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4 4 SUDPRESSE LUNDI 13 JUILLET 2015 CHEF D’ÉDITION : Arnaud DUJARDIN NORD ÉCLAIR - TOURNAI Grand’Place, 3 - 7500 Tournai [email protected] www.nordeclair.be COORDINATEUR DES SPORTS : Stéphane DUPUIS [email protected] EDITEUR RESPONSABLE : NORD ÉCLAIR BELGE Grand’Place, 3 7500 Tournai UN NUMÉRO UNIQUE 070/21.10.10 • AVIS NÉCROLOGIQUES • PETITES ANNONCES • ANNONCES COMMERCIALES • RÉDACTION GÉNÉRALE • SERVICE CLIENTÈLE (TAPEZ 1) DU LUNDI AU VENDREDI DE 8 À 18 H - LE SAMEDI DE 8 À 12 H E-MAIL : [email protected] TOUTES NOS OFFRES D’ABONNEMENT SUR www.jemabonne.be TARIF : 1 MOIS (DOM.) 26,50 € - 12 MOIS 320 € « Que faire pour sauver le centre-ville ? », c’est la question sur laquelle les échevins du Commerce de Charleroi, Tour- nai et Mons, ont planché en- semble jeudi à Mons. L’une des réponses apportées s’appelle le magasin éphémère. Ce que les Anglais appellent « pop-up store ». L’approche est basée sur l’ouverture de points de vente pour de courtes durées. Ouverts pour quelques mois à Tournai, ces magasins éphé- mères pourraient ensuite dé- ménager à Charleroi puis à Mons pour la même période. « Ce projet sera présenté ce lun- di chez le ministre Marcourt », a indiqué Ludivine Dedonder, échevine du Commerce à Tournai. « Nous avons demandé 150.000 euros par commune afin de lancer cette idée ». ÇA NE S’EST JAMAIS FAIT Le concept du pop-up store cible des produits qualitatifs et sympas créés par des artisans. « On veut un maximum de quatre à cinq boutiques au même endroit. À Tournai, c’est évidemment le piétonnier qui est visé. Ça permettra d’amener du flux et pour les autres com- merces, c’est donc intéressant. Nous demanderons aux loca- taires des boutiques un loyer tout à fait symbolique de ma- nière à ne pas créer une concur- rence déloyale avec d’autres commerces. Cette collaboration entre trois villes n’a jamais été testée ailleurs, mais le point commun entre Mons-Tournai- Charleroi, c’est son commerce en centre-ville qui ne se porte pas au mieux ». Les commerçants débutants pourront tester leurs articles en tournant dans les trois loca- lités. Les trois entités vont, si M.Marcourt donne son aval pour ce projet, créer un site in- ternet commun qui permettra de voir qui s’installe dans le magasin éphémère. Pour l’instant, on ne sait pas encore vraiment qui seront les gens qui vont s’installer dans les magasins, mais les trois échevins ont déjà convenu qu’il n’était pas question d’ac- cueillir des magasins de type Chronostock. l CL.W. ET Q.M. HAINAUT – COMMERCE Des boutiques éphémères dans le centre-ville Tournai va travailler avec Mons et Charleroi afin de dynamiser le commerce du centre Actuellement, le pi ét onni er de T ournai compt e de nombr euses cell ules vides. Cet axe commer cial princi pal du centr e-vi lle souff r e depui s des moi s. En coll aborati on avec Mons et Charler oi – où l’on r encontr e les mêmes pr oblèmes – T ournai l ance un nouveau concept : les magasins éphémèr es. L es objecti fs sont de sout enir les jeunes commer çants et de pr oposer une off r e de pr oduits inédits. L’endroit du piétonnier est tout désigné pour accueillir cette idée novatrice. l BERNARD LIBERT Confronté au même problème des cellules commerciales vides en centre-ville, la Ville de Mouscron aurait bien voulu être associée au projet de « cel- lules éphémères » que veulent défendre les trois échevins res- ponsables du commerce de Tournai, de Mons et de Charle- roi. Mais la cité des Hurlus n’était pas au courant de l’initiative des trois autres grandes cités hennuyères… Nous avons même appris cette initiative au bourgmestre Al- fred Gadenne. « C’est dom- mage », regrette-il. « Car toutes les idées