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Apprentissage - Orientation Formation professionnelle {Société} Supplément gratuit du Journal de l’île Jeudi 28 février 2013 Renseignements au 0262 371 997 ou par mail à : [email protected] web : www.prepasantereunion.com Date limite d’inscription 1 ère phase: 23 mars 2013. Le nombre de places disponibles étant très limité, les candidatures sont retenues dans l’ordre chronologique des dates de prise de rendez-vous. Voir page 37 PREPA MEDECINE D'EXCELLENCE LE SERMENT D'HIPPOCRATE (Sainte-Clotilde) "Une véritable prépa à la hauteur de vos exigences" L L

Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

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Apprentissage - Orientation

Formationprofessionnelle

{Société}Supplément gratuit du Journal de l’île

Jeudi 28 février 2013

Renseignements au 0262 371 997 ou par mail à : [email protected]

web : www.prepasantereunion.comDate limite d’inscription 1ère phase: 23 mars 2013.

Le nombre de places disponibles étant très limité, les candidatures sont retenues dans l’ordre chronologique des dates de prise de rendez-vous.Voir page 37

PREPA MEDECINE D'EXCELLENCE

LE SERMENT D'HIPPOCRATE(Sainte-Clotilde)

"Une véritable prépa à la hauteur de vos exigences"

LE SERMENT D'HIPPOCRATELE SERMENT D'HIPPOCRATE

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{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 3

Supplément gratuit du Journal de l'Île. Édité par la S.A.S. LE JOURNAL DE L’ILE DE LA RÉUNION. BP 40019 - 97491 Sainte-Clotilde Cedex. Tél : 0262 48 66 00 Principal associé : Gamma Cadjee Président : Abdoul Cadjee Directeur Général et Directeur de la Publication : Jean-Baptiste Mariotti Rédacteur en chef : Yves Mont-Rouge Rédaction : Jean-Pierre Vidot - City Presse Directeur commercial : Alain Vaujany Directeur Qualité, logistique et diffusion : Serge Robert Directeur de la publicité : Fabrice Thabuis - Tél : 02.62.48.66.41 - Fax : 02.62.48.66.40 Coordination publicité : Hassen Cadjee Mise en forme : Roseline Dalleau CPPAP 0310C 86215 - ISSN 0395-8886 Impression : ICP ROTO

4 ACTU

6 SECTEURS QUI RECRUTENT

8 PÔLE EMPLOI

10 REGIONREUNION

12 CONTRAT DE GÉNÉRATION

14 AGEPAC

16 APPRENTISSAGE

18 ECOLES DE COMMERCE

20 TÉTRANERGY

22 PREPA SUD SANTÉ

24 ESSEC

26 AFPA

28 AFPAR

30 AUTO!ENTREPRENDRE

32 JOBS D'ÉTÉ

34 SMIC

36 PRÉPA MÉDECINE

38 VAE

40 IAE

42 BILAN DE COMPÉTENCES

44 CONTRAT DEPROFESSIONNALISATION

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{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 20134 5

Plus pour les régionsUn élargissement des compétences des régions en

matière de formation professionnelle, d'apprentissage et d'orientation, est prévu dans l'avant-projet de loi portant sur la décentralisation et la réforme de l'action publique.

Il est aussi prévu de fusionner dans une seule instance les domaines liés à l'emploi, la formation professionnelle

et l'orientation sous la houlette d'un conseil national.

D ans les territoires, c'est l'exécutif régio-nal qui se verrait transférer les centres de formation d'apprentis et devrait élaborer,

en fonction des besoins locaux, «des contrats d'objectifs et de moyens» avec les autorités aca-démiques. En!n une partie du service public de «l'orientation scolaire et professionnelle» sera décentralisée. Les centres d'information et d'orientation (CIO) «seront transférés aux régions». Selon l'Association des régions de France (ARF), la rationalisation des politiques d'orientation et de formation est un levier néces-saire dans la bataille de l'emploi.

CHOMAGE PARTIEL! : Simplifier le chômage partiel et le rendre plus accessible aux petites et moyennes entreprises est plus que jamais d’actualité. Le principe d'ampli!er l'utilisa-tion de ce dispositif qui permet aux entreprises de faire face à une baisse temporaire d'activité sans licencier leurs salariés fait l'objet d'un consensus. L'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 a !xé les grandes lignes du futur dispositif d'«activité partielle», terme jugé moins négatif que celui de chômage partiel : une uni!cation des trois étages actuellement existants et de leur indemni-sation, la suppression des freins légaux et la mise

en place d'une incitation !nancière à la formation des salariés pendant les heures d'activité partielle et, surtout, une modulation des contreparties imposées aux entreprises y ayant recours. Reste à préciser les modalités. Un travail va s'engager avec l'administration sur la rédaction des futurs décrets. En parallèle, les partenaires sociaux vont négocier la participation !nancière de l'Unédic et le taux d'indemnisation des salariés en activité partielle. L'objectif est une mise en œuvre rapide après la promulgation de la future loi relative à la sécurisation de l'emploi, prévue !n mai 2013. Avec l'espoir que l'outil ainsi rénové permette de sauver des emplois.

GAGS!: Un conseiller Pôle Emploi a mis en ligne 12 offres !ctives qui n’ont fait rire personne mais qui ont fait le buzz sur la toile et alimenté la polémique."Parmi les annonces postées, un poste de «Magicien capable de créer une offre d'emploi, de transformer une branche de bouleau en bou-lot dans diverses branches, de faire apparaître le décalage entre la réalité de l'offre et de la demande d'emploi comme une illusion, et d'ajouter : débu-tant accepté, savoir avaler des couleuvres est 1+, cachet de 1 à 100.000 euros». Autres exemples :

«Cherche consultant en intelligence économique capable de résoudre la proposition suivante : il n'y a pas de solution, mais que des problèmes» ou encore des offres de psychiatre, magnétiseur pour plusieurs postes à pourvoir au sein de Pôle Emploi, pour traiter ses agents. Pathologies lourdes. Les candidatures de charlatans et de plaisantins ne seront pas étudier. Type et nature du contrat : CDD de deux mois».

ANNEE NOIRE!: Pour l’emploi en 2012 plus de 66 000 postes ont été supprimés avec un sec-teur particulièrement touché, celui de l’intérim. Pour le troisième trimestre d'af!lée, il y a eu plus d'emplois détruits que de postes créés en France entre octobre et décembre. Au cours de ces trois mois, 28.100 emplois ont disparu dans les secteurs marchands non agricoles. A l’exception du premier trimestre 2012, l'économie française a détruit des emplois tout au long de 2012, portant le nombre de postes perdus à 66.800 postes sur l'année (-0,4% par rapport à 2011). C'est la pire année depuis 2009, où près de 263.000 postes avaient disparu. L'interim est à nouveau le secteur le plus touché. Environ 13.800 postes ont disparu dans ce secteur

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élanl'l'éland'activité au dernier trimestre, faisant grimper à 65.600, le nombre de postes perdus sur un an, soit 11,5% des effectifs, souligne l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'emploi industriel continue sa longue reculade. Quelque 13.100 postes ont été détruits en cette !n d'année contre 5.500 au trimestre précédent. Sur tout 2012, l'industrie accuse une perte de 31.700 emplois (-1%). La France a comptabilisé 258.000 chômeurs supplémentaires en 2012. Une ten-dance qui a peu de chances de s’inverser en 2013 malgré l’accord sur l’emploi avec les annonces de restructuration de grands groupes industriels.

FILIERE VIEUX!: Le vieillissement de la population n'a pas que des inconvénients. Il dope l'emploi dans le secteur de la dépendance. Le syndicat national qui regroupe 1.800 maisons de retraites (Synerpa), prévoit en effet 2.500 recru-tements dans les six prochains mois, «à tous les niveaux de quali!cation». «Notre secteur est très dynamique puisqu'il recrute en moyenne chaque année entre 8.000 et 10.000 personnes, avec quelque 2.500 créations nettes d'emplois», précise Florence Arnaiz-Maumé, la déléguée générale du

Synerpa. Les postes à pourvoir sont très variés ; ils concernent la !lière soin (in!rmières, aides- soignants, auxiliaire de vie sociale), mais égale-ment des postes de médecins, psychologues, ergo-thérapeutes ou kinésithérapeutes. Sans oublier les fonctions d'encadrement et de direction d'établis-sements qui représentent 20% du total.

ON EMBAUCHE! : Malgré les chiffres alarmants du chômage, bon nombre de métiers peinent à recruter. L'étude publiée par le site Jobintree à pour but «de mettre en exergue le fort décalage entre offre et demande pour un certain nombre de métiers». Les postes les moins pour-vus en candidatures sont ceux d'ingénieur infor-matique, tourneur-fraiseur, électromécanicien et ingénieur bureau d'études, ainsi que les métiers de l’hôtellerie, de la maintenance et du service après-vente. Avec des problèmatiques différentes. Celle du manque de formation pour les métiers spécia-lisés (ingénierie, informatique), celles de l’image ou de la pénibilité des conditions de travail, des horaires décalés pour les autres. Actuellement, on estime à 500.000 le nombre d'offres d'emploi non-satisfaites en France.

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{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 20136

Crise ou pas crise, la grande distribution et les chaînes de fast-food ont prévu de recruter des milliers de salariés pour l’année 2013.

McDonald’s annonce 44"000 embauches, Quick 11"000, Carrefour 5"000… Mais d’autres opportu-nités plus alléchantes sont à saisir.

Ça bouge dans les anciens services d’Etat

Le départ à la retraite de la génération du Baby-boom va bientôt laisser des trous béants dans les effectifs des services qui ont, autrefois, appar-

tenu au giron étatique. Le groupe SNCF a ainsi projeté 40"000 recrutements d'ici 2017, dont 9"000 cette année. La Poste a, elle, prévu près de 15"000 embauches dans les années à venir, dont 4"000 devraient s’effectuer en 2013. De son côté, EDF recruterait quelque 6"000 personnes.

Toujours service d’État mais gros employeur en 2013, l’Éducation nationale mérite d’être égale-ment mentionnée puisque 43"000 étudiants seront recrutés cette année pour pallier les départs de leurs aînés.

Ces différents secteurs ont, en outre, un avan-

tage de taille": la majorité des postes à pourvoir devraient concerner des contrats à durée indé-terminée.

A la recherche du pro!l parfaitDans le privé, ce n’est pas tant le nombre, que la

qualité qui va être recherchée lors des prochaines embauches, les employeurs voulant miser sur telles ou telles compétences.

Le secteur de l’informatique est par exemple particulièrement demandeur d’ingénieurs et de programmeurs. Selon le palmarès du Figaro management et emplois qui, publié en septembre dernier, a interrogé 140 entreprises sur leurs pré-visions d’embauches de CDD et de CDI, le groupe Capgémini tablerait en effet sur 3"000 postes, Altran sur 2"200 et Bull sur 1"000.

L’aéronautique aussi recherche du personnel quali!é. Airbus a ainsi fait part de son intention

d’embaucher environ 3"000 techniciens et ingé-nieurs à travers le monde au cours de l’année, dont 45"% en France.

Si le secteur du bâtiment semble, lui, sur ses gardes – seules 18"% des entreprises envisagent des recrutements en 2013 selon l’étude Tendances et perspectives du Bâtiment du cabinet KPMG, parue en décembre –, le groupe Vinci aurait tout de même prévu 5 000 embauches. Pro!ls ciblés"ici": manœuvres, conducteurs d'engin ou encore chefs de chantier.

De même, a!n de répondre à l’évolution de certaines exigences réglementaires mais aussi aux regroupements entre enseignes, de nouvelles compétences sont privilégiées dans les assu-rances" : spécialistes grands risques et risques spécialisés, actuaires, chargés de compte, direc-teurs commerciaux, administratifs et !nanciers, responsables comptables techniques…

Les secteurs qui recrutenten 2013

Les dossiers de candidature peuvent être retirés à l’institut :36 rue de Paris - 2ème étage - 97400 Saint-Denis

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Dans un marché du travail sous tension, tout

n’est pourtant pas noir. Même en période de

crise il y a des secteurs qui s’épanouissent et

recherchent des employés. Il su"t de les connaître…

Bien que le contexte économique soit di"cile aujourd’hui, il faut en#n garder en tête que la crise passera et qu'à moyen terme, d’autres perspectives se présenteront. C’est le cas, par exemple, pour les télécoms avec le passage progressif au très haut débit, via la #bre optique. Construire le réseau puis l’exploiter devrait permettre de créer dans les années à venir entre 10$000$et 15$000 emplois de câbleurs-raccordeurs, techniciens réseaux, responsables maintenance réseaux et autres responsables travaux réseaux numériques. Sans oublier les métiers du développement durable qui représentent encore un petit marché (2$219 o%res d’emploi #n 2012) mais qui ont une santé de fer (progression de 75$% par rapport à mars), selon le Baromètre de l'emploi de la croissance verte et du développement durable, publié ce 10$janvier par L'Express, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et le cabinet de recrutement Orientation durable.

Secteurs qui recrutent

Page 5: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 20138 9Pôle Emploi

En première ligne du combat contre le chômage, Pôle Emploi doit à la fois gérer l’urgence et le long terme. Pour Michael Renard, Conseiller

Technique, pas question de baisser les bras devant l’ampleur des di"cultés. Chaque emploi gagné est signe d’espoir…

Michaël RenardConseiller technique à Pôle emploi«Le monde de l’emploi évolue très rapidement!!»

Combien de personnes ont retrouvé une activité profes-sionnelle grâce au Pôle Em-ploi en 2012!?

Michaël Renard": Nous devons tenir compte de deux éléments. Il y a d’une part les demandeurs d’emploi qui ont été positionnés directement sur les offres des entreprises. Ils ont été 37 000 en 2012 dans ce cas. Il y a également ceux qui sont sortis des listes sur cette même période. Cela repré-sente en tout 40 000 personnes qui globalement ont retrouvé une activité professionnelle grâce à Pôle Emploi. Ces chiffres ne prennent pas en considération tous ceux qui, sans être inscrits, utilisent l’aide technique de nos structures, internet, télécopies. .. et qui ont par cet intermédiaire retrouvé une activité profession-nelle.

Quelles sont les "lières qui recrutent!?

Michaël Renard" : Pour avoir une idée précise de la situa-tion, nous nous basons sur les déclarations d’embauche des

entreprises. C’est ce qu’il y a de plus !able comme information. C’est le secteur commercial qui embauche le plus avec 14 %. Un chiffre en évolution posi-tive. L’hôtellerie, le tourisme et la restauration représentent 12 % des embauches tandis que la santé et l’action sociale arrivent avec 11% juste devant le secteur de la construction. Ce sont des domaines dont les offres vont le plus évoluer dans les prochaines années. Avec l’augmentation constante de la population, les besoins de logements et d’infras-tructures vont eux aussi, aug-menter. Il y a aussi l’effet boutoir de la politique des grands tra-vaux. On l’a constaté en 2008 avec une augmentation signi-!cative des embauches. Mais le revers de la médaille c’est que cet effet s’inverse quand ces travaux s’arrêtent. Les grands travaux annoncés devraient permettre de relancer les emplois dans le secteur des travaux publics.

Pour les "lières qui re-crutent quelles sont les me-

sures mises en place pour ac-compagner les demandeurs d’emploi ?

