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DOSSIER DE PRESSE IntraSigna Un projet photographique en langue des signes Porté par Patrice Molle Nadja Altpeter CONTACTS Patrice Molle Nadja Altpeter Photographie Coordination et Rédaction [email protected] [email protected] 06 59 40 76 33 06 49 62 27 49

Dossier de presse IntraSigna

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Le dossier de presse d'IntraSigna.

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Page 1: Dossier de presse IntraSigna

DOSSIER DE PRESSE

IntraSigna

Un projet photographique en langue des signes

Porté par

Patrice Molle Nadja Altpeter

CONTACTS

Patrice Molle Nadja Altpeter Photographie Coordination et Rédaction [email protected] [email protected] 06 59 40 76 33 06 49 62 27 49

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1. IntraSigna – Un projet photographique en langue des signes

Sous le titre « IntraSigna », le photographe nantais Patrice Molle et la rédactrice allemande Nadja Altpeter ont

mis en place un projet photographique autour de la langue des signes à Nantes.

La culture sourde est méconnue en France : 4 millions de Français souffrent d’un déficit auditif ; 700

enfants naissent chaque année avec une déficience auditive ; plus de 100 000 personnes pratiquent

la langue des signes au quotidien ; 300 interprètes en langue des signes accompagnent ces «

signeurs ». Les communautés sur Nantes – entendants, malentendants et sourds – effectuent un

travail de fourmi pour soutenir ceux qui ne peuvent s'exprimer.

Interpellés par cette découverte, Patrice Molle et Nadja Altpeter souhaitent sensibiliser à ces

communautés peu mises en avant et imager la beauté de gestes éphémères par une exposition

photo regroupant une vingtaine de portraits d'enfants, d'adultes et d'interprètes. Ludiques, ces photos

décryptent chaque étape de la construction d'un mot et font découvrir au spectateur des mots

inconnus de la langue parlée, tels que Noétomalalier.

Afin de pouvoir saisir la vraie signification des mots signés – qui nécessitent des fois plus

d’explications pour être compris dans leur sens profond – des questionnaires ont été élaborés et

remplis par tous les participants. Les photos seront alors, lors d’une exposition, accompagnées de

descriptions/citations.

Un projet qui vise à créer du lien et à changer de regard

« La photo permet de créer un lien entre deux micro-univers qui sont celui des sourds et celui des

entendants », explique le binôme Altpeter/Molle. « La surdité n’est pas un handicap. Les sourds ne

sont pas malheureux et on peut communiquer avec eux, même si on ne maîtrise pas la langue des

signes. Il faut oser. »

L’idée du projet photographique est née fin février, suite à la publication du reportage « Loin d’être

muets » sur fragil.org (http://www.fragil.org/focus/1870), magazine culture et société en ligne. Nadja

Altpeter et Patrice Molle, tous les deux engagés au sein du magazine nantais, ont alors commencé à

travailler ensemble autour de cette thématique.

Depuis le début de l’année, Altpeter et Molle rencontrent les acteurs – sourds, malentendants,

entendants – concernés par la surdité. Des rencontres qui permettent de mieux comprendre la culture

sourde, de mettre à côté des stéréotypes et de connaître la facilité de la communication entre sourds

et entendants.

La réalisation de photos étant presque terminée, les porteurs du projet sont actuellement à la

recherche de lieux d’exposition et de partenaires.

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IntraSigna pourrait être, en accès libre et ouvert à tous publics, exposé dès la rentrée 2012.

2. Surdité à Nantes et en France

Représentant un mélange de personnes nées sourdes et de personnes devenues sourdes avec l’âge,

le nombre exact de sourds en France reste difficile à déterminer. On estime à 6,6 % de la population

(soit 4,09 millions de personnes) le nombre de Français souffrant d’un déficit auditif, dont 88 % sont

devenus sourds ou malentendants au cours de leur vie.1 Ce public est d’une grande diversité : 483

000 personnes sont atteintes de déficience auditive profonde ou sévère, 600 000 malentendants

portent un appareil auditif. Un enfant sur 1 000 naît chaque année en France avec une déficience

auditive, soit 700 enfants par an. Plus de 90 % des enfants sourds naissent dans des familles

entendantes.