sont bonnes à prendre, surtout à propos d’un tel problème, celui des cellules vides, qui nous concerne tous. J’estime que tout dossier à ce propos mérite d’être discuté ». Il y a toutefois une autre initia- tive à l’échelle de la Wallonie picarde. « C’est aussi un projet pour les cellules vides mené avec les jeunes du conseil de dé- veloppement de Wallonie pi- carde », précise le bourg- mestre. Si l’on en croit le maïeur, ce projet serait proche du concept des « pop-up stores ». D.FCT Mo u sc r o n aurait vo u l u ê tr e a ssoc i ée DES CELLULES VIDES DANS LA CITÉ DES HURLUS Alfred Gadenne : «Je n’étais même pas au courant » l D.FCT Le départ de Mediamarkt, voici un bon mois, a terni un peu plus l’image du piétonnier de Mons, le- quel est en perte de vitesse depuis des mois. Le nombre de cellules vides est aujourd’hui de 23 rien que pour la rue de la Chaussée et la Grand’Rue et cela inquiète for- tement les autorités communales. « On aimerait avoir une concentra- tion de cinq pop-up stores dans le piétonnier, explique Nicolas Mar- tin, échevin du Développement économique à Mons. Tout dépen- dra du subside accordé par la Ré- gion wallonne. La Ville prendrait une large partie du loyer à sa charge de manière à aider les jeunes commerçants qui veulent s’installer mais n’osent pas ou n’ont pas les moyens ». Si ce projet se concrétise, il dyna- miterait à coup sûr le centre-ville montois. « C’est aussi susciter un flux de per- sonnes dans le piétonnier, profi- table aux autres commerces, inter- vient Jean-Luc Calonger, président de l’Association du management de centre-ville (AMCV). Par ailleurs, il y a une attente de la population par rapport à de nouveaux produits ». Les futurs «pop-up stores» s’ins- crivent parmi d’autres projets an- noncés dans le piétonnier mon- tois, comme la création de mater- nités commerciales pour les- quelles la Ville a obtenu une enveloppe de 20 millions (FEDER) pour acquérir des bâtiments et les transformer. Avant de les louer. Dans la cité du Doudou, le concept du «pop-up store» existe déjà dans le piétonnier. L’en- seigne Chronostock offre une gamme de produits à prix réduits pour la décoration ou la cuisine (vaisselle, appareils électriques,...). Il s’agit d’une chaîne de magasins dont l’arrivée à Mons n’est pas en lien avec le projet soutenu par la Ville. l C.WIDART «U n fl u x d e pe r so nn es dan s le p i é t o nni e r » À MONS Les échevins du Commerce espèrent voir leur demande aboutir. l DR Voir les échevins du Commerce de Tournai, Mons et Charleroi réunis afin de mener une réflexion sur di- vers aspects du commerce local est une première. Il est vrai que les trois principaux centres urbains du Hai- naut sont confrontés aux mêmes problématiques comme la désertifi- cation du commerce en centre-ville et la multiplication des centres com- merciaux en périphérie. C’est pour- quoi les trois villes ont décidé «d’harmoniser leur approche, en procédant à un échange de bonnes pratiques, et en dévelop- pant des synergies communesL’objectif final est de faire évoluer positivement le commerce en centre-ville. Première action concrète décidée lors de cette réunion jeudi à Mons, dès la semaine prochaine un dossier commun au trois villes sera déposé auprès du ministre de l’Economie Jean-Claude Marcourt afin d’obtenir des moyens budgétaires qui permet- traient aux villes de Tournai, Mons et Charleroi de prendre en charge - en tout cas en grande partie - le loyer des futurs «magasins éphé- mères» dans le piétonnier. A Mons, le but est de ramener cet axe com- mercial à un niveau optimal dans les trois à quatre ans. l UNE PREMIÈRE Mons, Tournai, Charleroi réunies l CW « UNE ENVELOPPE DE 150.000 EUROS PAR COMMUNE A ÉTÉ DEMANDÉE»

