mobilité auprès d’unpublic jeune et adulte ; élaboration, diffusion d’informations sur la mobilité ; formation desprofessionnels et de leurs structures à la dimension européenne de l’orientation et à la mobilité ;travail en partenariat.

La mobilité internationale est bien intégrée au niveau des politiques de formation. La demande sociale de mobilité pourles acteurs (jeunes, adultes, enseignants) augmente. Les témoignages relatent les apports positifs des expériences demobilité internationale pour le développement individuel et les compétences. L’information et la communication passentpar les réseaux sociaux pour les jeunes et les recruteurs. Les débats de l’atelier montreront comment valoriser cesdonnées dans une démarche d’orientation.

Point fort de la communication :

Véronique CHATEAU-GILLEDirectrice d’un cabinet de conseil en stratégie et développement des organismes de formation ;maire-adjoint de Verrières-le-Buisson chargée de l’économie et de l’emploi ; vice-présidente dela Maison des entreprises et de l’emploi des Hauts- de-Bièvre.

Les organismes de formation ont besoin d’assistance pour comprendre et mettre en œuvre lareconnaissance de la mobilité dans les cursus de formation. Ils n’ont pas tous dans leur culture,une image positive de cette mobilité. Une meilleure connaissance des outils et des labels (ECTS,RNCP) leur permet d’aider leurs étudiants à construire un projet professionnel incluant la mobilité.

Point fort de la communication :

Benjamin SCHIFRESAnalyste Crédit (Raffineries US)[email protected] Schifres vit à Prague (Tchéquie) depuis 3 ans. Recruté immédiatement à la fin de sesétudes, en CDI, chez Esso, il travaille directement en liaison avec les Etats-Unis, et côtoie plusde 50 nationalités sur son lieu de travail.Maîtrise de Droit international et européen, dont une année Erasmus effectuée à Gand (Belgique)et master spécialisé de l’Ecole Arts et Métiers- ParisTech sur le management interculturel.

Partir vivre à l’étranger est toujours l’occasion de s’ouvrir sur un pays mais également de découvrir sur soi et son proprepays, en étant confronté à une nouvelle vie sociale et des habitudes culturelles différentes. La réussite de l’expatriationdépend de la façon dont nous arrivons à établir un espace de confort et de sécurité dans un environnement étranger pournous. Internet constitue là un outil important de notre développement, en permettant de communiquer et de s’exprimerlibrement sur une expérience personnelle.

Point fort de la communication :

Alain TAUPINDirecteur-adjoint de l’ONISEP

L’Onisep vient de produire, avec le soutien du Fonds Social européen, une série de 10 filmscourts de 4 minutes environ sur 10 jeunes, étudiant ou travaillant, au cours de leur expériencede mobilité européenne : « Europe, mobilité pour tous ».A partir de ces témoignages vécus dont l’Onisep, en sa qualité de producteur et de témoin, aextrait l’essentiel pour le communiquer à d’autres jeunes, Alain Taupin abordera la question dupassage de l’expérience personnelle à la communication par les réseaux institutionnels etfiables : au niveau institutionnel, comment s’adresser, à la fois, à ceux qui vont effectuer une mobilité (envie de s’engager,se préparer), et à ceux qui peuvent prendre en considération les acquis de la mobilité (orientation, recrutement).

Point fort de la communication :

Page 25: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Dans un contexte d’individualisation des parcours de formation, de sécurisation des trajectoires professionnelles et de nouvellelégislation en matière d’orientation et de formation professionnelle, les portefeuilles de compétences ont fait leur apparition et necessent de se multiplier.Quels enjeux pour les promoteurs de ces « portfolios » ? Apprendre aux utilisateurs à repérer leurs compétences, à lescommuniquer et les mettre en valeur et accompagner ainsi l’insertion professionnelle et la formation tout au long de la vie.Le dispositif européen Europass, coordonné par l’Agence Europe-Education-Formation-France, poursuit des objectifs similairesà ceux mentionnés ci-dessus.

Certains portfolios, parmi ceux qui se développent depuis quelques années, présentent des ressemblances avec Europass dontla création est plus ancienne. L’Agence a sollicité l’AFPA pour identifier le degré de connaissance, d’appropriation et d’utilisationd’Europass par un échantillon de portfolios de compétences dont les objectifs sont proches de ceux du portfolio Europass. Il étaitégalement question d’apprécier la motivation des concepteurs à utiliser ou non ces éléments.

Le bureau d’études de l’AFPA a choisi 6 portefeuilles de compétences en respectant la diversité des initiatives et des promoteurs : le « Lorfolio » (région Lorraine) ;le « MyDomesday » (région Basse-Normandie) ;l’ePortfolio (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) ; l’ePortfolio élaboré par le CNAM ;le « Livret de compétences expérimental » de l’Education nationale ;le « Passeport Formation » de la Fédération de la Plasturgie. Une analyse documentaire a été réalisée et des entretiens menés auprès des différents acteurs ayant participé à la mise en placeet à l’utilisation de chaque portfolio.

Les résultats de l’étude montrent que certains éléments d’Europass sont intégrés à des degrés différents. Le CV et le Passeportde Langues semblent être bien connus et sont les deux documents les plus largement repris dans les portfolios analysés.Il semble que l’intégration de ces éléments soit dépendante de trois principaux facteurs :- l’utilité accordée à une ou plusieurs des composantes d’Europass par rapport aux objectifs d’un portfolio donné ;- la représentation que se font les commanditaires, du portfolio Europass ;- la connaissance de l’existence d’Europass et de ses composantes.

Les autres documents du portfolio Europass ne bénéficient pas de la même notoriété et ne sont intégrés dans aucun portefeuillede compétences.

L’étude se conclut par un état des lieux des points forts et des axes d’amélioration du dispositif Europass, à partir des élémentsrecueillis au cours des entretiens. De même, des pistes de collaboration sont évoquées pour une meilleure prise en comptemutuelle des outils développés, une meilleure connaissance d’Europass par les acteurs concernés et une plus grande articulationavec les outils nationaux.

La place d’EUROPASS dans les portfolios de compétences

en France

ÉTUDES PRÉSENTÉES LORS DU CONGRÈS

Page 26: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

26

27

Le carnet de voyage est une production personnelle créative (trentaine d’exemples) à la rencontre des artsplastiques, de l’écriture et des sciences sociales, tournée vers la réalisation iconographique et le lien texte-image,qui rend l’étudiant autonome afin d’acquérir des compétences interculturelles et d’aiguiser son regard sur sonenvironnement. Outil d’auto-évaluation et de réflexivité sur la mobilité, il oscille entre les points de vue subjectif etobjectif, à partir d’une pédagogie de et par l’image, qui favorisent la compréhension interculturelle.

Ressources bibliographiques

Le carnet de voyage : approches historique et sémiologique

Thèse de Doctorat en sciences de l’information et de la communication, sous la direction de M. Lancien. UniversitéMichel de Montaigne-Bordeaux 3, soutenue le 10 décembre 2009.Essai de définition du genre hybride du « carnet de voyage » à la croisée du documentaire et du livre d’artiste à partird’un panorama de l’édition actuelle (800 titres en corpus) et d’une recherche sémiologique et historique desemprunts et des interactions en arts et en sciences humaines à l’origine du mélange des genres. Il est issu d’unehybridation, d’une circulation artistique (artialité) et médiatique (intermédialité), propices à des développementscommunicatifs et éducatifs autour des notions d’interculturel, de médiation culturelle de l’altérité et de vision del’ailleurs à travers une géopoétique.http://mica.u-bordeaux3.fr/index.php/fr/chercheurs/replic/187-argod-pascale

La vision interculturelle du carnet de voyage au regard de la sémiologie de l’image.ARGOS, CRDP de Créteil, juin 2010.

Carnet de voyage, de l’image au mot : une création d'arts visuels et d'écriture pour une pédagogie de et parl'image. Site web du CRDP d'Auvergne, janvier 2008 (10 pages). [en ligne]. http://crdp.ac-clermont.fr/manifestations/carnets/carnet_2008/P_Argod.pdf

Créer un carnet de voyage pour éduquer au regard interculturel. Cahiers Pédagogiques, n°450, février 2007 :http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=2870

Éduquer à l’interculturel : de la diversité culturelle à l’anthropologie. ARGOS, CRDP de Créteil, Développer lesrelations Nord-Sud, décembre 2006, n° 41, p 35-42.

Carnets de voyage : du livre d’artiste au journal de bord en ligne. SCEREN-CRDP d’Auvergne, 2005. (ArgosDémarche).Explore la réalisation de carnets de voyage en classe dans le cadre de projets pédagogiques pluridisciplinaires ensciences, en sciences sociales et en arts visuels à travers 29 fiches pratiques.

La Biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand du 18 au 20 novembre 2011 :http://www.biennale-carnetdevoyage.com/

Prix Elèves du Carnet de voyage 2010 et Prix Carnet de voyage numérique 2010. Biennale du carnet de voyagede Clermont-Ferrand, CRDP d’Auvergne. - http://crdp.ac-clermont.fr/arts_et_culture/index.html

Sur l’écriture du journal de bord : voir les recherches de Rémi Hess, Professeur à Paris VIII.

La pratique du journal : l'enquête au quotidien. Paris : Anthropos, 1998. (exploration interculturelle et sciencesociale).

La pratique du journal comme construction du moment interculturel. Université de Rhodes. p. 68-79. [en ligne].http://www.rhodes.aegean.gr/ptde/revmata/issue2/11Hess.pdf

Pascale Argod

Page 27: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

20% d'étudiants diplômés mobiles d'ici à 2020 ? Le défi lancé dernièrement par les ministres de Bologne est de taille, quand ona à l'esprit que moins de 3% des étudiants d'Europe sont bénéficiaires actuellement d'une expérience de mobilité...

Cet objectif, si ambitieux soit-il, traduit les changements de perspective et d'échelle que connaît la mobilité étudiante depuis unevingtaine d'années : une progression inédite des effectifs, proportionnelle à celle de la population étudiante globale, de nouvellesstratégies de la part des États qui la perçoivent comme un levier de développement économique, et de la part des établissementsd'enseignement qui la considèrent comme un avantage concurrentiel pour leur rayonnement culturel et scientifique. Toutl'enseignement supérieur s'internationalise, avec des diplômes, des programmes d'études et des établissements quideviennent « mobiles », tandis que la mobilité étudiante, loin de se limiter à un programme tel qu'Erasmus, s'intensifie et sediversifie.

Difficile toutefois de s'en faire une représentation précise : malgré des évolutions sensibles dans la dernière décennie, lesprogrammes internationaux de collecte statistique (UOE, IEM, etc.), présentent des biais importants : mobilités courtes noncomptabilisées, mobilité encadrée et mobilité spontanée non distinguées, assimilation des étudiants étrangers aux étudiantsmobiles, etc. À l'échelle mondiale, on observe une polarisation forte des migrations estudiantines tant en termes de flux sortantsque de flux entrants.

Dans ce paysage, l'Europe occupe une position singulière à double titre : elle constitue la région la plus avancée dans laconstruction d'un espace d'enseignement supérieur, basée sur les lignes d'action du Processus de Bologne et sur les initiativesde l'UE-27 ; elle est également la seule région à représenter une destination de choix à la fois pour ses ressortissants (de4 étudiants sur 5) et pour les étudiants originaires d'autres régions du monde (1 étudiant sur 2). Malgré cette mobilisation,les avancées des pays signataires de Bologne sont très inégales et ne gomment ni les cultures nationales, ni les culturesd'établissement ; l'impact sur la mobilité étudiante reste difficile à évaluer, tant les regards sont tournés vers les disparités dedéploiement au niveau des États.

L’ensemble de cette brève présentation est disponible en ligne ainsi que la version intégrale du dossier.http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/51-février-2010.php

Laure Endrizzi

La mobilité étudiante, entre mythe et réalitéDossier d’actualité de la VST, n° 51, février.

ÉTUDES PRÉSENTÉES LORS DU CONGRÈS

Page 28: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

28

29

Un programme académique franco- anglais et franco- italien et ses stages favorise- t -il une véritableprofessionnalisation européenne ? Les programmes bi diplômants (OCDE, 2004 ou Livre blanc du Chapitre desécoles de management, 2006) et les stages Leonardo da Vinci ont- ils les effets induits prévus ?

Nous avons suivi quatre cohortes d’étudiants d’un programme bac + 4, jusqu’en 2009. Ces étudiants ont bénéficiéde bourses Leonardo, accordées pour le stage réalisé dans le pays de l’université partenaire étrangère. Les 3 partenaires académiques : un pôle universitaire français en région parisienne), une université du sud del’Angleterre et un institut polytechnique du nord de l’Italie. Le cursus a été mis en place de manière concertée.L’équivalent de ce diplôme au niveau européen est un bachelor of art with honours.

L’intérêt est de montrer les effets du double diplôme sur les trajectoires observées, mais aussi de repérer si lesétudiants ont eu une carrière plus européenne.

Des originalités à plusieurs niveaux :

- les stages en Italie sont rares, car peu insérés dans les programmes académiques traditionnels, - les universités anglaises offrent rarement des programmes en partenariat avec des pays étrangers, obligeant ainsi

leurs étudiants à passer des examens dans une autre langue que l’anglais (français et/ou italien), tout en effectuantune année sur quatre en stages (sandwich course),

- la conception d’un double diplôme a demandé aux étudiants d’un pays d’être, au cours de deux années surquatre, en lien constant avec leurs homologues étrangers respectifs.

Cette recherche s’opère en retraçant les trajectoires à partir de viadeo et/ou de linkedIn, réseaux sociaux àdominante professionnelle (ni les institutions concernées, ni les personnes ne seront nominativement citées). Seull’échantillon sera détaillé dans son contenu. Les carrières de ces étudiants seront retracées longitudinalement(entre 7 à 10 ans après l’obtention des diplômes).

