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Philosophie des Temps Modernes Période de crise (scepticisme, remise en question catholicisme) nouveau sol de croyance = connaissance scientifique. Passage du moyen-âge au temps modernes peut être caractérisée selon 4 directions : - Renaissance et humanisme : Réanimation de la culture et connaissance antique (moins Aristote, plus Epicurisme et Scepticisme), la philosophie passe de théocentrique à humaniste. - Epoque des decouvertes et inventions, essort des sciences. - Epoque de la Réforme : Retour aux sources, lutte contre institution/hiérarchie, notammenent pdv économique, fait partie de la renaissance. - Epoque ou se forment les etats nationaux et où le pouvoir économique passe aux mains de la bourgeoisie. La plupart des penseurs des temps modernes sont issus de la bourgeoisie (>< noblesse, clergé, paysannerie) Antropocentrime / humanisme : problème central : situation de l’homme dans le tout, dans l’univers. Convergence de l’humanisme et réforme : culte de l’individualité forté, indépendante et créatrice. Fil conducteur / modèle : connaissance scientifique. Révolution scientifique : du géocentrisme à l’héliocentrisme avec Copernic puis Galilée. Passage du qualitatif (Aristote) au quantitatif (p), de spéculative à positive (obervation et expérimentation). Présupposé : nature régie par des lois que l’homme est capable de connaitre. Ces lois sont mathématiques. (Stru cture rationelle de la nature à laquelle correspond notre raison (mathématique).)

Dieu Garant de La Regle General Descarte

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Philosophie des Temps ModernesPériode de crise (scepticisme, remise en question catholicisme) nouveau sol de croyance = connaissance scientifique.

Passage du moyen-âge au temps modernes peut être caractérisée selon 4 directions :

- Renaissance et humanisme : Réanimation de la culture et connaissance antique (moins Aristote, plus Epicurisme et Scepticisme), la philosophie passe de théocentrique à humaniste.

- Epoque des decouvertes et inventions, essort des sciences.

- Epoque de la Réforme :Retour aux sources, lutte contre institution/hiérarchie, notammenent pdv économique, fait partie de la renaissance.

- Epoque ou se forment les etats nationaux et où le pouvoir économique passe aux mains de la bourgeoisie.

La plupart des penseurs des temps modernes sont issus de la bourgeoisie (>< noblesse, clergé, paysannerie)

Antropocentrime / humanisme : problème central : situation de l’homme dans le tout, dans l’univers.

Convergence de l’humanisme et réforme : culte de l’individualité forté, indépendante et créatrice.

Fil conducteur / modèle : connaissance scientifique.

Révolution scientifique : du géocentrisme à l’héliocentrisme avec Copernic puis Galilée.Passage du qualitatif (Aristote) au quantitatif (p), de spéculative à positive (obervation et expérimentation).Présupposé : nature régie par des lois que l’homme est capable de connaitre. Ces lois sont mathématiques.

(Stru cture rationelle de la nature à laquelle correspond notre raison (mathématique).)

Rationalisme : dégage de l’aspect mathématique le modèle et cheminement de toute connaissance véritable. Empirisme : toute connaisance provient de l’expérimentation. Kant : synthèse des 2 avec le criticisme.

Descartes (1596 – 1650)

On recherche la méthode universellement valable (en tout temps, tout lieu, pour tout le monde).

Comment moi une conscience puis-je connaitre quelque chose qui est en dehors de ma conscience.Possible, car conscience et nature régie par mathématique.

Descartes est le premier à s’intéresser à ces problèmes (+ méthode universelle père phillosphie moderne).On entre dans une période subjective (tout sur l’homme, plus sur les autres éléments du tout).

Ses études de lettres ne lui ont pas fournis de certitude.

Il va s’appuyer sur les mathématiques pour obtenir des certitudes (impossible de douter) et des évidences (vérités qui s’imposent l’esprit de manière claire). Notamment en matière de philosphie (ou toute chose est douteuse).

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Il décide donc de considérer comme faux tout ce qui n’est que vraisemblable (car de toutes les opinions, une seule est vraie). Il voyage par la suite mais n’y trouve rien de quoi l’assurer, il décide d’étudier uniquement ce qui est en lui.

Il découvre durant ses voyages, en 1919, le fondement d’une science admirable.

Il se retire ensuite en Hollande et se consacre à sa philosphie.

Le discours de la méthode.

Il importe de s’assurer de la bonne méthode qui permet de distinguer le vrai du faux (tâche du philosphe).Il livre 4 préceptes que la raison doit suivre :

1) Précepte de l’évidence. (intuition) VOIR COURS2) Précepte de l’analyse.3) Précepte de la synthèse ou de l’ordre. (déduction)4) Précepte du dénombrement.

(Le seul outil préalable qui permettait de raisonner en matière de vérité était la logique d’Aristote.)

Il faut se baser sur les choses le plus simples : base inébranlable (intuitions, axiomes).Il s’imagine que toutes choses ont un ordre mathématique (s’entresuivent de la même manière).

La connaissance devient possible (illumination 1619). Mathesis universalis.

