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[15. IX. 1947] Kurze Mitteihmgen - Brief reports 377 rides, les autres 6talent gu6ris de telles 16sions depuis de longs reels. Chaque animal d'un premier groupe-de 10 fur inject~ 2 lois par 24 heures pendant 7}~ jours (15 in- jections), ceux d'un deuxi~mc groupc de 3 le furent une lois par jour pendant 15 jours (15 injections), ceux d'un troisi~me groupe de 6 le furent une lois par jour pendant 8 jours (8 injections). La dose totale de pSnicilline varia de 50 000 g 150 000 U.O. par kilogramme d'animal. En- fin, du 4 e au 7 e mois aprSs la fin de la cure, la gu6rison biologique fur v4rifi4e g la lumi~re des trois crit~res qu'un de nous a dStaill6s ailleurs ~, 5 savoir le transfert des ganglions poplit~s, le transfert d'un m~lange d'autres organes (role, rate, rein, surr~nale et moelle osseuse) et l'inoculation seconde, dans les testicules, de la souche syphilitique homologue. En examinant nos r~sultats, on volt que, quelle que fflt la modalit~ de traitement institute, tous les sujets parurent enti~rement gu6ris lors de la v~rification. Car la n~gativit~ de l'inoculation seconde peut s'interprSter ~ par la persistance, durant les 10 premiers reels, non de l'infection sp~cifique mais d'une postimmunit~. Si done on se base sur les donn~es de la syphilis exp~rimentale du Lapin, l'administration d'une dose totale de 50000 U.O. de p~nicilline par kilogramme, sous ta forme de 8 injections quotidiennes cons~cutives, dans les muscles, d'une suspension dans ~beeswax-peanut oil~,, s'av~re une des formules les plus s~duisantes pour la seute p~nicil- linoth~rapie de la syphilis. On peut d'ailleurs sans grand inconvenient augmenter la dose et prolonger la dur~e. Soulignons toutcfois que les r6sultats cliniques sent, en r~gle g~n6rale, moins favorables ~, I1 semble que certains facteurs nous 6chappent pour expliquer les diff6rences observ6es chez l'homme et l'animal. Nous poursuivons teur 6tude. A. BESSEMANS, R. DEROM, P. DoussY et P. DEROM Institut d'hygi~ne et de bacteriologic de l'Universit6 de l'Etat ~. Gand (Belgique), le 18 juillet 1947. Summary When suspended in beeswax-peanut oil according to ROI~ANSK¥ and RITTMAN, a total amount of 50,000 Ox- ford units of C. S. C. penicillin (Commercial Solvents Cor- poration U,S.A.) pro kg., covering 8 intramuscular injections with intervals of one day, apparently sufficed to cure of syphilis (Ghent strain) rabbits infected into both testicles for two months to one year. The criteria of healing were applied 4 to 7 months after the end of the treatment and consisted in the transfer of the popliteal lymph nodes and other organs and in a second inoculation with the homologous strain. Unknown fac- tors must be considered to explain the differe~xt results of the sole penicillinotherapy of syphilis observed in rabbits and in man. A. BESSEMANS et A. D~O0, Bull, Acad, roy, M~d, Bclgique, No 8, p. 530 (1941) ; Ann. Inst. Pasteur, 68, ~94 (194~) ; Arch. physic. Med. 27, 547 (1946). P. GASTINEL,Bull. Acad, M4d. (Paris), 129, 587 (I945). 3 p. A. O'LEARYet R. R. KIERLAND,J. Am. med. Ass. 132, 430 (1946). - J. YA~POLSKX et A. HEYMA~, J. Am. med. Ass. 132, 368 (1946). - CI,. HUR~EZ et M. DESURMONr,Presse m~d., N O 35, p. 401 (1947) -Therapeutic Notes (Parke, Davis et Co.) p. 87, avril 1946-ctc, PRO LABOIRATORIO Contribution h l'~tude de la vitesse du courant san~uin darts les art~res La vitesse d'~coulement du sang est, depuis fort long- temps, l'objet de nombreuses recherches. Dans le cadre obligatoirement restreint de cette premiere communica- tion nous nous bornerons ~ rappeter