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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi - h e bd omad aire T ogol ai s d I n format i on s e t dAn aly se s N ° 79 1 du 1 0 MA RS 201 5 P .7 Exploitation minière Avec le projet de mise en place d’une plateforme d’échange de documents P .3 P .6 Dans la perspective de la présidentielle 2015 SCANTOGO-MINES s’ in s tall e dan s l e Yoto Pr é f e t s, pr és id e nt s d e d é l égation e t c h e f s d e canton s à l éc ol e é l ectoral e s ur l e n se mbl e du pays La tendan ce c h ez l es j e un es togolais est de r eve nir au pays Départ volontaire à l’Etranger P .7 L es proj ets d e tran s ports et l us in e d e c link e r vont booste r la c roi ssan ce e n 20 15 Déclaration du Fonds monétaire international P .6 Le délai d’accès à la pension des retraités sera réduit de 6 à 1 mois E d i t or i a l Par Koffi SOUZA LA PRESIDENTIELLE SE GAGNE AUX POINTS ET NON AUX POINGS Dans t outes les mocraties les électi ons sont générat rices de tensi ons au poi nt quil est devenu courant de parler de fièv re élect orale. La fièvre a quel que chose de bénéfi que, elle est révélat rice de la vi tali té des fenses de l êt re humai n, de l i ntérêt que l es ci t oyens portent à l i ssue de leur s suff rages. Mai s elle doi t êt re mai t ri sée. Elle ne doi t pas dégénérer en pressi ons, i nt i mi dati ons ou violences. Ré ce mment, lors dune i naugura tion dans la r égi on de l a Ka ra , le président Faure Gnassi ngbé a rappelé à l or dre un mili tant qui , cr oyant bien fai re, avai t lancé une vi olente diat ri be cont re l opposi ti on. Faure Gnassi ngbé l a i nterr ompu et l ui a c lai rement si gni fié quil nétai t pas venu à un meeti ng dun parti poli ti que . I l pr ésente ra ensui te ses ex cuses à t ous ceux que ces pr opos ont pu mett re mal à l a i se. «Cest ensemble, dans l a pai x et dans l uni té que nous all ons const rui re le T ogo», a-t -il cla ré. Le c hef de l éta t a égalemen t i ndi qué qu il es t présent aux mani festat i ons o fficie lles comme celle qui se r oulai t à A wandje l o en tant que P rési dent de t ous les T ogo lai s. «N ous ne venons pas en tant que responsable de parti poli ti que. Cest le P rési dent des T ogol ai s qui est ici c e mati n, cest le gouver nement du T ogo qui est ici . On nest pas P rési dent dune part ie du pays et opposant dune aut re partie e t je tiens à ce que l opposi ti on, les responsables dopposi ti on soient respectés », a cl aré Faure suit e à l a page 2 Elliott Ohin, Ministre de la Réforme de lEtat et de la modernisation de ladministration

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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°791 du 10 MARS

2015

P.7 Exploitation minière

Avec le projet de mise en place d’une plateforme d’échange de documentsP.3

P.6 Dans la perspective de la présidentielle 2015

SCA N T O G O - M I N ESs’i nstalle dans le Yoto

P réfets, p résidents de délégationet chefs de cantons à l’école

électorale su r l’ensem ble d u pays

La tendance chez lesjeunes togolais estde revenir au pays

Départ volontaire à l’EtrangerP.7

Les p rojets de transpo rtset l’usi ne de cli n ker vont

booster la croissance en 2015

Déclaration du Fondsmonétaire international

P.6

Le délai d’accès à la pension desretraités sera réduit de 6 à 1 mois

Editorial Par KoffiSOUZA

LA PRESIDENTIELLE SE GAGNEAUX POINTS ET NON AUX POINGS

Dans toutes les démocraties les élections sont génératrices de tensions au pointqu’il est devenu courant de parler de fièvre électorale. La fièvre a quelque chose debénéfique, elle est révélatrice de la vitalité des défenses de l’être humain, de l’intérêtque les citoyens portent à l’issue de leurs suffrages. Mais elle doit être maitrisée. Ellene doit pas dégénérer en pressions, intimidations ou violences.

Récemment, lors d’une inauguration dans la région de la Kara, le présidentFaure Gnassingbé a rappelé à l’ordre un militant qui, croyant bien faire, avait lancéune violente diatribe contre l’opposition.

Faure Gnassingbé l’a interrompu et lui a clairement signifié qu’il n’était pas venu àun meeting d’un parti politique. Il présentera ensuite ses excuses à tous ceux queces propos ont pu mettre mal à l’aise. «C’est ensemble, dans la paix et dans l’unitéque nous allons construire le Togo», a-t-il déclaré.

Le chef de l’état a également indiqué qu’il est présent aux manifestations officiellescomme celle qui se déroulait à Awandjelo en tant que Président de tous les Togolais.«Nous ne venons pas en tant que responsable de parti politique. C’est le Présidentdes Togolais qui est ici ce matin, c’est le gouvernement du Togo qui est ici. On n’estpas Président d’une partie du pays et opposant d’une autre partie et je tiens à ceque l’opposition, les responsables d’opposition soient respectés», a déclaré Faure

suite à la page 2

Elliott Ohin, Ministre de la Réforme de l’Etatet de la modernisation de l’administration

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L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Vient de paraître

Je et en jeux d'A nas Atako raet Koffi Boko

Je et enjeux (Editions Awoudy)est un produit des discussions ded eux e ns eigna n ts av e c l e ursélè ves, la plupart des lycée ns.Excellent travail au moment où seperd la qualité de l'enseignementd e la li tt ér a ture et d e l angu efra nçais e dans nos éco les. Lesdiscussions portent sur la culture,l'école et la sexualité.

Ana s ATAKORA est né le 07Juillet 1986 au Togo. Titulaire d'unema îtrise ès le t tr e s ob t enu e àl ' un iv e rs i t é d e Lom é , i l e s tactuellement professeur de françaisa u lycé e . Par a l lè l eme nt à s afonction d'enseignant, il est lecteuraux édit ions Awoudy du Togo ettie nt a ussi un blog sur le quel ilpub l i e d e s a n a l ys e s e t d e scomp te s-r e ndus d 'œuvre s e tavènements littéraires. Passionnéde litté ratur e et de th éâtre , il futlauréat en 2008 du concours "Plumes émergentes " organisé parl'Université de Lomé avec sa piècede théâtre : Bla ise, l e musu lman

INFOS TOUS AZIMUTS

(inédite). Il est l 'auteur du recueilde poèmes intitulé Partir pour lesmots paru en 2012 aux éditionsAw oud y ( Lom é , To go) . Son

originaire du TOGO. Né e un 24Février 1980 à N'djolé au Gabon,M IRLINDA a tou jours ét é un emordue de la musique, notammentcel le de vari été, crén eau d anslequel elle s'investira plus tard.

El le a à son act if un premieralbum, "Denyigba ", sor ti le 8Décembre 2006, un opus de douze

Musique

Mirlinda en tournée en Allemagne à partir du 15 marsL'artiste togolaise de la chanson

de variétés, Mirlinda, entamera unetournée en Allemagne à partir du15 mars. Ce ser a la s econdetournée de la Togolais e dans cepays.

De son vr a i nom KUAKUVIAhlonkoba Dj iédjom, M IRLINDAes t une ar tis te de la ch anson

Cinéma

l'Étalon d'o r attribué auMa rocain H icha m Ayouch

Ce n'es t pas le grand favoriTimbuktu, mais Fièvres du cinéastefranco-marocain Hicham Ayouchqui a remporté ce samedi 7 mars àOu a g a dougou l a Pa lme d 'orafricaine, l'Étalon d'or de Yennenga.

" J'ai la peau blanche, mais monsang qui coule dans les veines estnoir. Mon père est Marocain, mamèr e es t Tun is ie nn e . Je suisAfricain et je suis fier de l'être ", adéclaré sous les applaudissementsdes 5 000 sp ectateurs du Pa laisd e s Sp or ts à O u a g a 2 00 0l'heureux lauréat Hicham Ayouchen dédiant son prix à l'Afrique. Ler é a l is a t e ur, connu p our soncaractère provocateur, raconte larencontre entre un jeune de 13 ans,déraciné et violent, qui découvreson pè re lorsque sa mè re e stenvoyée en prison. Au c entre deF i èvre s qu i pos e un nouve auregard sur la banlieue parisiennese retrouve la question : commentd e v e n i r p è r e e t f i ls ?L'e xtrav aganc e du film consistedans la manière d'aborder l'identitéculturelle entre les grands-parentsimmigrés et musulmans pratiquants,le fi ls " par alysé " e t le jeunedésorienté. Le tout sublimé par une

caméra portée par la nervosité etla tension du jeune et la léthargiedu père.

Est-ce qu'il faut avoir de l a "fièvre " pour changer les choses ?" Pour changer des choses, il fautdu travail, il faut de l'amour et il fautéveiller les consciences " répondHich a m Ayouch e n é voqua n tThomas Sankara , le pré side ntr é v o lu t ionn a ir e e t h é ros d eplusieurs fi lms qui avaie nt c réél'évé nemen t lors de ce tt e 24eédition du Fespaco

" Même si j'ai grandi en France,je me sens profondément africain." Né en 1976 à Paris, HichamAyouch est le petit frère de l'Etalond'or de 2001 Nabi l Ayouch (LesChevaux de Dieu). F ièvres est sontrois ième long métrag e, apr èsTizaoul (coécrit avec Hicham Lasrie n 2006) et l e tr ès r emarqu éF issures (2009). Sa distinction estaussi un hommag e à l'ouverturedu Fespaco à la diaspora africaine.Hicham a reçu l'Étalon d'or deYenneng a des mains de MichelKafando, président de transition duBurkina Faso. Ce dern ier n'a faitaucun discours.

