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MLP. Reims 5 décembre 07 1
Enseigner en ZEP difficultés des élèves
difficultés pour les professeursle cas des mathématiques
Marie-Lise PELTIER-BARBIERDIDIREM université Paris7
MLP. Reims 5 décembre 07 2
Des questions
• Qu’est-ce qui discrimine les élèves en difficultésen mathématiques et ceux qui ne le sont pas?
• En quoi peut-on considérer que les élèves deZEP sont « particuliers »?
• Quels sont les pièges à éviter pour lesprofesseurs ?
• Quelles peuvent être les pistes de travail les plusfructueuses pour améliorer vraiment la réussiteen maths?
MLP. Reims 5 décembre 07 3
I. « Difficultés »Quelques remarques préliminaires
- question complexe- sans solution « miracle » !
Des clarifications nécessaires
Manifestation ? Cause ?
Exemple: le manque de motivation
MLP. Reims 5 décembre 07 4
Manifestations des difficultés
Nécessité de différencier- ce qui relève des résultats- ce qui relève du comportement
Rapport entre erreur et échec:Erreur ≠ véritéÉchec ≠ réussite
Échec électifÉchec global
MLP. Reims 5 décembre 07 5
Les causes- Du côté de l’élève- Du côté des familles- Du côté des choix pédagogiques- Du côté des mathématiques
Nécessité d’étudier le système didactique
élève
mathématiques
professeur
MLP. Reims 5 décembre 07 6
Moyens mis en œuvre pour « luttercontre l’échec »
des moyens institutionnels
- Structures différenciées- Effectifs des classes- Pédagogie différenciée- Individualisation des parcours, PPRE…- Actions de remédiation cognitive- Aide aux devoirs…
des choix didactiques
MLP. Reims 5 décembre 07 7
Caractérisation d’un élève en difficulté enmathématiques
Perrin (1993), Butlen, Pézard (1993, 2003), Butlen (2004)
Aspect quantitatif
échec à des items réussis à 80% par la classe d’âgeen général items de niveau n-2 pour une classe de niveau n
MLP. Reims 5 décembre 07 8
Aspect qualitatif
- difficulté à capitaliser le savoir- manque de confiance dans ses propres connaissances anciennes
- problème d’expression et de lecture- manque de méthode- difficulté à changer de point de vue
attrait pour les manipulations attrait pour les tâches techniques lassitude rapide recherche permanente du nouveau
MLP. Reims 5 décembre 07 9
En résumé,Les élèves en difficultés
- n’identifient pas les enjeux des situationsproposées- restent au niveau de l’action- n’identifient pas le lien entre l’action et lesavoir institutionnalisé- se construisent une image dévalorisée d’euxmêmes, ce qui peut avoir une répercussionsur leur comportement en classe
MLP. Reims 5 décembre 07 10
Ce qui est accentué en ZEP
– A priori, mêmes capacités potentielles desélèves sur le plan intellectuel et cognitif
– mêmes difficultés d’apprentissage desmathématiques qu’ailleurs, mais souventaccrues,• se détacher des phases d’action• capitaliser les connaissances
– mais un certain rapport aux « chosesscolaires » non idoine aux attentes de l’école
– certains facteurs viennent complexifier laquestion de l’apprentissage
– d’où une hétérogénéité plus grande qu’ailleurs
MLP. Reims 5 décembre 07 11
Plus qu’ailleurs, décalage culturel entre l’école et lesfamilles La logique de l’école est
- « transparente » pour de nombreux professeurs etcertains élèves- « opaque » pour d’autres élèves et leurs familles
Effets de cumul de malentendus conduisant àl’échec
Nécessaire prise de conscience du fait que l’école est pour certains élèves le seullieu où ils peuvent construire une posture d’élèves du rôle important du professeur dans ledéveloppement de cette posture
MLP. Reims 5 décembre 07 12
A l’école, tout n’est pas joué!C’est le moment premier pour :
- Construire l’environnement culturel etlangagier sur lequel s’appuie l’école- Apporter aux élèves ce qui est nécessaire pourqu’ils puissent construire leur posture d’élèves- Permettre aux élèves et à leur familles decomprendre les enjeux de l’école et del’apprentissage des mathématiques.
