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Rep le 4 juillet 1922. CONTRIBUTIONS A LA PHYSIOLOGIE GENERALE DU CCEUR XI. - INFLUENCE DES SUBSTANCES EXTRAITES DE L’OREILLETTE ET DU VENTRICULE DU CHIEN SUR LE CmUR ISOLk DU LAPIN. A. - Introduction. ous avons dkmontri dans une ktude antiricure (1) que I’extrait N aqueux du ceur de tortue, ajouti au skruni de Ringer qui irrigue un ceur isold de grenouille, modifie le travail de cet organe : les systoles sont ralenties et ont une anipleur moindre, et l’arythniie survient quelquefois, suivie de I’arret en diastole. L’extrait agit probablement comnie tine substance extitatrice spicifique, qui provoque des reactions a ino- et chronotropisnie dimi- nues par rapport aux propriktes norinales de la revolution cardiaque ; et comnie uil agent toxique, qui aniantit I’autnniatisme et dkprime le travail musculaire. Tandis que la preniikre action peut perdurer trks longtemps sans que le ceur soitffre du troilble fonctionnel ainsi etabli, la seconde, quand elle se fait fentir, entreine rapideinent la ruine de I’organe. La preinikre influence est attribuable a dcs sub- stances spkiales au ceur, celle de la toxiciti doit probableiiient ktre rattachie a des substances existant dans tous les muscles de la tortue. L’extrait du ceur de grenouille pcut aursi avoir une action sur le c e u r i.016 de I’ani~nal : il exagere faiblenient la valeur et la rapidit6 du travail. I1 est interessant de constater que les extraits csrdizques donnent au ceur qui bat isolhent une allure rappelant plus ou iiioins les caractiristiques du travail cardiaque de la greno~tille et de la tortue. Et il semble bien qu’il soit possible de ddduire de la, que les substances Archives of Physiology and Biochemistry Downloaded from informahealthcare.com by McMaster University on 10/27/14 For personal use only.

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Page 1: Contributions A La Physiologie Generale Du Cœur

R e p le 4 juillet 1922.

CONTRIBUTIONS A LA PHYSIOLOGIE GENERALE DU CCEUR

XI. - INFLUENCE DES SUBSTANCES EXTRAITES DE L’OREILLETTE ET DU VENTRICULE DU CHIEN

SUR LE CmUR ISOLk DU LAPIN.

A. - Introduction.

ous avons dkmontr i dans une ktude antiricure (1) que I’extrait N aqueux du c e u r de tortue, a jou t i au skruni de Ringer qui irrigue u n c e u r isold de grenouille, modifie le travail de cet organe : les systoles sont ralenties e t ont une anipleur moindre, e t l’arythniie survient quelquefois, suivie de I’arret e n diastole.

L’extrait agit probablement comnie tine substance exti tatrice spicifique, qui provoque des reactions a ino- e t chronotropisnie dimi- nues par rapport a u x propriktes norinales de la revolution cardiaque ; e t comnie uil agent toxique, qui an ian t i t I’autnniatisme et dkprime le travail musculaire. Tandis que la preniikre action peut perdurer trks longtemps sans que le c e u r soitffre du troilble fonctionnel ainsi etabli, la seconde, quand elle se fait fentir , entreine rapideinent la ruine de I’organe. La preinikre influence est attribuable a dcs sub- stances spkia les au c e u r , celle de la toxicit i doit probableiiient ktre ra t tach ie a des substances existant dans tous les muscles de la tortue.

L’extrait du c e u r de grenouille pcut aursi avoir une action sur le c e u r i.016 de I’ani~nal : i l exagere faiblenient la valeur e t la rapidit6 du travail.

I1 est interessant de constater que les extraits csrdizques donnent au c e u r qui ba t i s o l h e n t une allure rappelant plus ou iiioins les caractiristiques d u travail cardiaque de la greno~tille e t de la tortue. Et il semble bien qu’il soit possible de ddduire de la, que les substances

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spdciales contenues dans le c e u r ont une part d’intervention impor- tante dans le rdglage de ses mouvements, qui ne dkpendrait donc pas exclusivement des dispositions morphologiques et de I’activitk du systerne nerveux.