Pour assurer l’accessibilité à certaines démarches administratives (rendez-vous au Pôle Emploi, chez

le médecin, à la mairie, mariage), les personnes sourdes peuvent faire appel à un interprète en langue

des signes qui assure la communication dans diverses situations de la vie quotidienne. Ils sont

environ 300 interprètes en France à accompagner plus de 100 000 signeurs. Si Toulouse, avec 25

interprètes, est souvent considérée comme ville pionnière au niveau de l’intégration des

communautés sourdes, la ville de Nantes (et ses alentours) ne disposent que de 6 interprètes.

Le taux d’illettrisme est considérablement haut parmi les sourds. L’association APES 44 (Association

des parents d’enfants sourds Loire-Atlantique) évoque le chiffre de 80 %.2 Un fait qui n’est pas dû à un

manque d’intelligence, voire un handicap mental, mais à un manque d’enseignement adapté. Si la loi

n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes

handicapées reconnaît la langue des signes française comme langue à part entière et doit faciliter la

scolarisation de jeunes sourds en leur laissant le choix entre un enseignement en langage parlé

complété (LPC) ou un enseignement bilingue en LSF et en langue française écrite, ce choix n’est

aujourd’hui pas encore acquis dans la vie quotidienne. A Nantes, aucune classe bilingue pour les

enfants sourds à Nantes n’existe aujourd’hui.

3. « Loin d’être muets » sur Fragil.org – extraits d’article

Publié le 27 février 2012 sur Fragil.org, l’article « Loin d’être muets » met en avance la communauté sourde et les

difficultés que les personnes concernées rencontrent pour avoir un enseignement adapté à leurs besoins et pour

faire reconnaître la langue des signes comme langue à part entière. Nadja Altpeter est partie à la rencontre de

1 Chiffres selon le Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la famille dans le cadre du Plan 2010-2012 en faveur des personnes sourdes ou malentendantes, http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Plan_en_faveur_des_personnes_sourdes_ou_malentendantes_-_10_02_2010-2.pdf 2 Magali Leske, membre de l’association APES 44 reprend le chiffre communiqué dans le rapport sur les Droits des Sourds de Dominique Gillot, 1998. Depuis, le chiffre communiqué varie entre 60 et 80% selon différentes sources.

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divers acteurs locaux qui s’engagent à Nantes et aux alentours. L’article peut être consulté en toute intégralité sur

http://www.fragil.org/focus/1870.

(…)

Magali, maman d’un enfant sourd de 9 ans, s’est mise à apprendre la LSF pour communiquer avec

son enfant. La formation, elle a dû la payer de sa propre poche.

(…)

Même en ayant recours à des appareils oculaires et la lecture labiale – qui n’est d’ailleurs pas une

pure invention des vieux films d’espionnage, mais qui ne permet de capter qu’un minimum de

l’information, à savoir environ 30 % - la seule manière de communiquer naturellement et sans

efforts restait la langue des gestes.

(…)

« Imaginons un Japonais qui débarque en France, avec une écriture complètement différente de la

nôtre. Bouchons-lui les oreilles. Et puis, ce japonais doit apprendre le français. Ça semble impossible,

non ? »

(…)

Aujourd’hui, un enfant sourd est en général scolarisé soit au sein de l’institut public la Persagotière,

qui représente un institut socio-médical, soit « en intégration » au sein de l’éducation nationale. Alors que dans la théorie, l’intégration semble être une bonne alternative de scolarisation – en

attendant les classes bilingues dont une première va peut-être se créer pour la rentrée 2012 dans une

école maternelle à Bouguenais – sa réalisation en pratique s’avère beaucoup plus compliquée.

(…)

C’est en 2004 que Stéphane Amossé, sourd de naissance, crée avec le centre de formation STEUM à

Nantes une structure qui « forme et informe et qui veut changer le regard de la société sur la surdité. »

Car la surdité n’est pas une maladie, ni un défaut que l’on peut ou que l’on doit réparer.

L’article peut être consulté en toute intégralité sur http://www.fragil.org/focus/1870.

4. Interview des deux porteurs du projet, réalisée par Pierre-Adrien Roux

Pierre-Adrien Roux, journaliste à Presse Océan et blogueur culture à Nantes a réalisé une interview avec Patrice

Molle et Nadja Altpeter, qui a été publiée sur son blog intitulé « en parallèle » le 9 mai 2012.