L’explosion d’un satellite américain en fin de vie a produit unnuage de débris qui s’ajoute aux mil lions d’autres, posant unenouvelle fois la question de la sécurité des activités spatiales. Ilexiste des règles de bon sens pour limiter le risque qu’un satellitedevienne un débris inerte, mais il serait bon aussi de s’interrogersur le temps qu’il peut rester en orbite après sa durée de vie prévue.Celui-ci l’avait dépassée de plusieurs années. À trop vouloir tirersur la corde, on prend le risque de la casser…

Le 3 février, le satellite m ilitaire américain de m étéorologie DMSP-F13 aexplosé dans le ciel. Résultat : un nuage d’au moins 46 débris et unemultitude d’autres, trop petits pour être détectés et catalogués par les radarsde surveillance au sol. Cette explosion n’a été rendue publique par lecomm andem ent de l’arm ée de l’air et le Norad que le 27 février, ce qui poseun problèm e d’accès à ces donné es car de nombreux services endépendent pour faire fonctionner leur réseau de surveillance. Le Cnes etl’Esa sont dans ce cas et c’est ce qui explique que cette dernière et l’Unioneuropéenne souhaitent que l’Europe se dote de son propre systèm e desurveillance.

DMSP-F13, qui assurait la couverture m étéorologique des théâtresd’opération des forces arm ées am éricaines, avait été lancé en 1995. Depuis2006, il était relégué dans un rôle secondaire m ais restait sous la surveillancedes opéra teurs au sol. M algré cet te surv eillance, il sera dif fic ile decomprendre ce qui s’est réellem ent passé puisqu’il s’agit d’un satellite m ilitaire.Les causes de son explosion peuvent être multiples. Si la montée entempérature des batteries est l’explication la plus couramm ent avancée, ilest égalem ent possible que la rupture d’un de ses réservoirs, en raisond’un cyclage thermique, voire une collision avec un débris non cataloguésoit la cause de cette explosion. Ce n’est en aucun cas un acte m alveillant.

Un nuage de débris sur l’orbite la plus encombréeCe nuage de débris ne sera pas sans conséquence sur l’activité des

satellites qui lui sont proches. Bien qu’il n’en m enace aucun directem ent, ilajoute du risque au risque. Il s’est produit sur la plus encombrée desorbites, celle située à quelque 800 kilom ètres d’altitude, là où évoluent laplupart des satellites d’observation de la Terre. Sont notamment concernésdes satellites de l’Agence spatiale européenne (Esa), comm e Cryosat 2situé à une centaine de kilom ètres du sinistre ou, autre exemple, toute lafamille des satellites Spot du Cnes.

À la suite de l’annonce de l’explosion de ce satellite m ilitaire, le Bureaudes débris de l’Esa, basé au Centre des opérations spatiales à Darmstadt,en Allem agne, s’est mis au travail pour s’assurer qu’aucun des satellites qu’ila en charge n’est sous la menace imm inente ou future d’un de ces nouveauxdébris. Après des simulations d’évolutions du nuage de débris, il est apparuque le risque de collision n’a pas significativem ent augm enté. Aucunem anœuvre d’évitem ent de collision n’est donc prévue.

Cela étant, ce n’est pas la prem ière fois qu’un satellite de cette sérieexplose dans le ciel. En avril 2004, le DMSP-F11 avait déjà provoqué unnuage de débris de 56 morceaux. Avec la panne en orbite, l’explosion d’unsatellite est la hantise des agences spatiales. C’est pourquoi le Com ité decoordination inter-agences sur les débris spatiaux (IADC) a édicté deuxm esures de prévention pour lim iter le nombre de débris spatiaux. Une deses règles lim ite à 25 ans le temps qu’un satellite peut rester dans l’espaceaprès la fin de sa m ission.

C’est pourquoi, très certainement échaudée par la m ésaventure d’Envisat(devenu incontrôlable mais dans l’espace pour au moins deux cents ans),l’Agence spatiale européenne a, il y a quelques sem aines, décidé demodifier la trajectoire d’Integral. La nouvelle orbite lui perm et de poursuivreses observations scientifiques et lui garantit une rentrée destructive dansl’atmosphère en 2029 m êm e s’il devenait incontrôlable d’ici là. Integral estun des plus vieux observatoires spatiaux de l’Esa. Il a été lancé en avril2002 pour observer l’univers dans le dom aine gamma et a depuis bienlongtemps dépassé sa durée de vie nom inale.

U n vieux satel lite m ilitai ream ér icai n expl ose da ns l’espace

En littérature comparée, il y a des thèmes qui sont historiquementmarqués, cela ne veut pas dire qu'ils sont dépassés. Le dictature est unbon exemple de ce type de thèmes. Les auteurs qui l'ont connu yreviennent toujours, comme pour mieux en comprendre les aberrations.Tenez par exemple La fête au bouc de Mario Varga Llosa, un romandont les pages nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de RafaelLeonidas Trujillo, au moment charnière de l'attentat qui lui coûta la vie en1961. Dans des pages inoubliables, le roman met en scène le destin d'unpeuple soumis à la terreur et l'héroïsme de quatre jeunes conjurés quitentent l'impossible : le tyrannicide. Publié au Canada chez Boréal,Explication de la nuit, quatrième roman de l'écrivain togolais Edem Awumeyraconte à sa manière très stylisée (trop?) la tentative de sédition d'unegénération d'étudiants ayant vécu la dictature dans "un pays où le soleilbrûle". Un jour, un écrivain congolais invité à prononcer une conférencesur leur campus, montre la voie de la liberté retrouvée à Ito, Beno, Waliet Sika: "ne nous taisons pas, parlons, on ne nous fera rien" avait lâchéle fieffé congolais. Et voilà nos amis partis dans une aventure où les motsvont prendre des sens nouveaux: monter un spectacle révolutionnaire àpartir de <em>F in de partie</em>, une pièce de Beckett. Toute cettehistoire est racontée par Ito Baraka, survivant du quatuor, depuis sonminable exil en terre canadienne. Après Beckett, il y eut la période dedistribution de tracts, laquelle a fini en embastillement groupé, et en procèschahutés. Prison, soif, expérience de l'enfermement... tout y passe. Il y aun mouvement de l'écriture qui fait qu'au final, le souvenir de la révolutionratée rejoint vite d'autres: "Des révolutions affublées de surnomsinoubliables: la rouge, l'orange, les œillets, l'arabe, la française, la castriste,la tranquille, la rose, les casseroles, ces récipients transformés par desétudiants mécontents... au Québec..." Ito Baraka s'enferme dans sonrêve de révolution ratée, sa captivité il l'a emportée avec lui en exil, et cene sont pas les seins de Kimi Blue, sa compagne québécoise quil'empêcheront d'écrire un récit sombre avec ses fragments de souvenirs.

Ceux qui lisent Edem Awumey depuis son premier roman Port Melo(éditions Gallimard) apprécieront son écriture remarquable, qui rappelleencore un peu celle de Kossi Efoui, avec des figures croisées comme LeMarcheur, la notion d'événement, etc... C'est un roman de littéraire, ouvertaux grands textes que l'auteur adore citer sans retenue. Mais je ne peuxm'empêcher de remarquer l'enfermement total de son héros dans unpassé humblement glorieux. Le Canada où vit le narrateur n'est pasassez décrit, comme s'il n'y vivait pas réellement. Comment vivre aprèsl'échec des révolutions? Comment se reconstruire, se projeter dans uneautre histoire? Un roman de morts-vivants, je trouve, mais je peux metromper. Bonne semaine à vous, lecteurs!

Kangni Alem, écrivain.

"Ahue Bokon"

Exp l icatio nde la n uit

La Chronique hebdomadaire deKangni Alem

Ph. J

-C A

balo

Gnassingbé.«Donc, l’opposition, si elle veut

ma ni f e s t er tous l e s jourspacifiquement, je l’y invite. C’est lepeuple qui, dans quelques mois...,va départager les candidats à cetteélection présidentielle», observe-t-il.

Il a ajouté ne plus vouloir que dansles manifestations officielles, lesresponsables de l’opposition soientvilipendés. «Je ne l’accepterai pas.Nous sommes pour la tolérance», aconclu Faure Gnassingbé.

Il est essentiel que cet appel à latolérance et à la non violence soitentendu par tous alors que vas’ouvrir la compétition présidentielle.

La violence est comme la mauvaiseherbe : si on ne l’éradique pas, elle

prolifère.Récemment, le Président du CAR

LA PRESIDENTIELLE SE GAGNEAUX POINTS ET NON AUX POINGS

a été pris à partie dans la rue à Lomépar des militants d’une autre tendancede l’opposition dans des conditionsinadmissibles. Il est encourageant deconstater que la ligne définie par lePrésident de la république a été suiviepar les mouvements dont pensaientà tort se réclamer les agresseurs.

CAP 2015 a, le 23 février 2015,condamné cette agression et ainformé la population togolaise ‘’ qu’ens’en pre na nt ve rb al emen t ouphysiquement à des dirigeantspolitiques, elle tombe dans le piègede ceux qui ont peur de l’alternancedémocratique.’’

Il faut souhaiter que le débatprésidentiel soit ouvert et empreint detolérance et bannisse toute violence.

L’élection présidentielle se gagneraaux points et non aux poings.

suite de la page 1

Editorial

(12) titres. Elle fera sortir un secondalbum deux ans plus tard, sous lelab el d es Studio GFC de l'ALLTHAT PRODUCTION, a vec una r r a ng e m e n t d e Ka r l osDANKLOU. Ce se cond a lbumrencontra be aucoup de suc cèsavant que l'artiste passe quelquepeu sous l'éteignoir ces dernièresannées.

second recueil, en cours d'édition,a pour titre Monts et rêves.

Kofi Boko est aussi enseignantet auteur d'un recueil de nouvelles,"Vies et ombres", et d'un roman.

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3NATIONALES

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

Avec le projet de mise en place d’une plateforme d’échange de documents

Late Pater

C’est un secret de polichinelle. AuTogo, les agents de l’Etat admis à laretraite ont du mal à toucher, dansun délai raisonnable, leur premièrepension à cause de la lourdeur desformalités et procédures qui peuventdurer en moyenne six mois, mêmeplus dans la réalité. Cette situatione st due à p lus i eurs f a ct e urs ,notamment la méconnaissance parles agents de l’Etat des dispositionsen vigueur pour bénéficier de leurpension ;; le temps nécessaire aux

agents admis à la retraite qui, pourconstituer leur dossier auprès de laCaisse de retraites du Togo, sontobligés de faire également plusieursd é m a rch e s a upr è s d ’ a u tr e ss e rv ic e s d e l ’ a dmi n is t r a t i onpublique ;; et le temps de traitement

au niveau des services de la Caissede retraites. Les démarches auprèsde la Caisse de retraites consistentà remplir de s formula ires dontcertains sont à légaliser, tandis que

les démarches auprès des autresservices consistent essentiellementà reconstituer les documents quel ’ a dmi n is t r a t i on a v a i t d é j àantérieurement produits.

