ASSOCIAT ION

1901

Centre Jean VigoÉVÉNEMENTS

LE PRINTEMPS DES PRÉSENTE

de BORDEAUX

CENTRE JEAN VIGO ÉVÉNEMENTS22 rue du Faubourg des Arts

2010

SOMMAIRE3 - PROGRAMMATION 2010 EN COURS

4 - LE FANTÔME DE L’OPÉRA de Rupert Julian

5 - LA GRÈVE de Serguei M. Eisenstein

6 - FAUT PAS S'EN FAIRE de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor

7 - THE LODGER d'Alfred Hitchcock

8 - CALL OF CTHULHU de Andrew Leman

+ DR JEKYLL & MR HYDE de John S. Robertson

9 - LE VILLAGE MAUDIT de Florián Rey

10 - LES AVENTURES DU PRINCE AHMED de Lotte Reneiger

11 - (RE) GARDE-FOU par le groupe Sayag Jazz Machine

12 - VAMPYR de de Carl Theodor Dreyer

13 - LA NUIT DES MORTS-VIVANTS de Georges Romero

14 - VISAGES D'ENFANTS de Jacques Feyder

15 - TABLE RONDE : LA PLACE DE LA MUSIQUE DANS LE CINÉMA MUET

PROGRAMMATION 2010

EN COURS

10 MAI 2010 - PALAIS DES SPORTS

LE FANTÔME DE L’OPÉRA de Rupert Julian (usa-1925)

Composition Pierre Thilloy

Un fantôme au visage masqué hante les coulisses de l'Opéra de Paris. Amoureux d'une jeune cantatrice, il la séquestre dans l'espoir de susciter son amour.

Tiré du roman éponyme de Gaston Leroux dont l’inspiration lui vint après avoir contemplé l’opéra Faust au sein de l’Opéra Garnier parisien, Le Fantôme de l’opéra de Rupert Julian est la deuxième version cinéma-tographique.

Dans la peau du fantôme, Lon Chaney, l’homme aux mille visages, qui épate par l’étendue de sa palette artistique. Contorsionniste en diable, l’acteur terrifie le public en se glissant dans la peau d’infirmes deve-nus célèbres : cul-de-jatte dans Satan, bossu dans l’adaptation hugolienne, il connaît avec Le Fantôme de l’opéra sa plus étonnante métamorphose. Sous le masque, un visage brûlé, torturé qui est dévoilé lors d’une scène intense simultanément à Christine, son aimée, et aux spectateurs.

PROPOSITION MUSICALE : Composition de Pierre Thilloy pourGrand Orchestre de Bordeaux + Dj Flamen + Trio KDM + Eriona Gyzeli ONBA : L'Orchestre National Bordeaux Aquitaine est intimement lié à l'histoire de la musique à Bordeaux. Depuis 1850, l'orchestre qui compte 120 musiciens, participe aux représentations lyriques ou chorégraphiques.

Trio KDM : Ensemble de solistes composé de Bachar KHALIFE (percussion), Gilles DUROT (percussion) et Anthony MILLET (accordéon), le Trio KDM investit de manière multiple le répertoire des musiques d'aujourd'hui.Le trio développe une politique de commandes et travaille en étroite collaboration avec des compositeurs d'horizons différents. Parmi les créations récentes du Trio KDM figurent des oeuvres de François Bousch, François Narboni, Alain Celo, Pierre Thilloy, Bachar Khalifé et André Serre-Milan.

Guillaume Flamen : Aime les sons qui racontent des histoires, décrivent des lieux improbables où la nature la plus chaleureuse et les hautes technologies les plus froides cohabitent au sein d'un groove élec-tronique minimal fédérateur. Sa production electro/minimal/tech-house livre cette fusion d'éléments, ainsi que ses lives ou DJ mixes.

Eriona Gyzeli : Soprano albanaise qui fera spécialement le déplacement pour cette création.

4En collaboration avec l'ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE

5

18 MAI 2010 - BASE SOUS-MARINE

LA GRÈVEde Serguei M. Eisenstein (urss-1925)

Accompagnement Pierre JODLOWSKI

Une usine en Russie au début du siècle. Tout est calme, le patron est souriant. Un groupe de militants prépare une grève. Un contre-maître les dénonce et le gouverneur militaire utilise des indicateurs pour les espionner. La grève est cependant déclenchée après le sui-cide d’un ouvrier accusé injustement de vol. Le patronat organise la riposte, la grève se prolonge. La police fait appel à la pègre pour monter une provocation. L’assaut final est donné : c’est une véritable « boucherie ». Ce film, le premier d’Eisenstein, porte et développe déjà les théories du cinéaste sur le montage. La grève est une révolution cinématographique enlevée par la fougue, l’audace et la liberté du jeune réalisateur.