Des boutiques éphémères dans le centre-ville

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Nord Eclair - 13.07.2015

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    SERVICE POUR LES LIBRAIRIESTL.: 070/22 10 10FAX GRATUIT : 0800 92 [email protected]

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    NORD CLAIR - TOURNAIGrandPlace, 3 - 7500 [email protected]

    COORDINATEURDES SPORTS :Stphane [email protected]

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    AVIS NCROLOGIQUES PETITES ANNONCES ANNONCES COMMERCIALES RDACTION GNRALE SERVICE CLIENTLE (TAPEZ 1)DU LUNDI AU VENDREDI DE 8 18 H - LE SAMEDI DE 8 12 H

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    Que faire pour sauver lecentre-ville ? , cest la questionsur laquelle les chevins duCommerce de Charleroi, Tour-nai et Mons, ont planch en-semble jeudi Mons. Lune desrponses apportes sappelle lemagasin phmre. Ce que les

    Anglais appellent pop-upstore . Lapproche est basesur louverture de points devente pour de courtes dures.Ouverts pour quelques mois Tournai, ces magasins ph-mres pourraient ensuite d-mnager Charleroi puis Mons pour la mme priode. Ce projet sera prsent ce lun-di chez le ministre Marcourt , aindiqu Ludivine Dedonder,chevine du Commerce Tournai. Nous avons demand

    150.000 euros par communeafin de lancer cette ide .

    A NE SEST JAMAIS FAITLe concept du pop-up storecible des produits qualitatifs etsympas crs par des artisans. On veut un maximum dequatre cinq boutiques aumme endroit. Tournai, cestvidemment le pitonnier quiest vis. a permettra damenerdu flux et pour les autres com-merces, cest donc intressant.Nous demanderons aux loca-taires des boutiques un loyertout fait symbolique de ma-nire ne pas crer une concur-rence dloyale avec dautrescommerces. Cette collaborationentre trois villes na jamais tteste ailleurs, mais le pointcommun entre Mons-Tournai-Charleroi, cest son commerceen centre-ville qui ne se portepas au mieux .Les commerants dbutantspourront tester leurs articlesen tournant dans les trois loca-lits. Les trois entits vont, siM.Marcourt donne son avalpour ce projet, crer un site in-ternet commun qui permettrade voir qui sinstalle dans lemagasin phmre.Pour linstant, on ne sait pasencore vraiment qui seront lesgens qui vont sinstaller dansles magasins, mais les troischevins ont dj convenuquil ntait pas question dac-cueillir des magasins de typeChronostock. l

    CL.W. ET Q.M.

    HAINAUT COMMERCE

    Des boutiques phmresdans le centre-villeTournai va travailler avec Mons et Charleroi afin de dynamiser le commerce du centre

    Actuellement, le pitonnierde Tournai compte de

    nombreuses cellules vides. Cet axecommercial principal ducentre-ville souffre depuis desmois. En collaboration avec Monset Charleroi o lon rencontre lesmmes problmes Tournai lanceun nouveau concept : lesmagasins phmres. Les objectifssont de soutenir les jeunescommerants et de proposer uneoffre de produits indits.