Face à cette situation fâcheuse –dans l aquelle ce rtains retraitésmeurent sans avoir accompli lesformalités et bénéficier de la petitepension –, un décret est pris le 7novembre 2012, mettant en placeun comité pour la simplification despr oc é d ur e s e t form a l i t é sadministratives. Lequel comité estplacé auprès du ministre chargé dela réforme administrative. Ce comitéa pour mission de traiter la questionde la simplification au niveau desdifférents services de l’administration.Et dans son plan de travail annuelpour 2014, il a identifié, en priorité,trois prestations offertes aux usagersdont l’obtention de la pension parun agent nouvellement admis à laretraite. Aujourd’hui, le projet pilotev is e à au torise r l es d if fé re ntsservices de l’administration, à savoir

Le délai d’accès à la pension des retraités sera rédu it de 6 à 1 mois

Suite des échos du colloque national organisé par le CNPE

Les handicaps à l’émergence du Togoqu’il faut d’abord résoudre

Elliott Ohin , Ministre de la Réforme de l’Etatet de la modernisatio n de l’administ ration

la direction générale de la fonctionpublique et la direction des finances,à cons t i tu e r d e s docume n tsdemandés déjà disponibles à leurn iv e a u , pu is à l e s me t tr e àdisposition de la Caisse de retraitesdu Togo, à travers une plateformed’échange de documents signés etcertifiés. Cette initiative propose uncadre de dématérialisation dans leséchanges internes à l’administrationpublique, assurant ainsi plus decélérité et plus d’efficacité dans lestr aite men ts d es doss iers. L estravaux du comité de simplificationd es forma l it és e t procé dure sadministratives ont, à cet effet,proposé de réduire les délais detraitement de 117 jours ouvrables à45 jours en utilisant les moyenstr ad itionne ls de tr ansmiss ion.L’utilisation de la plateforme va éviterla redondance dans la saisie desdonnées et informations en mêmet e mps q u ’e l l e a c c é l è r e l e séchanges. Les traitements issus dela plateforme peuvent être publiés,

L a soc i é t é ch in o is e d econstruction industrielle CDI fera untransfert de technologie au Togo aucours des deux ans de garantie del’usine de clinker qu’elle a construiteavec trois mois d’avance sur lecalendrier, a confié vendredi àl ’a g e nc e Ch in e nouv e l l e l epr é s id e n t du c ons e i ld’administration, Jiao Feng. L’usinede clinker d’une capacité de 5000tonnes par jour, construite avec lesnormes et la technologie chinoise,a été livrée avec trois mois d’avancesur le calendrier assujettie de deuxans de garantie, selon Jiao Feng.Elle couvre une superficie de 386000 m2 et est inscrite dans uncomplexe industriel de productionde ciment appartenant à ScanTogo-Mines , une fil ia le ent ièr eme ntdétenue par le groupe allemandHeidelberg Cement. C’est le chefde l’Etat Faure Gnassingbé qui ainauguré cette unité à Sika-Condji(90 km de Lomé), en compagniede Bernd Sch eif el e, d ir ec te urgénéral du Groupe.

«Durant la période de garantie,des Togolais seront formés pourl’entretien et la maintenance del’usine», a déclaré Jiao Feng dansun entret ien à l ’age nce Chinenouvelle. L’exécution avec succèsdes travaux de construction est, a-t-i l di t, le r ésu lt at d es ef fortsconjugu és de la main d’œuvreconstituée de près de deux fois plusde Togolais que de Chinois qui ont,chacun, amélioré leur savoir-faire.«Nos travaux ont r especté lesexigences» du groupe Heidelberg

évitant de nombreux déplacementsdes agents admis à la retraite versl es s e rv ic e s de l a Caisse d eretraites. Et la durée de traitementpeut ainsi être réduite à un mois.«C’est un défi que nous pouvonsrelever sous peu si nos structuresadministratives collaborent de façoninteractive. Ce projet de plateformeen donne la possibilité et, au-delà,ouvrirait la voie vers une extensionincluant d’autres départements»,souligne un document conjoint desministères de la réforme de l’Etat,d e l a fo nc t ion pub l iqu e , d el’économie et des finances, et despostes et de l’économie numérique.

Ce projet pilote vient égalementen complément à l’autre projet titré«service public» qui veut mettre àla d isposition des citoyens lesinformations utiles relatives auxd émarch es a dmin is tr at iv es , àtravers un portail web.

En rappel, les résultats des étatsgénéraux de l’administration en2006 ont permis d’initier, depuis2009, un vaste programme intégréd e r é fo rme d e l ’Et a t e t d emodernisation de l’administration.Ce progr a mme d evra i t, en tr ea u t r e s , a ss ur e r un e bon n egouvernance par l’utilisation d’outils

d ’a id e à la prise d e dé cision ,améliorer le fonctionnement interned e l ’a dmin is tr a t i on p a r u n ea u t oma t is a t ion e t u n edématérialisation des procédures, etgarantir un meilleur service publicaux citoyens par la simplification desfo rma l i t é s à a c co mp l i r. Un ecomposante de la modernisation estaxée sur l’apport des technologiesd e l ’ in form a t io n e t d e l acommunication. Elle a été amorcée,avec comme perspective la mise enplace d’une infrastructure d’inter-

réseaux reliant tous les services del’administration dans la ville de Loméet d’un data center mutualisant, defaçon transversale, les services detraiteme nt des données et desinformations de l’administration. Il sedit que l’état d’avancement destravaux de l’infrastructure d’inter-réseaux permet d’estimer le débutde l’exploitation à partir de l’année2016.

Actuellement, le Togo compteenviron 25.000 retraités.

Initiative du Comité national depo lit iqu e é conomique du Togo(CNPE-Togo), le colloque nationalautour du thème «quelles politiquespour l’émergence du Togo ?» a closses travaux le 6 mars dernier. Danscette parution, L’UNION partage del a r g e s e xtr a i ts d ’u n e d e sprésentations axée sur l’identificationdes handicaps à l’émergence duTogo. Toute chose qu’i l faudrapréalablement combattre.

Pourquoi le Togo, indépendantdepuis le 27 avril 1960, est toujoursclassé parmi les nations les pluspauvres du monde avec un PIB partête de 640 dollars US en 2013,tandis que Maurice, plus pauvre quele Togo à son indépendance en1968, atteint aujourd’hui un revenupar tête de 9.363 dollars US, lac l a ss a n t p a ys à r e v e nuintermédiaire ? Comment en

sommes-nous arrivés là ?Le bas moral des Togo lais

joue contre l’émergence. Ce basmoral s’est exprimé dans l’enquêtedes Nations Unies sur l’état debonheur des nations en 2013, où leTogo est classé dernier, 156ème sur156 Etats enquêtés. Cette déprimemorale résulte de l’atmosphère decorruption et d’impunité qui mine lepa ys en de mult ipl es sec teurstouchant la vie quotidienne de lagrande majorité des Togolais. Lepire, c’est que la pratique de lacorruption devient systémique du faitd e l ’ impun i t é qu i pouss e l e sprédateurs à commettre leurs forfaitssans crainte du gendarme. De lasor te, l e virus de la corrupt ions’éte nd au sein de la soc iét é,notamment chez des responsablespublics qui commettent des actesindélicats, contraires aux règlesadministratives, et à tel point que deplus en plus de citoyens sont tentésp ar l ’a rg en t sa l e. Pourt an t, l e

Pré siden t de la Républ ique necesse de dénoncer la corruptioncomme la cause principale de lapauvreté au Togo et comme germed’autodestruction de la société.

L’i mpor tant man que derec ettes budg étai res p ourémerger. Dans le souci d’améliorerle re couvre ment de s droi ts dedouanes et des impôts, et d’assainirle climat des affaires de façon à attirerau Togo les investisseurs privés quipourraient créer des affaires et denombreux emplois pour les jeuneschômeurs, l’Office togolais desrecettes (OTR) est créé. Cet officec e n tr a l is a t e ur d e s r e c e t t e sdouanières et fiscales doit pouvoiréradiquer la corruption en douaneet aux impôts, en rapportant unsupplément de recettes estimées à200 milliards de francs Cfa par an,selon la lettre du ministre de tutelleaccompagnant le projet de loi surl’OTR. Dans cette lettre, il est bienspécifié que la réussite de cetteopération est étalée sur 4 ans à partirde 2014. Cet aveu officiel montrebien que le budget était amputéjusqu’ici de 200 milliards chaqueannée, soit 40% de ses recettespo t e n t i e l l e s , pr i v a n t a in s id’importantes dépenses sociales, dela formation professionnelle, d’unmeilleur service de santé publique,de meilleures infrastructures detransport, d’électricité, etc.

Les carences de gestion desentreprises pub liques . L e srapports de la Cour des comptessur l a g est ion d es entrepris espub liqu es , pub li és au s econds eme str e 2013 e t a u pre mie rtr ime s tr e 2014 , r é v è l e n t : l amauvaise gestion en 2007 de laRégie nationale des eaux du Togo(aujourd’hui TdE) à travers l’illégalitéde son conseil d’administration, la

détention illicite de chèquiers par lePCA, la signature unique du DGsur les comptes bancaires alors qu’ilen faut deux, le paiement au DG dedoubles frais de mission (au réel etau forfait), l’absence de contrôlefinancier interne… ; le non-respectde la réglementation de l’Uemoa surles appels d’offre par Togotélécomet Togocel, la moitié de leurs achatsse faisant de gré à gré ; la fraudede 20 milliards de francs Cfa en2012 d es c li ents de l a CEET(particuliers, entreprises et hôtels).Au vu de l’absence de sanctionsproportionnées des responsablesde ces sociétés d’Etat, il ressort quel’impunité règne au Togo. Celafavorise le développement de lacorruption à grande échelle.