* * * En mime temps que nous faisions les recherches auxquelles se

rapportent ces conclusions, nous poursuivions sur le c a w isolC du lapin souniis i?i l’influence des extraits aqueux du ceu r de chien, I’ktude du micanisme intinie de la rkvolution cardiaque.

L’analyse attentive,des extraits d’organes a permis d’en caractkriser quelques-unes, et de r’attacher leurs propriktks A l’allure fonctionnelle des tissus dnnt ils dkiivent. Le concept primitif des hormones s’est ainsi Clargi, e t il semble bien actuellement qu’entre les hormones et les harmozones qui opkrent a distance, et les substances intracellulaires (hormone rdnale, par exeniple) qui agissent sur place, existent de nombreuses formes intermediaires kgalement efficaces au point de vue d u travail organique. Le milieu des tissus dkterminerait en somme directement, parses agents chimiques, une skrie de reactions attribukes jusqu’i prksent a l’intervention plus ou nioins mysthieuse de la cellule. De nombreuses fonctions dites cellulaires trouveraient ainsi leur causalitk dans les substances actives agissant e t rdagissant l’une sur l’autre.

La serologic dkniontre la vkritk de cette affirmation et 1’Ctude de l’anaphylaxie des organes confirme cette thkse.

On sait en effet que SCHULTZ (2), DALE (3), A. CESARIS DEMEL (4), LAUNOY (5) ont dkniontrk qu’au cours de I’anaphylaxie, I’intestin, l’utkrus e t le coeur sont le sikge de changements trks profonds, e t prksentent les caracthristiques du choc quand ils entrent ultkrieure- ment en conflit avec l’antigkne. Nous avons prouvk aussi (6) qu’au cours de la vaccination du lapin par la substance thyroidienne du chien, nonseulement le sang se charge d’anticorps actifs, mais le c a m acquiert, a la fois, la propriktk anaphylactique vis-&vis de certaines fonctions thyroidiennes et I’immunitC vis-8-vis d’autres.

Le c a m , tout coinme les autres organes, est donc caractkrisk par une architecture molkculaire particulikrement labile, que les conditions extdrieures influencent, e t qui, a son tour, discipline peut-itre la physiologie propre de l’organe.

C’est ce dernier point qu’il s’agit d’envisager.

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* * * Le cceur est tin complexe niorphologique dans lcquel le tissu nodal,

le systkme ganglionnaire e t le tissu musculaire jouent des rdles distincts.

tous les niveaux de l’organe e t la conduction de I’onde pulsatile se faire dam tous les sens. Ces faits sont acquis. NCanmoins, il est prouvC qtie le battenient d i b u t e normalenient au niveau du naeud de Keith-Flack e t se propage de la a travers le n iyxarde , , su ivant un chemin bien de‘fini. En sonime, l’autoniatisme est fonctioh d u systeine ganglionnaire essentiellement condens6 a u niveau de l’orifice des veines caves dans l’oreillette droite, la conduction est assuree par le systeme nodal e t la con- traction totale du systknie est d i te rminie par I’activitC de la fibre musculaire cardiaque.

Dans quelle mesure les fonctions cardiaques sont-elks tributaires des propr i i t i s chiniiques des divers tissus de l’organe ?

Le problkrne peut t t r e examini en par tan t des fa i t s signalis plus hau t ; des lors, la premiere question a rksoudre est la suivante : l’extrait du cceur a- t-il une action sur le caeur ? Dans l’affirmative, l’extrait de I’oreillette droite est- i l identique a celui du ventricule ?

A premiere vue, la riponse a la question doit t t r e donnie par des expiriences poursuivies avec des extraits fournis par I’anirnal d e la m6me espece. I1 n’en est cependant pas ainsi, car nos recherclies prC- liminaires d imont reren t bientdt que I’extrait d u coeur de lapin, agis- san t sur le coeur isole du lapin, provoque des variations trop faibles pour justifier une conclusions quelconque.