qu'un certain nombre de tEchniquEs, tcllcs que le compteur de LUDWIG, les manom~tres de P~TOT ou l'appareit thermo-~lectrique de R~I~¢, ne peuvent gu~re ~tre utilis~es que sur l'animal. D'autres proc~d~s consistent ~ injecter dans une veine du bras une substance-signal comme la saccharine ~, l'Sther et le dShydrocholate de soude~ ou la lob~line ~ dont lc passage au niveau de la muqueuse linguale, l'apparition dans l'air expir~ ou Faction irritante sur la muqueuse laryng~e dolt ~tre indiqu6e par Ie sujet. Pour obvier aux nombreuses sources d'erreurs dues aux variations individuelles du temps de perception et de r~action on t~ pr6f~r6 par la suite appliquer, par vole veineuse ~galement, des substances dent le transit p6riph6rique puisse 6tre enregistr6 objective- ment: on s'est adress6 avant tout aux colorants, tcls que le bleu de m6thyl~ne 4, ~ la fluoresceine 5 et au sodium radioactif% Les r6sultats obtenus n'en sent pas moins sujcts k discussion et X interpr6tations diverses puisque le temps mesur~ entre l'injection de la substance et son apparition au niveau des extr~mit6s est une fonction de diff6rentes vitesscs d'6coulement: circulation veineuse, passage du cceur droit, petite circulation, co2ur gauche et enfin segment art~riel de la grande circulation. ~/[ATTHES et ses collaborateurs ~ ont publi~ une m6thode permettant de d6terminer la vitesse du courant sanguin pour te trajet allant des capillaires pnlmonaires ~ la pSriph6rie somatique; cllc ne donne cependant qu'un r6sultat global pour trois segments circulatoires fonc- tionnellement diff6rents. DE plus, selon les constatations des auteurs eux-m~mes, les modifications du rythme respiratoire se r~percutent sur la vitesse du courant san- gain, provoquant des variations de =1=10%. Aussi avons-nous song5 h ~liminer les trajets pul- monaire et cardiaque en injectant un colorant par vole art6rielle etcn enregistrant son transit p6riph~,rique selon le mode photo-6lectrique d5jh connu. L'innocuit6 de l'application intra-art6rielle de colorants tels que le violet de gentiane ou le mercurochrome partiqu6e depuis plus de 10 ans ~. titre thdrapeutiquc ~ a ~t~ suffisamment d6montr6e pour en permettre l'usage dans un but dia- gnostique ou scientifique. D'autre part on a injectS, sp6cialement en France ~, une solution de fluoresceine dans l'art~re principale d'un membre. L'effct de fluo- rescence p6riph6rique raise en 6vidence par une sSrie de scarifications n'a cependant 6t6 utilis6 que dans le but de d6terminer la perm6abilit6 des vaisseaux et non la vitesse du courant sanguin. La d6termination de celle-ci par application art6rielle de bleu de mdthyl~ne ou de ~bleu-de-Geigy)~ ~ repr6scnte done bien une innovation dent nous n'avons trouv6 aucun prScSdent dans la lit- t6rature. Pour ~viter route 16sion dc l'endoth61ium vasculaire et pour ~liminer dans la mesure du possible des ph6no- 1 F. P. DURAS, Lancet 246, 303 (1944). R. GODEL et C. CHEL&LE, La presse mddieale ~, 48 (1936). a F. PICClONE, V. LINNet J. BOYD, J. Labor. a. clin. Med. ,°6, 766 (1941). 4 K. M~.TTUESet I. SCHLEIC~ER,Z. exp. Med. 105, 755 (1939). K. LANGEct L. J. BOYD, Arch. int. Med. 74, 175 (1944). e B. C. S~nT~ ct E.H. QWMBY, Surg. Gynec. Obstet. 79, 14~ (1944). 7 K. MATTHESet X. MALIKIOSIS, Dttch. Arch. klin. Med. 179, 500 (1936). s G. ARSULU et P. H. FI~IEn, La presse m~dicate 31, 1929 (1936). 9 H. C. 3. W~t¢~¢, Schweiz. reed. Wschr. 77, 763 (1947). lo Nous saisissons l'occ~ion qui nous est offerte de remercier icl la maison J. R. Geigy, B~de, qui mit gracieusement St notre dispo- sition le ~bleu-de-Geigy, n~cessaire St nos recherches.

