du SDIS de la CHARENTE-MARITIMElebip.sdis17.fr/espace/fichier/operation_2012/documents_de... · SDIS 17 – Le règlement opérationnel – 2013 1 du SDIS de la CHARENTE-MARITIME

SDIS 17 – Le règlement opérationnel – 2013 1

du SDIS de la CHARENTE-MARITIME

arrêté le 13 mars 2014

publié et exécutoire le 14 mars 2014


SERVICE DEPARTEMENTAL

D’INCENDIE ET DE SECOURS

PREFET DE LA CHARENTE-MARITIME

Arrêté n° 2014 - du portant approbation du règlement opérationnel

du service départemental d’incendie et de secours

------------ La Préfète de la Charente-Maritime

Officier de la Légion d'Honneur Officier de l'Ordre National du Mérite

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) et notamment ses articles L1424-1 à

L1424-45 et R1424-1 et suivants, Vu la loi n° 96-370 du 3 mai 1996 modifiée relative au développement du volontariat dans les

corps de sapeurs-pompiers, Vu la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la Sécurité Civile, Vu les arrêtés ministériels du 5 janvier 2006 modifié relatif aux formations de tronc commun des

sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, Vu l’arrêté préfectoral n°2007-3622 du 18 octobre 2007 portant approbation du Schéma

Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques de la Charente-Maritime,

Vu l’avis du Comité Technique Paritaire des sapeurs-pompiers professionnels et des personnels administratifs, techniques et spécialisés de la Charente-Maritime en date du 19 décembre 2013,

Vu l’avis de la Commission Administrative et Technique des Services d'Incendie et de Secours en

date du 21 janvier 2014, Vu la délibération n°2 du Conseil d'administration du Service Départemental d'Incendie et de

Secours en date du 21 janvier 2014, Sur la proposition de Monsieur le Directeur Départemental des Services d'Incendie et de Secours,

Arrête Article 1 : Le règlement opérationnel des services d’incendie et de secours de la Charente-Maritime, annexé au présent arrêté est approuvé. Article 2 : Le présent arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Charente-Maritime. Il sera notifié à tous les maires du département. Article 3 : A compter de l’entrée en vigueur du présent règlement, l’arrêté préfectoral du 16 février 2001 portant règlement de mise en œuvre opérationnelle du Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Charente-Maritime est abrogé.


Article 4 : Conformément à l’article R. 421-1 du Code de justice administrative, le tribunal administratif de Poitiers peut être saisi par voie de recours formé contre le présent arrêté, dans un délai de deux mois à compter de sa publication. Article 5 : Les sous-préfets, les maires des communes du département, le directeur départemental des services d’incendie et de secours, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté.

La Préfète

Béatrice ABOLLIVIER


DISPOSITIONS GENERALES ............................................................... 6

CHAPITRE I : Objet et champ d’application du règlement opérationnel ......................................... 7

CHAPITRE II : Missions et compétences du SDIS ............................................................................. 9

CHAPITRE III : Autorités de police – direction des opérations de secours .................................. 10 Section I : Le maire.............................................................................................................................. 10 Section II : Le préfet ............................................................................................................................ 11

CHAPITRE IV : Rôle et prérogatives du DDSIS ................................................................................ 12

CHAPITRE V : Organisation territoriale ............................................................................................ 13 Section I : Les groupements territoriaux .......................................................................................... 13 Section II : Centres d'incendie et de secours du SDIS .................................................................... 13

ORGANISATION OPERATIONNELLE................................................. 15

CHAPITRE I : Chaîne de commandement ......................................................................................... 16 Section I : Commandement des opérations de secours ................................................................. 16 Section II : Listes des personnels de permanence .......................................................................... 17 Section III : Alerte et engagement de la chaîne de commandement .............................................. 18 Section IV : L’officier de sécurité ....................................................................................................... 19 Section V : Personnel du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) ................................. 20 Section VI : Personnel technique ...................................................................................................... 20

CHAPITRE II : Centre de traitement de l'alerte et le centre opérationnel départemental d'Incendie et de secours ..................................................................................................................... 21 Section I : Mission du CTA/CODIS ..................................................................................................... 21

Sous-section 1 : appels impliquant le SAMU ....................................................................... 22 Sous-section 2 : gestion du 112 ........................................................................................... 22

Section II Ressources humaines du CTA/CODIS ............................................................................. 22 Sous-section 1 : missions des opérateurs du CTA/CODIS ................................................. 22 Sous-section 2 : missions du chef de salle du CTA/CODIS ................................................ 23 Sous-section 3 : missions de l'officier CODIS ...................................................................... 24

Section III : Activation du CODIS ....................................................................................................... 25

CHAPITRE III : Mise en œuvre opérationnelle sur le département................................................. 28 Section I : Engagement des moyens ................................................................................................. 28 Section II : Effectifs et moyens à mettre en œuvre .......................................................................... 29 Section III : Permanence opérationnelle des CIS ............................................................................. 29 Section IV : Encadrement des centres d’incendie et de secours ................................................... 32 Section V : Les spécialités ................................................................................................................. 33


CHAPITRE IV : Mises à disposition de moyens opérationnels ....................................................... 35 Section I : Réquisition de moyens publics ou privés à la demande du SDIS ............................... 35 Section II : Mise en œuvre opérationnelle interdépartementale ..................................................... 35 Section III : Moyens de la Sécurité civile ......................................................................................... 36 Section IV : Réquisitions des moyens du SDIS ............................................................................... 36 Section V : Services de sécurité ........................................................................................................ 36 Section VI : Interventions particulières ............................................................................................. 37 Section VII : Réserves communales de Sécurité civile et association agréées de Sécurité civile................................................................................................................... 38 Section VIII : Plan communal de sauvegarde ................................................................................... 39 Section IX : Défense extérieure contre l’incendie ............................................................................ 39

INFORMATIONS ET RENSEIGNEMENTS ........................................... 41

CHAPITRE I : Transmission des informations opérationnelles ...................................................... 42

CHAPITRE II : Renseignement des autorités.................................................................................... 44

CHAPITRE III : Information et communication aux personnes étrangères au service …………..45

ANNEXES ............................................................................................................................................. 48


DISPOSITIONS GENERALES


CHAPITRE I

Objet et champ d’application du

Règlement Opérationnel

CHAPITRE I : Objet et champ d’application du Règlement Opérationnel

Article 1 : Le présent document constitue le Règlement Opérationnel (R.O.) du Service Départemental

d'Incendie et de Secours (SDIS) de la Charente-Maritime. À ce titre :

- iI fixe les règles relatives au déroulement des opérations de secours, notamment dans les domaines portant sur l'organisation structurelle du SDIS et sur les réponses opérationnelles que ce dernier est à même d'apporter aux demandes de secours qui lui sont faites ;

- iI définit les conditions de mobilisation des ressources opérationnelles dont dispose le

SDIS ainsi que des personnels administratifs et techniques qui peuvent concourir aux missions de secours ;

- il peut être complété par des consignes opérationnelles inhérentes aux objectifs formulés

dans le Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques (SDACR).

Article 2 : Compte tenu de la grande diversité des situations opérationnelles susceptibles d'être

rencontrées par le SDIS, des cas non prévus au règlement opérationnel peuvent se présenter. Dans cette situation, il appartient aux sapeurs-pompiers d'adapter leurs réponses en gardant comme premières priorités, la rapidité et l'efficacité des premiers secours distribués dans le respect du règlement d’instruction et de manœuvre, des guides nationaux de référence relatifs aux techniques opérationnelles, du guide national de référence relatif aux emplois activités et formation de tronc commun, des référentiels emplois, activités et compétences des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels et des référentiels de spécialités.

Article 3 : Le règlement opérationnel s'applique : - à toutes les communes du département de la Charente-Maritime ; - aux entités fonctionnelles et opérationnelles constituant le SDIS, ainsi qu’aux corps

communaux de sapeurs-pompiers ;

- aux moyens extérieurs au SDIS participant aux opérations de secours sur le territoire départemental.

Article 4 :

En raison de leur situation géographique, certaines zones, situées à la périphérie du département de la Charente-Maritime, peuvent être défendues en premier appel par un Centre d'Incendie et de Secours (CIS) appartenant à un SDIS voisin. Par réciprocité, des communes des départements limitrophes peuvent être défendues en premier appel par un CIS de la Charente-Maritime.


Dans ces deux cas, des conventions interdépartementales sont établies et adoptées par les conseils d'administration des SDIS concernés. Signées par les maires et les préfets, elles portent principalement sur les modalités d'engagement des secours et s'appuient sur les règlements opérationnels des deux SDIS.

Article 5 : Le présent règlement s’inscrit dans une base documentaire constituée, entre autres, des plans de secours, ORSEC et ses annexes, des référentiels emplois, activités et compétences (REAC) et notes opérationnelles de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC). Pour leur application, des consignes opérationnelles viennent compléter ces documents. Ce sont notamment :

- les ordres d’opération ;

- les notes de service ;

- les conventions :

w service d’aide médicale urgente SAMU/SDIS, w inter services départementaux d’incendie et de secours, w avec les autres services concourants aux missions de sécurité civile (état major de zone, Centre Régional des Opérations de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) w pour opérations à caractère onéreux.

- les plans ETARE ;

- les fiches d’aide à la décision ;

- les consignes du centre de traitement de l’alerte.


CHAPITRE II

Missions et compétences du SDIS

CHAPITRE II : Missions et compétences du SDIS

Article 6 : Selon l’article L1424-2 du CGCT, le SDIS est « chargé de la prévention, de la protection et de

la lutte contre les incendies. Avec les autres services et professionnels concernés, il concourt :

- à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes ; - à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ;

- aux secours d'urgence.

Dans le cadre de ses compétences, il exerce les missions suivantes : 1. La prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile ; 2. La préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours ;

3. La protection des personnes, des biens et de l'environnement ;

4. Les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de

catastrophes ainsi que leur évacuation. »

Article 7 : Selon l’article L1424-42 du CGCT, le SDIS « n'est tenu de mettre ses moyens en œuvre que

dans le cadre des seules interventions qui se rattachent aux missions définies par le présent règlement.

Lorsqu'il est conduit à effectuer des interventions qui ne se rattachent pas directement à l'exercice de ses missions, le SDIS peut demander aux personnes physiques ou morales bénéficiaires ou à celles à l'origine de la sollicitation, une participation aux frais selon des conditions déterminées par son conseil d'administration. »

La liste de ces interventions est arrêtée par le président du conseil d'administration du service

départemental d'incendie et de secours sur proposition du directeur départemental des services d'incendie et de secours après avis du préfet.

Article 8 : Les interventions que le SDIS est en mesure d'effectuer sans qu'elles se rattachent

directement à l'exercice de ses missions ne sauraient empêcher ou gêner celles qui résultent de ses compétences propres.

À ce titre, elles peuvent être annulées, suspendues ou reportées sans préavis à partir du moment où elles sont susceptibles d'affaiblir la capacité de réponse opérationnelle du service.


CHAPITRE III

Autorités de police - Direction des opérations de

secours

Article 9 :

Dans l’exercice de leurs pouvoirs de police respectifs, le préfet et le maire mettent en œuvre les moyens relevant du service d’incendie et de secours dans les conditions prévues au présent règlement. La direction des opérations de secours (DOS) relève de l’autorité de police compétente en vertu des articles L 2212-1 et L 2215-1 du CGCT. CHAPITRE III : Autorités de Police – Direction des opérations de Secours

Section I - Le maire Section

Article 10 : Il appartient au maire de prendre toutes les dispositions pour permettre et faciliter la mise en œuvre opérationnelle des moyens du SDIS sur le territoire de sa commune. À ce titre :

- Il dirige les opérations de secours jusqu'au moment où le préfet décide de prendre les fonctions de directeur des opérations de secours ;

- Il assure, en permanence, la défense extérieure contre l'incendie, l'entretien et/ou le

développement d'un réseau d'eau adapté aux risques à défendre et/ou par l'aménagement de points d'eau naturels ou artificiels dans le respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur. Il signale au SDIS les créations, les suppressions et les indisponibilités temporaires des points d'eau ;

- Il fournit au SDIS tous les renseignements utiles ou nécessaires à la planification des

secours, notamment en matière de cartographie et de défense extérieure contre l'incendie.

Article 11 : L'efficacité et la rapidité des secours étant conditionnées, entre autres, à l'exactitude des

plans utilisés pour se rendre sur le lieu des interventions, les maires doivent informer sans délai le service opérations du groupement territorial compétent, des créations, des aménagements et des modifications touchant la voirie et l'urbanisme.


Section II - Le préfet

Section II : Le

Article 12 : Le préfet peut prendre pour chaque commune du département ou plusieurs d'entre elles et dans tous les cas où il n'y aurait pas été pourvu par les maires, toutes les mesures relatives au maintien de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité publique. Parmi celles-ci figurent en particulier celles attachées, à la défense extérieure contre l'incendie, à la fourniture des renseignements utiles à la planification des secours, à la direction des opérations de secours.

Le préfet assure la direction des opérations de secours dans les cas suivants :

- dès lors que l'événement dépasse les limites ou les capacités de la commune (en cas de grand nombre de victimes),

- Le sinistre se situe dans le cadre d’un établissement faisant l’objet d’un plan particulier

d’intervention ou de mesures spécifiques déclinées dans le plan ORSEC départemental.

Article 13 : Lorsque le préfet décide de prendre la direction des opérations de secours, il en informe les maires, par tout moyen adapté, notamment lorsque le sinistre intéresse le territoire de plusieurs communes ou susceptibles de l'être.


CHAPITRE IV

Rôle et prérogatives du DDSIS

CHAPITRE IV : Rôle et prérogatives du DDSIS

Article 14 : Conformément à l’article L1424-33 du CGCT, sous l’autorité du préfet, « le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours (DDSIS), chef de corps départemental, assure :

- la direction opérationnelle du corps départemental des sapeurs-pompiers ; - la direction des actions de prévention relevant du SDIS ; - le contrôle et la coordination de l’ensemble des centres d’incendie et de secours et des

corps communaux ; - la mise en œuvre opérationnelle des moyens de secours et de lutte contre l’incendie sur

le département. » Il a autorité sur l'ensemble des personnels et des moyens des services d’incendie et de secours de la Charente-Maritime.

Article 15 : II peut être chargé par le préfet ou le maire, de mettre en œuvre tout autre moyen public ou

privé qui serait mis à sa disposition par ces autorités.

Article 16 : Le directeur départemental des services d’incendie et de secours doit s’assurer du bon

fonctionnement des centres d’incendie et de secours en contrôlant leur organisation, la formation des personnels, l’entretien des matériels et les mesures prises dans les domaines de la prévention et de la prévision.

Il est assisté dans ses missions d’un directeur départemental adjoint. En cas d'absence ou d’empêchement, le DDSIS est remplacé par le Directeur Départemental Adjoint (DDA). En cas d'absence du DDA, l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé supplée à l'indisponibilité du DDSIS.

Article 17 : Pour l'exercice de sa mission opérationnelle, il dispose d'un centre de commandement, d’un

Centre de Traitement de l'Alerte (CTA), d'un Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours (CODIS), de groupements territoriaux et de Centre d’Incendie et de Secours (CIS).

Article 18 : Le commandement des opérations de secours lui appartient dès qu'il arrive sur les lieux d'un

sinistre. En son absence, le Commandant des Opérations de Secours (COS) est un sapeur-pompier, professionnel ou volontaire, officier, sous-officier ou gradé désigné dans les conditions fixées par le présent règlement (art. R.1424-43 du CGCT).

Article 19 : II arrête les principes d'organisation et de travail des groupements et des services, fait

contrôler l'application des instructions et des consignes opérationnelles en vigueur et précise les limites des délégations accordées à ce titre à l'encadrement du SDIS.


CHAPITRE V

Organisation territoriale

CHAPITRE V : Organisation territoriale

Section I - Les groupements territoriaux Section I : Les groupements territoriaux

Article 20 : Le groupement est une entité territoriale composée d’une structure de soutien et de coordination des Centres d’Incendie et de Secours (CIS). Il existe trois groupements territoriaux. Chacun d’entre eux est placé sous l’autorité d’un officier supérieur de sapeurs-pompiers professionnels qui reçoit l’appellation de chef de groupement.

Article 21 : Le chef de groupement est le garant du respect de la stratégie du directeur départemental. Il est également responsable sur son groupement de la préparation, du suivi et de l’exécution des opérations. À ce titre, il peut se rendre spontanément sur toute intervention sur son secteur.

Il est le conseiller technique des sous-préfets et des maires de son groupement.

Article 22 : Par délégation du DDSIS, le chef de groupement s’assure du bon fonctionnement des CIS implantés sur son territoire en contrôlant notamment leur organisation et leur capacité opérationnelle : effectifs, formation et aptitude des personnels, maintien en état opérationnel des matériels.