L’échantillon retenu se compose de 63 étudiants français, italiens et anglais (sur 142 bénéficiaires, soit 44 %), sur4 années académiques, qui ont réalisé deux stages de 5 à 6 mois, dont un avec une bourse Leonardo, dans le paysdu partenaire académique concerné. Les résultats exploreront les aspects suivants : - mention ou non du programme double diplôme dans les CV internet,- place, incidence et importance des stages Leonardo et des stages classiques- dimension plus européenne ou pas des carrières actuelles, - éléments de communication choisis pour montrer les parcours sur viadeo et linkedIn, - différences de parcours selon les partenaires académiques d’origine (similarités ou spécificités régionales), - mobilités géographiques ou professionnelles, - visibilités des stratégies de carrières (postes occupés, statuts, fréquence et lieux), - effets européens sur les parcours.

Nicole Escourrou

Effets d’un programme de double diplôme européen et des stagesLeonardo da Vinci : enquêtes de trajectoires 7 à 10 ans après le diplôme

Page 29: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Agence Europe-Education-Formation-France (2009)Etude d’impact : les nouvelles mobilités du programme Erasmusen France (stages en entreprise et mobilité de formation) / EstelleMorcant-Riquier : Europe and Projects.Erasmus donne aux étudiants la possibilité de se former dans uneentreprise en Europe. L’étude commanditée par l’agence 2e2f.fr donneles premières tendances de ces expériences de formationprofessionnelle.http://www.europe-education-formation.fr/docs/Erasmus/Synthese-Etude-IMERA.doc

Association des régions de France (2008)Les régions françaises au cœur de la mobilité européenne etinternationale des jeunes / Y. Lechevallier, E. Derriennic : ARF.Les régions sont des acteurs importants en termes de soutien etd’accompagnement à la mobilité internationale des jeunes. Elles proposent de multiplesdispositifs, adaptés à différents types de publics. Les régionssoutiennent la mobilité sortante des jeunes mais aussi l’accueil dejeunes étrangers.

Ballatore Magali (2007)L'expérience de mobilité des étudiants Erasmus: les usagesinégalitaires d'un programme d'échange : une comparaisonAngleterre/France/Italie (Thèse en sociologie soutenue à l’universitéd’Aix-Marseille 1).Ce travail de thèse aborde la mobilité géographique institutionnaliséedes étudiants en Europe. La question centrale de la thèse est celle desconséquences d’une sélection par diversification des parcoursétudiants et d’une stratification sociale des systèmes d’enseignementsupérieur européens.http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/20/47/95/PDF/magalithese.pdf

Bertoncini Yves (2008)Encourager la mobilité des jeunes en Europe : orientationsstratégiques pour la France et l’Union européenne. Paris : La

Documentation française.Etude réalisée à lademande d'Eric Besson, de Jean-Pierre Jouyet et deValérie Pécresse dans le cadre de la présidencefrançaise du Conseil de l'Union européenne. Les préconisations portent sur l'amélioration desconditions matérielles et culturelles du séjour, lareconnaissance bilatérale des diplômes,l'européanisation des bourses nationales,l'élargissement des soutiens publics directs. Une

parfaite complémentarité entre l'Union européenne, l'Etat et lescollectivités locales est préconisée avec des relais d'informationefficaces et l'ouverture d'un "guichet unique" d'information. L'objectifétant d'offrir à terme à l'ensemble d'une classe d'âge d'européens lafaculté de bénéficier, dans le cadre de la formation scolaire,universitaire ou professionnelle, associative ou civique, d'uneexpérience de long séjour dans un autre Etat membre de l'UE.http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/MobilitedesJeunesenEurope.pdf

Céreq, Groupe de travail sur l’enseignement supérieur (2009) Approches de la mobilité étudiante. Net.Doc, n° 48, janvier.Il s’agit d’un document de réflexion proposantplusieurs pistes d’analyse pour mieux cerner lesmultiples facettes de la mobilité étudiante. Lapremière partie traite des enjeux institutionnels de lamobilité étudiante, la deuxième rappelle lesdéterminants individuels de la mobilitégéographique, la troisième analyse les sourcesstatistiques, les indicateurs, les méthodespermettant de mesurer et d’analyser les mobilitésétudiantes.http://www.cereq.fr/pdf/Net-Doc-48.pdf

Commission européenne (2010)New Skills for New Jobs : Action Now: a report by the expert groupon new skills for new jobs prepared for the European Commission,2010. (De nouvelles compétences pour de nouveaux emplois).Développer, améliorer et accroître les compétences de chacun afin decréer et de pourvoir les emplois de demain est l'un des défis majeursse posant à l'Europe aujourd'hui. Les systèmes d’éducation et deformation doivent s’adapter pour mieux correspondre aux besoinsidentifiés. Quatre priorités sont établies : un investissement massif dansles compétences, des liens plus étroits entre les mondes del’enseignement, de la formation et du travail, le développement decompétences spécifiques tel que l’esprit d’initiative, une meilleureanticipation des besoins futurs en compétences.http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=568&langId=en

Commission européenne, Directorate General forEducation and Culture (2008). The Impact of Erasmus on European HigherEducation: Quality, Openness andInternationalisation. L’étude porte sur l'impact d'Erasmus depuis sacréation en 1987 et s'appuie sur une enquête menéeau niveau européen auprès d'environ 750 directeursd'établissements et plus de 1 800 coordonnateurs

Erasmus. Ses principales conclusions concernent les incidences duprogramme à deux niveaux : les politiques et les institutions. http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/impact08.pdf

Commission européenne, Direction Générale emploi, affairessociales et égalité de chances (2008)La mobilité géographique au sein de l’Union européenne :optimiser ses avantages économiques et sociaux. L’étude dresse un tableau de la mobilité géographique au sein del'Union européenne, son évolution dans le temps et les caractéristiquesdes personnes affectées par la mobilité. L’objectif consiste à recherchercomment optimiser la mobilité géographique au sein de l'Unioneuropéenne. La mobilité étudiée intègre aussi bien les changementsde résidence à l’intérieur des pays et hors des frontières que diversautres contrats de mobilité comme la navette quotidiennetransfrontalière ou régionale.

Etudes relatives à la thématique « Mobilité » : Bibliographie sélective

Page 30: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

30

31

L’Excellence universitaire : leçons des expériencesinternationales (2010) Rapport d’étape de la mission Aghion à Madame ValériePécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de larecherche. Mission d’analyse des systèmes d’enseignement supérieuret de recherche qui explore la problématique del’excellence, avec la volonté d’alimenter la réflexion sur lesmoyens à employer pour faire émerger, en France, despôles d’excellence dans l’enseignement supérieur et larecherche.http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50415/autonomie-moyens-et-incitation-les-trois-leviers-de-l-excellence-universitaire.html

Harfi Mohamed, Mathieu Claude (2006)Mobilité internationale et attractivité des étudiants etdes chercheurs.Paris : Centre d’analyse stratégique. Horizons stratégiques,n° 1, juillet 2006.La mobilité internationale des étudiants et des chercheursapparait aujourd’hui de plus en plus comme un instrumentdestiné à équilibrer les marchés nationaux du travail.Vecteur d’échange de connaissances etd’enrichissement des individus, elle est nécessaire àl’excellence scientifique qui suppose des interactionsentre chercheurs au niveau international et l’insertiondans les réseaux internationaux de recherche. L’articleanalyse les tendances de la mobilité internationale etprésente des recommandations pour faire de cette mobilitéun levier de développement du potentiel national derecherche et d’innovation et d’amélioration de laperformance du système d’enseignement supérieur enFrance.

International Centre for Higher Education Research(2006)The Professional Value of Erasmus Mobility/ BrachtOliver, Engel Constanze, Janson Kerstin, Over Albert,Schomburg Harald and Teichler Ulrich : University ofKassel, Kassel, Germany, 2006.L’étude réalisée en 2006, à la clôture du programmeSocrates-Erasmus, porte sur l’impact de la mobilité sur lacarrière des étudiants et des enseignants. Le « succès »professionnel de la mobilité étudiante a été analysé sousl’angle de l’acquisition de compétences générales ettransversales, la transition vers le monde du travail, lepremier emploi et les emplois ultérieurs, les aspectsinternationaux de l’emploi et du travail.http://ec.europa.eu/education/erasmus/doc/publ/evalcareer.pdf

Office franco-allemand pour la jeunesse (2006)L’immersion dans la culture et la langue de l’autre : unerecherche évaluative du programme Voltaire. Paris,Berlin : OFAJ, 2006. Textes de travail, n° 23, 2006.Créé par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse en1999, le programme Voltaire donne à de jeunes élèves,âgés en moyenne de 15 à 16 ans, la possibilité de participerà un échange individuel de longue durée. L’étude a pourobjectif l’évaluation des effets de l’immersion sur la mobilitédans le cadre du programme Voltaire et veut appréhender,dans sa singularité et dans sa systématicité, la constructionde l’identité personnelle et sociale chez des jeunes ensituation de contact culturel et linguistique.http://www.dfjw.org/paed/texte/immersion/immersion.html

Papatsiba Vassiliki (2003)Des étudiants européens. Erasmus et l’aventure del’altérité. Berne : Peter Lang (Transversales. Langues,sociétés, cultures et apprentissages).Thèse de doctorat, obtenue en 2001 à l'Université Paris X,primée par l'Observatoire national de la vie étudiante :analyse de l'expérience étudiante de la mobilité en Europe,à travers les rapports remis par les étudiants auprès duConseil régional de Rhône-Alpes qui les a co-financés.L'étude s'attache à explorer les spécificités del'appréhension de l'étranger et les modes d'approche et denégociation de l'altérité que l'étudiant développe lors d'unséjour à l'étranger dans le cadre d’Erasmus. Unesco – Institut de statistiques (2009)Recueil de données mondiales sur l’éducation 2009 :statistiques comparées sur l’éducation dans le monde.Publiées par le bureau de statistique de l’Unesco, chargéde rassembler pour le compte des Nations Unies, desstatistiques mondiales dans les domaines de l’éducation,de la science et la technologie, et de la culture et lacommunication.Cette édition met l’accent sur le nouveau visage de lamobilité étudiante internationale.

Zarate Geneviève (1999)La mobilité transnationale en éducation : un espace derecherche.Revue française de pédagogie, n° 129, octobre-novembre-décembre 1999, 65-72La mobilité transnationale, qui était le privilège des élitesnationales, fait actuellement l'objet d'une politiqueéducative nouvelle et s'élargit à tous les secteurs dessystèmes éducatifs, en particulier dans le contexteeuropéen. Les démarches volontaristes d'aujourd'huis'appuient sur un capital d'expérience que cet articlecherche à cartographier, tant dans une perspectivehistorique, que dans les modèles produits par le tourismeet par l'entreprise. Cet article vise à préciser les frontièresde ce champ de recherches en émergence, qui peutalimenter la réflexion d'une ingénierie éducative centrée surla dimension internationale.http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfp_0556-7807_1999_num_129_1_1065

Et aussi :

HARTEL Melissa (2007)“Erasmus” ou la construction d’un espace cultureleuropéen. Genève : Institut européen de l’Université de Genève.Euryopa vol. 42-2007.http://www.unige.ch/ieug/publications/euryopa/HAERTEL.pdf

Kohler-Bally Patricia (2001) Mobilité et plurilinguisme, le cas de l’étudiant Erasmusen contexte bilingue. Fribourg : Editions universitaires.

Anquetil Mathilde (2006)Mobilité Erasmus et communication interculturelle.Berne : Peter Lang.

Page 31: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

L’Europe est confrontée à une période de transformation. La crise a annulé des années de progrès économique et social et révéléles faiblesses structurelles de l’économie européenne. Entre-temps, le monde bouge vite et les défis à long terme, comme lamondialisation, la pression sur les ressources et le vieillissement, s’intensifient. C’est maintenant que l’UE doit prendre son aveniren main.

L’Europe peut réussir si elle agit collectivement, en tant qu’Union. Nous devons élaborer une stratégie qui nous aidera à sortir plusforts de la crise et fera de l’UE une économie intelligente, durable et inclusive avec des niveaux d’emploi, de productivité et decohésion sociale élevés. Europe 2020 offre un aperçu de ce que sera l’économie sociale de marché européenne au XXIe siècle.

Europe 2020 présente trois priorités qui se renforcent mutuellement :

– une croissance intelligente : développer une économie fondée sur la connaissance et l’innovation.– une croissance durable : promouvoir une économie plus efficace dans l’utilisation des ressources, plus verte et plus compétitive.– une croissance inclusive : encourager une économie à fort taux d’emploi favorisant la cohésion sociale et territoriale.

L’UE doit définir les progrès qu’elle souhaite avoir accomplis en 2020. Dans cette optique, la Commission propose de fixer à l’UEles grands objectifs suivants :

– 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans devrait avoirun emploi ;

– 3 % du PIB de l’UE devrait être investi dans la R&D ;– les objectifs « 20/20/20 » en matière de climat et d’énergie

devraient être atteints (y compris le fait de porter à 30 % laréduction des émissions si les conditions adéquates sontremplies) ;

– le taux d’abandon scolaire devrait être ramené à moins de10 % et au moins 40 % des jeunes générations devraientobtenir un diplôme de l’enseignement supérieur ;

– il conviendrait de réduire de 20 millions le nombre depersonnes menacées par la pauvreté.

Ces objectifs sont liés et déterminants pour notre succèsglobal. Afin de garantir que chaque État membre adapte lastratégie Europe 2020 à sa situation particulière, laCommission propose que ces objectifs de l’UE soienttransposés en trajectoires et en objectifs nationaux.