Contribution à l'étude de la vitesse du courant sanguin dans les artères

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Page 1: Contribution à l'étude de la vitesse du courant sanguin dans les artères

[15. IX. 1947] Kurze Mitteihmgen - Brief reports 377

rides, les au t re s 6 ta lent gu6ris de tel les 16sions depuis de longs reels. Chaque an imal d ' u n p remier groupe-de 10 fur inject~ 2 lois p a r 24 heures p e n d a n t 7}~ jours (15 in- ject ions) , ceux d ' u n deux i~mc groupc de 3 le fu r en t une lois p a r j o u r p e n d a n t 15 jours (15 inject ions) , ceux d ' u n t rois i~me groupe de 6 le fu ren t une lois pa r j ou r p e n d a n t 8 jours (8 inject ions) . L a dose to ta le de pSnicil l ine va r i a de 50 000 g 150 000 U . O . p a r k i l og ramme d ' an ima l . E n - fin, du 4 e au 7 e mois aprSs la fin de la cure, la gu6rison bio logique fur v4rifi4e g la lumi~re des t ro is cri t~res q u ' u n de nous a dStaill6s ai l leurs ~, 5 savoi r le t r a n s f e r t des gangl ions poplit~s, le t r ans fe r t d ' u n m~lange d ' a u t r e s organes (role, ra te , rein, surr~nale e t moel le osseuse) e t l ' i nocu la t ion seconde, dans les test icules , de la souche syph i l i t i que homologue .

E n e x a m i n a n t nos r~sultats, on v o l t que, quel le que fflt la moda l i t~ de t r a i t e m e n t in s t i t u t e , tous les suje ts p a r u r e n t en t i~ remen t gu6ris lors de la v~r i f icat ion. Car la n~gat iv i t~ de l ' i nocu la t ion seconde p e u t s ' i n t e rp rS te r ~ par la pers is tance, d u r a n t les 10 p remiers reels, non de l ' in fec t ion sp~cif ique mais d ' u n e pos t immuni t~ . Si done on se base sur les donn~es de la syphi l is exp~r imenta le du Lap in , l ' a d m i n i s t r a t i o n d ' u n e dose to ta le de 50000 U .O. de p~nicil l ine pa r k i logramme, sous ta forme de 8 in jec t ions quo t id i ennes cons~cutives, dans les muscles, d ' une suspension dans ~beeswax-peanu t oil~,, s ' av~re une des formules les plus s~duisantes pour la seute p~nicil- l inoth~rapie de la syphil is . On p e u t d 'a i l leurs sans g rand inconven ien t a u g m e n t e r la dose e t p ro longer la dur~e. Soul ignons tou tc fo i s que les r6sul ta ts c l iniques sent , en r~gle g~n6rale, moins f avorab les ~, I1 semble que cer ta ins fac teurs nous 6chappen t pour exp l ique r les diff6rences observ6es chez l ' h o m m e et l ' an imal . Nous poursu ivons teur 6tude.

A. BESSEMANS, R. DEROM, P. D o u s s Y et P. DEROM

I n s t i t u t d 'hyg i~ne et de bac te r io logic de l 'Un ive r s i t 6 de l ' E t a t ~. G a n d (Belgique), le 18 ju i l le t 1947.

S u m m a r y

W h e n suspended in b e e s w a x - p e a n u t oil accord ing to ROI~ANSK¥ and RITTMAN, a t o t a l a m o u n t of 50,000 Ox- ford uni t s of C. S. C. penici l l in (Commercia l So lven t s Cor- pora t ion U,S.A.) p ro kg., cove r ing 8 i n t r a m u s c u l a r in jec t ions w i t h i n t e rva l s of one day , a p p a r e n t l y suff iced to cure of syphi l is (Ghen t strain) rabb i t s in fec ted in to bo th tes t ic les for two m o n t h s to one year . The cr i te r ia of hea l ing were appl ied 4 to 7 m o n t h s a f te r t h e end of the t r e a t m e n t and cons is ted in t he t r ans fe r of t h e popl i tea l l y m p h nodes and o the r organs and in a second inocula t ion w i t h t h e homologous s t ra in . U n k n o w n fac- tors m u s t be cons idered to exp la in t he differe~xt resul t s of t h e sole pen ic i l l i no the rapy of syphi l is obse rved in rabbi ts and in man.