PROPOSITION MUSICALE : Pierre JODLOWSKI (électroacoustique)

« Le choix d’une composition électroacoustique pour ce projet correspond principalement à une recherche d’un espace sonore très large, non limité à une simple production instrumentale. L’utilisation des haut-parleurs permet, en effet, de développer une recherche très poussée sur la notion d’espace sonore, à laquelle je reste particulièrement attaché pour ce travail. Par ailleurs, il ne s’agira pas simplement de diffuser une bande son originale pendant la projection du film mais de l’interpréter au moyen d’un système de projection sonore : d’une part en ayant un contrôle du volume de chaque haut-parleur et en exploitant également un système de production sonore en temps réel. Ce type de système, rendu accessible par l’évolution technologique consistera en un dispositif de microphones connectés à un ordinateur permettant de transformer le son en temps réel. Pendant la projection du film, j’aurai donc la possibilité de produire des sons à un moment donné en évitant le systématisme d’une synchronisation permanente pendant tout le film. Il s’agira également de “retrouver” le jeu de l’accompagnateur de film, modifiant son interprétation en fonction de l’image. » Pierre Jodlowski

En collaboration avec la CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE dans le cadre du festival ZOOM ARRIÈRE HORS LES MURS

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19 MAI 2010 - COUR MABLY

FAUT PAS S’EN FAIREde Fred C. Newmeyer et Sam Taylor (usa-1923)

Accompagnement Carlton Rara

Harold, milliardaire hypocondriaque, débarque dans un petit village d’Amérique latine pour s’y reposer. Il ne se rend absolument pas compte qu’il tombe en plein coup d’état !

Tout le génie comique de Lloyd s’exprime ici à tra-vers des séquences d’anthologie : d’arrachage de dent, poursuites folles, coup de canon… On se délecte de voir ce comique perdu au beau milieu d’une situation historique révolutionnaire.

Aussi célèbre dans les années 1920-1930 que Charlie Chaplin ou Buster Keaton, Harold Lloyd doit son rela-tif manque de reconnaissance aujourd’hui au carac-tère anodin de son personnage phare, Harold. Quand Chaplin jouait un vagabond à la démarche chalou-pée et Keaton un clown de marbre qui ne rit jamais, Lloyd préférait adopter la physionomie et l’attitude d’un Monsieur-tout-le-monde représentatif des américains de son époque. Le printemps de Ciné-concerts met un point d'honneur à réhabilité l'homme aux lunettes d’écaille dont le burlesque désopillant est resté dans la mémoire collective comme lorsqu'il reste suspendu aux aiguilles d’une horloge en haut d’un gratte-ciel.

PROPOSITION MUSICALE : Carlton RARA (Roots / Blues / Jazz )

Chanteur, compositeur, percussionniste, Carlton Rara est né d’une mère haïtienne et d’un père français organisateur de spectacle. Il développe très tôt son goût pour la musique. Il s’initie pro-gressivement aux techniques du tambour et prend vite conscience de la dimension du très riche héritage culturel que lui transmet la musique haïtienne. Il forge peu à peu un style qui lui est propre, d ’une voix peu commune, en créole ou en anglais, il réussit à marier ses différentes inspi-rations musicales qui vont de la musique traditionnelle du vaudou haïtien avec l'utilisation de ryth-mes tels que Yanvalou, Nago, Petro ou encore le Rara... jusqu’au blues qui trouve une grande place dans ses compositions.

7

20 MAI 2010 - THÉÂTRE DU PONT TOURNANT

THE LODGERd'Alfred Hitchcock (GB-1926)

Création Musicale de Bxno/Pierret (électroacoustique)

Suivie de la projection exceptionnelle de Complot de Familled'Alfred Hitchcock (USA-1976)

Londres. Pour la septième fois, le "vengeur" a frappé, tuant à nouveau un mardi soir une jeune femme blonde. Seule précision dont on dispose : il dissimule le bas de son visage. Mrs Bunting loue une chambre à un jeune homme à l'allure quelque peu mystérieuse. Il demande que l'on enlève les portraits de jeunes femmes qui se trouvent dans sa chambre. Daisy, la fille des Bunting, se sent attirée par cet étrange locataire, ce qui n'est pas sans exciter la jalousie de son fiancé, Joe Betts, qui est policier.

