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W Bimestriel n°87 Janvier-Février 2011 4,60 - Réf. C. 110 Entreprise du mois : Sofabex L’homme du mois : Bernard Pérot

Contact Entreprises N° 110

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WBimestriel n°87Janvier-Février 20114,60 € - Réf. C. 110

Entreprise du mois :

SofabexL’homme du mois :

Bernard Pérot

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Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIERTour du monde en val d’oise.............................p.5 à 9

ACE ...................................... p. 12-13

BNP PARIBAS - CCI AMIENS -

CCI VAL D'OISE/YVELINES - CEEVO -

COMMUNAUTÉ D'AGGLOMERATION DE CERGY-

PONTOISE - CONSEIL GENERAL -

CHATEAU D'AUVERS - CLUB ACE -

CRÉDIT DU NORD - HEXATECH -

ICI ET AILLEURS - IRIS IMPRESSION -

LA BONNE ENTENTE - LA POSTE - PARTENET -

PROCARIST - SOCIETE GENERALE -

UNIVERSITE DE CERGY-PONTOISE -

Édition : MF PROMOTIONAgence Conseil en CommunicationB.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedexTéléphone : 01 34 25 97 08Fax : 01 34 24 84 83Web : www.mfpromotion.frE-mail : [email protected]@mfpromotion.frSARL au capital de 7622,45 euros RCS Pontoise B 352 519 292 Code APE 744BTirage : 8 000 exemplaires

Rédaction & PublicitéRédacteur en chef :................Virginie PAVIOTRédaction : ......................... Audrey LE MEUR, ..........................Samia BELHABIB, MF. PAVIOT, Resp. Publicité :.............................. M. PAVIOTRéalisation & FabricationMaquette : ....................................Yann PENN, .....................................Anne-Sophie LIMBACHFlashage et Impression : ......IRIS ImpressionAbonnementsTarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 40 €Réglement à l’ordre de MF PROMOTIONDirectrice de la publication : MF. PAVIOT

A quand une vraie politique industrielle ?

Quand on voit les résultats économiques del'Allemagne notre premier partenaireeuropéen, on se dit que nos dirigeants n'ontpeut-être pas fait tout ce qu'il fallait ces troisdernières décennies, pour maintenir notreindustrie.A privilégier une politique sociale que le

monde entier nous envie certes, mais qu'aucun pays n'adopte, nousobtenons un résultat désastreux en terme économique.Quand l'Espagne reporte courageusement l'âge de la retraite à67 ans, pour faire face à ses déficits, la nôtre accouche à 62 ans dansla douleur et n'est pas sûr d'être financée dans les 20 ans quiviennent ; surtout avec les retraites des emplois publics "adossés" aurégime général, ce qui veut dire en terme clair qu'ils "ponctionnent"dans les caisses de retraites des salariés du privé. On s'interroge sur la capacité de nos dirigeants à voir la réalité enface, chercher à faire des économies et réduire les déficits plutôt quede courir après de nouveaux impôts à inventer dans une fuite en avantpermanente qui ne résout rien, sauf peut-être l'assurance d'êtreréélus, en ne changeant rien.Il est du devoir des chefs d'entreprise d'alerter ceux qui sont à la têtedu pays afin qu'ils prennent les mesures qui s'imposent pourmaintenir l'industrie avant qu'il ne soit trop tard.C'est le rôle de nos Chambres de commerce. Avec la crise le nombre degrosses PME françaises (de 250 à 5000 salariés) est tombé de 4507 à4195 en un an.L'exemple allemand devrait faire réfléchir . Le coût global d'un salariéest presque le même sauf que l'ouvrier allemand est mieux payé doncplus impliqué dans son entreprise; En effet les cotisations sociales sesont accrues en France depuis 10 ans représentant 83% du salaire netcontre 47% en Allemagne. Il serait temps que les cotisations liées à lafamille, la santé, l'exclusion, la dépendance ne s'appuient pasuniquement sur les salaires; le chômage et la retraite relevant, biensûr du travail. Comme Ph. VARIN, PDG de Peugeot Citroën, il faut"appeler à un nouveau pacte social pour remettre l'industrie au cœurde la croissance française". Mais pour cela il faut des politiquescourageuses, qui œuvrent dans l'intérêt de la France".Un changement des mentalités "des avantages acquis" estnécessaire, nous sommes au 21e siècle, siècle de la mondialisation.Tout change, et nous devons nous adapter. Des entreprises le font,souvent malheureusement en s'expatriant.Une politique économique forte qui privilégie le développementindustriel est nécessaire pour les retenir, nous l'attendons

Sincèrement vôtre

Marie-France Paviot

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DÉTENTE .............................. p. 22-23

INFOS ENTREPRISES ............p. 14 à 21

www.contact-entreprises.net

Janvier-Février 2011 – n°110 – Contact Entreprises

ENTREPRISE DU MOISASWO France, Sofabex ..........................................p.10

L’HOMME DU MOISBernard Pérot, présidentde la Chambre de Métiers ..........p. 11

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Le département dénombre plus de 400 entre-prises étrangères (hors Roissy Charles deGaulle), représentant quelque 22 000 emplois,soit 5% de l’ensemble des emplois recensésdans le département, ré-partis de façon assezhomogène sur les diffé-rents bassins. S’ajoutentles entreprises étrangèresconcentrées sur la plate-forme aéroportuaire (prèsde 160), représentant àelles seules 13 000 emploissupplémentaires, où se mélangent toutes lesnationalités, avec la présence de compagniesaériennes du monde entier et d’importantssites logistiques. Roissy CDG compris, les en-treprises étrangères génèrent donc sur leterritoire près de 35 000 emplois.Si les maisons mères de ces filiales ont des“headquarters” implantés aux quatre coins dumonde, quelques nettes tendances se dessi-nent cependant. Les groupes européens sontnaturellement et historiquement les plus pré-

sents : allemands (STO, Weidmuller…), britan-niques (BP, JCB, Foods International…),néerlandais (Nedap…), italiens (Sol France,Cefival…), suédois (Atlas Copso, Scania…),

suisses (Givaudan)... Onnote également une forteprésence des groupes amé-ricains, qui comptent parmiles plus grandes implanta-tions (3M à Cergy etBeauchamp, EMC 2 à Be-zons, Nike et Goodrich àSaint-Ouen l’Aumône, Fedex

à Roissy…). Enfin, grâce aux partenariats misen place par le CEEVO depuis près de 20 ans, leVal d’Oise se distingue et s’affiche comme ledépartement français enregistrant la plus im-portante concentration d’entreprises japonaises,avec plus d’une soixantaine de filiales nip-ponnes (Kubota, Yamaha, Takasago…). Lereste de l’Asie est peu représenté, malgré l’ar-rivée de quelques acteurs, notammentchinois, sur le territoire, phénomène qui resteencore très marginal.

DOSSIER

Tour du

mondeen val d’oise

Le groupe Merit Li-Lin, fabricant de matérielsde vidéo-surveillance, se fait depuis 1994 uneplace sur le marché français. Implantée à Era-gny, la filiale, dirigée par la Taïwanaise CarolHasne, emploie actuellement six personnes.Si les grandes orientations straté-giques et la production restentconcentrées à Tapei (site histo-rique), mais aussi en Chine(matériel uniquement destiné aumarché chinois), ce groupe interna-tional, né en 1980, compte désormaisdes implantations commerciales sur les5 continents. Les systèmes complets fabri-qués par le groupe (caméras, câbles,enregistreurs…) sont principalement destinés à

des clients installateurs et distributeurs, pouréquiper tous types de lieux : voie publique, en-treprises, magasins, supermarchés, sous-sol…“En quelques années, nous avons réussi à ren-

forcer notre positionnementface à nos concurrents, no-tamment coréens, aux nomsplus connus du grand publictels que Samsung ou LG,

précise Bruno Ambrosio,directeur commercial dela filiale. Nos systèmes seretrouvent par exempledans l’ensemble des bou-langeries Paul basées sur

Paris, nous avons récem-

ment équipé la Cité des sciences à Toulouse, uneboutique Nespresso sur Paris… et plus ancien-nement le Louvre et le siège Marcel Dassault. Lamarque gagne en notoriété. La fiabilité des pro-duits y contribue, avec seulement 2% de retouren SAV.” Doté d’un show-room, qui propose endémonstration les dernières nouveautés, le sited’Eragny gère également la hot-line, l’ensembledu service après-vente et les stocks. La filialefrançaise enregistre les meilleurs résultats dugroupe en Europe avec un chiffre d’affaires de2,5 millions d’euros et développe le marché dela caméra IP, en progression, qui devrait pren-dre le pas, dans les années à venir, sur lesclassiques systèmes analogiques. Tél. : 01 34 48 58 58 - www.meritlilin.fr

Merit Li-Lin, la technologie made in Taïwan

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Janvier-Février 2011 – n°110 – Contact Entreprises

Créée par deux ingénieurs autrichiens il y a près de 34 ans, la société Ski-data, dont le siège social est implanté près de Salzburg,

fabrique à l’origine des systèmes de billette-rie pour les remontées mécaniques.