A. BESSEMANS et A. D~O0, Bull, Acad, roy, M~d, Bclgique, N o 8, p. 530 (1941) ; Ann. Inst. Pasteur, 68, ~94 (194~) ; Arch. physic. Med. 27, 547 (1946).

P. GASTINEL, Bull. Acad, M4d. (Paris), 129, 587 (I945). 3 p. A. O'LEARY et R. R. KIERLAND, J. Am. med. Ass. 132, 430

(1946). - J. YA~POLSKX et A. HEYMA~, J. Am. med. Ass. 132, 368 (1946). - CI,. HUR~EZ et M. DESURMONr, Presse m~d., N O 35, p. 401 (1947) -Therapeutic Notes (Parke, Davis et Co.) p. 87, avril 1946-ctc,

P R O L A B O I R A T O R I O

C o n t r i b u t i o n h l ' ~ t u d e d e l a v i t e s s e d u c o u r a n t s a n ~ u i n d a r t s l e s a r t ~ r e s

La v i tesse d '~cou l eme n t du sang est, depuis for t long- temps, l ' ob j e t de nombreuses recherches . Dans le cadre

ob l iga to i r emen t res t re in t de ce t t e p remie re c o m m u n i c a - t ion nous nous bornerons ~ r appe te r q u ' u n ce r ta in n o m b r e de tEchniquEs, tcl lcs que le c o m p t e u r de LUDWIG, les manom~t r e s de P~TOT ou l ' appare i t t he rmo-~ lec t r ique de R~I~¢, ne p e u v e n t gu~re ~tre utilis~es que sur l ' an imal . D ' a u t r e s proc~d~s consis tent ~ in j ec t e r dans une ve ine du bras une subs tance-s igna l c o m m e la sacchar ine ~, l 'S ther e t le dShydrocho la te de soude~ ou la lob~line ~ d o n t lc passage au n iveau de la m u q u e u s e l inguale , l ' appa r i t i on dans l ' a i r expir~ ou Fac t ion i r r i t an t e sur la m u q u e u s e laryng~e dol t ~tre indiqu6e pa r Ie suje t . P o u r obv ie r aux nombreuses sources d ' e r reurs dues a u x va r i a t ions ind iv idue l les du t emps de pe rcep t ion e t de r~act ion on t~ pr6f~r6 pa r la sui te appl iquer , pa r vo le ve ineuse ~galement , des subs tances d e n t le t r an s i t p6r iph6r ique puisse 6tre enregis tr6 ob jec t ive - m e n t : on s ' e s t adress6 a v a n t t o u t aux colorants , tcls que le bleu de m6thyl~ne 4, ~ la f luoresceine 5 et au sod ium radioact i f% Les r6sul ta t s ob t enus n ' en sen t pas moins su jc t s k discussion et X in t e rp r6 ta t ions diverses pu i sque le t e m p s mesur~ en t re l ' i n j ec t ion de la subs tance e t son appa r i t i on au n iveau des ext r~mit6s est une fonc t ion de diff6rentes vi tesscs d ' 6cou l emen t : c i rcu la t ion veineuse, passage du cceur droi t , pe t i t e c i rcula t ion , co2ur gauche e t enf in s e g m e n t art~riel de la g rande c i rcula t ion.

~/[ATTHES et ses co l l abora teu r s ~ on t publi~ une m6 thode p e r m e t t a n t de d6 te rmine r la v i tesse du cou ran t sanguin p o u r te t r a j e t a l l an t des capi l la i res pn lmona i r e s ~ la pSriph6rie s o m a t i q u e ; cllc ne donne c e p e n d a n t q u ' u n r6sul ta t g lobal p o u r t rois s egmen t s c i rcula to i res fonc- t i o n n e l l e m e n t diff6rents. DE plus, selon les cons t a t a t i ons des au t eu r s eux-m~mes, les modi f i ca t ions du r y t h m e resp i ra to i re se r~pe rcu ten t sur la v i tesse du c o u r a n t san- gain, p r o v o q u a n t des va r i a t ions de =1=10%.