Après ses deux premiers films aux décors plus ou moins exotiques, Hitchcock réalise une œuvre dont le décor est le cadre qui lui est le plus cher, Londres. Mais il s'agit d'un Londres criminel et le film s'inspire d'un roman de Mrs Belloc Lowndes lui-même inspiré de la série d'assassinats commis par Jack l'éventreur.

COMPLOT DE FAMILLE (1976)

La richissime Miss Rainbird engage Blanche, une jeune voyante, et son ami George, pour retrouver son neveu Edward dont elle veut faire son héritier. Nos enquêteurs en herbe retrouvent la trace d'Edward dont la principale activité n'est autre que le kidnapping...

Complot de famille (1976) est hélas LA dernière œuvre du « maître du suspens et de l’angoisse », puisqu’il décéda quatre ans plus tard, le 29 Avril 1980 à Los Angeles. Véritable cinéaste incontesté, avec plusieurs chefs d’œuvre à son actif, il avait réalisé juste avant celui-ci, le redoutable Frenzy (1972). Cette fois-ci, Hitchcock réalise un polar saisissant où deux jeunes enquêteurs en herbe se lance à la poursuite d’un malfrat. Le scénario est malin, passionnant et rempli de rebondissements.

En collaboration avec le THÉÂTRE DU PONT TOURNANT

8

21 MAI 2010 - ROCK SCHOOL BARBEYSOIRÉE DOUBLE FEATURE AVEC 2 CRÉATIONS PRÉSENTÉES CES DERNIÈRES ANNÉES

CALL OF CTHULHU de Andrew Leman (USA-2005)

Création Musciale de Jenx&

DR JEKYLL & MR HYDE de John S. Robertson (USA-1920)Création Musicale des Sleeppers

CALL OF CTHULHU DE SEAN BRANNEYUn professeur mort laisse à son grand-neveu une collection de documents concernant le culte de Cthulhu. Le neveu commence à apprendre pourquoi l'étude du culte a ainsi fasciné son grand-père...

Tout est fait pour qu'on ait l'impression de se retrouver devant un film muet d'époque, que ce soit avec les écrans-titres, le jeu des acteurs ou le vieillissement de l'image. Adapté de L'Appel de Cthulhu, la nouvelle la plus connue de Lovecraft parue en 1926, le film fut scénarisé en 2004.

PROPOSITION MUSICALE : Jenx (Metal-Indus)Le groupe élabore un métal énergique, lourd et puissant, teinté de sonorités industrielles grâce aux samples et batteries électroniques additionnelles. Une création originale présentée en 2007.

DR JEKYLL & MR HYDE DE JOHN STUART ROBERTSON

Le Dr Jekyll passe sa vie au service des autres, mettant sa propre vie de côté. Ses amis tentent de le débaucher en l’entraînant dans un cabaret mal famé. Incapable de se soumettre à la tentation, Jekyll invente une potion capable de séparer les deux natures de l’homme : le Bien et le Mal…

Sortie en 1920, cette version de Dr Jekyll & Mr Hyde reste à ce jour l’une des meilleures adaptations cinématographiques du classique de Stevenson.

PROPOSITION MUSICALE : Sleeppers (Rock/Noise)Aux avant-postes d'une scène locale en plein renouveau, les Sleeppers secouent nos oreilles à coups de riffs soni-ques. Avec plus de 600 concerts, cinq albums et un dvd, le public averti les connaît, les suit, les adore. Et pour ceux qui ne les connaissent pas encore la rencontre ne pourra pas être évité. Le choc sera frontal et terrible pour celui qui, jusqu'à présent, les avait évité. Une création originale présentée en 2009.

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En collaboration avec la ROCK SCHOOL BARBEY

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25 MAI 2010 - COUVENT DE L'ANNONCIADE (DRAC)

LE VILLAGE MAUDITde Florián Rey (Esp-1930)

Accompagnement Jaime López

Dans un village castillan les gens souffrent de la misère de la campagne, d’autant plus que le sort des récoltes dépend du temps. C’est là que vit Jean Castilla, paysan honnête, avec son épouse Acacia. Jean ne supporte pas l'injustice de la pauvreté et attaque Lucas, le cacique et usurier local. Alors qu’il est emprisonné, Madeleine per-suade Acacia d’abandonner le village et de partir avec elle pour la ville. Trois ans après, Jean revient et part à la recherche de sa femme...

