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Crysis une autre vision Quand la machine de guerre ultime fait défaut que nous reste-t-il ? Dans Crysis 3 il y a un sentiment de surpuissance, ce thème abordé par Crytek l'a déjà été de nombreuse fois et pointe du doigt certaines mécaniques de l'homme sur l'homme. À mainte reprise, prenons par exemple le cas du docteur Manhattan des Watchmen qui ayant transcendé son état d'homme est devenu insensible au sort, à la douleur voir même à l'existence de celui ci. Dans un autre domaine, l'univers de Matrix prend lui aussi ce tournant au travers de l'agent Smith qui bafoue toute les règles, ce qui l'amène à l'application de son propre code qu'il dit parfait, au monde qui l'entoure afin de le rendre à son identique. Mais la surpuissance a un prix très élevé qui peut être vu de deux manière, soit l'isolement et la rupture du lien d'attache avec tout ce qui entoure le sujet, soit l'autodestruction par des actes de vanités irréfléchis. En suivant ces deux trames, l'on peut il va s'en dire douter du bienfondé d'un tel état de conscience. L'apparentant à une tare ou un dysfonctionnement plus qu'à une vrai ascension. Pourtant, la loi de la jungle fondée sur le concept de la loi du plus fort prend le plus souvent dans son équation un super prédateur, ce qui n'en perturbe ni l'équilibre, ni son fonctionnement tant que celui ci reste unique. Le "super prédateur" est donc un élément essentiel, mais de son point de vu tout semble tourner au cauchemar. L'homme a toujours été poussé par son désir d'évolution et de contrôle de l'univers qui l'entoure. Il en est d'ailleurs devenu maître, donnant par la même occasion naissance à la "vie" synthétique, à laquelle il fait exécuter des tâches répétitives néfaste au bon fonctionnement de son esprit devenu trop arrogant. L'homme par définition est surpuissant et ne trouvant plus d'adversaire a dompter, il s'entredéchire ou fantasme sur l'existence d'une puissance supérieure aux confins de l'espace. Ce dernier s'étant trouvé sa place au sein de la fiction et cela depuis que l'homme a posé le pied sur la lune. CRYSIS UNE AUTRE VISION 1

Crysis Une Autre Vision

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Analyse trilogie Crysis

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Page 1: Crysis Une Autre Vision

Crysis une autre vision Quand la machine de guerre ultime fait défaut que nous reste-t-il ?

Dans Crysis 3 il y a un sentiment de surpuissance, ce thème abordé par Crytek l'a déjà été de nombreuse fois et pointe du doigt certaines mécaniques de l'homme sur l'homme.

À mainte reprise, prenons par exemple le cas du docteur Manhattan des Watchmen qui ayant transcendé son état d'homme est devenu insensible au sort, à la douleur voir même à l'existence de celui ci. Dans un autre domaine, l'univers de Matrix prend lui aussi ce tournant au travers de l'agent Smith qui bafoue toute les règles, ce qui l'amène à l'application de son propre code qu'il dit parfait, au monde qui l'entoure afin de le rendre à son identique.

Mais la surpuissance a un prix très élevé qui peut être vu de deux manière, soit l'isolement et la rupture du lien d'attache avec tout ce qui entoure le sujet, soit l'autodestruction par des actes de vanités irréfléchis.

En suivant ces deux trames, l'on peut il va s'en dire douter du bienfondé d'un tel état de conscience. L'apparentant à une tare ou un dysfonctionnement plus qu'à une vrai ascension.

Pourtant, la loi de la jungle fondée sur le concept de la loi du plus fort prend le plus souvent dans son équation un super prédateur, ce qui n'en perturbe ni l'équilibre, ni son fonctionnement tant que celui ci reste unique.

Le "super prédateur" est donc un élément essentiel, mais de son point de vu tout semble tourner au cauchemar.

L'homme a toujours été poussé par son désir d'évolution et de contrôle de l'univers qui l'entoure. Il en est d'ailleurs devenu maître, donnant par la même occasion naissance à la "vie" synthétique, à laquelle il fait exécuter des tâches répétitives néfaste au bon fonctionnement de son esprit devenu trop arrogant.

L'homme par définition est surpuissant et ne trouvant plus d'adversaire a dompter, il s'entredéchire ou fantasme sur l'existence d'une puissance supérieure aux confins de l'espace.

Ce dernier s'étant trouvé sa place au sein de la fiction et cela depuis que l'homme a posé le pied sur la lune.

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Pour en revenir a Crysis qui est une histoire en trois phases. Elle est exécutée de main de maître mais le dernier épisode s'apparentant plus au cinéma qu'à l'univers du jeu vidéo.

Dans le premier volet la Nanocombinaison est un outil, une arme, un simple gilet pare balle hight tech, mais son possesseur et maître est lui bien humain, il ressent, réfléchit, apprend et s'adapte a un environnement bien plus hostile que celui auquel il s'est préparé.

Ainsi dans le premier volet dès l'invasion Ceph démarrée, on ne peut qu'espérer fuir ou tenter de survivre face a l'écrasante force de l'opposant. Et si l'on écarte les réactions finalement très militaire du personnage de Nomad, il n'en demeure pas moins que l'aspect d'exploration est lui bien la pour nous rappeler notre petitesse en tant que pauvre petit maillon d'une chaîne de commandement brisée, et livré a lui même sur cette grande île.