Michaël Renard": En 2012, 4700 demandeurs d’emploi ont béné-!cié de formations dans les prin-cipaux secteurs qui recrutent, notamment dans les !lières com-merciales, vente et hôtesses de caisse. Il y a eu également beau-coup d’actions pour des postes de secrétariat spécialisé dans les domaines du commerce et du transport. Nous avons aussi sou-tenu des actions dans le domaine de la formation de chauffeurs routiers ainsi que de services en salle pour l’hôtellerie. Parfois nous devons également répondre à des demandes plus complexes de la part des entreprises et nous essayons d’y répondre au mieux. Une enveloppe de 18 millions d’euros a été consacrée à ces différentes formations.

Quels sont pour vous les métiers d’avenir!?

Michaël Renard" : Le monde de l’emploi évolue très rapi-dement et colle à la structure

de la population. Même si le nombre d’enfants par ménage diminue, la population de la Réunion reste jeune. Il y a donc beaucoup de besoins dans les domaines scolaires et périsco-laires. En parallèle, on assiste au vieillissement d’une certaine tranche de la population avec un besoin important en struc-tures d’accueil mais aussi en accompagnement des séniors tant dans le domaine de la santé que des services à la personne. L’augmentation de la population comme je vous l’ai déjà indiqué, a un effet indéniable dans le domaine du commerce, du loge-ment et des infrastructures. Il y a également un intérêt croissant pour les métiers verts et tout ce qui concerne ceux de l’envi-ronnement, du traitement et du recyclage des déchets. On doit aussi prendre en considération tout ce qui est lié au développe-ment du tourisme, de la mise en valeur de notre patrimoine et des activités de plein air.

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Page 6: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201310

Un peu plus d’un an après la signature du CPRDFD, où en est-on!?

Louis Bertrand Grondin!: Le Contrat de Plan de Développement Régional des Formations a été validé sur la période 2011-2015. Il prévoit cinq axes majeurs et 18 !ches action. Sur ces dernières, 13 ont été engagées sur le plan opérationnel. Nous considérons que la formation est l’outil, le moteur, la réponse concrète au développe-ment économique. Cela commence par l’apprentissage et à l’horizon 2015, notre volonté est de doubler le nombre de places dans cette !lière. Cet objectif est en passe d’être atteint. Nous sommes pas-sés de 3600 à 4700 places entre 2009 et 2012. Et nous avons engagé les moyens !nanciers nécessaires pour que ce nombre progresse de 11,5% chaque année. Ce sont des actions que nous menons en collaboration avec le monde de l’entreprise. Nous pensons que c’est une bonne méthode d’insertion dans le monde du travail. Cela per-met aux jeunes, dès leur formation, d’intégrer et de comprendre le tissu économique. Le Président Didier Robert a d’ailleurs déclaré qu’il souhaiterait que le RSA Jeune évoqué par l’actuel gouverne-ment soit transformé en contrat d’apprentissage qui permette à ces jeunes d’avoir accès à un niveau de quali!cation.

Le monde de la formation est vaste et complexe. Comment faciliter cet accès à la formation!?

Louis Bertrand Grondin!: On est prêts à appuyer sur le bouton pour que l’égalité des chances en matière de formation devienne une réalité. Nous voulons que chaque jeune demandeur d’emploi puisse béné!cier d’un Compte Formation Réussite qui sera com-posé d’un crédit d’heures de formation pour chacun (que nous estimons à 1000 heures) et d’un passeport orientation formation, qui permettra de mieux comprendre les parcours et de suivre les béné!ciaires, un peu comme une Carte Vitale dans une logique de parcours sécurisé. Cela nécessite en amont une mutualisation des moyens !nanciers qui existent déjà à travers l’Etat et les OPCA. Le gouvernement a demandé à l’Association des Régions de France de travailler sur un compte de formation individuel. A La Réunion nous sommes en avance dans ce domaine. Nous avons créé un espace d’échanges régulier avec tous les !nanceurs et les organismes de formation. Notre dialogue avec l’ensemble des acteurs est perma-nent. Et la Commission Permanente de la Région a délibéré sur une convention cadre pour la mise en place de cette conférence des !nanceurs. Dans ce système, chaque organisme reste garant de ses fonds. Ce système concernerait en priorité les jeunes avec une année d’expérimentation en ciblant les secteurs prioritaires sur lesquels ils pourraient se positionner.

A noter également que nous avons mis en œuvre le Chèque Formation Réussite, qui permet aux demandeurs d’emploi d’accé-

der à une aide !nancière pour se former, ou béné!cier d’un accom-pagnement en VAE, voire d’une formation en langue étrangère.

Avant la formation, il y a l’orientation avec de multiples organismes. Il est parfois di#cile de s’y retrouver…

Louis Bertrand Grondin!: C’est aussi l’un de nos axes majeurs avec la mise en place d’un véritable service public d’orientation régional et d’une Cité des Métiers. Il existe 90 lieux et structures d’accueil qui s’occupent toutes d’orientation. Certes, elles font bien leur boulot chacune de leur côté mais c’est vrai que le public à la recherche d’informations sur les métiers a un peu de mal à s’y retrouver. Nous voulons et nous devons créer les conditions d’un accompagnement du public le plus large possible. Cette Cité des Métiers, au travers son offre de service innovante et multi partena-riale, va être un pôle d’excellence ou les différents acteurs de l’orien-tation vont travailler sur des axes communs et partagés. Dans ce domaine, on part de zéro. Il faut gagner en cohérence et proposer un schéma de développement pour amener une offre de service de qualité au plus grand nombre. Pour cela nous devons aussi être au plus près du territoire. Nous avons rencontré les sous préfets à travers les comités territoriaux d’emploi et de formation. Jusqu’à présent, les décisions se prenaient depuis la pyramide inversée. Désormais nous voulons être sur le terrain et analyser les besoins en termes d’emploi et de formation des différents territoires de l’île avec l’ensemble des partenaires, institutionnels, sociaux, écono-miques qui connaissent les problèmes locaux et les besoins spéci-!ques. Nous devons être capables de répondre individuellement à un besoin de formation.

Quels incidences vont avoir les accords de Matignon sur l’emploi!?

Louis Bertrand Grondin!: La Région a engagé de grands chantiers

régionaux, le Trans Eco Express, la Nouvelle Route du Littoral, les aéroports, qui tous vont générer de l’emploi. Nous avons travaillé avec la cellule des grands chantiers mise en place par l’Etat et la Région pour recenser les besoins en terme d’emplois et de compé-tences et donc de formations sur la période 2013-2019. La nouvelle route du littoral devrait générer 2400 emplois directs et indirects et nous avons engagé une ligne budgétaire de 6 millions d’euros pour créer plus de 500 places de formation en direction des besoins recensés. Nous avons bien entendu tenu compte des populations déjà formées existantes ou à remettre à niveau. Le Trans Eco va créer 400 emplois, les nouvelles !lières de transport et de logis-tique un peu moins de 200 emplois et les travaux de modernisation des aéroports environ 600 emplois et ce sur de longues périodes.

La Région a t’elle les outils nécessaires pour évaluer l’e#cacité des formations!?

Louis Bertrand Grondin!: Dans ce domaine nous devons nous doter de moyens qui jusque là n’existaient pas. Nous voulons des bilans d’évaluation pour rebondir et réagir de façon annuelle sur des arbitrages. Dans ce domaine, il existe en France 6 Régions pilote qui ont mis en place ces structures. Localement nous avons man-daté l’Arvise pour nous accompagner sur le montage d’une charte de l’évaluation. Il faut être d’accord sur ce que l’on doit évaluer en terme de formation professionnelle.

De même, nous sommes en avance sur l’outillage de l’évaluation des formations que nous !nançons" : très prochainement, nous allons présenter aux acteurs professionnels une nouvelle plate-forme numérique qui permettra d’organiser les échanges d’in-formations sur le !nancement des formations, l’inscription des demandeurs, les places disponibles et consommées, le devenir des stagiaires. Cette plate-forme nous permettra un suivi en «"temps réel"» de la formation.

Louis Bertand Grondin, Délégué à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage

Dans le milieu de la formation professionnelle Louis Bertrand

Grondin, le conseiller Régional Délégué à la Formation Professionnelle et à

l’Apprentissage a la réputation de, non seulement bien connaître ses dossiers

mais aussi d’être attentif aux remarques et ré&exions de ses interlocuteurs. Sur

ce dossier plus que sensible, il nous dresse un bilan des actions de la Région.

Région Réunion

« Nous devons mutualiser les moyens!! »

Page 7: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201312

Contrat de générationune solution uniquepour régler deux problèmes

Le chômage n’épargne personne mais touche plus

particulièrement deux populations$: chez les moins

de 25 ans, le taux d'inactivité atteint un niveau historique de

25$% ; quant aux plus de 55 ans, avec un nombre de demandeurs d’emploi en forte augmentation,

ils rencontrent de plus en plus de di"cultés à retrouver un poste.

Pour apporter une solution à ces deux pro-blèmes, le candidat François Hollande avait pris l’engagement de faire d’une

pierre deux coups": «Je proposerai un contrat de génération pour permettre l’embauche par les entreprises, en contrat à durée indétermi-née, de jeunes, accompagnés par un salarié plus expérimenté, qui sera ainsi maintenu dans l’emploi jusqu’à son départ à la retraite. Ce “tutorat” permettra de préserver des savoir-faire et d’intégrer durablement les jeunes dans la vie professionnelle.» Élu président, il en a fait une loi, mesure phare de son quinquennat.

Le principePour favoriser l’embauche des jeunes et

inciter les employeurs à conserver les seniors jusqu’à leur départ à la retraite (plutôt que de les envoyer en «pré-retraite» à Pôle Emploi), la loi sur le «contrat de génération» repose sur un principe simple" : toute entreprise qui compte parmi ses salariés un senior de 57 ans, doit être amenée à recruter un jeune de moins de 26 ans.

A NOTER : POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP, L’ÂGE EST PORTÉ À 30 ANS POUR LE RECRUTEMENT DES JEUNES, ET RAMENÉ À 55 ANS POUR LE MAINTIEN DES SENIORS.

La carotte pour les PMEPour les entreprises de moins de 300 sala-

riés qui, communément appelées «PME», représentent 99,5"% des sociétés immatricu-lées en France et 56"% des salariés, ce n’est pas une obligation. L’application de la loi est

facultative. Toutefois, la mesure se veut très incitative, avec une belle carotte": toute entre-prise qui conserve un senior et embauche dans le même temps un jeune, touche une prime annuelle de 2" 000" euros pour cha-cun, sur trois ans, soit au total": 2"000 x 2 x 3 ="12"000"euros. En bonus": Le gouvernement a décidé de maintenir les allègements de charges sociales sur les salaires équivalents à moins de 1,6 fois le SMIC. Et si une PME ne possède pas de senior, pour béné!cier du dispositif, elle peut en recruter un.

Le bâton pour les grosses boîtes

Les grosses boîtes, qui comptent plus de 300 employés (elles ne représentent que 0,5"% des sociétés mais emploient 44"% des salariés), n’ont pas le choix. Elles doivent appliquer la loi qui impose alors le recrute-ment d’un jeune pour tout senior en poste. En partenariat avec les syndicats, elles ont jusqu’à septembre"2013 pour dé!nir un plan

d’action qui respectera le contrat de généra-tion. Les sociétés qui ne joueront pas le jeu seront passibles de très lourdes sanctions !nancières allant jusqu’à 1"% de la masse salariale. Dans une grande société où celle-ci atteint par exemple le milliard d’euros, cela représente une pénalité potentielle de… 10"millions"!

Les objectifsCompte tenu de la pyramide des âges, des

arrivées sur le marché et des départs à la retraite, l’objectif est, sur cinq ans, d’embau-cher 500"000 jeunes et donc, dans le même temps, de maintenir en poste 500"000 seniors. Au total, c’est donc un million de salariés qui seront concernés par le contrat de génération.

Le coûtLe gouvernement estime qu’une fois mis

en place, à vitesse de croisière, le coût du dispositif et des aides sera de 1" milliard d’euros par an.

Le contrat de générationen trois points

Infos pratiques : Olivier Annichini

Contrat de génération

Page 8: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201314 15Agepac

Pur le boulevard sud, à l’étage d’un immeuble com-mercial, l’Agepac accueille ses stagiaires dans une ambiance sérieuse et conviviale. A l’image de

l’équipe dirigée par Thierry Kieffer, lui-même ancien for-mateur et créateur il y a quelques années de cela, par vocation, de sa petite entreprise. Car on est loin ici des mastodontes de la formation. Avec 7 salariés et une quin-zaine de formateurs, Agepac joue la carte de la qualité et non de la quantité. Seuls 130 à 150 stagiaires passent chaque année sur les «bancs» de cette école pas comme

Depuis le début des années 90, l’Agepac propose des

formations par alternance. Un terme qui a longtemps béné#cié

d’une mauvaise image mais qui est en train de conquérir

ses lettres de noblesse.

Thierry Kie$er, Agepac« Vive la formation en alternance!! »

Thierry Kie%er, directeur d’Agepac

les autres. Des jeunes issus du milieu scolaire à la recherche d’une formation en alternance, via un contrat de profession-nalisation ou des salariés envoyés par des entreprises pour une mise à niveau ou qui plafonnent dans leur évolution de carrière. «Nous effectuons un gros travail en amont, souligne Thierry Kieffer. Nous recevons tous les candidats de façon indi-viduelle et nous leurs donnons toutes les informations néces-saires sur nos formations. Parfois même nous les orientons vers des filières qui nous semblent être plus adaptées à leur profil. Nous les aidons également dans la rédaction d’un CV, d’une simulation d’entretien d’embauche, dans la recherche d’un employeur.»

Agepac peut se reposer sur un réseau d’entreprises parte-naires qui accueillent les jeunes et sur des formateurs qui sont des professionnels connus et reconnus. «Nous mettons l’accent tout d’abord sur le savoir-être et sur les qualités du salarié, explique le directeur d’Agepac. Il doit être le même en centre de formation comme en entreprise. Pour qu’une formation soit réussie, il faut trois critères. Un stagiaire qui soit motivé, de bons formateurs et un centre de formation qui s’implique totalement et qui va à la rencontre des entreprises.» Et cela fonctionne plutôt bien chez Agepac puisqu’elle affiche ces dernières années plusieurs titres de Major Académique pour ses BTS et MUC (Management des Unités Commerciales). Ainsi que des taux d’insertion professionnelle élevés, souvent proches des 90%. «Nous nous appuyons sur un réseau d’an-ciens stagiaires qui se trouvent souvent à des postes de res-ponsabilité dans des entreprises locales et qui sont devenus nos clients, explique Thierry Kieffer. »

Pour 2013, dans un environnement de plus en plus concur-rentiel, Agepac aimerait proposer des formations jusqu’à la licence avec toujours cette même notion d’alternance, qui pour Thierry Kieffer est «la clef du succès pour entrer dans la vie active.»

Des stagiaires au travail dans une superbe ambiance.

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Page 9: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

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Apprentissage

Concilier expérience professionnelle et diplôme est possible avec l'apprentissage. Ces formations,

accessibles à tous, donnent un bagage non négligeable pour entrer dans la vie active.

Pour obtenir un diplôme professionnel ou technologique et à la fois apprendre un métier en entreprise, l'apprentissage est

la solution idéale. Cette formation en alter-nance permet en effet de préparer de nombreux diplômes (du CAP au diplôme d'ingénieur, en passant par le BTS...) dans des secteurs divers comme l'automobile, l'hôtellerie, les travaux publics... en ayant ses frais de formation payés par l'entreprise formatrice. Le contrat d'appren-tissage est également avantageux pour l'en-treprise, qui peut béné!cier d'exonérations de charges sociales, de crédit d'impôts ou encore d'indemnités régionales...