Auss i avons -nous song5 h ~l iminer les t r a j e t s pul- mona i r e e t c a rd i aque en i n j e c t a n t un co lo ran t par vole ar t6riel le e t c n en reg i s t r an t son t r ans i t p6riph~,rique selon le mode pho to -6 lec t r ique d5jh connu. L ' i nnocu i t6 de l ' app l i ca t ion in t ra -ar t6r ie l le de co loran ts te ls que le v io le t de gen t i ane ou le m e r c u r o c h r o m e pa r t iqu6e depuis plus de 10 ans ~. t i t re t h d r a p e u t i q u c ~ a ~t~ su f f i s ammen t d6mont r6e pour en p e r m e t t r e l 'usage dans un b u t dia- gnos t ique ou scient i f ique. D ' a u t r e p a r t on a injectS, sp6c ia lement en F r a n c e ~, une so lu t ion de f luoresceine dans l ' a r t~re pr inc ipa le d ' u n membre . L ' e f f c t de fluo- rescence p6r iph6r ique raise en 6vidence par une sSrie de scar i f ica t ions n ' a c e p e n d a n t 6t6 uti l is6 que dans le b u t de d6 te rmine r la perm6abi l i t6 des va i s seaux e t non la v i tesse du c o u r a n t sanguin . L a d 6 t e r m i n a t i o n de celle-ci p a r app l i ca t ion art6riel le de bleu de mdthy l~ne ou de ~bleu-de-Geigy)~ ~ repr6scn te done b ien une i n n o v a t i o n d e n t nous n ' a v o n s t rouv6 aucun prScSdent dans la li t- t6 ra ture .

P o u r ~vi ter r ou t e 16sion dc l ' endoth61ium vascu la i re e t p o u r ~l iminer dans la mesure du possible des ph6no-

1 F. P. DURAS, Lancet 246, 303 (1944). R. GODEL et C. CHEL&LE, La presse mddieale ~, 48 (1936).

a F. PICClONE, V. LINNet J. BOYD, J. Labor. a. clin. Med. ,°6, 766 (1941).

4 K. M~.TTUES et I. SCHLEIC~ER, Z. exp. Med. 105, 755 (1939). K. LANGE ct L. J. BOYD, Arch. int. Med. 74, 175 (1944).

e B. C. S~nT~ ct E.H. QWMBY, Surg. Gynec. Obstet. 79, 14~ (1944).

7 K. MATTHES et X. MALIKIOSIS, Dttch. Arch. klin. Med. 179, 500 (1936).

s G. ARSULU et P. H. FI~IEn, La presse m~dicate 31, 1929 (1936). 9 H. C. 3. W~t¢~¢, Schweiz. reed. Wschr. 77, 763 (1947).

lo Nous saisissons l'occ~ion qui nous est offerte de remercier icl la maison J. R. Geigy, B~de, qui mit gracieusement St notre dispo- sition le ~bleu-de-Geigy, n~cessaire St nos recherches.

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378 Nouveaux livres - Recensioni IEXPERIENTIA Vow, [II/9!

m 6 n e s v a s o m o t e u r s r6f lexes ~ p o i n t de d 6 p a r t a r t6r ie l 1, n o u s a v o n s c o m m e n c 6 p a r i n j e e t e r 1 c m a d ' n n e so lu t i on de c o l o r a n t /~ 1%, r e n d u e i s o t o n i q u e p a r a d j o n c t i o n de glucose. Pu i s nous a v o n s a u g m e n t 6 p r o g r e s s i v e m e n t la c o n c e n t r a t i o n t o u t en r 6 d u i s a n t d ' a u t a n t la q u a n t i t 6 t o t a l e de l iqu ide in jec t6 . Nos exp6r iences o n t d 6 m o n t r 6 q u ' u n e s o l u t i o n de ccbleu-de-Geigy,, ~t 5 % ou de b leu de m 6 t h y l 6 n e / ~ 4 °/o a p p l i q u 6 e en doses de 0,2 k 0,3 cm 3 es t s u f f i s a n t e e t inof fens ive .