« Dans ce film, Florian Rey est parvenu à une unité (scénario, mise en scène, interprétation) supérieure non seulement à celle de ses autres oeuvres, mais à celle de tous les films espagnols. [...] sa plus grande réussite réside dans l’adaptation d’un propos aussi rude, aussi réaliste (aussi espagnol et ingrat pourrions-nous dire) que celui de son film. [...] Le cinéma exige des vérités. Il ne faut pas rechercher le faussement tendre. Il faut donner de l’authentique [...]. Le village maudit montre des tranches de vie authentiquement espagnoles. »

Juan Piqueras, Panorama du cinéma espagnol, août 1932

PROPOSITION MUSICALE : Jaime López (piano)Formé à l'Escolanía d'Enfants du Pilar où il étudie le piano et le violon, il développe très tôt son habileté d’improvisateur dans le mythique bar le "Pianola". Plus tard, il devient pianiste accompagnateur et régisseur du son pour le Ballet de Saragosse (de 1990 à 2000) et accompagne les cours de danse de maîtres invités et des com-pagnies de danse les plus remarquables. Son expérience en tant que pianiste pour des films muet commence avec le projet La Lanterne Magique, lors des Journées de cinéma muet d'Uncastillo et du cycle La Musique et le Mot de Molinos (Teruel). Il compose également la musique originale de plusieurs films et documentaires.

En collaboration avec la DRAC AQUITAINE et l'INSTITUT CERVANTES de Bordeaux et la FILMOTECA ESPANOLA

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26 MAI 2010 - GRAND THÉÂTRE

LES AVENTURES DU PRINCE AHMEDde Lotte Reneiger (All-1926)

Création Musicale de Pierre Thilloy en collaboration avec le Cefedem Aquitaine

Le jeune prince Ahmed tombe amoureux de la ravis-sante Princesse Pari Banu. Pour l'épouser, il devra affronter son rival, le Mage Africain et s'allier avec la Sorcière dans le pays lointain des Esprits de Wak-Wak. La Mage Africain qui a capturé également la soeur d'Ahmed, la Princesse Dinarsade, pour la vendre à l'Empereur de Chine sera renversé grâce à l'aide d'Aladin et de sa lampe merveilleuse.

Le film se déploie comme un théâtre d'ombres chinoises raffinées foisonnant de détails, de robes en dentelle, de moucharabiehs, de dragons qui propulsent le spectateur dans un ailleurs mer-veilleux où les climats visuels varient de l'abstrac-tion géométrique à l'expressionnisme.

Lotte Reiniger signe avec Les Aventures du prince Ahmed l'un des tout premiers longs métrages d’animation de l’histoire du cinéma. Ce film, entiè-rement conçu de silhouettes de papier découpées est un véritable chef-d’œuvre d’enchantement. Inspirées des contes des Mille et une nuits, en par-ticulier Le Cheval volant et Aladin et la lampe mer-veilleuse. Les Aventures du prince Ahmed transpor-tent dans un univers magique peuplé de princes-ses en fuites, d’amours contrariés, de luttes entre les forces du bien et du mal.

PROPOSITION MUSICALE : Composition de Pierre Thilloy avec les élèves du CEFEDEM AQUITAINEPrenez une école maternelle : une centaine d'enfants et leurs instituteurs,Ajoutez-y dix huit étudiants du CEFEDEM Aquitaine recouvrant la danse, la musique classique, le jazz, les musi-ques actuelles et les musiques traditionnelles,Prenez le premier film d'animation "Les Aventures du Prince Ahmed" de Lotte ReinigerIncorporez tout cela dans ce lieu mythique qu'est le Grand Théâtre de Bordeaux,Enfin ajoutez un compositeur, Pierre Thilloy.Mélangez le tout pendant 7 mois sans faire de grumeaux,Mettre au four pendant une cinquantaine d'heures,Sortir et servir chaud le 26 mai 2010 à 19h00 précise.