Section II - Les Centres d'Incendie et de Secours du SDIS (CIS) Section II : Centres d'Incendie et de Secours du SDIS

Article 23 : « Les centres d’incendie et de secours sont des unités opérationnelles principalement chargées des missions de secours » (art. R1424-39 du CGCT). Dans ce domaine, chaque CIS a compétence sur un secteur opérationnel défini en fonction de sa proximité du lieu d’intervention, ses capacités en personnel et matériels et leur adéquation à la nature de l’intervention. La couverture opérationnelle départementale par les centres d’incendie et de secours est définie dans un plan de déploiement figurant en annexe 1.

Article 24 : Les CIS sont classés en 5 catégories notées CIS A1 à CIS E en fonction de leur capacité

opérationnelle découlant de l'application du SDACR. Ce classement est détaillé en annexe 2.


Article 25 :

Les CIS sont placés sous l'autorité d'un chef de centre qui veille à l'organisation et au bon fonctionnement opérationnel de son unité. Pour cela, il est chargé de :

- veiller au maintien en état opérationnel ainsi qu’à l’entretien des véhicules, des matériels et des équipements de protection individuelle ;

- organiser la disponibilité pour préparer les listes de permanence dans le respect des

effectifs minimums ;

- assurer le suivi de la formation de maintien des acquis de ses personnels ;

- entretenir un lien permanent avec les élus de son secteur territorial.

Article 26 : Le chef de centre participe à la chaine de commandement selon son niveau de qualification opérationnelle. Il est informé des opérations importantes ou à caractère particulier sur lesquelles sont engagés ses personnels par l’officier ou le sous-officier de garde, le garde remise ou de manière automatique en utilisant les ressources du système d’alerte mis à sa disposition.

Il informe le CTA/CODIS des situations imprévisibles et exceptionnelles qui pourraient avoir des répercussions sur la qualité de la couverture opérationnelle.


ORGANISATION OPERATIONNELLE


CHAPITRE I

Chaîne de commandement

CHAPITRE I : Chaîne de commandement

Section I - Commandement des opérations de secours

Section I : Commandement des opérations de secours Article 27 :

Sous l'autorité du préfet et des maires agissant dans le cadre de leurs pouvoirs de police, la mise en œuvre de tous les moyens publics ou privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de secours est placée sous l'autorité d'un gradé qui prend les fonctions de Commandant des Opérations de Secours - COS. Il décide des actions tactiques à mettre en œuvre conformément à l'objectif fixé par le DOS.

Article 28 : Le commandement des opérations de secours s'organise hiérarchiquement selon 6 niveaux, constituant la chaîne de commandement :

Fonction Grades - DDSIS ou son adjoint colonel - chef de site lieutenant-colonel ou commandant - chef de colonne commandant à lieutenant - chef de groupe capitaine, lieutenant ou adjudant - chef d'agrès tout engin lieutenant, adjudant ou sergent - chef d’agrès 1 équipe sergent, caporal-chef ou caporal

Ces fonctions opérationnelles sont occupées par des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires, titulaires des qualifications correspondantes et inscrits sur liste d’aptitude :

- Le chef de site a vocation à être engagé sur les interventions conduisant à la mobilisation de plus d’une colonne ;

- Le chef de colonne a vocation à être engagé sur les interventions conduisant à la

mobilisation d'une colonne constituée de deux à quatre groupes ;

- Le chef de groupe a vocation à être engagé sur les interventions conduisant à la mobilisation d'un groupe ou la coordination de 2 à 4 agrès ;

- Le chef d'agrès tout engin commande seul, ou sous l’autorité d’un COS, l’engagement

opérationnel d’un agrès et assure les missions opérationnelles qui lui sont confiées ;

- Le chef d'agrès 1 équipe peut commander seul, ou sous l’autorité d’un COS, les agrès armés par 4 sapeurs-pompiers (CA, conducteur et 1 binôme) et assure les opérations de secours qui lui sont confiées;

Article 29 : Les listes d’aptitude aux fonctions opérationnelles sont établies annuellement par le DDSIS pour :

- les chefs de site, chefs de colonne et officiers CODIS sur proposition du chef de groupement opérations ;

- les chefs de groupe, chefs d’agrès tout engin et chef d’agrès 1 équipe sur proposition des chefs de centres et de groupements territoriaux.


Article 30 :

Le commandement des opérations de secours appartient au cadre d’astreinte nommément désigné. Il est systématiquement engagé conformément au présent règlement. A son arrivée sur les lieux, il effectue sa reconnaissance et prend le commandement des opérations de secours s’il le juge nécessaire.

Les fonctions de commandement ne peuvent se cumuler (un chef d’agrès ne peut être simultanément chef de groupe).

En absence du représentant de la chaîne de commandement, le commandement des

opérations de secours appartient au chef d'agrès le plus gradé. À grade égal, le commandement appartient au chef d'agrès présent le premier sur les lieux. Les personnels, encore non titulaires des unités de valeurs, sont autorisés en cas de carence d’agents qualifiés, à assurer les fonctions de chef d’agrès dans l’attente d’un gradé qualifié. Lors du départ de l’engin, cette information est alors précisée par radio au CODIS.

Article 31 : Sur son secteur de compétence territoriale, le chef de centre ou le chef de groupement

territorial, présent sur les lieux, peut prendre le COS s’il est de grade égal ou supérieur au cadre d’astreinte correspondant et s’il figure sur une liste d’aptitude à des fonctions opérationnelles égales ou supérieures.Cette disposition n’est pas transposable aux adjoints des chefs de centre ou des chefs de groupement.

Section II - Listes des personnels de permanence Section II : Listes des personnels de permanence

Article 32 : Les listes de permanence comprennent à minima les cadres suivants :

- Le DDSIS ou son adjoint ; - un chef de site ; - trois chefs de colonne ; - six chefs de groupe ; - un officier CODIS ; - un médecin sapeur-pompier; - un infirmier sapeur-pompier; - deux personnels techniques (plate forme logistique, SDIS)

Article 33 :

Le chef de groupement opérations est chargé de l’élaboration du planning de permanence des officiers CODIS et des chefs de site.

Article 34 : Le chef de groupement territorial est chargé du suivi des plannings de permanence des chefs de colonne et chefs de groupe de son groupement. Ceux-ci sont publiés au moins une semaine à l’avance, le nombre de chef de colonne ne peut être inférieur à un par groupement et le nombre de chef de groupe est défini au minimum comme suit :

- 1 secteur La Rochelle - 1 secteur Rochefort - 1 secteur Saintes - 1 secteur Saint Jean d’Angely - 1 secteur Royan - 1 secteur Jonzac

En complément, une astreinte de chefs de groupe de secteur peut être organisée par le chef de groupement territorial dans le respect des dispositions de l’article 28.


Article 35 :

Lorsque des circonstances le justifient (activité opérationnelle soutenue, évènements particuliers), la chaine de commandement peut-être renforcée sur décision du DDSIS par : - un chef de site de renfort départemental pris parmi les officiers titulaires du GOC5 (COD, chef PC de site, renfort CODIS…) - un chef de colonne de renfort départemental pris parmi les officiers titulaires du GOC4 (COD, officier sécurité, renfort CODIS…)

Article 36 : Des cadres, non inscrits sur les listes de permanence sont susceptibles de participer aux interventions du fait de leurs compétences et de leur disponibilité. Il appartient au COS ou à l'officier CODIS, de demander leur présence sur les lieux. Dans ce cas, le CODIS privilégie la proximité géographique du sinistre.

Article 37 : Les personnels de permanence peuvent ponctuellement se faire remplacer. Dans ces situations, les personnels concernés le signalent au CTA/CODIS. Ils définissent la durée du remplacement qu'ils sollicitent et s'assurent auprès du chef de salle que ce dernier dispose de tous les éléments permettant de joindre le remplaçant.

Section III – Alerte et engagement de la chaîne de commandement Section III : Alerte et engagement de la chaîne de commandement

Article 38 : L'alerte des différents niveaux de la chaîne de commandement est opérée par le CTA/CODIS en fonction du type et/ou de la gravité des interventions rencontrées ou de l’évolution de la situation, selon les procédures en cours au CTA/CODIS. Le DDSIS, établit la liste des interventions qui conduisent systématiquement, soit à des engagements immédiats, soit à la délivrance d'informations sur la situation rencontrée. Toutefois, ces consignes sont susceptibles d'appréciation de la part du chef de salle CTA/CODIS et/ou de l'officier CODIS. En cas de difficulté, il appartient au COS de demander le concours sur place du niveau hiérarchique immédiatement supérieur au sien.

Article 39 : En règle générale :

- l’opérateur CTA/CODIS alerte les chefs de groupe ; - le chef de salle CTA/CODIS alerte et/ou informe :

§ l’officier CODIS ; § les chefs de colonne.

- l'officier CODIS alerte et/ou informe :

§ les chefs de site ; § le DDSIS ou son adjoint ; § l'autorité préfectorale de permanence.

- le DDSIS alerte et/ou informe le préfet et les autorités départementales


Article 40 :

Face à des situations d'urgence particulière, le chef de salle du CTA/CODIS peut informer directement le DDSIS ou son adjoint. Dans ce cas et sans délai, il tient informé l'officier CODIS de sa démarche.

Article 41 : Les cadres appartenant à la chaîne de commandement sont tenus de s’engager sur une opération de secours dans les cas prévus sur les grilles de départs-types ou lorsqu’ils sont sollicités par le niveau hiérarchique inférieur. Les chefs de colonne et chefs de site peuvent décider de s’engager en fonction des informations qui leurs sont transmises par le CTA/CODIS.

Article 42 : À partir du moment où ils sont sollicités pour se rendre sur les lieux d'une intervention, rejoindre le CTA/CODIS ou effectuer toute mission s'inscrivant dans le cadre de leur permanence, les personnels inscrits sur les listes de permanence doivent confirmer leur départ de l'endroit où ils se trouvent.

Article 43 : Mise en œuvre de la chaîne de commandement :

- le chef de site assure une permanence sur l’ensemble du département. - les chefs de colonne assurent une permanence sur le secteur géographique des

groupements territoriaux. Pour assurer cette couverture, un minimum de 3 chefs de colonne couvre l’ensemble du département. La liste de permanence est arrêtée par le chef de groupement territorial ;

- les chefs de groupe assurent une permanence sur un secteur géographique de proximité.

Pour assurer cette couverture, un minimum de 6 chefs de groupe couvrent l’ensemble du département, et sont spécifiquement affectés à cette fonction à l’exclusion de toute autre.

Tout officier susceptible de rejoindre les lieux d’une intervention dans des délais inférieurs à ceux de l’officier de permanence peut être engagé sur l’intervention à la demande du CODIS.

Section IV - L'officier de sécurité

Section IV : L’officier de Sécurité

Article 44 : Le COS est responsable de la sécurité des personnels engagés sur l’intervention. En cas de péril imminent, il prend les mesures nécessaires à la protection de la population et à la sécurité des personnels engagés. Il en rend compte au directeur des opérations de secours (L1424-4 du CGCT) À ce titre, il peut désigner un « officier sécurité », attaché spécifiquement à cette tâche.

Article 45 : La fonction d'officier de sécurité doit être tenue par un sapeur-pompier expérimenté qui, conseiller technique du COS, doit s'assurer de l'engagement « en sécurité » du personnel en intervention et attirer l'attention du COS sur les risques engendrés. Bien que sa responsabilité ne s’exerce qu’à l’égard du service départemental d’incendie et de secours, il prend en compte la sécurité des agents des autres services engagés et demeure constamment vigilant quant aux actions menées. Il s’assure, à ce titre, que les décisions ou faits inhérents à d’autres organisations, n’engendrent pas de risques supplémentaires.


Article 46 :

Chaque service intervenant sur les opérations de secours doit disposer des équipements de protection individuelle nécessaires à la sécurité de ses personnels, notamment casques, gants et chaussures adaptés aux missions.

Section V - Personnel du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) Section IV : Personnel du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM)

Article 47 : Le médecin-chef est le conseiller médical des autorités. À ce titre, il peut être amené, en dehors de l'action opérationnelle du SDIS, à prêter son concours au préfet dans le cadre d'une crise sanitaire, de tout autre événement prévisible ou en cours, nécessitant un avis médical opérationnel. Un médecin sapeur-pompier est de permanence au niveau départemental en qualité de conseiller technique médical du COS. La liste de permanence est établie par le médecin-chef départemental. Ce médecin de permanence est engagé lorsque l’organigramme des départs le prévoit ou à la demande du COS présent sur les lieux. Il est informé pour toute intervention particulière, dans des conditions précisées par une note de service.

Article 48 : Sur décision du DDSIS, une permanence médicale et/ou paramédicale peut être tenue au CODIS ou dans les centres.

Article 49 : Dans certaines circonstances opérationnelles, sur décision du DDSIS, une permanence de pharmacien, de vétérinaire, de psychologue sapeur-pompier peut être organisée au niveau départemental.

Article 50 : Un soutien sanitaire des sapeurs-pompiers en intervention est organisé. Une permanence des

infirmiers sapeurs-pompiers est assurée dans ce but, selon une liste validée par le médecin-chef.

Section VI - Personnel technique Section V : Personnel technique

Article 51 : Selon les contraintes de service ou dans certaines circonstances opérationnelles, des personnels techniques ou administratifs appartenant aux services chargés de l'informatique opérationnelle, des transmissions, de la logistique, des opérations ou du secrétariat, peuvent être conduits à assurer des astreintes techniques départementales ou des missions ponctuelles dans le cadre de leur compétence.

Article 52 : L'organisation de ces astreintes techniques dépend des chefs de service concernés. À cet effet, ils établissent des tableaux portant la liste de leurs personnels susceptibles d'assurer ces astreintes ainsi que les créneaux horaires dans lesquels elles s'inscrivent.

Article 53 : Lorsqu'ils sont appelés à intervenir pour une mission à caractère opérationnel dans le cadre de leurs astreintes, les personnels techniques sont hiérarchiquement dépendants du COS.


CHAPITRE II

Centre de traitement de l'alerte et

centre opérationnel départemental d'incendie et de secours

CHAPITRE Centre de Traitement de l'Alerte et le Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours

Section I - Missions du CTA/CODIS

Section I : Mission du CTA/CODIS Article 54 :

Placé sous l'autorité d'un chef de salle, le Centre de Traitement de l’Alerte (CTA) a pour missions principales de :

- réceptionner les appels d'urgence transitant par le "18", le "112" et tout autre moyen ; - alerter et engager les secours ; - suivre les interventions courantes ; - veiller les fréquences radio attribuées ; - informer ou faire informer les autorités ; - assurer la gestion opérationnelle jusqu’à l’activation du CODIS ; - assurer la clôture des interventions.

Article 55 : Seul le CTA/CODIS est compétent pour engager les moyens de secours du SDIS et les renforts. L’organigramme des départs-types est fixé par note de service du DDSIS.

Il respecte les principes suivants : - les missions de lutte contre l’incendie pour feu de structure donnent lieu à l’engagement

d’au moins un Fourgon Pompe Tonne (FPT) ou d’un Véhicule de Première Intervention (VPI) complété d’un FPT. Les incendies se propageant à l’air libre (champs, forêts…) donnent lieu à l’engagement d’au moins 2 Camions Citernes Feux de Forêts (CCF). Dans tous les cas, l’effectif engagé comprend au minimum 6 sapeurs-pompiers. Pour l’application du présent règlement un « incendie » est un grand feu qui, en se propageant, est susceptible de causer des dégâts importants.

- Les autres missions pour départs de feu (mobilier urbain, poubelles, haies et autres feux à l’air libre de taille réduite) donnent lieu à l’engagement d’au moins un VPI ou un CCF ou un FPT armé comme défini en annexe 4.

Les missions de secours d’urgence aux personnes telles que définies en annexe 6 donnent lieu à l’engagement d’au moins un Véhicule de Secours Aux Victimes (VSAV) ou d’un Véhicule de Prompt Secours (VPS) complété d’un VSAV. L’effectif engagé comprend au minimum 3 sapeurs-pompiers. Lorsque la notion de détresse vitale est identifiée dèsl’appel ces moyens peuvent être complétés par un Véhicule de Secours Santé (VSS) armé d’un médecin ou d’un infirmier sapeur-pompier. Les autres missions d’assistance aux personnes (relevages de personnes, ouverture de porte sans risque identifié, ascenseur bloqué….) donnent lieu à l’engagement d’au moins un Véhicule Tous Usages ou d’un VPS armé comme défini en annexe 4. Pour les autres missions prévues par l’article L1424-2 les moyens doivent être mis en œuvre par au moins deux sapeurs-pompiers.