Un véritable contrat de travailLe contrat d'apprentissage est un contrat de

travail conclu entre un « étudiant des métiers » (anciennement apprenti), un centre de formation d'apprentis (CFA) et une entreprise. L'apprenti signe un CDD d'une durée d'1 à 3 ans, variable

selon le diplôme préparé, et devient alors un sala-rié au même titre que le reste du personnel. Il perçoit un salaire calculé selon un pourcentage du SMIC, dépendant de son âge et de sa progres-sion dans le cycle de formation

DéroulementLa partie théorique, d'un minimum annuel de

400 heures selon le diplôme, s'acquiert au CFA (Centre de Formation d'Apprentis). La partie pra-tique se déroule dans l'entreprise, sous la tutelle d'un tuteur ou maître d'apprentissage (manager expérimenté de l'entreprise) nommé pour faci-liter l'intégration et la professionnalisation de l'élève. En début d'année, le CFA délivre à l'élève une carte nationale d'apprenti, étudiant des métiers, qui offre des réductions de tarifs dans différents domaines (cinémas, restaurants uni-versitaires, transports...).

Et après ?Une fois le diplôme en poche, plusieurs pos-

sibilités s'offrent à l'élève apprenti ; il peut se voir proposer une embauche par l'entreprise qui l'a formé, il peut aussi continuer son cursus en apprentissage (ou non) jusqu'à 30 ans pour un

renouvellement de contrat, a!n d'obtenir une quali!cation supérieure, ou en!n rechercher un emploi. Dans tous les cas, son CV présentera déjà une expérience signi!cative sur le marché du travail, ainsi qu'un diplôme reconnu par les professionnels du secteur..

LES FORMATIONS EN APPRENTISSAGEPlus de 1 400 titres et diplômes à !nalité profes-

sionnelle peuvent se préparer en apprentissage. Quels sont-ils, comment se déroule la formation : l'essentiel à retenir.

* la plupart des diplômes professionnels (du CAP - certi!cat d'aptitude professionnelle, au diplôme d'ingénieur, en passant par les Bacs pro, les BTS - Brevets de Technicien Supérieur, les DUT - Diplômes Universitaires de Technologie, ou encore les Masters...). Une fois obtenus, ces diplômes sont exactement les mêmes que ceux délivrés en formation sous statut scolaire. Les conditions d'examen sont d'ailleurs identiques.

* les titres ou certi!cats à !nalité professionnelle mise en place par les branches professionnelles et enregistrés dans le RNCP (Répertoire National des Certi!cations Professionnelles).

L'organisation de la formation

En centre de formationLe temps de formation en CFA (centre de forma-

tion d'apprentis) peut varier de 400 heures par an pour un CAP à environ 800 heures pour un Bac pro ou un BTS. Les CFA sont tenus de suivre le travail dans l'entreprise, de s'assurer que les mis-

sions qui y sont effectuées sont cohérentes avec le contenu de la formation, la période en entre-prise étant prise en compte pour la délivrance du diplôme ou du certi!cat.

En entrepriseL'apprenti est placé sous la responsabilité d'un

maître d'apprentissage, choisi en fonction de ses connaissances professionnelles et de son envie de transmettre son savoir-faire.

Dans les 2 mois qui suivent la conclusion du contrat, un entretien d'évaluation doit se tenir avec l'employeur, un formateur du CFA et le jeune. Cet entretien peut entraîner l'aménagement de la formation.

Les passerellesLes « passerelles » permettent à des jeunes

ayant des dif!cultés de parcours d'entrer ou de se maintenir en apprentissage. Ces dispositifs, mis en place par les Régions, les accompagnent jusqu'à la signature d'un contrat en alternance. Formations à temps complet (au moins 30 heures par semaine), leur durée est variable : entre 3 et 8 mois selon les objectifs !xés.

Ce sont les missions locales qui vous aiguilleront vers les CFA (Centres de Formation d'Apprentis) qui proposent de telles classes.

LA FORMATION PAR APPRENTISSAGE POURSUIT SON DEVELOPPEMENTMalgré la situation économique tendue, la forma-

tion par apprentissage poursuit son développement. C'est notamment le cas en Picardie où les effectifs d'apprentis ont augmenté de 1% à la rentrée 2009.

Fini le temps où l'apprentissage était considéré comme la !lière de formation des jeunes en situa-tion dif!cile. La formation par apprentissage est devenue une !lière de formation prenant sa place dans l'enseignement initiale. De véritables pôles de formation se sont constitués ces dernières années permettant l'accès à des formations du CAP au BTS. L'enseignement supérieur propose également des parcours de formation par alternance en Licence professionnelle, Master et cycle ingénieur.

Ce qui caractérise la formation par apprentissage est sa pédagogie de l'alternance : associer une for-mation théorique en Centre de Formation d'Appren-ti (CFA) et une formation pratique en entreprise.

Les diplômes ou les titres professionnels préparés sont les mêmes que ceux préparés par la forma-tion scolaire initiale ou supérieur.

L'exigence de ce mode de formation repose sur la capacité de l'apprenti à assurer à la fois une vie professionnelle et la préparation d'un diplôme. Les jeunes choisissant la formation par alternance témoignent toujours du même intérêt : la forma-tion par alternance permet l'expérimentation en situation réelle des taches professionnelles tout au long de la formation permettant une meilleure acquisition des compétences visées par le diplôme.

De plus en plus de secteurs professionnels voient dans ce mode de formation le moyen de former des futures collaborateurs ou des futurs chefs d'entre-prise dont ils ont besoin. Le taux d'insertion pro-fessionnelle qui dépasse les 80 % à la sortie de la formation par apprentissage témoigne de cette

réalité. Pour une entreprise, un jeune sortant d'une formation par apprentissage béné!cie d'une pre-mière expérience professionnelle non négligeable qui représente un atout pour une insertion rapide en entreprise.

Les domaines de formations par apprentissage ne cessent de croître. Les métiers de l'artisanat, de l'industrie, du commerce, de l'agriculture, du bâti-ment, des services, du tertiaire, de l'ingénieur... sont autant de domaines couverts par la formation par apprentissage.

Le point de départ pour commencer une formation par apprentissage est la signature d'un contrat d'ap-prentissage avec un employeur privé ou public. Ce contrat de travail est un Contrat à Durée Déterminée à vocation de formation. L'apprenti est donc un salarié dont les droits et les devoirs sont régis par le code du travail. Il perçoit un salaire minimum

prévu par les textes en fonction de son âge et de son avancé dans la formation. Son salaire est exonéré de la majorité des charges salariales et patronales. Sur un plan juridique, c'est l'employeur qui envoie son salarié en formation dans un CFA et assure la couverture sociale de celui-ci en formation.

L'employeur, participant à l'effort de formation d'un jeune, béné!cie d'un accompagnement de l'Etat et des régions sous formes d'un crédit d'im-pôt et d'aides !nancières directes, rendant ainsi le dispositif plus accessible.

La formation par alternance a de beau jour devant elle. La France, contrairement à ses voisins euro-péens, a un taux de jeune en formation par alter-nance encore faible. L'apprentissage n'a donc pas !ni de se développer.

Les remises à niveau, les pré quali! cations, l’acquisition de diplômes ou de titres, l’accès aux concours sont quelques unes des actions entreprises depuis notre ouverture.A! n de mener ces actions à bien, avec pour objectif une valorisation des publics et une insertion pérenne basée sur des projets cohérents et porteurs, nous travaillons en partenariat avec la DIECCTE, la Région, Le FSE, Pôle Emploi, les Missions locales et Agences d’insertion, le PLIE et les collectivités.

Les entreprises des Bassins Ouest, Sud, Nord et Est, ainsi qu’un grand nombre d’associations, accueillent nos stagiaires pour les périodes d’alternance, ce qui nous permet de disposer actuellement d’un solide réseau de partenaires. Les périodes de stages ont également permis la signature de nombreux contrats de travail. Nous sommes très engagés à la professionnalisation du tutorat en entreprise, et à ce titre nous assurons des formations continues au sein des entreprises, des collectivités et établissements du secteur médico-social (associations d’aide à domicile, maisons de retraite, secteur hospitalier).

La réussite des projets entrepris est le fruit d’une collaboration étroite et permanente entre les différents acteurs de la formation et de l’insertion. Le stagiaire se sentant écouté et encadré s’implique également avec plus de volonté et surtout se donne les chances de croire réellement en des projets d’avenir.

A! n de poursuivre nos actions, nous répondons aujourd’hui à une forte demande de continuité de parcours vers les professions paramédicales et sociales, ce qui nous semble capital à deux titres :

professionnalisation dans un secteur porteur, adaptée aux spéci! cités régionales, face aux besoins futurs de personnels quali! és dans le secteur de l’aide à domicile mais aussi dans les structures paramédicales et sociales.

Il nous paraît primordial compte tenu du nombre important de jeunes, souvent en situation de décrochage scolaire et/ou rencontrant des dif! cultés dans la construction de leur projet professionnel, mais aussi pour les adultes souhaitant travailler dans le domaine paramédical et social, de participer, d’aider et d’accompagner vers un parcours d’insertion durable.

Le centre de formation Cours et Formations Est Réunion, agréés par la DIECCTE depuis 2008, dispensent aujourd’hui la formation au titre professionnel d’Assistant(e) De Vie aux Familles.

aujourd’hui diplômés. Certains travaillent directement auprès des personnes, soit en structures, soit au domicile, en libéral ou pour le compte d’une association venant en aide aux personnes âgées et/ou handicapés. Les certi! cats de compétences de ce titre professionnel offre de larges possibilités de savoir-faire et de savoir être, faisant de l’ADVF une personne capable de répondre à de nombreux besoins auprès des personnes en dif! culté ou non, y compris dans le domaine de la petite enfance.

nos stagiaires souhaitant devenir aide-soignant ou aide médico- psychologique, nous nous sommes tourné vers la métropole pour concrétiser un partenariat avec une école dispensant ces formations à Paris et Lyon.

En effet, le titre professionnel d’Assistant(e) De Vie aux Familles. permet d’intégrer une école passerelle d’aide-soignant ou d’aide médico-psychologique, sans avoir le besoin de présenter un concours (Arrêté du 22 octobre

2005, article 19, alinéa 3) et donnant ainsi plus de chances à nos stagiaires pour envisager de se former davantage et intégrer l’emploi.

SE QUALIFIER DANS LES SECTEURS PORTEURS

COURS ET FORMATIONS EST RÉUNIONCours et Formations Est Réunion œuvre dans le secteur de la formation professionnelle continue, ainsi que pour l’insertion socio- professionnelle de publics jeunes et adultes, rencontrant des dif! cultés d’intégration, en rupture scolaire, et souhaitant pallier un manque de connaissances.

Titre professionnel assistant(e) de vie aux familles

Passerelle écoles d’aide-soignant et AMP – Paris et Lyon

Cap assistant(e) technique en milieu familial et collectif

Préparations concours secteurs sanitaire et social!:

Validation des acquis de l’expérience

Accompagnement a la création d’entreprise

Cap petite enfance

Préparation concours d’atsem

Préparations concours!: Éducateur de jeunes enfants auxiliaire de puériculture

Validation des acquis de l’expérience

Cap maintenance et hygiène des locaux

Titre professionnel agent de propreté et d’hygiène

02 62 52 71 55 ( Est et Nord )!/ 02 62 24 51 39 ( Ouest et Sud )

[email protected]

DE L'APPRENTISSAGE A LA VIE ACTIVE

Page 10: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201318 19Ecoles de commerce

LES ECOLES DE COMMERCETrouver l'école de commerce qui vous convient

Comment être certain de choisir la bonne ? En la matière, s'il n'y a pas de règle stricte à respecter,

plusieurs critères doivent entrer en ligne de compte.Quelque 121 000 étudiants ont fait le choix d'intégrer une école de commerce durant l'année scolaire 2010-

2011, selon l'Insee. Un chi%re en constante augmentation. Et pour cause : avec de nombreux débouchés, cette

#lière a de quoi attirer les élèves. Face à une telle concurrence, mieux vaut ne pas avancer à l'aveuglette.

Sur plus de 200 écoles privées de commerce et de gestion, une moitié débouche sur un niveau bac

+3 (souvent appelé “bachelor”), tandis que l'autre moitié permet de décrocher un niveau bac +4/5.

Pourquoi une école de commerce ?Après le bac pour 3 à 5 ans

d'études, ou après une classe prépa pour 3 ans d'études, de plus en plus d'étudiants se tournent vers les business schools françaises. Retour sur leurs particularités. .

Quels élèves pour quelles études ?

Il existe deux types d'écoles de commerce. Les écoles post-Bac (environ 120 en France), qui proposent des formations de deux à cinq ans, ont l'avantage d'accepter les élèves ayant un dossier scolaire plutôt moyen. Elles sont donc toutes indiquées pour les jeunes bacheliers qui n'ont pas la motivation suf!sante pour s'enga-ger dans deux ans de prépa intensive ou pour les étudiants qui souhaitent rejoindre au plus vite le marché du travail.

Les écoles après prépa, à l'inverse, ne recrutent

qu'à partir de Bac+2. Intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles (recrutement sur dossier) qui se déroule sur 2 ans est alors un prérequis obligatoire. Dans cette ambiance de compé-tition, de stress et de travail, il faut pouvoir suivre le rythme ! C'est ensuite un concours d'entrée qui donne accès à l'école de commerce. Considérés comme la voie royale, ces écoles garan-tissent un bon niveau d'enseignement résultant de cette sélec-tion draconienne des élèves.

Caractéristique des écoles de commerce, elles sélectionnent leurs étudiants sur épreuves, souvent par le biais de concours communs à plusieurs établissements.

La dif!culté et la durée épreuves varient considérablement selon le niveau d'ac-cès et la notoriété de l'école.

Aux entrées principales, post-bac et post-prépa s'ajoutent de plus en plus des recrute-ments parallèles, ou en cours de cursus, à bac +2 majoritaire-ment, mais aussi à bac +3 ou à bac +4, pour les étudiants issus de licence, DUT, NTS, voire école d'ingénieurs... Comme les entrées en première année, ces admissions parallèles se font souvent via des concours communs, dans des proportions très variables selon les écoles.

Accessibilité / rendement : l'équation à résoudre

La notoriété d'un établissement suppose une plus grande faci-lité pour trouver un emploi mais davantage de dif!cultés pour intégrer cette école et, souvent, un investissement !nancier conséquent. Hormis l'élite des écoles de commerce - HEC, Essec, EM Lyon... - le reste des classements est, en outre, très relatif. Certains établissements moins connus peuvent offrir un niveau d'enseignement tout aussi excellent dans l'activité recherchée.

Face à l'offre pléthorique d'écoles de commerce, quelques cri-tères permettent aux familles d'effectuer un premier tri. Pour af!ner son choix, il faut ensuite comparer les écoles et effec-tuer des visites sur place a!n de s'assurer de trouver l'école qui s'accorde à sa personnalité.

Concernant les labels, il s'agit de savoir lequel est le plus inté-ressant pour l'emploi désiré. Un “diplôme visé par l'Etat” garantit un contrôle qualité par l'Education nationale ce qui est toujours plus séduisant pour les recruteurs. En parallèle, il existe des labels internationaux (Equis, AACSB, Amba...) qui n'ont aucune valeur of!cielle mais qui indiquent un rayonnement plus ou moins important de l'école.