On y ajoute les détournementsde l’aid e à la r éduction de lapauvreté, la perte de confianced a n s l e r e c ru t e me n t d el’Administration, des attributionsviciées des marchés publics. Sansoublier que le Togo a un bon recorddes flux financiers illicites par tête.Ici, ce sont des sorties d’argent neco rr e s pond a n t p a s à u n eimportation de biens et services.Ces flux proviennent d’activités liéesà la c riminalité organisée , auxdétournements de fonds publics, àla fraude douanière et fiscale, auxrétro-commissions sur des marchéspublics, a ux sous-fa ctur ationsd ’ impo r t a t ions … Ce s f l uxco rr e s pond e n t don c à dublanchiment d’argent sous formedigitalisée, à travers les circuitsbancaires, enrichissant les banquesau passage par des commissionsju t e u s e s pr é l e v é e s su r c e stransferts illicites effectués pour lecompte de leurs clients. C’est ce quiattire certaines banques à venirs’établir au Togo.

A la nouvelle usine de clinker de Sika-Condji

La chin oise C D I p romet u n transfe rtde tech nologie aux Togolais

qui réceptionne pour la première foisdans son histoire de plus de centans un projet livré avec une avancede trois mois, a expliqué M. Feng.

«Avec ce résultat satisfaisantnous avons une perspective trèsoptimiste», a-t-il dit, soulignant quela socié té CDI e spè re int égr erd a v a n t a g e l a ma in d ’ œuv r etogolaise dans ses futurs projets pourfaciliter le transfert de technologie et

prévaut d’une solide expérience enmatière de projet d’ingénierie, defourniture et de construction ( EPC)avec l’exécution d’une douzaine deprojet en Afrique, en Amérique dusud, au Moyen-Orient et en Russie.

L’usine de Sika-Condji produira1,5 million de tonnes de clinker para n . Un e s e cond e un i t é s e r aconstru it e à Da pa ong af in d eproduire 200.000 tonnes de ciment

par an. L’investissement est de 300millions de dollars, en partie financépa r la SFI (Soci ét é fina nc iè rein te rn ation al e – Groupe d e laBa nqu e mondi ale ). Dava nta gequ’une usine, Sika-condji devient unvéritable complexe industriel. 1.500Togolais vont bénéficier d’emploisdirects et indirects sur le site. Uneroute de 11 km a été construite entrel’usine et la ville de Tabligbo. Unevoie ferrée est également à l’étude.

qu’elle souhaite élargir ces domainesd’intervention aux secteurs de l’énergie, de l’exploitation minière etde la construction portuaire. BerndSch ei f el e, Pr és id e nt d ir e ct eurgénéral de Heildelberg Cement, acommenté le 6 mars la constructionde l’usine de clinker, lors de soninauguration, et a fait état d’un«grand travail» fait et de la réalisationd’une «usine formidable».

L a soc i ét é ch ino ise CDI s e

Faure Gnass ingbé à l’inaug uration de l’u sine de Sika-co ndji

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NATIONALE 4

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

John Afolabi

Panier de la ménagère à LoméLégu mes f rais en f r uits font

p rogresser les p rix en décem breenregistré une hausse de 9,2% et1,2% respectivement. Suivant ladurabilité, cette hausse est liée auxproduits non durables (+3,0% ).Concernant la provenance, lesprix d es produi ts loca ux on tinfluencé la hausse de l'indice avecune progression de 2,4% .

Par rapport à décembre 2013(glissement annuel), le niveaugénéral des prix a enregistré uneh a uss e d e 1 ,8 % , d u eessentiellement à la progressiondes prix des produits des fonctionsde consommation "Transports"(+3,8% ), "Produits alimentaires etbo i sson s no n a l coo l is é e s"(+1,5% ), "Restaurants et hôtels"(+2,4% ) et "Logement, eau, gaz,électricité et autres combustibles"(+2,9% ). En ce qui concerne lesnomenclatures secondaires, cetteprogression annuelle s'expliqueau niveau de l'état des produits parl 'a ugme n t at ion d es prix de sprodu its "hors é ne rgi e, horsprodu i ts fr a is '' (+1 ,0% ) , d el'énergie (+5,3% ) et des produitsfrais (+2,7% ). S'agissant de laprovenance, ce niveau s'expliquepar la hausse des prix des produitslocaux (+1,8% ) et des produitsimporté s (+1,6% ). Qua nt à ladur ab i li té , c et t e progr e ss ionprovient surtout de la hausse desprix des produits non durables(+2,3% ) et des services (+1,7% ).Pour ce qui est des secteurs deproduction, cette progression estportée par les secteurs secondaire(+1,0% ) te rt ia ir e (+1,7% ) etprimaire (+5,9% ).

Le taux d'inflation calculé sur labase des indices moyens desdouze derniers mois, s'est établi à0,2% contre (-0,0056174% ) ennovembre 2014. Le taux d'inflationde l'année 2014 est donc de 0,2%contre 1,8% en 2013, 2,6% en2012 et 3,6% en 2011. Depuisseptembre 2014, on assiste à unedéflation dans la zone UEMOA. Ennovembre 2014, cette déflation étaitde 0,2% .

En décembre 2014, le niveaugénéral des prix à la consommationa progressé de 1,0% après uned iminu t ion d e 0 ,2% l e mo isprécédent. Cette progression estessentiellement due à la hausse de4,0% des prix des produits de lafonction de consommation "Produitsa limen t air es et bo issons nonalcoo lisée s". Pa ra llè lemen t, ladirection générale de la Statistiqueet de la comp tabil ité n ation alesoul ign e que le s fonct ions deconsommation "Transports" et

(+14,4% ).Pa rmi l e s produ i ts qu i on t

enregistré une baisse, il est cité :"Ch a rbon d e b o is" (-4 ,0 % ) ,"Essence SUPER dans les stationsse rvic es a dministrés" (-3,8% ),"Cra be frais" (-14,0% ) , "Hui levégétale" (-2,2% ), "Riz importélongs grains vendu au petit bol" (-1,0% ), "Bananes douces" (-7,3% ),"Pain sucré artisan al" (-5,5% ),"Pain en baguette" (-4,7% ), "Gas-oi l ord ina ire da ns le s s ta tionsse rvic es a dministrés" (-1,2% ),"Mangue greffée" (-30,9% ), "Noixde coco" (-13,6% ) et "Orange

Sur le marché interbancaire de l'UMOALes em prunts en augmentation au

Togo la der nière semai ne de févrierAu cours de la s emain e du 24

f é vr i e r a u 2 ma rs 20 15 , l e sbanques et établissements de créditdu Togo ont enre gistré des prêtsd'un montant de 6,000 milliards defrancs Cfa, tout comme la semaineprécédente, et 7,000 milliards defra ncs pour l es e mprun ts, e naugment ation d'une se main e àl'autre. Ceci participe aux activitésdu march é in te rb a nc a ire qu ienr egistre un tot al de 116,050mill iards pour le s prêts et au tantpour les emprunts pour l'ensemblede s é tab lisseme nts de l'Unionmonétaire ouest africaine (Umoa)au cours de la même période.

Le s e mprun ts au Togo sontent ièreme nt à d eux se maines . Acet te échéance, l e taux moyenpondéré s'est situé à 5,11% . Lestaux minimum et maximum sont fixésre sp ec tive me nt à 4 ,50% e t à5 ,50% . Le s prê ts sont , en tr eautres, à une semaine pour 4,000mil liards, a ux ta ux r espec tifs de3,58% , 2,50% et 5,50% .

En termes d'emprunts, ce sontles établissements du Sénégal quiont le plus enre gistré, à 41,800milliards, dont 9,000 milliards à unmois, aux taux de 5,19% , 4,75%e t 5 ,75% . La Cô t e d 'Ivoir e aenregistré 31,750 milliards, 1,000milliard à l'échéance de trois mois.Et l e s t a ux moy e n p ond é r é ,minimum et ma ximum s e sontidentiquement situés à 5,00% . LeBénin a enregistré 7,000 milliardspour les emprunts, le Mali, 6,000milliards, la Guinée-Bissau, 4,000milliards et le Niger, 1,500 milliard.

En t e r me s d e p r ê ts , l e sétablissements de la Côte d'Ivoireont le plus enregis tré, à haut eurde 53,750 millia rds, dont 10,500milliards à l'échéance d'un jour, auxtaux respectifs de 3,96% , 3,03%et 5,00% . Le Mali a enregis tré28,000 mi ll i a rds , l e Sé n é ga l ,12,800 millia rds, le Bénin, 7 ,000milliards et le Niger, 2,500 milliards.Les établissements de la Guinée-Bissau ont enregistré 1,000 milliard

Rénovation de la route Sokodé-BassarL’A D F D accor de 6 milliar ds Cfa au Togo

Après la Banque arabe pour ledéveloppement économique enAfrique (Badea) – pour un prêt de10 millions de dollars au Togo enoctobre dernier, c’est le tour du Fondsd’Abu Dhabi pour le développement(Abu Dhabi Funds for Development,ADF D) d’accorder hier un prêtconcessionnel de 6 milliards de francsCf a a u Togo , a u t i tr e d e s aparticipation à la rénovation du mêmetronçon routier. Afreepress, quiannonce la nouvelle, indique que lesdocuments du financement ont étésignés entre le ministre togolais del’Economie et des finances, Adji OtèthAyassor et le directeur général del’ADFD, Eissa Mohamed Saif AlSwaidi à Abu Dhabi, la capitaleémirati.

Il est par ailleurs annoncé pour

bientôt, ajoute la même source, laparticipation d’autres institutions tellesqu e l ’Org a n is a t ion de s p a ysproducteurs de pétrole (Opep), laBa nqu e is l a miqu e d edéveloppement (Bid), la Banqueouest africaine de développement(Boad) et la Banque d’investissemente t d e d é v e lop p e me n t d e l aCommunauté économique des Etatsde l’Afrique de l’ouest (Bidc). D’autantque la réalisation de ce tronçon, plusconnu sous le nom de Nationale n°17,nécessite 68 millions de dollars, soit34 milli ards de fr ancs, préc iseAfreepress.

Le Fonds d’Abu Dhabi est uneinstitution publique autonome établiepar le gouvernement des Emiratsarabes unis le 15 juillet 1971 pouroffrir une aide économique sous la

forme de prêts facilités et d’assistancet e chn iqu e a ux p a ys e ndéveloppement afin de soutenir leurdéve loppement économiqu e etsocial.

"Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles" ont amorti lah a uss e d e l 'i nd ic e a v e crespectivement une baisse de 0,6%et 0,5% .

La hausse des prix au niveau del a fonc t ion d e consomma t ion"Produits alimentaires et boissonsnon alcoolisées" est relative à celledes prix des postes "Légumes fraisen fru its ou racine" (+27,7% ),"Poissons et autres produits séchésou fumés" (+4,4% ), "Céréales nontr ans formé e s" (+3 ,1% ), "Se l ,é p i c e s , s a u c e s e t p rodu i tsalimentaires non déclarés ailleurs"(+5,6% ), "Légumes frais en feuilles"(+10 ,1% ) e t "Po is son fr a is"(+8,2% ). Dans le même temps, lespostes "Autres fruits frais" (-4,1% ),"Huiles" (-1,1% ), "Autres produitsfrais de mer ou de fleuve" (-7,4% ),"Pains" (-2,5% ), "Agrume" (-5,0% )et "Fruits secs et noix" (-11,4% ) ontamorti la hausse de l'indice de lafonction alimentaire.

Pa r a i l l e ur s , l e s b a iss e sobservées au niveau des fonctionsde consommation "Transports" et "Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles " sont portéesrespect ivement par les post es"Carburants et lubrifiants" (-2,2% )et "Combustibles solides et autres"(-3,9% ). Il est relevé qu'à partir du15 d é c e mbr e 20 14 , l egouvernement a revu à la baisseles prix à la pompe. Les produitsqui ont connu une forte contributionà la h ausse d e l'indic e sont :"Toma t es rond e s" (+40 ,3% ) ,"Gombos frais" (+63,0% ), "Akpalafumé (Chinchard)" (+9,8% ), "Rizimporté brisé vendu au petit bol"(+7,4% ), "Ma ïs séché en grainscrus vendu au petit bol" (+4,1% ),"Chinchard frais (Akpala moumou)"(+12,0% ), "Pime nt rouge frais"(+16,2% ) et "Adémè"

loc al e" (-0,9% ) . Ca lcu lé horsproduits alimentaires, le niveaugénéral des prix a connu une baissed e 0 ,1% e n r e l a tion a v e c l arégression des prix des fonctionsde consommation "Transports" et"Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles". L'inflationsous-jacente (variation mensuellede l'indic e ''hors éne rgie , horsproduits frais") a connu une haussede 0,2% contre une baisse de 0,1%observée en novembre 2014.

La nomenclature suivant l'état desproduits révèle qu'en dehors del'inflation sous-jacente, la hausse duniveau général des prix provientessentiellement de l'augmentationdes prix des produits frais (+5,3% ).L'analyse selon la durabilité montreque c'est principalement les prix desproduits non dura ble s qui ontenregistré une hausse de 1,7% .S'a g iss a n t d e s s e c t e urs d eproduction, c'est surtout les secteursprimair e et seconda ire qui ontconsidérablement contribué à lahausse du niveau général des prixa v e c r e sp e c t i v e me n t u n eprogression de 6,9% et 0,4% .L'analyse suivant la provenance,renseigne que les prix des produitslocaux ont connu une hausse de1,4% .

Le niveau des prix du mois dedécembre 2014, comparé à celuidu mo is d e s e p t e mbr e 2014(évolution trimestrielle) a connu unehausse de 1,8% sous l'influenceremarquée de la hausse des prixdes produ its de la fonction decon somm a t io n "Produ i tsa limen t air es et bo issons nonalcoolisées" (+5,9% ). S'agissantdes nomencl atures suivant lesse ct eurs d e produc tion , ce tt ev a r i a t ion tr im e s t r i e l l e e s tprincipalement due aux secteursprimair e et seconda ire qui ont

pour les prêts.L ' é v o l u t ion d u ma rc h é

int erbancaire de l'UEM OA a étémarquée, en janvier 2015, par unebaisse du volume des transactionset une hausse des taux d'intérêt.En e f f e t , l e vo lu me moy e nhe bdomada ir e d es opér at ionsinte rbanca ires, toutes matur itéscon fondu es, s 'est é tabli à 105,3mil liards en janvier 2015 con tre145,1 milliards en décembre 2014,ind ique la Ba nque centrale desEt a ts d e l 'Afr i qu e d e l 'ou e s t(Bceao). Le taux moyen pondéréd es op ér at ions e st re ssort i à4,44% e n janvier 2015 con tre4,11% en décembre 2014. Sur lemarché à une semaine, le volumedes opérations a diminué de 44,4mi lli ards, pour s'é tab lir à 35 ,2milliards. Le taux d'intérêt moyensur ce compartiment est ressorti à3,53% , en hausse de 9 points deb a s e p a r r a p po r t a u mo isprécédent.

Otèt h Ayassor, M inistre del’Eco nomie et des Fin ances

Marchés de capitaux ouest-africainsLe Togolais A ménounvé élu à la p résidence du W ACM IC

le cas aujourd’hui pour le groupeEco b a nk Tr a nsn a t ion a lInternational, qui est présent sur lestrois marchés.

Un autre aspect important duprojet est celui relatif aux aspectsmonétaires. En attendant que leprojet de monnaie unique ouest-

notamment en ce qui concerne lescond i tions d ’ in t e rv e n tion d e ssociétés de bourses sur les troismarchés financiers. Il sera aussiquestion, selon des observateursproches du processus, de pouvoirtrouver un cadre pertinent pour lescotations multiples, comme c’est déjà

A l’issue de la première réuniona n nu e l l e d u Co ns e i l po url ’In t égr a tion d e s M a rch é s d eCa p i t a ux O u e s t -Afr ic a i ns(WACMIC), tenue les 5 et 6 mars2015 à Abuja au Nigéria, le TogolaisEdoh Kossi Aménounvé, Directeurgénéral de la Bourse régionale desvaleurs mobilières (BRVM) a étéélu, à l’unanimité, Président duWACMIC dont la Vice-présidencee s t d é s orma is a ssur é e p a rMon s i e ur Adu An a n e An t w i ,Directeur général de la Securitiesand Exchang e Commission duGhana.

Le Directeur général de la BRVMremplace, à ce poste, MonsieurOscar Onyema, Directeur généralde la Bourse du Nigéria.

M . Amé nouvé a ura ains i l amission de conduire le projet versdes solutions acceptées de tous,

africaine aboutisse, les banquescentrales de la sous-région ont étéa ssoc i ée s à l a r é fl exion , a finde trouver des voies de sortie à cette

problématique. Il y aura en outredes défis liés à la technologie àmettre en place et à la régulationapplicable. Le défi est donc grandpour Edoh Kossi Aménounvé quihérite d’un projet porteur de grandsespoirs.

Le WACMIC a été officiellementcréé en 2013, sous l’égide de laCEDEAO , p ar le s ac teurs d esmarchés de capitaux de la zonecommun a u t air e , à s a vo ir l e sorganes de régulation, les boursesd e s v a l e ur s mo b i l i è r e s , l e sd é pos i t a ir e s c e n tr a ux e t l e sopérateurs du marché financier. Ilregroupe le Nigéria, le Ghana, laSierra Leone, le Cap-Vert et les huitpays de l’UEMOA regroupés au seinde la BRVM.

Edoh Kossi Aménoun vé

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5SPORTS

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

Le CS Sfaxien, l’AS Djerba et l’ES Métlaoui ont menacé le week-end dernierde se retirer du championnat tunisien. Ils dénoncent le report du match de l’ESSahel à Hammam Lif alors que la formation étoilée avait refusé de se déplacer.

Ça en devient presque une épidémie. Après l’ES Sahel et l’US Monastir lasemaine dernière, voilà que trois nouveaux clubs ont menacé ce week-end dese retirer du championnat tunisien, à l’issue de la 20e journée : le CS Sfaxien,l’AS Djerba et l’ES Métlaoui. Le report du match entre l’ES Sahel et le CSHammam Lif a mis le feu aux poudres. Dès vendredi, l’ESS a annoncé qu’ellene se déplacerait pas à Tunis pour la rencontre afin de protester contre leserreurs d’arbitrage dont elle s’estime victime et les sanctions qui la frappentaprès le match houleux contre l’EGS Gafsa.

Plutôt que d’attribuer la victoire à Hammam Lif par forfait, la Fédérationtunisienne a décidé dimanche, seulement un quart d’heure avant le coupd’envoi, de reporter la rencontre. L’instance affirmait suivre l’avis du ministèrede l’Intérieur, qui craignait des troubles à l’ordre public. Problème : dans lafoulée, le ministère a souligné qu’il n’a fait que proposer le report mais ne l’a pasdemandé.

Dépité par la tournure prise par les événements, le CS Hammam Lif aannoncé qu’il se retirerait du championnat si la Ligue nationale de footballprofessionnel ne lui accorde pas les trois points de la victoire sur tapis vert. A lalutte pour le maintien, le CSHL doit faire face à un calendrier chargé puisqu’il adéjà un match en retard à disputer mercredi contre l’ES Zazis. Le club de labanlieue de Tunis ne veut donc pas entendre parler d’un deuxième match enretard à disputer. Et il n’est pas le seul à se plaindre.

galement engagés dans la course au maintien, l’AS Djerba et l’ES Métlaouis’estiment lésées par le report et menacent de quitter le championnat. Dansla lutte pour le titre, le CS Sfaxien dénonce lui aussi cette situation.

Initialement pré-convoqué avec la sélection algérienne en prévisiondes matches amicaux de la fin du mois de mars et annoncé disposé àvenir au stage des Verts, Nabil Fekir a finalement opté pour l’équipe deFrance. Retour sur un improbable revirement de situation en l’espace de48 heures.

Que de rebondissements en l’espace de quelques heures... Annoncéavec l’Algérie vendredi soir après avoir été pré-convoqué par ChristianGourcuff, Nabil Fekir a finalement décidé de jouer pour l’équipe de France.L’épilogue d’un incroyable imbroglio autour du joueur de l’OlympiqueLyonnais, le tout sur fond de pressions familiales mais aussi de la part duclub et de l’Algérie. De quoi laisser le camp algérien amer, le présidentde la Fédération, Mohamed Raouraoua allant jusqu’à déplorer la pres-sion mise sur le milieu de terrain par l’OL, alors que celui-ci avait pourtantdonné son feu vert aux Fennecs.