Article 56 :

Lors des situations conduisant à l'arrivée d'un grand nombre d'appels ou préventivement en cas d’alerte météorologique, le CTA/CODIS peut être renforcé par un complément d'opérateurs. À cet effet, les opérateurs qui sont également sapeurs-pompiers volontaires, doivent répondre à la sollicitation du CTA/CODIS prioritairement à tout autre engagement opérationnel. Dans le cas où ils sont engagés sur opérations, il est pourvu dans les plus brefs délais à leur remplacement, pour leur permettre de rejoindre le CTA/CODIS. Sous-section 1 : appels impliquant le SAMU

Article 57 : Pour la gestion des appels concernant le secours à personne, le CTA et le Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA) du SAMU disposent de moyens d'interconnexion.

L'information commune des deux structures, le déclenchement des moyens adaptés et la coordination entre les deux services sont régis par une convention annexée au présent règlement.

Article 58 : Lorsque la régulation de l’appel conduit à l’engagement des secours du SDIS, celui-ci reste maître du choix du ou des moyens les plus adaptés à la réalisation de la mission. Sous-section 2 : gestion du 112

Article 59 : Le "112" est le numéro d'appel unique européen. Il abouti au CTA-CODIS.

Article 60 : Lors de la réception d'un appel provenant du "112" qui s’avère être de la compétence du SAMU, de la police ou de la gendarmerie, l'opérateur CTA doit, dans les meilleurs délais :

- informer le requérant du transfert d'appel vers le service compétent ; - transmettre l'appel vers le centre opérationnel compétent.

Section II – Ressources humaines du CTA/CODIS Section II Ressources humaines du CTA/CODIS

Article 61 : Le CTA/CODIS dispose d'opérateurs, de chefs de salle et d’officiers CODIS formés et affectés spécifiquement. Ses effectifs minimums sont définis en annexe. Sous-section 1 : missions des opérateurs du CTA/CODIS

Article 62 : Lors de la réception des appels d'urgence, les opérateurs CTA recherchent toutes les informations nécessaires à une bonne analyse de la demande de secours.


Article 63 :

En fonction des informations fournies par les appelants, les opérateurs recherchent dans la liste des départs types, ceux qui correspondent le plus précisément à la nature des interventions. Ils veillent à engager les moyens adaptés en se fondant sur les départs types proposés par le système d'aide à la décision. Toute modification des départs types effectuée par les opérateurs est soumise à l’appréciation du chef de salle. En cas de besoin, le chef d’agrès ou le chef de groupe peut proposer l’engagement de moyens complémentaires à ceux prévus par le CTA. Si la demande est motivée, l’engagement est validé par le chef de salle. Seul le chef de salle est habilité à désengager des moyens avant leur arrivée sur les lieux.

Article 64 : Les opérateurs doivent compléter le nombre de sapeurs-pompiers engagés lorsque celui-ci n’est pas conforme à l‘annexe 4 du présent règlement. Pour cela, ils peuvent engager un ou plusieurs moyens en complément du corps départemental ou des centres des SDIS voisins dans le cadre des conventions. Le chef d’agrès d’un engin qui est en sous-effectif au départ doit le signaler par radio au CTA/CODIS.

Article 65 : Dans le cadre de la veille des fréquences radio, les opérateurs s'assurent de la cohérence des horaires :

- de départ en intervention ; - d'arrivée sur les lieux ; - de disponibilité des moyens sur leur secteur ; - de réception des messages radio ainsi que leur contenu.

Article 66 : Les opérateurs du CTA/CODIS informent le chef de salle pour toutes les interventions :

- dont la nature n'est pas habituelle ; - nécessitant l'information d'un ou de plusieurs échelons de la chaîne de commandement

et/ou du médecin de permanence départementale ;

- impliquant la mise en œuvre de renforts immédiats ;

- pour lesquelles les effectifs engagés ne sont pas conformes aux départs types ;

- pour tout départ en intervention non effectué en moins de 10 minutes, après avoir engagé le moyen opérationnel adapté le plus proche.

Ils ont également le devoir d'informer le chef de salle, s'ils constatent une anomalie sur tout ou

partie du système de gestion des appels, que celle-ci intéresse ou non une intervention en cours.

Article 67 : En cas de doute avéré sur un appel, il est procédé à une réécoute immédiate et un réexamen des éléments recueillis par l’opérateur. Sous-section 2 : missions du chef de salle du CTA/CODIS

Article 68 : Le chef de salle a pour fonction principale de veiller à la bonne distribution des secours, au maintien de la couverture opérationnelle et à la remontée d’informations. Pour ce faire, il a autorité sur les opérateurs présents dans le CTA/CODIS.


Article 69 :

Le chef de salle doit en particulier :

- organiser le travail des opérateurs en fonction de l’activité opérationnelle (notamment organiser des séances de formation de maintien des acquis lorsque l’activité le permet) ;

- contrôler le travail des opérateurs ;

- s'assurer du suivi des interventions ;

- informer la chaîne de commandement (chef de groupe et de colonne) et l’officier CODIS ;

- prendre toutes dispositions pour que les informations importantes soient conservées en vue d'un retour d’expérience ou du traitement d’un éventuel contentieux ;

- tenir à jour la main courante dans laquelle sont consignés journellement les présences des opérateurs, les incidents intéressant le CTA/CODIS ;

- prendre en compte, dès sa prise de garde, les manifestations temporaires, les indisponibilités de véhicules, de personnels, de CIS, les tableaux de garde opérationnelle et les consignes particulières ;

- procéder aux vérifications techniques journalières nécessaires à la bonne marche du CTA/CODIS ;

- s'assurer que les opérateurs ont pris connaissance des éléments techniques et opérationnels indispensables à la réussite des interventions.

Article 70 : Pour toute situation opérationnelle, technique ou administrative particulière, le chef de salle du CTA/CODIS doit solliciter l'officier CODIS.

Article 71 : Le chef de salle veille à ce que les effectifs des équipes spécialisées engagées soient conformes au règlement de mise en œuvre opérationnelle des spécialités. Sous-section 3 : missions de l'officier CODIS

Article 72 : L'officier CODIS a une compétence opérationnelle départementale et pour mission de superviser les actions du CTA et d'animer le CODIS. Il est secondé dans ce rôle par un chef de salle présent en permanence au CTA. L’officier CODIS est chargé notamment de :

- l’analyse quotidienne de la situation générale sur le département (prévisions météorologiques, manifestations particulières programmées, etc.) ;

- l’analyse quotidienne de la couverture opérationnelle et de l’état des moyens opérationnels du SDIS en personnel et matériels ;

- prendre les mesures de redéploiement nécessaires en liaison avec les chefs de colonne de permanence concernés, en cas de défaut de matériel sur un secteur ;

- informer le chef de colonne de permanence concerné, en cas de défaut de personnel sur un centre de secours ;

- vérifier la disponibilité de chefs de colonne et chefs de site, hors permanence chaine de commandement, pour armer un PC de site et le Centre Opérationnel Départemental (COD) ;

- informer le DDSIS et l'autorité préfectorale ainsi que le chef de site et le chef de groupement.


Article 73 :

L'officier CODIS peut, si les situations qu'il rencontre le justifient, solliciter directement toutes les structures et autorités départementales ou extra départementales susceptibles de le renseigner ou de concourir à la mise en œuvre opérationnelle.

Article 74 : L’officier CODIS dans le cadre de ses fonctions, peut être amené à assurer des gardes au CODIS, en particulier en cas d'évènement climatique prévu ou d’activité opérationnelle soutenue.

Section III - Activation du CODIS Section III : Activation du CODIS

Article 75 : Le CODIS est l'organe de coordination de l'activité opérationnelle du SDIS et de remontée d’informations au préfet.

Article 76 : En période d'activité opérationnelle normale, la fonction CODIS est veillée par le chef de salle qui :

- se tient régulièrement informé de la situation opérationnelle ; - tient à jour les fichiers attachés aux personnels et aux matériels opérationnels de manière

à pouvoir anticiper l'évolution de toute situation opérationnelle ;

- assure une veille radio permanente sur les fréquences opérationnelles, de commandement et de sécurité accueil ;

- recherche et transmet au COS toute information relative à l’opération en cours ;

- diffuse le Bulletin de Renseignements Quotidien (BRQ).

Article 77 : Le commandement du CODIS est assuré par l'officier CODIS de permanence. Lorsqu'il n'est pas sur les lieux, il appartient au chef de salle de commencer son activation opérationnelle et sa montée en puissance lorsque la situation opérationnelle le justifie.

Article 78 : Le passage d'une période d'activité opérationnelle normale à une période d'activité opérationnelle exceptionnelle peut conduire à un renforcement du CODIS en personnel. La montée en puissance du CODIS :

- est systématique à partir du moment où le commandement des opérations de secours sur le terrain implique les niveaux chef de colonne ou chef de site, avec la mise en place d’un poste de commandement de colonne ou de site ;

- résulte d'une décision de l'officier CODIS lorsqu'il juge qu'une ou plusieurs interventions

nécessitent une montée en puissance immédiate de la chaîne de commandement.


Article 79 : En période d'activité opérationnelle exceptionnelle et en complément des fonctions liées à une période d'activité normale, l’officier CODIS :

- active la fonction « Renseignements ». Le personnel affecté à cette mission :

• renseigne et engage selon les critères définis dans le présent règlement la chaîne de commandement, les officiers en astreinte, chef de colonne, chef de site et directeur ;

• renseigne l’autorité préfectorale sur le déroulement des interventions au moyen soit

BRQ, appel direct, réseau informatique SYNERGIE ;

• traite les messages transmis par le COS ;

• recueille les informations auprès du COS ;

• analyse les informations recueillies sur le sinistre et la zone d’intervention et les complète le cas échéant.

- active la fonction « Moyens ». Le personnel affecté à cette mission :

• transmet au CTA les demandes de renfort formulées par le COS ; • dresse en temps réel, un bilan des moyens engagés et disponibles ;

• réorganise la couverture opérationnelle en renforçant les centres de secours

stratégiques, définis dans le présent règlement ;

• prépare les relèves en fonction des demandes du COS ;

• effectue les demandes extérieures de renfort auprès du Centre Opérationnel Zonal (COZ) ;

• fait accueillir les renforts extérieurs et organise leur acheminement sur le lieu des

opérations ;

• prépare les ordres d'opérations nécessaires à la constitution des colonnes de renfort,

• assure la direction des réseaux de transmission dans le cadre défini par l'ordre de base départemental des systèmes d’information et de communication.

Ces fonctions sont tenues par des chefs de salle ou des officiers CODIS appelés en renfort. La fonction « Action » étant occupée par l’officier CODIS de permanence. Le CODIS peut être activé en tant que de besoin suivant le tableau ci-dessous : Niveau du PC personnels affectés responsable Niveau sans activation de PC

1 chef de salle

officier CODIS

Niveau PC de Colonne

1 fonction Moyens 1 fonction Renseignements

officier CODIS (action, anticipation)

Niveau PC de Site

1 officier Moyens 1 officier Renseignements 1 officier Action 1 officier Anticipation

chef CODIS (officier supérieur, chef de site)


Article 80 :

Le CODIS tient à disposition du COS des Postes de Commandement (PC) mobiles du niveau chef de colonne à chef de site. Le mode de mise en œuvre des PC est précisé par une fiche procédures opérationnelles.

Article 81 : Lorsque le COD est activé, conformément aux dispositions générales ORSEC, le CODIS transmet régulièrement des points de situation (fonction renseignements) sur les opérations en cours à l’officier responsable de la cellule secours-sauvetage. Il lui exprime également les demandes de renfort (fonction moyens) à destination d’autres services ou de moyens extra-départementaux après validation de l’officier CODIS. L’officier responsable de la cellule secours-sauvetage répercute au CODIS les consignes et décisions émanant de l’autorité préfectorale ainsi que les renseignements issus des points de situation.

Article 82 : Le CTA/CODIS peut être partiellement suppléé par les CIS lors :

- d'indisponibilité du système d'alerte central ; - d’opérations importantes nécessitant une gestion de relèves ;

- d’interventions multiples nécessitant une gestion locale des adresses, des sapeurs-

pompiers, des véhicules, des matériels, etc. ;

- d’opérations particulières conduisant à la mise en place de dispositifs opérationnels préventifs.

À cet effet, le chef de centre dispose d’un local « standard » spécialement aménagé, afin de

pouvoir être transformé en PC. Dans les CIS A et B en complément des moyens précités, une salle est pré-équipée et maintenue disponible afin de pouvoir assurer cette fonction.


CHAPITRE III

Mise en œuvre opérationnelle

sur le département

CHAPITRE III : Mise en œuvre opérationnelle sur le département

Section I - Engagement des moyens Section I : Engagement des moyens

Article 83 : Les moyens des CIS sont engagés, tant en premier départ qu'en renfort, par le CTA/CODIS. Ils sont susceptibles d'être engagés sur toute l'étendue du département de la Charente-Maritime, voire à l'extérieur du département.

Article 84 : L'engagement de tout agrès d'un CIS doit faire l'objet d'une confirmation de départ au CTA/CODIS par status. Dans le cas où l’effectif serait incomplet et, en particulier, en cas d’absence d’encadrement dans l’engin, le CTA/CODIS est averti par radio.

Article 85 : Lorsqu'une demande de moyens de secours, ayant un caractère d'urgence, est directement formulée à un sapeur-pompier présent dans un CIS ou se trouvant à proximité, celui-ci :

- engage immédiatement les moyens dont dispose le CIS qui lui semblent les mieux adaptés à la situation rencontrée ;

- informe sans délai le CTA/CODIS de l'heure à laquelle la demande a été formulée, de la

nature de l'intervention, de sa localisation et des moyens engagés par le CIS.

Après analyse des renseignements qui lui sont fournis, le CTA/CODIS adapte, si nécessaire, les moyens mis en œuvre par le sapeur-pompier appelant. Le CTA/CODIS assure le suivi de l'intervention.

Article 86 : Lorsqu'une demande de secours ayant un caractère non urgent est directement formulée à un sapeur-pompier présent dans un CIS ou se trouvant à proximité, ce dernier la retransmet au CTA/CODIS qui décidera des moyens à engager.

Article 87 : Un chef d’agrès ou chef de groupe peut, compte tenu de sa connaissance du secteur, solliciter une modification à l'ordre d'engagement des moyens, qu'il s'agisse de l'engagement du 1er départ d'un moyen complémentaire ou de la substitution d'un moyen demandé par un moyen supposé équivalent, en motivant sa demande.


Article 88 :

Les CIS de catégorie D interviennent :

- dans le cadre du secours à victimes :

• s’ils disposent d’un VSAV dans le même cadre que les autres CIS. • s’ils ne disposent pas d’un VSAV :

o en prompt secours, dans le cadre de détresses vitales ou de circonstances

relevant de l’urgence ou pour toute intervention sur la voie publique. o lorsque les délais prévisibles d’intervention des moyens engagés sont

supérieurs à 30 mn dans l’attente de l’arrivée d’un VSAV ;

o pour relevage de personne. Ils ne sont pas engagés : en cas de carence d’ambulance privée ou en cas de présence d’un Dispositif Prévisionnel de Secours (DPS) ou d’un poste de secours, en cas d’intervention de secours à personne à domicile n’entrant pas dans le cadre du prompt secours.

- dans le cadre de la lutte contre les incendies : en premier secours ou en complément d’un CIS ;

- dans le cadre d’opérations diverses : ils peuvent intervenir seuls.

Dans tous les cas, les personnels d’un CIS de catégorie D peuvent compléter les effectifs d’un agrès d’un autre CIS pour tout type d’intervention.

Section II - Effectifs et moyens à mettre en œuvre Section II : Effectifs et moyens à mettre en œuvre

Article 89 : Les moyens et les effectifs à mettre en œuvre sont déterminés en fonction de la nature du sinistre (R 1424-42 du CGCT) :

- missions de lutte contre l'incendie : au moins un engin pompe-tonne et six sapeurs-pompiers ;

- missions de secours d'urgence aux personnes : au moins un véhicule de secours aux

victimes et trois sapeurs-pompiers ;

- autres missions : par au moins deux sapeurs-pompiers, complétés le cas échéant par des moyens et des effectifs spécialisés.

Article 90 : Les missions de secours d’urgence aux personnes sont définies en annexe 6.

Article 91 : Les effectifs à mettre en œuvre pour l'armement des moyens du SDIS sont définis en annexe 4 du présent règlement qui précise les valeurs minimales et maximales.

Article 92 : Lorsque l’effectif nominal d’un engin n’est pas atteint, le CTA/CODIS engage immédiatement un moyen de secours d’un autre CIS.


Article 93 :

Les personnels des CIS ne sont autorisés à armer les moyens de secours que s'ils sont déclarés aptes à l'exercice de la fonction opérationnelle qu’ils vont occuper. Chaque sapeur-pompier veille au maintien de sa capacité opérationnelle tant professionnelle que physique.

Section III : Permanence opérationnelle des centres d'incendie et de secours

Article 94 : Pour assurer la mise en œuvre des moyens de secours, les CIS disposent d'un effectif de permanence composé de sapeurs-pompiers professionnels et/ou volontaires.

Article 95 : Les effectifs de permanence journalière des CIS sont définis par catégorie, en annexe 3, conformément aux objectifs du SDACR.