Quelques repères parmi les différentes reconnaissances of!-cielles :

- Une centaine d'écoles de commerce sont reconnues par l'Etat. - Une centaine de diplômes seulement sont visés par le minis-

tère de l'Education nationale. Le visa va plus loin que la recon-naissance par l'Etat. Il certi!e la qualité des enseignements.

- Une quarantaine de formations seulement délivrent un diplôme conférant le grade de master.

Un vrai budget. Toutes les écoles de commerce sont privées donc payantes.

Les tarifs varient selon l'établissement et le niveau de diplômes. Comptez 27 000 euros en moyenne pour 3 ans en école post-prépa. Certaines, de grande capacité, prévoient des aides !nan-cières pour les étudiants les plus en dif!culté. L'apprentissage, proposé le plus souvent sur 1 ou 2 ans, permet d'économiser les frais de scolarité.

Les écoles béné!ciant du label d'Etat accueillent des étudiants boursiers mais, globalement, ces études impliquent un effort

!nancier non négligeable, raison pour laquelle beaucoup d'étu-diants recourent au prêt bancaire. Encore faut-il véri!er au pré-alable le niveau de rémunération que l'on pourra obtenir à la sortie a!n de rembourser au plus vite cet emprunt.

Un choix de contenu

Cela peut paraître idiot à préciser mais le critère majeur pour choisir son école de commerce reste le contenu des programmes qu'elle propose. Pour cela, épluchez la documentation des éta-blissements sélectionnés : la place des stages, la maîtrise des langues, l'étendue des partenariats étrangers, les types de spé-cialités proposées... Le panel de débouchés est tellement vaste que chaque école privilégie certains axes sur d'autres. Dans la même optique, pensez à vous renseigner sur les secteurs d'ac-tivités qui ont embauché les derniers diplômés (marketing, banque, conseil, gestion, assurance...) a!n d'évaluer la popula-rité de l'école auprès des recruteurs du secteur que vous visez. L'essentiel, c'est de trouver l'établissement qui propose un pro-gramme en adéquation avec votre projet professionnel.

Page 11: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201320 21

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A la Présidence de Tetranergy, le plus ancien et plus titré organisme privé de formation de l’Océan Indien, Jean-Luc Fievet voit passer chaque année

avec bonheur plus de 600 stagiaires avec des taux de réussite et d’insertion proches de la perfection.

Ce spécialiste de la formation par alternance place le comportement au centre de sa stratégie

avec des intervenants célèbres comme Daniel Constantini qui a, par le passé, mené l’équipe de France de Hand-ball sur le toit du monde.

Tétranergy

Jean-Luc Fievet, Président de Tetranergy«Notre pédagogie est centrée sur le comportement!! »

L’alternance est pour vous la meilleure des "lières de formation!?

Jean-Luc Fievet!: Avec quatre jours en entreprise et un jour en formation, les stagiaires sont au contact direct du monde du tra-vail. Nous avons mis en place une stratégie pour qu’ils ne sentent plus à l’école car une grande majorité d’entre eux, avec des BEP ou des BTS viennent directement de la !lière scolaire. Ils ont en face d’eux des personnes qui ont un vécu professionnel, qui sont de bons exemples. En 2012 nous avons signé 600 contrats de travail

en alternance après avoir reçu plus de 1150 candidatures dont le tiers a été réorienté vers d’autres !lières. Et nous avons mis en place des passerelles vers des métiers porteurs, la vente, le commerce, la distribution qui représentent 43% des emplois du secteur tertiaire. Il y a également la !lière logistique sur laquelle la demande est de plus en plus forte avec, selon le CARIF, la création de 800 emplois dans les trois ans qui viennent. L’alternance permet aussi aux gens de plus de 40 ans qui viennent valoriser leurs compétences d’avoir une reconnaissance aussi bien auprès des stagiaires que dans leur

entreprise. Elle peut être intégrée tout au long de l’année.

En quoi le comportement est une donnée fondamentale!?Jean-Luc Fievet!: Sur les six premiers mois d’un stage, on travaille

sur le savoir-vivre. Le stagiaire doit savoir ce que l’on attend de lui, comment se comporter lorsqu’il arrive dans une entreprise. Etre chaque jour, tous les jours de la semaine, tout le mois, toute l’année à l’heure, avoir une tenue adéquate, un comportement respectueux vis à vis de son environnement, de ses collègues, de ses patrons. On

a fabriqué un jeu de cartes sur les 32 compé-tences d’un salarié et on demande au stagiaire de prendre les 5 qui lui semblent être les plus importantes. Il y a souvent des surprises. On fait régulièrement venir des chefs d’entreprise qui expliquent ce qu’ils attendent de quelqu’un. Pour un poste créé, un chef d’entreprise va recevoir plusieurs dizaines de cv et plusieurs dizaines de candidats en entretien.

Qu’est ce qui va provoquer le choix d’un candidat par rapport à un autre!?

Jean-Luc Fievet!: C’est bien souvent son com-portement, son savoir-vivre. On travaille beau-coup avec le RSMA, on intervient sur l’attitude, le comportement, la posture. On apprend aussi à un stagiaire comment gérer ses échecs, une notion fondamentale pour pouvoir rebondir. Pendant le second semestre on travaille sur les connaissances techniques. Nos formations durent généralement 18 mois et le dernier semestre est consacré à la mise en place d’un projet. Il concerne le plus souvent l’entreprise dans lequel le stagiaire est en alternance.

La demande des entreprises en matière de formation a t’elle évolué!?

Jean-Luc Fievet!: On a beaucoup de demandes dans les domaines de l’accompagnement et de la sécurisation des emplois. Tetranergy existe depuis 25 ans. Nous avons l’exemple de quelqu’un qui a intégré une entreprise à 18 ans avec un BEP, qui est devenu ensuite, par le biais de son engagement à son poste et d’une forma-tion, chef de département. Par la VAE, il a obte-nu sa licence professionnelle. Il y a également beaucoup de demandeurs d’emploi sur le mar-ché local qui ont le Bac + 2 et qui sont intéressés par des licences professionnelles en alternance qui nécessitent une bonne capacité d’analyse.

Jean-Luc Fievet, Président de Tetranergy et Sylvie Chaussee-Hostein, Directrice Générale.

Daniel Constantini, ex-sélectionneurde l’équipe de France de Hand Ball, Championne du Monde est venu animer une conférence sur le comportement.

AVEC LE RSMADepuis avril 2012, Tetranergy et le RSMA ont mis en place un cycle commun de formation qui a permis à 13 jeunes sélectionnés d’obtenir la première partie du titre professionnel d’agent magasinier. La plupart de ces jeunes poursuivent désormais leur cursus en dehors de l’armée, en contrat de professionnalisation. Ils ont intégré une entreprise et continuent leur formation en alternance.

Page 12: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201322 23Prepa Sud Santé

Depuis juin 2012, les étudiants en médecine

inscrits en première année commune aux

études de santé (PACES) peuvent béné#cier du soutien pédagogique

et logistique d’une «prépa santé» basée

au Tampon dirigée par deux spécialistes, Dimitry

Losfelt et Alexandre Lucas. Une étape devenue incontournable pour ceux

qui veulent passer le cap de la première année.

Prépa Sud Santé Pour devenir médecin, dentiste, pharmacien, sage-femme, les étudiants doivent s’inscrire à l’université en PACES

(Première Année Commune aux Etudes de Santé) et passer par un concours plus que sélectif. Les cours sont dispensés à Saint-Denis et au Tampon. Dans le chef-lieu des organismes privés proposent depuis plusieurs années des «prépas» spécialisées. Le Sud dispose du sien depuis juin 2012 à l’initiative des deux dirigeants de Prépa Sud Santé": Dimitry Losfelt, docteur en biologie et Alexandre Lucas docteur en médecine… Dans des locaux vastes et fonctionnels, à côté de l’hôtel de ville, ils accueillent trois jours par semaine une quinzaine d’étudiants qui évitent ainsi de longs trajets ou une coûteuse installation sur Saint-Denis. «Les cours du PACES sont dispensés à l’université, explique Dimitry Losfelt. Deux jours et demi par semaine sur Saint-Denis et ensuite sur Saint-Pierre. Nous proposons un support pédago-gique supplémentaire à ce que l’université propose déjà.» Pour des étudiants qui sortent de la !lière scolaire, le plus souvent avec un Bac S en poche, le changement de mode de vie est assez bru-tal. «C’est comme s’ils passaient d’un vélo à une fusée, souligne l’un des dirigeants de Prépa Sud. Un étudiant en PACES doit être capable de travailler 12 à 14 heures par jour, 7 jours sur 7 tout au long de cette première année. Il doit être bon en mathématiques, en physique-chimie, en biologie qui vont être les matières les plus importantes de son concours. Il y a ce que les enseignants vont leur transmettre pendant les cours et via des podcasts et puis ce qu’ils devront chercher par eux-mêmes. Le volume, la densité des connaissances à acquérir en première année est importante et 90% des étudiants qui passent en deuxième année sont des redoublants. Ils sont environ 1000 chaque année à se présenter au concours pour 140 places en deuxième année. Seuls les meilleurs sont retenus.»D’où la quasi-nécessité de s’inscrire à une «Prépa» coûteuse certes mais qui offre des plus indéniables pour ceux qui veulent pour-suivre dans cette voie. La Prépa propose en effet un support logis-tique, un résumé de tous les cours dispensés à l’université et des retranscriptions des podcasts des différents enseignants qui sont améliorés, complétés et expliqués. «L’étudiant en médecine est totalement isolé dans le cadre de l’université où on lui fait com-prendre que seuls les meilleurs seront retenus, explique Alexandre Lucas. Il existe une grande concurrence, parfois agressive, souvent malsaine. Ils sortent d’un système scolaire et doivent être capables de fournir une énorme masse de travail tout en étant organisés et bien structurés dans leurs recherches. S’ils ratent une partie des cours, un podcast, leur année est !chue. Nous intervenons pour leur éviter des recherches inutiles et collons au plus près de que l’université leur enseigne. Leur cadre de travail est bien dé!ni. Nous synthétisons l’essentiel de la connaissance qu’ils doivent acquérir. Nous faisons chaque semaine des TD et des colles pour les mettre très tôt dans les conditions du concours. On veut aussi créer une saine émulation entre les étudiants. On a d’ailleurs mis en place un code de bonne conduite pour nos promotions. On leur fait comprendre qu’ils ont plus d’intérêt à s’entre-aider qu’à se faire la guerre.»Les étudiants ont à leur disposition 3 salles de cours et de tra-vail, une bibliothèque spécialisée, une connexion internet et une cuisine-cafétéria ce qui leur permet d’optimiser leur temps de travail. Ils peuvent aussi faire appel à tout moment aux conseils éclairés des enseignants. «Ils ont besoin d’un soutien le plus ef!-cace possible, souligne Alexandre Lucas. Ils doivent être capables de répondre aux questions que l’enseignant, lors des prochains cours, va poser. Nous disposons des clefs pédagogiques qui cor-respondent à l’enseignement dispensé à la Réunion. Nous avons aussi un psychologue qui intervient pour aider nos étudiants à gérer les fortes périodes de stress.» La première promotion de Prépa Sud, intervenue en cours d’année universitaire, accueille une quinzaine d’étudiants et devrait faire le plein en 2013. Pour des raisons pédagogiques, elle ne dépasse-ra pas la vingtaine d’étudiants qui tous devront passer un entre-tien personnalisé avant que leur candidature soit acceptée. «On se trompe rarement sur nos candidats, explique Alexandre Lucas. Le bac S, de bonnes notes dans les matières importantes ne suf-!sent pas. Il faut avoir une énorme motivation, être capable pen-dant cette année là de consacrer 100% de son temps et de son énergie à ses études.»90% des étudiants qui réussissent le concours sont passés par une Prépa spécialisée. Une option coûteuse mais indispensable pour ceux qui veulent réussir et qui met à mal la fameuse notion «d’éga-lité des chances» mise en avant par les politiques de tous bords. A Prépa Sud on en est conscient et chaque année deux étudiants aux conditions plus que modestes mais méritants vont pouvoir béné!cier de tarifs préférentiels. Les collectivités en charge de la formation professionnelle ont d’ailleurs été sollicitées pour la mise en place d’un partenariat sur un système de bourses d’excellence.

Page 13: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201324 25Essec

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2013 – 2014

CAPACITE DE PRATIQUESMEDICO-JUDICIAIRES

Enseignement destiné aux Médecins

Pré-Inscription!:Jusqu’au 31 août 2013

Renseignements auprès de!:Madame Maryvonne ZITTE

Secrétariat SAMU 974

02 62 90 60 70 (07h00-15h00)Mail!: [email protected]

Strategis Consultants, est la seule structure de formation supérieure privée à la Réunion. Avec pour

ses clients un Master spécialisé classé au 7ème rang mondial$: celui de l’ESSEC (Ecole Supérieure

des Sciences Economiques et Commerciales). Basée à Saint-Pierre, l’ESSEC Business School Réunion a

déjà formé sur notre île une centaine de diplômés. Directeur de Strategis Consultants, Pascal Plante joue la carte de la qualité plus que de la quantité.

Depuis combien de temps cette formation existe t’elle à la Réunion!?

Pascal Plante": Notre structure existe depuis quinze ans, mais nous travaillons avec l’Essec depuis maintenant 5 ans. Auparavant pour obte-nir ce diplôme de Manager Opérationnel il fallait partir en métropole. Nous avons négocié avec l’ESSEC, qui est l’une des plus grandes écoles françaises de commerce, pour que des sessions puissent avoir lieu à la Réunion. Le jury reste national, tout comme l’ensemble de la pédago-gie. Notre cinquième promotion est en cours. Le diplôme que nous délivrons est de niveau deux, ce qui en équivalence représente à un Bac + 4.

Comment fonctionne cette formation!?Pascal Plante": Nous avons plusieurs salles de

formation dans l’ouest ce qui permet à nos sta-giaires d’être à mi-chemin entre le Nord et le

Sud. Ils viennent en cours pendant une période de quatre jours et demi toutes les six semaines, dont le samedi, ce qui ne perturbe pas trop la vie de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. La formation est constituée de 8 modules et dure une année. Ils doivent préparer un mémoire pour obtenir le diplôme qu’ils présentent à un jury national. Nous avons des intervenants du monde de l’entreprise mais aussi des enseignants qui travaillent au Centre de Recherches de l’ESSEC à Cergy Pontoise. Nous accompagnons nos étu-diants tout au long de leur démarche jusqu’à l’obtention du diplôme.

A qui s’adresse essentiellement cette for-mation!?

Pascal Plante": A tous ceux qui sont en situa-tion d’encadrement et qui dispose au minimum d’un bac + 2 avec plusieurs années d’expérience

professionnelle en management et qui veulent booster leurs compétences. On les forme à l’uti-lisation d’outils opérationnels qui sont désor-mais indispensables au développement des entreprises. Dans le cadre de la préparation de leur mémoire, ils doivent mener une ré#exion sur les problématiques de fond de leur entre-prise et apporter des solutions. Il n’y a pas que de la théorie, c’est du concret. Ils sont confron-tés à la réalité de leur entreprise. On va par exemple essayer de comprendre l’orientation stratégique d’une entreprise à partir de son bilan. Nos promotions comprennent au maxi-mum une vingtaine de personnes pour des rai-sons pédagogiques. Nous sommes plus dans la pratique, avec des exemples concrets, que dans la théorie. Nous disposons bien entendu du soutien des différentes OPCA. Mais nos sta-giaires sont là avant tout grâce à une décision prise au niveau de leur entreprise.

Allez-vous proposer des nouveautés en 2013!?