Elle reste aujourd’hui leader sur cesecteur, avec près de 70 % du mar-ché et une présence très forte enAutriche, Suisse, Italie ainsi quedans les Alpes françaises où elleéquipe la majorité des stations deski. Skidata développe égalementdes systèmes de contrôle d’accès

dans les stades, parcs d’attraction etde loisirs, congrès et centres d’expo-sition…. Ces activités sontreprésentées en France par ladivision “People Access”, filialeimplantée en Savoie, à proxi-mité de ses clients. A la fin des années 80, la société sediversifie en lançant une gamme de

produits complémentaires dédiée aux parcs de stationnement. Ce mar-ché se développe d’abord en Autriche, puis rapidement à l’export, avec lacréation de filiales, notamment en France, il y a 20 ans. L’équipe dédiée àcette activité, basée aujourd’hui à Argenteuil, intervient essentiellementsur les systèmes de contrôle d’accès des véhicules. Dotés de systèmes degestion des encaissements, ces équipements se destinent à des parkingsgénérant du chiffre d’affaires. “Ils sont fabriqués en Autriche par des so-ciétés partenaires de Skidata, la marque ne possédant pas d’usine propre,explique Stéphane Callo, directeur France de la Division Car Access. Nousterminons l’assemblage ici, à Argenteuil, fournissons, installons et mainte-nons les systèmes complets pour le compte de nos clients (collectivités,exploitants de parkings tels que Vinci, aéroports…). L’équipe compte 30 per-sonnes. Nous équipons en moyenne une cinquantaine de parkings chaqueannée. Parmi nos références, le centre commercial Evry 2, qui compte undes plus grands parkings de France ou l’aéroport de Lille.” La filiale a réa-lisé en 2010 un chiffre d’affaires de près de 8 millions d’euros, enregistrantune croissance de 30 %. Peu touché par la crise, le marché du parking etdu stationnement est resté vigoureux. La société, qui emploie près de600 personnes est aujourd’hui adossée au groupe suisse Kudelski, mais asu conserver sa marque de fabrique, avec un design et une ergonomie re-cherchée, qui la distingue de la concurrence. www.skidata.fr

Héritage de la colonisation des Amériques et duBrésil, le Portugal est historiquement amateurde café. Des marques comme Delta ont ainsidonné naissance à des cafés au goût corsé etmousseux, digne des plus grands crus. Lamarque au triangle rouge sur fond vert, née en1961, est leader dans son pays d’origine, le Por-tugal, 3e en Espagne où elle est présente depuis14 ans, et investit depuis maintenant trois ansle marché français. L’équipe de Nova DeltaFrance, nom de la filiale implantée dans l’hexa-gone, située à Gonesse, compte déjà16 personnes. Tout commence en 1961 lorsque le Portugais RuiNabeiro décide de créer sa propre marque decafé. Il initie l’activité avec seulement deuxboules de torréfaction de 30 kg de capacité cha-cune, dans un petit entrepôt de 50 m2, dans levillage de Campo Maior en Alentejo (centre duPortugal). La société a choisi de maintenir la tor-réfaction au sein du village d’origine, malgré lescoûts engendrés. Menant une politique sociale

forte, cette activité, pourvoyeused’emplois, contribue à faire vivrecette région du Portugal, économi-quement sinistrée. Il s’agit de laplus grande torréfaction de caféexistante au Portugal. Le groupe Nabeiro, 100 % fami-lial, toujours dirigé par sonfondateur (âgé de 79 ans), em-ploie plus de 2700 personnespour un chiffre d’affaires de300 millions d’euros et aélargi ses activités à biend’autres produits (huiled’olive, vin…), comptantainsi 27 entités au posi-tionnement stratégique.L’entreprise, presque cin-quantenaire, innove etvient de lancer une machine ex-presso (capsules) portative et très design,ressemblant à un toaster.

En France, Delta distribuepour l’heure ses produitsessentiellement auprèsdes CHR (Cafés HôtelsRestaurants), avec près de170 tonnes écoulées en2010 et un chiffre d’af-faires de 2 millions d’euros.Depuis peu, le groupe sepositionne dans l’hexagonesur un nouveau segment : lecafé en grains et le cafémoulu, qui ont fait leur en-trée dans les hypermarchés(rayon produits du monde).Delta bataille actuellementpour que ses produits soientprésents dans les rayons “café”des magasins, afin deprofiter

d’une plus grande visibilité, auxcôtés des grandes marques.

Tél. : 01 30 11 11 12

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DOSSIER

Delta, torréfacteur lusitanien

Skidata, né dans les montagnes autrichiennes

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DOSSIER

Le groupe EvoBus, un nom peuconnu du grand public, pour-tant filiale du géant automobileallemand Daimler*. Daimlern’est pas seulement fabricant devéhicules particuliers et de ca-mions (trucks), mais aussid’autobus et autocars, minibuset minicars (Daimler Buses), ac-tivité représentée en Europe parEvoBus. Dans l’hexagone, Evo-Bus France assure la fabrication(usine basée dans la Meuse) etla commercialisation en directdes marques Mercedes Benz etSetra. Cette dernière activité estcentralisée à Sarcelles (256 personnes), où sesituent depuis 1997 le siège social de l’en-treprise, un atelier de réparation (servicecenter) et un centre de véhicules d’occasion.En 2009, 1836 autobus/autocars de plus de8 t ont été commercialisés par Evobus sur leterritoire français, avec une progression deplus + de 38 % par rapport à l’année précé-dente. Avec ses deux marques, MercedesBenz et Setra, positionnées très haut degamme, la filiale de Daimler représente

29,5 % du marché des autobus/ autocarsdans l’hexagone. “Le groupe développe unmanagement de la qualité et une vision àlong terme, partant du principe que tout pro-blème technique rencontré par nos clientsengendre des pertes d’argent, précise NadiaOmeyer, chargée de la communication d’Evo-bus. Des véhicules rentables sont donc desvéhicules fiables, c’est pourquoi, chaque nou-veau modèle ou technologie fait l’objet d’unprocess extrêmement rigoureux avant toute

mise sur le marché. Nos clientsen France sont des acteurs dutourisme, sociétés de transportsscolaires et urbains tels que lesCars Lacroix à Beauchamp, unde nos grands clients histo-riques.” Comme tous lesconstructeurs, Evobus travaillesur la mobilité zéro pollution,en s’appuyant sur la puissanceR&D du groupe Daimler, qu’ils’agisse des moteurs de demain(avec le Mercedes-Benz CitaroFuelCELL-Hybrid, Prix de l’Inno-vation sur les piles àcombustible), de l’utilisation de

nouveaux matériaux (fabrication de siègesplus légers permettant de consommer moins)ou d’innovations en matière de sécuritécomme le freinage automatique du véhicule,grâce à des caméras placées à l’avant et per-mettant d’éviter ou réduire l’impact d’uneéventuelle collision dans le monde.Tél. : 01 34 19 72 52 - www.evobus.fr

*Daimler emploie à ce jour 256 407 personnes pour un CA de 78,9milliards d’euros. Le capital du groupe est détenu à 36,4% par desactionnaires allemands

EvoBus, la fiabilité allemande

Takasago est un groupe international créé en 1920.L’entreprise nipponne produit dans son usine de Saint-Ouen l’Aumône (70 personnes) des concentrés deparfums (environ 2000 t par an), en lien étroit avec soncentre créatif basé à Paris. Le groupe travaille pour laparfumerie alcoolique (créateurs et haute couture), laparfumerie cosmétique (crèmes, savons, shampoings,déodorants…) ainsi que les fabricants de produits d’hy-giène (produits d’entretien, savons détergents,diffuseurs d’ambiance…). Répondant aux cahiers descharges de ses clients (note fleurie, citronnée, fruitée…),les concentrés sont formulés par les nez de Takasago. Ilssont ensuite fabriqués en usine, telle une recette de cui-sine, grâce au mélange de plusieurs dizaines dematières premières synthétiques ou naturelles. Ces fra-grances rentrent dans le processus de fabrication de

nombreux produits : associés à une base, ils donnentau produit final une senteur agréable. Le groupe japo-nais occupe actuellement le 5e rang mondial sur cemarché. Takasago est implantée à Cergy-Pontoise de-puis 1978 et dispose d’un site de 6600 m2, avec unepartie importante dédiée à la production, l’âme del’usine, mais aussi les services administratifs (informa-tique, RH, achats, contrôle qualité…) et une équipedédiée à la R&D qui se partage entre Paris et Saint-Ouen l’Aumône. Ces deux sites, uniques implantationsen Europe avec quatre filiales de vente pour l’activitéparfumerie, couvrent l’ensemble du vieux continentainsi que l’Afrique du sud.

Tél. : 01 34 32 44 44http://www.takasago.com

Takasago, fragrances à la carte

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Janvier-Février 2011 – n°110 – Contact Entreprises

DOSSIER

Né en 1967, le groupe Rakon nous vient del’autre côté du globe, la Nouvelle Zélande. Ilest un leader mondial dans le domaine dessolutions de contrôle de la fréquence et no-tamment dans la fabrication d’oscillateurs àquartz (OCXO) pour les applications GPS, lemarché des télécommunications et l’aéro-nautique. Rakon équipe aujourd’hui plus d'unGPS sur deux dans le monde. Le groupe, dontle siège social se trouve à Auckland, est im-planté aux quatre coins du monde (Inde,Chine, Europe, Japon, Corée, Malaisie, Amé-rique du Nord…). En France, le siège de lafiliale qui emploie près de 90 personnes (ac-tivités de production, service après-vente,logistique), est situé à Argenteuil depuis 1980(après avoir été implanté à Sartrouville). L’ac-

quisition cet été de l’un de ses concurrents,Temex (devenu filiale de Rakon France), va luipermettre de se développer sur les applica-tions spatiales et militaires les plusexigeantes. A l’avant-garde, le Néo-zélandaisinnove sans cesse. Dès 2006, il lance unepremière génération de récepteurs GPS mi-niatures. Cette innovation technologique arendu possible l’intégration de ce type depuces au sein de n’importe quels produitsélectroniques compacts (assistants person-nels, téléphones mobiles...). Le marché de laminiaturisation, aujourd’hui en plein essor,ouvre au groupe de belles perspectives decroissance dans les années à venir.

Tél. : 01 39 98 36 00 - www.rakon.com

Fondé en 1953, legroupe Sait Abra-sivi est un desacteurs majeursd’abrasifs appliqués

et de meulesabrasives au ni-veau européen etinternational. Le

siège social dugroupe est situé à

Collegno (Province de Tu-rin), où est également

implantée l’une de sesusines de fabrication. Sur 25 000 m², le groupe y produit les disquesde tronçonnage et d’ébarbage de diamètre 75 à 600 mm. La capacitéde production est de plus de 150 000 disques par jour. Les abrasifs ap-pliqués (papier, toile et fibre) sont eux fabriqués à Piozzo, usine quis’étend sur 22 000 m². Toute la production est ensuite expédiée sur lesite logistique de Settimo où est préparé l’ensemble des expéditions.