En collaboration avec LE CEFEDEM AQUITAINE, l'ÉCOLE STENDHAL de Bordeaux et l'OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX

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27 MAI 2010 - CASINO THÉÂTRE BARRIERECINÉ-BD-CONCERT

(RE) GARDE-FOUpar le groupe Sayag Jazz Machine

sur un album de Bezian

Une adaptation scénique et multimédia d’un album atypi-que. Un concept de Ciné-BD-Concert inédit, jamais pré-senté sur Bordeaux. Spectacle tiré de l’album de Bézian : un drame psychologique raffiné sur fond de crimes en série et de tension conjugale… Un thriller torturé servi par un graphisme ciselé et une musique intuitive.

Plongez au cœur de l’intrigue, scrutez les images pour y déceler le mouvement, l’essence du trait. Le mon-tage, les effets, le traitement des dessins et leurs pro-jections en multis-écrans indépendants, offrent des perspectives jusqu’alors inexplorées en BD.

Les voix donnent vie aux personnages, l’atmosphère sonore et la création lumière, en prolongement scéni-que de la BD, offrent une nouvelle dimension à ce huis-clos tourmenté.

Formation atypique, SAYAG JAZZ MACHINE dévoile, avec toujours plus de créativité depuis 7 ans, une jungle jazz aux influences multiples et imagées.

C'est sur scène, que SAYAG développe tout son talent, avec un concept vidéo qui prend une place aussi importante que la musique. L'univers visuel dans lequel SAYAG emporte le public est unique en son genre : ludique, poétique, et totalement décalé.

Sur la route, le groupe ne se contente plus des plus prestigieux festivals français (Printemps de Bourges, Ososphère, Chorus des Hauts-de-Seine, Francofolies de la Rochelle, Marsatac...) : SAYAG s'est aussi produit en Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Suisse, Hongrie, Serbie, République Tchèque, Pologne et au Mexique.

En collaboration avec le CASINO THÉÂTRE BARRIÈRE de Bordeaux

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28 MAI 2010 - ROCK SCHOOL BARBEY

VAMPYRde Carl Theodor Dreyer (All-1932) Accompagnement Year Of No Light

Le film narre les tribulations de David Gray, chas-seur de phénomènes paranormaux. Le jeune homme arrive un soir à l'auberge de Courtem-pierre, village situé au bord d'une rivière. La nuit, un vieillard pénètre dans sa chambre pour implorer son aide. Il disparaît aussi mystérieuse-ment qu'il est entré en laissant un paquet à n'ouvrir qu'après sa mort...

Le film est un curieux mélange d'histoires de vampi-res et de fantômes. L'atmosphère lugubre du film est accentuée par des décors sinistres d'Herman Warm à qui l'on doit aussi ceux du mythique Cabinet du Docteur Caligari. A l'image de David Gray, qui traverse le film dans un état ahuri, le film se situe dans la zone incertaine du demi-sommeil, celle du rêve... ou plutôt du cauchemar dans lequel vient s'égarer un voyageur imprudent et distrait.

Dreyer, faisant le choix de la tonalité subtile et inquiétante de l'étrange à celle plus tranchée de la pure épouvante, excelle dans la capacité à filmer l'invisible.

PROPOSITION MUSICALE : Year of no light (post-hardcore)Sans s'octroyer la moindre minute de répit, Year Of No Light démontre qu'au niveau de la puissance développée, le groupe n'a pas grand chose à envier à certains grands noms appartenant au milieu du hardcore. Avec ses riffs lourds, incisifs et sombres, le quintet réussit immanquablement son coup : faire apparaître son post-hardcore d'une noirceur abyssale et inquiétante. Il est donc clair que Year Of No Light excelle dans l'art d'instaurer ces atmosphères à la fois énigmatiques mais également terriblement oppressantes.

En collaboration avec la ROCK SCHOOL BARBEY

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29 MAI 2010 - ESPACE SAINT-RÉMI

LA NUIT DES MORTS-VIVANTSde Georges Romero (USA-1968)

Création Musicale de Christian Vialard

A la suite d'une agression dans laquelle son frère a trouvé la mort, Barbara cherche refuge dans une maison isolée. Elle n'est bientôt plus seule dans cet abri, où se serrent d'autres rescapés du même genre. La radio leur apprend que la cause de leurs ennuis est un météore, tombé sur Terre, qui aurait provoqué de massives "résurrections". Les cada-vres à peine réveillés n'ont qu'une idée en tête : tuer des vivants pour dévorer leurs entrailles. Les morts-vi-vants ne vont pas tarder à attaquer la maison.