Ces premieres expkriences restant sans rCsultats, i I ktait ind iqui d’essayer l’action d’extraits d’origine hdte‘rogene. C’est ainsi que nous avons Ctudii l’action de l’extrait aqueux de cceur de chien su r le cceur isoli du lapin.

La rkvolution cardiaque peut naitre

B. - Recherches personnelles.

Mkthode. - La mCthode utilisie a i t i dicri te antirieurement (7). Le caeur is016 d u jeune lapin est maintenu A t empira ture cons-

tan te (370). La canule d’irrigation, fixCe dans I’aorte, est en rapport , par I’interniidiaire de serpentins immergis dans un bain-marie (A 400), avec les flacons de Mariotte contenant les liquides A itudier. Griice

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a u jeu des robinets, la substi tution des liquides se fait facilernent, e t le changenient dans la circulation corcnaire est obtenu sans varia- tion d u dkbit, de la pression ( u de la temperature d u liquide circulant.

Le c a m is016 a un travail qu i diffire d’un sujct A l’autre, et ne ba t pas necessairenient d’une tnaniire constante au cours d’une n i h e experience. Tres sensible au contact e t au mouvement, il rtiagit a u x moindres excitants de cet ordre. 11 est le siege aussi de fluctuations de vitesse e t d’knergie, dont I’origine reste absoluinent incomprise. 11 en rdsulte qiie seules cont significativos, les experiences longtemps continukes e t au cours decquelles les Aubstances actives e t le s h i n normal de Locke passent alternativeinent tine :h ie dcfois, en provo- q LI a n t d es e ff e t s concord ants.

La circulation intra. cardizque ne s’etahlit d’ailleurs pas inimC- diatenient avec ses caractkres deFinitifs, e t il est donc nkcessaire d’attcndre un certain temps, apres la priparation de I’organe, avan t de commencer les r~c1i:rches sur les effets specifiques des extraits. II est A considkrer enfin que le travail cardieque peut @tre A ce point knergique, qu’il est iiiipos:ible d’obtenir des reactions caractkristiques avec des extraits dont I’efficacitk, sans @tre douteuse, ne peut se faire sentir q u e sur des organes A automatisme plus OLI moins diniinuk ( c m r hypodyname de C L A R K (8)). Dans notre etude consacrke au travail d u c e u r de la grenouille nous avons d6ja a t t i re l’attention sur des faits semblables.

Nous avons utili.6 d a m nos r ech~rches : l o L’extrait aqueux de I’ensemble des deux oreillettes, dont I’action

n’est pas t r i s diffkrente de celle de I’extrait ventriculaire. 20 L’extrait aqueux de I’oreillette droite, principaleinent de la

partie de la face posterieure de cette oreillette localisee au-dessous e t au tour des orifices des veines caves.

30 L’extrait aqueux du muscle ventriculaire qui parait avoir sur le c a w une action diffkrente de celle d u muscle ordinaire.

Pour obtenir les extraits, nous laissons pendant 24 heures a u contact du siruni de Locke glucosi., la pritc obtenue en broyant avec du sable stkrile la portion d u c e u r isolde aseptiquenient ; puis nous centrifugeons cette niackrhtion e t diluons le liquide qui sur. nage,dansle volume voulu de Locke pour avoir le m h e d’extrait aqueux d’oreillette, de ventricule ou de muscle. L’extrait de 3 a 10 gr. de tissu est diluC ainsi dans 500 cni3 de liquide de Locke.

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Expkriences I . - A u coursde nos expiriences preliminaires nous pilmes constater qtie I 'extrait du muscle ordinaire de chien (extrait de 3 gr. de muscle dans 500 gr. de :erum glucozi) inflLlenCe d i favo- rablenieiit le travail cardiaque, le rend irrkgulier e t amene quelquefois son arrgt (trace I).