Les mathématiques : discipline « privilégiée »
MLP. Reims 5 décembre 07 13
II. Les professeurs :entre tensions et bonnes intensions
Nos recherches sur l’enseignement desmathématiques en ZEP montrent
• une certaine diversité dans les pratiques• mais des manières d’enseigner
- partagées par plusieurs enseignants- qui se transmettent facilement aux débutants- cohérentes et stables pour agir au quotidien
sans tout « réinventer »
MLP. Reims 5 décembre 07 14
Elles montrent aussi que :
certaines manières d’enseigner lesmathématiques à l’école élémentaire peuvent,souvent à l’insu des enseignants et contre leurvolonté, hypothéquer les chancesd’apprentissage pour certains ou du moinsaccentuer les différences initiales
d’autres permettent potentiellement auxélèves de construire des connaissances solides
MLP. Reims 5 décembre 07 15
Contraintes et injonctionsinstitutionnelles et sociales
(parfois sous forme de slogans)- souvent ressenties comme« paradoxales »- générant des tensions entre différenteslogiques
MLP. Reims 5 décembre 07 16
Des injonctions souvent mal comprises
« L’élève doit être acteur de ses apprentissagesen construisant lui-même ses savoirs »
risque deconfusion
Activité concrète Activité intellectuellemanipulation de construction de
connaissances
MLP. Reims 5 décembre 07 17
Injonction : « différencier les apprentissages,individualiser les parcours »
individualisation tâches techniques différenciées sur fichesde niveau n à n-2
risque majeur
Absence d’institutionnalisationBaisse sensible des exigences
MLP. Reims 5 décembre 07 18
Injonction actuelle :« accentuer l’acquisition
d’automatismes et de mécanismes »
nouveaux risques
entrave à l’entrée dans le sens de l’activité mathématique
MLP. Reims 5 décembre 07 19
Tension entre
une logique une logique de socialisation d’apprentissage
Antériorité ou simultanéité?Séparation ou imbrication?
MLP. Reims 5 décembre 07 20
Tension entrelogiques d’enseignement
visant
la réussiteimmédiate l’apprentissage à
moyen et long terme
la mise en réseau desconnaissances
MLP. Reims 5 décembre 07 21
Logiques de différenciation
Individualisation articulationsystématique collectif/
individuel
Gestion de la classe, des conflitsAdaptation
Institutionnalisation
MLP. Reims 5 décembre 07 22
Tension liée aux différents temps
temps de classe temps de travail
temps d’apprentissage temps didactique
temps du maîtretemps des élèves
Le temps paraît à la foisbeaucoup trop long beaucoup trop court
MLP. Reims 5 décembre 07 23
De « bonnes intentions »
correspondant à
- des représentations non questionnées du public, du métier
- des conceptions spontanées- de l’apprentissage- des mathématiques
MLP. Reims 5 décembre 07 24
faire réussir lesélèves Être attentif aux
conditions de vie desélèves
Un engagement auservice de la
promotion des classespopulaires
restaurer leurconfiance en eux
Éviter les frustrations
MLP. Reims 5 décembre 07 25
Des conséquences fréquentes…
Une volonté constante des’adapter aux élèves…
On simplifie, on morcelle
Une volonté de combler lesmanques …
Centration sur des tâches isoléeset les algorithmes
Un centrage sur leconcret, les
manipulations…
On reste dans le« faire »
Un souci de motiver les élèvespar des contextes familiers… Malentendu sur les enjeux
Une aide conséquente, une valorisation excessive…
des effets de leurre
MLP. Reims 5 décembre 07 26
Exemples
Choix d’exercices « sans dangers »
Décompositions de nombres entiers encentaines dizaines unités données dansl’ordre d’apparition des chiffres
6 centaines 7 dizaines 4 unités pour 674
MLP. Reims 5 décembre 07 27
« J’ai 7 unités et 41 centaines. Qui suis-je ? »
417 253 2413
5147 741
4107 647
Réponse attendue
CM1
35 élèves
CM2
25 élèves
4107
6
0
MLP. Reims 5 décembre 07 28
Exercice 4. Trouve parmi les nombres proposés
celui qui convient :
« J’ai 4 centaines 3 dizaines et 7 unités. Qui suis-je ? »
• « J’ai 15 dizaines et 7 unités. Qui suis-je ? »
• « J’ai 7 dizaines. Qui suis-je ? »
• « J’ai 5 dizaines et 14 unités. Qui suis-je ? »
54 700
22 70
157 437 7
647 64 473
CE2
27 élèves
CM1
34 élèves
CM2
28 élèves
réponse
437
92.6 88.2 92.92.9
réponse
157
92.6 91.9 89.3
Ex 4 réponse
70
48 35.3 57
64 18.5 23.5 42.9
MLP. Reims 5 décembre 07 29
Choix de contextes familiers
Hier, j'ai eu une panne de voiture, j'ai dû lafaire réparer.La facture du garagiste s'élève à 369 €.Je souhaite payer en trois fois, combiendevrais-je payer chaque fois ?