Article 96 : En toutes circonstances, les effectifs minimums de sapeurs-pompiers professionnels de garde doivent être conformes à ceux précisés par arrêté du préfet et du président du CASDIS.

Article 97 : Le terme "permanence" est un terme générique qui correspond aux situations suivantes :

- garde : sapeurs-pompiers consignés à la caserne pour un temps donné. Les sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels alertés en position de garde doivent rejoindre l’engin au départ en moins de 3 minutes selon les circonstances ;

- astreinte : sapeurs-pompiers susceptibles de rejoindre l’engin au départ dans un délai de

8 minutes. Le chef de centre est responsable du respect des effectifs minimums de permanence arrêtés au présent règlement. Il doit organiser la permanence opérationnelle de manière à répondre aux effectifs définis, en s’attachant à les maintenir de façon la plus constante possible. Il élabore, au moins une semaine à l’avance, un planning de permanence qu’il publie sur le système de traitement de l’alerte. Le CTA/CODIS doit avoir connaissance des effectifs de permanence réels de chaque CIS, afin d’adapter la réponse opérationnelle.

Article 98 : Autres positions :

- disponible : position déclarée par le sapeur-pompier qui autorise son engagement en intervention en complément des effectifs de permanence. Le sapeur-pompier est susceptible de rejoindre le centre dans un délai d’environ 8 minutes.

- réserve : position déclarée par le sapeur-pompier qui autorise son engagement en

intervention en complément des effectifs de permanence et susceptible de rejoindre le centre dans un délai d’environ 11 minutes ;

- garde exceptionnelle : position de garde non programmée qui répond à des conditions

opérationnelles particulières : tempête, événement particulier sur le secteur du CIS nécessitant le maintien d’effectifs au centre, sur demande ou après accord de l’officier CODIS.

Article 99 :

Les délais de départ dépendent du type de permanence assurée par les sapeurs-pompiers. Ils sont mesurés depuis l'activation des récepteurs d'appels sélectifs, jusqu'au départ de l’engin.


Article 100 :

Le chef de centre de secours de catégorie C et D dispose d’un volume d’heures de gardes qu’il peut utiliser afin d’améliorer la disponibilité de ses effectifs et d’assurer une meilleure réponse opérationnelle, durant une période donnée. Ces périodes sont modulables par le chef de centre sur l’année par période de 4 à 12 heures.

Article 101 : Dans le cadre de situations exceptionnelles, l'officier CODIS peut, en liaison avec le chef de centre, faire procéder au renforcement ponctuel des effectifs de permanence d'un CIS en dépassant les valeurs fixées par le présent règlement.

Article 102 : En cas d’activité opérationnelle plus importante statistiquement prévisible, le chef de centre peut augmenter ses effectifs pendant la durée de l’évènement. Pour tenir compte de ces risques particuliers, le chef de groupement peut augmenter les effectifs minimums de permanence d’un CIS.

Article 103 : Les effectifs des centres d’incendie et de secours peuvent être complétés par des sapeurs-pompiers volontaires « saisonniers » en période de « haute saison » (cf. annexe 3) ou lors de circonstances particulières pour :

- répondre à l’augmentation prévisible des interventions et à l’augmentation des délais de route ;

- permettre le maintien des effectifs pendant les périodes de congés annuels des SPP et SPV.

Les effectifs saisonniers font l’objet d’une détermination annuelle fixée par le DDSIS, sur proposition des chefs de groupements territoriaux, prenant en compte l’évolution des critères définis ci-avant.

Article 104 : Lorsque l'engagement de plusieurs centres de secours ne permet plus l'envoi des moyens sur un secteur, dans les conditions ordinaires prévues par le présent règlement, le CTA/CODIS peut procéder à une réorganisation de la couverture opérationnelle. Il reconstitue les effectifs des centres en déplaçant un ou des engins de CIS. En priorité, il repositionne des engins dans les 15 centres de secours stratégiques.

Groupement CIS

Nord

La Rochelle- Mireuil La Rochelle-Villeneuve Saint-Martin-de-Ré Courçon Surgères

Centre

Rochefort Saintes Saint-Jean-D’angély Saint-Pierre-d’Oléron Aulnay de Saintonge Marennes

Sud

Royan Jonzac Saint-Fort-sur-Gironde Montguyon


Article 105 : Tout sapeur-pompier peut être amené à effectuer des permanences dans un autre CIS que celui d’affectation principale, lors de situations particulières.

Section IV - Encadrement des centres d’incendie et de secours Section IV : Encadrement des centres d’incendie et de secours

Article 106 : Le chef de centre encadre l’ensemble des personnels du centre d’incendie et de secours. Il

entretient des relations avec les élus de son secteur de compétence territoriale, ainsi qu’avec les autres services publics ou privés générateurs de risques ou exerçant une compétence relative à la sécurité. Il rend compte à son chef de groupement territorial.

Article 107 :

Le chef de centre s’assure de la rédaction des comptes rendus de sortie de secours (CRSS) par les personnels dans les délais et conditions précisés à l’article 154.

Article 108 : Dans les domaines attachés à la prévision des risques, le chef de centre développe les actions visant à faciliter le déroulement des interventions susceptibles de se produire sur son secteur territorial. Elles concernent principalement les informations opérationnelles relatives aux personnels et matériels, la mise à jour des plans de secteur, l'organisation des manœuvres, la connaissance des défenses hydrauliques et le retour d'expérience.

Article 109 : L’officier de garde et le sous-officier de garde encadrent l’ensemble des personnels de la garde. Ils ont pour mission de :

- veiller au maintien du potentiel opérationnel de la garde ; - contrôler l’engagement des moyens de secours de leur centre dans le respect du

présent règlement ; - renseigner le système de gestion de l’alerte en temps réel ; - contrôler la formation quotidienne et l’activitéphysique des personnels.

Il reconstitue l’effectif du centre en rappelant les personnels d’astreinte ou de repos dans la limite des véhicules restant à armer. Il veille à disposer d’effectifs suffisants en nombre, grades et qualifications. Il est chargé de l’information opérationnelle du chef de centre. Il est le correspondant du CTA/CODIS. Il est chargé de prévoir et d’organiser les relèves en cas d’engagement des secours lors des opérations de longue durée. Il est placé sous l’autorité hiérarchique du chef de centre ou de son adjoint.

Article 110 : Un garde remise peut être alerté, en complément des effectifs, pour effectuer les différentes tâches concomitantes à un départ : fermeture des portes du centre de secours, information des autorités communales et du chef de centre, préparation des lots, recherche de personnel disponible. Par ailleurs, il constitue un secours, en cas de défaillance de l’alerte d’un des sapeurs-pompiers de l’équipe mobilisée.


Section V – Les spécialités

Section V : Les spécialités

Article 111 : Le SDIS dispose des équipes spécialisées suivantes :

- une équipe risques technologiques en capacité de mettre en œuvre une unité de reconnaissance (1 chef d’équipe et 2 équipiers), une unité d’intervention (1 chef d’équipe et 2 équipiers) et un chef de cellule . Cet ensemble forme la Cellule Mobile d'Intervention Chimique (CMIC) 17. Elle est également en capacité de mobiliser une équipe de reconnaissance radioactivité (1 chef d’équipe et 2 équipiers) ;

- une équipe Groupe de Reconnaissance et d'Interventions en Milieux Périlleux (GRIMP)

en capacité de mettre en œuvre une unité GRIMP (1 chef d’unité et 4 sauveteurs) ;

- une équipe cynotechnique en capacité de mobiliser une unité cynotechnique (2 conducteurs dont 1 chef d'unité) ;

- une équipe nautique en capacité de mobiliser une unité de plongée (1 chef d’unité et 2

plongeurs) et sept unités de sauveteurs aquatiques judicieusement répartis;

- une équipe spécialisée en feux de navires, investigation et recherche de longue durée, en capacité de mobiliser une unité d’attaque (1 chef d’unité et 6 équipiers).

Article 112 : L’organisation et le fonctionnement des équipes spécialisées fait l’objet de règlements de mise en œuvre opérationnelle validés par un ordre d’opération.

Article 113 : Pour être considérée comme opérationnelle, une équipe spécialisée doit disposer d'un personnel entraîné et contrôlé conformément aux textes en vigueur.

Article 114 : Le chef du groupement opérations s'assure du bon fonctionnement des équipes spécialisées qui sont placées sous la responsabilité d’un Conseiller Technique Départemental (CTD).

Article 115 : Des listes d'aptitude portant les noms des sapeurs-pompiers appartenant aux équipes spécialisées sont établies annuellement par le chef de corps sur proposition du chef de groupement opération après avis du CTD. Lorsque la procédure réglementaire le prévoit, les listes d'aptitude font l'objet d'un arrêté préfectoral.

Article 116 : En complément des équipes spécialisées, le SDIS 17 dispose de personnels formés à des techniques opérationnelles pour faire face à des risques particuliers. Ce sont notamment :

- les techniques d’intervention animalières ;

- les techniques d’intervention en sauvetage déblaiement ;

- les feux de liquides inflammables ;

- les feux de forêts.

Des Conseillers Techniques Départementaux compétents dans ces domaines peuvent-être désignés par le Directeur départemental.


Article 117 :

Des personnels du SDIS formés à la recherche des circonstances et des causes d’incendie peuvent-être engagés à la demande de l’officier CODIS ou d’un chef de colonne. Ils se mettent à la disposition du COS dès leur arrivée sur les lieux


CHAPITRE IV

Mises à disposition

de moyens opérationnels

CHAPITRE IV : Mises à disposition de moyens opérationnels

Section I - Réquisition de moyens publics ou privés à la demande du SDIS Section I : Réquisition de moyens privés à la demande du SDIS

Article 118 : Lorsque les conditions opérationnelles le justifient, le COS peut demander aux autorités administratives compétentes, la mise à disposition par voie de réquisition, de moyens complémentaires publics et/ou privés. Les moyens réquisitionnés sont placés sous son autorité conformément à l'article 27.

Article 119 : Le COS peut exceptionnellement requérir des personnels non sapeurs-pompiers ou réquisitionner des matériels oralement, au nom d’une autorité de police administrative, et en cas d'urgence avérée. l’ordre de réquisition doit ensuite être confirmé par écrit par l’autorité de police administrative compétente.

Section II - Mise en œuvre opérationnelle interdépartementale Section II : Mise en œuvre opérationnelle interdépartementale

Article 120 : En application du présent règlement, les conventions portant sur l'engagement des moyens du SDIS pour défendre certaines communes des départements limitrophes, fixent les règles à appliquer en matière d'alerte, de commandement, de remontée des informations, de remboursement des frais engagés et de responsabilité des SDIS. De même, les conventions, portant sur l’engagement des moyens des départements limitrophes pour défendre certaines communes du département de la Charente-Maritime, fixent les règles à appliquer en matière d'alerte, de commandement, de remontée des informations, de remboursement des frais engagés et de responsabilité des SDIS.

Article 121 : L'officier CODIS avise le DDSIS de la nature et de l'importance des moyens engagés par le SDIS à l’extérieur de son secteur normal de compétence.

Article 122 : Dans le cadre de la mise en œuvre d'un plan d'urgence ou en fonction de besoins opérationnels immédiats, des renforts zonaux ou nationaux peuvent être demandés directement par le CODIS si le COD n’a pas été activé. Les demandes sont formulées au COZ par l’officier CODIS et font l'objet d'une validation préalable du DDSIS. L'autorité préfectorale en est aussitôt avisée, afin d’en confirmer l’engagement auprès du COZ.


Article 123 :

Sur sollicitation du COZ, les moyens opérationnels du SDIS peuvent être mis à la disposition d'un département extérieur ou d'un pays étranger dans le cadre de la constitution de colonnes de renfort. Selon la nature de la colonne, le CODIS, sous l’autorité et la responsabilité de l'officier CODIS :

- fait valider la constitution de la colonne par le DDSIS ; - constitue le détachement demandé en fonction de listes constituées par les chefs de

colonne de permanence et validées par les chefs de groupement territoriaux ; - établit l'ordre préparatoire au déplacement ;

- rend compte aux autorités préfectorales de la mise en place du détachement demandé,

de sa composition et de son heure de départ. Le chef de site propose au DDSIS l'officier qui aura en charge son commandement. Lorsqu’il a connaissance d’un événement extérieur au département pouvant nécessiter l’engagement des moyens du SDIS, l’officier CODIS peut anticiper la préparation d’un détachement et en informer le COZ.

Section III - Moyens de la Sécurité civile Section III : Moyens de la Sécurité civile

Article 124 : Dans le cadre des opérations de secours, le COS ou le CODIS peut demander l’engagement

de Dragon 17 et des équipes de démineurs basées à La Rochelle.

Section IV - Réquisitions des moyens du SDIS Section IV : Réquisitions des moyens du SDIS

Article 125 : Les moyens du SDIS peuvent faire l'objet de réquisitions. L'officier CODIS est habilité à y donner suite à réception d'un ordre écrit de réquisition, sous réserve de la disponibilité des moyens et de la possibilité de préserver la couverture opérationnelle normale du secteur concerné.

Article 126 : Lorsque les réquisitions sont urgentes et formulées par des autorités de police judiciaire, la police ou la gendarmerie, la mise à disposition des moyens est immédiate sous réserve de leur disponibilité. L'ordre écrit de réquisition vient en confirmation.

Section V - Services de sécurité Section V : Services de sécurité

Article 127 : Les services de surveillance dits "de sécurité" peuvent exceptionnellement être assurés, conformément à une note de service qui définit leurs conditions de mise en place.

Article 128 : Le CODIS est tenu informé de la mise en place des services de sécurité. L'officier CODIS peut prendre toute disposition pour réorganiser en conséquence la couverture opérationnelle en liaison avec le chef de centre.

Article 129 : Les services de sécurité sont facturés au bénéficiaire dans les conditions fixées par le conseil d'administration du SDIS.


Section VI - Interventions particulières Section VI : rvention particulières

Article 130 : Conformément à l’article 7, le SDIS peut être amené à réaliser exceptionnellement des interventions urgentes d’assistance ou d’expertise ne se rattachant pas directement à ses missions de secours, dans la mesure où des entreprises publiques ou privées ne sont pas en mesure de rendre un service de même niveau ou de même nature. L’engagement des secours est validé par le chef de salle qui informe le requérant du caractère onéreux de l’intervention avant le départ des moyens.

La nature et l'importance des moyens pouvant être sollicités par un service extérieur pour des motifs d'ordre public ou d'assistance à personne, seront définis après reconnaissance d'un officier ou d'un sous-officier sur les lieux.

Article 131 : Transport de corps : en application de la réglementation en vigueur, il appartient à chaque

maire de conclure une convention avec une société de pompes funèbres. Les sapeurs-pompiers ne sont pas habilités à assurer le transport de corps. Lorsque le décès se produit dans un lieu public ou sur le domaine public, le transport pourra être exceptionnellement réalisé sur réquisition écrite des services de police ou de gendarmerie territorialement compétents ou du maire.

Article 132 : Transport de malades psychiatriques : ces transports n’incombent pas aux services d’incendie

et de secours. Les sapeurs-pompiers pourront exceptionnellement être engagés par une réquisition écrite de l’autorité de police et dans les conditions fixées par les textes en vigueur. En tout état de cause, la maîtrise du malade n’entre pas dans les missions du service d’incendie et de secours. Le médecin-chef est systématiquement informé de ce type d'intervention.

Article 133 : Ouverture de portes : les sapeurs-pompiers ne peuvent intervenir dans un lieu privé qu’à

l’occasion d’un risque supposé ou avéré (risque d’incendie ou d’explosion, personne ne répondant plus aux appels, présence d’enfant(s) en bas âge). Les forces de l’ordre seront systématiquement informées. Le gardiennage des locaux n’incombe pas aux services d’incendie et de secours.

Article 134 : La capture d’animaux sauvages ou errants n’entre pas dans les missions des sapeurs -

pompiers. Ils interviennent uniquement pour porter secours à l’animal. L’utilisation de fusil hypodermique est obligatoirement réalisée sous le contrôle d’un vétérinaire. L’accueil et le transport des animaux morts ou vivants non-blessés ne sont pas du ressort des services d’incendie mais du maire de la commune. Exeptionnellement par mesure de prévention d’accidents pouvant être causés par un animal errant le SDIS peut être amené à intervenir sur réquisition.

Article 135 : Demandes d’intervention pour destruction de nids d'hyménoptères : leur destruction ne relève

pas du SDIS mais d'entreprises spécialisées. La prise en charge des essaims d’abeilles n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers. Leur

destruction est interdite, le requérant est invité par le CTA à consulter des entreprises privées ou les mairies (liste d’apiculteurs).

En cas de carence avérée du secteur privé, le SDIS peut intervenir. Néanmoins, lorsque la présence d'hyménoptères menace directement une personne ou le public, l'intervention de secours du SDIS peut être déclenchée.