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Les recherches poursuivies au laboratoire par MM. P. RYLANT e t J. SMEERTS dkmontrent que le passage, a travers le c a m de lapin, de serum de Locke enrichi de skrum sanguin de lapin ou de chien, provoque I’exagkration de I’activite de I’organe, riotainment au point de vue inotropique, e t que I’effet obtenu est le n i h e dans les deux cas ; les serums sanguins n’ayant aucune action spkcifique A ce point de vue,

Les actions qui serrnt enregistries lors d u passage des extraits de ventricule ou d’orcillette de chien dans le cceur de lapin, devront dks lors @tre attribuies aux substances spkciales q u i existent dans le ventricule et I’oreillette. 11 est d’ailleurs dejA prouvk par les recherches de COLLIP (9), de 0. LOEWI (10) et par celles que nous avons publiees pricedenirnent (1) que le tissu cardiaquc renferme des substances actives.

1 I. Dans toutes nos experiences, la circulation prkala.ble avec le Locke glucosk est continuke jusqu’h !’apparition d’un travail car- diaque rigulier et d’intensitk normale. Nous soumettons alors le c e u r h I’action des substances A itudier. I I est a noter que le c e u r isole, normalenient irriguk, exagere progressivement son travail pendant une ou deux heures, c t puis lentement s’affaiblit. On ne pourra donc comparer, dans un graphique recueilli pendant une Fkrie d’heures, que des segments de tracks relativement proches I’un 3e I’autre.

Seuls seront considCrees comme caractiristiques de I’action d’une substance, les modifications du trac6 surgissant inimkdiatement apres I’intervention de I’agent nouveau. 11 est indispensable d’ailleurs de rkpkter, au cours d’une m@me experience, une sCrie de fois les substi- tutions des divers liquides d’irrigation, afin d’observer les effets des substances actives aux diffkren tes piriodes d’une longue recherche poursuivie sur un m@me cceur.

Le tableau A risunie les principales modifications de I’ino- e t du chronotropisme observies chez le lapin souinis a I ’action des extraits auriculaire e t ventriculaire d u chien.

Les substitutions des extraits de I’oreillette et du ventricule se sont faites sans ordre, cornmencant tan t6 t par I’une e t tant6t par l’autre de ces SLibstances, e t sc continuant soit en skrie, soit alter- aativenient, un extrait succkdant immkdiatement a I’autre, ou un passage de siruni de Locke les siparant. Nous n’avons jamais

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sur les effets de la substance active. 11 n’est donc pas tenu conipte de ce facteur dans le tableau. Pour chsque experience, dans les colonnes relztives a u x caractkres d e I’inotropisme e t du clironotro- pisnie (v i t e se e t rkgulafte) nous indiquons par la serie des signes le nombre de fois qiie les ex raits auriculaire @ti ventriculaire sont inter Venus.

Les Fignes eniployks -, =, -1 , Fignifient : diminution, egalitk, augmentation de l’inc- ou du chronotropisme par rapport a ce qu’etaient ces ni@!nes proprietes a u cours du passage d u liquide pre- cedent. R sigpifie que le mouvenient du c a m est rkgulier ; I R qu’il est irrkgulier ; ? que le travail cardizque &ant irrigulia-, la qualite de la reaction provoq& p x le nouveau liquide ne peut pas iltre inter pr 6 t i c e x2 c t e 111 e n t .

Dans Iz c f lonne ccobwvations)), nous indiquons quelques particu- larites dotit i l est question dans I’analyse detaillee des expiriences.

I I I . Les track; recucilli~j permettent de decrire les faits suivants :

A. - Influence des extrails auriculaires. - L’extrait auriculaire accentue, en gei:irA, I’inotropisnie e t exagcre faiblenient le chronc- tropisme, t ou t en conservant reniarquablement la regu!arite du i n IN^ me n t (vc ir trace I I).