MLP. Reims 5 décembre 07 30
Traitement des questions dans la logique duquotidien et non dans celui de la rationalitéscolaire.
Confusion entre l’enjeu cognitif du travail et laréponse pragmatique à une question.
Représentations inadaptées de l’enseignant surle « vécu » des élèves
Finalement nombreux dangers à vouloir « coller »aux préoccupations ou au vécu des élèves
MLP. Reims 5 décembre 07 31
Choix d’exercices de niveau n-1 (ou n-2)- par le choix du contexte- par le choix des variables numériquesEn CM
Pour le goûter d’anniversaire de Brendon,maman a acheté 18 gâteaux. Il y a 4enfants. Combien de gâteaux aura chaqueenfant?
La question des procédures de résolution La question du partage équitable La question de la gestion du reste
MLP. Reims 5 décembre 07 32
Simplification de la tâcheRésolution du problème par l’enseignantRabattement de la tâche sur des savoir-faire
énoncé initial :« La maîtresse d’une classe de CE2 demande à uneéquipe d’élèves d’estimer la mesure en cm de lalongueur de son bureau. Voilà le bilan composé parles différentes équipes: 130; 165; 185; 145, 170.La maîtresse dit alors : " le bureau mesure exactement160cm, mais je dirais qu’une réponse est bonne sielle ne s’écarte pas de plus de 20 cm en plus ou enmoins ".
Quelles réponses seront considérées comme bonnespar la maîtresse? »
MLP. Reims 5 décembre 07 33
Extrait du dialogue professeur/élèves:
P : 20 en plus ça fait combien?Es : 180P : 20 en moins ça fait combien?Es : 160P : non nonEs: 130E : ça fait 140P : bon alors entre 140 et 180 !
Quelles sont les réponses entre 140 et180 ?
MLP. Reims 5 décembre 07 34
Glissements dans les consignes
Partager équitablement 328 objets entre 12personnes
→ Partager de 39 objets entre 3 personnes
Calculer la différence de longueur entre la frontièrela plus longue (6431 km entre les USA et leCanada) et la frontière la plus petite (1258m entrel'Espagne et Gibraltar)
→ Calculer la différence de taille entre l’enseignante(169cm) et une élève Malika (145cm)
MLP. Reims 5 décembre 07 35
Trouver et construire différents quadrilatères ayantleurs diagonales perpendiculaires
→ chercher parmi les quadrilatères usuels ceux dontles diagonales sont perpendiculaires
MLP. Reims 5 décembre 07 36
Diverses formes d’aide
- Le titre de la leçon- Les indications individualisées du professeur
En CM2Au tableau : La proportionnalitéÉnoncé du problème (sur fiche) :
L’aquarium de Pierre a la forme d ’unparallélépipède rectangle.Quand il verse 4 litres le niveau monte de 2 cm1. De combien monte le niveau quand il verse 8litres? […]
MLP. Reims 5 décembre 07 37
Correction publique (après 39 min de travailindividuel tutoré par le professeur :
P: Bien vous allez écouter vos camarades pour voirun peu comment ils ont fait aussi
E: 4P: 4cm, comment tu as fait?E: c’est toi qui l’a dit […]P: qui se souvient comment ça s’appelle quand on
a un graphique comme cela?E: la proportionnalitéP: oui quand on a l’alignement des points sur une
même ligne. Vous allez coller cette fiche.