Pour être au plus proche de ses clients utilisateurs, le groupe (370 em-ployés) a mis en place, au niveau mondial, tout un réseau de filialescommerciales et de partenaires indépendants. Implantée en Francedepuis 1961, Sait France est la première entité à avoir été créée àl’étranger. Située à Gonesse, elle commercialise l’ensemble des abra-sifs sur le territoire français. Une équipe de 40 personnes, dont plusde 20 conseillers technico-commerciaux est répartie sur toute laFrance avec un service commercial interne et un stock permanent deplus de 4000 références.Utilisées dans de nombreux domaines d’activités, les applications sontmultiples : travail des métaux (aciers, fontes, aluminium, inox, fer,cuivre, bronze), travail du bois, travail des matériaux (béton, céra-miques, granit, marbre, matériaux de construction…), secteur de lacarrosserie, travail de matériaux spécifiques comme le cuir, les peaux,les composites, les matières plastiques, le verre… Sait Abrasifs a aussidéveloppé des produits spécifiques, utilisables notamment dans lecadre de travaux dans le domaine de la construction nucléaire (tra-vail de l’inox), la maintenance ferroviaire (tronçonnage de rails)…

Tél. : 01 34 07 98 98 - www.sait-abr.com

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Le néo-zélandais Rakon innove dans le GPS

L’ italien Sait,six décennies dans les abrasifs

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DOSSIER

Martin-Baker est le principal et plus ancien fa-bricant de sièges éjectables. Cette compagniebritannique a été fondée en 1929 par JamesMartin et Valentine Baker. Son siège socialabrite également une de ses usines, qui se situedans le Buckinghamshire. Initialement, l'entre-prise a produit durant la 2e guerre mondialedes prototypes d'avion. En 1944, la compagniefut contactée par les autorités britanniquespour étudier la faisabilité d'un système de se-cours pour les pilotes des avions de combat dufait de la vitesse de plus en plus élevée deschasseurs. L'entreprise mit au point un siègeéjectable qui fut testé pour la première fois en1946 sur un Gloster Meteor. Martin-Baker, tou-jours dirigée par la famille Martin, a implantédes unités de fabrication en France, en Italie,aux Etats Unis et est représentée partout dansle monde. En France, la SEM MB (Société d’Ex-ploitation des Matériels Martin-Baker) a étécréée à Argenteuil en 1959. Elle est composéed’une cinquantaine de personnes. Filiale com-

mune à 50/50 de Safran et de Martin-Baker,SEM MB a fabriqué sous licence et vendu plusde 5 000 sièges éjectables, utilisés sur tous lesavions de conception française Dassault, au-près de plus de trente Armées de l’Air dans lemonde. Ses techniciens assemblent enmoyenne 1 à 2 sièges par mois. La filiale as-sure également la fourniture de rechangesnécessaires à leur maintenance. Grâce au dé-veloppement permanent de nouveaux produitspour assurer toujours plus de sécurité aux pi-lotes, les systèmes de sauvetage les plusrécents permettent un déploiement du para-chute en 2 secondes environ. Chaque année, la firme réunit et récompenseles pilotes qui, au cours de l'année, se sontéjectés et ont eu la vie sauve grâce à un siègede la compagnie. Ils deviennent membres à viedu club et reçoivent en récompense une cra-vate et une médaille. Ce club, fondé par SirJames Martin, compte plus de 5500 membres.Tél. : 01 34 34 59 00 - www.semmb.com/fr

Le Britannique Martin-Baker,spécialiste du siège éjectable

SC Johnson est à l’origine une entreprise deparquets, fondée en 1886 par Samuel CurtisJohnson. Sa première grande innovation futd’inventer un produit spécialement dédié à l’en-tretien des parquets: la cire Johnson. Près de120 ans plus tard, le fabricant de produits d’en-tretien qui emploie 12 000 personnes dans lemonde est détenue et dirigée par la même fa-mille, avec des implantations dans plus de70 pays à travers le monde. Le siège social de lasociété est toujours basé à Racine, dans le Wis-consin, où a été fondée le groupe. La premièrefiliale européenne fut implantée en 1914 enGrande-Bretagne. La Johnson française fut ellecréée en 1931. Aujourd’hui, SC Johnson Franceest la deuxième filiale du groupe. Elle commer-cialise dans l’hexagone des marques bienconnues des “ménagères”, telles que Baygon,

Raid, Oust, Brise ou Pliz, K2R, Sols Plus ou Ca-nard, pour toutes les pièces de la maison.Employant une centaine de collaborateurs àSaint-Ouen l’Aumône, SC Johnson s’affichecomme une “family company” et se targued’être une entreprise où il fait bon vivre pourses salariés, avec des politiques de ressourceshumaines au niveau des meilleures pratiques dumarché, et un engagement social fort. Cette vo-lonté se manifeste notamment par un soutienfinancier et des actions de bénévolat auprès deplusieurs associations locales : l’aide à des en-fants inadaptés avec Le Galei (Osny), l’aide à desfamilles démunies au travers du Maillon (Cergy)et l’accompagnement de lycéens en coursd’orientation avec Ecole et Vie locale (Cergy).

Tél. : 01 34 21 21 21 - www.scjohnson.fr

L’ Américain SC Johnson dépoussière le marché des produits ménagers

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La société Sofabex (40 personnes), aujourd’hui dirigée par Marc Hunsinger,fils du fondateur, a été créée en novembre 1947. Elle est alors spécialiséedans la rénovation de pompes à essence. Dans les années 1980, elle devientleader européen des pompes à carburant mécaniques, l'ensemble des vé-hicules neufs de marque française en étant équipé, ainsi que les enginsagricoles et engins de travaux. Désormais, les voitures récentes sont dotéesde pompes électriques. En conséquence, l’essentiel de la production de So-fabex est aujourd’hui exporté, concernant principalement le marché de2e monte (pièces de rechange), vers les pays du Maghreb par exemple. Parailleurs, la PME intensifie son activité de R&D et développe actuellement,avec le soutien de l’ANVAR, une pompe électrique destinée à la nouvellegénération de moteurs à essence à injection directe.

Trouver de nouveaux marchésBien que le marché de remplacement des pompes à carburant mécaniquesreste vaste et dynamique, Marc Hunsinger décide, il y a une dizaine d’an-nées, d’anticiper une baisse probable d’activité, à moyen terme. Ilcommence par racheter une première société en 2002, Ressort de précision,à l’activité complémentaire, dont les locaux sont basés à Sarcelles. Spécia-lisée dans le travail du fil, la fabrication de ressorts de compression,traction, torsion..., la PME travaille en sous-traitance pour Sofabex (15% del’activité), mais aussi pour bien d’autres secteurs (industrie automobile, pé-trole, ferroviaire, électroménager, grande distribution…), ouvrant ainsi denouveaux débouchés au groupe et des voies de diversification.

Dans une dynamique de croissance externeEn 2003, Sofabex fait une seconde acquisition avec le rachat d’Emboutis-sage service, puis en 2007, d’une activité dans l’injection plastique et en2009, d’une société dans l’injection aluminium. Malgré la conjoncture, l’en-treprise poursuit son développement à un rythme soutenu. Les entitésrachetées sont des sociétés en difficulté ou cherchant un repreneur pourprendre la suite. Il y a cinq ans, le dirigeant confie à son fils, Charles Hun-singer, la direction des filiales, regroupées sur le site de Sarcelles. Aprèsdes études de commerce et de gestion, celui-ci incarne la relève et a pourmission de développer leur activité. Les services administratifs, commer-ciaux mais aussi logistiques sont centralisés afin de diminuer les coûts de

fonctionnement. C’est dans cette logique que l’activité d’injection alumi-nium, encore basée à Ris-Orangis et les équipes de Sofabex vont s’installer,dans les mois à venir, dans de nouveaux locaux à Sarcelles, à quelques en-cablures, rue du fer à cheval.

Une arrivée prévue cet étéLes travaux du futur bâtiment de 2800 m2, anciennement occupés par SECMGT (fabricant de machines spéciales pour l’automobile), sont en cours. L’em-ménagement devrait se faire en août, l’installation électrique ayant pris duretard. Les 15 personnes déjà implantées à Sarcelles seront rejointes, dansun premier temps, par 25 collaborateurs. Une nouvelle étape pour la PMI,qui souhaite ensuite “marquer une pause” et stabiliser ses activités.

Charles Hunsinger accompagne depuis 5 ans son père à la direc-tion de l’entreprise familiale. Deux générations qui se croisent etle choix de l’industrie pour ce jeune diplômé, qui apporte sesconnaissances en gestion et commerce. Le groupe historiqueopère une mutation nécessaire afin de pérenniser l’activité à longterme et contribue à maintenir des emplois, avec la reprise d’ac-tivités en difficulté. Grâce à ce déménagement, Sofabex va aussipouvoir réaliser des économies d’échelle, consolider ses positionset rester compétitive pour ses clients. Des investissements auda-cieux pour une PMI de taille intermédiaire, qui a réalisé en 2009un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros.

La PME conçoit, assemble et commercialise depuis 50 ans des pompes à carburant mécaniques pour les moteurs d'automobiles, de bateaux et d'avions. Leader européendans son domaine, elle quittera prochainement Courbevoie pour rejoindre ses quatre filiales, déjà situéesà Sarcelles, et regrouper l’ensemble de ses activités sur dessites voisins. Un rapprochement géographique pour unerationalisation des coûts et une plus grande efficacité.

Effectifs : Sofabex (fabrication de pompes mécaniques) : 40 personnes Filiales (Ressort service, Emboutissage service, Arc 50, Fonderie Service) : 25 personnesActivités des filiales : fabrication de ressorts, découpe assemblage etemboutit de feuillards, fonderie Zamak et aluminium, injection plastiqueCA total : 5 millions d’eurosExport : Sofabex : 70 % / filiales : 5 %Adresse : 8 rue du bas Perreux - 95200 sarcellesTél : 01 34 19 05 11 - http://emboutissage-service.fr www.sofabex.com

Sofabex : cap sur Sarcelles

Entreprise du mois

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Janvier-Février 2011 – n°110 – Contact Entreprises 11

Parlez-nous de votre parcours…Issu de l’apprentissage, je suis originaire d’An-goulême, où j’ai obtenu mon CAP et un brevetprofessionnel de charcuterie. J’ai eu la chanced’être formé par un très bon maître d’apprentis-sage qui m’a orienté, m’a donné le goût del’excellence et la passion du métier. Après mesétudes, je suis monté en région parisienne.J’avais 18 ans et l’envie d’apprendre dans unemaison de qualité. J’ai alors été embauché par lasociété Mercier à Enghien, qui comptait àl’époque 8 personnes. Le jour de mon arrivée,nous étions trois candidats pour ce poste et ilm’a fallu faire mes preuves pour être retenu. J’aidémarré au niveau le plus modeste, puis j’ai prisdes responsabilités et l’on m’a rapidement faitconfiance. A 21 ans, je suis passé responsabledes achats, puis responsable de poste et respon-sable des laboratoires à 26 ans.