Article 136 : Nettoyage de la voie publique : les sapeurs-pompiers ne procèdent à ces opérations que dans

le cadre du prolongement d’une mission de secours et dans la limite des moyens immédiatement disponibles sur les lieux.


Dans les autres cas, en dehors d’un déversement d’une matière dangereuse ou polluante, la demande de secours ou de moyens complémentaires sera orientée vers les autres services publics compétents (services techniques communaux, Direction des Infrastructures Départementales (DID)).

Article 137 : Découverte d’engins explosifs : les sapeurs-pompiers procèdent à un balisage ou à la

délimitation d’un périmètre de sécurité. Ils n’assurent ni l’enlèvement, ni le transport, ni le stockage de tels engins. Le CTA/CODIS assure la demande des services de déminage par l’intermédiaire des forces de l’ordre.

Article 138 : Interventions pour incendie lors d’événements sociaux : Lorsque des incendies sont allumés

par des manifestants à l'occasion de mouvements sociaux, aucune intervention n'est engagée sans l'accord et le cas échéant la protection des forces de l'ordre. L’extinction des débuts d’incendie ne menaçant pas directement des personnes ou des biens, peut intervenir après la dispersion des manifestants.

Article 139 : Les interventions pour état d’ivresse ne sont pas du ressort des sapeurs-pompiers hormis

lorsque la victime est blessée ou présente une détresse vitale. Les appels de cette nature sont renvoyés, selon la situation, vers la police ou la gendarmerie, ou vers le SAMU centre 15

Article 140 : Les interventions en mer : les modalités de traitement des demandes de secours et

d'intervention en mer des moyens du SDIS sont fixées par voie de convention entre le président du conseil d’administration du SDIS, le préfet Maritime, le préfet de la zone de défense et le préfet de la Charente-Maritime. Seul le CROSS est habilité à déclencher des moyens et à coordonner les interventions en mer. Néanmoins le CTA doit répondre aux appels de détresse lui parvenant directement soit en déclenchant le moyen de prompt secours qu’il juge le mieux adapté, soit en sollicitant le CROSS. Le CROSS est tenu immédiatement informé de l’engagement du SDIS.

Section VII - Réserves communales de Sécurité civile et associations agréées de Sécurité civile

Section VII : Réserves communales de Sécurité Civile Article 141 :

Les réserves communales de sécurité civile participent au soutien et à l'assistance des populations, à l'appui logistique et au rétablissement des activités en cas de crise. Elles peuvent également contribuer à la préparation de la population face aux risques. L’engagement de la réserve, sous l’autorité du maire, fait systématiquement l’objet d’une information au CTA/CODIS. Le maire désigne un interlocuteur unique du commandant des opérations de secours. Le responsable de la réserve communale de sécurité civile rend compte régulièrement au COS des actions menées sous l'autorité du maire.

Article 142 : Les associations agréées de sécurité civile (AASC) peuvent, dans le cadre d’un agrément préfectoral, être compétentes pour :

- les opérations de secours à personne et de sauvetage (missions de type A) ;

- les actions de soutien aux populations sinistrées (missions de type B) ;

- l’encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées (missions de type C) ;

- les dispositifs prévisionnels des secours (DPS) (missions de type D).


Lorsque les AASC sont intégrées dans un DPS, elles rendent compte au COS des actions menées et prennent en considération ses consignes par l'intermédiaire d'un interlocuteur unique. Lorsqu'elles sont sollicitées pour mettre en œuvre un DPS, les AASC informent le service opération du groupement territorial. Dans ce cadre, les AASC peuvent procéder à des transports de victimes vers une structure hospitalière conformément aux modalités définies dans une convention tripartite adoptée avec le centre hospitalier de La Rochelle et le SDIS 17. Une convention entre l’AASC et la préfecture de la Charente-Maritime précise les missions qui peuvent être confiées à chaque AASC. Lorsque l'AASC sollicite le concours des sapeurs-pompiers, le responsable du détachement de l’AASC prendra toute disposition pour les accueillir, les conduire auprès de la ou des victimes éventuelles et faciliter leur intervention. Il se mettra à disposition du COS pour la distribution des secours.

Section VIII - Plan communal de sauvegarde Section VIII : Plan communal de sauvegarde

Article 143 : Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) définit, sous l’autorité du maire, l’organisation prévue par la commune pour assurer l’alerte, l’information, la protection et le soutien des populations. Lors de l‘élaboration du PCS, le SDIS est consulté pour avis si des dispositions le concernent. En cas de déclenchement du PCS, le maire ou son représentant alerte le CTA/CODIS. Si des moyens du SDIS 17 sont engagés, le responsable des actions communales se mettra à disposition du COS dès son arrivée et tout au long de l’opération afin de coordonner les moyens communaux conformément aux idées de manœuvres mises en œuvre par les secours publics dans la cohérence des objectifs arrêtés par le DOS.

Article 144 :

Si le maire réalise et met en œuvre le plan communal de sauvegarde sur le territoire de sa commune et/ou constitue une réserve communale de sécurité civile, le SDIS sera consulté et informé. D'autre part, les objectifs du PCS et les missions confiées à la réserve communale de sécurité civile devront être complémentaires de ceux du SDIS et en aucun cas s'y substituer.

Section IX – Défense extérieure contre l’incendie Section IX : Défense extérieure contre l’incendie

Article 145 : Pour assurer la défense extérieure contre l'incendie par la mise en place et l'entretien d'un

réseau d'eau adapté et/ou par l'aménagement de points d'eau naturels ou artificiels, il est de la responsabilité des maires :

- de veiller à ce que l'implantation, le dimensionnement et l'accessibilité des points d'eau soient adaptés aux risques à combattre, en particulier au fur et à mesure de l'urbanisation et du développement des zones industrielles et/ou commerciales ;

- de veiller au respect permanent des règles d'urbanisme et de police, afin de garantir

l'accessibilité des engins d'incendie aux divers sites à risques à défendre ;

- d'assurer en tout temps et en toute circonstance, le libre accès et le bon fonctionnement des points d'eau.

- de procéder aux réparations et de signaler au SDIS les créations, les suppressions et les

indisponibilités temporaires des points d’eau.


Article 146 : Après en avoir informé le maire, le SDIS peut organiser des visites des points d'eau dans le but de mettre à jour sa connaissance des ressources en eau.

Article 147 : L'efficacité et la rapidité des secours étant conditionnées, entre autres, à l'exactitude des

plans utilisés pour se rendre sur le lieu des interventions, les maires doivent informer sans délai le groupement territorial compétent, des créations, des aménagements et des modifications touchant la voirie, l'urbanisme et la défense incendie.


INFORMATIONS ET RENSEIGNEMENTS


CHAPITRE I

Transmission des informations opérationnelles

CHAPITRE I : Transmission des informations opérationnelles

Article 148 : L'organisation des secours s'appuie sur l'exercice de compétences hiérarchisées nécessitant une remontée des informations opérationnelles. Elle s'effectue selon l’Ordre de Base des Systèmes d’Information et de Communication. Un Ordre de Base Départemental des Systèmes d’Information et de Communication (OBDSIC) établit les procédures et organise le fonctionnement des différents niveaux.

Article 149 : La remontée des informations opérationnelles, la rédaction et la transmission des messages d'opérations sont de la responsabilité exclusive du commandant des opérations de secours.

Article 150 : Pour les interventions impliquant les niveaux de chef d’agrès et de chef de groupe, la transmission des messages opérationnels doit répondre à l'ordre chronologique suivant :

- un message de départ indiquant le ou les engins prenant départ sous forme orale ou de status. L’effectif de l’engin est précisé lorsqu’il est inférieur à sa valeur nominale en nombre et en compétence ;

- un message à l'arrivée sur les lieux, par transmission de status complété par un message

oral en cas d’adresse erronée ;

- le cas échéant, une demande immédiate de renfort accompagnée d'un message d'ambiance, dans les cinq minutes suivant l’arrivée sur les lieux ;

- un premier compte rendu de situation transmis dans les 15 à 20 minutes après l'arrivée

sur les lieux du premier engin ;

- un ou plusieurs comptes rendus transmis au maximum toutes les 30 minutes ;

- un message de fin d'intervention transmis lorsque le dernier engin quitte les lieux de l'opération ;

- un message de disponibilité radio et un message de rentrée par transmission de status.

Article 151 : Pour les interventions impliquant le niveau chef de colonne et chef de site, la transmission des messages opérationnels doit répondre à l'ordre chronologique suivant :

- un message précisant la prise de commandement avec l'indication : "je prends le commandement des opérations de secours" ou « après reconnaissance je laisse le commdement au… »

- un ou plusieurs compte(s) rendu(s) aux autorités transmis au maximum toutes les 60

minutes ;

- un message de synthèse transmis lorsque le commandement des opérations de secours est de nouveau confié à un niveau subalterne.


Article 152 : Les réseaux téléphoniques ne sont utilisés pour la transmission des messages d'opérations qu'en cas d'indisponibilité des réseaux radioélectriques ou, lorsque des circonstances particulières le justifient.

Article 153 : L’information des forces de l’ordre s’effectue à la réception de la demande de secours en fonction de la nature d’intervention, pour simple information ou pour demande de concours sur place. Le COS peut solliciter l’intervention des forces de l’ordre par une demande motivée ou en cas de menace envers les victimes et /ou les sauveteurs. La nature des interventions et le contenu des messages d’urgence sont fixés par voie de convention.

Article 154 : Les informations relatives à l’intervention sont synthétisées sous la forme d’un compte rendu de sorties de secours (CRSS) informatisé, réalisé en utilisant l’interface dédiée à cet effet du système d’alerte. Ce compte rendu reprend les informations saisies par les opérateurs du CTA, complétées de celles renseignées par le chef de détachement le plus gradé de chaque centre de secours intervenant. Ces renseignements sont à la base des statistiques opérationnelles permettant de rendre compte de l’activité du SDIS. Ils constituent également la seule référence légale de l’action du SDIS dans le traitement de l’intervention, et à ce titre doivent être remplis de la manière la plus exhaustive et précise possible. Le CRSS est renseigné dès le retour d’intervention du dernier engin de chaque centre de secours, et au plus tard avant la fin de la permanence opérationnelle de l’agent. Exceptionnellement le chef de centre peut autoriser la rédaction du CRSS lors de la permanence suivante.


CHAPITRE II

Renseignement des autorités

CHAPITRE II : Renseignement des autorités

Article 155 : Le SDIS est chargé du renseignement du préfet du département et du préfet délégué à la zone de défense sud-ouest. À cet effet, il dispose de tous les messages d'opérations transmis par les différents niveaux de commandement. Les autorités de tutelle administrative de l’établissement public SDIS peuvent être tenues informées de l’activité opérationnelle.

Article 156 : Chaque niveau de commandement opérationnel doit prendre en compte l'importance du renseignement, notamment pour ses aspects économiques, sociaux ou médiatiques. À ce titre, le COS répond dans les plus brefs délais à toutes demandes complémentaires émanant du CODIS et destinées à compléter l'information des autorités.

Article 157 : Le renseignement des autorités s'effectue au moyen du réseau téléphonique commuté, de liaisons spécialisées ou du réseau informatique SYNERGIE, en respectant les règles édictées en matière d'interconnexion des services notamment pour ce qui concerne le SAMU et les services de gendarmerie ou de police.

Article 158 : Une note de service du DDSIS fixe la liste des situations donnant lieu à l'information des

autorités communales, départementales et/ou nationales et définies :

- soit en raison de la nature de l'événement ;

- soit en raison des conséquences de l'événement ;

- soit en raison des moyens engagés sur l'événement ;

- soit en raison des personnes impliquées.

Les différents niveaux d’information sont les suivants :

Niveau 1 : - information par mail, sous la forme d'un BRQ, validé par l'officier CODIS. La liste des

destinataires de ce BRQ est validée par le DDSIS ; Niveau 2 : - information par téléphone du directeur de cabinet ou, à défaut du chef du SIDPC ou à son

adjoint, pendant les heures ouvrables ; transmission par téléphone du directeur de cabinet, le matin, de la synthèse des événements marquants de la nuit par l'officier CODIS ;

- information par téléphone du sous-préfet de permanence suivant la même logique pendant

les week-ends et jours fériés.


Niveau 3 : Information par téléphone sans délai du directeur de cabinet ou du sous-préfet de

permanence par l'Officier CODIS. Niveau 4 : Information par téléphone sans délai du préfet ou à défaut du directeur de cabinet par le

DDSIS.


CHAPITRE III

Information et communication aux personnes étrangères au service

CHAPITRI : Information des personnes étrangères au service

Article 159 : Dans le cadre de missions définies dans le présent règlement, les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires du corps départemental sont tenus :

- au secret professionnel conformément aux règles instituées dans le code pénal ; - au secret médical pour tout ce qui touche au secours aux personnes ; - à l'obligation de réserve et à la discrétion professionnelle.

À ce titre, aucun participant à un dispositif de secours n'est autorisé à communiquer librement avec ou en présence de personnes étrangères au service sur les circonstances ou le déroulement d'une opération de secours, ni sur l'identité des victimes.

Article 160 : Toute demande d'information, formulée par des personnes physiques ou morales étrangères au Service et se rapportant à une opération de secours, doit faire l'objet d'une demande écrite adressée au DDSIS.

Article 161 : Dans le cadre des interventions courantes, la communication d'informations à la presse écrite ou aux médias audiovisuels est soumise aux règles suivantes :

- sur un site d'intervention, le COS, de niveau chef de groupe au minimum, est le seul sapeur-pompier autorisé à communiquer avec les médias, dans la limite des faits, de la tactique opérationnelle et des moyens mis en œuvre. Il peut désigner un officier communication chargé de prendre en charge les médias.

- le bilan journalier peut être transmis aux médias par le chef de salle du CODIS ; - l'officier CODIS peut répondre à la presse pour donner des informations complémentaires

dans la limite des faits avérés et des moyens engagés sur le domaine public et dans le respect de l'article 157. Aucune information, même factuelle, susceptible de mettre en difficulté le Service, l’Etat ou la justice ne doit être communiquée.

Si l’événement dépasse le cadre courant (ex : décès, risque pour la population, implication de

services de l'Etat ou des collectivités territoriales), l'officier CODIS informe le service communication du SDIS qui interviendra au nom et sous les directives du DDSIS.

Si la préfecture prend la main sur la communication opérationnelle, l’officier communication du SDIS se met à la disposition du directeur de cabinet du préfet


Article 162 : Pour les opérations relevant d'un cadre exceptionnel, caractérisé notamment par la mise en

œuvre du dispositif ORSEC (ex : décès en nombre, risques accrus pour la population, intervention interservices ou avec des moyens extérieurs), la communication avec la presse écrite et audiovisuelle est assurée par le directeur des opérations de secours ou son représentant, membre du corps préfectoral.

Il peut solliciter le concours du COS ou de l'officier communication du SDIS. Les demandes d'informations formulées dans ces circonstances doivent être dirigées vers le

service départemental de communication interministérielle en préfecture, ou l'autorité préfectorale de permanence qui organise la réponse à la presse.

L'organisation d'un « point presse » sur place relève d'une décision du DOS.

Article 163 :

Toute utilisation des réseaux sociaux et sites internet pour communiquer sur une opération de secours est strictement proscrite lors des interventions.

La diffusion d'images et de sons provenant d'une opération de secours sur les réseaux

sociaux et les sites internet est soumise à autorisation du DDSIS.

Article 164 : D'une manière générale, toute communication du SDIS en direction des médias sur la nature ou sur l’importance d’un risque particulier est soumise à validation préfectorale.


BREVIATIONS

ANNEXES

Annexe 1 : Le plan de déploiement Annexe 2 : Classement des centres d’incendie et de secours Annexe 3 : Répartition des effectifs Annexe 4 : Liste des armements en personnel Annexe 5 : Groupes d’intervention type Annexe 6 : Engagement de la chaîne de commandement Annexe 7 : Missions de secours d’urgence aux personnes Annexe 8 : Sigles et appellations des engins, cellules et lots – Abréviations


Annexe 1

Le plan de déploiement Le plan de déploiement s’articule en deux parties :

- un plan opérationnel - un plan de rattachement territorial des communes aux CIS.

1 - Le plan opérationnel est basé sur les principes suivants : Le département de la Charente-Maritime est divisé en carrés de 2 km x 2 km :

- pour chaque carré, il est calculé le délai d’acheminement des moyens des CIS

du SDIS en prenant en compte la distance à parcourir et la nature des voies de circulation ;

- à ce délai de déplacement est rajouté un délai d’alerte qui est de 3 minutes pour

les CIS en garde postée et de 8 minutes pour les CIS en astreinte.

La défense des carrés ainsi définie est déterminée suivant les principes suivants :

- les communes sièges d’un CIS sont défendues par celui-ci ; - si le délai entre 2 CIS est supérieur ou égal à 3 minutes, le carré est affecté au

CIS le plus rapide ;

- si le délai est inférieur à 3 minutes, le carré est affecté au CIS le plus rapide ou au CIS de rattachement historique, en tenant compte de l’homogénéité du secteur, le système d’alerte prenant également en compte, dans ce cas, les positions des personnels (garde postée ou astreinte).