MLP. Reims 5 décembre 07 38
La réussite immédiate et ses conséquences
Aplanissement des difficultés résolution sans misemodification des consignes en oeuvre du savoirou des nombres visé
Contextes familiers résolution dans la logique du quotidien
Simplification des tâches perte de sens demorcellement des tâches l’activité
Centration sur les algorithmes logique de conformation
aide très importante perte d’autonomie
Individualisation des tâches absence d’institutionnalisation
Valorisation excessive leurre
MLP. Reims 5 décembre 07 39
Un exemple de boucle
Le professeurréduit à nouveau
ses exigences
Il simplifie, morcelle, aplanitles difficultés, supprime les
obstacles, privilégie lestechniques
Le professeur veut faireréussir ses élèves, restaurerleur confiance en eux, éviter
les frustrations
Les élèves attendentl’enseignant pour « faire »
Refusent le nouveau,s’agitent…
Il aide jusqu’à faire à laplace de l’élève
MLP. Reims 5 décembre 07 40
D’où des questions majeures :– Comment les potentialités cognitives des
élèves peuvent-elles être activées?– Quelles pratiques enseignantes peuvent
favoriser ce développement ou au contraire lefreiner?
– Quelles adaptations permettent de maintenirle potentiel d’apprentissage des situations?
MLP. Reims 5 décembre 07 41
III. Des pratiques potentiellementefficaces
Les outils de la didactique des mathématiques sonttrès pertinents pour envisager des adaptations auxsituations de manière à en conserver leur potentield’apprentissage en étayant- le processus de construction des connaissances- et leur transformation en savoirs décontextualisés.
MLP. Reims 5 décembre 07 42
Centration sur les situations d’anticipation,de prévision
Réflexion approfondie sur le rôle du matérielet de la manipulation :
- Manipulation pour comprendre le problème,mais non pour le résoudre.
- Manipulation pour valider des hypothèses, desprévisions ou des calculs
- Manipulation pour soutenir une réflexion maisnon pour l’éviter
MLP. Reims 5 décembre 07 43
Centration sur des situations dans lesquellesle langage écrit ou oral a une réelle fonction
- d’aide à la pensée,- de communication,- ou d’aide mémoire
et non seulement d’accompagnement ou dedescription de l’action
MLP. Reims 5 décembre 07 44
Mise en œuvre de situations- consistantes- articulées entre elles,avec un étayage fort tout au long du processus dedévolutionune attention particulièrement soutenue auxphases de synthèse et d’institutionnalisationun temps d’entraînement systématique- permettant :
une mise en réseau des connaissances un tissage entre connaissances nouvelles etanciennes
une approche spiralaire des notions
MLP. Reims 5 décembre 07 45
En résumé
Situations savoir visé nécessaired’apprentissage à la résolution
Entrée dans l’activité étayage important
But à atteindre explicité
Temps de recherche soutien individualiséaides par le jeu des variables didactiques
Mises en commun aide à la formulation variété des procédures
Institutionnalisations début delocales décontextualisation
Exercices différenciés entraînement individualisé
MLP. Reims 5 décembre 07 46
apprentissage socialisationEnrôlement Mise au calme calcul mental …
Tâches complexes Maintien du calmeet motivantes
Mises en commun Écoute et respect
Travail à deux Coopération
Réalisations collectives Responsabilisationcahier mémoire,mosaïque, jeux…
MLP. Reims 5 décembre 07 47
Un exemple au CP: l’addition
•• Illusion entretenue de la même situation parce que leIllusion entretenue de la même situation parce que lemême écrit est affiché.même écrit est affiché.
•• Mais deux formes radicalement différentes de rapport auMais deux formes radicalement différentes de rapport ausavoir.savoir.
•• Deux formes différentes de rapport à lDeux formes différentes de rapport à l’é’écrit .crit .•• Même milieu objectif ; milieu de référence différent.Même milieu objectif ; milieu de référence différent.