Vous aviez 30 ans lorsque vousavez racheté la société…Mon employeur partait à la retraite. J’ai alorsrepris en gérance libre le fonds de commerce.En deux ans, j’ai pu acquérir l’entreprise, que j’aicontinué à développer. Puis, j’ai créé une pâtis-serie dans la même enceinte et ouvert en 1993une nouvelle boutique, le Fournil d’Enghien.L’ensemble de ces activités représentait alorsune cinquantaine de collaborateurs. En 1997, àla création de la Chambre dans le Val d’Oise, j’aicommencé à m’impliquer comme vice-présidentpuis, en 2003, j’ai eu l’opportunité de transmet-tre l’activité traiteur pour ne conserver que leFournil (15 personnes).

Vous avez formé de nombreuxjeunes. Quel maître d’apprentis-sage êtes-vous ?J’ai accompagné près de 35 apprentis, qui

aujourd’hui sont tous installés. Quatre ont ob-tenu le titre de MAF (meilleurs apprentis deFrance), certains ont de très beaux parcours.L’un d’entre eux est aujourd’hui chef des ban-quets chez Alain Ducasse à Monaco, un autreofficie chez Lenôtre. La réussite des gens quej’ai pu côtoyer et guider est sans doute une demes plus grandes satisfactions. Je suis exigeant,parfois intransigeant, mais j’essaie d’être juste.J’ai toujours travaillé dans le respect mutuel,l’estime et l’amitié. J’ai tissé avec certains desliens vraiment très forts, quasi paternels. Tousm’appellent encore chef.

Comment organisez vous vos journées ?Toute ma carrière, je me suis levé à 3h du ma-tin pour me rendre à Rungis, des habitudes queje n’ai pas perdues. Ma journée démarre en gé-néral vers 5h. Je ne dors que 4 à 6h par nuit,j’ai la chance de récupérer rapidement. Le ma-tin je travaille beaucoup. Je consacre environ20 % de mon temps à la boutique, et les 80 %restant, à mes autres fonctions. Outre la prési-dence de la CMA, je suis aussi premier adjointde la Confédération nationale des charcutiers -traiteurs (CNCT), administrateur au CEPROC(centre de formation d’apprentis), représentantrégional et national à l’APCM, l’assemblée per-manente des Chambres de métiers, ce qui mepermet d’être au cœur des décisions prises auplus haut niveau.

Quelles sont les principales actions que vous comptez mener durant cette mandature ?Trois thèmes me sont chers : l’apprentissage, latransmission et la reprise d’entreprise. Nous al-lons poursuivre le projet de construction d’unnouvel IMA (Institut des métiers et de l’artisa-

nat) à Cergy, qui ouvrira aux métiers du bâti-ment et du second œuvre, qui a pris du retardet devrait sortir de terre en 2013 ou 2014. L’ob-jectif est d’augmenter de façon significative lenombre d’apprentis pour passer de 1600 à 2500d’ici 5 ans, en proposant des formations dans lamouvance et en collant à la réalité duterrain. Elus et permanents y travaillent maindans la main. Nous réfléchissons à la créationd’un pôle « transmission d’entreprise », pour fa-ciliter l’accès à la reprise, regroupant l’ensembledes interlocuteurs conseils (expert – comptable,avocat…) et à une réorganisation interne de nosservices, pour gagner en efficacité. Nous venonsde changer d’identité visuelle et allons déployerde nouvelles actions de communicationen 2011.

Au service des artisans, Bernard Pérotveut agir dans l’intérêt de ses ressortis-sants et défendre les valeurs des quelque200 métiers représentés à la Chambre.Un parcours exemplaire, de l’humilitéchez cet homme au contact facile, abor-dable, qui ne compte pas ses heures. Pèrede trois enfants (deux d’entre eux ontsuivi ses traces en boulangerie et pâtisse-rie), déjà deux fois grand-père, BernardPérot est aussi plein d’envies et d’allant,réactif, désireux d’adapter les servicesproposés à un monde qui bouge, pour ac-compagner au mieux les artisans dansleur démarche.

Effectif : 150 Permanents - 15 000 entre-prises artisanales dans le Val d’OiseAdresse : 1, avenue du Parc - 95015 Cergy-Pontoise cedexTél. : 01 34 35 80 [email protected] - www.cma95.fr

C’est un homme disponible et investi que nous avons rencontré début jan-vier. Bernard Pérot, 60 ans, a pris les commandes de la Chambre deMétiers du Val d’Oise en novembre dernier. Cet entrepreneur, charcu-tier traiteur de métier, aîné d’une famille de 11 enfants, a gravi leséchelons un à un, depuis sa Charente natale où il démarra en tantqu’apprenti, jusqu’à Enghien, où il fit ses classes puis développa son ac-tivité. Un homme énergique, fervent militant de l’apprentissage, qui adécroché le titre de meilleur ouvrier de France (MOF) en 1982.

Bernard Pérot, Président de la Chambre de Métiers du Val d’Oise

Homme du mois

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InfosACE

Feu d’artifice, soiréede prestige au golf deCergy, les participantsaux 20 ans du club sesont retrouvés le 3 dé-

cembre pour fêter cetanniversaire, et échan-

ger leurs souvenirs.Même les anciens créateurs de

l’association avaient fait le déplacement. YvesHerbin, architecte et un des trois membres àl’origine du club, s’était déplacé en provenancedes Landes où il est maintenant installé. L’ex-présidente, Marie-France Paviot, était bienentendu présente avec à sa table GilbertTchivitdji, ami de longue date et ancien prési-dent de la délégation CCIV Val d’Oise, soutiendu club depuis toujours, ainsi que Jean-PaulJeandon, Vice-Président de l’agglomération deCergy-Pontoise, chargé du développement éco-nomique. Le CEEVO étant représenté par

Jean-François Benon,son directeur. Lacomposante écono-mique du Val d’Oiseétait ainsi réunie.Beaucoup de discus-sions et d’échangesde cartes profession-nelles autour destables, les anciensadhérents n’ayant puse déplacer ont en-voyé des petits motstrès sympathiques. Celui de MichelLalanne (ancien di-recteur de la BPCdevenue Fortis Banque,

puis BNP Paribas) a été particulièrement appré-cié : “Je suis actuellement en Martinique où jevis désormais une grande partie de l'année. J'aibeaucoup de regrets de ne pas pouvoir êtreparmi vous ce vendredi soir. En 1992, 18 ansdéjà, j'ai remplacé M.Weber à la tête de la BPC àPontoise, votre banque, où je suis resté jusqu'en2000. Je garde un souvenir très fort des premières années du Club ACE et de la détermi-nation dont vous avez fait preuve pour fairevivre et faire connaître ce club d'entreprises. J'aien mémoire les réunions et les nombreuses ini-tiatives prises pour son développement avecl'appui des différents chefs d'entreprises qui sesont succédé au Club. La diffusion de plus en plus large du journalContact Entreprises a été également une initia-tive très heureuse pour que chacun se connaissemieux et s'intègre un peu plus dans cette régionsi dynamique du Val d'Oise, rendant ainsi hom-mage et encourageant l'esprit d'entreprise. Vousavez permis aux chefs d'entreprises de seconnaître, de tisser des liens et souvent de tra-vailler ensemble. Il y a eu aussi l'organisation duRITEC, salon des entrepreneurs de Cergy-Pon-toise qui a été pendant plusieurs années unevitrine appréciée de la diversité et du savoir-fairedes entreprises locales. Dans cette région quevous aimez, le Club ACE restera une initiative ori-ginale et unique dont le succès vous revient,Marie-France, vous pouvez en être fière et je mepermets de vous en féliciter!”

Ainsi que celui de Bruno Caffin, directeur géné-ral de l’agence Aire : “J'ai de bons souvenirsaussi des premières heures du Club. je vous parled'un temps que les moins de 20 ans ne peuventpas connaître, j'étais à la première réunion avecMarie-France dans un petit hôtel (nous n'étions

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Vie du club …

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pas que tous les deux !), près du Courte-Paille deCergy Saint Christophe. Nous avions créé descommissions de travail dont une que j'ai animéeet qui avait organisé une soirée sur le "Belle-Val-lée”. Toute une époque. Mes divers engagementsdans le GRIVO puis l'Union Patronale, puis leMouvement des Entreprises, puis d'élu localm'ont obligé à faire des choix, mais j'ai toujourssuivi votre travail avec intérêt.”

Plus de 600 responsables d’entreprise ont ainsiété membres du club ACE, tissant sur Cergy-Pontoise un réseau convivial et amical quicontinue de se développer. Très impliqué dans lavie locale, le club soutient un certain nombred’associations d’insertion, dont Alice avec sondirecteur Pierre Milandou, qui a remercié le club“pour avoir tant fait pour la promotion de l’asso-ciation et de son rayonnement dans le Val d’Oise”.Longue vie au club…

Club ACE : 01 34 25 97 08

Eric Catry, 43 ans, marié et père de trois enfants, a der-rière lui un brillant parcours professionnel. Diplômé d’unemaîtrise en droits des affaires mention droit fiscal à l’uni-versité Paris I Panthéon Sorbonne, il est aujourd’huigérant du Cabinet Catry de Pontoise. Créé en 1996, le Ca-binet Catry intervient pour tout conseil aux entreprises(création de société, vente ou acquisition de fonds decommerce, cession de bail, rédaction d’actes ou decontrats), aux commerçants (immatriculation, conseil,prise à bail, renouvellement de bail, fonds de commerce)et aux particuliers (contrat de travail, régime matrimo-nial, adoption, divorce). Composé de 3 avocats, le cabinet

possède une unité à Gisors (27).6, place Notre Dame - 95300 PontoiseTél : 01 30 30 30 50 - www.cabinet-catry.com

Après des études d’informatique puis de commerce,Jean-Charles Ribard, a exercé le métier de commercialpuis de directeur commercial pour des entreprises d’in-formatique et de gestion de documents d’entreprises. A32 ans, il crée son entreprise Info Service Europe. En2008, pour compléter l’offre, il rachète une entreprised’impression numérique exclusivement tournée vers uneclientèle d’entreprises. Info Service Europe est au-jourd’hui une PME à la pointe de la technologie pour lagestion électronique de documents et de données d’en-treprises, de l’archivage légal, à la dématérialisation etl’impression numérique haut débit. ISE se place incon-testablement comme un acteur majeur dans la gestion

globale des documents d’entreprise par une offre complète qui allie lesavantages financiers, mais aussi juridiques, organisationnels et envi-ronnementaux. En dehors de ses activités professionnelles, Jean-CharlesRibard habite le Vexin, aime la campagne et le billard français. Amou-reux de l’Italie, il apprend et pratique l’italien depuis quelques mois.70 Chemin Chapelle St Antoine, Ennery Tél : 01 30 17 00 28 - www.ise.fr - [email protected]