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Intrasigna : une exposition pour apprendre à lire entre les signes

Nadja Altpeter et Patrice Molle montent une exposition photographique à Nantes intitulée Intrasigna.

Objectif : briser les barrières qui isolent les sourds du reste de la société. Interview.

Lui est photographe à Nantes. Elle est une rédactrice allemande installée sur les bords de Loire

depuis 2010. Ensemble, Patrice Molle et Nadja Altpeter montent une exposition photo qui devrait faire

parler d’elle. Intrasigna propose au public une vingtaine de compositions photographiques autour de la

langue des signes. Actuellement à la recherche de lieux d’exposition et de financement, ils nous

présentent leur travail qui a fait évoluer leurs regards sur la surdité.

En Parallèle : Quel message voulez-vous faire passer avec votre exposition ?

Nadja Altpeter : Nous voulons créer un lien fort entre deux univers : celui des sourds et celui des

entendants. Deux univers qui sont malheureusement trop souvent séparés. Deux cultures qui vivent

l'une à côté de l'autre et pas l'une avec l'autre. Nous cherchons à créer du lien en dépassant le fait

que la surdité soit un handicap.

A qui s'adresse votre exposition ?

Patrice Molle : A tous les publics, mais peut-être davantage aux personnes entendantes qu'aux

sourds. On n'a pas voulu faire une exposition sur les sourds pour les sourds.

N.A. : On aimerait que notre exposition permette aux sourds et aux entendants de se rencontrer et

d’engager une forme de conversation, qu’ils s’interrogent ensemble sur les photos.

P.M. : On a aussi une version plus petite de notre exposition qu’on pourrait présenter dans les écoles.

On tient beaucoup à mettre en place cette dimension pédagogique.

Que donnez-vous à voir dans votre exposition ?

P.M. : Dans un cadre esthétique commun, on voulait donner la parole aux sourds et aux gens qui

gravitent autour : les interprètes, les familles, etc. On a demandé à ces personnes de nous

décomposer des mots ou des phrases en langue des signes. Au final, nous avons réalisé une

vingtaine de compositions photographiques qui montrent les étapes de construction de ces mots à

travers leurs gestes.

N.A. : Ce qui est important, c’est que toutes ces personnes étaient libres dans le choix des mots

qu’elles avaient envie de partager. L’exposition montre aussi la diversité de ces choix. Chaque photo

sera accompagnée d’un texte expliquant pourquoi ces personnes ont préféré aborder tel ou tel sujet.

Car d’un premier abord, ces choix peuvent paraître simples, mais derrière il y a une réflexion qui peut

aller beaucoup plus loin.

P.M. : Au final, on s’aperçoit tout bêtement que, malgré leur handicap, les personnes sourdes sont

comme tout le monde, avec les mêmes préoccupations, les mêmes raisonnements. Mettre un visage

sur un handicap, c’est déjà le dépasser et c’est mettre les sourds et les entendants au même niveau.

Quels mots ont été choisis par les participants ?

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P.M. : Il y a deux catégories principales. D’abord, des sourds plutôt militants qui avaient un message

fort à faire passer à travers des expressions comme "discrimination" ou "changer le regard". Et on a

des choses beaucoup plus légères comme cet enfant qui nous a décomposé le mot "vélo", tout

simplement parce qu’il aime ça. Un autre jeune a choisi le mot "ordinateur" en nous expliquant que

derrière son écran il peut faire ce qu’il veut, qu’il n’est plus considéré comme sourd.

N.A. : On a aussi des mots qui n’existent pas en français, mais qui existent en langue des signes

comme "audisme" qui signifie la discrimination envers les sourds, ou encore "noétomalalier" qui

désigne le fait de s'exprimer avec ses mains.

Quelle a été l’origine de ce projet ?

P. M. : L’idée est venue d’un travail en commun que nous avons fait pour le magazine associatif

Fragil. Nadja devait faire une interview de Stéphane Amossé, directeur de STEUM, un organisme de

formation en langue des signes basé à Nantes. Je l’ai accompagné pour faire les photos. Une

interprète nous traduisait les paroles de Stéphane Amossé. Deux mots revenaient sans cesse dans la

conversation : formation et lien. A la fin de l’interview, nous lui avons demandé de décomposer

lentement ces mots pour que je puisse photographier chaque étape des gestes qu’il effectuait. L’idée

nous est venue à ce moment-là.