Ces objectifs sont représentatifs des trois priorités que sontla croissance intelligente, durable et inclusive, mais ils nesont pas exhaustifs : un vaste ensemble d’actions auxniveaux national, européen et international sera nécessairepour les concrétiser. La Commission présente sept initiativesphares pour stimuler les progrès dans chaque thèmeprioritaire :

– « Une Union pour l’innovation » vise à améliorer lesconditions-cadres et l’accès aux financements pour larecherche et l’innovation afin de garantir que les idéesinnovantes puissent être transformées en produits etservices créateurs de croissance et d’emplois ;

Stratégie Europe 2020 Synthèse

« Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive »

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 32: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

32

33

– « Jeunesse en mouvement » vise à renforcer la performance des systèmes éducatifs et à faciliter l’entrée desjeunes sur le marché du travail ;

– « Une stratégie numérique pour l’Europe » vise à accélérer le déploiement de l’Internet à haut débit afin que lesentreprises et les ménages tirent parti des avantages d’un marché numérique unique ;

– « Une Europe efficace dans l’utilisation des ressources » vise à découpler la croissance économique de l’utilisationdes ressources, à favoriser le passage vers une économie à faible émission de carbone, à accroître l’utilisationdes urces d’énergie renouvelable, à moderniser notre secteur des transports et à promouvoir l’efficacitéénergétique ;

– « Une politique industrielle à l’ère de la mondialisation » vise à améliorer l’environnement des entreprises,notamment des PME, et à soutenir le développement d’une base industrielle forte et durable, à même d’affronterla concurrence mondiale ;

– « Une stratégie pour les nouvelles compétences et les nouveaux emplois » vise à moderniser les marchés dutravail et à permettre aux personnes de développer leurs compétences tout au long de leur vie afin d’améliorerla participation au marché du travail et d’établir une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emplois,y compris en favorisant la mobilité professionnelle ;

– « Une plateforme européenne contre la pauvreté » vise à garantir une cohésion sociale et territoriale telle que lesavantages de la croissance et de l’emploi sont largement partagés et que les personnes en situation de pauvretéet d’exclusion sociale se voient donner les moyens de vivre dans la dignité et de participer activement à la société.

Ces sept initiatives phares engageront à la fois l’UE et les États membres. Des instruments européens, notammentle marché unique, des leviers financiers et des instruments de politique extérieure seront pleinement mobiliséspour supprimer les blocages existants et mettre en oeuvre les objectifs d’Europe 2020. En réponse aux prioritésdu moment, la Commission indique ce qu’il convient de faire pour élaborer une stratégie crédible de sortie de crise,poursuivre les réformes du système financier, garantir l’assainissement budgétaire à long terme, et renforcer lacoordination au sein de l’Union économique et monétaire.

Une gouvernance économique renforcée devra être instaurée pour obtenir des résultats. Europe 2020 reposerasur deux piliers : une approche thématique mentionnée ci-dessus, combinant priorités et grands objectifs ; etl’élaboration de rapports par pays, afin d’aider les États membres à mettre en place leurs stratégies de retour à desfinances publiques et à une croissance viables. Des lignes directrices intégrées seront adoptées au niveau de l’UEpour couvrir la portée des priorités et des objectifs de l’UE. Des recommandations spécifiques par pays serontadressées aux États membres. D’éventuels avertissements politiques pourront être adressés en cas de réponseinadéquate. L’élaboration de rapports d’évaluation dans le cadre d’Europe 2020 et du Pacte de stabilité et decroissance sera effectuée simultanément, tout en distinguant les instruments et en maintenant l’intégrité du Pacte.

Le Conseil européen s’appropriera pleinement la nouvelle stratégie et en sera le point de référence. La Commissionsuivra les progrès dans la réalisation des objectifs, facilitera les échanges politiques et fera les propositionsnécessaires pour orienter l’action et faire avancer les initiatives phares de l’UE. Le Parlement européen constitueraune force motrice capable de mobiliser les citoyens et d'agir en tant que co-législateur sur les grandes initiatives.Cette approche en partenariat devrait s’étendre aux comités de l’UE, aux parlements nationaux, aux autoritésnationales, régionales et locales, aux partenaires sociaux, aux parties prenantes et à la société civile, afin quechacun participe à la concrétisation de cette vision.

La Commission propose que le Conseil européen approuve - en mars - l’approche globale de la stratégie et lesgrands objectifs de l’UE, et - en juin - les dispositions détaillées de la stratégie, y compris lignes directrices intégréeset les objectifs nationaux. La Commission attend également avec intérêt l’avis et le soutien du Parlement européenafin qu’Europe 2020 soit un succès.

Texte complet accessible sur EUROPA

Page 33: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

2905ème session du Conseil ÉDUCATION, JEUNESSE et CULTUREBruxelles, le 21 novembre 2008

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes :Le Conseil de l’Union européenne et les Représentants des Gouvernements des Etats membres, réunis au sein du Conseil,

CONSIDÉRANT CE QUI SUIT :

1. La mondialisation croissante des échanges de même que l'allongement de la durée de la vie active appellent plus que jamaisune adaptation constante des compétences individuelles, afin de mieux anticiper les évolutions prévisibles ou nécessaires etainsi de permettre la sécurisation des parcours professionnels.2. L'élargissement de l'Union européenne accroît les possibilités de mobilité dans l'éducation et la formation ainsi que sur lemarché de l'emploi, créant ainsi la nécessité de préparer ses citoyens à développer leur parcours d'apprentissage et leur parcoursprofessionnel dans un cadre géographique élargi.3. La vie des citoyens est de plus en plus marquée par la multiplication des transitions : entre l'enseignement scolaire etl'enseignement et formation professionnels (EFP), l'enseignement supérieur ou l'emploi, ou entre l'emploi, le chômage, la formationcontinue ou le départ du marché du travail. L'orientation joue un rôle déterminant dans la prise des décisions importantesauxquelles les individus sont confrontés tout au long de leur vie. Elle peut ainsi contribuer à la responsabilisation des individusen leur permettant de gérer leur propre parcours professionnel de manière plus sécurisée dans le cadre du fonctionnement actueldu marché du travail et de parvenir à un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. 4. Le marché du travail se caractérise en outre par la coexistence paradoxale d'un chômage persistant et de difficultés derecrutement dans certains secteurs ; à cet égard, l'orientation constitue un moyen de mieux répondre aux besoins du marché dutravail.5. L'inclusion sociale et l'égalité des chances restent des défis majeurs pour les politiques d'éducation, de formation et d'emploi,

CONFIRMENT :

la définition de l'orientation en tant qu'un processus continu qui permet auxcitoyens, à tout âge et tout au long de leur vie, de déterminer leurs capacités, leurscompétences et leurs intérêts, de prendre des décisions en matière d'éducation,de formation et d'emploi et de gérer leurs parcours de vie personnelle dansl'éducation et la formation, au travail et dans d'autres cadres où il est possibled'acquérir et d'utiliser ces capacités et compétences. L'orientation comprend desactivités individuelles ou collectives d'information, de conseil, de bilan decompétences, d'accompa gnement ainsi que d'enseignement des compétencesnécessaires à la prise de décision et à la gestion de carrière.

RAPPELLENT QUE :

1. La résolution du Conseil du 28 mai 20041 relative au renforcement des politiques,des systèmes et des pratiques dans le domaine de l'orientation tout au long de lavie fixe les grands objectifs d'une politique d'orientation tout au long de la vie pourtous les citoyens de l'Union européenne.

Résolution du Conseil

« Mieux inclure l’orientation tout au long de la vie dans les stratégies d’éducation et de formation tout au long de la vie »

1 Doc. 9286/04.2 JO L 394 du 30.12.2006, p. 10.3 JO C 290 du 4.12.2007, p. 1.

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 34: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

34

35

2. La recommandation du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 sur les compétences clés pourl'éducation et la formation tout au long de la vie2 souligne, eu égard à plusieurs compétences clés, que l'aptitudeà rechercher les offres d'éducation et de formation, ainsi que les orientations ou aides disponibles, est essentiel àl'épanouissement personnel et professionnel des individus ainsi qu'à leur intégration sociale.3. La résolution du Conseil du 15 novembre 2007 sur les compétences nouvelles pour des emplois nouveaux3

invite les États membres et la Commission à préparer les travailleurs aux nouveaux emplois de la société de laconnaissance, grâce à des services d'orientation professionnelle permettant aux demandeurs d'emploi dedéterminer les modules de compétence nécessaires pour accéder à des emplois nouveaux dans les secteurs oùdes compétences font défaut.4. Le rapport d'étape conjoint 2008 du Conseil et de la Commission sur la mise en œuvre du programme de travail"Éducation et formation tout au long de la vie au service de la connaissance, de la créativité et de l'innovation"4

rappelle qu'il est important d'accorder "une attention particulière à l'orientation tout au long de la vie".5. Les conclusions du Conseil du 25 mai 2007 sur un cadre cohérent d'indicateurs et de critères de référence pourle suivi des progrès accomplis vers les objectifs de Lisbonne dans le domaine de l'éducation et de la formation5

constitue un outil important permettant d'évaluer l'état de réalisation des objectifs fixés par la stratégie de Lisbonneet, à ce titre, est susceptible de suivre les progrès des États membres en matière d'orientation dans leur stratégied'éducation et de formation tout au long de la vie.6. La recommandation du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2008 établissant le cadre européen decertifications pour l'éducation et la formation tout au long de la vie6 met en place un cadre de référence communappelé à servir d'outil de transposition pour les différents systèmes et niveaux de certification. Il devrait faciliter lamobilité des actifs et intégrer l'orientation dans les politiques et les pratiques de l'éducation et de l'emploi desÉtats membres.7. Les conclusions du Conseil du 22 mai 2008 sur l'éducation et la formation des adultes7 rappellent les avantageséconomiques, sociaux et individuels d'un renforcement de l'éducation et de la formation des adultes et insistentsur le fait qu'il revient aux pouvoirs publics de mettre en place des systèmes d'information et d'orientation dequalité, fondés sur une approche davantage centrée sur les personnes afin de les rendre, en toute équité, plusactives et autonomes dans l'éducation et la formation.

NOTENT QUE :

1. Les récents rapports d'évaluation, notamment celui du Centre européen pour le développement de la formationprofessionnelle (Cedefop) en 2008 sur la mise en œuvre de la résolution de 2004, soulignent que, si des avancéesont été réalisées, il reste à accomplir des efforts afin de fournir des services d'orientation de meilleure qualité,d'offrir un accès plus équitable, centré sur les aspirations et les besoins des citoyens, de coordonner et deconstruire des partenariats entre les offres de service existantes.2. En 2007, les États membres ont constitué un Réseau européen pour le développement des politiquesd'orientation tout au long de la vie (ELGPN), comprenant des représentants de chacun des États membres quidécide d'y participer et accroissant ainsi les possibilités d'apprentissage mutuel et de coopération entre les Étatsmembres pour le développement des politiques, systèmes et pratiques dans le domaine de l'orientation tout au longde la vie.3. Il est nécessaire de consolider les priorités visant à mettre en œuvre activement une politique d'orientation dansle cadre des stratégies nationales d'éducation et de formation tout au long de la vie. Il convient de décliner cespriorités en actions et d'utiliser les instruments et outils européens.

INVITENT LES ÉTATS MEMBRES À :

- renforcer le rôle de l'orientation tout au long de la vie dans le cadre des stratégies nationales d'éducation etformation tout au long de la vie en conformité avec la stratégie de Lisbonne ainsi qu'avec le cadre stratégique pourla coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation ;

- le cas échéant, procéder à l'examen des politiques et pratiques en matière d'orientation au niveau national ;- appliquer les principes directeurs ci-après (présentés de manière détaillée à l'annexe de la présente note, sous

"Axes d'action"), en fonction du contexte national et pour accompagner les transitions tout au long de la vie descitoyens :

1. favoriser l'acquisition de la capacité à s'orienter tout au long de la vie,2. faciliter l'accès de tous les citoyens aux services d'orientation,3. développer l'assurance qualité des services d'orientation,4. encourager la coordination et la coopération des différents acteurs aux niveaux national, régional et local ;- utiliser les possibilités offertes par le programme pour l'éducation et la formation tout au long de la vie (EFTLV) et

les Fonds structurels européens, en fonction des priorités des États membres.

4 Doc. 5723/08.5 JO C 313 du 21.12.2007, p. 13.6 JO C 111 du 6.5.2008, p. 1.7 JO C 140 du 6.6.2008, p. 10.

Page 35: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

INVITENT LES ÉTATS MEMBRES ET LA COMMISSION, DANS LES LIMITES DE LEURS COMPÉTENCES RESPECTIVES,À :

1. Renforcer la coopération européenne en matière d'orientation tout au long de la vie, notamment à travers le réseau ELGPN,soutenu par le programme pour l'éducation et la formation tout au long de la vie, et en concertation avec le Cedefop. Enparticulier :- faciliter les échanges entre États membres sur les politiques et les pratiques qu'ils suivent et l'évaluation qu'ils en font, afin

qu'ils puissent s'inspirer des exemples de réussite ;- assurer le suivi de la mise en œuvre nationale et européenne des quatre axes d'actions de cette résolution, par des enquêtes,

des études, des rapports, des activités d'apprentissage entre pairs, y compris des études de cas et des conférences au niveaueuropéen ;

- veiller à renforcer la cohérence et l'articulation de l'orientation tout au long de la vie avec les différents champs des politiqueseuropéennes et notamment celles relatives à l'emploi et à l'inclusion sociale ;

- examiner s'il est opportun d'élaborer au niveau européen une politique en matière d'orientation qui soit davantage fondée surdes éléments concrets.

2. Fournir aux citoyens et aux acteurs de l'orientation des sources d'information fiables, couvrant l'ensemble des systèmesd'éducation et de formation et des services d'orientation des États, notamment à travers le réseau Euroguidance.3. Promouvoir le développement de l'orientation tout au long de la vie auprès des pays tiers, dans le respect des quatre axes dela résolution, notamment à travers les activités de la Fondation européenne pour la formation."