Jean-Charles Ribard, Info service Europe

Nouv

eaux

Adhérents

Mardi 8 mars prochain : le club organise un déjeu-ner à l’occasion de la journée de la femme, qui se tiendra dansles locaux du Cercle, le restaurant du Mouvement des entre-prises du Val d’Oise, à Argenteuil, à l’invitation de VéroniqueWatelet, secrétaire générale du MEVO. Nous aurons le plaisird’accueillir de nombreuses personnalités féminines, parmi les-quelles la présidente de l’université de Cergy-Pontoise, FrançoiseMoulin Civil. Le club souhaite également se joindre aux femmesdu CJD (centre des jeunes dirigeants) afin de créer desconnexions avec d’autres réseaux. Toutes les femmes chefs d’en-treprises adhérentes, amies et sympathisantes sont conviées à sejoindre à ce déjeuner convivial.N’hésitez pas à vous inscrire en contactant la présidente, Virginie Paviot au 01 34 25 97 08

Vendredi 29 avril : Golfeurs, réservez dès maintenantcette date pour participer à notre compétition de golf qui, cetteannée, se tiendra au golf de Cergy-Pontoise. Pour faire de cettejournée une réussite, nous sollicitons nos sponsors habituels ettoutes les entreprises qui souhaiteraient participer par l’apportde lots par exemple.Renseignements auprès du club au 01 34 25 97 08

Juin : Face au succès des speed-meetings précédents, noussouhaitons réitérer cette manifestation avant les vacances d’été.A cette occasion, le club se joindra à l’association Roissy Entre-prises. Cette formule nous permettra d’échanger et derencontrer des dirigeants de l’est du Val d’Oise.

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Eric Catry, Cabinet Catry

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Infos entreprises

Depuis maintenant deux ans, le comité FBF(Fédération bancaire française) dans le Vald’Oise s’est largement mobilisé, déployant desefforts substantiels pour gagner en visibilité etœuvrer plus étroitement encore aux côtés desentreprises. Une communication nécessaire enpleine crise économique, alors que l’image dela profession dans son ensemble a largementété mise à mal. Depuis fin 2008, le comité étaitprésidé dans le département par Odile Thoma-zeau, directrice régionale de la SociétéGénérale, qui a su lui insuffler une vraie dyna-mique. Arrivée en fin de mandat et appelée àd’autres fonctions au sein de son groupe (ellerejoint le Crédit du Nord, filiale à 100% de laSG, au poste de secrétaire générale), Odile Tho-mazeau laisse la place à Alain Soudan du CIC.

Lieu de rassemblement, de communication etde rencontres, chaque trimestre, le comité réu-nit une quinzaine de banquiers de la place,directeurs départementaux des principales en-seignes. “L’objectif du comité est de fédérer lesbanquiers autour de leur mission commune, enleur permettant d’accéder à un même niveaud’informations, qu’il s’agisse des dispositifsexistants et des modes d’interventions possi-bles : dispositifs d’aide aux PME, connaissancedes tiers de confiance, médiation du crédit…”,précise Odile Thomazeau. “Lors de chaque ren-contre, un intervenant extérieur est convié afinde faciliter les connexions et la connaissancedes instances impliquées. Nous avons ainsireçu Patrick Clément, directeur de cabinet de laCCIV, Philippe Vammale de la SFAC (assureurcrédit), Jean-Claude Meyer, président du Tribu-nal de commerce, Michel Jonquères, présidentdu MEVO, Olivier Salat, secrétaire général de laChambre de métiers, Michel Mallieu Lassus,Trésorier payeur général… Chacun a pu y expli-quer comment s’inscrivait sa mission,particulièrement en ces périodes plus “chahu-tées”, et comment nous pouvions mieux œuvreravec eux aux côtés des entreprises. Par ailleurs,le directeur départemental de la Banque deFrance, qui est aussi le médiateur du créditdans le Val d’Oise, ainsi qu’Anne Guérin, direc-teur régional d’Oséo, participent à toutes nosrencontres, permettant de faire un pointconstructif et très opérationnel à l’échelle du

département, tant sur la médiation du créditque sur l’exploitation concrète des dispositifsde soutien au financement de l’économie misen place par OSEO. A chaque réunion du Co-mité, nous effectuons également un tour detable tendanciel.’

Après une passation bien préparée, Alain Sou-dan, issu d’une banque mutualiste selon lasaine pratique de l’alternance, succède donc àOdile Thomazeau. Il sera notamment accom-pagné et épaulé par son vice-président, AlainNicolas (BNP Paribas), qui a lui-même présidéle comité FBF dans le Val de Marne. L’objectifde la nouvelle équipe est de poursuivre le tra-

vail réalisé, de s’inscrire dans la continuité,avec un monde bancaire ouvert sur la place,les relais, les circuits. Déjà, quatre rencontressont prévues, avec la venue du préfet du Vald’Oise, Pierre Henri Maccionni. Jean-PierreCormier, président de la CGPME, devrait égale-ment compter parmi les invités.Une volonté forte de continuer l’action enga-gée par cette professionnelle, pour qui lesbanques ont une mission première de finan-cement de l’économie au travers del’accompagnement des entreprises, et qui,avec toute la communauté bancaire du Vald’Oise s’est attelée à changer le regard portésur le secteur.

Comité FBF 95 : changement de présidence

Alain Soudan succède à Odile ThomazeauActuellement directeur de la succursale de Pontoise, Alain Soudan, 62 ans, a démarrésa carrière au CIC en 1966. Autodidacte, il gravit les échelons, devient directeur ré-gional, puis directeur des traitements bancaires (crédits et ressources). Suite au rachatdu CIC par le Crédit Mutuel, il prend en charge et accompagne le déploiement dunouveau système informatique dans toutes les banques en région, puis se voit confierl’uniformisation du catalogue produits et des contrats attachés, afin de proposerune offre nationale et de mettre un terme aux disparités régionales. Homme de ter-rain, il décide de reprendre la direction d’une succursale et dirige aujourd’hui l’agencepontoisienne du CIC, dédiée aux particuliers et petites entreprises. Alain Soudan s’im-plique également au travers de nombreux mandats : membre de la commissionsurendettement, représentant les établissements de crédits, administrateur de

l’Aface 95 (aide à la création d’entreprise), membre du comité finan-cier de France Active et de Prisme 95, membre du comité desélection à la pépinière d’entreprises de Neuville sur Oise… De-puis le début du mois de janvier, Alain Soudan a accepté dereprendre la présidence du Comité FBF et de porter de nouveaux

projets pour les deux années à venir : “Nous voulons sortir dela sinistrose et participer à faire connaître la Banqueaux publics fragiles, éduquer, sensibiliser les gens àmieux gérer leur budget, à prévenir le surendette-ment. Je souhaite également travailler avec lesacteurs de la création d’entreprise, informer lesporteurs de projet sur les aides proposées par tous

ces organismes, bien souvent méconnues. En-fin, nous souhaitons nous tourner vers

l’université pour faire connaître auxétudiants les métiers de la banque, quioffrent de larges possibilités de car-rières et de très nombreux métiers.”

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Après l’intégration dans son dispositif de l’agenceFortis Pontoise et les quelques désagréments oc-casionnés par le rachat de Fortis, la BNP Paribas,nouvel acquéreur a mis en place son équipe auservice des entrepreneurs. La direction régionaleinstallée à Cergy-Préfecture, dirigée par Alain Ni-colas, couvre la moitié du Val d’Oise : le Vexin,l’Agglomération de Cergy-Pontoise, la Plaine deFrance et le Parisis soit 24 agences et 220 per-sonnes en comptant le centre banque privé.Cette direction prend ses nouvellesmarques “afin de mieux capitalisersur la bonne image locale de Fortis”.

“Continuer à travailler la proximité”,c’est la ligne de conduite de Jean-Pierre Guénard, directeur commercialclientèle des professionnels et entre-preneurs. Il suit les entreprisesjusqu’à 7,5 M€ de chiffre d’affaires,les grands comptes étant regroupésau centre d’affaires de La Défense. Ilest épaulé par une équipe de huitpersonnes. Leur objectif est de main-tenir les relations de confiance endonnant à la banque une image d’en-treprise à taille humaine. Jean-PierreGuénard a fait toute sa carrière chezBNP Paribas, en commençant, il y a25 ans, au guichet, puis a gravi les

échelons : responsable d’agence, chargé d’af-faires, pour prendre une direction commerciale.L’agence quai du Pothuis à Pontoise est prise encharge par Abed Atnane, 31 ans, interlocuteurdes particuliers, commerçants, professions libé-rales et TPE. Il a fait toute sa carrière dans lesmétiers de la banque. C’est un homme affable,formé aux techniques de commercialisation,souriant et à l’écoute. Très impliquée dans le dé-veloppement local, la banque est partenaire à

Cergy d’Alice, association d’insertion, et financeaussi de nombreuses actions dans les banlieuespour aider à la création d’entreprise.Membre du club ACE, la BNP Paribas a été parte-naire pour les 20 ans de l’association en offrantle champagne pendant la soirée d’anniversaire.Nous souhaitons la bienvenue à Messieurs AlainNicolas, Jean-Pierre Guenard et Abed Atnane.