"On a été surpris par le communiqué officiel publié sur le site du clubet cela prouve que le club a joué un rôle dans cette affaire", a notam-ment fait remarquer le dirigeant alors que le Gone venait d’indiquer qu’iln’avait finalement donné aucune réponse définitive. C’en sont suiviesdes heures d’incertitudes, avant que l’information ne tombe juste avant lecoup d’envoi du match entre Montpellier et l’OL : ce sera finalement lesBleus. Information confirmée par la suite par Bernard Lacombe.

"Nabil m’a appelé pour me dire : ’J’ai changé d’avis’. On a discuté unpeu", a indiqué le conseiller du président Jean-Michel Aulas, en zone mixteaprès la large victoire à Montpellier (1-5).

Nabil Feki r tou r nele dos à l’Algér ie

T u n isie: Le cham pion natau bo r d d u K O

L'UCI était co m pliced'A r mst r ong

L'UCI de Hein Verburggen a clairement protégé Lance Armstrong, lors-que ce dernier dominait le cyclisme mondial. Un rapport de la commissionindépendante de la réforme du cyclisme, paru lundi, ne laisse aucun doutesur le sujet.

C'est un rapport assez accablant pour l'UCI, et son ancien président HeinVerburggen (1992-2006), que la commission indépendante de la réformedu cyclisme a publié lundi. Après avoir réalisé 174 entretiens individuelsavec des coureurs, des anciens employés de la Fédération ou bien encorede médecins, il apparaît clairement que l'UCI a protégé Armstrong et n'a rienfait pour lutter contre le dopage.

Dans son rapport, la commission indépendante explique qu'après le fiascode l'affaire Festina en 1998, l'UCI avait voulu redorer l'image du cyclisme etqu'elle avait donc tout misé sur l'Américain. De part sa nationalité, mais aussipar son histoire (il a vaincu un cancer), Armstrong avait le potentiel pour faireoublier les histoires de dopages. L'UCI a donc décidé de fermer les yeux,voire de lui donner un coup de pouce. Par exemple, en 1999, l'UCI a toléréqu'Armstrong produise un certificat médical a posteriori après un contrôlepositif aux corticoïdes sur le Tour 99. Elle a aussi accepté des dons venant del'Américain...

Evidemment Arsmtrong n'est pas le seul à avoir bénéficié de la mollesse del'Union Cycliste internationale dans la lutte contre le dopage à cette époque.La commission indépendante a aussi reconnu que depuis 2006 de nom-breux efforts avaient été faits, même s'il reste encore du travail.

Le projet de décret qui comprendsix chapitres va combler le vide enmati ère de prise en charge d e laformation des jeunes sportifs, sur-tout ceux sélectionnés à l'issue deschampionnats scolaires et univer-sitaires. "Ceux-ci ont l'avantage soitde concilier la pratique des activi-tés physiques et sportives avec lapoursuite de leurs études, soit desuivre l'apprentissage d'un métiertout en pratiquant une activité spor-tiv e", précise Angèle Amouzou-Djaké, la ministre des Sports et desLoisirs

Ce décre t permet de mi eux or-ganiser les jeunes talents pendantleur formation dans les centres envue éventuellement de leur inser-tion dans les clubs sportifs natio-naux ou leur trans fert dans despays étrangers . " Ce qui leur évi-terait d es aventures souvent dé-sa gr éa bl es t el l 'e xode a uque ls'adonnent les jeunes sportifs, larecherch e de clubs l'é trang er ",ajoute-t-elle.

Pour la ministre des Sports et desLoisirs , " le p assag e de s jeunessportifs dans les centres constitueen quelque sorte un e référe nce,un e ga ran tie pour e ux en c asd'opération de transfert. Ces cen-tres leur garantissent enfin la pos-sibilité de poursuivre en toute quié-tude leurs études en cas d'échecde la carrière sportive".

Dans le fond, les centres de dé-veloppement sportif ont pour mis-sion de former, perfectionner et sui-vre les jeunes sportifs détectés àl'issue des championnats scolaires; promouvoir toute activité de for-

mation physique et sportive rele-vant de leur domaine; assurer enliaison, avec les autres structureset d e centre s de formation spor-tive, la formation et la préparationdes sportifs de haut niveau ; re-chercher la performance sportiveet la réussite sco laire du sportif ;disp enser aux élèves , parall èle-ment à l'enseignement classique,les matières physiques et sportives; favoriser l'insertion socioprofes-sionne lle des pe nsionnaire s pardes contra ts ; contribue r la pro-mot ion e t au déve loppe ment dusport d'élite au Togo ; participer laprép aration sportive en tant quecentres permanents d'entra înement

L’Etat veut co mbler le vide dansla for mation des jeu nes sportifs

ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES

Suppléer les manquements nés de la création anarchique des centres de formations, sans programme adéquat. C'est le souhait duministère des Sports et des Loisirs qui a introduit il y a quelques semaines un projet de décret portant organisation et fonctionnement descentres de développement du Sport au Togo (CDS).

des sportifs de haut niveau ; etc.Le centr e de développement

sportif comprend un conseil d'ad-ministration, une direction, un con-seil de perfectionnement et un con-seil de discipline. Ses ressourcesfinancières comprennent outre lesressources inscrites au budget gé-néral et au budget d'investissementde l'Etat, les subventions, la rému-nération de services, les dons etlegs et les frais de scolarité.

Les formations au sein du centrede développe ment sport if sontsanctionnées par le diplôme d'en-tra îneur d'Etat ou d'animateur d'ac-tivités physiques et sportives et desmétiers connexes.

Le centre peut aussi abriter desstages de formation et de recyclageà l'intention des responsables del'encadrement des activités sporti-ves et des cadres techniques, envue de pallier les besoins des as-sociations et des fédérations spor-tiv es na tiona les. Des s tages demise à niveau ou de mise aux vertsdes équipes, des matches de pré-paration peuvent également êtreabrités par le centre.

Enfin, les collectivités territoria-les et autres institutions peuvent,sur leur initiative, solliciter la for-mat ion d e le urs c adres loc auxdans les domaines de compétenceprécités.

Henri Kasperczak rend son ta-blier. Pourtant reconduit dansses fonctions en février dernierà l’issue d’une CAN 2015 mar-quée par une élimination dès laphase de groupes après un ti-rage au sort face à la Guinée quia marqué les esprits, le sélec-tionneur des Aigles s’est vu in-diquer la fin de son aventureavec les coéquipiers de SeydouKeita.

Henri Kasperczak rend son ta-blier. Pourtant reconduit dans sesfonctions en février dernier à l’issued’une CAN 2015 marquée par uneélimination dès la phase de groupesaprès un tirage au sort face à laGuinée qui a marqué les esprits, lesélectionneur des Aigles s’est vu in-diquer la fin de son aventure avecles coéquipiers de Seydou Keita.

La Fédération malienne a officia-lisé ce samedi la fin de sa collabora-tion avec le technicien de 68 ansdont le bail est arrivé à son terme."Le contrat de Henri Kasperczak entant que Sélectionneur National desAigles ne sera pas renouvelé par laFédération Malienne de Football qui

a mis fin à sa mission à la tête desAigles", a fait savoir l’instance. "Pré-sent à Bamako, Henri Kasperczak aété reçu ce matin (samedi, ndlr) parle Prés ident de la FEMAFOOT,Boubacar Baba Diarra et le Premier-vice President chargé de l’EquipeNationale, Boukary Sidibé qui lui ontsignifié la décision du Comité Exé-

Henr i Kasperczak a été remercié par la Fédération malien neFOOTBALL

cutif de la FEMAFOOT."Décision qui marque la fin de

l’aventure du Franco-polonais, ar-rivé à la tête de l’équipe en décem-bre 2013. Sa succession est déjàlancée, l’instance ayant dans la fou-lée indiqué que le nom du nouveausélectionneur sera connu avant le25 mars et qu’une dizaine de noms

d’entra îneurs sont déjà sur la table,parmi lesquels dans anciens sélec-tionneurs de l’équipe comme AlainGiresse, Stephen Keshi et PatriceCarteron. Le nouvel homme fort de-vrait faire ses grands débuts lors desdeux prochaines rencontre amica-les à venir respectivement contre leGabon, le 25, et le Ghana, le 29.

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6ACTU-PLUS

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

Suivant la dernière publication de la Direction de la statistiqueUne forte baisse de l’activité industrielle

enregistrée en novembre 2014une progression de sa productionen novembre 2014. L’indice CJO estpassé de 103,2 en octobre 2014 à107,7 en novembre 2014 et l’indicebrut, quant à lui, passe de 113 à127,8 au cours de la même période.La hausse de l’activité de cettebranche est due à celle des sous-br a nch e s «a b a t t a g e ,transformation et conservation desviandes», «fabrication de boissonsalcoolisées» et «fabrication d’eauxde table, fabrication de boissons nona lcoo l is é e s» . Pa r r a ppor t ànov embre 2013, l’ind ice de labranche du mois sous revu afficheune baisse de 18,4% pour l’indiceCJO.

Une forte hausse de l’activitéde production chimique. Aucours du mois sous revu, l’activitéde production chimique subit unehausse. L’indice CJO progresse de40,8% pour atteindre 327,8 aprèsune hausse de 124,1% le moisdernier. Cette hausse a lieu sousl ’e f f e t e ss e n t i e l l e m e n t d e sperformances des sous-branches«Fabrication de parfums et deproduits de toilette» et «Fabricationd e f ibr e s syn th é t iqu e s ouartificielles». Par contre, par rapportà novembre 2013, l’activité deproduction chimique enregistre unebaisse de 20,3% de l’indice corrigéen novembre 2014.

Une baisse de production encaoutchouc ou en matièresplastiques. Après la forte hausseenregistrée en octobre 2014, laf a br ic a t ion d e produ i ts e nc a ou t chouc ou e n ma t i è r e splastiques subit en novembre 2014une baisse de 21% . Cette branchegarde ainsi son évolution en dentsde scie. En glissement annuel,l’activité industrielle de la brancheconnait une faible progression de0,7% de son indice corrigé.