A X E S D ' A C T I O N

AXE D'ACTION 1 : FAVORISER L'ACQUISITION DE LA CAPACITÉ À S'ORIENTER TOUT AU LONG DE LA VIE

La capacité de s'orienter est déterminante pour donner aux citoyens les moyens de les rendre acteurs de la construction de leurparcours d'éducation, de formation, d'insertion et de vie professionnelle. Cette aptitude, qui devrait être entretenue tout au longde la vie, s'appuie sur les compétences clés, notamment la compétence "apprendre à apprendre", les compétences sociales etciviques - y compris les compétences interculturelles - et l'esprit d'initiative et d'entreprise. La capacité de s'orienter inclut lesdimensions suivantes, notamment dans les phases de transition :- se familiariser avec l'environnement économique, les entreprises et les métiers ;- savoir s'auto-évaluer, se connaître soi-même et être capable de décrire les compétences acquises dans le cadre de l'éducation

formelle, informelle et non formelle,- connaître les systèmes d'éducation, de formation et de certification ; Pour progresser dans cet axe, les États membres tendent,

selon leurs situations particulières, à :- inscrire dans les programmes d'enseignement général, d'enseignement professionnel et de l'enseignement supérieur des

activités d'enseignement et d'apprentissage visant l'acquisition de l'aptitude à s'orienter ;- préparer les enseignants et formateurs à la conduite de telles activités et les accompagner dans cette tâche ;- inciter les parents à s'investir dans les questions d'orientation ;- associer davantage les organisations de la société civile et les partenaires sociaux ;- faciliter l'accès à l'information sur les filières de formation, leurs liens avec les métiers, et sur les besoins prévisionnels de

compétences sur un territoire ;- développer la capacité de s'orienter dans les programmes de formation pour adultes ;- inclure l'orientation dans les objectifs des établissements scolaires, des prestataires de services d'EFP et des établissements

d'enseignement supérieur. L'insertion professionnelle et le fonctionnement du marché du travail, au niveau local, national eteuropéen, devraient notamment être pris en compte.

AXE D'ACTION 2 : FACILITER L'ACCÈS DE TOUS LES CITOYENS AUX SERVICES D'ORIENTATION

En tant que services d'intérêt général, les services d'orientation doivent être accessibles à tous les citoyens, quels que soient leurniveau d'information et leurs aptitudes initiales, et proposer une offre lisible et pertinente. Un effort particulier doit être réalisé pouraméliorer l'accès à ces services des publics les plus démunis et des personnes ayant des besoins particuliers. Pour progresserdans cet axe, les États membres tendent, selon leurs situations particulières, à :- promouvoir activement les services d'orientation auprès des citoyens en assurant leur visibilité par tous les moyens d'information

et de communication ;

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 36: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

36

37

- proposer une offre lisible de services aisément accessibles, conçue à partir de l'évaluation des aspirations et desbesoins des citoyens, et tenir compte de leurs conditions de vie et de travail ;

- permettre aux citoyens d'être accompagnés pour faire valider et reconnaître sur le marché du travail les acquisdes apprentissages formels, non formels et informels, afin de sécuriser leurs parcours professionnels et maintenirleur employabilité, notamment en seconde partie de carrière ;

- favoriser le libre accès aux ressources documentaires, l'accompagnement dans les recherches, le conseilindividuel et la prise en charge institutionnelle.

AXE D'ACTION 3 : DÉVELOPPER L'ASSURANCE QUALITÉ DANS LES SERVICES D'ORIENTATION

Le développement de services d'orientation de qualité est un objectif partagé par les États membres. Pourprogresser dans cet axe, les États membres tendent, selon leurs situations particulières, à : - améliorer la qualité et garantir l'objectivité de l'information et du conseil sur les parcours professionnels, en prenant

en compte les attentes des usagers et les réalités du marché du travail ;- s'assurer que la présentation de cette information ainsi que les conseils délivrés et l'accompagnement sont

adaptés aux différents publics auxquels ils s'adressent ;- développer la prospective des emplois et des compétences en s'appuyant sur les ressources nationales comme

sur les moyens communs dont dispose l'Union européenne, notamment sur le Cedefop ;- territorialiser l'information sur l'offre de formation et le fonctionnement du marché du travail ;- renforcer, y compris par l'éducation initiale et la formation continue, la professionnalisation des personnels des

services d'orientation, et promouvoir leurs compétences, notamment en matière d'information, de conseil etd'accompagnement, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens et des décideurs politiques ;

- mesurer l'efficacité de l'orientation, le cas échéant, par un dispositif de recueil de données fiables qui porte à lafois sur la perception de ces services par les usagers et sur les bénéfices qu'ils en retirent à moyen terme ;

- créer des normes de qualité pour les services d'orientation, qui définissent leur offre et portent autant sur lesobjectifs et les résultats pour le bénéficiaire que sur les méthodes et les processus.

AXE D'ACTION 4 : ENCOURAGER LA COORDINATION ET LA COOPÉRATION DES DIFFÉRENTS ACTEURSAUX NIVEAUX NATIONAL, RÉGIONAL ET LOCAL

L'orientation est segmentée par publics : l'orientation scolaire, l'orientation universitaire ainsi que l'orientationprofessionnelle des demandeurs d'emploi, de ceux qui suivent une formation professionnelle et des salariés, quiengendrent des systèmes différenciés. Il convient d'accroître la complémentarité et la coordination entre cesdomaines, en organisant la collaboration des pouvoirs publics nationaux et locaux, des entreprises, des organismescompétents, des partenaires sociaux et des collectivités territoriales pour améliorer l'efficacité des réseaux d'accueilaccessibles à tous les publics.Pour progresser dans cet axe, les États membres tendent, selon leurs situations particulières, à :- développer des mécanismes nationaux et régionaux de coordination et de coopération efficaces entre les acteurs

majeurs de l'orientation tout au long de la vie et qui s'inscrivent dans la durée ;- faciliter une telle coordination et coopération par l'élaboration d'un volet orientation dans les stratégies nationales

d'éducation et de formation tout au long de la vie et les stratégies appliquées au marché du travail, selon lesconfigurations que chacun des États membres aura retenues ;

- soutenir une politique partenariale et la mise en réseau local des services d'orientation tout au long de la vie, ycompris par la mise en commun de services, partout où cela se révèle efficace, afin de simplifier l'accès desusagers ;

- développer une culture commune, y compris par le biais de l'assurance qualité, au sein des différents servicescompétents aux niveaux local, régional et national."

Page 37: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 149,paragraphe 4, et son article 150, paragraphe 4, vu la proposition de la Commission,vu l'avis du Comité économique et social européen (1),vu l'avis du Comité des régions (2),statuant conformément à la procédure visée à l'article 251 du traité (3),considérant ce qui suit :

(1) Le développement et la reconnaissance des savoirs, aptitudes et compétences descitoyens sont devenus essentiels pour le développement individuel, la compétitivité,l'emploi et la cohésion sociale dans la Communauté. Le développement et lareconnaissance devraient faciliter la mobilité transnationale des travailleurs et desapprenants et contribuer à la satisfaction de l'offre et de la demande sur le marchéeuropéen du travail. Il y a donc lieu de promouvoir et d'améliorer, aux niveaux nationalet communautaire, l'accès et la participation de tous, y compris des personnesdéfavorisées, à l'éducation et la formation tout au long de la vie ainsi que la valorisationdes certifications.(2) Le Conseil européen de Lisbonne a conclu, en 2000, que l'amélioration de la transparence des certifications est l'une desprincipales mesures requises pour adapter les systèmes européens d'éducation et de formation aux besoins de la société de laconnaissance. Le Conseil européen de Barcelone de 2002 a en outre appelé à une coopération plus étroite dans le secteuruniversitaire et à l'amélioration de la transparence et des méthodes de reconnaissance en matière d'enseignement et de formationprofessionnels.(3) La résolution du Conseil du 27 juin 2002 sur l'éducation et la formation tout au long de la vie (4) a invité la Commission àélaborer, en étroite coopération avec le Conseil et les États membres, un cadre pour la reconnaissance des certifications enmatière d'éducation et de formation, en s'appuyant sur les résultats du processus de Bologne et par la promotion d'actionssimilaires dans le domaine de la formation professionnelle.(4) Les rapports conjoints du Conseil et de la Commission sur la réalisation du programme de travail « Éducation et formation2010 », adoptés en 2004 et en 2006, ont souligné la nécessité d'élaborer un cadre européen des certifications.(5) Dans le cadre du processus de Copenhague, les conclusions du Conseil et des représentants des gouvernements des Étatsmembres réunis au sein du Conseil du 15 novembre 2004 sur les priorités futures de la coopération européenne renforcée enmatière d'enseignement et de formation professionnels ont accordé la priorité à la mise en place d'un cadre européen descertifications ouvert et souple, fondé sur la transparence et la confiance mutuelle, qui servirait de référence commune à la foispour l'enseignement et la formation.(6) La validation des acquis de l'éducation et de la formation non formelles et informelles devrait être promue conformément auxconclusions adoptées par le Conseil le 28 mai 2004 sur les principes européens communs en matière d'identification et devalidation de l'éducation et de la formation non formelles et informelles.(7) Les Conseils européens de Bruxelles de mars 2005 et de mars 2006 ont souligné l'importance que revêt l'adoption d'un cadreeuropéen des certifications.(8) La présente recommandation tient compte de la décision no 2241/2004/CE du Parlement européen et du Conseil du 15décembre 2004 instaurant un cadre communautaire unique pour la transparence des qualifications et des compétences (Europass)(5) et de la recommandation 2006/962/CE du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 sur les compétences cléspour l'éducation et la formation tout au long de la vie (6).(9) La présente recommandation est compatible avec le cadre prévu pour l'espace européen de l'enseignement supérieur et lesdescripteurs de cycle approuvés par les ministres de l'enseignement supérieur de 45 pays européens, lors de la réunion qui s'esttenue à Bergen, les 19 et 20 mai 2005, dans le cadre du processus de Bologne.(10) Les conclusions du Conseil des 23 et 24 mai 2004 sur l'assurance de la qualité dans l'enseignement et la formationprofessionnels, la recommandation 2006/143/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 février 2006 concernant la poursuitede la coopération européenne visant la garantie de la qualité dans l'enseignement supérieur (7), ainsi que les normes et lignesdirectrices sur la garantie de la qualité dans l'espace européen de l'enseignement supérieur approuvées par les ministres del'enseignement supérieur réunis à Bergen, comportent des principes communs d'assurance de la qualité sur lesquels devraitreposer la mise en œuvre du cadre européen des certifications.

Recommandations du Parlement Européen et du Conseil

« Cadre européen des certifications pour l’éducation et la formation tout au long de la vie »

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 38: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

38

39

(11) La présente recommandation s'entend sans préjudice de la directive 2005/36/CE du Parlement européen etdu Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles (8), qui confère desdroits et impose des obligations aux autorités nationales compétentes et aux migrants. Pour les certificationsprofessionnelles reconnues conformément à la directive 2005/36/CE, la référence aux niveaux prévus par le cadreeuropéen des certifications ne devrait pas altérer les droits d'accès au marché du travail.(12) La présente recommandation vise à créer un cadre de référence commun appelé à servir d'outil de transpositionpour les différents systèmes et niveaux de certification, tant pour l'enseignement général et supérieur que pourl'enseignement et la formation professionnels. Il permettra d'améliorer la transparence, la comparabilité et letransfert des certifications décernées aux citoyens conformément aux pratiques en vigueur dans les différents Étatsmembres. Chaque niveau de certification devrait, en principe, pouvoir être atteint par diverses filières de formationet différents parcours de carrière. Le cadre européen des certifications devrait, par ailleurs, permettre auxorganisations sectorielles internationales d'établir des correspondances entre leurs systèmes de certification et unpoint de référence européen, et donc de montrer la relation entre les certifications sectorielles internationales et lessystèmes de certification nationaux. La présente recommandation contribue, dès lors, à la réalisation des objectifsplus larges que sont la promotion de l'éducation et de la formation tout au long de la vie et l'amélioration del'employabilité, de la mobilité et de l'intégration sociale des travailleurs et des apprenants. Des principestransparents d'assurance de la qualité et l'échange d'informations favoriseront la mise en œuvre de la présenterecommandation en aidant à l'instauration d'une confiance mutuelle.(13) La présente recommandation devrait contribuer à la modernisation du système d'éducation et de formation,à l'articulation entre enseignement, formation et emploi et à l'édification de passerelles entre l'éducation et laformation « formelles », « non formelles » et « informelles », et permettre également la validation des acquis entermes d'éducation et de formation découlant de l'expérience.(14) La présente recommandation ne remplace ou ne définit aucun système national de certification et aucunecertification. Le cadre européen des certifications ne définit aucune certification particulière ou compétenceindividuelle, chaque certification particulière devant être rattachée au niveau correspondant du cadre au moyen dessystèmes nationaux de certification visés.(15) Vu son caractère non contraignant, la présente recommandation, est conforme au principe de subsidiarité ensoutenant et en complétant l'action des États membres en facilitant la coopération entre eux afin d'améliorer latransparence et de promouvoir la mobilité et l'éducation et la formation tout au long de la vie. Elle devrait être miseen œuvre conformément aux législations et pratiques nationales.(16) Etant donné que l'objectif de la présente recommandation, à savoir créer un cadre de référence communappelé à servir d'outil de transposition pour les différents systèmes et niveaux de certification, ne peut pas êtreréalisé de manière suffisante par les États membres et peut donc en raison des dimensions et des effets de l'actionêtre mieux réalisé au niveau communautaire, la Communauté peut prendre des mesures, conformément au principede subsidiarité consacré à l'article 5 du traité Conformément au principe de proportionnalité tel qu'énoncé auditarticle, la présente recommandation n'excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif,