Tél. : 01 34 25 53 02

BNP Paribas à Cergy-Pontoise : un nouveau regard sur l’entreprise

De gauche à droite : Alain Nicolas, directeurrégional et Jean-Pierre Guénard directeur commercialCi dessous : Abed Atnane, directeur de l’Agence du Pothuis à Pontoise

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Réseau Entreprendre : coups de pouce aux créateursLes premiers lauréats désignés par le réseau ontété présentés le 20 janvier dernier à Cergy. Ils’agit des sociétés Be Pro et Enerpur. Déjà pré-sent un peu partout en France depuis les années80, le Réseau Entreprendre, né il y a à peine unan dans le Val d’Oise, a pour mission d’accom-

pagner les créateurs et les repreneurs dans leurdéveloppement. L’association finance des pro-jets porteurs, la philosophie du réseau étant de“créer des employeurs pour créer des emplois”L’association a la particularité de cibler des por-teurs de projet à fort potentiel (création de 10 à12 emplois en moyenne sur trois ans). Le comitéd’engagement, composé de 6 à 8 membres, oc-troie des prêts d’honneur de 12 000 à 50 000euros et accompagne dans la durée les lauréatsretenus. Olivier Bécaud, président du réseaudans le Val d’Oise et directeur Val d’Oise de ERDFGRDF, souhaite que le réseau continue de croî-tre. Objectif : doubler les effectifs dans les moisà venir, pour passer de 25 à 50 membres, pourassurer sa pérennité : chefs d’entreprise, cadresdirigeants “bien assis dans leur activité profes-sionnelle” sont les profils recherchés parl’association. Un directeur est en cours de re-crutement et rejoindra prochainement l’équipe.Réseau Entreprendre, 1, Mail Gay Lussac à Neuville sur OiseTél : 01 34 40 65 00www.reseau-entreprendre.org

Be Pro, le projet d’uneéquipe expérimentéeBe Pro est née sous l’impulsion de trois associés, aux métiers complé-mentaires : Philippe Palacio, Gérard Bochet, et Joséphine Copete, uncommercial, un financier, une responsable des ressources humaines. Ins-tallée à Garges-les-Gonesse, la société propose des équipements deprotection individuels aux PME – PMI pour l’amélioration des conditionsde travail et des conditions sanitaires, avec des offres adaptées à tous lessecteurs (santé, restauration, logistique, transport, intérim, BTP…). La pré-vention des risques est en effet une obligation légale et pénale du chefd’entreprise, qui n’est pas toujours bien prise en compte en interne. Lacréation de Be Pro repose sur un concept global, la capacité de proposerdes équipements complets (gants, chaussures, casques, harnais…), et d’in-tervenir en amont auprès des clients (tapis anti-fatigue, posteergonomique… pour prévenir les maladies et les accidents). Déjà, 7 col-laborateurs ont rejoint les trois associés, qui, dès le départ, ont mis enplace les moyens nécessaires (communication, création d’une structurelogistique et d’une agence à Toulouse…) pour croître rapidement. Tél. : 0 810 10 03 22 - www.be-pro.fr

Trois Esseciens dans la couvertureLa trentaine, Joseph Laserre, Louis Sirand, Guillaume Oyer sont troisjeunes issus de l’Essec, qui se sont lancés, il y a 18 mois, dans un projetde création, tourné vers l’installation de panneaux photovoltaïques. Aprèsdes expériences comme cadres commerciaux au sein de divers groupes, lestrois associés décident de changer d’orientation, en effectuant un virageà 180°, à la découverte des métiers du bâtiment. “Pour ne pas dépendreexclusivement du photovoltaïque, qui connaît actuellement des change-ments en terme de réglementation, nous avons rapidement développé desactivités connexes avec la couverture traditionnelle et l’étanchéité. Noussuivons des formations techniques et nous sommes entourés de compa-gnons et couvreurs très qualifiés.” Affichant un premier exercice de1,2 million d’euros et une soixantaine de projets réalisés l’an dernier, lestrois managers développent une vision à long terme pour leur entreprise.Le prêt octroyé s’élève à 30 000 euros. Il permettra à l’entreprise, dansune phase d’extension avec déjà 11 salariés, de financer divers investis-sements et d’ancrer leur développement sur le territoire.Tél. : 0 805 620 730 - www.enerpur.fr

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La société AzurTechnologies vend,répare et loue de-

puis plus detrente ans dumatériel demanutention,

du transpalettemanuel au chariot porte container de 15 t. Desgammes très larges, pour des utilisations dans lalogistique, le bâtiment, les espaces verts. Basée à

Magny-en-Vexin, la société développe égalementune activité de maintenance industrielle des lo-caux d’entreprise. Comptant une équipe de 35personnes, Azur commercialise un nouvel engin, leMultione (fabriqué par la marque italienne CSF).Cette mini-chargeuse articulée porte bien sonnom, puisqu’elle comprend près de 80 accessoiresinterchangeables (lame à neige, bétonnière, nive-leuse, trancheuse à chaine, marteau hydraulique,barre de coupe…), permettant d’effectuer une mul-titude de tâches et travaux différents. Très

compact, cet engin multifonctions aux quatreroues motrices s’adresse plus particulièrement auxentreprises d’entretien d’espaces verts, aux muni-cipalités, aux petites fermes agricoles ou auxéleveurs. Plébiscité dans les pays nordiques, il sem-ble avoir encore des difficultés à s’imposer sur lemarché français, malgré le champ des fonctionna-lités proposées et son look sympa (on lui trouveraitpresque des airs de quad). A noter enfin qu’il s’agitd’une fabrication européenne (normes CE).Tél. : 01 61 02 02 02

Tendances : le “tout en un” fait son entrée dans la manutention

Au centre Olivier Bécaud, président du Réseau Entreprendre (cravate rouge). A sa gauche l’équipede Be-Pro, à sa droite les associés d’Enerpur

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éateurs

Un nouveau secrétairegénéral à la Fédérationdu BâtimentPDG de la société GTPR, basée à Bezons, Patrick Ramé a été rééludébut janvier à la présidence de la FFB Val d’Oise pour un mandatde 3 ans. Son entreprise, spécialisée dans le gros œuvre, emploie40 personnes. Il sera épaulé par ses deux vice-présidents, JeanPierre Burlot (Isobac) et Nicolas Sablier (Maison Muller).Dans le même temps, la FFB Val d’Oise, qui compte actuellement990 adhérents pour 9121 salariés, a accueilli son nouveau secré-taire général, William Vinand. Il succède à Jean-Claude Fischer, quia dirigé pendant 10 ans l’organisme départemental. William Vi-nand était jusqu’à présent directeur des centres de formation duGPPF (union syndicale peinture de la FFB Paris). “En 2011, nous al-lons continuer à être vigilants auprès des entreprises sur l’activitééconomique du secteur car même si les indicateurs repartent en cedébut d’année, la loi LME, les marges ainsi que la trésorerie sontautant d’éléments qui demandent à être suivis au plus près avecles entreprises, détaille William Vinand. Nous favoriserons le déve-loppement des entreprises avec les nouveaux modules de formationen faveur de l’environnement et des marchéspotentiels dans ce domaine. C’est l’objectif desformations FEEBAT et de la filière “Bâtir avecl’environnement.” Nous mettrons égalementl’accent sur une autre cible, le grand public, etlà aussi sous deux formes : continuer à être pré-sents auprès des jeunes, collégiens, lycéens,apprentis dans les salons spécialisés, dans lescollèges, ou toutes organisations permettantde mettre en avant nos métiers, nos débouchéset les évolutions significatives de notre secteur,proposer et promouvoir aux jeunes désireux derentrer dans notre secteur, des contrats en ap-prentissage ou en professionnalisation enaidant au lien avec l’entreprise, afin de favori-ser leur intégration.” Dans cette dynamique, laFFB reconduit l’opération “un jour en entre-prise”, le 29 mars prochain, qui permet auxenseignants, professeurs, conseillers d’orienta-tion et chefs d’établissement, de passer unejournée avec un chef d’entreprise ou l’un deses collaborateurs.Tél. : 01 34 20 11 90www.ffbatiment-95.fr

Le bâtiment récompenséL’Office Général du Bâtiment (OGB) du Val d’Oise, organisme qui rassemble des archi-tectes et des entrepreneurs du bâtiment, organise depuis plusieurs années le palmarès dela construction 2011, action visant à promouvoir l’architecture et la construction. Cette ac-tion est soutenue par le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement du Vald’Oise. Elle a pour but de récompenser des réalisations dans le Val d’Oise, ayant mis en œu-vre des démarches environnementales adaptées et une approche du coût global. Cetteannée, 17 dossiers ont été reçus, 11 ont été retenus et visités par le jury, pour trois lau-réats désignés :

Prix Maîtrise d'Ouvrage Public – Equipement public Aménagements des quais de l’Oise et construction de l’office du tourisme intercommunal àPontoise

Prix Maîtrise d'Ouvrage Public - Réhabilitation Logements locatifs à caractère social à Livilliers (réhabilitation et extension d’un anciencorps de bâtiment en 4 logements sociaux.

Prix Maîtrise d'Ouvrage Privé – logements collectifs sociaux 35 logements sociaux basse consommation d’énergie et un commerce à Ermont

À gauche, William Vinandà droite Patrick Ramé

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Chambre de commerce et d’industrie : élections et réforme territoriale, les changements s’amorcent

Ils sont 70 nouveaux membres à avoir été élusà l’issue des élections consulaires, qui se sontdéroulées du 25 novembre au 8 décembre2010. Yves Fouchet est le nouveau présidentde la CCIV (Chambre de commerce VersaillesVal d’Oise Yvelines). Il entame son premiermandat pour une durée de deux ans. Succé-dant à Jean-François Bernardin, Yves Foucheta présidé pendant 5 ans la délégation des Yve-lines et conduira cette nouvelle mandature,qui s’inscrit dans un contexte de réforme gé-nérale des institutions. Fréderic Vernhes a étéélu premier vice-président de la CCIV, prési-dent de la délégation du Val d’Oise. Sonhomologue dans les Yvelines est Bruno Bou-niol, 2e vice-président de la CCIV, président dela délégation des Yvelines. Enfin, Bruno Didierest vice-président trésorier bi-départemental.Lors de l’assemblée générale d’installation,Yves Fouchet s’est dit “contrarié par le scoreréalisé et le trop faible taux de participation.”Une mobilisation qui n’est pas, selon lui, “le re-flet de l’investissement sur le terrain”. PourFrédéric Vernhes, “il nous faut être plus pré-sents auprès des entreprises, ancrer les actionsde proximité.” C’est l’objet même de la nou-velle réforme, qui va impliquer un gros travailde réorganisation au cours des deux années àvenir : centraliser les services support (RH,communication, juridique, appui à l’interna-tional…) et alléger le fonctionnement deschambres. Cette mutation donnera naissance,dès le 1er janvier 2013, à la nouvelle chambrede commerce et d’industrie de région Paris Ilede France. La CCIV deviendra alors deux CCI

départementales, des Yvelines et du Val d’Oise.Le personnel sera rattaché à la CCIR et mis àla disposition des CCI départementales, quimettront en œuvre, sur leur territoire, les ac-tions votées au niveau régional. Ellesdévelopperont l’animation de leurs territoireset le face-à-face avec leurs entreprises et lesélus locaux pour lesquels elles disposerontd’une véritable autonomie et des moyens quileur seront propres. “Pour amorcer ces chan-gements au cours de la période 2011 – 2013,redéployer ce qui existait entre le Val d’Oise etles Yvelines, nous repartons avec une équipelargement renouvelée, avec près de 60% denouveaux membres, rappelle Frédéric Verhnes.Ce sont des gens de terrain, que nous sommesallés chercher au cœur des différents réseaux.”Une page se tourne également avec le démé-nagement de la délégation de Pontoise prévu

dans les prochains mois. Le personnel inves-tira les anciens locaux de la Caisse d’Epargneà Cergy Préfecture. Dans le Val d’Oise, unecentaine de collaborateurs de terrain serontdédiés exclusivement aux entreprises du dé-partement, afin de favoriser le contact direct.D’autres projets sont en cours, avec, notam-ment, le regroupement géographique desapprentis restauration de l’IFA Chauvin et del’école de Saint-Gratien, qui s’installerontdans les locaux de Saint-Gratien, tandis queles métiers de l’industrie et de la maintenanceseront redéployés à Osny. En matière d’appuiaux entreprises, les élus sont déjà au travailavec la mise en place de commissions et degroupes de travail, amenés à déterminer lesactions à venir.

www.versailles.cci.fr

De gauche à droite : Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, président de la délégationdes Yvelines; Yves Fouchet,président de la CCIV; Bruno Didier, vice-présidenttrésorier bi-départemental ; Fréderic Vernhes, 1er vice-président de la CCIV,président de la délégation duVal d’Oise.

