CORRIGENDUM: Santé physique, mentale, sociale et Handicaps des Citoyens seniors, Ville deSaint-Laurent: 1. Santé physique et mentaleSource: Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, Vol. 68, No.5 (SEPTEMBER/OCTOBER 1977), p. 361Published by: Canadian Public Health AssociationStable URL: http://www.jstor.org/stable/41987614 .

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un problème important d'hygiène publique: environ 1 enfant sur 10 atteints de la maladie exige des soins médicaux pour traiter des complica- tions comme l'otite moyenne ou la pneumonie tandis que l'encéphalite sur- vient une fois sur 1,000. Des pro- grammes d'immunisation efficaces pourraient grandement réduire les manifestations de rougeole (4).

Plusieurs facteurs peuvent contribuer aux niveaux relativement insatisfai- sants d'immunisation de nos jours au Canada. Les parents de jeunes enfants témoignent d'une certaine apathie à l'égard des programmes de vaccination. Contrairement à leurs propres parents, ils n'ont pas connu l'angoisse et les souffrances d'une communauté au cours d'une épidémie de poliomyélite ou à la suite de la perte d'amis ou de parents après une une crise de diphtérie. Dans la société fortement mobile qui est la nôtre, l'immigration vers un autre pays ou, plus simplement, le passage d'une province à l'autre peut mener à une interruption des programmes d'im- munisation - en partie parce que les nouveaux arrivés ne savent pas où aller pour se faire vacciner dans une nouvelle communauté et en partie en raison des différences dans les intervalles d'im- munisation à travers le pays. Ce dernier problème n'est pas unique au Canada (5). Certes cela n'a rien de consolant

1. Semaine nationale de la Santé, 3-9 avril 1977. Rapport hebdomadaire des maladies au Canada 3:53, 1977.

2. Tendances observées pour les maladies qui jouent un rôle important au cours de l'enfance et dont la prophylaxie peut être assurée par la

mais au cours des derniers mois on a pris des mesures spécifiques pour établir des échéanciers d'immunisation plus uniformes pour les enfants du pays (6).

Le vaccin demeure l'exemple par excellence d'un programme foncière- ment avantageux au plan coût-bénéfice au sein de notre système actuel de santé. La technologie des vaccins a progressé jusqu'à un point où des produits ef- ficaces et peu chers peuvent être admini- strés sans danger dans les premiers temps de la vie, au moment où les maladies infectieuses présentent le plus grand risque.

Si nous disposons des outils et des ressources au Canada pour réduire les maladies que les vaccins permettent d'enrayer, pourquoi s'inquiète-t-on pour les programmes actuels d'im- munisation, qui comme les vaccins eux- mêmes, auraient besoin "d'un coup de pouce?" Il semble que la cause majeure soit l'absence de conscience publique et d'éveil des professionnels de la santé devant les risques que présentent les maladies infectieuses comparativement aux avantages de l'immunisation.

Le temps est venu de reprendre les choses où la Semaine nationale d'Im- munisation les a laissées l'année der- nière et de susciter à nouveau une prise de conscience de l'importance qu'ont les programmes de vaccination. Plus tôt

BIBLIOGRAPHIE

vaccination, Canada, 1957-1976. Ibid. 3:53- 6, 1977; repris dans Sélection Santé, AC HP 1 : 19, juin 1977.

3. Henderson, D. A. The Eradication of Small- pox, Sci. Am. 235 (4): 25-33, 1976.

4. La rougeole au Canada, 1924-1975. Rapport

cette année, un Comité directeur a été institué par la Société canadienne de Pédiatrie, regroupant les différents organismes impliqués dans les pro- grammes d'immunisation, dans le but d'établir un Mois d'Immunisation au Canada. Ce serait le coup de fouet nécessaire pour amorcer des program- mes éducatifs et des campagnes de publicité destinés à accroître la vac- cination auprès de groupes bien définis. La réaction de plusieurs agences de santé a été des plus encourageantes. On a choisi le mois d'Octobre pour le Mois de l'Immunisation au Canada. La date coincide avec un programme similaire entrepris depuis cinq ans aux États- Unis et qui connaît énormément de succès.

Le Mois d'Immunisation au Canada continuera après 1977. Ce n'est que le début d'une politique à long terme destinée à améliorer la santé de tous les Canadiens par des immunisations contre les maladies infectieuses. Ces maladies peuvent et doivent être évitées. Ce programme a besoin de votre appui.

R.P. Bryce Larke, M.D. D.Cl.Sc. Président, Comité directeur pour le Mois d'Immunisation au Canada

Professeur de Pédiatrie à l'Université d'Alberta, Edmonton, Alberta T6G 2G3

hebdomadaire des maladies au Canada 2: 109- 12, 1976.

5. Immunize and Protect your Child. Med. J. Aust. 1:513-4, 1977.

6. Alternative immunization Schedules issued. J. Assoc. Méd. Can. 116:1299-300, 1977.

CORRIGENDUM

Dans la première partie de l'article "Santé physique, mentale, sociale et Handicaps des Citoyens seniors, Ville de Saint-Laurent", par Thérèse Rousseau, Miloš Jeniček et Monique Bellefleur, dans la Revue de mai/juin, à la page 21 6, le 4e paragraphe des conclusions doit se lire comme suit:

"Les personnes qui se classent dans les catégories particulières de santé physique et mentale représentent l'ampleur des problèmes Intéressant les services de santé et sociaux. En ce qui concerne la santé physique, la proportion des handicaps majeurs (difficultés à se nourrir, s'habiller, monter l'escalier, aller dehors, travailler durant six mois de l'année ou plus) dans les différents strates d'âge chez les hommes varie de 1 .52% (60 ans) à 8.33% (75 ans), et de 0.99% (60 ans) à 6.12% (80 ans) chez les femmes."

September/ October 1977 361

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