Voici le film de référence en matière de morts-vivants et surtout le pre-mier de la passionnante trilogie de Romero consacrée au thème du retour des morts chez les vivants. Suivront Zombie, en 1978, et Le Jour des morts-vivants, en 1985.

PROPOSITION MUSICALE : Christian Vialard (Electro/ Design Sonore)Artiste pluridisciplinaire vivant et travaillant à Grasse, Christian Vialard est également professeur d’arts numéri-ques à la Villa Arson (Nice). Il construit une critique de notre société issue d’une réflexion sur les interactions complexes et ambiguës que nous entretenons avec notre territoire urbain. Ses créations traversent de multiples champs artistiques (musique, design, installation, peintures, vidéo) avec un intérêt particulier pour les situations qu’il veut propices à un basculement de sens. La plupart de ses oeuvres fonctionnent ainsi dans une forme d’indétermination, configuration ouverte qu’un texte ou une action entraîne vers une nouvelle interprétation. Il est également créateur et animateur du label indépendant Tiramizu.

En collaboration avec MA-ASSO

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30 MAI 2010 - ÉGLISE SAINTE-CROIX

VISAGES D'ENFANTSde Jacques Feyder (Fr-1923)

Accompagnement musical Orgue

À Saint-Luc, village perché dans les montagnes, Jean n’arrive pas à admettre la mort de sa mère. Son père, Pierre Amsler, songe à se remarier : il souhaite épouser Jeanne Dubois, veuve elle-même et mère d’une petite Arlette. Jean est persuadé que sa belle-mère est une marâtre et les enfants en arrivent à se détester. Un soir d’hiver, Jean pousse Arlette à partir à la recherche de sa poupée disparue. La petite fille s’égare dans la neige. Pris de remords, Jean avoue tout à son père et les recherches s’organisent.

En collaboration avec RENAISSANCE DE L'ORGUE

En dehors de la vérité du cadre, ce qui frappe, aujourd’hui encore, dans Visa-ges d’enfants, c’est la modernité d’un regard aigu, dénué de toute sensible-rie, sur l’enfance malheureuse. Un jeune Valaisan de 10 ans reste inconso-lable après la mort de sa mère et sa douleur est avivée par le remariage de son père. Henri Fescourt a bien cerné l’importance du film quand il écrit dans la Foi et les montagnes : bien que les enfants occupent les écrans fran-çais dès l'avant-guerre, ce n’est qu’à titre de "poupées divertissantes, de gentils pantins animés. L’idée ne venait pas de les étudier en tant que personnages doués d’âmes... Pour que le cinéma assigne à l'enfant une valeur humaine, il faudra attendre longtemps: les futurs Visages d’enfants et Gribiche de Jacques Feyder..."

TABLE RONDE : La place de la musique dans le cinéma muet19 MAI 2010 – SALLE CAPITULAIRE DE LA COUR MABLY

ENTRÉE LIBRE

« Vous savez ce que nous disions toujours, qu’il n’y a pas de film « muet ». La musique y comptait pour moitié. C’était des films auxquels il manquait simple-ment la parole. » Lilian Gish

Depuis 10 ans, le Printemps des Cinéconcerts de Bordeaux s’attache à faire découvrir le cinéma muet grâce à des accompagnements musicaux aussi variés que colorés : jazz, orgue, orchestre symphonique, électroacoustique, rock…

Les compositions proposées sont pour certaines issues de compositions originales et pour d’autres de créations réalisées par des musiciens aux influences diverses.

Pour le 10e anniversaire du festival, nous avons souhaité offrir au public la possibilité de décou-vrir la relation forte qui existe entre le cinéma muet et la musique. En effet, « le monde a perdu le souvenir du film muet et de ce qu’il a pu être. Dans l’esprit de la plupart des gens d’aujourd’hui règne encore cette erreur selon laquelle les films muets étaient affligés d’une défi-cience, d’un manque, qui les réduiraient à n’avoir été que des étapes temporaires dans un pro-cessus d’évolution destiné à atteindre son point culminant dans le film parlant… » (Les dossiers du Musée d’Orsay n°56).