Sun acticn i u r I’inotropisnie entrkine le plus souvent I’exzgeraticn de I’aniplitude de la contraction, la vitecse restant la riiCme ou s’intcii- sifiant (trace 11). D’autrefois, le c a w , continuant a ba t t re avec la mCme vitezse, deviefit le siege de contractions extrilmement courtes, pzr absence d u relAchement diastolique. Dans ces conditions, I’organe a u lieu d’cire allongi pendant la diastole est e t reste globuleux, e t p r k e n t e des mouvenients prononcej de latiraliti! que le dicpositif experimental n’enregistre pas. Le trace obtenu a u cours de telles experiences e5.t carectkrisk p x la colirbe ascendante correspondant B la Serie des ex t r imi t i s inferkures dizstoliques des contraction:. Le phencniene ect tres visible dans le trace 111. I1 n’apparait pas toujotirj au5.i net, parce qu’il petit Ctre contrarik dans ses mani- festations p a Ies autrzs caractiri j t iques de la rezction. Nesr.mci;is il reste toujours assez nianiizste (trace IV) pour d h o n t r e r que I’extrait auricukire intensifie esnentieileinent le tonus par $a double action simultanke sur I’inotropisme e t le chronot rcp ime.

Quelques details sur chacune des experiences petwent il tre utilement communiquis ici.

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TRACL 11. - Irrigation du cceur isole de lapin avec le hquide de Locke depuis j h. 30.

A j h. 3 : passage du liquidv de Lorke avec extrait azirirzilairv de rhieir (obtenu aux depens de la paroi posterirure de l’or. et de la paroi interauricrilaire, soit 5 gr. de substance auriculaire). - 5 h . 3 ; 5 h. 7 ; 5 h. S : 5 h. 10 : j h. 12 ; 5 h . 13 ; 5 h. 16 : 5 h. 17 : le chronotropisme etudie sur des parties du trace pris a grande vitesse s’exagire un peu, I’inotropisiiie est leqkrenient excite (tenir coinpte du flechissenient progressif general qui Inasque partiellement I’action tonique ; cette action tonique devient ividente 211 moment de la substitution du liquide de Locke au liquide auriculaire). 5 h . 17 : sri6stiizrtiorz dzr liqzrr’de de Lorke au lipride aurirulairv. .- j h. 1s ; 5 h. 19 ; 5 h. 22 ; j h . 21 : flechissenient de I’ino- tropisine : ralentissement d u chronotropisine. - j h. 21 : nouveau passage du liqziidc arrricirlaire : le tiavail LIU caeur s’intensifie. -- 5 h. 25 : nouveau passage dri liqzride de Loclze : flechissement LIU travail cardiaque. - 5 h . 28 ; 5 h. 35 : le travail du cceur diniinue.

Nois. - De j h. 30 a 311. 11 ce c‘u‘ur av;iit h:tttu e x t r h e n i e n t fort sous I’action du liquide de Locke. De 4 h. 1 5 ii 5 h. 3 It . caeur fut irrigire succrssivenient avec : liquide ventriculaire, liquide de Locke, liquide auriculaire. liquide de Locke, liquide auriculaiie, liquide de Locke. liquide vrntriculaire e t liquide de Locke : les reactions furent normales ; une fois le liquide auriculaire ne donna pas de reaction nettr . probablement it cause de l’energie propre du caeur.

(Exp. d u 27 oct. 1921.)

TRACE 111. - Irrigation du ccflur du lapin isole avec le liquide de Locke depuis j 11. 35.

A j h. 46 : p:issagr LIU l iqrfidc dtz L o c k t m v c l’cxtrait a z r r i m l ~ i r s de 1.17ien (obtenu :ILIX d+prns d e I:I r6gion L ~ L I ntrud dr Ktith, soit 2 gr. de substance :iuriculaire).- T r k r:ipidmient, Ir cceur p i s ~ w t z tine ac’tivit6 tiis exagiree : il est globuleux et subit d e s oscillations I;iteralrs trPs marquies que Ie mode d’inscription n’rnre- gistre pas : l e trxci, asivrrdilrrt p ~ r sa l i g i rc irzfiricrrre donne line id& de 1;i forte exageration du tonus c‘:irdi;Lqtie. -- 3 h. 49 : passage drt liqrride dc L o d e : retour du travail normal. - j h. j1 : nouveau passage drr liquidr arrririrlaire : reaction tonique t r i s forte. - j h. 55 : pilssage dri liq7rids de L o d e : retour du travail nnrmal. - j h. 5s : passapr drr liqiride aririciflaire : reaction tonique forte. - 1 h. : passapc dii liqiridz ds Locke : retour au travail normal. -- 1 h. 2 : passage dzr liqzridt’ azrrirrrlaire : reaction tonique. -- 1 h. 3 : passage drr liqziidc de Lorke : retour au travail normal. - 1 h. 20 : passage du l i i p i d e ds Lorke aver vxirait veiitricirlairz : flichissemrnt ~ L I travail du cceur sans aucune action sur le tonus.