Question : Quel fut le rêve cartésien du mathesis universalis ? Sur quoi se base-t-il ?

Métaphysique de Descartes.

Règle générale : idées claires et distinctes = vraies.

Recherche d’un principe inébranlable qui peut servveur de fondement au savoir tout entier, résiste toute mise en doute. Recherche de ce qui résiste au doute radical (cartésien)

Sources de connaissance : 5 sens et raisons.MAIS nos 5 sens nous trompent parfois, et il y a des raisonnement faux (paralogisme (inconscient) >< sophisme). Tout est faux, mais pour penser cela, il faux penser et donc être quelquechose Je pense donc je suis.

Cogito ergo sum : je suis une chose pensante = res cogitans (c’est l’âme qui pense) idée claire et distincte = vraie !

Question : existe-t-il pour Descartes un fondement absolument inébranlable/indubitable de toute les connaissances ? Si oui, quel est-il ? Par quelle méthode y est-il arrivé ? A quoi sert-il ? oui/cogito/doute/fondement de tt connaissance

Deux preuves existence de Dieu :

1) J’ai des idées en moi, elles ne sont pas parfaites donc peuvent venir de moi. Mais j’ai l’idée de la perfection et elle ne peut venir de moi, car quelque chose de parfait ne peut dépendre de quelquechose d’imparfait ou du néant, elle a donc été mis en moi par quelque chose de parfait, c’est à dire Dieu.

2) L’existance est une perfection, comme Dieu est l’être parfait, il doit avoir toutes les perfections et donc exister. (argument ontologique)

Dieu est le garant de la règle générale : tout ce que je concoit clairement et distinctement est vrai et existe.Elle est prouvée dans l’existence et sa perfection.

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Autre idée clair et distincte : existence du monde physique dont Dieux garantit la réalité. Pas pdv sens, mais pdv raison : pour Descartes, monde = étendue = espace géométrique et le mouvement.

Dualisme de Descartes : anthropocentriste >< métaphysique de Platon.L’homme est une juxtaposition deux substances distincte : l’âme (res cogitans) et le corps (portion de l’étendue, res extensa). Soutenable uniquement au niveau rationnel : âme et corps intimement lié (Descartes : « mélange »).

Ce mélange est une « vérité de fait » car elle n’est pas une idée claire et distincte.

1. Cogito Ergo Sum (Res Cogitans)Règle Générale : clair et distinct = vrai (et reel)

2. Dieu (garant de la RG)3. Le monde (étendue)4. Le corps (portion de l’étendue, Res Extensa)

Question : Aristote et Descartes admettent l’existence de Dieu. Y sont-ils arrivés par le même chemin ? Quel est le rôle de Dieu dans leur philosophie respective. Dieu est-il aimant au même sens ?

Tous deux veulent démonster rationellement l’existence de Dieu MAIS leur démonstration n’est pas la même. Dieu comme premier moteur vs 2 preuves. Fonction : premier moteur + telos (but final) vs garant RG (def).Aimant non (parfait) vs oui (chrétien).

Kant (1724 – 1804)

Né à Königsberg. Touche à toutes les disciplines.Oeuvres : Prolégomènes à toute métaphysique future, Fondement de le métaphysique des moeurs, 3 critiques :de la raison pure, de la raison pratique et de la faculter de juger.

Critique = juger la raison, déterminer ses droits véritables, ce à quoi elle peut prétendre.

3 questions : Que puis-je savoir ? (c de raison pure ou théorique) , Que puis-je faire ? (c de raison pratique, ethique) , Que m’est-il permis d’espérer ?

1ere question épistémologique mais motivations métaphysique : ne s’est pas encore élevée en science. Pour cela il faut explorer les limites exactes de la faculté de connaitre.

La base de la faculté de connaitre est l’expérience sensible, excluant Dieu, l’immortalité de l’âme et la liberté de l’hô. c de raison pure

Il trouve moyen de les traiter : opposition entre usage théorique de la raison et usage pratique (plus limité à l’expérience sensible, exige ce dépassement. c de la raison pratique

Reconcilier raison opposée trop catégoriquement grace au sentiment c de la faculte de juger

Critique de la raison pure (Que puis-je savoir ?)

Quelles sont les conditions de possibilité de la connaissance scientifique ?

L’expérience est la base de la connaissance scientifique mais celle-ci ne se limite pas à cela.Exemple de la causalité : voir syllabus.

Universalité et necessité : jugement synthétiques à priori (par opposition à emprique à posteriori, expérience).

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Jugements anlytiques : jugement dans lequel le prédicat est conteu dans le sujet.Généralisation : tous les corps sont étendus. Pas d’enrichissement. A priori.

Jugements synthétiques : jugement dans lequel le prédicat ajoute aux sujet.Cette table est blanche. Enrichissement. A posteriori.

Jugements scientifiques sont les 2 à la fois : synthéthique à priori : enrichissement + U et N.Comme U et N ne viennent de l’objet de la connaissance il doivent venir du sujet connaissant : raison humaine.