RECOMMANDENT AUX ÉTATS MEMBRES :1) d'utiliser le cadre européen des certifications comme un outil de référence pour comparer les niveaux descertifications relevant de systèmes de certification différents et pour promouvoir à la fois l'éducation et la formationtout au long de la vie et l'égalité des chances dans la société de la connaissance, ainsi que la poursuite del'intégration du marché européen du travail, dans le respect de la riche diversité des systèmes éducatifs nationaux ; 2) d'établir des correspondances entre leurs systèmes de certification et le cadre européen des certifications d'ici2010, notamment en rattachant d'une manière transparente leurs niveaux de certifications aux niveaux visés àl'annexe II, et, le cas échéant, en élaborant des cadres nationaux de certification conformément aux législations etpratiques nationales ;3) d'adopter, le cas échéant, des mesures faisant en sorte que, pour 2012, tous les nouveaux certificats decertification, diplômes et documents « Europass » délivrés par les autorités compétentes fassent clairement mention— au moyen des systèmes nationaux de certification — du niveau correspondant du cadre européen descertifications ; 4) d'adopter une approche basée sur les acquis de l'éducation et de la formation pour définir et décrire lescertifications visées, et de favoriser la validation de l'éducation et de la formation non formelles et informellesconformément aux principes européens communs convenus dans les conclusions du Conseil du 28 mai 2004, enaccordant une attention particulière aux citoyens les plus exposés au chômage et à la précarité, dès lors qu'unetelle approche pourrait contribuer à accroître leur participation à l'éducation et à la formation tout au long de la vieet leur accès au marché du travail ;5) de promouvoir et d'appliquer les principes de l'assurance de la qualité dans l'enseignement et la formation visésà l'annexe III lors de l'établissement de correspondances entre, d'une part, les certifications relatives àl'enseignement supérieur et l'enseignement et la formation professionnels prévues par les systèmes nationaux decertification et, d'autre part, le cadre européen des certifications ;6) de désigner des points de coordination nationaux, liés dans chaque cas aux structures et aux exigences des Étatsmembres afin de soutenir et, en liaison avec d'autres autorités nationales compétentes, d'orienter lescorrespondances entre les systèmes nationaux de certification et le cadre européen des certifications, afin de

(1) JO C 175 du 27.7.2007, p. 74.(2) JO C 146 du 30.6.2007, p. 77.(3) Avis du Parlement européen du 24 octobre 2007 (non encore paru au Journal officiel) et décision du Conseil du 14 février 2008. (4) JO C 163 du 9.7.2002, p. 1.(5) JO C 175 du 27.7.2007, p. 74.(6) JO C 146 du 30.6.2007, p. 77.(7) Avis du Parlement européen du 24 octobre 2007 (non encore paru au Journal officiel) et décision du Conseil du 14 février 2008.(8) JO C 163 du 9.7.2002, p. 1.

Page 39: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

promouvoir la qualité et la transparence de ces correspondances. Ces points de coordination nationaux devraient notamment :a) établir une correspondance entre les niveaux de certification prévus par les systèmes nationaux de certification et les niveauxprévus par le cadre européen des certifications, définis à l'annexe II ;b) veiller à ce qu'une méthode transparente soit appliquée pour établir des correspondances entre les niveaux de certificationnationaux et le cadre européen des certifications de manière à, d'une part, faciliter les comparaisons entre ces niveaux et, d'autrepart, veiller à ce que les décisions qui en découlent soient publiées ;c) garantir aux parties prenantes l'accès aux informations et leur fournir des indications sur la correspondance établie, dans lessystèmes nationaux de certification, entre les certifications nationales et le cadre européen des certifications ;d) encourager la participation de toutes les parties prenantes concernées, y compris, conformément à la législation et auxpratiques en vigueur au niveau national, les établissements d'enseignement supérieur, les établissements d'enseignement et deformation professionnels, les partenaires sociaux, les secteurs et les experts en matière de comparaison et de valorisation descertifications au niveau européen,

SOUTIENNENT LA COMMISSION DANS SON INTENTION :1) d'assister les États membres dans la réalisation des tâches susmentionnées et les organisations sectorielles internationalesdans l'usage des niveaux de correspondance et des principes du cadre européen des certifications établis par la présenterecommandation, notamment en facilitant la coopération, l'échange de bonnes pratiques et l'évaluation — entre autres par uncontrôle volontaire par des pairs et des projets pilotes menés au titre de programmes communautaires, en lançant des exercicesd'information et de consultation avec les comités de dialogue social — et en élaborant des outils de soutien et d'orientation ;2) de créer, au plus tard le 23 avril 2009, un groupe consultatif pour le cadre européen des certifications (composé de représentantsdes États membres et associant les partenaires sociaux européens et, au besoin, d'autres parties prenantes), chargé d'assurerla cohérence générale et de favoriser la transparence du processus de mise en correspondance entre les systèmes de certificationet le cadre européen ; 3) d'examiner et d'évaluer, en coopération avec les États membres et après consultation des parties prenantes concernées, lesmesures prises en application de la présente recommandation, y compris la mission et la durée du mandat du groupe consultatif,et, au plus tard le 23 avril 2013, de faire part au Parlement européen et au Conseil de l'expérience acquise et des conséquencesà en tirer pour l'avenir, y compris, au besoin, quant à l'évaluation et à la révision éventuelles de la présente recommandation ; 4) promouvoir un lien étroit entre le cadre européen des certifications et les systèmes européens actuels et futurs de transfert etd'accumulation de crédits dans l'enseignement supérieur et dans l'enseignement et la formation professionnels, afin d'améliorerla mobilité des citoyens et de faciliter la reconnaissance des résultats de l'apprentissage. Fait à Strasbourg, le 23 avril 2008. Parle Parlement européen Le président H.-G. PÖTTERING Par le Conseil Le président J. LANARČIČANNEXE IDéfinitions Aux fins de la présente recommandation, on entend par :a) « certification » : le résultat formel d'un processus d'évaluation et de validation obtenu lorsqu'une autorité compétente établitqu'un individu possède au terme d'un processus d'éducation et de formation les acquis correspondant à une norme donnée ;b) « système national de certification » : l'ensemble des activités d'un État membre ayant trait à la reconnaissance de l'éducationet de la formation, ainsi que des autres mécanismes qui relient l'enseignement et la formation au marché du travail et à la sociétécivile. Ces activités incluent l'élaboration et l'application de dispositions et de processus institutionnels concernant l'assurancede la qualité, l'évaluation et la délivrance des certifications. Tout système national de certification peut être constitué de plusieurssous-systèmes et inclure un cadre national des certifications ;c) « cadre national des certifications » : l'instrument de classification des certifications en fonction d'un ensemble de critèrescorrespondant à des niveaux déterminés d'éducation et de formation, qui vise à intégrer et à coordonner les sous-systèmesnationaux de certification et à améliorer la transparence, l'accessibilité, la gradation et la qualité des certifications à l'égard dumarché du travail et de la société civile ;d) « secteur » : le groupement d'activités professionnelles réunies autour de leur fonction économique principale, d'un produit,d'un service ou d'une technologie ;e) « organisation sectorielle internationale » : l'association d'organisations nationales, y compris, par exemple, d'employeurs etd'organismes professionnels représentant les intérêts de secteurs nationaux ; f) «acquis de l'éducation et de la formation » : l'énoncé de ce que l'apprenant sait, comprend et est capable de réaliser au termed'un processus d'éducation et de formation ; ces acquis de l'éducation et de la formation sont définis sous la forme de savoirs,d'aptitudes et de compétences ;g) « savoir » : le résultat de l'assimilation d'informations grâce à l'éducation et à la formation. Le savoir est un ensemble de faits,de principes, de théories et de pratiques liés à un domaine de travail ou d'étude. Le cadre européen des certifications fait référenceà des savoirs théoriques ou factuels ;h) « aptitude » : la capacité d'appliquer un savoir et d'utiliser un savoir-faire pour réaliser des tâches et résoudre des problèmes.Le cadre européen des certifications fait référence à des aptitudes cognitives (utilisation de la pensée logique, intuitive et créative)ou pratiques (fondées sur la dextérité ainsi que sur l'utilisation de méthodes, de matériels, d'outils et d'instruments) ;i) « compétence » : la capacité avérée d'utiliser des savoirs, des aptitudes et des dispositions personnelles, sociales ouméthodologiques dans des situations de travail ou d'études et pour le développement professionnel ou personnel. Le cadreeuropéen des certifications fait référence aux compétences en termes de prise de responsabilités et d'autonomie.

(1) JO L 390 du 31.12.2004, p. 6.(2) JO L 394 du 30.12.2006, p. 10.(3) JO L 64 du 4.3.2006, p. 60.(4) JO L 255 du 30.9.2005, p. 22. Directive modifiée par la directive 2006/100/CE du Conseil (JO L 363 du 20.12.2006, p. 141).

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 40: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

40

41

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 149, paragraphe 4, et son article 150, paragraphe 4, vu la proposition de la Commission, vu l'avis du Comité économique et social européen (1), vu l'avis du Comité des régions (2), statuant conformément à la procédure visée à l'article 251 du traité (3), considérant ce qui suit:

(1) Le développement et la reconnaissance des savoirs, des aptitudes et des compétences des citoyens sontessentiels pour leur épanouissement personnel et professionnel ainsi que pour la compétitivité, l'emploi et lacohésion sociale au sein de la Communauté. À cet égard, ils devraient faciliter la mobilité transnationale destravailleurs et des apprenants, et contribuer à une meilleure adéquation de l'offre et de la demande sur le marchéeuropéen du travail. Il convient dès lors de promouvoir et d'améliorer, au niveau communautaire, la participation àun apprentissage sans frontières tout au long de la vie pour tous, ainsi que le transfert, la reconnaissance et lacapitalisation des acquis des apprentissages individuels, qu'ils aient été obtenus dans un contexte formel, nonformel ou informel. (2) Le Conseil européen de Lisbonne en 2000 a conclu que l'amélioration de la transparence des certificationsconstitue l'un des éléments indispensables à l'adaptation des systèmes d'éducation et de formation de laCommunauté aux exigences de la société de la connaissance. En 2002, le Conseil européen de Barcelone aégalement réaffirmé l'importance de cette amélioration de la transparence et des méthodes de reconnaissancedans le domaine de l'enseignement et la formation professionnels (EFP). (3) Les systèmes d'EFP, qui constituent l'un des aspects les plus essentiels de la formation tout au long de la vie,sont liés indirectement à la fois à l'enseignement général et supérieur et à la politique de l'emploi, mais aussi à lapolitique sociale de chacun des États membres. Grâce à cet impact multisectoriel, ce sont non seulement lacompétitivité de l'économie européenne et la satisfaction des besoins du marché du travail qui sont encouragées,mais également la cohésion sociale et l'égalité, ainsi que la participation et l'engagement des citoyens. (4) La résolution du Conseil du 19 décembre 2002 visant à promouvoir le renforcement de la coopérationeuropéenne en matière d'enseignement et de formation professionnels (4) (le «processus de Copenhague»), et lerapport intermédiaire conjoint de 2004 du Conseil et de la Commission sur la mise en oeuvre du programme detravail «Éducation et formation 2010» (5), soulignent l'importance d'un système européen de transfert de créditspour l'enseignement et la formation professionnels, tandis que le rapport d'étape conjoint 2008 du Conseil et dela Commission (6) rappelle qu'il reste des efforts à faire pour améliorer la qualité et l'attractivité de l'EFP. (5) Les conclusions du Conseil et des représentants des gouvernements des États membres, réunis au sein duConseil du 15 novembre 2004, sur les priorités futures de la coopération européenne renforcée en matièred'enseignement et de formation professionnels donnent la priorité au développement et à la mise en oeuvre d'unsystème européen de crédits dans l'EFP, afin de permettre aux apprenants de valoriser les acquis de leur parcoursd'apprentissage lorsqu'ils passent d'un système de formation professionnelle à un autre. (6) La présente recommandation a pour objet de créer le système européen de crédit d'apprentissages pourl'enseignement et la formation professionnels (ECVET) destiné à faciliter le transfert, la reconnaissance et lacapitalisation des acquis d'apprentissage soumis à une évaluation des personnes désireuses d'obtenir unecertification. Cela permettra d'améliorer la compréhension générale des acquis d'apprentissage des citoyens ainsique leur transparence, leur mobilité transnationale et leur portabilité dans les autres États membres et, le caséchéant, dans leur propre pays au sein d'un espace sans frontières d'apprentissage tout au long de la vie, de mêmeque la mobilité et la portabilité des certifications au niveau national, entre les différents secteurs de l'économie etsur le marché du travail; cela contribuera également à développer et à étendre la coopération en Europe dans lesdomaines de l'éducation et de la formation. (7) ECVET devrait se fonder sur les principes et les spécifications techniques exposés à l'annexe II. Le système

Recommandations du Parlement Européenet du Conseil

« Etablissement du système européen de crédit d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnelle (ECVET) »

( 1 ) JO C 100 du 30.4.2009, p. 140. ( 2 ) JO C 325 du 19.12.2008, p. 48. ( 3 ) Position du Parlement européen du 18 décembre 2008 (non encore parue au Journal officiel) et décision du Conseil du 11 mai 2009. ( 4 ) JO C 13 du 18.1.2003, p. 2. ( 5 ) JO C 104 du 30.4.2004, p. 1. ( 6 ) JO C 86 du 5.4.2008, p. 1.