Finalement pas si surpuissant notre soldat en Nanocombinaison non ?

Une extension ou l'on pouvais incarner le très vindicatif Psycho et se déroulant en parallèle de la campagne avec Nomad indique que tout les membres de l’équipe Raptor ne dégageaient pas le même sentiment face a l'adversité.

Puis vis le jour le deuxième volet, cette fois même la campagne publicitaire visant a vendre le jeu avait changée, ne se focalisant plus uniquement sur la Nanocombinaison mais faisant la par belle a l'auto proclamation au rang de héros de notre super soldat. Lui seul étant capable de faire la différence contre une armée seth qui, dans ce dédale de béton réalise un véritable carnage.

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Incarnant Alcatraz, ce simple soldat est la pour nous rappeler nos vraies faiblesses, peur, incompréhension et sommeil sont bel est bien présents dés les premières secondes.

On se retrouve donc propulsé dans cet environnement finalement bien plus labyrinthique et étriqué, ce qui paradoxalement représente l'orgueil de l'être humain qui veut par la complexité de sa vision de l'ordre, démontrer tout le génie qui résulte de ses millions d'années d'évolution. Et prouver sa suprématie en créant des édifices perçant le ciel.

Dans ce reflet de la vision de l'homme, les concepteurs et scénaristes font tout pour nous faire ressentir la détresse recréant parfaitement des environnements bien réel, mêlés à de vrais images accentuant d'autant plus l'aspect réaliste du contexte de l'histoire.

Une vision bien différente du premier volet ou cette fois vous n'êtes plus sous l'effet de surprise, et arpentez la voie de l'évolution afin de surpasser votre adversaire.

Cette aventure se révèle moins riche que la première mais un réel pas en avant dans ce combat contre les seth.

Vous allez ici transcender, dépasser votre statut de simple humain en vous appropriant les forces de vos ennemis afin de les retourner contre eux. La Nanocombinaison est elle aussi plus importante n'étant plus reléguée au simple statut d'outil, mais de véritable catalyser pour votre ascension au rang de super prédateur.

A la fin c'est une grande victoire sur l'envahisseur mais aussi une grande défaite face à la Nanocombinaison.

Vingt ans plus tard l'homme a finalement repris sa place de prédateur pour l'homme, le CELL ayant pris le contrôle de la planète par l'énergie et ayant capturé notre super prédateur, celui ci survis dans sa coquille tel l'humanité si puissante dompté par sa création et dormant dans une matrice à sa mesure.

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Libéré par un vieux camarade de combat débranché, relégué au simple rang d'être humain, bafoué et privé de son armure maternelle et protectrice. La Nanocombinaison se révèle très sournoise et pernicieuse procurant un sentiment de contrôle au delà de nos vrais capacités.

Sortit de sa prison, et en pleine possession de son nouvel objectif notre super soldat maintenant unique cherche sa place légitime dans cette jungle indomptable.

Les Ceph ne sont pas vaincu du moins pas complètement, dispersés et acculés, ils n'ont eu d'autre choix que de s'adapter. Belle ironie quand on se remémore le premier volet.

Les armes a feu on fait place aux conventionnelles lames, les grattes ciel a de vertes et mortelles prairies et la proie devenue chasseur reçoit la plus puissante arme primitive afin de conquérir le trône de cette jungle, l'arc.

Cette arme rebute le mâle alpha qui par son orgueil démesuré dénigre tout ce qui n'est pas de lui.

Le sentiment de surpuissance est la, conquérant fort et fier l'arme ultime est lâchée dans la nature afin de détrôner l'imposteur qui a ses yeux reflète la seule vrai menace.

Ce volet est court, très court et finalement même le joueur se sent spectateur face a une telle suprématie du champ de bataille.

Ainsi Crysis 3 aurait a mon point de vue une réelle place au cinéma, mais ce sentiment n'est pas négatif car a toute force indomptable il faut un objet inamovible. C'est cet esprit finalement humain et tout les préceptes lié a l'expérience de celui qui incarne Prophet qui limite son interactivité avec celui ci.

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Une dissension se crée même entre prophet et son coéquipier de toujours dès l'instant ou celui-ci renonce a son humanité, et que la vérité éclate sur la véritable et dure réalité de sa rupture avec son cocon militario-maternelle.

Arpentant cette conquête sans trop de difficulté, la machine prophet de retrouve dépassée, destituée de son trône et comme tout raisonnement pragmatique l'impose fini par se désactiver devant l'impossibilité du rôle quelle doit accomplir.

Ainsi, surgissant de nulle part Alcatraz refait surface et s'accroche à un espoir insensé de victoire. Et, alors que la machine de guerre ultime faisait défaut, c'est finalement l'homme qui a vaincu.

Lors de la chute aucun des deux ne pourra survivre ni la Nanocombinaison, ni Alcatraz. Et c'est ainsi qu'une vie se crée telle le big bang elle apporte son lot d'imprévu, l'anomalie qui rend toute théorie viable par son existence en tant qu'exception.

Cet épilogue se termine la ou tout a commencé et l'alpha mâle accepte et revêt son manteau de pariât, hero d'un jour, ennemi de tous le lendemain.

A cet instant, l'ordre naturel est il vraiment rétabli ?

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