N o u s n ' a v o n s pa s l ' i n t e n t i o n d ' e n t r e r ici d a n s le d6 ta i l de la t e c h n i q u e d ' e n r e g i s t r e m e n t ; n o u s n ' e n e squ i s se rons que le p r i n c i p e : Les i n j e c t i o n s o n t 6t6 p r a t i q u 6 e s d u r a n t la d i a s to l e d a n s l ' a r t 6 r e f6mora le , au n i v e a u de son or ig ine . El les o n t 6t6 pouss6es le p lus r a p i d e m e n t pos- s ible , so i t en une d e m i e - s e c o n d e e n v i r o n p o u r 0,3 cm a. Le t r a n s i t du c o l o r a n t a 6t6 en reg i s t r6 p a r t r a n s i l l u m i n a - t i o n de la p u l p e des troisib, m e e t q u a t r i 6 m e or te i l s au m o y e n d ' u n e l a m p e de 100 W a l i m e n t 6 e p a r u n ac- c u m u l a t e u r de 6 V. Sa p u i s s a n c e 6 c l a i r a n t e a fit6 ut i l is6e au m a x i m u m p a r u n s y s t 6 m e r6 f l ec t eu r e t e o n d e n s e u r . De p lus nous a v o n s in t e rca l6 e n t r e elle e t l ' 6 p i d e r m e u n f i l t re rouge Agfa 64, des t in6 ~t s u p p r i m e r les f l u c t u a t i o n s d ' a b s o r p t i o n l u m i n e u s e dues k la v a r i a t i o n de la t e n e u r du s a n g cap i l l a i re en o x y h f m o g l o b i n e . J a m b e e t p i ed d u su je t , a p p a r e i l de t r a n s i l i u m i n a t i o n e t cet lule s o n t m o n t h s su r un s u p p o r t p e r m e t t a n t une p a r f a i t e r~ ten - t ion , sans exe r ce r de c o n t r a i n t e su r la c i r c u l a t i o n du m e m b r e in t6ress6. Q u a n t a u x c o u r a n t s pho to -61ec t r iques ils o n t 6t6 en reg i s t r6 s sans a m p l i f i c a t i o n au m o y e n d ' u n g a l v a n o m ~ t r e d'EINTHOVEN.

Alors que nos c o l o r a n t s in j ec t6s d a n s la ve ine bas i l i que p a r e x e m p l e p r o v o q u e n t p a r l eur pa s sage a u n i v e a u des e x t r ~ m i t 0 s u n e v a r i a t i o n d ' o p a c i t 6 t i s su l a i r e f a c i l e m e n t d6cetable , il n ' e n es t p a s de m ~ m e Io rsqu ' i l s s o n t ap - p l iqu6s p a r voie a r t6 r i e l l e : il ne se passe r ien de saisis- sable , si l ' on n ' a pas r ecours ~ u n ar t i f ice , qu i cons i s te d i l a t e r les cap i l l a i res de la r6gion in t6ress~es p a r u n e b r 6 v e i o n t o p h o r ~ s e h i s t amin6e . Celle-ci n ' a l t ~ r e d ' a i l - l eu r s en r i en la v i t e s se du c o u r a n t s a n g u i n su r le t r a j e t cceur g a u c h e - p ~ r i p h 6 r i e , a ins i q u e l ' o n t d ~ m o n t r 6 MATTHES e t MALIKIOSIS ~.

1 R. LERICHE, Physioiogie pathologique et ehirurgie des art6res, p, 64, Masson, Paris 1948.

2 K. MATTHES et X. MALIKIOSIS, Dtseh. Arch. klin. Med. 179, ~)00 (1936).

Le t r ac6 d ' e n r e g i s t r e m e n t se p r 6 s e n t e de la fa~on sui- v a n t e : e n A (figure) o n t 6t6 in jec t6s 0,3 c m "~ de b leu de m 6 t h y l 6 n e ~ 40/o. J u s q u ' a u d 6 b u t de l ' a p p a r i t i o n pbri- p h 6 r i q u e du c o l o r a n t en B il s ' e s t 6cou16 11". E n t r e - t e m p s on ne vo i t que les ondes r6gul i6res du pouls di t capi l la i re . Apr~s a v o i r a t t e i n t son apog6e en u n po in t sis au del~ du b o r d sup6 r i eu r du p a p i e r p h o t o g r a p h i q u e le p h 6 n o m 6 n e d ' e x t i n c t i o n d i m i n u e e t r e t o m b e en C, 30" apr6s l ' i n j e c t i o n , X u n e v a t e u r s e n s i b l e m e n t ~gale ~ celle du p o i n t de d 6 p a r t .