2 - Le plan de rattachement territorial des communes aux CIS Ce plan est basé sur les données du SDACR. Il sert de recours en cas de défaillance de la base cartographique rattachée au logiciel d’alerte « START » ou pour les adresses non précisément localisées.

Il sert de référence pour les relations administratives avec les communes (DECI, contrôle des points d’eau…)


Plan de rattachement administratif des communes aux CIS

INSEE Nom Communes CIS de rattachement territorial 17002 Agudelle CIS Jonzac 17003 Aigrefeuille-d'Aunis CIS Aigrefeuille 17005 Allas-Bocage CIS Mirambeau 17006 Allas-Champagne CIS Jonzac 17007 Anais CIS Anais-Bouhet 17008 Andilly CIS Marans 17009 Angliers CIS Angliers-Vérines 17010 Angoulins CIS Chatelaillon 17011 Annepont CIS Saint Savinien 17012 Annezay CIS Tonnay Boutonne 17013 Antezant-la-Chapelle CIS Saint Jean d'Angely 17015 Arces CIS Cozes 17016 Archiac CIS Archiac 17017 Archingeay CIS Tonnay Boutonne 17018 Ardillières CIS Ardillières 17019 Ars-en-Ré CIS Ars en Ré 17020 Arthenac CIS Archiac 17021 Arvert CIS La Tremblade 17022 Asnières-la-Giraud CIS Saint Jean d'Angely 17023 Aujac CIS Migron-Burie 17024 Aulnay de Saintonge CIS Aulnay de Saintonge 17025 Aumagne CIS Matha 17026 Authon-Ebéon CIS Migron-Burie 17027 Avy CIS Pons 17028 Aytré CIS La Rochelle Villeneuve 17029 Bagnizeau CIS Matha 17030 Balanzac CIS Saintes 17031 Ballans CIS Matha 17032 Ballon CIS Chatelaillon 17033 Barde (La) CIS Saint Aigulin 17034 Barzan CIS Cozes 17035 Bazauges CIS Néré 17036 Beaugeay CIS Rochefort sur Mer 17037 Beauvais-sur-Matha CIS Beauvais sur Matha 17038 Bedenac CIS Montlieu la Garde 17039 Belluire CIS Pons 17040 Benâte (La) CIS Saint Jean d'Angely 17041 Benon CIS Courçon 17042 Bercloux CIS Migron-Burie 17043 Bernay-Saint-Martin CIS Loulay 17044 Berneuil CIS Pons 17045 Beurlay CIS Saint Porchaire 17046 Bignay CIS Saint Jean d'Angely 17047 Biron CIS Pons 17048 Blanzac-lès-Matha CIS Matha 17049 Blanzay-sur-Boutonne CIS Aulnay de Saintonge 17050 Bois CIS Saint Genis de Saintonge 17051 Bois-Plage-en-Ré (Le) CIS Le Bois Plage en Ré 17052 Boisredon CIS Mirambeau 17053 Bords CIS Bords 17054 Boresse-et-Martron CIS Montguyon 17055 Boscamnant CIS Saint Aigulin 17056 Bougneau CIS Pons 17057 Bouhet CIS Anais-Bouhet 17058 Bourcefranc-le-Chapus CIS Bourcefranc le Chapus 17059 Bourgneuf CIS Bourgneuf-Sainte Soulle


17060 Boutenac-Touvent CIS Saint Fort sur Gironde 17061 Bran CIS Montendre 17486 Brée-Les-Bains (La) CIS Saint Denis d'Oléron 17062 Bresdon CIS Matha 17063 Breuil-la-Réorte CIS Surgères 17064 Breuillet CIS Royan 17065 Breuil-Magné CIS Rochefort sur Mer 17066 Brie-sous-Archiac CIS Archiac 17067 Brie-sous-Matha CIS Matha 17068 Brie-sous-Mortagne CIS Saint Fort sur Gironde 17069 Brives-sur-Charente CIS Pons 17070 Brizambourg CIS Brizambourg 17071 Brousse (La) CIS Matha 17072 Burie CIS Migron-Burie 17074 Bussac-Forêt CIS Bussac Forêt 17073 Bussac-sur-Charente CIS Saintes 17075 Cabariot CIS Rochefort sur Mer 17076 Celles CIS Archiac 17077 Cercoux CIS Montguyon 17078 Chadenac CIS Jonzac 17079 Chaillevette CIS La Tremblade 17080 Chambon CIS Surgères 17081 Chamouillac CIS Montendre 17082 Champagnac CIS Jonzac 17083 Champagne CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17084 Champagnolles CIS Gémozac 17085 Champdolent CIS Tonnay Boutonne 17086 Chaniers CIS Saintes 17087 Chantemerle-sur-la-Soie CIS Tonnay Boutonne 17089 Chapelle-des-Pots (La) CIS Saintes 17091 Charron CIS Marans 17092 Chartuzac CIS Montendre 17093 Château-d'Oléron (Le) CIS Le Château d'Oléron 17094 Châtelaillon-Plage CIS Chatelaillon Plage 17095 Chatenet CIS Montlieu la Garde 17096 Chaunac CIS Jonzac 17097 Chay (Le) CIS Saujon 17098 Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet CIS Cozes 17099 Chepniers CIS Montlieu la Garde 17100 Chérac CIS Saintes 17101 Cherbonnières CIS Aulnay de Saintonge 17102 Chermignac CIS Saintes 17103 Chervettes CIS Surgères 17104 Chevanceaux CIS Montlieu la Garde 17105 Chives CIS Néré 17106 Cierzac CIS Archiac 17107 Ciré-d'Aunis CIS Rochefort sur Mer 17108 Clam CIS Jonzac 17109 Clavette CIS La Rochelle Villeneuve 17110 Clérac CIS Montguyon 17111 Clion CIS Jonzac 17112 Clisse (La) CIS Saintes 17113 Clotte (La) CIS Montguyon 17114 Coivert CIS Loulay 17115 Colombiers CIS Pons 17116 Consac CIS Mirambeau 17117 Contré CIS Aulnay de Saintonge 17118 Corignac CIS Montendre 17119 Corme-Ecluse CIS Cozes 17120 Corme-Royal CIS Saint Porchaire 17121 Couarde-sur-Mer (La) CIS Ars en ré 17122 Coulonges CIS Pons


17124 Courant CIS Loulay 17125 Courcelles CIS Saint Jean d'Angely 17126 Courcerac CIS Matha 17127 Courçon CIS Courçon 17128 Courcoury CIS Saintes 17129 Courpignac CIS Montendre 17130 Coux CIS Montendre 17131 Cozes CIS Cozes 17132 Cramchaban CIS Cram Chaban-la Grève-La Laigne 17133 Cravans CIS Gémozac 17134 Crazannes CIS Saint Savinien 17135 Cressé CIS Matha 17136 Croix-Chapeau CIS Aigrefeuille 17137 Croix-Comtesse (La) CIS Loulay 17138 Dampierre-sur-Boutonne CIS Aulnay de Saintonge 17139 Doeuil-sur-le-Mignon CIS Loulay 17140 Dolus-d'Oléron CIS Le Château d'Oléron 17141 Dompierre-sur-Charente CIS Saintes 17142 Dompierre-sur-Mer CIS La Rochelle Villeneuve 17143 Douhet (Le) CIS Saintes 17145 Echebrune CIS Pons 17146 Echillais CIS Rochefort sur Mer 17147 Ecoyeux CIS Saintes 17148 Ecurat CIS Saintes 17149 Eduts (Les) CIS Néré 17150 Eglises-d'Argenteuil (Les) CIS Saint Jean d'Angely 17151 Eguille (L') CIS Saujon 17152 Epargnes CIS Cozes 17153 Esnandes CIS La Rochelle Mireuil 17154 Essards (Les) CIS Saint Porchaire 17155 Etaules CIS La Tremblade 17156 Expiremont CIS Montendre 17157 Fenioux CIS Saint Jean d'Angely 17158 Ferrières CIS Ferrières-Le Gue d'Alléré-Saint Sauveur d'Aunis 17159 Fléac-sur-Seugne CIS Pons 17160 Floirac CIS Saint Fort sur Gironde 17161 Flotte (La) CIS La Flotte 17162 Fontaine-Chalendray CIS Néré 17163 Fontaines-d'Ozillac CIS Jonzac 17164 Fontcouverte CIS Saintes 17165 Fontenet CIS Saint Jean d'Angely 17166 Forges CIS Aigrefeuille 17167 Fouilloux (Le) CIS Montguyon 17168 Fouras CIS Rochefort sur Mer 17169 Frédière (La) CIS Saint Savinien 17171 Geay CIS Saint Porchaire 17172 Gémozac CIS Gémozac 17173 Genétouze (La) CIS Saint Aigulin 17174 Genouillé CIS Surgères 17175 Germignac CIS Archiac 17176 Gibourne CIS Matha 17177 Gicq (Le) CIS Néré 17178 Givrezac CIS Gémozac 17179 Gonds (Les) CIS Saintes 17180 Gourvillette CIS Matha 17181 Grandjean CIS Saint Savinien 17485 Grand-Village-Plage (Le) CIS Saint Trojan Les Bains 17182 Grève-sur-Mignon (La) CIS Cram Chaban-la Grève-La Laigne 17183 Grézac CIS Cozes 17184 Gripperie-Saint-Symphorien (La) CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17185 Gua (Le) CIS Saujon 17186 Gué-d'Alleré (Le) CIS Ferrières-Le Gue d'Alléré-Saint Sauveur d'Aunis


17187 Guitinières CIS Jonzac 17188 Haimps CIS Matha 17189 Hiers-Brouage CIS Marennes 17190 Houmeau (L') CIS La Rochelle Mireuil 17004 Ile-d'Aix CIS Aix 17191 Jard (La) CIS Saintes 17192 Jarnac-Champagne CIS Archiac 17193 Jarne (La) CIS La Rochelle Villeneuve 17194 Jarrie (La) CIS Aigrefeuille 17195 Jarrie-Audouin (La) CIS Loulay 17196 Jazennes CIS Gémozac 17197 Jonzac CIS Jonzac 17198 Juicq CIS Saint Jean d'Angely 17199 Jussas CIS Montendre 17200 Lagord CIS La Rochelle Mireuil 17201 Laigne (La) CIS Cram Chaban-la Grève-La Laigne 17202 Landes CIS Saint Jean d'Angely 17203 Landrais CIS Aigrefeuille 17204 Léoville CIS Jonzac 17205 Loire-les-Marais CIS Rochefort sur Mer 17206 Loiré-sur-Nie CIS Néré 17207 Loix CIS Ars en Ré 17208 Longèves CIS Marans 17209 Lonzac CIS Archiac 17210 Lorignac CIS Saint Fort sur Gironde 17211 Loulay CIS Loulay 17212 Louzignac CIS Matha 17213 Lozay CIS Loulay 17214 Luchat CIS Saintes 17215 Lussac CIS Jonzac 17216 Lussant CIS Rochefort sur Mer 17217 Macqueville CIS Matha 17218 Marans CIS Marans 17219 Marennes CIS Marennes 17220 Marignac CIS Jonzac 17221 Marsais CIS Surgères 17222 Marsilly CIS La Rochelle Mireuil 17223 Massac CIS Matha 17224 Matha CIS Matha 17225 Mathes (Les) CIS La Tremblade 17226 Mazeray CIS Saint Jean d'Angely 17227 Mazerolles CIS Pons 17228 Médis CIS Saujon 17229 Mérignac CIS Montendre 17230 Meschers-sur-Gironde CIS Meschers sur Gironde 17231 Messac CIS Montendre 17232 Meursac CIS Cozes 17233 Meux CIS Jonzac 17234 Migré CIS Loulay 17235 Migron CIS Migron-Burie 17236 Mirambeau CIS Mirambeau 17237 Moëze CIS Rochefort sur Mer 17238 Moings CIS Jonzac 17239 Mons CIS Migron-Burie 17240 Montendre CIS Montendre 17241 Montguyon CIS Montguyon 17242 Montils CIS Pons 17243 Montlieu-la-Garde CIS Montlieu la Garde 17244 Montpellier-de-Médillan CIS Cozes 17245 Montroy CIS La Rochelle Villeneuve 17246 Moragne CIS Tonnay Boutonne 17247 Mornac-sur-Seudre CIS Royan


17248 Mortagne-sur-Gironde CIS Mortagne sur Gironde 17249 Mortiers CIS Jonzac 17250 Mosnac CIS Saint Genis de Saintonge 17252 Mung (Le) CIS Saint Savinien 17253 Muron CIS Rochefort sur Mer 17254 Nachamps CIS Saint Jean d'Angely 17255 Nancras CIS Saujon 17256 Nantillé CIS Saint Jean d'Angely 17257 Néré CIS Néré 17258 Neuillac CIS Jonzac 17259 Neulles CIS Jonzac 17260 Neuvicq CIS Montguyon 17261 Neuvicq-le-Château CIS Matha 17262 Nieul-lès-Saintes CIS Saintes 17265 Nieulle-sur-Seudre CIS Marennes 17263 Nieul-le-Virouil CIS Mirambeau 17264 Nieul-sur-Mer CIS La Rochelle Mireuil 17266 Nouillers (Les) CIS Tonnay Boutonne 17267 Nuaillé-d'Aunis CIS Courçon 17268 Nuaillé-sur-Boutonne CIS Aulnay de Saintonge 17269 Orignolles CIS Montlieu la Garde 17270 Ozillac CIS Jonzac 17271 Paillé CIS Aulnay de Saintonge 17272 Péré CIS Surgères 17273 Pérignac CIS Pérignac 17274 Périgny CIS La Rochelle Villeneuve 17275 Pessines CIS Saintes 17276 Pin (Le) CIS Montlieu la Garde 17278 Pisany CIS Saintes 17279 Plassac CIS Saint Genis de Saintonge 17280 Plassay CIS Saint Porchaire 17281 Polignac CIS Montlieu la Garde 17282 Pommiers-Moulons CIS Montendre 17283 Pons CIS Pons 17284 Pont-l'Abbé-d'Arnoult CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17285 Port-d'Envaux CIS Saintes 17484 Port-des-Barques CIS Rochefort sur Mer 17286 Portes-en-Ré (Les ) CIS Les Portes en Ré 17287 Pouillac CIS Montlieu la Garde 17288 Poursay-Garnaud CIS Saint Jean d'Angely 17289 Préguillac CIS Saintes 17290 Prignac CIS Migron-Burie 17291 Puilboreau CIS La Rochelle Villeneuve 17292 Puy-du-Lac CIS Tonnay Boutonne 17293 Puyravault CIS Surgères 17294 Puyrolland CIS Tonnay Boutonne 17295 Réaux CIS Jonzac 17296 Rétaud CIS Saintes 17298 Rioux CIS Gémozac 17297 Rivedoux-Plage CIS Sainte Marie de Ré 17299 Rochefort CIS Rochefort sur Mer 17300 Rochelle (La) CIS La Rochelle Mireuil 17301 Romazières CIS Néré 17302 Romegoux CIS Saint Porchaire 17303 Ronde (La) CIS La Ronde 17304 Rouffiac CIS Saintes 17305 Rouffignac CIS Montendre 17306 Royan CIS Royan 17307 Sablonceaux CIS Saujon 17308 Saint-Agnant CIS Rochefort sur Mer 17309 Saint-Aigulin CIS Saint Aigulin 17310 Saint-André-de-Lidon CIS Cozes