Qui a posé sur les photos et comment ça s’est déroulé ?

N.A. : On est parti de quelques contacts qu’on a eu avec STEUM, puis des associations comme TAC

(Tout art culture, NDLR), des interprètes engagés à Nantes, des familles, etc. Au final, on a des

participants de tous les âges.

P. M. : Quand notre but a été bien compris et qu’on a pu présenter nos premières images, il y a eu un

petit engouement. Les sourds qui ont participé ont compris qu’on n’était pas là pour faire du

voyeurisme ou du spectaculaire. Notre volonté de créer un lien a été bien comprise.

Vous êtes tous deux entendants, sans notion en matière de langue de signes. Est-ce que votre

regard sur la surdité a changé après ce travail ? Est-ce que la langue des signes vous parle

davantage ?

P. M. : Au niveau de la langue, on s’est aperçu que les gestes constitutifs d’un mot sont assez

logiques. On s’est rendu compte aussi que la langue des signes ne se limitait pas aux mains. La

position du corps ou l’inclinaison de la tête sont des éléments très importants. Au-delà de ça, c’est une

langue qui s’apprend, donc ça reste pour nous une langue étrangère. Pour ce qui est de la surdité, ce

travail nous a confortés dans l’idée qu’on ne définit pas une personne par son handicap. On la définit

par ce qu’elle est et par ce ce qu’elle fait. Les personnes qui ont participé à notre expo travaillent, ont

des familles, bref, évoluent comme nous dans la société.

N.A. : Stéphane Amossé nous expliquait que les sourds sont certes en situation de handicap, mais

qu’ils n’avaient pas besoin de soin, qu’ils pouvaient travailler, qu’ils pouvaient être heureux ou

malheureux comme tout le monde. C’est ça aussi qu’on veut montrer avec Intrasigna.

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Intrasigna n'attend plus que des financeurs et des lieux d'expositions. Contact : [email protected].

http://www.en-parallele.com/a-la-une/intrasigna-lire-entre-les-lignes.html

5. Partenaires, coopérations et animations

IntraSigna est tout d’abord un projet photographique visant à créer des liens, à rompre des barrières

de communication et à inciter à repenser des idées figées. Les portraits s’adressent aussi bien à un

public sourd qu’entendant et invitent les visiteurs de tous les âges à découvrir la beauté des gestes

éphémères de la langue des signes.

Partenaires potentiels

Fragil.org – Culture et Société. Deux thématiques qui font l’actualité du site www.fragil.org.

Quotidiennement, articles écrits, portfolios sonores ou vidéos proposent au lecteur un regard sur

l’actualité. Avec 335 articles publiés l’an passé, le magazine donne aux lecteurs et aux contributeurs

un espace d’information et de réflexion sur l’actualité. Ce support privilégié permet d’expérimenter les

innovations du Web avec une grande liberté dans la manière de faire. Depuis 10 ans, Fragil anime la

contribution bénévole pour produire collectivement un média au sens de la « médiation » en lieu et

place de la « médiatisation ». Le projet IntraSigna étant né à la suite de l’article « Loin

d’être muets » sur Fragil.org et grâce à la dynamique du réseau au sein de l’équipe associative, un

accompagnement par Fragil, d’une manière à définir, est envisagé. Romain Ledroit, rédacteur en chef

au sein de l’association, aidera entre autres à la mise en place d’un site internet dédié au projet

IntraSigna.

Lolab – Depuis 2004, l’association Lolab développe une dynamique collective, basée sur des

principes d’interactivités entre publics et artistes. Investi sur l’utilisation des logiciels libres, Lolab

développe une pratique transdisciplinaire à dominante multimédia. Grâce à une

coopération avec cette association, des supports supplémentaires tels que vidéos, photos,

commentaires ou film documentaires pourraient être intégrés via des projections.

Animations

En outre des lieux d’expositions traditionnels, et dans le but de sensibiliser les jeunes à la surdité et

l’apprentissage de la langue des signes, l’exposition photo pourrait tourner dans des écoles.