Pourtant la musique fait partie intégrante du muet. Dès le 1er novembre 1895, les frères Sklada-nowsky présentèrent le premier spectacle de photographies animées d’Europe avec une partition musicale pour orchestre. Les Frères Lumières suivirent peu après et l’innovant Méliès lança le premier l’opéra cinématographique. Ce n’est qu’en 1908, qu’apparurent les premières commandes musicales pour les films auprès de grands compositeurs comme Mikhaïl Ippolitov-Ivanov ou encore Camille Saint-Saëns sur le fameux L’assassinat du Duc de Guise d’Henri Lavedan. La musique offre une nouvelle vision du film mettant en valeur son originalité, sa forme et le jeu des acteurs. Depuis, la musique n’a cessé de tenir une place importante dans le cinéma muet : laquelle, pourquoi, dans quel but et sous quelles formes ?

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30 MAI 2010 - ÉGLISE SAINTE-CROIX

VISAGES D'ENFANTSde Jacques Feyder (Fr-1923)

Accompagnement musical Orgue

À Saint-Luc, village perché dans les montagnes, Jean n’arrive pas à admettre la mort de sa mère. Son père, Pierre Amsler, songe à se remarier : il souhaite épouser Jeanne Dubois, veuve elle-même et mère d’une petite Arlette. Jean est persuadé que sa belle-mère est une marâtre et les enfants en arrivent à se détester. Un soir d’hiver, Jean pousse Arlette à partir à la recherche de sa poupée disparue. La petite fille s’égare dans la neige. Pris de remords, Jean avoue tout à son père et les recherches s’organisent.

En collaboration avec RENAISSANCE DE L'ORGUE

En dehors de la vérité du cadre, ce qui frappe, aujourd’hui encore, dans Visa-ges d’enfants, c’est la modernité d’un regard aigu, dénué de toute sensible-rie, sur l’enfance malheureuse. Un jeune Valaisan de 10 ans reste inconso-lable après la mort de sa mère et sa douleur est avivée par le remariage de son père. Henri Fescourt a bien cerné l’importance du film quand il écrit dans la Foi et les montagnes : bien que les enfants occupent les écrans fran-çais dès l'avant-guerre, ce n’est qu’à titre de "poupées divertissantes, de gentils pantins animés. L’idée ne venait pas de les étudier en tant que personnages doués d’âmes... Pour que le cinéma assigne à l'enfant une valeur humaine, il faudra attendre longtemps: les futurs Visages d’enfants et Gribiche de Jacques Feyder..."

C’est pour toutes ces questions que nous avons fait appel à des spécialistes de l’histoire du cinéma mais aussi de la musique. Pour y répondre, plusieurs axes sont envisagés :

AXE 1 : QUELQUES PRINCIPES GÉNÉRAUX AUTOUR DE LA MUSIQUE À L’ÉPOQUE DU MUET.Comment est-elle apparue, sous quelles formes et dans quel but ?

AXE 2 : LA MUSIQUE JOUÉE À L’ÉPOQUESous quelles conditions, quels instruments, improvisations ou compositions ?

AXE 3 : QUELLES MUSIQUES POUR QUELS FILMS ?Est-ce que tous les styles musicaux peuvent servir un film ? Les accompagnements d’aujourd’hui trahissent-ils les films muets ? Le film est-il perçu différemment selon les styles de musique ?

AXE 4 : LES CINÉCONCERTS : UNE MODE OU UNE RÉELLE PUISSANCE D’ÉVOCATION ?

INTERVENANTS CONFIRMÉS :

Laurent Guido Professeur à l’Université de Lausanne. Travaille sur les relations entre film, corporéité et musique, ainsi que sur l’historiographie du cinéma. A collaboré avec diverses institutions (Musée Olympique, Louvre, Cité de la Musique) et participé à des colloques en Italie, Belgique, France, Allemagne, Etats-Unis et Canada. Outre une cinquan-taine d’études dans des volumes collectifs et des périodiques internationaux comme Vertigo, 1895, Cinémaction, Cinema & Cie, Cycnos, Cinémas, Dissonance, Seminar, Montage A/V, il a publié La Mise en scène du corps sportif (2002, avec G. Haver), L’Age du rythme. Cinéma, musicalité et culture du corps dans la France des années 1910-1930 (2008) et dirigé le collectif Les Peurs de Hollywood (2006). Il prépare un ouvrage sur les rapports entre Richard Wagner et le cinéma.