L a raison possède donc un pouvoir propre de connaissance qui peut conférer U et N aux jugements scientifiques. Données de l’expérience peuvent être soumises aux règles propres (lois) de l a raison. Rationalisme.

La raison possèdent en elle dès l’origine (à priori, inné) tout un ensemble de formes et de concepts. Il suffit de l’appliquer aux données de l’expérience, qui s’y « con-forment ».

Pour Kant la connaissance scientifique se base sur deux piliers : l’expérience sensible et la raison structurée.

Quelles sont les 3 instances selon lesquelles la raison structurée rend possible l’appréhension de la connaissance des choses sensibles ?

La sensibilité :

La faculté qui nous donne les objets sur lesquels pourra porter notre connaissance.Ensemble d’impressions sensibles recues = matière de notre connaissance.

L’espace et le temps sont le cadre à priori dans lequel les objets se manifeste à nous.Espace et temps = forme à priori de la sensibilité, formes U et N.La temporalité et la spatialité ne sont pas des propriétés réelles des choses (mais nous les percevons car dedans).

Il n’y a pas d’objets en soi, il n’y a que l’objet tel que nous le percevons (à travers formes à priori) = phénomène.

L’entendement :

Unifier, lier, synthétiser et ordonner (cohue d’) impressions sensibles .Passer de jugements/saisie purement empiriques aux jugements/connaissance scientifiques (des phénomènes).

Entendement = faculter d’émettre des jugements scientifiques. (*)La chaleur dilate les métaux. Chaleur = cause dilatation des métaux.Le concept « cause » vient du sujet connaissance (pas du phénomène), permet d’énoncer lois U et N.Il vient de la structure meme de l’entendement, il s’y trouve à priori (12 catégories (*)).

1) C’est le sujet connaissant (son entendement) qui impose sa rationalité à l ‘object connu (nature). Renversement.2) Le domaine de la connaissance scientifique est limitée au niveau des choses sensibles (phénomènes).

Y a-t-il des sciences qui dépassent l’entendement (le niveau des choses sensibles) ?

Raison :

L’esprit humain tend par nature à unifier d’avantage les phénomènes, aspire à passer à des plans de réalités plus englobants, pour arriver à un principe explicatif du tout. Cette tendance est le propre de la raison.

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Aussi bien au niveau du sujet connaissant que de l’objet connu :On veut arriver à l’étude de l’objet le plus englobant possible (le monde) : la cosmologie rationelle.On veut arriver au moi transcendental (le moi qui est le même en tout le monde : âme = raison pure).

Psychologie rationnelle (transcendentale).

Dépasser dualisme sujet/objet : théologie rationelle. Dieu = sujet/objet absolue.

Dieu, âme et monde sont des idées que nous ne pouvons connaitre véritablement = noumènes >< phénomènes.Limites de notre faculté théorique de connaitre. Pas principes explicatifs mais régulateurs.

Question : depuis ses débuts, la philosophie cherche un principe explicatif du Tout. Veuillez illustrez ceci en vous référant à Talès (ou autre...) et à Kant.

Question : quelles sont les limites de notre faculté théorique de connaitre ? Comment y est-il arrivé ?

Critique de la raison pratique (Que dois-je faire ?) :

Etude usage moral ou pratique de la raison.Les lois morales tiennent leur valeur car elles sont U et N, à priori, indépendantes de toute conditions empiriques.Dépassement des limites de la raison théorique.

Seule chose que tout le monde trouve bon : bonne volonté. Se conformer aux règles morales + pureté de l’intention (sens du devoir). Devoir = impératif. Impératif conditionnel et loi morale (sans conditions, impératif catégorique, toutes circonstances).

Loi fondamentale de la raison pratique : « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse valoir toujours aussi comme principe d’une législation universelle ».

Question : Kant distingue les lois scientifiques et les lois morales, qu’est-ce qui les distingue ?

L’impératif catégorique est une loi universelle. Or U et N ne peuvent être tirés de l’expérience (situationnel).Ce caractère provient donc de la raison (pratique). Elles sont donc à priori, expression de la raison = faculté du U et N.

La raison pratique ouvre donc le champ de la métaphysique. Postulats de la raison pratique :

1) La liberté humaine :La notion de devoir moral implique qu’il soit possible de ne pas l’accomplir. La loi morale exige capacité de s’élever au dessus des conditions et d’en triompher.

2) L’existence de Dieu :L’homme qui fait sont devoir est digne d’etre heureux (pas le cas ici), une instance doit donc garantir cette récompense : Dieu.

3) L’immortalité de l’âme :Puisque faire son devoir ne nous rend pas heureux ici bas, il faut donc que le bonheur se réalise dans un autre monde : la raison pratique postule l’immortalité de l’âme.

Objets non pas d’une démonstration scientifique ou d’un savoir rationnel mais d’une croyance rationnelle.

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Dieu : objet/sujet = idée , postulat = existence.Question : Descartes et Kant postulent l’existence de Dieu. Dieu a-t-il la même fonction dans leur philosophie respective.Chez Descartes, garant RG, chez Kant, garant de la récompense de mon agir (devoir).