Page 41: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

serait étayé en, outre, par les principes communs en matière d'assurance qualité énoncés dans les conclusions du Conseil du28 mai 2004 sur l'assurance de la qualité dans l'enseignement et la formation professionnels et dans la recommandation duParlement européen et du Conseil du 18 juin 2009 établissant un cadre européen de référence pour l'assurance de la qualitédans l'enseignement et la formation professionnels ( 1 ). (8) ECVET s'applique à tous les acquis pouvant être, en principe, obtenus dans diverses filières d'éducation et d'apprentissage,à tous les niveaux du cadre européen des certifications pour l'apprentissage tout au long de la vie (CEC), puis transférés etreconnus. La présente recommandation contribue dès lors à la réalisation des objectifs plus larges de promotion del'apprentissage tout au long de la vie et d'amélioration de la capacité d'insertion professionnelle, de la disposition à la mobilitéet de l'inclusion sociale des travailleurs et des apprenants. Elle facilite en particulier le développement de parcours flexibles etpersonnalisés ainsi que la reconnaissance des acquis qui sont issus de l'apprentissage non formel et de l'apprentissage informel. (9) La transparence des principes d'assurance de la qualité, l'échange d'informations et la création de partenariats entre institutionscompétentes en matière de certification, prestataires d'EFP et autres parties prenantes devraient contribuer à instaurer la confiancemutuelle et faciliter la mise en oeuvre de la présente recommandation. (10) La présente recommandation devrait faciliter la compatibilité, la comparabilité et la complémentarité entre les systèmes decrédits utilisés dans l'EFP et le système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS) utilisé dans le secteur del'enseignement supérieur, et contribuer ainsi à une plus grande perméabilité entre les niveaux d'éducation et de formation,conformément à la législation et aux pratiques nationales en vigueur.(11) La validation des acquis des apprentissages non formels et informels soumis à évaluation devrait être encouragéeconformément aux conclusions du Conseil du 28 mai 2004 sur des principes européens communs pour l'identification et lavalidation de l'éducation et de la formation non formelles et informelles. (12) La présente recommandation complète la recommandation du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2008 établissantle cadre européen des certifications pour l'apprentissage tout au long de la vie ( 2 ), qui recommande que les États membrespromeuvent un lien étroit entre le CEC et les systèmes européens actuels et futurs de transfert et d'accumulation de crédits dansl'enseignement supérieur et dans l'EFP. Alors que le CEC a pour objectif principal d'améliorer la transparence, la comparabilitéet la portabilité des certifications acquises, ECVET vise à faciliter le transfert, la reconnaissance et l'accumulation des acquisd'apprentissage de personnes qui effectuent un parcours conduisant à une certification. (13) La présente recommandation tient compte de la décision n o 2241/2004/CE du Parlement européen et du Conseil du 15décembre 2004 instaurant un cadre communautaire unique pour la transparence des qualifications et des compétences (Europass)( 3 ) et de la recommandation du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 relative à la mobilité transnationale dansla Communauté à des fins d'éducation et de formation: Charte européenne de qualité pour la mobilité ( 4 ). (14) La présente recommandation devrait faciliter l'implication des autorités locales et régionales compétentes dans la tâcheconsistant à relier, le cas échéant, systèmes et cadres de certification, nationaux ou autres, à ECVET. (15) La présente recommandation devrait s'appliquer sans préjudice de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et duConseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles ( 5 ), qui confère des droits et desobligations à la fois à l'autorité nationale concernée et au migrant. L'utilisation d'ECVET ne devrait pas influer sur l'accès aumarché du travail lorsque les qualifications professionnelles ont été reconnues conformément à la directive 2005/36/CE. En outre,ECVET n'implique aucun nouveau droit pour les citoyens d'obtenir la reconnaissance automatique des acquis des apprentissagesou des points. (16) En vertu des articles 149 et 150 du traité CE, l'introduction et la mise en oeuvre d'ECVET sont facultatives et, ne peuvent,par conséquent, avoir lieu qu'en conformité avec la législation et la réglementation nationales en vigueur. (17) Étant donné que les objectifs de la présente recommandation, à savoir, de soutenir et de compléter les actions des Étatsmembres, de faciliter la coopération entre ceux-ci, d'améliorer la transparence et la mobilité, et de promouvoir l'apprentissagetout au long de la vie, ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les États membres et peuvent donc, en raison deleurs dimensions ou de leurs effets, être mieux réalisés au niveau communautaire, la Communauté peut prendre des mesuresconformément au principe de subsidiarité consacré à l'article 5 du traité. Conformément au principe de proportionnalité telqu'énoncé audit article, la présente recommandation n'excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectif, étant donnéqu'elle ne remplace ou ne définit pas les systèmes de certifications et/ou certifications et/ou systèmes de crédits nationaux,qu'elle ne prescrit aucun acquis d'apprentissage spécifique ni aucune compétence individuelle, et qu'elle ne vise, ni ne requiertl'éclatement ou l'harmonisation des systèmes de certifications,

RECOMMANDENT AUX ÉTATS MEMBRES: 1) de promouvoir ECVET, tel que décrit aux annexes I et II, à tous les niveaux du CEC faisant référence à des certifications EFP,afin de faciliter la mobilité transnationale et la reconnaissance des acquis d'apprentissages dans l'EFP et l'apprentissage sansfrontières tout au long de la vie; 2) de créer les conditions nécessaires et d'adopter les mesures s'il y a lieu, pour qu'à partir de 2012, conformément à la législationet à la pratique nationales, et sur la base de tests et d'essais, ECVET puisse progressivement être appliqué aux certifications EFPà tous les niveaux du CEC et utilisé aux fins du transfert, de la reconnaissance et de l'accumulation des acquis des apprentissagesindividuellement réalisés dans des cadres formels et, le cas échéant, dans des cadres non formels et informels; 3) de soutenir le développement de partenariats et de réseaux nationaux et européens qui, réunissant les institutions et autoritéscompétentes en matière de certifications et de diplômes, les prestataires d'EFP, les partenaires sociaux et d'autres partiesprenantes, se consacrent à tester, à mettre en oeuvre et à promouvoir ECVET;

( 1 ) Voir page 1 du présent Journal officiel. ( 2 ) JO C 111 du 6.5.2008, p. 1. ( 3 ) JO L 390 du 31.12.2004, p. 6. ( 4 ) JO L 394 du 30.12.2006, p. 5. ( 5 ) JO L 255 du 30.9.2005, p. 22.

TEXTES DE RÉFÉRENCE

Page 42: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

42

43

4) de veiller à ce que les parties prenantes et les individus concernés dans le domaine de l'EFP aient accès auxinformations et aux orientations relatives à l'utilisation d'ECVET, tout en facilitant l'échange d'informations entre lesÉtats membres; de veiller, en outre, à ce que l'application d'ECVET aux certifications soit dûment annoncée par lesautorités compétentes et que les documents «Europass» associés délivrés par les autorités compétentescontiennent les renseignements explicites voulus; 5) d'appliquer, conformément à la législation et à la pratique nationales, les principes communs d'assurance de laqualité dans l'EFP, énoncés dans les conclusions du Conseil du 28 mai 2004 sur l'assurance de la qualité dansl'enseignement et la formation professionnels, lors de l'utilisation d'ECVET, notamment pour ce qui concernel'évaluation, la validation et la reconnaissance des acquis d'apprentissage; 6) de veiller à l'existence de mécanismes opérationnels de coordination et de suivi aux niveaux adéquats,conformément à la législation, aux structures et aux exigences de chaque État membre, afin de garantir la qualité,la transparence et la cohérence des initiatives prises pour la mise en oeuvre d'ECVET.

SOUTIENNENT L'INTENTION DE LA COMMISSION: 1) d'assister les États membres dans l'exécution des tâches visées aux points 1 à 6, et dans l'application desprincipes et spécifications techniques d'ECVET, tels que définis à l'annexe II, en facilitant, notamment,l'expérimentation, la coopération, l'apprentissage mutuel, la promotion et le lancement d'actions d'information etde consultation, tout en garantissant à tous les citoyens intéressés un accès aux outils d'orientation; 2) d'élaborer un manuel et des outils à l'intention des utilisateurs, ainsi que d'adapter les documents Europasspertinents, en collaboration avec les États membres, des experts et des utilisateurs nationaux et européens; dedévelopper une expertise en vue du renforcement de la compatibilité et de la complémentarité entre ECVET etl'ECTS utilisé dans l'enseignement supérieur, en collaboration avec des experts dans le secteur de l'EFP et del'enseignement supérieur et des utilisateurs nationaux et européens; et de fournir des informations régulièresconcernant l'évolution d'ECVET; 3) de promouvoir un réseau européen ECVET, qui réunisse les parties prenantes concernées en matière d'EFP etles institutions nationales compétentes, et d'y participer avec les États membres, en vue de diffuser et de soutenirECVET au sein des États membres et de créer une plateforme durable pour l'échange d'informations etd'expériences entre les États membres; d'établir, à partir de ce réseau, un groupe d'utilisateurs ECVET afin decontribuer à la mise à jour du manuel destiné aux utilisateurs, de même qu'à la qualité et à la cohérence généraledu processus de coopération pour la mise en oeuvre d'ECVET; 4) d'assurer le contrôle et le suivi des mesures prises, y compris des résultats des tests et des essais, et, aprèsévaluation de ces mesures en coopération avec les États membres, de rendre compte au Parlement européen etau Conseil, au plus tard le 18 juin 2014, de l'expérience acquise et des conséquences à en tirer pour l'avenir, ycompris, s'il y a lieu, une révision et une adaptation de la présente recommandation par l'actualisation des annexeset des outils d'orientation en coopération avec les États membres.

Fait à Bruxelles, 18 juin 2009. Par le Parlement européen Le président H.-G. PÖTTERING Par le Conseil Le président Štefan FÜLE

A N N E X E I

DÉFINITIONS Aux fins de la présente recommandation, on entend par: a) «certification», le résultat formel d'un processus d'évaluation et de validation obtenu lorsqu'une institutioncompétente établit qu'une personne possède les acquis d'apprentissage correspondant à une norme donnée; b) «acquis d'apprentissage», l'énoncé de ce que l'apprenant sait, comprend et est capable de réaliser au terme d'unprocessus d'apprentissage. Les acquis d'apprentissage sont définis en termes de savoirs, d'aptitudes et decompétences; c) «unité d'acquis d'apprentissage» (unité), l'élément d'une certification comprenant un ensemble cohérent desavoirs, d'aptitudes et de compétences, et pouvant faire l'objet d'une évaluation et d'une validation; d) «crédit d'apprentissage» (crédit), un ensemble d'acquis d'apprentissage d'une personne qui ont été évalués etqui peuvent être capitalisés en vue de l'obtention d'une certification, ou transférés vers d'autres programmesd'apprentissage ou certifications; e) «institution compétente», l'institution chargée de la conception et de la délivrance des certifications, ou de lareconnaissance des unités d'acquis d'apprentissage, ou d'autres fonctions liées à ECVET, telles que l'affectationdes points ECVET aux certifications et unités, l'évaluation, la validation et la reconnaissance des acquisd'apprentissage, en vertu des règles et pratiques des pays participants; f) «évaluation des acquis d'apprentissage»,les méthodes et processus servant à établir dans quelle mesure un apprenant a réellement atteint un niveau donnéde savoirs, d'aptitudes et de compétences; g) «validation des acquis d'apprentissage», le processus confirmant quecertains acquis d'apprentissage de l'apprenant correspondent à des résultats spécifiques pouvant être exigés pourune unité ou une certification; h) «reconnaissance des acquis d'apprentissage», le processus d'attestation officielledes acquis d'apprentissage réalisés par la délivrance d'unités ou de certifications; i) «points ECVET», lareprésentation numérique du poids global des acquis d'apprentissage constituant une certification, et du poidsrelatif de chacune des unités par rapport à la certification.

Page 43: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Le portfolio Europass, cadre commun unique pour la transparence des qualifications et des compétences en Europe, a tout juste5 ans. A cette occasion, le Centre National Europass revient sur le contexte de sa création, ses objectifs et dresse un bilan descinq années écoulées.

Contexte de création et objectifsSi le Traité de Rome prévoit « l’abolition entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes », la mobilitédans l’UE reste faible. Le manque de reconnaissance des qualifications et des diplômes des citoyens européens cherchant às’établir dans un autre Etat membre en est l’une des causes. En réponse à cette problématique, un principe de transparence des compétences et des qualifications s’est progressivementimposé. L’Europe est passée de la logique de reconnaissance des diplômes à la logique de lisibilité des compétences.

C’est dans ce contexte qu’Europass a été adopté par le Parlement européen et le Conseil de l’Europe en 2005. Ce dispositifinnovant rassemble dans un cadre cohérent 5 instruments européens normalisés : le CV Europass, le Passeport de LanguesEuropass, l’Europass Mobilité, le Supplément au Diplôme Europass et le Supplément au Certificat Europass. Ces documents ontla même approche, par compétences, et le même objectif : rendre facilement compréhensible par le plus grand nombre – enparticulier les employeurs ou les institutions – l’ensemble des compétences d’une personne, qu’elles aient été acquises dans lecadre d’études, de formations, d’expériences professionnelles mais aussi d’activités personnelles.

Quelle place pour le portfolio Europass dans l’espace européen de l’éducation et de l’emploi ?Depuis le lancement du dispositif en 2005, l’Agence Europe-Education-Formation France (désignée Centre National Europass pourla France) ainsi que le CEDEFOP (Centre Européen pour le Développement de la Formation Professionnelle) ont régulièrementévalué de manière quantitative et qualitative la mise en œuvre du portfolio Europass en France. Des données sur l’évolution desdocuments et leur appropriation par le public, ont été collectées au travers d’enquêtes effectuées par l’agence 2e2f, auprès despersonnes cibles du dispositif (formateurs, enseignants, RH, etc.). Nous faisons ici état des principaux résultats observés en2010.

Le CV EuropassIl s’agit du document le plus largement diffusé puisque l’on compte aujourd’hui plus 20 millions de CV Europass téléchargés enEurope. Son succès réside sans doute dans le fait que c’est un document générique répondant aux besoins de tous avec un moded’accès très facilité (téléchargement en ligne gratuit). En France, les téléchargements de CV Europass français n’ont cessé decroître atteignant le nombre de 205.303 en 2009.