ABC Informatique, l’ordinateur version simplifiée Installée à Domont, la société ABC Informa-tique, créée par Philippe Kersanté, a fait lepari ambitieux de rendre l’ordinateur accessi-ble aux seniors et ainsi, de rompre la fracturenumérique. L’entreprise, créée en 2009, ac-compagne et conseille les particuliers et lesentreprises en matière d’achat de matériels,d’installation, de dépannage, de formation, etréseaux. Elle lance aujourd’hui un nouveauservice : un PC ultrasimple d’utilisation, alliéà un logiciel spécialement dédié aux seniors.Baptisée Sérénité, cette interface se substi-tue à l’environnement Windows traditionnelet propose d’évoluer de façon simplifiée, avecdix menus illustrés par des dessins corres-

pondant aux fonctionnalités de la machine :courrier, Internet, photos, vidéos, texte,agenda, comptes, dessins, musique, jeux. Letout fonctionne de façon tactile. Cet outilpropose même de lire le contenu des mailsgrâce à une voix synthétique. Surfer sur In-ternet s’effectue également en touchantl’écran. Cette interface, dont ABC Informa-tique est propriétaire, s’adresse auxparticuliers ainsi qu’aux établissements de re-traite. La résidence Hélène Moutet à Domont,avec qui la société a signé un contrat, sera lapremière à en être équipée.Tél : 06 22 56 80 00www.abcinformatique.net

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Greenway : la livraison zéro pollutionDeux entreprises de Saint-Ouen l’Aumône sesont associées pour créer une entité spécialiséede transport urbain de marchandises 100%électrique : le logisticien Eurodislog, créé en

1991, spécialisédans la logistiquedu marketing et dela communicationqui dispose d’un en-trepôt de 50 000 m2

sur les parcs et l’unde ses fournisseurs,Europ Express, spé-cialisé dans letransport urgent,également basé àSaint-Ouen l’Au-mône. “Avec NicolasMorisse, directeurgénéral d’Eurodis-log, nous avonsentamé une ré-flexion communepour trouver des so-lutions en livraisons

propres, explique Grégory Roman, co-dirigeantd’Europ’Express. Nous avions des clients com-muns sensibles à l’environnement durable, uneexpertise déjà acquise dans le domaine du trans-port et avons misé sur ce marché d’avenir.”Baptisée Greenway Services, la nouvelle activitéa été lancée début septembre et dispose d’unentrepôt à la Plaine Saint-Denis. Grâce au sou-tien financier du groupe Horus Finance (auquel

appartient Eurodislog), un investissement deprès de 250 000 euros a été réalisé pour s’équi-per de véhicules électriques, sept au total : desvéhicules de capacité moyenne (de 2 t decharges utiles), de marque Modec, dotés d’uneautonomie de 100 km et des véhicules de petitetaille (de marque Goupil, 500 kg de chargesutiles et 70 km d’autonomie). Du simple colis àla palette, la filiale est aujourd’hui pionnière surle marché de l’éco-livraison urbaine. “L’élec-trique nous impose de repenser totalement notremode de distribution, étant tenus par descontraintes de poids et d’autonomie. Nous nousadressons à des clients qui livrent exclusivementen centre urbain (capitale et petite couronne).C’est la raison pour laquelle nous avons fait lechoix d’une plate-forme aux portes de Paris. Ilnous faut optimiser les tournées, massifier lesflux pour être économiquement viables.” La so-ciété s’est dotée d’un logiciel très pointu detraitement des flux de transport et distancesparcourues pour éviter le déchargement desbatteries avant le retour au dépôt. Six emploisont pu être créées grâce à cette activité. Nico-las Morisse et Grégory Roman sont ennégociation avec d’autres constructeurs commeRenault Trucks pour l’achat de plusieurs véhi-cules et projettent déjà de dupliquer leurconcept en implantant de nouvelles plateformesde distribution dans d’autres grosses agglomé-rations, comme Lille et Lyon.

Tél. : 01 53 26 68 68www.greenway-services.fr

ABB : un plan de revitalisation engagéAprès une seconde vague de départs en find’année dernière, les salariés d’ABB Saint-Ouen l’Aumône sont plus 400 à avoir étélicenciés par le groupe. Pris en charge pourcertains par le cabinet Parcours Plus à Cergy,antenne mise en place dans le cadre du plande sauvergarde et de l’emploi, ils sont loind’avoir tous été reclassés. Les anciens salariésaccompagnés ont bénéficié d’un entretiend’évaluation et d’orientation, d’un bilan per-sonnel et professionnel, d’actions deformation ou de validation des acquis de l’ex-périence et de soutien dans leurs démarchesde recherche d’emploi. Les profils proposéssont divers : techniciens robotique, automati-ciens, assistantes polyvalentes et assistantesde direction, responsables et pilotes bureaud’études, chefs de projets, techniciens demaintenance, acheteurs...Le site devrait compter à terme 220 personnes,suite à l’ensemble des départs annoncés et à

l’arrivée d’autres salariés venus de Persan. Pa-rallèlement, un plan de revitalisation se met enplace, piloté par la DIRECCTE. Ce plan est uneobligation que l’Etat peut faire peser sur lesgroupes ou entreprises de plus de 1000 salariésqui procèdent à des licenciements ou des fer-metures d’entreprises. Il se traduit alors parune “convention” passée entre l’entrepriseconcernée et l’Etat. Cette “convention” définitles moyens renforcés et les mesures qui en dé-coulent et qui seront prises pour redynamiserle bassin d’emploi touché par les difficultéséconomiques. ABB devra ainsi mobiliser unbudget pour ce plan, représentant plusieursfois la valeur mensuelle du SMIC par emploisupprimé. L’utilisation de ce fonds n’a pas en-core été dévoilée…ABB Antenne Emploi : Contact : Paula Capraru au 01 30 17 32 4210, rue de la Grande Ourse - 95800 [email protected]

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Clark Diffusion, fabricant de serviettes en papierLa société Clark Diffusion est arrivée il y a prèsde cinq ans à Saint-Ouen l’Aumône après avoirquitté Nanterre. Aucune enseigne sur la devan-ture, la société y développe ses activités dans laplus grande discrétion. Née il y a 34 ans et re-prise peu de temps après par Bernard Akoka, laPME, à l’origine spécialisée dans les colles et lesproduits d’entretien, se repositionne sur uneactivité bien différente : la fabrication denappes, de serviettes en papier, sets et cheminsde table… Imprimés et personnalisés (dessins,logos, gauffrages…), ces produits jetables sontessentiellement destinés aux restaurateurs. Unsecteur bataillé, et qui selon Bernard Akoka,s’apparente “presque à de la vente d’épicerie”.“Nous travaillons avec multiplicité de clients,près de 2000, auxquels nous distribuons nosproduits en direct. Les besoins dans ce secteursont très fragmentés, nos clients passent com-mande pour de petits volumes. Par ailleurs, lesecteur de la restauration bouge beaucoup etnos commerciaux doivent sans cesse assurerune présence terrain pour garder le contact etséduire de nouveaux clients.” Clark travaille àpartir de bobines mères (gros rouleaux de pa-pier intissé), qui sont imprimées et découpéesdans ses ateliers. Huit collaborateurs, conduc-teurs flexographiques*, assurent leurfabrication. Avec une production de plus d’unmillion de serviettes par mois, la PME de per-sonnes a fait le choix de ne travailler que surl’Ile-de-France (particulièrement Paris, où ellereprésente un quart du marché), privilégiant laproximité pour un service rapide. Depuis

quelques années, Clark Diffusion a étoffé soncatalogue en proposant de la vaisselle (en dur) :verres, couverts, assiettes, plats, accessoires detable, une offrecomplémentaire quis’est rapidement dé-veloppée etreprésente désormais25 % du chiffre d’af-faires de la PME. “Lesrestaurateurs aimentchanger leur vaissellebeaucoup plus régu-lièrement qu’avant,en fonction desmodes et pour ac-compagner laprésentation de leursplats. Grâce à cettediversification, nousavons pu nous main-tenir malgré laconjoncture.” Très ré-cemment, BernardAkoka a été rejointdans l’entreprise parsa fille, qui sera sansdoute d’ici quelques années, amenée à lui succé-der à la direction de la société.