Pascal Plante": Nous proposons un diplôme général que l’on a baptisé «7MM» ce qui veut dire les «7 Métiers du Management» que nous allons transformer en «MOP», ce qui veut dire «Manager Opérationnel». Nous allons propo-ser à notre prochaine session, au mois de juin un diplôme de gestion !nance pour ceux qui dans les entreprises ont des responsabilités

dans ces domaines. Nous sommes en liaison constante avec elles et cette nouvelle forma-tion est un souhait qu’elles ont formulé.tions d’embauche des entreprises. C’est ce qu’il y a de plus !able comme information. C’est le sec-teur commercial qui embauche le plus avec 14 %. Un chiffre en évolution positive. L’hôtellerie, le tourisme et la restauration représentent 12 % des embauches tandis que la santé et l’action sociale arrivent avec 11% juste devant le sec-teur de la construction. Ce sont des domaines dont les offres vont le plus évoluer dans les pro-chaines années. Avec l’augmentation constante de la population, les besoins de logements et d’infrastructures vont eux aussi, augmenter. Il y a aussi l’effet boutoir de la politique des grands travaux. On l’a constaté en 2008 avec une aug-mentation signi!cative des embauches. Mais le revers de la médaille c’est que cet effet s’inverse quand ces travaux s’arrêtent. Les grands tra-vaux annoncés devraient permettre de relancer les emplois dans le secteur des travaux publics.

Pascal Plante, Essec Réunion!: «Booster les compétences!!»

Page 14: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201326

L'AFPALe Numéro Un de la formation

Sans emploi, ou désireux de changer d’orientation

professionnelle, vous avez besoin d’une

formation. Dans la jungle des organismes,

à qui s’adresser$?

LAfpa (Association nationale pour la forma-tion professionnelle des adultes) reste la référence. Créée en 1949, sans but lucra-

tif et soutenue !nancièrement par l’État, cette institution est le numéro un de la formation en France. Elle forme chaque année 150"000 per-sonnes. D’après les statistiques, 3 personnes sur 4 trouvent un emploi dans les 6 mois suivant leur formation à l’Afpa...

Combien ça coûte ?Service public, l’Afpa s’adresse à tous les actifs, demandeurs d’emploi comme salariés. Pour les premiers, il est recommandé d’agir en concerta-tion avec le Pôle emploi. Une fois le dossier accep-

té, le coût de la formation est pris en charge par l’État et par la Région. Si, exceptionnellement, une participation personnelle est demandée, le paiement est échelonné et certains organismes comme les caisses d’allocations familiales et le fonds social des Assedic peuvent accorder une aide.Pour les salariés, il faut savoir que tous, sans exception, ont accès à la formation profession-nelle. Les cas de !gure sont nombreux, mais l’exemple type est celui d’un salarié en CDI qui veut se perfectionner, ou carrément changer de profession. Il a alors droit au CIF, ou congé individuel de formation. S’il totalise au moins 24 mois d’activités salariées, dont au moins 12 dans l’entreprise qui l’emploie au moment de sa demande, le coût de sa formation béné!cie d’une prise en charge, totale ou partielle, par les organismes paritaires agréés par l’État.

ImportantToutes les formations sont rémunérées": en fonc-tion de leurs droits au moment de la constitu-tion du dossier, pour les demandeurs d’emploi"; à hauteur de 80"% minimum de son salaire habi-tuel, pour un CDI qui prend un CIF.

Quelle voie choisir ?Reste à faire le bon choix. Pour quelle formation opter"? L’Afpa offre un très large éventail": plus de 700 formations à 300 métiers. Sur son site internet on trouve un catalogue complet des formations proposées, des !ches métier pour donner des idées, et même une web-télé avec des témoignages. De plus, l’Afpa dispose d’un réseau unique": outre la direction à Paris, il existe une agence Afpa dans chaque région, et sur tout le territoire, 186 campus, qui dispensent forma-tions et informations.

Le site à consulter": www.afpa.fr

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d’infos Tél : 02 62 73 15 55 -‐ Site : www.formaconseil.re

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BonusA#n de connaître les tendances du marché de l’emploi, et de choisir une formation dans un métier qui recrute, il existe un outil e"cace$: le CAS, Centre d’analyse stratégique, qui dépend du Premier ministre. Selon ses dernières prévisions, 800$000 emplois seront créés d’ici 2016. Tiercé gagnant$:

les services aux entreprises, de la gestion à la maintenance en passant par la sécurité et le gardiennage (240$000 postes)

les conseils en ingénierie et en stratégie, basés sur les nouvelles technologies (180$000 postes)

et les services à la personne, de la garde d’enfants à l’aide aux personnes âgées ou handicapées en passant par l’assistance informatique ou administrative(170$000 postes).Le site à consulter$: www.strategie.gouv.fr

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Page 15: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201328 29

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Il est lucide, pragmatique, Eric Fontaine, le Directeur général de l’AFPAR, sur le monde de la formation professionnelle à La Réunion. Son organisme va

fêter cette année ses cinquante ans d’existence. Dans un monde en constante évolution, l’AFPAR

a validé son projet qui va dé#nir les priorités de l’entreprise dans la période 2014-2020.

Vous allez mettre en place une nouvelle or-ganisation. Quelles en sont les motivations!?

Eric Fontaine" : L’accord cadre signé entre la Région Réunion et l’AFPAR va prendre !n dans quelques jours, le 11 mars 2013. A ce jour les sub-ventions de la Région constituent, si on considère par exemple en réalisation de l’exercice 2011, 87 % du budget de l’AFPAR. La note de recadrage qui nous a été transmise par la Région en mai 2010 sur nos missions nous encourage à développer notre

expertise, de favoriser l’accès, le maintien ou l’évo-lution dans l’emploi des demandeurs d’emploi, des salariés en situation de reconversion et plus généralement des actifs insuf!samment quali-!és. La Région attend de nous des propositions concrètes sur nos missions, notamment dans les secteurs sur lesquels la collectivité va particuliè-rement fonder sa politique d’accompagnement et de développement de l’économie. Il existe d’autre part, de plus en plus de concurrence sur des for-

mations que nous dispensons. En!n, l’AFPAR étant !nancée à 70% par des fonds européens délégués par l’Etat à la Région, il existe des incertitudes au

regard du contexte économique et géopolitique européen sur l’enveloppe qui sera accordée à La Réunion sur le prochain programme 2014-2020

Eric FontaineDirecteur général de l'AFPAR«Nous avons de nouvelles priorités stratégiques !»

et en particulier sur le FSE. Dans ce contexte, nous devons main-tenir et conforter l’AFPAR comme leader de la formation profes-sionnelle à La Réunion.

Sur quels axes allez-vous travailler!?Eric Fontaine": Nous mettons en place un nouvel organigramme

avec une nouvelle répartition des tâches pour nous permettre de mieux répondre aux besoins. Nous devons sauvegarder notre compétitivité dans un contexte de plus en plus concurrentiel en diversi!ant nos axes de développement et nos sources de !nance-ment. Nous avons donc proposé et validé trois domaines d’activités stratégiques": la FPA, l’Alternance et la Formation continue. Ce qui implique la mise en place d’une nouvelle organisation. Nous fêtons cette année nos cinquante ans. Le 29 juillet 1963, l’AFPAR voyait le jour à l’initiative de Michel Debré. Cet anniversaire va être l’occa-sion pour nous de mettre en avant les sept priorités stratégiques que nous avons déterminées.

Quelles sont-elles!?Eric Fontaine": Notre positionnement sur les trois domaines d’acti-

vités stratégiques devrait nous amener à l’horizon 2020 à augmenter le volume de personnes formées de 30%, l’objectif étant de former 4000 personnes par an. Nous devrons proposer à nos interlocuteurs - demandeurs d’emploi, salariés et chefs d’entreprise – une nouvelle organisation qui facilitera nos relations et qui nous permettra d’être plus ef!caces et plus réactifs. Nous allons mettre en place des for-mations internes pour notre personnel pour atteindre ces objectifs. Nous allons renforcer nos partenariats et nos alliances. Le rapproche-ment avec les branches professionnelles existantes reste un enjeu majeur et des alliances complémentaires avec des acteurs œuvrant sur le même champ que nous, devraient nous permettre de nous intéresser à de nouveaux marchés. Notre offre de formation sur la FPA sera plani!ée à travers quatre pôles d’excellence qui touchent l’ensemble des secteurs de nos formations. Nous devons être atten-tifs aux résultats de nos actions avec comme maîtres-mots, ef!ca-cité et ef!cience. Le développement et la conquête de nouveaux marchés passent par la nécessité d’avoir une offre de formation adaptée et #exible selon les besoins. Notre habilitation cette année par la Région de trois sections d’apprentissage traduit parfaitement notre volonté de faire évoluer nos produits de formation mais aussi d’être en veille sur toutes les nouvelles méthodes auxquelles nous serons confrontés dans les années à venir en matière d’enseigne-ment. En!n, dernière priorité, nous devons bâtir la con!ance au sein de l’entreprise. Elle s’acquiert au fur et à mesure grâce au respect et à l’application des règles établies pour tous.

Quels sont actuellement les indicateurs qui existent pour valider l’e#cacité de vos actions!?

Eric Fontaine": Il y a un premier indicateur validé par le FSE qui est la sortie positive. Nous interrogeons nos stagiaires six mois après leur formation et nous avons un retour positif de plus de 50%. L’autre indi-cateur est le taux d’insertion où nous faisons cette même démarche mais dans un laps de temps inférieur à six mois et ce taux est 38%.

La mobilité reste un élément majeur pour les demandeurs d’emploi. Dans ce domaine, que propose l’AFPAR!?

Eric Fontaine": Nous avons signé en 2012 une convention avec l’AFPA national qui dispose de plateaux techniques très perfor-mants qu’il nous est impossible d’avoir à La Réunion. Nos stagiaires peuvent désormais partir et béné!cier de compléments de forma-tion sur ces plateaux techniques.

ClassesClassesClasses

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EtudesEtudesEtudes

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SantéSantéSanté

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PRÉPARATION AUX CONCOURSPARAMEDICAUX & SOCIAUX

(Écoles de la Réunion et Métropole)35 Ter Rue du Four à chaux à SAINT PIERRE - Renseignements et inscriptions sur www.cpes.re ou 0262.35.00.11

NOUVEAUTÉ 2013

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sociaux

(Ass. social, Educ spé,

Educ Jeunes enfants, ...)- In! rmier- Kinésithérapeute - Orthophoniste- Aux. de Puériculture (oral)- Aide soignant (oral)- Manipulateur Radio- Ergothérapeute- Psychomotricien- Orthoptiste- Podologue

REUNIONSD’INFORMATIONles 02 et 06 mars 2013

à 14h00

Page 16: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201330

Accompagnement vers l’emploi

professionnel

Accompagnement vers la formation

Accompagnement social

LES MISSIONS LOCALES au service des jeunes

38 Lieux d’accueil – 260 professionnels

Une petite entreprise pour lutter contre la crise"? Depuis 2009, le statut d’auto-entre-preneur est une solution. Ouvert à tous (que

l’on soit déjà salarié, retraité, étudiant ou deman-deur d’emploi), il permet de créer une entreprise individuelle, dans le domaine commercial (petite restauration, fabrication de bijoux, vente de vête-ments sur internet, commerce de livres anciens...) ou dans une activité de services à la personne (repassage ou cuisine à domicile, travaux de net-toyage, livraison de courses, dépannage informa-tique, aide aux personnes âgées ou handicapées...).

Comment faire ?C’est simple comme un clic. Pour faire enregis-

trer son auto-entreprise, pas besoin d’immatricula-tion au Registre de commerce. Il suf!t de se rendre sur le site of!ciel, www.lautoentrepreneur.fr, de remplir un formulaire d’inscription et de valider.

Et c’est gratuit"! Si vous êtes allergique au net, vous devrez prendre contact avec le Centre de formalités des entreprises, auprès des Urssaf…

Les avantagesLe premier gros avantage de ce statut réside dans

l'exonération de TVA, qui constitue un casse-tête de moins. Toutefois, comme toute société, une auto-entreprise doit payer des charges, sociales et !scales. Celles-ci sont cependant allégées et béné!cient d’un régime spécial. Une fois par mois,ou par trimestre (c’est au choix), sur le site lautoentrepreneur.fr, il faut déclarer son chiffre d’affaires. Sur ce chiffre, 14"% (pour le domaine commercial) et 24,6"% (pour les activités de ser-vice) doivent être réglés, avec possibilité de télé-paiement, au titre des cotisations sociales. Idem pour les impôts, avec des prélèvements libéra-toires respectifs de 1 et 1,7"%.

Pour qui$?d’auto-entreprises ont été créées

attention... Selon les chiffres de

mensuel de ces structures est de

permet donc de générer un

revenu complémentaire":

parmi ces chefs d’entreprises

individuelles, on compte ainsi

les autres, c’est une expérience,

un tremplin, qui leur permet de

tester si leurs idées sont bonnes,

avant de pouvoir les développer

éventuellement au sein d’une

entreprise traditionnelle. Et en

cas d’échec, rien de grave": il

suf!t d’un clic sur internet pour

fermer la boutique.

Un demandeur d’emploi qui monte une auto-entreprise peut continuer à être indemnisé (en fonction du chi%re d’a%aires de son entreprise) ou toucher 50$% des indemnités auquel il a encore droit, pour disposer ainsi d’une somme d’argent

qui lui permettra de lancer son activité. De plus, il a droit à l'Accre, c'est-à-dire l'aide aux chômeurs créateurs d’entreprise qui l'exonère partiellement et progressivement sur trois ans de l’ensemble des charges sociales de sa société.

Très importantAttention, c’est capital, pour béné"cier de ces avantages, il y a un plafond!: le chi$re d’a$aires annuel d’une auto-entreprise ne doit pas excéder 81!500!euros (dans le domaine commercial) et 32!600!euros (dans les activités de service). D’où la nécessité de tenir une comptabilité rigoureuse, pour ne pas se retrouver hors-jeu et pénalisé en "n d’année.

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A NOTER : POUR L’IMPÔT, IL EST POSSIBLE DE FAIRE FIGURER LES RECETTES DE LA SOCIÉTÉ SUR LA DÉCLARATION ANNUELLE DE REVENUS. SELON L’ACTIVITÉ, 71 ET 50"% DU CHIFFRE D’AF-FAIRES SONT ALORS DÉDUCTIBLES DU REVENU IMPOSABLE.

Page 17: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201332

Aujourd’hui, les diplômes ne su"sent plus aux patrons pour recruter. Ils demandent de l’expérience.

Pas si facile quand on sort à peine de ses études… Les petits boulots peuvent alors aider à faire la di%érence.

Les jobs d’été ont longtemps été réduits à l’unique perspective de gagner quelques sous, histoire de gon#er son argent de poche

ou de !nancer ses études. Mais aujourd’hui, ceux qui voient au-delà de l’école misent aussi sur ces petits boulots. Car, avec près de 25"% des actifs de 15 à 24 ans au chômage, il faut mettre toutes les chances de son côté pour tenter de convaincre les employeurs.

Le pied à l’étrierUn job d’été se transforme très rarement en CDI.

En revanche, il constitue souvent la première expé-rience professionnelle qui permet de découvrir le monde de l’entreprise. Il prouve également une volonté de travailler, point positif dans un CV. La multiplication de ces petits CDD (rémunérés au minimum au SMIC) peut donc mettre le recruteur dans de meilleures dispositions au moment de la recherche d’un premier «vrai» emploi.