17311 Saint-Augustin CIS Saint Palais Sur Mer 17312 Saint-Bonnet-sur-Gironde CIS Mirambeau 17313 Saint-Bris-des-Bois CIS Migron-Burie 17314 Saint-Césaire CIS Saintes 17315 Saint-Christophe CIS Aigrefeuille 17316 Saint-Ciers-Champagne CIS Jonzac 17317 Saint-Ciers-du-Taillon CIS Saint Fort sur Gironde 17318 Saint-Clément-des-Baleines CIS Ars en Ré 17320 Saint-Coutant-le-Grand CIS Tonnay Boutonne 17321 Saint-Crépin CIS Tonnay Boutonne 17322 Saint-Cyr-du-Doret CIS Courçon 17323 Saint-Denis-d'Oléron CIS Saint Denis d'Oléron 17277 Saint-Denis-du-Pin CIS Saint Jean d'Angely 17324 Saint-Dizant-du-Bois CIS Mirambeau 17325 Saint-Dizant-du-Gua CIS Saint Fort sur Gironde 17319 Sainte-Colombe CIS Montlieu la Garde 17330 Sainte-Gemme CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17355 Sainte-Lheurine CIS Archiac 17360 Sainte-Marie-de-Ré CIS Sainte Marie de Ré 17374 Sainte-Même CIS Saint Jean d'Angely 17389 Sainte-Radegonde CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17390 Sainte-Ramée CIS Saint Fort sur Gironde 17415 Saintes CIS Saintes 17407 Sainte-Soulle CIS Bourgneuf-Sainte Soulle 17326 Saint-Eugène CIS Archiac 17327 Saint-Félix CIS Loulay 17328 Saint-Fort-sur-Gironde CIS Saint Fort sur Gironde 17329 Saint-Froult CIS Rochefort sur Mer 17331 Saint-Genis-de-Saintonge CIS Saint Genis de Saintonge 17332 Saint-Georges-Antignac CIS Jonzac 17333 Saint-Georges-de-Didonne CIS Royan 17334 Saint-Georges-de-Longuepierre CIS Aulnay de Saintonge 17335 Saint-Georges-des-Agoûts CIS Mirambeau 17336 Saint-Georges-des-Coteaux CIS Saintes 17337 Saint-Georges-d'Oléron CIS Saint Pierre d'Oléron 17338 Saint-Georges-du-Bois CIS Surgères 17339 Saint-Germain-de-Lusignan CIS Jonzac 17340 Saint-Germain-de-Marencennes CIS Saint Germain de Marencennes 17341 Saint-Germain-de-Vibrac CIS Jonzac 17342 Saint-Germain-du-Seudre CIS Saint Fort sur Gironde 17343 Saint-Grégoire-d'Ardennes CIS Jonzac 17344 Saint-Hilaire-de-Villefranche CIS Saint Hilaire de Villefranche 17345 Saint-Hilaire-du-Bois CIS Jonzac 17346 Saint-Hippolyte CIS Rochefort sur Mer 17347 Saint-Jean-d'Angély CIS Saint Jean d'Angely 17348 Saint-Jean-d'Angle CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17349 Saint-Jean-de-Liversay CIS Saint Jean de Liversay 17350 Saint-Julien-de-l'Escap CIS Saint Jean d'Angely 17351 Saint-Just-Luzac CIS Marennes 17352 Saint-Laurent-de-la-Barrière CIS Tonnay Boutonne 17353 Saint-Laurent-de-la-Prée CIS Rochefort sur Mer 17354 Saint-Léger CIS Pons 17356 Saint-Loup CIS Tonnay Boutonne 17357 Saint-Maigrin CIS Jonzac 17358 Saint-Mandé-sur-Brédoire CIS Aulnay de Saintonge 17359 Saint-Mard CIS Surgères 17361 Saint-Martial CIS Loulay 17362 Saint-Martial-de-Mirambeau CIS Mirambeau 17363 Saint-Martial-de-Vitaterne CIS Jonzac 17364 Saint-Martial-sur-Né CIS Archiac 17365 Saint-Martin-d'Ary CIS Montguyon 17366 Saint-Martin-de-Coux CIS Saint Aigulin


17367 Saint-Martin-de-Juillers CIS Aulnay de Saintonge 17369 Saint-Martin-de-Ré CIS Saint Martin de Ré 17371 Saint-Maurice-de-Tavernole CIS Jonzac 17372 Saint-Médard CIS Jonzac 17373 Saint-Médard-d'Aunis CIS Aigrefeuille 17375 Saint-Nazaire-sur-Charente CIS Rochefort sur Mer 17377 Saint-Ouen CIS Matha 17376 Saint-Ouen-d'Aunis CIS Marans 17378 Saint-Palais-de-Négrignac CIS Montlieu la Garde 17379 Saint-Palais-de-Phiolin CIS Pons 17380 Saint-Palais-sur-Mer CIS Saint Palais Sur Mer 17381 Saint-Pardoult CIS Saint Jean d'Angely 17382 Saint-Pierre-d'Amilly CIS Surgères 17383 Saint-Pierre-de-Juillers CIS Aulnay de Saintonge 17384 Saint-Pierre-de-l'Ile CIS Loulay 17385 Saint-Pierre-d'Oléron CIS Saint Pierre d'Oléron 17386 Saint-Pierre-du-Palais CIS Montguyon 17387 Saint-Porchaire CIS Saint Porchaire 17388 Saint-Quantin-de-Rançanne CIS Pons 17391 Saint-Rogatien CIS La Rochelle Villeneuve 17393 Saint-Romain-de-Benet CIS Saujon 17392 Saint-Romain-sur-Gironde CIS Saint Fort sur Gironde 17394 Saint-Saturnin-du-Bois CIS Surgères 17395 Saint-Sauvant CIS Saintes 17396 Saint-Sauveur-d'Aunis CIS Ferrières -Le Gue d'Alléré-Saint Sauveur d'Aunis 17397 Saint-Savinien CIS Saint Savinien 17398 Saint-Seurin-de-Palenne CIS Pons 17400 Saint-Sever-de-Saintonge CIS Saintes 17401 Saint-Séverin-sur-Boutonne CIS Loulay 17402 Saint-Sigismond-de-Clermont CIS Jonzac 17403 Saint-Simon-de-Bordes CIS Jonzac 17404 Saint-Simon-de-Pellouaille CIS Gémozac 17405 Saint-Sorlin-de-Conac CIS Mirambeau 17406 Saint-Sornin CIS Marennes 17408 Saint-Sulpice-d'Arnoult CIS Saint Porchaire 17409 Saint-Sulpice-de-Royan CIS Royan 17410 Saint-Thomas-de-Conac CIS Mirambeau 17411 Saint-Trojan-les-Bains CIS Saint Trojan Les Bains 17412 Saint-Vaize CIS Saint Savinien 17413 Saint-Vivien CIS Chatelaillon Plage 17414 Saint-Xandre CIS La Rochelle Mireuil 17416 Saleignes CIS Néré 17417 Salignac-de-Mirambeau CIS Mirambeau 17418 Salignac-sur-Charente CIS Pons 17420 Salles-sur-Mer CIS Chatelaillon 17421 Saujon CIS Saujon 17422 Seigné CIS Néré 17423 Semillac CIS Mirambeau 17424 Semoussac CIS Mirambeau 17425 Semussac CIS Meschers sur Gironde 17426 Seure (Le) CIS Migron-Burie 17427 Siecq CIS Matha 17428 Sonnac CIS Matha 17429 Soubise CIS Rochefort sur Mer 17430 Soubran CIS Mirambeau 17431 Soulignonne CIS Saint Porchaire 17432 Souméras CIS Montendre 17433 Sousmoulins CIS Montendre 17434 Surgères CIS Surgères 17435 Taillant CIS Saint Savinien 17436 Taillebourg CIS Taillebourg 17437 Talmont-sur-Gironde CIS Meschers sur Gironde


17438 Tanzac CIS Gémozac 17439 Taugon CIS Saint Jean de Liversay 17440 Ternant CIS Saint Jean d'Angely 17441 Tesson CIS Gémozac 17442 Thaims CIS Cozes 17443 Thairé CIS Thairé d'Aunis 17444 Thénac CIS Saintes 17445 Thézac CIS Saintes 17446 Thors CIS Matha 17447 Thou (Le) CIS Aigrefeuille 17448 Tonnay-Boutonne CIS Tonnay Boutonne 17449 Tonnay-Charente CIS Tonnay-Charente 17450 Torxé CIS Tonnay Boutonne 17451 Touches-de-Périgny (Les) CIS Matha 17452 Tremblade (La) CIS La Tremblade 17453 Trizay CIS Pont l'Abbé d'Arnoult 17454 Tugéras-Saint-Maurice CIS Montendre 17455 Vallée (La) CIS Rochefort sur Mer 17457 Vandré CIS Surgères 17458 Vanzac CIS Montendre 17459 Varaize CIS Saint Jean d'Angely 17460 Varzay CIS Saintes 17461 Vaux-sur-Mer CIS Royan 17462 Vénérand CIS Saintes 17463 Vergeroux CIS Rochefort sur Mer 17464 Vergné CIS Loulay 17465 Vergne (La) CIS Saint Jean d'Angely 17466 Vérines CIS Angliers-Vérines 17467 Vervant CIS Saint Jean d'Angely 17468 Vibrac CIS Jonzac 17469 Villars-en-Pons CIS Pons 17470 Villars-les-Bois CIS Migron-Burie 17471 Villedieu (La) CIS Aulnay de Saintonge 17472 Villedoux CIS La Rochelle Mireuil 17473 Villemorin CIS Aulnay de Saintonge 17474 Villeneuve-la-Comtesse CIS Loulay 17476 Villexavier CIS Jonzac 17477 Villiers-Couture CIS Néré 17478 Vinax CIS Néré 17479 Virollet CIS Gémozac 17480 Virson CIS Aigrefeuille 17481 Voissay CIS Saint Jean d'Angely 17482 Vouhé CIS Surgères 17483 Yves CIS Chatelaillon


Annexe 2

Classement des centres d’incendie et de secours

Groupement Cat Nom Abréviation Groupement Cat Nom Abréviation

Centre A2 Rochefort sur Mer ROC Nord C2 Marans MAN

Centre A2 Saintes SAI Nord C1 Saint Martin de Ré SMT

Centre C2 Aulnay de Saintonge AUS Nord C2 Sainte Marie de Ré SME

Centre C2 Gémozac GEM Nord C1 Surgères SUR

Centre C2 Le Château d'Oléron LCO Nord D Anais/Bouhet ANB

Centre C2 Loulay LOU Nord D Angliers/Vérines ANV

Centre C2 Marennes MAR Nord D Ardillières ARD

Centre C2 Matha MAT Nord D Bourgneuf/Sainte Soulle BOS

Centre C2 Migron-Burie MIB Nord D Cram Chaban/La Grève/La Laigne CGL

Centre C2 Néré NER Nord D Ferrières/Le Gué/Saint Sauveur FGS

Centre C1 Pons PON Nord D La Flotte en Ré LFR

Centre C2 Pont l'Abbé d'Arnoult PLA Nord D Le Bois Plage en

Ré LBP

Centre C2 Saint Denis d'Oléron SDO Nord D Les Portes en Ré LPR

Centre B Saint Jean d'Angély SJA Nord D Saint Germain de Marencennes/Vandré

SGV

Centre C1 Saint Pierre d'Oléron SPO Nord D Saint Jean de

Liversay/Taugon SJT

Centre C2 Saint Porchaire SPC Nord D Thairé d'Aunis THA

Centre C2 Saint Savinien SSA Nord E Ronde (La) RON

Centre C2 Saint Trojan les Bains STB Sud A2 Royan ROY

Centre C2 Tonnay Boutonne TOB Sud B Jonzac JON

Centre D Aix AIX Sud C2 Archiac ARC

Centre D Beauvais sur Matha BEM Sud C2 Cozes COZ

Centre D Bord BOR Sud C1 La Tremblade LTR

Centre D Bourcefranc le Chapus BLC Sud C2 Meschers MES

Centre D Brizambourg BRI Sud C2 Mirambeau MIR

Centre D Pérignac PER Sud C1 Montendre MTD

Centre D Saint Hilaire de Villefranche SHV Sud C2 Montguyon MGY

Centre D Taillebourg TAI Sud C2 Montlieu la Garde MLG

Centre D Tonnay Charente TOC Sud C2 Saint Aigulin SAI

Nord A2 La Rochelle-Villeneuve LRV Sud C2 Saint Fort sur

Gironde SFG

Nord A1 La Rochelle-Mireuil LRM Sud C2 Saint Genis de Saintonge SGE

Nord C1 Aigrefeuille d'Aunis AIG Sud C2 Saint Palais sur Mer SPA

Nord C2 Ars en Ré ARS Sud C1 Saujon SAU

Nord C1 Chatelaillon-Plage CHA Sud D Bussac Forêt BUS

Nord C2 Courçon d'Aunis COU Sud D Mortagne sur Gironde MOR


Annexe 3

Répartition des effectifs

Les effectifs minimums de garde du CTA/CODIS sont fixés comme suit :

Effectif minimum de garde

Basse Saison Saison Intermédiaire Haute Saison

Gardes de jours en semaine

(7h00 – 19h00) 4 opérateurs + 1 chef

de salle 4 opérateurs + 1 chef de

salle 4 opérateurs + 1 chef

de salle + 1J/N

Gardes de nuits en semaine

(19h00 – 7h00) 3 opérateurs + 1 chef

de salle 3 opérateurs + 1 chef de

salle 4 opérateurs + 1 chef

de salle

Gardes de jours les samedi, dimanche,

fériés 4 opérateurs + 1 chef

de salle

4 opérateurs + 1 J/N* (selon activité prévisible)

+ 1 chef de salle

4 opérateurs + 1 J/N* + 1 chef de salle

Gardes de nuits les samedi, dimanche,

fériés 3 opérateurs + 1 chef

de salle

3 opérateurs + 1 J/N* (selon activité prévisible)

+ 1 chef de salle

4 opérateurs + 1 J/N* + 1 chef de salle

* J/N = garde en horaires décalés (de 10H à 22H).

Les dates de début et de fin de saisons sont les suivantes :

- basse saison : du 1er octobre jusqu’au début des vacances scolaires de Pâques (toutes zones scolaires confondues) ;

- saison intermédiaire : du début des vacances scolaires de Pâques jusqu’au 1er juillet, ainsi que du 1er au 30 septembre ;

- haute saison : du 1er juillet au 31 août (le CODIS est activé quotidiennement durant tout ou partie de cette période).


Les effectifs de permanence dans les CIS de catégorie A et B sont fixés comme suit :

Centres d’Incendie et de Secours

BASSE SAISON JOUR semaine NUIT semaine

GARDE POSTÉE

Astreinte

GARDE POSTÉE

Astreinte Effectif cible

SPP mini SPV Effectif

cible SPP mini SPV

LA ROCHELLE-MIREUIL 21 16 0 à 5 3 15 11 0 à 4 5 LA ROCHELLE-VILLENEUVE 13 8 0 à 5 3 10 7 0 à 3 5 ROCHEFORT 14 8 0 à 6 3 12 7 0 à 5 5 ROYAN 14 8 0 à 6 3 10 7 0 à 3 5 SAINTES 14 8 0 à 6 3 12 7 0 à 5 5 JONZAC 9 4 0 à 5 3 7 3 0 à 4 4 ST JEAN D’ANGELY 9 4 0 à 5 3 7 3 0 à 4 4

Totaux 94 56 21 73 45 33

Centres d’Incendie et de Secours

HAUTE SAISON (1er juillet – 31 août) JOUR NUIT

GARDE POSTÉE

Astreinte

GARDE POSTÉE

Astreinte Effectif cible

SPP mini SPV Effectif

cible SPP mini SPV

LA ROCHELLE-MIREUIL 21 16 0 à 5 3 15 11 0 à 4 5 LA ROCHELLE-VILLENEUVE 13 8 0 à 5 3 10 7 0 à 3 5 ROCHEFORT 14 8 0 à 6 3 12 7 0 à 5 5 ROYAN 19 8 0 à 11 3 14 7 0 à 7 5 SAINTES 14 8 0 à 6 3 12 7 0 à 5 5 JONZAC 10 4 0 à 6 3 7 3 0 à 4 4 ST JEAN D’ANGELY 9 4 0 à 5 3 7 3 0 à 4 4

Totaux 100 56 21 77 45 33 La fonction de chef de groupe n'est pas incluse dans ces chiffres. Les CIS pourront renforcer la garde de 19h à 23h ou de 20h à minuit dans la limite de 3 SPV pour faire face à un accroissement ponctuel de l’activité (ex fin de semaine)


Les effectifs de permanence dans les CIS de catégorie C, D et E sont fixés comme suit :