Pascal Pistone De nationalité franco-italienne, Pascal Pistone est né en 1970. En 1991, il fonde l'Orchestre de Chambre Arte Viva à la tête duquel il se produit fréquemment en France et à l'étranger.Également docteur en Musicologie, professeur agrégé, auteur de divers écrits sur la musique du XXe siècle, il dirige actuellement le département Musique de l'Université de Bordeaux 3, où il enseigne notamment l'Analyse, le Théâtre musical et l'Improvisation.Ses compositions pour piano, pour orchestre, ses spectacles de théâtre musical, ses opéras, ainsi que ses chansons ou sa comédie musicale, reflètent son grand intérêt pour les correspondances entre la musique et les autres arts. Pascal Pistone se produit régulièrement en tant que pianiste et improvisateur (notamment sur les grands classiques du cinéma muet).

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TABLE RONDE : La place de la musique dans le cinéma muetS U I T E

C’est pour toutes ces questions que nous avons fait appel à des spécialistes de l’histoire du cinéma mais aussi de la musique. Pour y répondre, plusieurs axes sont envisagés :

AXE 1 : QUELQUES PRINCIPES GÉNÉRAUX AUTOUR DE LA MUSIQUE À L’ÉPOQUE DU MUET.Comment est-elle apparue, sous quelles formes et dans quel but ?

AXE 2 : LA MUSIQUE JOUÉE À L’ÉPOQUESous quelles conditions, quels instruments, improvisations ou compositions ?

AXE 3 : QUELLES MUSIQUES POUR QUELS FILMS ?Est-ce que tous les styles musicaux peuvent servir un film ? Les accompagnements d’aujourd’hui trahissent-ils les films muets ? Le film est-il perçu différemment selon les styles de musique ?

AXE 4 : LES CINÉCONCERTS : UNE MODE OU UNE RÉELLE PUISSANCE D’ÉVOCATION ?

INTERVENANTS CONFIRMÉS :

Laurent Guido Professeur à l’Université de Lausanne. Travaille sur les relations entre film, corporéité et musique, ainsi que sur l’historiographie du cinéma. A collaboré avec diverses institutions (Musée Olympique, Louvre, Cité de la Musique) et participé à des colloques en Italie, Belgique, France, Allemagne, Etats-Unis et Canada. Outre une cinquan-taine d’études dans des volumes collectifs et des périodiques internationaux comme Vertigo, 1895, Cinémaction, Cinema & Cie, Cycnos, Cinémas, Dissonance, Seminar, Montage A/V, il a publié La Mise en scène du corps sportif (2002, avec G. Haver), L’Age du rythme. Cinéma, musicalité et culture du corps dans la France des années 1910-1930 (2008) et dirigé le collectif Les Peurs de Hollywood (2006). Il prépare un ouvrage sur les rapports entre Richard Wagner et le cinéma.

Pascal Pistone De nationalité franco-italienne, Pascal Pistone est né en 1970. En 1991, il fonde l'Orchestre de Chambre Arte Viva à la tête duquel il se produit fréquemment en France et à l'étranger.Également docteur en Musicologie, professeur agrégé, auteur de divers écrits sur la musique du XXe siècle, il dirige actuellement le département Musique de l'Université de Bordeaux 3, où il enseigne notamment l'Analyse, le Théâtre musical et l'Improvisation.Ses compositions pour piano, pour orchestre, ses spectacles de théâtre musical, ses opéras, ainsi que ses chansons ou sa comédie musicale, reflètent son grand intérêt pour les correspondances entre la musique et les autres arts. Pascal Pistone se produit régulièrement en tant que pianiste et improvisateur (notamment sur les grands classiques du cinéma muet).

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TABLE RONDE : La place de la musique dans le cinéma muetS U I T E

L’équipe :

Marie-Agnès Bordes : conception/programmation des Cinéconcertsma-bordes@jeanvigo.com

Audrey Fontana : conception/organisation des Cinésitesa.fontana@jeanvigo.com

Nicolas Gardien : régisseur technique / programmateurn.garien@jeanvigo.com

Jean-Baptiste Garreau : design, communication visuellejb.garreau@jeanvigo.com

Nos coordonnées :CENTRE JEAN VIGO EVÉNEMENTS22 rue du Faubourg des Arts33 300 BORDEAUXwww.jeanvigo.comTel : 05 56 44 35 17Mail : centre@jeanvigo.com

Les bureaux de l'association sont ouverts du lundi au jeudi de 09h00 à 18h00 et le vendredi de 09h00 à 17h00.

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