Autant de raisons qui doivent raisonner aux

oreilles des lycéens et étudiants pour ne pas lais-ser passer cette chance de garnir leur curriculum- vitae, en se répétant que toute expérience profes-sionnelle est bonne à prendre.

Pour mettre le pied à l’étrier, les vacances scolaires sont idéales"! Une semaine par-ci, une semaine par-là, à faire du baby-sitting ou de la manutention en grande surface, serviront de base pour postuler à son premier job. Eh oui, même pour un boulot de deux mois, on peut demander de l’expérience"!

Décrocher son premier job d’étéSeconde clé du succès": la préparation. Mieux

vaut s’y prendre plusieurs mois à l’avance pour postuler à des emplois saisonniers et, surtout, penser à multiplier les candidatures en mobi-lisant tout son réseau. Des centaines d’offres sont diffusées sur des sites internet comme www.clicanoo.re, www.jobdete.com, www.stu-dentjob.fr/job-d-ete, www.animjobs.com, www.

job-junior.com... Des forums régionaux rassem-blant employeurs et candidats sont également organisés chaque année. En!n, il ne faut pas lési-ner sur les candidatures spontanées.

La présentation compte aussi pour beaucoup. Si pour vous il ne s’agit que d’un petit boulot, pour l’entrepreneur l’enjeu est de faire fonctionner son activité. Avant de postuler, il est important de se renseigner sur l’entreprise pour connaître les attentes de l'employeur. Même pour un job d’été, il est indispensable de réaliser un CV qui mettra en valeur vos atouts. Dernier élément d’impor-tance": cibler un secteur qui, de près ou de loin, correspond à vos envies et à vos compétences.

Les secteurs porteursEn la matière, il y a le choix. Clubs et colonies

de vacances, vente de maillots de bain, travaux agricoles et, plus largement, services de la restau-

ration, de l’hôtellerie et du tourisme sont autant de cibles potentielles qui cherchent chaque été du personnel.

De même, la plupart des entreprises se retrouvent avec une baisse de leurs effectifs partis en vacances. D’autres opportunités sont alors à saisir"dans le commerce, la vente et la distribution.

Bien que moins alléchants !nancièrement, les stages sont une autre manière d'étoffer son CV. Ils nécessitent une convention entre l’entreprise et l’établissement d’enseignement et ne sont indemnisés qu’à partir de deux mois consécutifs (à 30"% du SMIC). Néanmoins, comparativement aux petits boulots estivaux, ils offrent généra-lement plus d’opportunités de se rapprocher de la branche spéci!que d’emploi visée après ses études. C’est pourquoi il faut les multiplier autant que possible.

Jobs d'étéUn plus pour le CV

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Formez vos salariés àcommuniquer en langue sourde

PUBLI-COMMMUNIQUÉ

Ouvert en mars 2010, LSF Réunion béné! cie en réalité de plus de six années d’expérience. Ce centre de formation agréé à en effet pris le relais de l’association Deafrun, créé en 2006. Son fondateur et dirigeant, Pascal Smith, Réunionnais né de la famille sourde, peut même se prévaloir d’un savoir-faire de formateur peau! né durant 25 ans de carrière. Il fut ainsi, entre autres, successivement directeur de l’école des jeunes sourds de Poitiers, puis, chargé de mission pour la standardisation des programmes de l’Enseignement de la langue sourde au niveau national.

Aujourd’hui, avec LSF Réunion, il s’efforce de sensibiliser les entreprises à l’accueil de leurs clients sourds ainsi qu’à l’amélioration de l’insertion de leurs collaborateurs sourds, lorsqu’elles en emploient. L’enjeu n’est pas négligeable puisque l’île abrite actuellement environ 12 000 sourds (dont 5 000 de naissance).

De plus, la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits des chances va généraliser à tous les é t a b l i s s e m e n t s recevant du p u b l i c

(ERP) l’obligation de garantir l’accessibilité de leurs services au public sourd (comme d’ailleurs à tous les porteurs de handicaps) dès le 1er janvier 2015.

LABEL DE QUALITÉ

Pour les aider à s’engager dans cette démarche citoyenne, LSF Réunion conçoit des modules de formation, dans le cadre du DIF et de formations inter ou intra-entreprises (! nancées jusqu’à 80% pour les OPCA). Vocabulaire technique adapté au coeur de métier des entreprises clientes, aménagement du volume horaire et, donc, du budget dédié... L’organisme propose du sur-mesure !

«La langue sourde présente des spéci! cités locales, avec un signage particulier en France, mais aussi, dans une moindre mesure, à La Réunion. De plus, c’est une langue vivante qui évolue en intégrant de nouveaux mots ou en changeant la manière de signer certains termes. Nos formateurs (2 permanents et 4 vacataires, tous expérimentés) d’imposent de tenir compte de ces

changements», remarque Pascal Smith.

Cette exigence fait de LSF Réunion le seul organisme de formation reconnu et labellisé «Qualité Surdité LSF» par l’Association des Sourds de La Réunion. Le centre a ainsi su s’attirer la con! ance d’acteurs économiques de référence, à l’image de GET 974, de la Préfecture, du GHER, du

groupe Carrefour (formation de caissières notamment) ou encore de Pôle Emploi.

Ses formations, qui peuvent être validées par le test de TESCOP (Test de langue sourde dans le contexte professionnel), peuvent, de fait, intéresser tant de grands groupes (opérateur de téléphonie, compagnies aérienne...) que des PME, des TPE et des professions libérales (médecins, par exemple) susceptible d’accueillir du public sourd.

En 2011, les formateurs de LSF Réunion ont ainsi encadré 200 stagiaires (salariés, mais aussi clients particuliers soucieux de s’initier à la langue des sIgnes), en dispensant plus de 22 000 heures de formations !

Unique organisme de formation recommandé par l’Association des Sourds de La Réunion, LSF Réunion met en place des cursus d’apprentissage spécialement étudiés pour les entreprises et leurs salariés. Objectif : permettre aux grands groupes, aux PME et aux TPE, de mieux satisfaire et ! déliser leurs clients sourds, en anticipant l’obligation de l’accessibilité de leurs services aux personnes handicapées, généralisée par le législateur au 1er janvier 2015.

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Page 18: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201334

Le SMIC, toute une histoirePrès de 11$% des salariés seraient

payés au SMIC en France, selon une enquête du ministère du Travail

datant de 2011. Au-delà du con&it entre les syndicats qui veulent

l’augmenter et le patronat qui souhaite le baisser, quelle réalité

désigne cette rémunération$?

Depuis le 1er"janvier, le montant du salaire minimum inter-professionnel de croissance, plus communément appelé SMIC, est !xé à 9,43"$ brut de l'heure, soit 1"430,22"$ bruts

mensuels sur la base de 35"heures hebdomadaires.

Du minimum vital au salaire moyenLe SMIC est un vieux dispositif qui résiste, depuis plus de qua-

rante ans, aux changements de majorité politique. Son ancêtre, le SMIG – salaire minimum interprofessionnel garanti – a été institué par la loi du 11"février 1950, dans une période de coha-bitation délicate entre le président socialiste Vincent Auriol et un gouvernement de centre-droit dirigé par Georges Bidault.

À l’époque, le SMIG est une véritable révolution dans le droit du travail en ce qu’il constitue la contrepartie du nouveau prin-cipe de liberté des salaires, bloqués depuis 1939" ! Octroyant plus de #exibilité aux employeurs – comme quoi ce cheval de bataille de la droite ne date pas d’hier –, la loi de 1950 pose alors une limite de sécurité pour les salariés avec cette rému-nération minimum. Le montant du SMIG, !xé au 1er"janvier de chaque année par décret en conseil des ministres, est calculé d’après un budget type, le «panier de la ménagère». Très vite, il est indexé sur l’in#ation a!n de garantir un certain pouvoir d’achat et une «participation au développement économique de la nation». En parallèle, son montant est ajusté à chaque fois que l'évolution des prix dépasse les 2"%.

Un calcul au gré des politiquesCe n’est qu’en 1970 que le SMIG devient SMIC, sous le gou-

vernement de droite de Jacques Chaban-Delmas, qui change ainsi la conception même de ce dispositif. L’objectif n’est plus de !xer un minimum vital mais de se rapprocher du salaire français moyen, bien plus élevé.

Dans ce but, le calcul annuel intègre désormais, outre l’in#a-tion, la hausse du salaire moyen basé sur la rémunération des ouvriers. Le réajustement en fonction des prix à la consomma-tion est conservé et l’État octroie des «coups de pouce» quand les mathématiques ne suf!sent pas. Résultat" : une hausse incroyable en quelques années.

Par la suite, le montant du SMIC va connaître différentes #uc-

tuations en fonction de la situation économique et des choix de politiques opérés tels que des allégements de charges accor-dés par l’État pour l'emploi des salariés au SMIC ou encore le passage progressif aux 35"heures qui complique la donne pen-dant un bon moment. Par comparaison, on passe d’un SMIC horaire brut à 13,37"francs en 1980 (l’équivalent en termes de pouvoir d’achat de 5,38"$) à 30,51 Fcs en 1990 puis à 42,02 Fcs en 2000. La barre des 9"$ est atteinte en 2011.

Après le coup de pouce de l’État qui, en juillet dernier, a revalorisé de +2"% le salaire des quelque 2,6"millions de sala-riés rémunérés au SMIC, une réforme du mode de calcul est annoncée pour une entrée en vigueur en 2014. L’indice de réfé-rence de l’in#ation serait «ciblé sur les salariés à faible revenu» (c’est-à-dire les ménages des premiers et deuxièmes déciles de la distribution des revenus) tandis que le salaire de référence utilisé pour la revalorisation serait élargi aux employés et non plus aux seuls ouvriers qui ne représentent plus que 22"% de l’emploi salarié.

Alors qu’il est interdit, sous peine de 1"500"$ d’amende par salarié, de rémunérer un employé en dessous de ce salaire brut horaire, la bonne application du SMIC demeure une lutte continuelle. Un groupe de la grande distribution a ainsi été condamné en août dernier à 316"500"$ d'amende pour avoir payé en dessous du SMIC 211"salariés d'un de ses hypermarchés !

SMIC

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Page 19: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201336

VOICI QUELQUES-UNES DES CLÉS DE NOTRE RÉUSSITE :

(3 professeurs agrégés normaliens),

(pas de cours par Internet, toutes les matières au programme sont dispensées),

(locaux neufs, entièrement équipés, situés à 400 m de l’université, ouverts 7j/7)

Venez discuter avec nos étudiants et nos enseignants.

Message important du Directeur de la prépa «Le Serment d’Hippocrate» : La première année de médecine nécessite une préparation effi cace, une méthodologie appropriée, un encadre-ment et un soutien de l’étudiant sans relâche. C’est uniquement sur de telles bases que vous pourrez envisager sereinement votre concours. Celui-ci n’est pas insurmontable; vous devez pour cela croire en vos possibilités, solliciter vos enseignants dès les premières diffi cultés, que vous soyez primants ou doublants, et accuser aucun retard dans l’apprentissage du programme.Chaque étudiant est unique. Vous avez tous votre propre mode de réfl exion et votre propre rythme de travail. Nous veillerons à cela en ayant à coeur d’assurer pour vous une organisation optimale, de maintenir une cohérence des différents enseignements, au plus près des sujets de concours.Pour ce faire, rien de mieux que d’intégrer une structure qui aura le temps nécessaire d’être aux côtés de chacun d’entre vous, avec des enseignants hautement qualifi és et expérimentés, choisis pour leurs qualités pédagogiques et relationnelles, leur parcours, leur implication et leur disponibilité. Les exigences de cette première année nous imposent d’être irréprochables sur la préparation et la personnalisation de nos enseignements.

PREPA MEDECINE LE SERMENT D'HIPPOCRATE (MÉDECINE-ODONTOLOGIE-PHARMACIE-SAGE-FEMME-KINÉSITHÉRAPIE)

Renseignements au 0262 371 997 - 0692 67 86 47 ou par mail à : [email protected]

web : www.prepasantereunion.com Date limite d’inscription 1ère phase: 23 mars 2013. Le nombre de places disponibles étant très limité, les candidatures sont retenues dans l’ordre chronologique des dates de prise de rendez-vous.

Avec de tels atouts, nous aurons ensemble le même objectif : la DEUXIEME ANNEE.

IL N’APPARTIENT QU’A VOUS DE NOUS REJOINDRE !

Prépa médecine

Sélective, le Serment d’Hippocrate prépare les étudiants ins-crits à la faculté de Médecine à la PACES (Première Année Commune aux Etudes de la Santé): médecine, dentaire,

pharmacie, sage-femme et kinésithérapie.

Une méthode de travail adaptée à chaque étudiant, un enseigne-ment soutenu et ef!cace, un volume très conséquent de cours, tant théoriques que pratiques, des conditions de travail optimales (240 m2 de locaux équipés en Wi!, accessibles 7 jours / 7 de manière à ce que les étudiants puissent, même le week-end, disposer d’un lieu propice au travail, situés à 400 mts de l’Université, un groupe d’étudiants limité à 28, ... voici quelques une des clés de ce suc-

cès dont peut se prévaloir cette prépa.L’équipe pédagogique, point fort de

cette prépa, est composée de professeurs agrégés, tous issus de l’Ecole Normale Supérieure, ayant une grande expérience de la préparation aux concours (concours de médecine, des écoles d’ingénieurs, de l’agrégation, ...). Elle est choisie principale-ment pour leurs qualités pédagogiques et relationnelles, leurs parcours, leur impli-cation et leur disponibilité. De quoi, effectivement, permettre aux étu-diants d’optimiser leurs poten-tialités!

En!n, l’ef!cacité de ses ensei-gnements, son organisation, le nombre très limité de places disponibles et le suivi personnalisé de chaque étu-diant donnent à cette prépa, toute la crédibi-lité et le sérieux qu’at-tendent les étudiants : présence du responsable pédagogique assurant la liaison entre tous les cours

de la prépa et ceux de l’Uni-versité,

assimilation des enseignements de l’Université via des cours, des QCM réguliers, des colles hebdomadaires et des sessions de concours blancs,

des documents de cours de grande qualité, adéquation totale entre l’emploi du temps de la prépa et

celui de l’Université,bilan de travail et de résultats de l’étudiant régulièrement

mené a!n de lui permettre de déceler ses failles, de les combler et de continuer à progresser tout au long de l’année,

Un encadrement et un soutien personnalisés, sans relâche, et tout au long de l’année.

Les témoignages des étudiants sont clairs:Carole : (primante): «les cours sont très bien, explicites et bien

organisés. Les locaux sont propres et neufs, ce qui nous permet de travailler dans de bonnes conditions. en!n, l’administration et les enseignants sont à l’écoute des étudiants. Je me sens bien dans cette prépa !».

Lucas (doublant, provenant d’une autre prépa): «un cadre de travail agréable avec tout le confort pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Les documents de cours sont très bien réa-lisés. Je ne regrette pas mon choix.»

Maeva (doublante, sans prépa): «cette prépa regorge d’atouts. Je n’aurai jamais été aussi bien classée au premier quad sans elle».

Pour vous convaincre, n’hésitez pas à venir discuter avec nos étudiants et enseignants qui se feront

un plaisir de vous recevoir !Il n’appartient qu’à vous de nous rejoindre!Le Serment d’Hippocrate, Sainte-Clotilde.

Tél: 02 62 37 19 97 - 06 92 67 86 47e-mail: prepamedecine @orange.fr

Emmenée par une équipe pédagogique de très haut niveau, les cours d’enseignement

supérieur privé «Le Serment d’Hippocrate» a"che, dès sa première année, des résultats

époustou&ants à ce concours extrêmement ardu.