Tél. : 01 34 40 71 71www.clarkdiffusion.com* la flexographie est un procédé d'impression en relief proche de la typographie

AMCO s’installe auxBéthunesLa société AMCO, spécialisée dans les piècescaoutchouc et plastique pour l’industrie(pièces découpées, extrusion, moulage),vient d’acheter un bâtiment situé avenuedes Béthunes à Saint-Ouen l’Aumône, oùelle a aménagé début janvier. L’entreprisefamiliale, créée en 1932, a quitté Bezons àla recherche de locaux plus spacieux. Lesbureaux et la zone de stockage représen-tent quelque 6000 m2. En croissance, la PMIdont la direction générale a été reprise parJean-Claude Schwob, emploie une cin-quantaine de personnes et travailleessentiellement pour l’automobile et le fer-roviaire, mais aussi les secteurs dubâtiment et la construction mécanique. Sesclients sont de grands comptes comme Als-tom, Bombardier, Siemens, PSA, Renault…De prochains investissements sont prévusdans les mois qui viennent (achats de deuxnouvelles machines) ainsi que des recrute-ments (ouvriers qualifiés et caristes).Tél. : 0 810 10 03 22 - www.be-pro.fr

Siremballage, toujours dans leTOP 500Réalisée sur la base des chiffres de l’exercice 2009, cette12e édition du Top 500 des entreprises d’emballage* mon-tre que la filière de l’emballage et du conditionnement asubi de plein fouet l’impact de la crise financière. EnFrance, en Europe comme dans le monde, les chiffres d’af-faires sont en recul. Un petit clin d’œil dans ce cadre à lasociété Siremballage, en 197e position. Dirigée par Roger Vil-lefeu, cette PME familiale emploie 126 personnes pour un chiffred’affaires de 31,22 millions d’euros, malgré un léger fléchissement deses activités par rapport à l’exercice précédent (-6,8%). *réalisé par Emballages Magazine

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Resto Du MoiS

Et si vous déjeuniez japonais ? Au cœur de Pontoise vient des'ouvrir l'Espace Sushi. Un peu d'exotisme dans cette froidure,une parenthèse zen qui fait du bien entre 12 et 14 heures. Xixivous accueille et vous présente son plateau tournant, une ori-ginalité dans l'agglomération de Cergy-Pontoise : service rapide,choix de mets variés à tout tarif, de 2,50€ à 4,50€.A table, une carte large, avec de nombreux plats, sushis, sashi-mis, brochettes,...Tout le classique japonais à des prixtrès convenables, un exemple : "leplateau sushi California mixte" :2 saumons, 6 thons cuits/avocat,1 brochette de bœuf fromage etune brochette boulette de poulet,pour 12€ + 1 bol de riz.Après la cérémonie des servietteschaudes, on vous sert une soupe dechampignons – poulet, ac-compagnée d'unesalade de lé-g u m e stradition-nelle avantde dégusterle plat princi-pal. Le décor est

chaleureux, bois, tentures, beiges et marrons, quatre salles dontdeux à l'étage, vous donnent une sensation de bien-être.A noter la fraîcheur exceptionnelle du poisson, la marée étantlivrée chaque matin en direct de Rungis. Deux associés se sontinstallés sur ces deux niveaux, Mme Won à la cuisine et Xixi Jinau service. Recherchant un espace et venant du 93, c'est le ha-sard qui leur a fait découvrir cet endroit, que nous conseillonsà nos lecteurs.

Une salle fermée pouvant recevoirune dizaine de personnes à l'étageest propice aux discussions d'affairesou aux repas entre amis. Vous pou-vez aussi commander, vos plats etaller les chercher pour un dîner defête ou une occasion spéciale. Déjà,la clientèle se fidélise au bout de troismois. Le ticket moyen le midi est de11 à 12€. Impliquée localement, Xixia participé au concours des vitrinesde Noël à Pontoise, un moyen de sefaire connaître. Une adresse à garder.

4, RUE THIERS À PONTOISEFERMÉ LE DIMANCHE MIDITÉL. : 01 30 38 56 28

Demanded’emploi Femme, 46 ans souhaite

s'investir dans une entreprise

en tant qu'assistante.

Développement portefeuille

clients/prospects (prise de

RDV, détection des besoins,

gestion administrative...).

Expériences précédentes :

PME/PMI et groupes (service

client), 8 ans dans un centre

de formation continue (assis-

tante du Directeur)

Tél. : 06 75 90 29 58

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Espace sushi : une parenthèse poisson

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Le musée Louis Senlecq en appelle aux mécènes

Janvier-Février 2011 – n°110 – Contact Entreprises

Devenez mécène pour aider le musée d’art etd’histoire Louis Senlecq de l’Isle Adam à acquérirun chef d’œuvre de Jules Dupré (1811 – 1889),un des plus importants peintres français de pay-sage du 19e siècle. La toile s’appelle Environs deSouthampton, peinte en 1835 (115x184 cm). Le

musée municipal de l’Isle Adam possède la 3e col-lection d’œuvres de cet artiste, après le musée duLouvre et le Musée des Beaux-Arts de Reims.L’Isle Adam y est attaché car après avoir voyagéen Angleterre et sillonné la France, ce portraitisteloue en 1845 un atelier à L’Isle Adam et s’y ins-talle définitivement en 1850. 400 000 euros sontnécessaires pour l’acquisition de cette œuvre, jus-tifiés par son caractère unique. Les créditsd’acquisition et les aides publiques doivent per-mettre de réunir 80 % de cette somme. L’appelau mécénat vise à rassembler les 20 % restantsavant le mois de mars 2011, date à laquelle le ta-bleau risque de quitter le sol français. Pour contractualiser le don de particuliers ou d’entreprises ou pourtoute information complémentaire :Anne-Laure Sol au 01 34 69 45 44.

Clin d’œil à nos Roses des SablesNous avions encouragé et soutenu l’équipage d’Isabelle Giguet, conseillère clientèle privée à la BNP,qui a pris le départ en octobre dernier du Trophée Rose des Sables, aux côtés de Cécile Huguel. Lebinôme a bien fonctionné et repartira l’année prochaine pour une nouvelle course à travers le Ma-roc. Sur une centaine d’équipages au départ, et après quelques aléas, les deux “quadras” sont arrivéesen 20e position, à bord de leur 4x4 Toyota. Elles se préparent déjà pour la prochaine édition, qui sedéroulera du 6 au 16 octobre 2011, épaulées par plusieurs entreprises sponsors (parmi lesquelles 3M),qui ont contribué au financement de l’équipement et du voyage.

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DétenteLi

vres

Rétrospective “de Véronèse àMatisse”, aumusée Tavet-DelacourLe musée Tavet-Delacour de Pon-toise présente sa nouvelleexposition de “Véronèse à Matisse”jusqu’au 6 mars 2011. Près de 150dessins eta q u a r e l l e sdes collec-tions desmusées dePontoise ysont pré-s e n t é s .Cette ex-positionr é s u l t ed ' u n es é l e c -t i o nr é a l i -sée parmi plusieursmilliers de feuilles depuis le 16e siè-cle jusqu'à nos jours. Elle présente ladiversité des techniques et desusages du dessin. Tél. : 01 30 38 02 40 [email protected] -

Gas

tron

omie

Sannois réitère sonsalon du vin etdu terroirLa 4e édition du salon sannoisien duvin et du terroir se tiendra le samedi5 mars, de 11h à 19h30 et le di-manche 6 mars, de 10h à 18h, aucentre Cyrano de Bergerac. Des vi-gnerons de différentes régions vousferont découvrir leur production devin et champagne. Des producteursprésenteront leur travail artisanal(escargots cuisinés, spécialités duPérigord, pruneaux d’Agen, miel…).L’art et le bien-être seront égale-ment au rendez-vous avec unpeintre et un sculpteur de renom,un créateur de bijoux, des produitscosmétiques…

Entrée : 1 €Tél. : 01 39 98 20 10

Les Editions du Valhermeil publient deux livres his-toriques, l’un sur Bessancourt, le second surEnghien. On doit l’ouvrage sur l'église gothiqueSaint-Gervais-Saint-Protais au Bessancourtois Ri-chard Fumey. Le livre présente à la fois les richessesde l'édifice construit sous Saint-Louis, et son his-toire, à travers celle de la ville. Commande et Réservation au 06 35 17 38 19

A Enghien-les-Bains, dix-sept auteurs (ingénieurs,historiens, professeurs, chargé de communication,chef de projet...) ont co-écrit l’ouvrage “Enghien-les-Bains : des origines à 2010, regards croisés surla ville”, disponible depuis début janvier. Abondam-ment illustré, il dresse le portrait de la ville thermale(origines, architecture, personnages célèbres...).L’ouvrage est disponible dans les librairies enghien-noises ainsi qu’à l’office du tourisme.

Deux nouvelles publications au Valhermeil

sson

Expo

sitio

nRire et mystère au Théâtre 95Entre comédie et suspens, le Théâtre 95 présente en ce début d’année deux piècessatiriques et intrigantes : Trompe-l’œil et cache-misère et Sueurs moites.Jusqu’au 5 mars, Trompe-l’œil et cache-misère met en scène l’histoire drôle outragique d’un couple de clowns et d’un musicien victime de la dure réalité duquotidien. Un véritable cabaret satirique. La pièce traite à la fois les problèmes duquotidien et permet au spectateur de prendre conscience de ce qu’il ne voit pas. Du 28 janvier au 8 avril, Sueurs moites vous plonge dans une enquête improba-ble librement inspirée des univers de Bogart, Hitchcock et Murnau. Une ambianceteintée de noir et blanc respirant le polar décalé. Cadrages, travellings et grosplans s’affranchissent de la caméra… Musique et bruitages naissent sous lesdoigts du pianiste… Le cinéma devient vivant !www.theatre95.fr - Réservation : 01 30 38 11 99

Thé

âtre

Cin

éma

A la découvertedu film d’anima-tion français et internationalDu 4 février au 26 février, l’associationEcrans VO vous accueille pour la 11e

édition du festival Image par Image.Un événement à la fois divertissant etculturel qui s’adresse à un large public. Pen-dant trois semaines, dans une vingtaine de salles dudépartement, il sera possible de goûter au meilleur du cinéma d'animation fran-çais ou international, de découvrir des films et les coulisses de la création, des atelierstechniques, des expositions.ais aussi champs, jardins fleuris et scènes familiales. Prix de vente : 20 eurosRenseignements au 01 34 25 37 14http://www.valdoise.fr/8083-ecrans-vo.htmhttp://imageparimage.wordpress.com/

La gratuité pour

4 sites culturelsvaldoisiensLe Conseil général a décidé d’instaurer la gra-

tuité d’accès permanente aux sites culturels

du Conseil général, pour favoriser l’accès de

tous à la culture. Cette initiative s’applique

dès le mois de février et concerne tous les pu-

blics. Quatre sites sont concernés : l’Abbaye

de Maubuisson à Saint-Ouen l’Aumône, dédiée à l’art contemporain, le Musée archéologique du

Val d’Oise, le Musée de Wy-dit-Joli-Village (traditions populaires et les jardins) dont la réouver-

ture est prévue au printemps 2011 et la Maison du docteur Gachet (expositions de gravures

contemporaines) à Auvers-sur-Oise. Le Conseil général espère ainsi augmenter significative-

ment la fréquentation de ces lieux et permettre à un large public de les découvrir.

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