(Exp. LIU 3 nov. 1921.)

Traci I V . - Irrigation du ccew isuli du lapin avec du liqriide dr Lo& depuis j 11. 25.

A 4. 37 : irrig:ition avec du /iqrrid[v dc L 0 l . k ~ plrrs cxirait d ~ i uerrtricrils drr ckieri : tl~chissenic‘nt de l’ino- r t clu ihlonotropisine. .- 4 h. .ij : piiss:tqe du Iiquide d e Lozkc : retour ;IU t n v a i l iii>rni;il. - - 1 h. j 2 : passnge dir l iqrfidc de L o d e avcc l’rxlrait arrrit.rrlairc obfvr i r~ arrx dt;pzirs dr toutt. 1:i iii;is>e mascul,iirtl de I’oreillette droite soit io gr. : :rction toniqut. ligerr indiquie par l’awnsion ile la ligne inferieure du trace. - - 4 h . 5s : p:tssagr drr liyriidr dz Locks : rrtour xu travail normal nvec tunus normal. - j 11. : nouveiiu p ~ s s i l ~ r de liqzride Jrrriculuire : action tnniqxe t r i s Pvidente. - - 5 h. j : p,zssagr dr4. Iiqrtidi dr L o t b e : retour 311 travail normal. -- j h. j : p;i.ss:\<C dzr liq!!idcJrrril.zrlaivc : action nett? sur 12 tonus. -- 5 h. 1 1 : # ~ a s s q c du liqiride dc Lockc : retnur au tr;ivail ncrmal e t 311 tonus normal. -. 5 h. 1 j : psssnge dzr Irqrrid~ z ~ ~ ~ t r i ~ x l m ’ r e refoulant d’abord un peu de liquide auriculaire : t r i s legere action tonique, a laquelle succede une action flechissante du travail cardiaque avec arythmir.

6 h. 5, des reactions normales pour trois passages de liquide auriculaire e t un passage de iiquide ventriculaire .

Note. - Le caeur est en exp9riencr jusque 6 11. j e t presente de 5 h. 1S

(Exp. du 29 oct. 1921.)

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a) L’action de I’extrait auriculaire a fait dCfaut dans quelques-tines de nos experiences.

b) Dans un cas, le cceur ne fut netteinent mcdifiC qu’au point d e vile du chronotropisnie qui n’augmenta de valeur que lor3 du deuxikme passage de I’extrait auriculaire. NOUS ne p w v o n s attr ibuer cette inertie partielle qu’a I’Ctat d u c a u r insuffisamnient entreteiiu par une circulation difectueuse.

c) Dans un au t re cas, un cceur extrGniement puissant n’eut son chronotropisme definitivement intensifie que lors des 5 e et 6e passages de I’extrait de I’Or. D a m l’expirience du 5 novembre, les niodifica- tions nettes de I’ino- e t d u chronotropisme survinrent assez tard, prCci:itment quand, cous I’influence d u travail prolongi, la puissance du cceur avait deja sen$iblement faibli. L ’ i t a t de ces cceurs correspond ii ce moment a celui que C L A R K (8) a d ic r i t sous le noni de (( cceur hypcdynanie )I e t que nous avons signal6 aussi dans notre Ctude (1) sur le cceur de la grenouille influencie par les substances d u cceur de tortue.