Des table-rondes portant sur différentes axes en lien avec la langue des signes – éducation,

apprentissage, droits, intégration etc. – pourraient être organisées en coopération avec les

associations et structures engagées sur Nantes (p.ex. TAC, Steum, Acedoo, AFILS, APES 44, Dico

LSF, Aime LSF, etc.).

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6. Les porteurs du projet IntraSigna

Patrice Molle

Patrice Molle découvre sa passion pour la photographie à l’âge de 13 ans, lorsqu’un premier appareil

photo lui est offert. Il commence d’abord à photographier la nature, ses amis, sa famille. Autodidacte,

il apprend seul les bases de la photographie.

Son appareil photo devient un témoin, gardant une trace de ce que Patrice a vu et vécu. « La photo

est pour moi un relais entre mon œil et les gens, mon œil et le monde. La photographie permet de

retranscrire un sentiment, un détail qui aurait pu nous échapper. »

Perfectionniste, Patrice prend soin de chaque photo afin que la qualité et l'exactitude fusionnent avec

l'émotion de l'image. « J'aime que les gens comprennent directement ce que j'ai voulu mettre en

avant. »

Ayant ouvert son propre studio photo à la Beaujoire en 2011, Patrice Molle a diversifié ses champs

d’actions : mariages, portraits, mode, spectacles, concerts, reportages.

Patrice fait partie intégrante du magazine en ligne Fragil.org depuis 6 ans où il s’engage à titre

bénévole pour réaliser des photos d’artistes, des portraits, des paysages.

http://www.patrice-molle-photographe.fr/

Nadja Altpeter

Née et grandi à Sarrebruck (Allemagne), à deux pas de la frontière franco-allemande, Nadja Altpeter

a très tôt développé une passion pour deux choses : d’une part pour la langue française, d’autre part

pour la rédaction et les médias.

Elle combine ses deux principaux centres d’intérêt en suivant des études franco-allemandes en

culture et civilisation romanes et communication interculturelle à l’Université de la Sarre et en

travaillant en même temps pour un quotidien local allemand, la Saarbrücker Zeitung.

Dans le but de perfectionner ses compétences interculturelles et linguistiques, un échange

universitaire l’emmène à Nantes en 2009/2010. Nadja tombe sous le charme de la ville et amoureuse

de ses multiples richesses. « J’ai senti que ma place est dans cette ville. J’avais tout de suite

l’impression d’être arrivée chez moi. »

Page 9: Dossier de presse IntraSigna

Après avoir terminé ses études, une proposition de travail lui donne la possibilité de s’installer à

Nantes début 2011. N’ayant pas oublié sa passion pour la rédaction, Nadja découvre le magazine

Fragil.org et se lance dans l’aventure qui sont la rédaction et le journalisme dans une langue

étrangère.

http://vieillepierre.wordpress.com/

7. Budget prévisionnel

Dépenses

Tirage de 20 portraits en différents formats sur Dibond 2mm

formats : 60x80cm, 60x120cm, 60x160cm, 60x200cm, 60x240cm

2631,20 €

Création d’un site internet dédié au projet IntraSigna

200 €

Interprète (langue des signes – français) pour assurer la communication entre les

publics sourds et entendants lors de la soirée d’ouverture

200 €

programme vernissage / soirée d’ouverture

(animations et échanges avec acteurs locaux et associations, verre d’amitié)

200 €

TOTAL 3 231, 20 €

8. Exemples

Page 10: Dossier de presse IntraSigna

« La société doit changer de regard envers de personnes qui sont différentes, et accepter les différences de chacun »

Stéphane Amossé, 42 ans, sourd Directeur du centre de formation Steum à Nantes

« Je peux tout faire sur l’ordinateur » Nolan Lucas, 5 ans, sourd

Page 11: Dossier de presse IntraSigna

« Parce qu’avec l’amour, tout est possible » Laetitia Tual, 30 ans, entendante

Indépendante

« Je m’exprime avec mes mains, car mes mains ont la parole » (Noéto = être compris/e, alalie = sans parole)

Solange Pelletier, 29 ans, sourde Médiatrice dans un pôle surdité et santé