Prépa Médecine, Le Serment d'HippocrateUne prépa d'excellence à Ste-Clotilde !

Publi-reportage

Page 20: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 2013 {Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201338 39

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"Pour préserver l'ef! cacité de notre méthode, le nombre d'inscriptions est limité à 15 pour la session 2013. Les candidatures sont retenues dans l'ordre

chronologique des dates de prise de rendez-vous".DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 19 avril 2013

Expertise comptable

Commissaire aux comptes

Octobre 2012 :

50% de réussiteà l’examen national pour nos étudiants !

VAE

Valider les acquis de son expérienceLa validation des acquis de l’expérience est la recon-

naissance of!cielle de ses acquis à travers l’octroi d’un diplôme, d’un titre professionnel ou d’un certi!cat de

quali!cation. Il s’agit d’un droit inscrit au Code du travail et au Code de l’éducation. Les compétences acquises par le travail sont reconnues au même titre que celles acquises par la formation. En effet une certi!cation peut désormais être délivrée par la voie de la formation ou par la validation des acquis de l’expérience, «"à égalité de dignité"».

Qui peut s’engager dans une démarche de validation des acquis

de l’expérience"?Toute personne engagée dans la vie active est en droit de

faire valider les acquis de son expérience en vue de l’obten-tion d’une certi!cation, sous trois conditions":

National des Certi!cations Professionnelles (RNCP), créé par la Loi pour que les actes de validation soient imputables,

Il peut s’agir donc de":

paux, départementaux, régionaux) ayant fait une mandature complète.

Que peut-on valider"?Les acquis susceptibles de donner lieu à validation doivent

être en rapport direct avec le contenu du diplôme à !na-lité professionnelle ou du certi!cat de quali!cation. Ces acquis sont constitués de l’ensemble des compétences

professionnelles issues d’une activité salariée ou non, ou d’une activité bénévole (sociale, syndicale, associative,…). La durée minimale d’expérience exigée est désormais !xée à trois ans (cinq ans auparavant).

Comment !nancer une validation des acquis de l’expérience"?

Le !nancement de la VAE dépendra du statut du candidat. S’il est salarié":

cadre du plan de formation": l’entreprise prend à sa charge les frais liés à la VAE (rémunération du salarié, frais d’accompagnement et d’évaluation)

cadre d’un congé individuel VAE

Pour les autres statuts":

taires publics, dans le cadre des dispositifs existants ou programmes spéci!ques.Dans certains cas, et selon les valideurs, une participation

individuelle pourra être demandée au candidat.

Où s’informer sur la VAE"?Toute personne désirant s’engager dans une démarche

VAE peut s’adresser à un Point Relais Conseil (PRC). Les missions de ce dernier sont"d’accueillir, de conseiller, d’orienter et d’assurer un suivi post jury, mais surtout de cibler la ou les certi!cations possibles en relation avec les activités du futur candidat.

Depuis un an, un (gratuit depuis un poste !xe) a été mis en place. Il est !nancé par l’Etat et la Région Réunion. Ce numéro unique permet de s’informer sur la démarche, le coût, les délais d’une VAE.

A noter que des séances d’information collective sont pro-posées dans chaque PRC (au nombre de 5 antennes dans l’Ile"à Sainte-Marie, Saint-Benoit, Le Tampon, l’Etang-Salé et

Saint-Paul). Le calendrier de ces séances peut être consulté sur le portail Formanoo (www.formanoo.org espace Valider mon expérience > comment s’y prendre)professionnels.

Quelques éléments chiffrésDepuis le démarrage du dispositif en 2003, près de 50"000

personnes ont reçu une information sur la VAE. 7"100 personnes ont obtenu une certi!cation, totale pour 4"454 d’entre elles, partielles pour 2646.

En 2011, à La Réunion": 2"203 personnes ont été reçues en Point relais conseil dont majoritairement des femmes (61 %). A l’issue de l’entretien conseil avec le conseiller VAE, 53 % des personnes ont vu leurs projets VAE con!rmé"; 35 % ont été orientés vers d’autres dispositifs tels que une consolidation d’expériences professionnelles, des presta-tions d’orientations ou de conseils gérées par exemple par Pôle emploi"; 10 % ont été réorientées vers de la formation et en!n 2 % vers un bilan de compétences.

Dans le dispositif VAE, les certi!cateurs délivrent l’infor-mation sur leur procédure, et organisent les sessions de validation en vue d’obtenir la certi!cation. Au nombre de 13 à La Réunion, 8 sont issus des services déconcentrés de l’Etat, 2 de Chambres consulaires, 3 d’organismes privés et 1 d’une branche professionnelle. 1"131 certi!cations du niveau V (CAP/BEP) au niveau I (Master, Doctorat, Ingénieur) sont accessibles par la voie de la VAE. Concernant les cer-ti!cations non accessibles à La Réunion, des pistes de fai-sabilité restent intéressantes. En effet, selon les valideurs, les visio conférences peuvent être possibles. Les domaines accessibles entre autres sont le tertiaire, l’hôtellerie, la res-tauration, la sécurité, le service à la personne, la santé, le sport, l’animation, le tertiaire, le secteur agricole"; le BTP…

1"524 personnes se sont présentées à une session de VAE. Parmi ces personnes, 519 ont obtenu une validation totale, 283 ont obtenu une validation partielle et 196 n’ont rien obtenu.

Quelques références- Guide régional de la validation des acquis de l’ex-

périence à La Réunion. 3e édition. Sainte-Clotilde": Carif-Oref Réunion, décembre 2012

- La VAE en Chiffres": année 2011. Willy BERFROI, Marie-Christine BOYER, Marie-Françoise BUZENOT, [et al.]. Sainte-Clotilde" : Carif-Oref Réunion, Décembre 2012. 7 p.

- Les pratiques de l’information Conseil Orientation en VAE à La Réunion": ouvrage à destination des professionnels de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation. Marie-Christine BOYER, Marie-Françoise BUZENOT. Sainte-Clotilde" : Carif-Oref Réunion, décembre 2011. 74 p.

Autres publications du Carif-Oref Réunion (Disponible en téléchargement sur le site du Carif-

Oref Réunion ou en édition papier sur demande et selon la limite de stock au Carif-Oref Réunion)

Indicateur Emploi Formation. Olivier PAYET. Sainte-Clotilde" : Carif-Oref Réunion, 2012. 27 p. (Chiffres clés, 33).

Ce recueil «"Indicateurs Emploi Formation"» dresse

un panorama des principales tendances de l’acti-vité économique, du marché du travail et de la for-mation. Il s’adresse tant au grand public qu’aux acteurs locaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle.

Sport Santé et Activités physiques adaptées" : synthèse de l’enquête et répertoire des structures enquêtées. Francine DALLEAU, Olivier DEBRAY, Isabelle CORDON. Sainte-Clotilde" : Carif-Oref Réunion, décembre 2012. 90 p.

La Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, en partenariat avec les acteurs du contrat d’objectifs sport et animation a souhaité observer en 2012 les ressources humaines mobili-sées sur l’activité physique en matière de préven-tion santé et de renforcement de l’autonomie de personnes porteuses d’un handicap. C’est dans ce cadre que le Carif-Oref a mené une enquête relevant du sport santé et des activités physiques adaptées. Cet ouvrage propose une synthèse des résultats de l’enquête et une !che contact des différentes structures enquêtées.

Sites à consulterLe Portail Formanoo$: www.formanoo.org

Le site du Carif-Oref Réunion$: www.cariforef-reunion.net

Page 21: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201340 IAE

Le cadre est superbe, magni#que. Avenue de la victoire à St Denis, face à la cathédrale, dans l’un

des plus anciens bâtiments de Saint-Denis, l’Institut d’Administration des Entreprises dispense un

enseignement connu et reconnu. L’IAE de la Réunion fêtera cette année ses cinquante ans. L’occasion de

mettre en avant son très large éventail de formations…

Membre du réseau des 31 Instituts d’Admi-nistration des Entreprises de France et seul des DOM, l’IAE de La Réunion est depuis

un demi-siècle à l’écoute des entreprises de l’île en proposant des formations parfaitement adaptées à leurs besoins. Si la formation continue des cadres et des managers a fait la réputation des IAE, cette branche de l’Université de La Réunion reste mécon-nue des étudiants même si chaque année, les dif-férentes promotions font le plein. «Les étudiants nous connaissent peu, souligne Caroline Miranda, la responsable de communication, en poste depuis un an. Notre structure se positionne entre une école de management et une université, avec l’avantage des tarifs universitaires. Nous dispensons une ving-taine de formations. 11 licences, 7 master, un diplôme universitaire et un doctorat des sciences de gestion dans des domaines tels que la comptabilité-"nance, l’hôtellerie-tourisme, les ressources humaines, le marketing-vente, les prépa concours ou encore l’économie sociale et solidaire.»La moitié des cours sont dispensés par des intervenants professionnels, l’autre moitié par des enseignants qui sont à la fois docteurs et chercheurs. Des partenariats avec des entreprises ont permis la mise en place de formations en alternance ou en mode alterné. «Nous sommes dans un système universitaire classique, souligne Caroline Miranda. Les diplômes que nous délivrons sont reconnus au niveau européen, y compris en ce qui concerne les validations ou les équivalences. On invite régulièrement des professeurs d’universités

étrangères. Des cours sont dispensés en anglais et les étudiants peuvent béné"cier du programme d’échange Erasmus pour aller étudier en Europe.» L’IAE accueille chaque année plus de 550 étudiants qui doivent passer des tests de sélection - dossiers et entretiens individuels - permettant des e#ectifs adaptés. Chaque promotion compte entre 20 et 30 étudiants. «Notre mission principale reste l’insertion professionnelle de nos diplômés, explique t’elle. Notre taux d’insertion professionnelle est de 84% tout en sachant que bon nombre de nos diplômés partent ensuite à l’étranger et n’entrent pas dans nos statistiques.»Bénéficiant pour l’ensemble de ses services d’une certification Qualisert, l’IAE est adossé à un laboratoire de recherche, le CEMOI (Centre d’Economie et de Management de l’Océan Indien) où une douzaine d’étudiants sont en processus doctorant sur des périodes pouvant aller de deux à cinq ans. Elle a par ailleurs signé des contrats de recherche avec l’Etat, la Région et des entreprises privées sur des problématiques de gestion.Depuis 2012, l’institut a fait évoluer ses formations pour répondre aux attentes du marché du travail et s’est rapprochée des professionnels pour ses ateliers pédagogiques. Un diplôme de management des associations en formation continue, sur une période de deux ans et une licence tourisme ont été proposés aux étudiants. Et parmi les innovations, un Master en Management des activités touristiques répond désormais aux besoins de ce secteur.

Institut d'Administration des Entreprises de La RéunionUne nouvelle image...

Page 22: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201342

Institut de Formation de la Réunion

SERVICE A LA PERSONNE TP niv VCAP Petite Enfance Mars/Juin 2013TP Agent de Propreté et d’Hygiène Mars/Sept 2013.TP Assistante de Vie aux Familles Mars 2013.

SECRETARIAT - COMPTABILITE - INFORMATIQUE TP niv IV et IIISecrétaire Assistante Avril /juillet 2013.Secrétaire Assistante comptableSecrétaire Assistante Médico socialeAssistante de Direction Juin 2013.Comptable Gestionnaire Juil/Aout 2013CATIC Nouvelle Formation Mars 2013.

COMMERCE TP niv IV et IIIVendeur Conseil en Magasin Mars à Juin 2013.Manager Univers Marchand Avril/Juin 2013.

INFORMATIONS COLLECTIVESSt Denis - Ste Marie - St Pierre :

Le mercredi à 8h30

Le Port :Le jeudi à 8h30

FORMATIONS EN ALTERNANCE 2013Contrat et période de professionnalisation,

contrat aidés, cif, vae…

SE RENSEIGNER AU 0262 20 03 92 NORD/EST - 0262 42 48 00 OUEST

Bilan de compétences

L! "#$% &t' ( ) $n' qu( *i+, d' -.l+/t0

<< Dynamisme, passion, rigueur, enseignement de qualité au ser-vice de l’insertion professionnelle >> Félix Manent directeur artistique et co-fondateur de l’établissement indique la philosophie d’une école référencée depuis 1993 et spécia-lisée dans la formation des professionnels de la coiffure dans la zone océan indien.L’établissement doit son succès (95% de réussite en CAP) à un en-seignement de haut niveau, personnalisé et adapté à la progression de chaque élève, grâce à une équipe pédagogique recrutée parmi les meilleurs spécialistes. Les enseignants, spécialisés dans la prépara-tion des diplômes d’état, ont un langage commun et communiquent la passion de leur métier.

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LE PUBLIC Un entretien personnalisé permettra au candidat d’envisager le statut le mieux adapté pour suivre la formation : salariés en contrat de professionnalisation / congé individuel de formation, stagiaire de la formation professionnelle (demandeur d’emploi), élève en école privé….

On rêve parfait d'embrasser une autre carrière, changer de travail, ou encore se lancer dans une création d'entreprise. Pour être sûr

de ne pas faire fausse route, il existe une étape simple permettant d'évaluer les compétences acquises tout en cernant les motivations

des aspirants au cangement : le bilan de compétences

A qui s'adresse le bilan de compétences ?Le bilan de compétences s'adresse avant tout à des travailleurs,

salariés ou non, ou à des demandeurs d'emploi ayant déjà occupé un poste. Ces derniers devront en faire la demande auprès du Pôle-Emploi. Un congé de bilan de compétences peut être accordé aux salariés selon certaines conditions, (ancienneté, nombre de mois ou d'heures travaillées selon qu'il s'agit d'un CDI ou d'un CDD). Dans le cadre de ce congé, une demande de prise en charge peut être for-mulée après de l'OPACIF (Organisme Paritaire Collecteur Agréé du Congé Individuel de Formation).

Le déroulement du bilan de compétencesLe but du bilan de compétences est de cerner l'orientation répon-

dant au mieux aux attentes du béné!ciaire en fonction de ses apti-tudes et compétences. Une première phase d'étude met en valeur la motivation du béné!ciaire tout en lui expliquant comment se déroulera le bilan de compétences. Une seconde étape d'investiga-tion permet d'identi!er les envies et les acquis du béné!ciaire. En!n, la troisième phase de conclusion établit le pro!l du béné!ciaire et recoupe les informations récupérées au long du bilan pour élaborer un projet professionnel viable.

Le bilan de compétences est avant tout un outil permettant au béné!ciaire de dé!nir un projet professionnel cohérent prenant en compte ses envies et ses aptitutdes professionnelles. Ainsi, il pourra orienter au mieux sa recherche d'emploi, sa reconversion et peut-être même choisir de suivre une formation complémentaire.

Le bilan de compétences a pour objectif de permettre à des tra-vailleurs d'analyser leurs compétences professionnelles et person-nelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations a!n de dé!nir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.

Il peut être accompli, sur proposition de l'employeur, avec le consen-tement du travailleur ou à l'initiative du travailleur.

Il est réalisé par un prestataire extérieur à l'entreprise, selon des étapes bien précises. Les salariés peuvent demander à béné!cier à cette occasion d'un congé.

Cas particuliersLes jeunes en contrat d'insertion en alternance peuvent effectuer

un bilan de compétences réalisé par un organisme externe à l'en-treprise. Les salariés en congé parental peuvent effectuer un bilan tout en béné!ciant de la protection sociale des stagiaires d ela for-mation professionnelle.