C1 AIGREFEUILLE 6 6 6 6 C1 CHATELAILLON PLAGE 6 6 4 3 6 C1 LA TREMBLADE 6 6 11 3 4 6 C1 MONTENDRE 6 6 6 6 C1 PONS 6 6 6 6 C1 SAUJON 6 6 3 3 6 C1 ST MARTIN DE RE 6 6 7 3 6 C1 ST PIERRE d'OLERON 4 2 6 10 3 4 6 C1 SURGERES 6 6 3 3 6C2 ARCHIAC 4 6 4 6C2 ARS EN RE 4 6 6 3 6C2 AULNAY 4 6 4 6C2 COURCON 4 6 4 6C2 COZES 4 6 3 3 6C2 GEMOZAC 4 6 4 6C2 LE CHÂTEAU d'OLERON 4 6 4 3 6C2 LOULAY 4 6 4 6C2 MARANS 4 6 4 6C2 MARENNES 4 6 4 3 6C2 MATHA 4 6 4 6C2 MESCHERS SUR GIRONDE 4 6 3 3 6C2 MIGRON-BURIE 4 6 4 6C2 MIRAMBEAU 4 6 3 3 6C2 MONTGUYON 6 6 6 6C2 MONTLIEU LA GARDE 4 6 4 6C2 NERE 4 6 4 6C2 PONT L'ABBE d'ARNOULT 4 6 4 6C2 ST AIGULIN 4 6 4 6C2 ST DENIS d'OLERON 4 6 3 3 6C2 ST FORT SUR GIRONDE 4 6 4 6C2 ST GENIS DE SAINTONGE 4 6 4 6C2 ST PALAIS SUR MER 4 6 4 3 6C2 ST PORCHAIRE 4 6 6 6C2 ST SAVINIEN 4 6 4 6C2 ST TROJAN LES BAINS 4 6 4 3 6C2 STE MARIE DE RE 4 6 4 3 6C2 TONNAY-BOUTONNE 4 6 4 6D ANAIS-BOUHET 2 3 2 3D ANGLIERS - VERINES 2 3 2 3D ARDILLIERES 2 3 2 3D BEAUVAIS SUR MATHA 2 3 2 3D BORDS 2 3 2 3D BOURCEFRANC LE CHAPUS 3 3 3 3 3D BOURGNEUF-SAINTE SOULLE 2 3 2 3D BRIZAMBOURG 2 3 2 3D BUSSAC FORÊT 2 3 2 3D CRAM CHABAN-LA GREVE-LA LAIGNE 2 3 2 3D FERRIERES-LE GUE d'ALLERE-ST SAUVEUR 2 3 2 3D ILE d'AIX 3 3 4 3 3D LA FLOTTE EN RE 2 3 2 3D LE BOIS PLAGE EN RE 2 3 2 3D LES PORTES EN RE 2 3 2 3D MORTAGNE SUR GIRONDE 2 3 2 3D PERIGNAC 2 3 2 3D ST GERMAIN DE MARENCENNES 3 3 3 3D ST HILAIRE DE VILLEFRANCHE 3 3 3 3D ST JEAN DE LIVERSAY-TAUGON 2 3 2 3D TAILLEBOURG 2 3 2 3D THAIRE D'AUNIS 3 3 3 3D TONNAY CHARENTE 2 3 2 3E LA RONDE

totaux 4 215 0 291 83 193 8 291

Catégorie Centres d'Incendie et de Secours

BASSE SAISON HAUTE SAISONJOUR NUIT

ASTREINTEASTREINTEGARDE POSTEE

JOUR NUIT

ASTREINTE ASTREINTEGARDE POSTEE

GARDE POSTEE

GARDE POSTEE


Annexe 4

Liste des armements en personnel

VEHICULE EFFECTIF MINI

EFFECTIF NOMINAL

EFFECTIFMAXI OBSERVATION

VSAV 2 3 4 Le 4ème est un SP en période probatoire ou un stagiaire en

sureffectif

FPT (1) 4 6 6 Présence possible d’un stagiaire en sureffectif

VSR 2 3 3

FPTSR/FSR 2 3 3 Le FSR peut-être complété par du personnel spécialisé qui se rendra sur les lieux au moyen d’un autre véhicule

EPA 1 2 2 1 si départ groupé

CCF 2 3 4

VTU

2 ou 1 2 3

1 si départ groupé Présence possible d’un stagiaire en

sureffectif

CCGC 2 ou 1 2 3 1 si départ groupé

DA 2 3 3

VLCG 1 1 2

VLCC 1 1 2

VLCS 1 1 2

PCC 1 2 3

VSN 1 3 3

VPS 1 (2) 2 2

VPI 3 3 4 Présence possible d’un stagiaire en sureffectif

(1) le FPT peut être engagé en tant que VPI en cas d’effectif insuffisant, dans ce cas il est

systématiquement complété par un FPT d’un autre centre. (2) L’engagement d’un VPS avec un seul équipier n’est possible que dans le cas d’une opération de

secours à personne victime d’une détresse vitale.


Annexe 5

Groupes d’intervention type

APPELLATION des

groupes constitués

COMPOSITION CAPACITES MINIMALES Matériels Hommes

1 Groupe INC (Incendie)

1 VLCG + 2 FPT + 1 EPA 1 / 3 / 11 Permet d’établir 4 LDV 500

1 Groupe INC Rural

1 VLCG+ 1 FPT + 1 CCFM (mini 4000 L) 1 / 2 / 7

1 Groupe SAP (Secours à Personnes)

1 VLCG + 3 VSAV + 1 VRM 2 / 3 / 7 Permet la prise en compte de 3 blessés graves ou 6 légers

1 Groupe SR (Secours Routier)

1 VLCG + 1 VSR + 1 FPT 1 / 2 / 7

1 Groupe protection

1 VLCG + 3 VTU + 1 FPT 1 / 1 / 11

Permet d’assurer la protection et/ou la mise à l’abri de biens lors d’une intervention

1 Groupe ALIM (Alimentation)

1 VLCG + 2 DA 2000 + 2 MPR 120 1 / 2 / 2 Permet d’alimenter 2 Groupes INC

à 1000 m

1 Groupe LIF (Feu de Liquides Inflammables)

1 VLCC + 2 VLCG + 2 DA 2000 + 2 MPR 120 + 1 CEMO 6000 (ou 3 RMO 2000) + 2 FPT

3 / 4 / 14 Permet d’alimenter à 1000 m pendant 40’ un débit de 4000l/mn

1 Unité FDF (Feux de Forêts) 1 VLHR + 2 CCF 1 / 2 / 4

Permet de faire une ligne d’appui sur 50 m (longueur moyenne) ou de traiter 1 flanc de 80 m ou d'effectuer 1 défense de point sensible

1 GIFF (Groupe d'Intervention FDF) 1 VLHR + 4 CCF + 1 VTU 1 / 5 / 9

Permet de faire une ligne d’appui sur 80 m (longueur moyenne) ou de traiter 1 flanc de 100 m ou d'effectuer 1 défense de point sensible

1 GDPS (Groupe de Défense de Point Sensible)

1 VLHR + 2 FPT + 1 MPR 1/2/10 Permet de défendre des points sensibles

1 Groupe CDT (commandement)

1 VLCC + 2 VLCG + 1 PCC 3 / 0 / 2 Un chef de colonne et deux chefs de groupe


Annexe 6

Engagement de la chaîne de commandement

Moyens engagés COS Moyens coordination Mission

1 engin (ou 1 UFF) Chef d’agrès Engin en intervention

Part en intervention en tant que Chef d'Agrès.

2 à 4 engins (ou >= 2 UFF)( à l’exclusion de : VSAV-VTU, EPA-VTU, 2 VSAV, VSAV-EPA, VSAV-VTUBAL, VSAV-VSR en dehors des missions de désincarcération)

Chef de Groupe VLCG

Se rend sur les lieux de l'opération dès que le seuil est atteint, ou : - à la demande du COS, - après concertation avec le chef de salle CTA - à la demande du Chef de Colonne

2 groupes (ou >3 UFF)ou dès l'engagement d'équipes spécialisées ou plan ETARE

Chef de Colonne VLCC et PCC si nécessaire

Se rend sur les lieux de l'opération dès que le seuil est atteint, ou : - à la demande du COS, - à son initiative, en fonction des renseignements obtenus - à la demande du Chef de Site

2 colonnes (ou >9 UFF)Opération importante ou particulière, plan de secours

Chef de Site VLCS et PCC ou PC Site si nécessaire

Se rend sur les lieux de l'opération : - à demande du DOS - à la demande du DDSIS ou du DDA - à la demande du COS, - à son initiative, en fonction des renseignements obtenus


Annexe 7

Missions de secours d’urgence aux personnes

Le service départemental d'incendie et de secours est chargé, notamment, des secours d'urgence aux victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes et de leur évacuation.

Les missions de secours d’urgence aux personnes sont précisées par le référentiel du 25 juin 2008 institué par l’arrêté du 24 avril 2009 relatif à la mise en œuvre du référentiel portant sur l'organisation du secours à personne et de l'aide médicale urgente.

Elles consistent à :

- recevoir les appels téléphoniques parvenant sur les numéros 18 et 112 au Centre de Traitement de l’Alerte (CTA 18/112) départemental et transmettre à la régulation médicale des informations précises, rapides et actualisées ;

- faire parvenir sur les lieux de l’intervention, dans les meilleurs délais, les moyens permettant d’exercer un sauvetage, d’assurer la mise en sécurité des victimes, de sécuriser le site de l'intervention et d’assurer les gestes secouristes. Lorsque les moyens du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) du SDIS y participent, le SAMU est informé ;

- pratiquer les gestes de secourisme en équipe face à une détresse et à en évaluer le résultat ; ces gestes peuvent être complétés – sur demande du CTA-CODIS ou du SAMU - par l’intervention des moyens du SSSM. Le SAMU en est systématiquement informé dans les meilleurs délais ;

- assurer l'évacuation éventuelle des victimes vers un lieu d'accueil approprié, défini par le médecin régulateur du SAMU;

- assurer le cas échéant un prompt secours : action de secouristes agissant en équipe et visant à prendre en charge sans délai une détresse vitale – avérée ou potentielle - ou à pratiquer sans délai des gestes de secourisme. Son intérêt réside dans son caractère réflexe. Il ne s’oppose pas aux actions relevant de la compétence des SMUR, des médecins généralistes, des ambulanciers privés, voire du simple conseil.

Constituent des missions de secours à personne les situations suivantes :

a) urgences vitales identifiées comme mentionnées sur la liste ci-après, ou suspectées par l'opérateur qui reçoit l'appel :

§ arrêt cardio-respiratoire (patient inconscient sans mouvement ventilatoire) § détresse respiratoire ; § altération de la conscience ; § plaie très hémorragique ou hémorragie extériorisée ; § section complète de membre, de doigt (détaché du corps) § brûlure d’origine électrique ; § brûlure d’origine chimique ; § brûlure étendue (surface supérieure à deux mains) ou brûlure des mains ou du

visage ; § accouchement imminent ou en cours.

b) intervention pour secours à personne (accident, sinistre ou catastrophe) sur la voie publique, dans un lieu public, ou dans un établissement recevant du public.

c) situation particulière de l’urgence mentionnée sur la liste ci-après :

§ noyade ; § pendaison ; § électrisation, foudroiement ; § personne blessée restant à terre suite à une chute et dans l’incapacité de se

relever seule ; § plaie par arme à feu ou arme blanche ; § écrasement ou ensevelissement ; § chute de grande hauteur ; § accident de circulation ; § incendie ou explosion ; § intoxication collective ; § toutes circonstances mettant en jeu au moins 10 victimes ; § risque imminent de tentative de suicide (violent)


Ne constituent pas des missions de secours d’urgence les situations suivantes :

§ ivresse notamment sur voie publique en l’absence d’une autre détresse identifiée ci-dessus ;

§ ouverture de porte sans risque identifié ou reconnaissance pour personne ne répondant pas aux appels ou personne disparue sans indice de présence à l’intérieur d’un local ;

§ dégagement de personne dans un ascenseur bloqué ; § relevage de personne non blessée ; § indisponibilité d’ambulance privée ; § participation du SSSM à des missions de permanence des soins sur demande du

SAMU ; § la maitrise des personnes agitées et le transport de malades sous contrainte vers

un centre hospitalier spécialisé ; § les transports secondaires inter-hospitaliers.


Annexe 8

Sigles et appellations des engins, cellules et lots - Abréviations BRS Bateau de Reconnaissance et de Sauvetage CAMTHER Caméra thermique CCFM Camion Citerne Feux de Forêt Moyen CCFS Camion Citerne Feux de Forêt Super CCGC Camion Citerne Grande Capacité CCGCMO Camion Citerne Grande Capacité Mousse CEAR Cellule Air Respirable CEBRS Cellule Bateau de Reconnaissance et de Sauvetage

CECONTA Cellule de Décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique)

CEDA Cellule Dévidoir Automobile CEGE Cellule Groupe Electrogène CEMO Cellule Mousse CEPCS Cellule Poste de Commandement de Site CEPOL Cellule Dépollution CEPOLMA Cellule Dépollution Marine CERT Cellule Risque Technologique CETEMP Cellule Tempête CSL Canot de Sauvetage Léger CSL IN Canot de Sauvetage Léger avec Instruments de Navigation DA 1000 Dévidoir Automobile de 1000 m DA 2000 Dévidoir Automobile de 2000 m DRAGON 17 Hélicoptère Dragon 17 DTECGAZ Lot Détection Gaz EPA Échelle Pivotante Automatique EPS Échelle Pivotante Séquentielle ESP Échelle sur Porteur EXPLO Explosimètre FHYPO Fusil Hypodermique FPT Fourgon Pompe Tonne FPTHR Fourgon Pompe Tonne Hors Route FPTL Fourgon Pompe Tonne Léger FPTSR Fourgon Pompe Tonne Secours Routier FSR Fourgon Secours Routier GEMOHF Générateur Mousse Haut Foisonnement HBCO Appareil électronique de mesure du HBCO expiré JET SKI Jet Ski LAFEMAS Lance spéciale Feu de Masse LANIM Lot Capture d'Animaux LASSECH Lot Assèchement de Locaux LBACH Lot Bâchage LEC Lot Éclairage LEPELEC Lot Épuisement Électrique LEPTHER Lot Épuisement Thermique LFDF Lot d'Établissement Feu de Forêt de Grande Longueur LFDN Lot Feu de Navire


LINSECT Lot Destruction d'Insectes LPMA Lot Poste Médical Avancé LPS Lot Premiers Secours LRAD Lot Reconnaissance Radiologique (héliportable) LRCH Lot Reconnaissance Chimique LRCHHEL Lot Reconnaissance Chimique Héliportable LTRONC Lot Tronçonnage MPEHEL Motopompe Épuisement Héliportable MPF Motopompe Flottante MPR 120 Motopompe Remorquable 120 m3 MPR 90 Motopompe Remorquable 90 m3 MPR 60 Motopompe Remorquable 60 m3 PCC Poste de Commandement de Colonne PORTECHA Porte Char (semi-remorque) RAD 57 Appareil électronique de mesure du HBCO (utilisé par ISP) RBAL Remorque Balisage RCAR Remorque Carburant REC Remorque Éclairage RGMPE Remorque Groupe Motopompe d'Épuisement RHEB Remorque Hébergement RMM 2000 Remorque Mouillant Moussant 2000 l RMO 2000 Remorque Mousse 2000 l (émulseur) RPMA Remorque Poste Médical Avancé RRCH Remorque Reconnaissance Chimique (contient un LRCH) RSR Remorque Secours Routier VATL Véhicule Atelier Léger VATS Véhicule Atelier Super VCYN Véhicule Cynotechnique VELEC Valise Electro-Secours VH1200 Ventilateur Hydraulique 1200 m3/H VH3000 Ventilateur Hydraulique 3000 m3/H VLHR Véhicule Léger Hors-Route VLOG Véhicule Logistique VLR Véhicule Liaison Radio VLSMUR Véhicule Léger du SMUR VLU Véhicule Léger Utilitaire VPCE Véhicule Porte-Cellule VPI Véhicule de Premier Secours Incendie VPS Véhicule de Premier Secours à personne VSAV Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes VSN Véhicule Secours Nautique VSO Véhicule de Soutien Opérationnel VSR Véhicule Secours Routier VSS Véhicule Service de Santé VTP Véhicule de Transport de Personnel VTU Véhicule Tous Usages VTUBAL Véhicule Tous Usages Balisage VTUHR Véhicule Tous Usages Hors-Route VT36000 Ventilateur Thermique 36 000 m3/h VT96000 Ventilateur Thermique 96 000 m3/h


Sigles et appellations des engins, cellules et lots en fonction secondaire du SDIS 17

EVASAP Fonction Evacuation Sanitaire héliportée (sans médicalisation) VLHR UF Fonction Chef d'Unité FDF à la VLHR VPL Fonction Plongeurs du véhicule VSN Abréviations AASC associations agréées de sécurité civile BRQ bulletin de renseignements quotidien CDSP corps départemental des sapeurs pompiers CGCT code général des collectivités territoriales CIS centre d’incendie et de secours CMIC cellule mobile d’intervention chimique COD centre opérationnel départemental CODIS centre opérationnel départemental d’incendie et de secours COS commandant des opérations de secours COZ centre opérationnel zonal CRRA centre de réception et de régulation des appels CTA centre de traitement de l’alerte CTD conseiller technique départemental DDA directeur départemental adjoint DDSIS directeur départemental des services d’incendie et de secours DGSC-GC direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises DID direction des infrastructures départementales DOS directeur des opérations de secours DPS dispositif prévisionnel de secours ETARE établissement répertorié GNR guide national de référence GOC gestion opérationnelle et commandement GRIMP groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux NRBC nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique PC poste de commandement PCS plan communal de sauvegarde REAC Référentiel emplois, activités et compétences SAMU service d'aide médicale urgente SDACR schéma départemental d'analyse et de couverture des risques SDIS service départemental d'incendie et de secours SSSM service de santé et de secours médical

Documents

du SDIS de la CHARENTE-MARITIMElebip.sdis17.fr/espace/fichier/operation_2012/documents_de... · SDIS 17 – Le règlement opérationnel – 2013 1 du SDIS de la CHARENTE-MARITIME