En 2010, l’enquête portant sur le CV Europass a montré que 45% des recruteurs interrogés disent connaître le CV Europass (ilsn’étaient que 37% en 2008), ce qui confirme une réelle utilisation dans les candidatures. 26% des titulaires de CV Europass ontdécouvert ces documents via internet. 30% des utilisateurs en ont pris connaissance par leurs établissements d’enseignementsupérieur qui ont un rôle de plus en plus prépondérant dans la diffusion des outils valorisant les compétences et favorisant lamobilité.

Le portfolio Europass a 5 ans !

Page 44: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

44

45

Les contextes d’utilisation du CV Europass sont multiples : utilisé avant tout pour la recherche d’emploi (50%), ill’est aussi dans le but d’évoluer professionnellement (23%) ou de partir en mobilité en Europe et à l’international(15%) ce qui correspond bien aux objectifs initiaux du dispositif Europass.Une utilisation plus inattendue a fait son apparition et semble maintenant bien ancrée dans les esprits, celle ducadre méthodologique comme l’évoque un conseiller en insertion professionnelle : « C’est une première aide pourconstruire son CV, cela permet de bien réfléchir à tout ce qui doit y apparaître et donc de bien compléter et avecpertinence toutes les rubriques. »

Le Passeport de Langues EuropassCe document, plus spécialisé que le CV retranscrit et valorise de manière innovante les compétences linguistiques.Les téléchargements ont régulièrement augmenté au cours des cinq dernières années et on a compté en 2009, 13.753 Passeports de Langues téléchargés.

Parmi les prescripteurs interrogés en 2010, la majorité concerne les enseignants des lycées et collèges (36%). Onobserve une diversification des prescripteurs entre 2009 et 2010, notamment une nette augmentation desuniversitaires (+11pts) dont l’intérêt pour les outils de la mobilité semble, là encore, progresser.

Ces prescripteurs évoquent massivement (63%) l’atout que ce document représente pour l’insertionprofessionnelle de leurs publics. C’est le cas d’une enseignante en anglais : « Il permet à chaque personne depouvoir définir assez objectivement son niveau et à chaque employeur d'avoir une idée assez claire descompétences d'un postulant. »D’autres atouts du Passeport de Langues, moins attendus sont régulièrement cités par les acteurs del’enseignement des langues interrogés:

- sa forme structurée, précise et exhaustive qui permet comme l’évoque un formateur linguistique, « d'avoirun bilan du niveau global d'une personne en langue » ;

- sa fonction pédagogique comme en témoigne un professeur d’allemand « Il permet au-delà de la validationformelle du niveau en langue, une réflexion dans les équipes pédagogiques sur les évaluations formativesen langue. »

L’Europass MobilitéSon utilisation s’inscrit dans la même tendance que celle des autres documents du portfolio. En 2009, 11.689Europass Mobilité ont été délivrés. C’est 3 fois plus qu’en 2005.

Page 45: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Parmi les organismes interrogés en 2010, les plus demandeurs sont majoritairement des lycées (52%), des CFA (27%) ou encoredes établissements d’enseignement supérieur (7%). Leurs motivations sont diverses et correspondent en premier lieu à un désirde valoriser la mobilité auprès de leurs publics (40%) et leur faire prendre conscience de la plus value de celle-ci. Un professeurd’anglais témoigne : « J’ai utilisé l’Europass Mobilité pour des élèves de CAP qui sont partis faire un stage en Irlande. Vont-ils utiliserce document dans leur vie future ? Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est qu’ils ont été sacrément fiers et valorisés de détenirce document. Cela les a tous motivés pour poursuivre leurs études. »

Ces organismes ont également bien intégré la fonction principale de ce document qui est de favoriser l’insertion professionnelleet c’est également un de leurs principaux objectifs lorsqu’ils prescrivent ce document.

Du côté des bénéficiaires de l’Europass Mobilité, les enquêtes de ces dernières années montrent que ce document est bienaccueilli et compris. En effet, la quasi-totalité des utilisateurs interrogés (92%) déclare qu’il s’agit d’un document utile qui a permisà 87,5% d’entre eux d’identifier au moins en partie certaines de leurs compétences.

Le Supplément au DiplômeLe Supplément au Diplôme, également connu sous le nom d’Annexe Descriptive au Diplôme dans le milieu universitaire français,a la particularité d’avoir été rendu obligatoire par décret, en 2002, pour les diplômes de grade master et licence. La mise en placedu document se développe cependant pour tous les diplômes.

Les enquêtes des dernières années montrent une réelle sensibilisation des établissements d’enseignement supérieur à ce sujet,avec pour preuve une forte augmentation de sa délivrance au cours des trois dernières années. Ils étaient 38% en 2008 à délivrerle Supplément au Diplôme, on en recense 66% en 2010, soit les 2/3 des établissements interrogés.

L’enquête révèle que certains types d’établissements sont plus enclins à mettre en œuvre ce dispositif. C’est notamment le casdes grandes écoles : en 2010 une grande majorité des écoles d’ingénieurs (82%) et de commerce (72%) interrogées déclarentavoir mis en place le Supplément au Diplôme alors que c’est le cas de 62% des universités interrogées.

Page 46: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

46

47

Les établissements semblent bien adhérer au principe du Supplément au Diplôme puisqu’ils sont 88% à exprimerune opinion favorable. Ils voient dans ce document l’occasion d’accroître l’accessibilité au contenu de leursdiplômes notamment auprès des recruteurs et celle de favoriser l’insertion internationale de leurs diplômés. Ledirecteur des études d’une école de commerce, approuve : « Une idée intelligente aussi bien pour l’échangeeuropéen que pour l’étudiant et pour les entreprises qui ont ainsi une vue plus précise sur la formation de leurs futurscollaborateurs. »

Cependant, certains établissements d’enseignement supérieur ne délivrent pas le Supplément au Diplôme etn’envisagent pas de le délivrer. En cause, plusieurs obstacles signalés, comme la charge de travail et l’implicationnécessaire de nombreuses personnes (administratifs et corps enseignants). Egalement la méconnaissance dudispositif ou encore la notoriété de l’établissement ne nécessitant pas, selon eux, une valorisation supplémentaire.

Du côté des étudiants, l’accueil est plutôt favorable et ces derniers en ont visiblement bien compris les objectifs.En effet en 2010, 67% d’entre eux déclarent le trouver utile.

Les jeunes diplômés apprécient particulièrement le fait que cela leur permette de faire reconnaître la valeur deleurs diplômes auprès des employeurs. Autre élément souligné par les titulaires des Suppléments au Diplôme :l’accès à l’emploi et aux formations dans toute l’Europe. Ils sont par ailleurs demandeurs de versions en anglais.Ainsi, une jeune diplômée témoigne : « Il est utile comme explication dans un pays étranger de la valeur de mondiplôme. »

Un dispositif récent toujours en développementIl convient de souligner qu’Europass est une initiative récente. Des actions d’information et d’accompagnement desutilisateurs doivent être poursuivies.

Il est néanmoins indéniable qu’un développement conséquent des outils Europass s’est opéré ces dernièresannées. Leur utilisation, principalement dans des situations de valorisation des compétences acquises et detransitions professionnelles correspond bien aux objectifs initiaux du dispositif.

Pour plus d’informations sur les documents Europass et sur les enquêtes menées : www.europe-education-formation.fr/europass.php

Page 47: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Le programme Tempus a été lancé en 1990, juste après la chute du mur de Berlin, avec l’objectif d’aider les pays de l’Europecentrale et de l’est (Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Bulgarie, Roumanie, Yougoslavie) à devenir des démocraties moderneset prospères à travers notamment la réforme de leur système d’enseignement supérieur.Aujourd’hui, 10 anciens pays ayant bénéficié du programme Tempus sont entrés dans l’Union européenne ; en 2010 la Lybiedevrait rejoindre le programme. Une conférence aura lieu à l’automne 2010 pour célébrer les 20 ans du programme.

Hélène Pinaud, qui coordonne à l’agence le programme Tempus, interroge Klaus Haupt, responsablede l’unité Tempus à l’agence exécutive « Education, Audiovisuel et Culture ».

Quels sont les résultats les plus significatifs du programme, 20 ans après sa création?Tempus est sans aucun doute l’un des programmes de l’Union européenne les plus connus et les plus réputés. Il a été instauréen 1990 peu après la chute du mur de Berlin et a fait ses preuves depuis lors, en termes de souplesse et d'adaptabilité. Dans lesannées 1990, Tempus a fortement contribué à transformer les systèmes d'enseignement supérieur des pays d'Europe centraleet orientale qui sont devenus ultérieurement membres de l'Union européenne. Depuis 2000, le programme assiste les pays voisinsde l'Union dans leur démarche de modernisation et de réforme de leurs universités. Aujourd'hui, Tempus reste extrêmementpopulaire et continue à générer beaucoup d'intérêt auprès de la communauté académique et des décideurs politiques. Depuis le début du programme, plus de 2.000 établissements d'enseignement supérieur des Etats membres et des payspartenaires ont participé à plus de 4.300 projets de coopération. Tempus a contribué à développer de nouveaux curricula, àréformer les législations nationales, à moderniser le fonctionnement et la gestion des universités et à renforcer le potentiel humainde ces établissements. Le programme a également joué un rôle primordial dans l'internationalisation et l'ouverture des systèmesd'enseignement supérieur des pays partenaires. Il est important de noter que la coopération dans le cadre de Tempus a toujoursété conçue dans les deux sens et a ainsi eu également un impact important pour les universités de l'Union.

Qu’en est-il de la dimension université-entreprise ?La coopération avec le monde du travail et de l'entreprise n'est plus une activité optionnelle pour les universités mais est devenueune nécessité. Cette coopération se trouve au cœur du processus de Lisbonne et de l'agenda de modernisation des universitésque la Commission européenne a présenté en 2006. Les liens avec le monde du travail et de l'entreprise constituent l'un des troisaxes prioritaires dans le cadre du programme Tempus IV. La prise en compte de cette dimension fait désormais partie intégrantedes critères d'évaluation des propositions de projets. Beaucoup d'efforts ont été entrepris dans la bonne direction, mais c'est undomaine qui reste sous-exploré et sous-exploité dans la plupart des pays partenaires. Une étude, publiée en 2006 par laCommission européenne a identifié des bonnes pratiques notamment dans le cadre des projets Tempus et propose desrecommandations concrètes à l'attention des administrations nationales et régionales, des universités et des entreprises. Nouspoursuivons actuellement ces réflexions dans le cadre d'une série de séminaires régionaux sur la gouvernance des universitésoù le rôle et la fonction des acteurs externes est une question activement débattue.

Quelles sont les spécificités des projets Tempus coordonnés par la France ?La France a toujours été un des pays les plus actifs dans Tempus. Quelques chiffres suffisent pour illustrer le grand intérêt qu'ilsuscite dans ce pays : sur la période 1990-2006, plus de 300 établissements d'enseignement supérieur français ont participé àplus de 1.800 projets de coopération dont plus de 450 étaient coordonnés par des établissements français. D'un point de vuegéographique, les établissements français se concentrent sur les pays du Maghreb, la Russie et la Serbie mais, plus récemmentaussi, sur des pays dans des régions plus lointaines comme l'Asie centrale avec le Kazakhstan et le Kirghizstan. Dans ce contexte,je me réjouis de l’excellent travail accompli par l’Agence Europe à Bordeaux depuis de nombreuses années, notamment enmatière de promotion du programme et de soutien aux candidats potentiels.

TEMPUS a 20 ans !1990 - 2010

Page 48: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

48

49

Comment définiriez-vous « l’esprit mobilité » ?La mobilité reste l'un des meilleurs moyens pour les individus et les jeunes en particulier, d'améliorer leuremployabilité et de s'épanouir personnellement. Cependant, pour moi, la mobilité - surtout dans le contexte deTempus - est avant tout l'instrument privilégié pour rapprocher les peuples et pour améliorer le dialogue entre lescultures.

L’année croisée France - Russie

Depuis 1994, date d’entrée de la Russie dans le programme Tempus, lacoopération franco-russe n’a cessé de s’intensifier. Sur les 329 projets Tempusfinancés pour la Russie, 107 projets sont en partenariat avec la France. Cette dynamique est liée à une grande tradition universitaire de coopérationbilatérale, à des liens interpersonnels et à une politique de rayonnement de laFrance sur le plan culturel et universitaire en Russie.

L’agence Europe-Education-Formation France a réalisé, dans le cadre de l’annéecroisée France-Russie, une brochure qui rend compte de la coopération entre lesdeux pays.

Tempus et Bologne : les Higher Education

Reform Experts dans les pays Tempus Initiée en 2007, la mise en place des « Higher Education Reform Experts » (HERE)dans les pays Tempus, a un triple objectif : mettre en œuvre les réformes liées àla modernisation des systèmes d’enseignement supérieur, créer desconvergences avec le processus de Bologne, travailler en étroite collaborationavec les experts de Bologne des Etats membres. Ces experts participent au développement des politiques publiques en matière d’enseignement supérieur,contribuent à la promotion du processus de Bologne auprès des universités et sont chargés de la formationd’experts de l’enseignement supérieur.

Leur nombre oscille - entre 3 et 10 experts par pays désignés par les plus hautes autorités nationales.Les deux équipes : experts de Bologne et Higher Education Reform Experts se retrouvent au minimum deux foispar an pour discuter des problématiques communes de la réforme de l’enseignement supérieur en lien avec leprocessus de Bologne. La dernière rencontre a eu lieu à Tallin, du 6 au 9 juin 2010, sur le thème de la reconnaissancedans l’enseignement supérieur.

Découvrez le projet porté par l’Ecole Vétérinaire de Toulouse (ENVT) en collaboration avec l’Ecole Nationale de Formation Agronomique (ENFA) : ISAFORCE

http://www.enfa.fr/tag/projet-tempus-isaforce/

Page 49: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

ONISEP

L’Onisep est un établissement public qui dépend du ministère de l’Educationnationale, et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il est

organisé en réseau avec un siège à Lognes, en Ile-de-France, et 28 délégations régionales implantées dans toutes les académies.