En r i a l i t i , dans le cceur normal, I’energie propre du tissu ittouffe quelquefois les effets des extraitc hiterogenes. Si nous att irons I’atten- tion sur le fait, c’est pour acter que dans nombre de cas, des riactions peuvent exister, e t rester miconnues jusqu’au moment ou le f lk- chissenient organique leur permet de s’exterioriser.

d ) Au cours de l’expirience du 29 octobre, I’extrait auriculaire donna des ritsultats nigatifs, cauf lors d’un seul passage. Nous avions prCcisiment utilize lors de la preparation de cet extrait toute la masse musculaire dcs oreillettes ; en associant a imi dans ce liquide les produits spiciaux du noyau de Keith ceux d u systknie niusculaire g in i ra l , nous avions en roninie niacque I’action des substances exci- tantes, en annihilant leur pouvoir par celui des substances inactives d u tissu niusculaire. Cette experience a t t i ra notre attention sur la nicessitk d’utiliser exclusivement la partie de I’oreillette droite, d’ailleurs nullement differenciee, qui se trouve entre les orifices des deux caves e t au tour de ces ouvertures.

e) L’expkrience du 25 novembre nous permit d’observer quelques effe ts anormaux. L’extrait auriculaire deterniina m e ritaction positive suivie d’une sirie de riaclions negatives de I’inotropisnie, e t une reac- tion nulle suivie des reactions nkgatives d u chronotropisnie, et , enfin, trks rapideinent I’irritgularitk d u travail. L’extrait auriculaire e n question da ta i t seulement de 6 11. Nous ignorons si I’on doit at tr ibuer

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au fait que I’extrait i t a i t prt5parC depuis peu de temps, sa toxiciti spiciale, mais nous pouvons affirnier que les risultats constatis n’itaient pas dus au cceur lui-meme, car I’expCrience se terniina par une irrigation avec des substances ventriculaires priparies depuis trois jours qui provoqua des riactions normales.

Au cours de I’experience du l e r dkc. I’extrait utilisi i t a i t prCpar6 depuis trois heures seulement. Les substances auriculaires provo- qukrent une depression nette ; la rkaction inotropique positive normale n’apparfit que lors du deuxikme passage, lors du l e r et d u 3e passage la reaction fu t nigative. Cette experience confirme en sonime la pricidente, e t il se pourrait donc que I’2ge de l’extrait cut une importance dans les expiriences dkcrites dans ce travail. Ajoutons que les extraits de 24 heures sont ceux qui nous ont donne les risultats les meilleurs e t les plus constants.

B. -.Influence des extraits ventriculaires. - L’extrait ventriculaire agit principalement sur I’inotropisme qu’il diprime. I1 agit faiblenient sup le chronotropisnie, en le ralentissant ( t r a c k I11 e t IV).

L’extrait ventriculaire n’est pas en rkalite toxique. Son action se dissipe touj’ours assez vite e t completement sous I’influence d u passage ultirieur du liquide de Locke. Le muscle cardiaque dkprimk au point de vue de son ino- e t de son chronotropisine, prend en somme, une allure fonctionnelle nouvelle qui persiste sans entrainer de viri table trouble dans le travail du cceur.

Cette action des substances ventriculaires diffkre de celle des extraits de muscles ordinaires, caractkriske par le flichissement du travail e t I’apparition rapide de I’arythmie h laquelle succkde souven t l’arret du caeur.

C. - RksumC et conclusions.

I1 rCsulte de nos expiriences que les liquides centrifuge‘s obtenus aux dipens d’une maceration des tissus auriculaire ou ventriculaire du chien ont une action sur le c a w isole du lapin : le liquide auriculaire intensifie, et l‘extrait ventriculaire de‘prime l’ino- et le chronotropisme.

Cette conclusion se degage d’une sirie d’expCriences concordantes. I I est cependant d’assez nonbreux cas dans lesquels I’action

spicifique des extraits cardiaques n’apparu t pas nettement a u cours de nos recherches. L’Ctude des conditions spkciales accompagnant

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ces expiriences suggkre une skrie de riflexions. Dans certains cas, le coeur trop puissant ne f i t pas modifie dans ses manifestations extirieures par les extraits ; d’autre fois les extraits, principaleriient ceux priparks depuis quelques heures seulenient, nianifesterent u n e action nocive e t entrainkrent l’abolition de toute activit i ; d’autre fois encore, les propriitks caractiristiques des tissus auriculaire ou ventri- culaire, e t principalenient les premieres, parurent Gtre inhibees par celles de I’kliment contractile proprernent dit du muscle d u c a m .