Les maires, les adjoints aux maires de communes d'au moins 20.000 habitants, les présidents de conseils généraux et les vice-présidents ayant reçu délégation qui ont cessé leur activité salariée pour exercer leur mandat, ont droit, sur leur demande, à un bilan de compétences.

Démarche auprès de l'employeurLe salarié doit formuler une demande écrite d'autorisation d'ab-

sence, au titre du congé de bilan de compétences, au moins 60 jours avant la date prévue du bilan. Cette demande doit comporter les dates de début et de !n du bilan et les coordonnées de l'organisme choisi par le salarié. Lorsque le congé de bilan de compétences débute à l'issue d'un CDD, le salarié n'a pas de demande d'autori-sation d'absence à faire.

Réponse de l'employeurA réception de la demande, l'employeur dispose d'un délai de 30

jours pour accorder, ou reporter, dans la limite de 6 mois, le congé. En cas de report, il doit préciser les raisons de service qui le motive.

Démarche auprès du fonds de formationDemande de prise en charge financière du congé

Une fois l'accord de l'employeur, le salarié peut représenter une demande de prise en charge des dépenses liées à ce congé à l'orga-nisme collecteur des contributions patronales destinées au !nan-cement des congés individuels de formation et des congés de bilans de compétences, l'OPACIF (Organisme Paritaire Collecteur Agréé du Congé Individuel de Formation).

Dans certains cas la demande peut être rejetée et le salarié peut présenter un recours gracieux à l'organisme collecteur dans les 2 mois suivant la date d'envoi de la noti!cation du refus de prise en charge

(Source ONISEP).

Avant de vous reconvertirLe bilan de compétences

Page 23: Dossier emploi formation journal de l'ile de la réunion 28 02 2013 dossier

{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201344 Le contrat de professionnalisation

Qu'est-ce que la professionnalisation ? Le contrat et la période de professionnalisation sont destinés à

“favoriser l'insertion ou la réinsertion professionnelle ou le maintien dans l'emploi” de publics considérés comme prioritaires pour l'accès à la formation et ils reposent sur les principes suivants :

-sances et des expériences de chacun des béné!ciaires.

et des expériences de chacun des béné!ciaires.

dans ou hors de l'entreprise et l'exercice d'une ou plusieurs activités professionnelles, en lien avec la ou les quali!cation(s) recherchée(s).

Il est destiné à se substituer aux dispositifs de contrat en altenance existants (contrats de quali!cation d'adaptation et d'orientation). Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail qui a pour

objectif de permettre à son béné!ciaire d'acquérir un diplôme ou un titre à !nalité professionnelle, une quali!cation professionnelle éta-blie par la commission paritaire nationale de l'emploi d'une branche professionnelle ou une quali!cation dans les classi!cations d'une convention collective de branche.

Quelle est la durée du contrat ?Le contrat est conclu pour une durée déterminée ou indéterminée.

Il est établi par écrit et déposé auprès de la D.D.T.E.F.P.Lorsqu'il est à durée déterminée, il est conclu dans le cadre des

dispositions visant les contrats liés à la politique de l'emploi pour une durée de six à douze mois.

Cette période peut être portée jusqu'à vingt-quatre mois pour :

éducatif sans quali!cation professionnelle reconnue ;

de branche ou par accord collectif entre les organisations représen-tatives d'employeurs et de salariés signataires d'un accord constitu-tif d'un O.P.C.A interprofessionnel.

Ces contrats à durée déterminée peuvent être renouvelés une fois si le béné!caire n'a pu obtenir la quali!cation envisagée pour cause d'échec aux épreuves d'évaluation de la formation suivie, de mater-nité, de maladie, d'accident du travail ou de défaillance de l'orga-nisme de formation.

Quelle est la durée de la formation ? Les actions d'évaluation, d'individualisation du parcours de for-

mation, d'accompagnement externe et de formation doivent être au minimum d'une durée comprise entre 15% de la durée du contrat, sans pouvoir être inférieure à 150 heures et de 25% de la durée totale du contrat de travail à durée indéterminée ou de la période de profes-sionnalisation. Un accord de branche ou, à défaut un accord conclu entre les organisations représentatives d'employeurs et de salariés signataires d'un accord constitutif d'O.P.C.A. Interprofessionnel peut porter au-delà de 25% la durée des actions pour certaines catégories de béné!ciaires, notamment pour les jeunes n'ayant pas achevé un second cycle de l'enseignement secondaire et qui ne sont pas titu-laires d'un diplôme de l'enseignement technologique ou professionnel ou pour ceux qui visent des formations diplômantes. Ces formation sont mises en œuvre par un organisme de formation ou, lorsqu'elle dispose de moyens identi!és et structurés par l'entreprise elle-même.

Dans un délai de deux mois à compter de la date de signature du contrat, l'employeur, examine avec le titulaire du contrat et le tuteur l'adéaquation entre le programme de formation et les acquis pro-fessionnels du salarié mis en œuvre en situation professionnelle. En cas d'inadéquation, l'employeur et le titulaire du contrat peuvent conclure un avenant au contrat initial augmentant la durée de la formation et, le cas échéant, celle du contrat après l'accord de prise en charge de l'O.P.C.A. (Source ONISEP) (suite page 46)

Le contrat deprofessionnalisation

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ESTHETICIENNE

Rôles: L’esthéticienne-cosméticienne est la spécialiste des soins. Elle entretient le visage et le corps pour conserver jeunesse et beauté Fonctions : Soins visage et corps, maquillages, épilations, beauté des mains et des pieds… Elle a aussi un rôle de conseil sur le choix des produits à utiliser pour chacun selon son type de peau Qualités : douceur, sens de l’écoute et du relationnel, excellente présentation Débouchés : institut de beauté, Spa, à domicile, en salon de coiffure, conseillère en parfumerie, ou parapharmacie

CAP Esthétique Cosmétique est le diplôme de base de la profession (niveau 5)Aptitude à exercer immédiatement .Statut : salarié ou chef d’entreprise .

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Rôles : La maquilleuse est là pour atténuer les imperfections visibles à l’image, rendre naturels des visages ou réaliser un travail plus sophistiqué… Fonctions : Réalisation de maquillage beauté, artistique, photo, spécial noir et blanc, ombres et lumières, body painting, effets spéciaux, vieillissement, sur acteur ou mannequins Qualités : Travail en équipe (en collaboration avec d’autres prestataires : stylistes, photographes…) Sens artistique, très bon relationnel, créativité, minutieux. Débouchés : plateau de cinéma, studio photo, défi lé de mode, spectacle, institut de beauté, stand, podium, coulisses d’émission.

Module de maquillage professionnelAptitude à exercer immédiatement .

3 mois (273 heures)

Statut : salarié ou chef d’entreprise .

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DETAILS ETABLISSEMENTFORMATION DETAILS ETABLISSEMENTFORMATION DETAILS ETABLISSEMENTFORMATIONESTHÉTIQUE

PROTHESISTEONGULAIRE

Rôles : La prothésiste ongulaire est l’experte de la beauté des ongles! Elle sait quelle méthode sera la mieux adaptée en fonction de la nature de l’ongle et la morpho-logie des mains de la cliente. Fonctions : Conseille sa clientèle, maîtrise les techniques de façonnage de la pose de gels, résines et les décorations Qualités : précision, patience, dextérité, créativité, rigueur, professionnalisme, sens du contact Débouchés : institut de beauté, Spa, à domicile, en salon de coiffure, bar à ongles

Module de styliste ongulaireAptitude à exercer immédiatement .

15 jours (105 heures)

Coût: 1501,50!

Statut : salarié ou chef d’entreprise .

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L’objectif premier du contrôle de gestion est le pilotage du changement. Cela passe par la maîtrise du couple coût/valeur, le déploiement de la stratégie dans l’action quotidienne, le retour d’expérience et l’incitation des acteurs. La fonction Finance

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{Formation professionnelle} supplément du Journal de l’île du 28 février 201346 Le contrat de professionnalisation

A qui s'adresse-t-il ? Le contrat de professionnalisation est ouvert :

vingt-six ans qui souhaitent compléter leur for-mation initiale, quel qu'en soit le niveau, pour pouvoir accéder aux métiers souhaités.

ou plus, lorsqu'une professionnalisation s'avère nécessaire pour favoriser leur retour à l'emploi.

Il s'agit des mêmes béné!ciaires que ceux des contrat de quali!cation.

Tous les employeurs qui sont asujettis à l'obli-gation de verser une contribution à la formation professionnelle peuvent conclure un contrat de professionnalisation (à l'exception vraisemblable-ment des particuliers-employeurs) y compris les entreprises de travail temporaire dès lors que les contrats visés sont liés à la politique de l'emploi et sont conclus pour une durée indéterminée.

La période professionnalisationLa période de professionnalisation est un dis-

positif permettant de dé!nir des parcours des professionnalisation pour les salariés en CDI.

Ce dispositif est ouvert par accord de branche, à des publics prioritaires, notamment les sala-riés ayant les plus niveaux de quali!caition et les salariés ayant des quali!cations insuf!santes au regard des évolutions technologiques et orga-nisationnelles.

La période de professionnalisation est mise en œuvre sur la base des principes suivants :

-tion, en fonction des connaissances et des expé-riences de chacun des béné!ciaires,

-ments généraux, professionnels et technologiques et l'acquisition d'un savoir-faire dans l'entre-prise, d'activités en relations avec la quali!ca-tion prépaprée,

-tudes professionnelles acquises.

La période de professionnalisation

peut se dérouler : -

rié ne peut refuser le départ en formation (sauf formation hors temps de travail),

d'accepter ou de refuser la demande du salarié. Il n'y a pas de modèle unique de période mais

autant de modèles qu'il y a de situations parti-culières. Sa mise en œuvre suppose donc un tra-vail préalable de personnalisation du parcours qui suppose de :

-tion : en terme de durée, de contenu (évalua-tion, Validation des acquis de l'expérience, bilan de compétences, formation) et d'articulation des phases de formation et d'activité professionnelle,

-ment tutoral et préparer le tuteur à sa fonction,

-patible avec formation en alternance,

dehors du temps de travail.

Le saviez-vous ? -

tion professionnelle réoriente la période de pro-fessionnalisation vers les salariés fragilisés, en

l'ouvrant aux béné!ciaires d'un contrat unique -

Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail incluant une formation en alternance. Public visé, durée, salaire, droits et obligations... l'essentiel pour faire le point sur ce contrat.

Pour qui ? Ce CDD (Contrat à Durée Déterminée) ou CDI

(Contrat à Durée Indéterminée) s'adresse à des jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent acquérir une quali!cation professionnelle.

Peuvent également béné!cier de ce dispositif les demandeurs d'emploi âgés de 26 ans et plus.

Quelles formations ? Ce dispositif en alternance vise d'abord à prépa-

rer des formations courtes adaptées aux besoins des entreprises. Elles peuvent déboucher sur un certi!cat reconnu par une branche professionnelle (mécanique, bâtiment, industries alimentaires, bijouterie-joaillerie... il en existe près de 200) ou un titre répertorié au RNCP (Répertoire national des certi!cations professionnelles). Lorsque la branche professionnelle le prévoit, d'autres types de formations, y compris des diplômes d'Etat, peuvent être préparés. La formation théorique et professionnelle est dispensée en organisme de formation ou au sein des entreprises elles-mêmes.

Quelles entreprises ? Toutes les entreprises, en dehors de la fonction

publique, peuvent accueillir des jeunes en contrat de professionnalisation.

Quelle durée ? Quel que soit le type de contrat, CDD ou CDI, la

période de professionnalisation (la formation en alternance) est comprise entre 6 et 12 mois. Quand la branche professionnelle l'autorise, le contrat peut être prolongé jusqu'à 24 mois, par exemple pour préparer un BTS (Brevet de Technicien supé-rieur). Dans le cadre d'un CDI, l'action de profes-sionnalisation se déroule en début de contrat.

Le contrat de professionnalisation à durée déter-minée peut être renouvelé 1 fois, par exemple en cas d'échec au diplôme ou de maladie. La grande majorité des contrats de professionnalisation sont des CDD. Peu fréquents, les CDI s'adressent à des personnes quali!ées de niveau bac ou bac +2.

Quels droits et quelles obligations ?

Les droits du jeune en contrat de profession-nalisation sont ceux des autres salariés de l'en-treprise: congés payés (5 semaines), protection maladie, maternité, accidents du travail...

Les obligations : respecter le règlement intérieur de l'entreprise, effectuer les tâches con!ées par l'employeur ; en contrepartie, celui-ci rémunère le jeune et prend en charge sa formation. Une condition à celà : suivre les cours avec assiduité !

Un tuteur peut être chargé de guider le jeune dans ses activités en entreprise, mais ce n'est pas une obligation légale.

Quel salaire ?Tableau rémunération contrat de profes-

sionnalisation.

BAC PRO AU MINIMUMBAC PRO AU MINIMUM

AGE NIVEAU DE DÉPART : BAC PRO AU MINIMUM AUTRE NIVEAU DE DÉPART

- 21 ans 65% du SMIC 55% du SMICDe 21 à 25 ans 80% du SMIC 70% du SMIC26 ans et plus SMIC ou 85% du minimum

conventionnel (retenir le taux le plus élevé des deux)

SMIC ou 85% du minimum conventionnel (retenir le taux le

plus élevé des deux)

Rémunérations minimales sur la base d'une durée de travail équivalente à la durée légale

Prévention des Risques Professionnels

FORMATIONS 2013

Secteursspéci!ques

Formationdes

formateurs

Nouveautés

Organisationet

management

Démarche,méthodes,

outils

La formation dans votre entreprise

Communication

Risquesspéci!ques

LA LIGUE PRÉVENTION

Caisse Général de Sécurité Sociale de La Réunion Prévention des Risques ProfessionnelsImmeuble Floréal Saint Clotilde 4 Boulevard Doret 97704 Saint Denis Cedex 9

Tél : 0262 90 47 000 Fax : 0262 90 47 01 Mail : [email protected]

Organisme agréé pour la formation des représentants au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail, le Service Prévention des Risques Professionnels de la CGSS Réunion propose, aux entreprises de sa région les formations de base pour les nouveaux élus. Et, depuis plusieurs années, met également à disposition des différents acteurs de l’entreprise des dispositifs de formation intégrés au « Plan National de Formation » développés par le réseau Assurance Maladie - Risques Professionnels et l’INRS.

Ces formations régionales et certaines formations nationales sont organisées et animées directement par le Service Prévention de lan CGSS Réunion ou con!ées à des organismes de formation habilités par le réseau Assurance Maladie – Risques Professionnels et l’INRS.

Vous trouverez dans la rubrique « Nouveautés » un dispositif de formation « référent sécurité : personne compétente désigné par l’employeur » loi 2011-867 du 20 juillet 2011 »

En effet l’Art. L. 4644-1 du Code du Travail prévoit depuis le 1er juin 2012, que l’employeur doit désigner un ou plusieurs salariés compétents pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise.

« Le ou les salariés ainsi désignés par l’employeur béné!cient, à leur demande, d’une formation en matière de santé au travail dans les conditions prévues aux articles L. 4614-14 à L. 4614-16 »

Aussi, et a!n de répondre à cette nouvelle obligation le Service Prévention de la CGSS Réunion propose aux entreprises du régime général une formation de référent sécurité.A!n de faciliter la lecture de notre offre chaque !che comporte un ou plusieurs logos :

Assurance Maladie - Risques Professionnels et l’INRS.

Offre de formation disponible auprès du Service Prévention ou sur le site www.cggs.re

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