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Dossier de Presse OpenERP

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OpenERP

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Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL

Dossier de presse OpenERP

18/01/2013

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Vers l’ « AppStore » du logiciel d’entreprise

Grand-rosière - OpenERP propose à ses clients 2200 modules téléchargeables en 7 minutes chacun !

OpenERP v7 : un acronyme qui ne vous dit sans doute pas grand-chose. Et pourtant, le produit pourrait révolutionner le rapport entre les entreprises et les logiciels de gestion intégrée. Malgré son nom, l’innovation portée par OpenERP, une PME brabançonne (Grand-Rosière), est bien plus qu’une 7ème version de son logiciel. Il s’agit d’une interface particulièrement ergonomique permettant aux entrepreneurs de télécharger facilement et rapidement un ou plusieurs logiciels libres utiles à la bonne gestion de leur entreprise. Des logiciels qui tous s’interconnectent au gré des nécessités : bref, une sorte d’ « AppStore » du logiciel d’entreprise. A l’heure actuelle, OpenERP, c’est 2200 modules téléchargeables à volonté.

Fruit d’une recherche menée durant trois ans par les équipes R&D de Fabien Pinckaers, le CEO de l’entreprise, grâce aussi à une augmentation de capital de trois millions d’euros (en 2010), ce nouveau produit conforte l’ambition des nouveaux investisseurs de faire d’OpenERP le leader mondial des logiciels de gestion intégrée en open source.

Serial entrepreneur

A 13 ans, l’âge où les gamins découvrent le monde fascinant des études secondaires, Fabien Pinckaers développe un outil informatique de gestion d’entreprise pour les « Taxis Verts ». Nous sommes en 1992. Il poursuit sur sa lancée et développe d’autres logiciels : pour service club, pour l’association des écrivains belges ou, plus prosaïquement, pour une entreprise spécialisée dans la vente de mazout.

A 18 ans, il fonde l’asbl à finalité commerciale WebDevelopment. Avec un père commissaire priseur, il baigne très tôt dans le marché de l’art. Tout naturellement, via son asbl, il va développer des sites web destinés aux salles de vente, aux antiquaires, aux galeries d’art. De la simple gestion de leur calendrier, il va rapidement intégrer des fonctionnalités liées à la communication de ces entreprises, de leurs ventes et plus globalement de leur gestion. Trois ans plus tard, pas moins de 15.000 œuvres d’art sont passées par ses réseaux, trois quart de ses concurrents ont disparu du marché et, à 21 ans, il gagne 10.000 € par mois.

Durant ses études universitaires - ingénieur civil informaticien (UCL, 2005) – il fut bien sûr président du cercle des ingénieurs. Mais dans son kot, il ouvre un… magasin de vêtements. Disons plutôt un site de vente en ligne de produits dérivés Linux, parmi lesquels des tee-shirts qu’il vendait aux informaticiens. ‘‘J’avais trois employés, 10.000 t-shirts et on en pliait 100 par jour’’. Sur le campus, il a également développé de nombreux sites d’e-commerce.

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Mais son véritable objectif est ailleurs : « mon rêve était d’être le leader du marché de la gestion d’entreprise grâce à un logiciel entièrement open source ». Le principe du logiciel libre est la gratuité, mais aussi la possibilité d’accéder aux codes des programmes, ce qui permet de les modifier, de les adapter à volonté, à condition de rendre publique la nouvelle version.

« Afin de stimuler ma motivation, poursuit Fabien Pinckaers, je devais choisir quelqu’un à combattre. Dans le monde des affaires, c’est comme à la plaine de jeu. Quand vous arrivez dans une nouvelle école, si vous voulez devenir rapidement le leader, l’idée c’est de cibler la petite brute de la classe, le vieux type qui terrorise les petits garçons. Et de lui botter les fesses devant tout le monde ! » La petite brute sur le marché des logiciels d’entreprise, ce ne pouvait être que SAP (Systems, Applications, and Products in Data Processing), le géant aux 197.000 clients et aux 77 milliards.

« En 2005, j’ai donc commencé à développer TinyERP (littéralement : « le tout petit logiciel »), un produit qui, du moins dans mon esprit, allait changer le monde de l’entreprise ». Et, clin d’œil à son adversaire, il achète le nom de domaine « SorrySAP.com ». « Je l’ai gardé durant 6 ans, en attendant le bon moment pour l’utiliser. Je pensais que je pourrais l’activer au bout de trois ans. Juste parce que l’open source, c’est trop cool… »

Pas si simple. « Pour faire bouger les choses, j’ai travaillé dur, très dur : 13 heures par jour, 7 jours par semaine, pas de vacances durant 7 ans ».

Open ERP

En 2009, « j’ai découvert que vous ne pouvez pas changer le monde si vous êtes « tiny ». Particulièrement, si les Etats-Unis font partie de ce monde où, tout de même, il vaut mieux être un BigERP plutôt qu’un TinyERP. Imaginez comme vous vous sentez petit lorsque le directeur de Danone vous demande : « Mais pourquoi devrions nous payer des millions de dollars pour un petit ERP ? »

Fabien Pinckaers et ses équipes rebaptise donc l’entreprise « OpenERP ». Et elle commence à faire son trou. En juillet 2009, le magazine économique Trends titrait en « Une » : « Et si ce jeune Belge était le nouveau Bill Gates ? ». A l’époque, l’entreprise employait déjà 85 personnes, dont 15 en Belgique et le solde en Inde. Grâce à la communauté open source, le catalogue de logiciels d’OpenERP s’était développé bien plus rapidement que pour un éditeur de logiciels dits « propriétaires » (comme ceux de SAP, Microsoft, Sage, Oracle…) : pas moins de 500 modules étaient déjà à disposition des entreprises. On notait déjà plus de 1000 installations par jour, devenant le logiciel de gestion le plus installé au monde ! « En trois ans et demi, l’offre OpenERP a développé 42 comptabilités pour 31 pays » expliquait Fabien Pinckaers à Trends en juillet 2009.