Une diminution de l’activité defabrication de verre, poteries etmatériaux de construction .L’activité de fabrication de verres,poteries et matériaux de constructioncontinue sa baisse entamée au moisde juillet 2014 pour s’établir à 74,6au mois de novembre 2014. Elleenregistre ainsi une baisse de 11,8%

La nouve lle publication de laDivision des Etudes Economiques etdes Statistiques F inancières de laDirection Générale de la Statistique etd e l a Comp t a b i l i t é Na t ion a l e(DGSCN) ind iq u e qu e , d a nsl’ensemble, la production industriellea connu une forte chute au mois denovembre 2014 qui atteint 111,5 contre146,8 au mois d’octobre 2014, soitune baisse de 24% . Et ce, après lahausse enregistrée le mois précédent.

Sur cette période, la production sereplie dans «production et distributiond’électricité et de gaz» 43,1% ,«fabrication de verre, poteries etmatériaux pour la construction»11,8% ; «productions diverses desindustries extractives» 30,4% et« f a br ic a t ion d e prod u i ts e ncaoutchouc ou en matière plastique»21% , qui ont le plus orienté sonévolution. En revanche, l’évolution àla hausse des branches «fabricationde produi ts al iment aire s e t deboisson» 4,4% , «fabrica tion demeubles et activité de fabricationNCA» 11% et « f abric at ion d eprodu i ts c h imiqu e s» 40 , 8% ,«métallurgie et fonderie» 33,2% ,«captage, traitement et distributiond’eau» 3,3% , n’a pu inverser latendance.

Par rapport à novembre 2013, laproduction industrielle du mois denovembre 2014 baisse de 16,2% .

Une baisse de l’activité del’industrie extractive. L’activité de«produc t ion d e s indus tr i e sextractives» connait une régressionentamée au mois de novembre 2014.Elle s’établit à 161,6 au cours du moissous revu contre 232,3 en octobre.Cette évolution est imputable à labaisse observée dans les sous-branches «Extraction de phosphateset de sels de potassium, naturels»28,6% et «Extraction de pierres, desables et d’argiles» 79,7% . Englissement annuel, la productione xtr ac tiv e conn ai t une ba iss esignificative de 36,2% en novembre2014.

Une hausse de l’activité defabrication de produ itsalimentaires et de boissons.L’activité de fabrication de produitsalimentaires et de boissons enregistre

Dans la perspective de la présidentielle 2015Préfets, p réside nts de délégatio n et chefs de

canto ns à l’école électo rale su r l’e nsem ble du paysUne cérémonie de lancement du

Programme de formation à l’intentiondes préfets, des présidents dedélégation spéciale de préfecture et des présidents de délégationspé c ia le de commun e sur l eprocessus électoral organisé par leProgramme des Nations unies pourle développement (Pnud), avec lemin is tè r e d e l’Admin istr a tionterritoriale, de la décentralisation etdes collectivités territoriales et l’appuifinancier de l’ambassade de laRépublique Fédérale d’Allemagne,s’ouvre cet après-midi à Lomé.L’objectif général de la rencontre,

fait de la grande influence dont ilsjouissent au sein de la société, aiderà la bonne tenue des électionstransparentes, crédibles, équitableset apaisées», souligne-t-on.

Pendant plus de deux semaines,jusqu’au 25 mars, la formation serafacilitée par des équipes d’expertsnationaux et in ternationaux enmatière de formation électorale. Ellesera organisée en deux temps auniveau central et régional. Unepremière phase de formation à Loméà l’attention des préfets et desprésidents de délégations spécialesde préfectures et de communes

d e s Na t ions u n i e s pour l edéveloppement. Ce financement de245 000 euros ( environ 160mi ll ions de francs Cfa) d evrap e rme t tr e l a forma t ion e t l as e ns ib i l is a t ion d e s a u tor it é sadministratives et cou tumières(préfets, sous-préfets, maires etchefs traditionnels) en vue derenforcer leurs capacités en matièred’observance de la neutralité et del’équité avant, pendant et aprèsl’élection présidentielle de 2015.

Cet appui de l’Allemagne venaits’ajouter aux initiatives du Pnud dansle cadre de la réponse des Nations

autorités l’intention de mener lesconsultations au titre de l’Article IVprévues pour mi-2015».

A Lomé, l’équipe de Mme Sancaka ég alemen t échangé ave c lacommunauté des bailleurs de fondssur les priorités de la politiqueéconomique et a procédé à uneévaluation des développements auniveau macroéconomique.

Déclaration du Fonds monétaire internationalLes p rojets de transports et l’usine de clinker

vont booster la croissance en 2015

priorita ires qui p ermet tront deréaliser une croissance durable etinclusive, tout en préservant las t a b i l i t é ma c ro é conomiqu e .L’é qu ip e du FMI a con f irmél’engagement de l’institution àcontinuer à soutenir les réformesprioritaires du gouvernement, ycompris l’administration des recetteset la gestion des finances publiques.La mission a discuté a vec les

A la fin de la visite de l’équipe,Mme Sancak a fait la déclarationsuivante :

«La croissance économique estrestée forte autour de 5 pour cent,et l’inflation était proche de zéro en2014 reflétant en particulier uneréduction des prix des denréesalimentaires. Selon les projections,l ’a c tivi t é é conomiqu e d evr ai ts ’a c c él é r er l ég è r eme n t e t l acroissance devrait atteindre 5,5 pourcent en 2015 avec la réalisation degrands projets dans le domaine destransports et l’entrée en service del’usine de clinker». Cette assertionde Mme Cemile Sancak, la nouvellechef de mission, qui a séjourné avecune équipe à Lomé du 27 février au5 ma rs 2015 , d ’a pr è s uncommuniqué du Fonds monétaire

Au cours de leurs rencontres,note le communiqué, «La mission etles autorités ont eu des échangesconstruc ti fs sur le s r éforme s

p a r r a ppor t à octobre 2014 .Comparativement au même mois del’année précédente, l’indice de laproduction industrielle de la branchebaisse de 24,2% pour l’indice CJOet de 22,7% pour l’indice brut ennovembre 2014.

Une hausse de l’activité del’industrie métallurgique et defonderie. Au mois de novembre2014 , l ’a c tiv it é d e l ’ indus tri emétallurgique et de la fonderieaugmente après la baisse constatéeau mois d’octobre 2014. Au coursde ce mois, l’activité industrielle decette branche subit une hausse de33,2% pour l’indice CJO par rapportau mois d’octobre 2014. L’indice CJOe t bru t d e n ov e mbr e 2014enregistrent en glissement annuelune forte hausse de 69,3% et de68,8% respectivement par rapportà novembre 2013.

Une hausse de l’activitéindustrielle de fabrication demeubles, activités de fabricationNCA. Au cours d u mo is d enov e mbre 2014, l ’ac t iv it é d el’industrie de fabrication de meubles,activités de fabrication NCA connaitune hausse de ses indices CJO etbrut respectivement de 11% et 5%par rapport à octobre 2014. En effet,la production s’établit à 148,5 de cemois contre 133,9 en octobre 2014.En glissement annuel, l’indice CJOet l’indice brut de l’activité de labranche augmentent respectivementde 29,4% et 28,1% en novembre2014.

Une baisse de la productiond’électricité et de gaz. Après avoirmarqué une forte hausse, 103,3%au mois précédent, l’activité deproduction d’électricité et de gazenregistre une baisse de 43,1% ennovembre 2014. L’indice CJO de labranche passe de 251,9 à 143,5entre octobre et novembre 2014. Labaisse de l’activité constatée au coursdu mois sous revu dans la brancheest imputable largement à l’activitéde la sous branche «Production etd is tribu t ion d ’é l ec trici t é» . Englissement annuel, l’activité de labranche du mois sous revu connaitune régression de 9,2% de saproduction.

d’après le Pnud, est de donner àces autorités administratives et chefscantons, sur l’ensemble du territoirenational, une formation/rappel sur

leur rôle et responsabilités dans leprocessus électoral.

Au regard de l’importance du rôleque jouent ces autorités en périodeélectorale, il s’avère nécessaire derenforcer leurs capacités en sebasant sur les textes en vigueur etle s st anda rds in te rn at iona ux,e s t ime n t l e s org a n is a t e urs .« Ils doivent , par leurcomportement, leurs actes, et du

suivie de six autres sessions deformation avec les chefs de cantons.Les sessions de formation serontorganisées dans les 5 grandesrégions du pays et vont bénéficierà 35 préfets, 35 présidents de

délégations spéciales de préfectures,21 pr és ide nts d e d élé ga tionsspéciales de communes et 387 chefsde cantons.

L’ambassade d’Allemagne auTogo a décidé, le 10 février dernier,d’appuyer le processus électoral de2015 à travers un financement dontla gestion est confiée au Programme

unies à l’assistance du Togo dansl’organisation du scrutin présidentiel.Il a notamment apporté son appuien décembre au ministère de laSécurité et de la protection civile dansle cadre de la formation de 8000agents de la force de sécurisationde l’élection présidentielle(FOSEP)e t, l e 23 j anvi er d erni er, auxOrganisations de la société civile(OSC) et à la Haute autorité del’audiovisuel et de la communication(HAAC) , a ins i qu ’à l a Courconstitutionnelle.

Cérémonie de financement entre l’Allemagne et le PNUD

Wern er Keller, Rep résentan t résident du FMI au Togo

interbancaire où le taux moyenpondéré s'est établi à 3,35% auquatrième trimestre après avoir atteint3,43% au troisième trimestre 2014.

A l'issue de ces analyses, leComité de politique monétaire adécidé de maintenir inchangés le tauxd'intérêt minimum de soumission auxopérations d'appels d'offres d'injectionde liquidités et le taux d'intérêt dugu ich e t de pr ê t ma rg in a lrespectivement à 2,50% et 3,50% ,niveaux en vigueur depuis le 16septembre 2013. Le coefficient desréserves obligatoires applicable auxbanques de l'Union demeure fixé à5,0% , niveau en vigueur depuis le16 mars 2012.