Validationpragmatique
Langaged’action
MLP. Reims 5 décembre 07 48
Mise en place de situations de rappelconstruction d’une histoire commune etd’une mémoire collective
Distanciation par rapport à l’actionDécontextualisationDébats entre élèvesSavoirs de référence communsAide à la mémorisationAide à la structuration des connaissances
MLP. Reims 5 décembre 07 49
Mise en place de projets centrés sur lesapprentissagesarticulation très forte entre projet et ordinaire de laclasse
Petits projets ciblésUn exemple: aide à la mémorisationConception des jeux mathématiques à partir desséances ordinaires
MLP. Reims 5 décembre 07 50
Première année:Double objectif : Socialiser et combler les lacunesBilan : le premier objectif a piloté la mise en œuvrePeu d’effets sur les apprentissages mathématiques
Deuxième annéeObjectif : articuler les séances ordinaires et le projet
en faisant concevoir les questions des jeuxBilan : des effets positifs sur les apprentissages et de
surcroît sur la socialisation
MLP. Reims 5 décembre 07 51
Un exemple de cartes numériques
Première année
Deuxième année
3146-1788
Deux mille soixante-quinze2000752075
20006015
MLP. Reims 5 décembre 07 52
Un exemple de carte géométriquePremière année:
Deuxième année
« Je suis un quadrilatère, j’ai deux diagonales égales.
Qui suis-je ? »« Un rectangle »
« Je suis un quadrilatère. Mes diagonales se coupent en leur milieu et sont égales.
Qui suis-je ? »
« Un rectangle »
MLP. Reims 5 décembre 07 53
La question de l’hétérogénéité• Oui à la pédagogie différenciée• Non à la différenciation a priori et
l’individualisation excessive• Apports de la didactique pour gérer
l’hétérogénéité des élèves tout en proposant desactivités communes à tous :
- choix des variables didactiques,- choix de différents cadres de résolution,- choix des modes de travail- choix de manuels scolaires plutôt que de
fiches issues de diverses sources
MLP. Reims 5 décembre 07 54
En guise de conclusionNos recherches montrent
- le fort investissement des enseignants dans leurtravail
- la complexité du métier- les multiples contraintes auxquelles ils sont
soumis, les nombreuses difficultés auxquelles ilsdoivent faire face
- Elles montrent aussi différentes « manières defaire » dont certaines sont potentiellementefficaces tandis que d’autres peuvent contribuer àhypothéquer les chances d’apprentissages desélèves.
MLP. Reims 5 décembre 07 55
Elles illustrent la nécessité de : Se méfier des « a priori » Prendre conscience de certains choix, de leurseffets potentiels Traquer les cercles vicieux contribuant à unebaisse d’exigence Identifier les effets de cumul de malentendusconduisant à l’échec Développer le travail en équipe de cycle, d’écoleet échanger sur les gestes du métier :
« Pour oser ne pas suivre les pratiquesdominantes,
c’est plus facile si on n’est pas tout seul ! »
MLP. Reims 5 décembre 07 56
Je terminerai en disant la grande difficulté àtrouver la manière de dire les résultats de nosrecherches pour qu’ils soient entendus pource qu’ils sont, c’est à dire- sans aucun jugement- mais comme une simple contribution àl’étude des questions complexes relatives àl’enseignement dans les écoles situées dansles zones dites « difficiles »
MLP. Reims 5 décembre 07 57
PELTIER M-L. (sous la direction de) (2004) Dur d’enseigner enREP, éditions la pensée sauvage, Grenoble.PELTIER ML, (2004), Analyse comparée de pratiques effectivesde professeurs des écoles enseignant différentes disciplines enZEP/REP urbaine, Numéro spécial 5, IREM de Paris 7, ParisPELTIER-BARBIER M-L, NGONO B., (2003), Modifier sespratiques c’est difficile ! In Recherche et Formation n° 44, INRP,PARISBUTLEN D. PELTIER M-L. PEZARD M (2002) Nommés/ées enREP comment font-ils/elles ? in Revue Française de Pédagogie,n° 140, INRP, PARISBUTLEN D., PEZARD M. (1992) Elèves en difficulté, situationsd’aide et gestion de classe associée, Grand N, n°50PELTIER M-L. (2001) Ordinaire et extraordinaire dans la classede mathématiques, Grand N n°67, GRENOBLE