Quelques mois plus tard, en février 2010, OpenERP se donnait les moyens de passer à la vitesse supérieure. Après d’intenses tractations, Sofinnova Partners, leader du capital risque en Europe, annonçait son entrée dans le capital de l’entreprise brabançonne. Sofinnova à laquelle s’étaient joint Xavier Niel et Olivier Rosenfeld, respectivement dirigeant et administrateur d’Iliad, y investissaient 3 millions d’euros sous forme d’une augmentation de capital.

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« L’ambition est de faire d’OpenERP le leader mondial des logiciels de gestion intégrée en open source, expliquait Sofinnova dans un communiqué. Les fonds levés vont permettre d’accélérer le développement de la société en renforçant son équipe managériale, en accroissant la diffusion de la nouvelle offre SaaS d’OpenERP et en internationalisant encore plus la société. Elle ouvrira dès 2010 un bureau aux Etats-Unis, s’ajoutant à son implantation indienne. »

Premier Belge au Deloitte Technology Fast50 Benelux 2012

Presque trois ans plus tard, le 4 décembre dernier, Fabien Pinckaers était invité à ouvrir la séance d’Euronext NYSE à Bruxelles. Un honneur qui récompense le fait qu’OpenERP est aujourd’hui la première entreprise belge du classement Deloitte Technology Fast50, affichant une croissance insolente de … 1.549 % de son chiffre d’affaires en 5 ans !

Elle emploie aujourd’hui 200 personnes. 450 partenaires utilisent les logiciels d’OpenERP dans plus de 76 pays !

Surtout, grâce aux investissements de février 2010, l’entreprise brabançonne a boosté son offre passant de 500 modules à 2200 !

« Comme nous avons travaillé dur, poursuit Fabien Pinckaers, les choses ont commencé à évoluer. Nous avions développé des douzaines de modules pour OpenERP, notre communauté open source était en pleine croissance. Je pouvais même voir arriver sans crainte la fin du mois et le versement des salaires ».Un seul « hic » : « on vendait nos services et un outil, puissant mais hideux et compliqué. C’est ce qui arrive quand vous êtes focalisé ‘’service à la clientèle’’ : vous oubliez de vous concentrer sur la construction d’un produit d’exception. »

OpenERP v7

Pour développer un produit qui corresponde aux ambitions de Fabien Pinckaers, il fallait donc changer de business model. Une vraie révolution copernicienne. « Nous sommes passés d’une société de services à une société éditrice de logiciels. Avec les 3 millions d’euros provenant de l’augmentation de capital, « nous avons renforcé deux départements : celui de la R&D et celui de la vente ».

Des développements qui viennent d’aboutir à la version 7 de la suite d’applications de gestion d’entreprise OpenERP. Avec une toute nouvelle interface simplifiée à l’extrême, cette version convient particulièrement aux petites entreprises qui pourront déployer le module de leur choix en quelques minutes : gestion de la relation client, gestion de projets, comptabilité, point de vente avec écran tactile, etc. En 7 minutes, montre en main, l’application est téléchargée et installée : il ne vous reste plus qu’à en faire bon usage.

Ce lancement s’accompagne d’un nouveau site web au style minimaliste, disponible en français. Vous pourrez y lancer votre propre OpenERP pour le tester, sans même devoir vous enregistrer.

Le moins qu’on puisse écrire, c’est que l’ensemble des modules a été fortement amélioré. Et on en trouve de nouveaux : une gestion de points de vente, un réseau social d’entreprises, une alternative à Thunderbird pour gérer ses courriels, une gestion du parc de véhicules, une gestion efficace des notes intégrées à etherpad (édition temps-réel collaborative), un agenda…

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Selon le site linuxfr.org, « la principale évolution de OpenERP 7 est le tournant pris par l’éditeur qui passe d’un ERP classique vers une suite de logiciels de gestion. Vous pouvez maintenant utiliser OpenERP pour des besoins très simples (comme une gestion des notes ou des contacts) en n’activant qu’un ou deux modules. Plus vous activez des modules, plus ceux-ci vont s’intégrer ensemble pour construire un système de gestion tout intégré. »

SorrySAP

OpenERP a gagné en maturité :

• les analystes ont commencé à comparer SAP et OpenERP ;

• en France, OpenERP est maintenant un sujet obligatoire pour les baccalauréats tout comme Word, Excel et Powerpoint. En 2009, l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) avait déjà installé OpenERP pour gérer les cours et les formations ;

• les partenaires d’OpenERP commencent à signer des contrats de plusieurs millions de dollars tous les mois.

Sorry SAP !

En savoir plus :

Fabien Pinckaers

[email protected]+32 81 81 37 00

www.openerp.com

En savoir plus sur InnovaTech :

Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la presse. InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.

Plus d’infos sur www.innovatech.be