Au sein de l'Union monétaireLes secteu rs agr icoles, industriel et des

services ont poussé le PI B à 6,6% en 2014d'inflation de 0,1% en glissementannuel à fin décembre 2014. Cetteévolution est liée au renchérissementdes services de distribution d'eau etd'électricité dans certains pays del'Union, atténué par le repli des prixdes produits alimentaires. A l'horizonde 24 mois, le taux d'inflation, englissement annuel, est projeté à 1,7% ,en phase avec l'objectif de stabilitédes prix poursuivi par la Banquecentrale. Les risques pesant à lahausse et à la baisse sur cesprojections sont jugés équilibrés. Ence qui concerne les conditionsmonétaires, le Comité a observé unedétente des taux sur le compartimentà une s e ma in e du march é

En examinant, le 4 mars dernier, lasituation interne de l'Union monétaireouest africaine, le Comité de politiquemonétaire de la Banque centrale desEtats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) ano té le main ti en d'une a ctivi tééconomique soutenue au quatrièmetrimestre 2014. Sur l'ensemble del'année 2014, le Produit intérieur brut(PIB) de l'Union progresserait de 6,6%contr e 5,9% en 2013 . Cet t ep e rformanc e économiqu e e s timputable au raffermissement de laproduction agricole, à la bonne tenuedu secteur industriel et des servicesmarchands, grâce notamment audynamisme de la branche "Bâtimentset Travaux Publics", conclut le Comité.

L'Union a enre gistré un ta ux

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°323

DE LOTO KADOO DU 27 FEVRIER 2014

Merci de nous retrouver ce vendredi 06 Mars 2015, pour prendre part au tirage de Loto Kadoo qui porte leN°324.

Lors du tirage précédent, c’est à ATAKPAME, BADOU, ADETA, ANEHO et LOME que des gagnants degros lots ont été répertoriés.

Un parieur basé à ATAKPAME a remporté la somme de 600.000F CFA auprès de l’opérateur 20029.

La ville de BADOU s’est démarquée par un gros lot de 1.500.000F CFA remporté sur le point de vente2154.

A ADETA, c’est un lot de 750.000F CFA qui a fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chance auprès del’opérateur 40126.

A LOME, il est dénombré un lot de 500.000F CFA, un super gros lot de 2.500.000F CFA et supergros lot de 3.750.000F CFA gagnés sur les points de vente 5814, 50336 et 70235.

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les AgencesRégionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°324 de Loto Kadoo du Vendredi 06 Mars 2015Numéro de base

13 84 70 1439

L OT O K A D OO

L OTT O D I A M A NTRésultats du tirage N° 734 de Lotto Diamant du lundi 09 Mars 2015

Numéro de base

**********

Etonam Sossou

Exploitation minièreSCA N T O GO- M I N ES s’i nstalle dans le Yoto

386.050m2 et e st dotée d’unec a p a c i t é d e pro duc t ion d e5000Tonnes/j, pour un coût totald’e nviron cent quara nte (140)mil li a rds d e fr a ncs CFA. E ll eemploie cent quatre vingt deuxp erma ne nts et g én èr e mi ll ie rd’emplois indirects.

Pour désenclaver l’usine uneroute de près de 11kms a été tracéeentre le site et la ville de Tabligbo.La construction d’une voie ferréelogeant cette route est prévue dansle futur. Le Togo s’est engagé dansl’ITIE, un mécanisme pour, d’unepart promouvoir la transparencedans la gestion des ressourcesgénérées par l’exploitation desdifférentes ressources minières etd ’a u tr e p a r t , p e r me t tr e a uxpopulations d’être mieux informéessur l’exploitation des ressources.

L e ch e f d e l ’ Et a t F a u r eGnassingbé a inauguré le 06 mars2015, l’usine de transformation duclink er de Sika -Condji da ns lapréfecture de Yoto. La cérémoniea eu lieu en présence des membresdu d ir e c to ir e d e He id e lb e rgCement Group dont M. DanielGa u th i e r. Ce t t e us in e a é t éconstruite en 28 mois contre 32initialement annoncés lors de lapose de la première pierre le 25avril 2012. Le clinker de la carrièrede Tabligbo, qui fait partie desressources naturelles du Togo, seratransformé dans cette usine par lafiliale togolaise du cimentier allemandHe i ld e lb e r gCe m e n t Grou p ,SCANTOGO-MINES.

L’usine couvre une superficie de

Ceci dans le but d’éviter des conflitsso uv e n t oc c a s ionn é s p a rl ’e xploi t at ion de s r essource sminières. «Les services techniquesde l’Etat veilleront, chacun en ce

Départ volontaire à l’EtrangerLa ten dance chez les jeu nes

togolais est de reven i r au pays

On a r e t e nu l ’ i ma g e d ecomédiens et d’artistes togolaisprofitant des festivals pour rester enEurope . Re pr é se n te r ai e nt- ilsl’exode d’une jeunesse en quêted’une vie meilleure ? En tout cas,ils sont le symbole de ceux qui sontcontraints à faire des petits boulotsloin de leurs aspirations. Le tauxde chômage des jeunes atteint 50%au Togo. Pourtant, certains togolaistournent le dos au mythe européenpour s’en sortir dans leur pays.

«En Europe, les opportunités seferment , en Afr ique ell es n ’enma nq u e n t p a s »Informaticien, Olivier Badu estfonctionnaire. Il a pu décrocher sonposte dans l’a ménagement duterritoire gr âce à son diplômeobtenu dans une école de la place.

qui concerne, la mise en œuvrestricte des mesures énoncéesdans la convention de concession,l’étude de faisabilité et le protocoled’accord », a rassuré le ministre desmines et de l’énergie, NoupokouDammipi.

Pour le bien-être des travailleursde l’usine, une cité résidentielle aété construite à côté du site deproduction sur une superficie de96.586M2. Elle comprend 102villas allant de 4 chambres-salon à2 chambres-salon. En outre cettecité est dotée d’une clinique, d’unhôtel de 16 chambres dont 2 suites,d’une a gence bancaire , d’unesu p é r e t t e , d ’ un g ymn a s e

omnisport, d’un terrain de football.La construction d’une piscine estprévue.

CIMTOGO a été fondée en 1969par le gouvernement togolais et uneentreprise privée Lambert FRERESet Cie. L’entreprise avait été crééedans le cadre d’un projet régionaldénommé « Ciments de l’Afrique del’Ouest » (CIMAO).

En 1996, la société est rachetéep a r l ’e n tr e pr is e norv é g i enn eSCANCEM . Pl us t a rdHEIDELB ERG CEM E NTd e v ie ndr a le propr i é t a ire d eScacem et de CIMTOGO S.A. Legroupe HeildelbergCement est un

pour rentrer dès qu’ils finissent leurcursus. Quand on a le moyen defaire des études, bien sûr». Et, depoursuivre : «En Europe , le sopportunités se ferment, en Afriqueelles n’en manquent pas. Cheznous, l’agriculture est en pleinboom. La demande est très forte.Les jeunes peuvent profiter dud é v e lo pp e m e n t du s e c t e urimmob i l i e r e t d u BTP. D e sappartements sont en constructionen ville et sont destinés à la location.Et le tertiaire se développe.»

Le Togo peut compter sur sajeunesse dynamique - la moitié dela population a moins de 24 ans - etil p eut s e v ant er d’un nive aud’éducation élevé par rapport àd’autres pays de la sous région.L’ens eignement primaire y est

publication de ses ouvrages avecune maison d’édition canadienne.A côté de ses activités littéraires, ilenseigne l’anglais dans une écoleet s’est lancé dans l’entreprenariat.Avec un groupe d’amis, il a montéune PME spécialisée dans lesnouv e l l e s t e chno log i e s . Cedomaine a de l’avenir au Togo.Selon lui : « Des togolais qui ontf ai t le urs é tude s à l ’é tr ange rinvestissent dans ce secteur etveulent se partager le marché avecles multinationales qui s’installentdans le pays . Le s cen tres defo rma t ions son t ou v e r t e sr é g u l i è r e me n t . L’e s sor dut él éphon e por ta bl e e t a utre stechnologies en Afrique est unegrande chance pour nous. Lesj e u n e s comm e nc e n t à l ecomprendre. Même si ça reste unterritoire relativement inexploré. ».

Les mentalités sont en trainde changer

«Je pense que dans cinq anson verra le résultat de ce qu’on esten train de construire maintenant.On verra émerger une véritableclasse moyenne. Il faut dire que laplupart des jeunes veut toujoursétudier à l’étranger. Ils savent qu’ilsmultiplient leurs chances d’êtrer e c ru t é s ic i p a r d e s ch e fsd’entreprise qui eux-mêmes ont faitleurs études à l’étranger et font plusde confiance à l’enseignement desuniversités européennes. Mais lesmentalités sont en train de changer.Nous savons tous qu’il y a une criseen Europe, l’avenir est ici.»

Si l’avenir s’annonce radieux, lesjeunes ont encore de nombreuxdéfis à relever, comme faire reculerle Sida, les problèmes de corruptionet les difficultés économiques. Untiers des habitants n’a pas accès àl’eau potable et à l’électricité. Unepersonne sur quatre vit avec moinsd’1 euro par jour.

acteur historique dans la productiondu ciment dans la sous-régionouest-africaine et est présent dansprès d’une quarantaine de paysd’Afrique, d’Europe, d’Amérique etd’Asie.

Le groupe est N°1 dans lemonde pour les concassés et dansles quatre plus grands producteursmond i a ux d e c ime n t . Ou tr eSCANTOGO S.A et CIMTOGO quiest une unité de production dec im e n t , He i ld e l b e rg Ce me n tpossède au Togo une unité deproduction de granulat dénomméeGRANUTOGO.

Dan iel Gauth ier, Memb re du directoire de Heidelberg Cement Group

Une vue partielle de la nouvelle usine

Si certains jeunes togolais partent encore à l’étranger, c’est pour revenir une foisleurs études achevées. Ils parient sur l’avenir de leur pays même si certains fontencore le choix de l’exil et si la situation socio-économique n’est pas au beau fixe.

Selon lui, les jeunes commencent àvoir les avantages de rester auTogo : « En ce moment, latendance est de faire ses étudesici . Il y a p l ein d e nouve l le suniversités ou filières universitaires.Et d’a utres seront constru ites.Sinon, ils partent étudier en Europe

obligatoire et gratuite, certainesécoles sont bilingues. Un atout nonnégligeable dont, Gérard a profité.

Ce togolais rentre à peine d’unstag e en Fr ance. Cet écrivainnaissant y est allé pour muscler saprose et est en pourparlers pour la

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8PUBLICITÉ

L’UNION N°791 du 10 Mars 2015