    Lendroit du pitonnier est tout dsign pour accueillir cette ide novatrice. l BERNARD LIBERT

    Confront au mme problmedes cellules commercialesvides en centre-ville, la Ville deMouscron aurait bien voulutre associe au projet de cel-lules phmres que veulentdfendre les trois chevins res-ponsables du commerce deTournai, de Mons et de Charle-roi.Mais la cit des Hurlus ntaitpas au courant de linitiativedes trois autres grandes citshennuyresNous avons mme appris cetteinitiative au bourgmestre Al-fred Gadenne. Cest dom-mage , regrette-il. Car toutes

    les ides sont bonnes prendre, surtout propos duntel problme, celui des cellulesvides, qui nous concerne tous.Jestime que tout dossier cepropos mrite dtre discut .Il y a toutefois une autre initia-tive lchelle de la Walloniepicarde. Cest aussi un projetpour les cellules vides menavec les jeunes du conseil de d-veloppement de Wallonie pi-carde , prcise le bourg-mestre. Si lon en croit lemaeur, ce projet serait prochedu concept des pop-upstores .

    D.FCT

    Mouscron auraitvoulu tre associe

    DES CELLULES VIDES DANS LA CIT DES HURLUS

    Alfred Gadenne : Je ntais mme pas au courant l D.FCT

    Le dpart de Mediamarkt, voiciun bon mois, a terni un peu pluslimage du pitonnier de Mons, le-quel est en perte de vitesse depuisdes mois. Le nombre de cellulesvides est aujourdhui de 23 rienque pour la rue de la Chausse etla GrandRue et cela inquite for-tement les autorits communales. On aimerait avoir une concentra-tion de cinq pop-up stores dans lepitonnier, explique Nicolas Mar-tin, chevin du Dveloppementconomique Mons. Tout dpen-dra du subside accord par la R-gion wallonne. La Ville prendraitune large partie du loyer sacharge de manire aider lesjeunes commerants qui veulentsinstaller mais nosent pas ounont pas les moyens . Si ce projet se concrtise, il dyna-miterait coup sr le centre-villemontois. Cest aussi susciter un flux de per-sonnes dans le pitonnier, profi-table aux autres commerces, inter-vient Jean-Luc Calonger, prsidentde lAssociation du management decentre-ville (AMCV). Par ailleurs, il ya une attente de la population parrapport de nouveaux produits . Les futurs pop-up stores sins-crivent parmi dautres projets an-noncs dans le pitonnier mon-tois, comme la cration de mater-nits commerciales pour les-

    quelles la Ville a obtenu uneenveloppe de 20 millions (FEDER)pour acqurir des btiments et lestransformer. Avant de les louer.Dans la cit du Doudou, leconcept du pop-up store existedj dans le pitonnier. Len-seigne Chronostock offre une

    gamme de produits prix rduitspour la dcoration ou la cuisine(vaisselle, appareils lectriques,...).Il sagit dune chane de magasinsdont larrive Mons nest pas enlien avec le projet soutenu par laVille. l

    C.WIDART

    Un flux de personnesdans le pitonnier

    MONS

    Les chevins du Commerce esprent voir leur demande aboutir. l DR

    Voir les chevins du Commerce deTournai, Mons et Charleroi runisafin de mener une rflexion sur di-vers aspects du commerce local estune premire. Il est vrai que les troisprincipaux centres urbains du Hai-naut sont confronts aux mmesproblmatiques comme la dsertifi-cation du commerce en centre-villeet la multiplication des centres com-merciaux en priphrie. Cest pour-quoi les trois villes ont dciddharmoniser leur approche, enprocdant un change debonnes pratiques, et en dvelop-pant des synergies communes.Lobjectif final est de faire voluerpositivement le commerce encentre-ville. Premire action concrte dcidelors de cette runion jeudi Mons,ds la semaine prochaine un dossiercommun au trois villes sera dposauprs du ministre de lEconomieJean-Claude Marcourt afin dobtenirdes moyens budgtaires qui permet-traient aux villes de Tournai, Monset Charleroi de prendre en charge -en tout cas en grande partie - leloyer des futurs magasins ph-mres dans le pitonnier. A Mons,le but est de ramener cet axe com-mercial un niveau optimal dansles trois quatre ans. l

    UNE PREMIRE

    Mons, Tournai,Charleroi runies

    lCW

    UNE ENVELOPPEDE 150.000 EUROS

    PAR COMMUNE A TDEMANDE