F 5 to 1.5" 20 25 3o"

N o u s a v o n s procdd6 ~ u n e v i n g t a i n e d ' e x a m e n s sem- b l ab l e s chez des su j e t s j e u n e s e t en b o n n e s a n t 6 apr~s les a v o i r mis au r epos en p o s i t i o n h o r i z o n t a l e d u r a n t 40-50 ' . I n t e r p r 6 t a t i o n e t c o m m e n t a i r e des r 6 s u l t a t s f e r o n t l ' o b j e t d ' u n r a p p o r t d6tai l l6. P o u r l ' i n s t a n t n o u s n o u s b o r n e r o n s

6 m e t t r e u n e th~se c o n s i d 6 r a n t te t e m p s A B c o m m e une f o n c t i o n de la v i t e s se du c o u r a n t s a n g u i n p o u r le t r a j e t a t t i r e f6mora le -- or te i ls . Le q u o t i e n t de la d i s t ance p a r c o u r u e (108 cm) p a r r a p p o r t au t e m p s A B (11") nous d o n n e u n e v i t e s se de 9,8 cm/sec . D a n s d ' a u t r e s cas elle v a r i e e n t r e 7 e t 20 cm/sec se lon la c o n s t i t u t i o n du su je t e t son 6qu i l i b r e n e u r o - v 6 g 6 t a t i f , J . R . CORBOZ

I n s t i t u t de phys io log ie de l ' U n i v e r s i t 6 de Fr ibourg , ie 5 aof i t 1947.

S u m m a r y

A new m e t h o d is desc r ibed to a s c e r t a i n t h e ve loc i ty of a r t e r i a l b lood-f low. A n i n j e c t i o n of 0.2-(}.3 Cln .~ " Gei- g y b l u e " or m e t h y l e n e b lue in a c o n c e n t r a t i o n of 5-4°.; is m a d e i n t o t h e A r t e r i a femora l i s . T h e p a s s ag e of the d y e t h r o u g h t h e toes is r e c o r d e d b y a pho to -e l ec t r i c cell a n d a s t r i n g - g a l v a n o m e t e r w i t h o u t ampl i f i ca t ion . T h e b l o o d speed can be c a l c u l a t e d f r o m t h e t i m e of pas sage of t h e dye .

N o u v e a u x l i v r e s - B u c h b e s p r e c h u n g e n - R e c e n s i o n i - R e v i e w s

Spektren der se l tenen Erden

V o n A. GATTERER u n d J. JUNKES, u n t e r M i t w i r k u n g v o n V. FRODL

T a f e l w e r k 45 P h o t o k o p i e n , T e x t b a n d 350 S. (Speco la V a t i c a n a , Ci t t~ del V a t i c a n o 1945) ($45 . - )

D e m Fleil3 u n d de r H i n g a b e de r C h e m i k e r u n d Spek- t r o s k o p i k e r de r k r i e g s u m t o b t e n V a t i k a n s t e r n w a r t e ve r - d a n k t m a n ein neues W e r k m o n n m e n t a l e n C h a r a k t e r s , d e n A t l a s de r S p e k t r e n de r s e l t e n e n E r d e n , de r d e m P a p s t P l u s X I I . g e w i d m e t ist. E r s e t z t die R e i h e p r a c h t -

vo l le r S p e k t r a l a t l a n t e n for t u n d m e h r t d a m i t d e n R u h m d e r N a m e n GATTERER u n d JUNKES in d e r Spekt ro- skop ike rwe l t . Aus d e m u r s p r i i n g l i c h e n P l a n , Meteor i t en s p e k t r a l a n a l y t i s c h zu u n t e r s u c h e n , s ind die E i s en a t l an - t en , die T a f e l n de r R e s t l i n i e n u n d de r n e u e A t l a s ent- s t a n d e n , d e m e in Schlu l3werk m i t d en n o c h feh lenden E l e m e n t e n fo lgen soil. U r s p r t i n g l i c h a ls V o r b e r e i t u n g s - a r b e i t e n g e d a c h t , b i l d e n sie n u n e in u n e n t b e h r t i c h e s H i l f s m i t t e l a l l e r S p e k t r a l a n a l y t i k e r , das i h n e n mtih- s a m e A r b e i t e r l e i ch t e r t , j a re izvol l g e s t a l t e n k a n n . Das n e u e W e r k b e s t e h t aus 45 i m V a t i k a n l a b o r a t o r i u m sel- b e r e inze ln u n d m i t grSl3ter So rg fa l t h e r g e s t e l l t e n photo-