I1 risulte de I’examen attentif de nos insuccks qu’il y a lieu d’essayer d’isoler mieux que nous I’avons fait dans les experiences dicrites ici, les substances qui paraissent pouvoir intervenir. I1 s’agit en rialiti de diterniiner les territoires ou ces diffirentes substances sont essen- tiellement localisees, e t de dkfinir exactement la technique de leur extraction e t de leur separation. I1 faudra, pour atteindre ce but, pro- ceder par etapes : dans u n travail ultirieur nous dicrirons les risultats que nous avons dkjA obtenus en expirimentant sur I’oreillette droite isolie d u lapin, souniise a I’action des extraits de I’oreillette droite, de I’oreillette gauche e t d u ventricule gauche du chien.

Nos expiriences deniontrent assez nettement que les liquides de macira tion, preparks aseptiquement, ont une toxiciti qui va s’affai- blissant au cours des premieres 24 heures. Les propriitks spicifiques des extraits augmentent pendant cette mGme piriode. Mais il nous est impossible de dire si cette exagdration est rkellement positive, car e l k pourrait Gtre la simple consiquence de la diminution du pouvoir toxique du liquide. Quelle est Cventuellenient la signification de I’autolyse qui se poursuit dans les extraits cardiaques, e t des phino- mknes physiques qui y surgissent ? Nous l’ignorons, niais nous insistons sur la nicessiti d’expirimenter toujours avec des extraits de mGme Age.

B I BLl OG RAP H I E

1. J. DEMOOR. - Influence des substances extraites d u cceur de la tortue su r le c a w de la grenouille. Sor. sc. mid . cf 1iaf. dP Rrirxellrs. Volume Jrrbilarre, 1922 .

2. SCHULTZ.- Jourii. Pharin. a i d Ex$. 7herap., 1910, XI, j49 (cite d’aprss Dale). 3. DALE. - The anaphylactic reaction of plain muscle in the Guinea Pig. Jourtz.

Pharm. arid Exp. 7herap., 1912-1913, IV , 163-223.

4. A. C E S A R I S DEMEL.- Recherches sur l’anaphylaxie. Sur le mode de se coin- porter du coeur isole d’aniniaux sensibilises. Arch. Ital. de Bid., 1910, LIV, 141-151.

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44 JEAN DEMOOR

j. L. L A U N O Y . -Contribution h l’action du sPruin de bmuf et du serum de cheval sur 12 cceur isole du cobage. AJIJI. /?/sf. Pasfclrr, 191 1 , 2j, j61-jT9, 11 figures.

6. J . DFMOOR. - Action d? 1’extr:iit thgmL1ieii de clii?n s t ~ r I? coeur isoli du lapin norinsl ou di i kipin srnsihilisk. Ari.h. i d . Plrysiol., 1921, X V I I I , 369.390, S figures.

7. J . DEMOOR. Influence des substanci‘s estraites d e I’oreillette et dii ventricule du chien sur Ie cmur isole du lapin. C. R. Soc. Aiol., 3 d2c. 1921, LXXXV, 1093.

8. A. J . CLARK. - The action of certain serum constituents upon th? heart and plain muscle. j o u m . of Plzys!ol., 1910, L I V , 367-27-1 et j o / f r / / . oj Physiol., 1913, 47, 66.

9. J . B. COLLIP. - - Antagonism of inhibitory action of :idrenalin and depression of cardiac vagus by a constituent of cert;iin tissue extracts. Ainr r . J o u m . of Physiol., 1920, L I I I , 343-3j4, 4 fig.

10. 0. LOEWI. Ueber huniorale Uehertragharkeit der Herznrrvenwirkung. I Mitteilung. A r r h . 1. d . gts. Physiol., 1921, C L X X X l X, 239, 2-12, 5 fig.

0. L O E W I . - Ueber huniorale Uebertragbarkeit der Hrrznervenwirkiing. I I Mitteilung. Arc-h. f . d . gt’s. f h p s i o l . , 1921, CXCIII, 21)1-213, 6fig.

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