Il a pour mission d’informer les jeunes et leur famille sur les formations, les métiers et les secteurs professionnels. Il fournitégalement des ressources pour les équipes éducatives qui accompagnent les élèves dans la construction de leur parcours deformation et de leur projet professionnel.

Via son site Internet www.onisep.fr, l’Onisep propose des informations sur la mobilité européenne : une rubrique dédiée auxétudes en Europe et une plate-forme vidéos avec des portraits de jeunes en formation, en stage ou en emploi, ainsi que destémoignages de représentants des pays de l’Union européenne. L’Onisep édite aussi des publications : « Etudier et travailler àl’étranger » et « Les systèmes éducatifs en Europe ».

www.onisep.fr

Les exposants présents sur l’espace Salon Plan de l’espace Salon

Stand 5 Stand 6 Stand 7 Stand 8

Stand 9Stand 4

Stand 3 Stand 10

Stand 10Stand 2

Stand 1 Stand 10

1. ONISEP

2. Agence Europe-Education-Formation-France

3. AIP Languages

4. Université de Bordeaux

5. Interconnection

6. CIEP

7. Egide

8. INJEP / AFPEJA

9. Europe Direct

10. Stands « porteurs de projet »

Stand 1

Page 50: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

50

51

Agence Europe-Education-Formation-France

Agence nationale, l’agence Europe-Education-Formation-France (2e2f) estchargée de la gestion et la promotion des programmes et dispositifseuropéens d’éducation et de formation tout au long de la vie sur tout le

territoire français : Comenius (pour l’enseignement scolaire), Erasmus (pour l’enseignement supérieur), Leonardoda Vinci (pour la formation professionnelle), Grundtvig (pour l’éducation des adultes), Erasmus Mundus et Tempus(pour la coopération avec les pays tiers), l’équipe des Experts de Bologne (pour la mise en œuvre du processusde Bologne), Europass (passeport européen de compétences), Euroguidance (réseau d’information pourl’orientation en Europe), Label langues (pour la valorisation des projets novateurs d’apprentissage etd’enseignement des langues).

www.2e2f.fr

Permanences des représentants des programmes sur le stand de l’agence 2e2f :

EU

RO

PE

EDU

CAT

ION

FOR

MAT

ION

Stand 2

AIP Languages

Localisé à Valence*, Advisers for International Programs (AIP) est unétablissement d’accueil axé autour de projets européens de mobilitéprofessionnelle et linguistique en Espagne.

AIP Languages dispose d’une école pour l’enseignement de la culture et de lalangue espagnoles, accréditée par l’Institut Cervantès. Son équipe de plus de 25

personnes, constituée de professeurs et de personnels administratifs, est animée par un seul objectif : offrir à sesélèves une expérience d’immersion en Espagne inoubliable.

AIP Languages propose une offre d’hébergement de qualité et dispense un enseignement personnalisé répondantaux demandes spécifiques de chaque groupe accueilli. Par ailleurs, AIP organise le transfert de ses élèves et leursactivités culturelles et touristiques grâce à sa propre agence de voyages.

*Valencia est une ville historique magnifique située au bord de la Méditerranée, au climat tempéré toute l’année.Troisième ville d’Espagne, elle offre une multitude d’options professionnelles pour tout type de filières.

http://www.spanishinvalencia.com/

Stand 3

Page 51: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Université de Bordeaux

L’Université de Bordeaux regroupe les quatre universités bordelaises, l’Institut Polytechniquede Bordeaux, l’ENITAB et Sciences Po Bordeaux, qui couvrent tous les domaines de laconnaissance. Elle développe une politique concertée de site pour en accroître l’attractivité et

favoriser la réussite et l’insertion professionnelle des étudiants.

Elle œuvre pour l’internationalisation de son offre de formation et de recherche et de ses publics :

- par un centre de mobilité, centre de service Euraxess, pour l’accueil des chercheurs étrangers et une cellule carte de séjour pouraider les étudiants dans leurs démarches

- par la mise en place, en partenariat avec le Conseil Régional d’Aquitaine, d’AquiMob, dispositif unique en ligne de demanded’aides financières à la mobilité, afin de favoriser les séjours à l’étranger

- par des coopérations stratégiques, avec les établissements frontaliers dans le cadre du réseau universitaire Aquitaine EuskadiNavarre, ou avec des partenaires privilégiés comme l’Université Laval

- par le soutien aux programmes européens.

De nombreux programmes internationaux sont proposés : 3 Masters Erasmus Mundus, 3 Doctorats Erasmus Mundus, 5 ErasmusMundus External Cooperation Window…

www.univ-bordeaux.fr

Stand 4

INTERCONNECTION

Basée en Irlande, Interconnection est un organisme aux services des promoteurs de projet, spécialisée dans la recherche destages et la préparation linguistique. Possédant un solide réseau européen implanté en Irlande, Angleterre, Espagne, Allemagne,Portugal, République Tchèque, Pologne et Suède, Interconnection propose une large gamme de services pour prendre en chargetous les aspects d’une expérience professionnelle à l’étranger : stages, visites professionnelles et culturelles, cours de langue ethébergement.

Aujourd’hui, Interconnection c’est :

- 2000 étudiants par an ;

- 8 destinations en Europe ;

- Un vaste réseau de près de 600 entreprises ;

- 11 années d'expérience dans l’accompagnement de projets européens de mobilité Leonardo Da Vinci ;

- Une école de langues reconnue par le Ministère irlandais de l'Education.

www.i4s.eu

Stand 5

Page 52: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

52

53

CIEP

Opérateur à l’international du ministère de l’Éducation nationale, le Centre International d’EtudesPédagogiques (CIEP) est reconnu en France et à l’étranger pour ses compétences en matièred’expertise, de formation et d’évaluation et pour sa réflexion dans le domaine de la coopérationinternationale en éducation.

Deux grands pôles d’activités :

- l’éducation : enseignement général, supérieur et professionnel, reconnaissance des diplômes

- les langues : langue française, langues étrangères et mobilité, certifications et évaluation.

Dans le domaine des langues étrangères et de la mobilité :

Gestion de programmes de mobilité : échange d’assistants de langue (étudiants), stages linguistiques, séjoursprofessionnels, échanges poste pour poste (enseignants).

Développement et animation de sites : PrimLangues (pour l’école élémentaire) et Emilangues (pour les sectionseuropéennes ou de langues orientales).

Gestion et conduite de projets européens : sites d’accompagnement pour les enseignants de langues (SAEL) ;mise en place d’une fédération européenne d’associations d’enseignants de langues (REAL2) ; séminaire deformateurs européens d’enseignants de langues (FORLANG : prolongement de l’université d’été SEMLANG).

www.ciep.fr

Stand 6

EGIDE

Depuis près de 50 ans, Égide, premier opérateur de la mobilitéinternationale, a pour vocation d’accueillir et d’accompagner étudiants,chercheurs et experts, ainsi que des personnalités du monde économique,politique ou culturel tout au long de leur séjour en France ou à l’étranger.

En conjuguant expérience et professionnalisme, écoute et proximité,Égide propose une palette complète de services et de prestations de qualité destinés à favoriser au mieux le séjourdes visiteurs étrangers : préparation de l’arrivée en France ou du départ à l’étranger, possibilité d’accueilpersonnalisé à l’aéroport, assistance à l’obtention du titre de séjour, recherche et réservation de l’hébergement,assurances-santé, accès à des activités culturelles.

Les 200 collaborateurs d’Égide mettent tout en œuvre pour valoriser l’esprit de coopération et d’ouverture de laFrance sur le monde, en prenant en charge tous les aspects logistiques d’organisation, les démarchesadministratives et la gestion de séjour de formation en France et à l’étranger.

www.egide.asso.fr

Stand 7

Page 53: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

INJEP / AFPEJA

L’Agence Française du Programme Européen Jeunesse enAction (AFPEJA), implantée à l'Institut National de la Jeunesseet de l'Education Populaire (INJEP), est chargée, au nom dela Commission européenne, de la mise en œuvre sur leterritoire français du Programme Européen Jeunesse enAction (PEJA). Cofinancé par l'Union européenne, ceprogramme d’éducation non formelle s’adresse aux 13-30ans, sans condition de formation ou de qualification, lesjeunes ayant difficilement accès à la mobilité constituant le

public prioritaire. Le PEJA concerne 31 pays "Programme" (Etats membres de l’Union européenne, Norvège, Islande,Liechtenstein, Turquie), plus de 20 pays "Partenaires Voisins" (Europe du sud-est, Europe de l'est et Caucase, bassinméditerranéen) et des pays "Partenaires dans le reste du monde". Grâce à ses 5 actions, le PEJA apporte un soutien pédagogiqueet financier à un large panel d'activités, se déroulant hors cadre scolaire ou professionnel, destinées aux jeunes et aux salariésdu secteur « jeunesse » : rencontres de groupes, accueil et envoi de volontaires dans un autre pays, aides aux initiatives desjeunes, dialogues avec les décideurs, formations et mises en réseau, séminaires. Selon les actions, les dossiers peuvent êtredéposés, par des groupes de jeunes ou par des organismes à but non lucratif (associations, collectivités territoriales…).

www.injep.fr

www.jeunesseenaction.fr

Stand 8

CENTRES D'INFORMATION EUROPE DIRECT

Europe Direct est un service d'information gratuit de l'Union européenne. Labellisés par laCommission européenne, les centres d'information Europe Direct sont hébergés par des structuresactives dans le domaine de l'information grand public.

Leurs missions :

- Répondre aux questions des citoyens sur l'Union européenne, son fonctionnement, ses actions, et ses financements ;

- Encourager activement le débat local et régional sur l'Union européenne et ses politiques.

Leurs services :

- Informer et diffuser la documentation gratuite ;

- Animer et organiser des débats, des journées d'information, des interventions dans les écoles, etc ;

- Conseiller pour le montage de projets et la recherche de partenaires transnationaux.

http://ec.europa.eu/europedirect/

Stand 9

2 Centres d'information Europe Direct en Aquitaine :

Centre d'Information Jeunesse Aquitaine125 cours Alsace Lorraine33000 BORDEAUXTél. 05 56 56 00 49Mél : [email protected]. info-jeune.net(rubrique "Europe et international")

Chambre Régionale d'Agriculture d’AquitaineCité Mondiale6 Parvis des Chartrons33075 Bordeaux CedexTél. : 05 56 01 33 36Mél. :[email protected] -www.aquitainagri.fr

Page 54: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

54

55

DES PROJETS EUROPEENS RÉUSSIS

Lundi 28 juin, 13h00-18h30COMENIUS

Projet Design ecological –building an ecological housefinancé par l’action“partenariats scolaires” etdont le lycée Raoul Follereaude Belfort est partenaire.

Témoignage de DominiqueMIGNON, enseignant au lycéeCharles de Foucauld (29),parti en mobilité de formationà Stockholm dans le cadre del’action « bourse de formationcontinue ».

ERASMUS MUNDUS

Projets AVERROES et EMISfinancés par l’action 2 « partenariats » et porté parl’université de Montpellier 2

LEONARDO DA VINCI

Projet financé par l’action « mobilité des personnes surle marché du travail » et portépar l’association ADICE(Roubaix)

ERASMUS / ERASMUS MUNDUS /TEMPUS

L’université de Poitiersparticipe au programmeERASMUS (actions « mobilité» et « programme intensif »),ERASMUS MUNDUS (ellecoordonne 3 masters ErasmusMundus et est partenaire d’unquatrième), et TEMPUS

Mardi 29 juin, 12h30-18h00LEONARDO DA VINCI

Projets JIMI et JIMI2 financéspar l’action « mobilité despersonnes sur le marché dutravail » et portés parl’association Itinéraireinternational (Grenoble)

LEONARDO DA VINCI /COMENIUS

Projet porté par le CEMEA IDFet financé par le programmeLEONARDO DA VINCI (action« mobilité des personnes surle marché du travail »).

Le CEMEA participe parailleurs à la préparation desélèves bénéficiaires de lanouvelle action COMENIUS « mobilité individuelle desélèves ».

LEONARDO DA VINCI

Projet EMAcustomizer financépar l’action « projet detransfert d’innovation » etporté par l’établissementpublic local d’enseignementet de formationprofessionnelle agricole deRouffach (68)

GRUNDTVIG

Projet financé par l’action « partenariats éducatifs » etporté par l’association Auxcouleurs du deba (33)

Mardi 29 juin, 9h00-12h30ERASMUS MUNDUS /ERASMUS

Projet JOIMAN financé par leprogramme ERASMUS (action« projets multilatéraux ») et parle programme ERASMUSMUNDUS (action 1 « cursusintégrés »). Il est représentépar l’université de Bologne.

LEONARDO DA VINCI

Projet EMAcustomizer financépar l’action « projet detransfert d’innovation » etporté par l’établissementpublic local d’enseignementet de formationprofessionnelle agricole deRouffach (68)

COMENIUS

Projet Un guide de l’éco-citoyen européen financé parl’action “partenariatsscolaires” et porté par le lycéeJehan de Beauce deChartres.

Témoignage de DominiqueMIGNON, enseignant au lycéeCharles de Foucauld (29),parti en mobilité de formationà Stockholm dans le cadre del’action « bourse de formationcontinue ».

GRUNDTVIG

Projets financés par l’action «partenariats éducatifs » etportés par la Maison del’Europe de la Charente(TERA)

Stand 10

Page 55: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010

Edité avec le soutien financier de la Commission européenne. Le contenu de cette publication et l’usage qui pourrait en être fait n’engagent pas la responsabilité de la Commission européenne.

Page 56: Congrès - Mobilité internationale - juin 2010